(Quinze heures deux minutes)
M. Legault : Bien,
bonjour, tout le monde. Je voudrais évidemment, au lendemain des élections municipales,
dire quelques mots. Le vent de changement qu'on avait vu en 2018 au national
québécois s'est poursuivi au municipal 2021. Donc, j'ai très hâte de
travailler, entre autres, avec les nouveaux élus, à continuer à faire les
changements qui sont nécessaires au Québec. Donc, une bonne nouvelle de voir
ces changements-là. Là, moi, j'accueille ça très positivement.
M. Lavallée (Hugo) : ...y
avoir une élection partielle. Est-ce que c'est votre intention de présenter un
candidat, dans la mesure où M. Paul St-Pierre Plamondon pourrait
peut-être vouloir faire son entrée à l'Assemblée nationale et que c'est la
tradition?
M. Legault : Bon, d'abord,
même si ce serait à notre avantage de faire une élection rapide compte tenu des
sondages, je pense que les gens, entre autres de Marie-Victorin, ont eu
deux élections, une au fédéral, une au municipal, rapidement, donc on va
leur laisser un petit peu de répit d'ici Noël. Mais évidemment, comme la loi
nous y oblige d'ici six mois, il y aura une élection.
Maintenant, j'ai bien noté l'hésitation de
PSPP. J'aimerais d'abord savoir si le chef du Parti québécois veut se présenter
dans Marie-Victorin avant de prendre une décision si on va ou non présenter un
candidat dans Marie-Victorin.
M. Lavallée (Hugo) : Et donc
vous seriez ouvert à lui laisser le champ libre, si je comprends bien.
M. Legault : Écoutez, je veux
d'abord voir si, effectivement, là, M. St-Pierre Plamondon se présente ou
non dans Marie-Victorin. Ça ne semble vraiment pas clair. Il va falloir, à un
moment donné, qu'on prenne une décision. Mais je veux lui laisser quand même
quelques jours pour y penser.
M. Laforest (Alain) :
M. le premier ministre, est-ce que vous êtes en guerre ouverte avec les
syndicats?
M. Legault : Bien, écoutez, ce
n'est pas ce qu'on souhaite, c'est certain. Le ministre de la Santé parle avec
les syndicats qui représentent les infirmières et le personnel hospitalier.
Sonia LeBel le fait aussi. Malheureusement, il y a un discours qui est très
négatif. Nous, on voudrait travailler avec les syndicats, avec les employés,
entre autres, pour revoir la réorganisation du travail, pour revoir la
fabrication des horaires de travail d'une façon beaucoup plus décentralisée, en
collaboration avec les syndicats puis les employés.
Mais comme le ministre de la Santé l'a dit
tantôt, la demande qui revient puis qui semble être l'enjeu, c'est est-ce que
les 300 représentants syndicaux vont avoir droit à la prime de
15 000 $ de temps plein, alors que la prime de temps plein, bien,
c'était prévu pour les infirmières qui soit reviennent à temps plein ou passent
de temps partiel à temps plein.
M. Laforest (Alain) : Là, vous
avez les infirmières, vous avez les médecins omnipraticiens, vous avez les CPE.
Là, vous négociez plus puis vous attaquez plus sur la place publique que devant
des tables de négociation, en privé.
M. Legault : Bon, attendez une
minute. D'abord, prenons-les un par un. Les CPE, on est très près d'une entente
avec les éducatrices. Par contre, les syndicats veulent ramener des
négociations sur les autres employés, comme ceux qui font la nourriture, ceux
qui font le nettoyage, des CPE. Là, on n'a pas le choix, là, il faut être
équitable avec les employés qui ont des emplois semblables à d'autres endroits.
Mais, avec les éducatrices, avec l'augmentation qui va jusqu'à 20 %, on
est très proche d'une entente.
Maintenant, bien, les médecins de famille,
ce n'est pas quelque chose de nouveau. Gaétan Barrette avait fait un projet de
loi qui n'avait pas été apprécié par les médecins de famille, en disant :
Si, d'ici quelques années, vous ne prenez pas en charge un certain nombre de
patients, on va réduire votre rémunération de 30 %. On est rendu là, là.
Actuellement, ils n'ont pas respecté ce qu'il y avait dans l'entente.
Évidemment, nous, on pense que ce n'est
pas une idée de couper la rémunération de 30 % à tous les médecins de
famille. Donc, on veut négocier avec les médecins de famille, mais il faut
avoir quelqu'un, l'autre côté de la table, qui veut négocier avec l'objectif
d'avoir des résultats, c'est-à-dire que plus de Québécois aient enfin un médecin
de famille.
Donc, ce n'est pas parce qu'on veut faire
des chicanes. Ce qu'on veut c'est d'offrir des services à la population, et on
aimerait avoir la collaboration des différents représentants syndicaux, que ce
soient les médecins de famille ou que ce soient les représentants syndicaux des
infirmières.
M. Pilon-Larose (Hugo) :
Bonjour. Concernant le vent de changement que vous parlez dans le monde
municipal, quelle est votre analyse des résultats? Certains disent que, par
exemple, il y aurait une vague progressiste chez ceux qui ont gagné certaines
mairies. Est-ce que ça inquiète, vous, pour la prochaine élection de voir que
des candidats plus progressistes sont élus?
M. Legault : Bien, je ne
pense, là, je pense que… Prenez, par exemple, ce que j'ai annoncé la semaine
passée à Glasgow, 5 milliards dans les autobus de ville électriques, bien,
c'est certain que ça va dans le sens de beaucoup de candidats qui ont été élus.
Le fait qu'on ait 55 milliards de dollars de projets en transport
collectif, ce qui est historique, ça va dans le sens de ce que beaucoup de
maires, mairesses, candidats ont demandé. Donc, je pense qu'on va dans le même
sens, on évolue.
