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Point de presse de M. André Fortin, leader parlementaire de l’opposition officielle, Mme Marwah Rizqy, porte-parole de l’opposition officielle en matière d’éducation, M. Pierre Arcand, porte-parole de l’opposition officielle en matière de transports, M. David Birnbaum, porte-parole de l’opposition officielle en matière de francophonie canadienne, M. Enrico Ciccone, porte-parole de l’opposition officielle en matière de sports, de loisirs et de saines habitudes de vie, et M. Marc Tanguay, porte-parole de l’opposition officielle en matière de justice

Version finale

Tuesday, August 18, 2020, 18 h 30

Hall principal de l'hôtel du Parlement, hôtel du Parlement

(Dix-huit heures trente et une minutes)

Le Modérateur : Alors, bonjour à tous. Vous allez entendre aujourd'hui André Fortin, leader parlementaire du Parti libéral du Québec, les députés Pierre Arcand, Marie-Claude Nichols, David Birnbaum, Marwah Rizqy, Marc Tanguay et Enrico Ciccone. À vous.

M. Fortin : Merci. Autant hier on s'est présentés devant vous en disant qu'il y avait un enjeu d'imputabilité, que les ministres ne prenaient pas l'exercice au sérieux, qu'ils ne répondaient pas aux questions, autant aujourd'hui on a eu droit à des réponses, sauf dans un cas complètement indécent. Mais, dans la plupart des cas, on a eu droit à des réponses, mais les réponses ont démontré toute l'improvisation de la part du gouvernement.

Je vous donne quelques exemples bien simples, et l'exemple le plus évident était le manque de cohérence entre la prestation de Geneviève Guilbault et les dires de François Bonnardel. Dans un exemple bien frappant, on avait deux ministres et deux histoires. Dans le projet du tramway, Geneviève Guilbault a d'abord dit qu'il n'était pas question d'aller en appel d'offres avant la conclusion du rapport du BAPE. François Bonnardel a dit exactement le contraire. Lui, il était prêt à aller en appel d'offres sans avoir les conclusions du BAPE.

Dans un autre dossier, on a eu droit à deux poids, deux mesures. François Bonnardel, de son côté, affirme que, pour certains projets, il faut attendre, il faut respecter les règles du Conseil du trésor, il faut s'assurer que les évaluations environnementales sont faites, il faut s'assurer que les expropriés... les expropriations prennent le temps nécessaire. Mais pourtant, dans le projet du troisième lien, il semble faire un peu ce qu'il veut, ce qui lui plaît, et décide que, peu importe ce qui se passe, bien, il y aura pelletée de terre d'ici à l'élection en 2022. Bien honnêtement, là, si j'étais un résident de l'île d'Orléans, je me poserais des questions, à savoir pourquoi un projet serait priorisé avant un autre.

Mais l'improvisation, malheureusement, a continué tout au cours de la journée. Ça a été, de toute évidence... La ministre LeBel, de toute évidence, là, a improvisé un de ses dossiers majeurs. Elle ne pouvait pas nommer sa priorité législative entre le projet de loi n° 61 et la réforme du mode de scrutin. Pourtant, la réforme du mode de scrutin, si elle est pour s'appliquer à la prochaine élection, doit être réglée législativement dans les 167 prochains jours. Alors, bien honnêtement, une ministre qui est en poste et qui ne connaît pas sa priorité législative, c'est le symbole même de l'improvisation.

En stratégie numérique, le ministre Caire a affirmé ouvertement qu'il y avait cinq entreprises qui avaient été sélectionnées, qui recevraient des contrats, mais il ne savait toujours pas ce qu'il leur demanderait de faire au niveau de la protection des données des Québécois.

En matière de tourisme, la ministre, très clairement, n'avait aucune idée, et elle l'a dit ouvertement, elle ne s'en cachait même pas, ne savait pas l'impact de toute la pandémie sur l'industrie touristique et ne savait pas quel serait... qu'est-ce qu'elle voulait faire pour les mois à venir en cas d'une deuxième ou d'une troisième vague.

Mais, je vous dirais, l'exemple typique, là, d'une ministre qui refuse de répondre aux questions, ça a été la ministre Nadine Girault ce matin qui, dans le dossier de Fatima Houda-Pepin, a refusé complètement de répondre aux questions de tous les membres de l'opposition, n'a pas expliqué pourquoi Fatima Houda-Pepin a été remerciée, n'a pas expliqué combien toute cette aventure a coûté aux Québécois et aux Québécoises, a refusé de nous dire les raisons et la façon dont s'est déroulé son séjour au Sénégal. L'énigme sénégalaise reste entière après l'intervention de la ministre aujourd'hui.

Alors, bien honnêtement, on se serait attendu à une journée un peu meilleure où les ministres auraient appris de ce qui s'est passé hier. Mais ce qu'on a réellement vu, c'est une improvisation complète de la part des ministres gouvernementaux aujourd'hui.

Le Modérateur : Est-ce qu'il y a quelqu'un qui voulait rajouter quelque chose?

M. Fortin :Ça va?

Le Modérateur : Merci.

M. Fortin :Merci beaucoup. Merci.

(Fin à 18 h 35)