Il faut aussi être capable de créer de la
richesse dans toutes les régions du Québec, surtout avec la rareté de
main-d'oeuvre. Il n'y a pas d'excuse ou de raison pourquoi tous les gens au Québec
dans toutes les régions ne se trouveraient pas un bon emploi avec la rareté de
main-d'oeuvre. Donc, je pense qu'on va dans le même sens que ce que les gens
souhaitent, qu'il y ait des changements, au Québec, pour créer de la richesse,
pour être capable aussi de réduire les GES. Donc, ça va dans le même sens que
le gouvernement.
M. Pilon-Larose (Hugo) :
Êtes-vous heureux de la réélection de Valérie Plante à la mairie de Montréal?
M. Legault : Bien, écoutez, on
a bien travaillé depuis 4 ans avec Valérie Plante. En plus, la présidente
de son exécutif, j'ai eu la chance, dans une autre vie pas si lointaine, de
travailler avec Dominique Ollivier. Donc, je pense que c'est un excellent choix
comme présidente de l'exécutif. Évidemment, quand j'ai parlé avec Valérie
Plante, hier, on s'est parlé du REM de l'Est, quels ajustements il faut faire
pour qu'il soit plus acceptable. On s'est parlé de la ligne bleue. Donc, je
pense qu'on est dans les… avec les mêmes priorités. Pierre Fitzgibbon a eu
l'occasion, dans la dernière année, d'avoir plusieurs rencontres avec Valérie
Plante pour relancer l'économie de Montréal. Je pense que ça a été apprécié de
la part de Valérie. Donc, je pense qu'on travaille bien ensemble.
Le Modérateur
:
M. Robillard, une question?
M. Robillard (Alexandre) :
Oui. En fait, vous revenez d'Écosse. Est-ce que vous êtes déçu de ne pas avoir
rencontré votre homologue, Mme Sturgeon?
M. Legault : Bien, je suis
surtout très content d'avoir rencontré tous les gens que j'ai rencontrés. Puis
mon horaire, je peux vous dire que je n'ai pas chômé, on commençait très tôt le
matin puis on finissait très tard le soir. Entre autres, d'avoir rencontré des entreprises
comme ArcelorMittal, comme Rio Tinto, comme des investisseurs australiens qui
veulent investir dans l'hydrogène vert au Québec. Vous savez, moi, je suis un
gars de résultat, donc ça, j'étais très content. De rencontrer aussi Gina
McCarthy, qui est le bras droit de M. Biden en environnement, pour discuter de transport
collectif pour…
M. Robitaille (Antoine) :
…Québec-Écosse?
M. Legault
: Bien, écoutez,
moi, je pense que l'objectif, là, c'était de rencontrer les personnes, pendant
trois jours, parce que j'ai été là pendant trois jours, finalement, qui peuvent
le plus amener des changements, des résultats dans le bon sens pour le Québec.
Puis c'est dans ce sens-là que j'ai choisi les personnes que j'ai rencontrées.
M. Robitaille (Antoine) : Qu'est-ce
que vous pensez du fait qu'il y a un projet de référendum en Écosse?
M. Legault
: Ah bien, écoutez,
là, je ne vais pas commencer à me mêler de la politique, là, des autres pays.
J'en ai assez de celle du Québec.
Le Modérateur
: M.
Bourassa, Noovo.
M. Bourassa (Simon) :
Bonjour, M. Legault. Est-ce que vous déplorez le fait que le troisième lien,
là, c'est rendu un enjeu national qui prend beaucoup, beaucoup de place, alors
que techniquement ça concerne principalement la région de Québec, là?
M. Legault
: Bien, écoutez,
comme j'en ai parlé, quand j'ai eu ma première communication avec Bruno
Marchand, moi, ce qui est important, pour moi, c'est ce que les citoyens
veulent, qu'est-ce que les citoyens de Québec veulent, qu'est-ce que les citoyens
de Chaudière-Appalaches veulent. Et ils veulent un troisième lien, ils veulent
être capables de réduire la congestion qu'il y a sur les deux ponts qu'on a actuellement.
Il y a des partis d'opposition qui font vraiment
de l'opposition pour de l'opposition, c'est-à-dire qui s'opposent au projet
mais qui n'ont rien à proposer. Alors, on sait que le Parti libéral a déjà été
pour un pont, un pont qui viendrait détruire le paysage, entre autres, du côté
de l'île d'Orléans, mais là ils n'ont plus de projet. Même chose pour le Parti
québécois, même chose pour Québec solidaire.
Donc, c'est un peu facile de critiquer,
quand on n'a rien à proposer, puis qu'il y a un problème, et que les gens de Québec
puis les gens de Chaudière-Appalaches voient qu'il y a un problème. C'est
facile, quand on est sur Le Plateau—Mont-Royal, à Montréal, de dire : Ah!
il y aurait peut-être d'autres solutions? Bien oui, mais quelles solutions?
M. Laforest (Alain) : …ils
vous l'ont dit très clairement, aujourd'hui, c'est un plan d'urgence pour la pénurie
de main-d'oeuvre.
M. Legault
: Bien, écoutez,
ce qu'on voit, là, c'est que le monde du travail a changé. Pendant longtemps,
il y avait plus d'employés qui voulaient une job que d'employeurs qui offraient
une job. Donc, quand il y avait un poste d'affiché, tu en avais 10, 20 qui
appliquaient sur le poste. Les employeurs aimaient ça. Là, la situation s'est complètement
renversée. Il y a moins de travailleurs potentiels que de postes qui sont
affichés. Puis évidemment les travailleurs, puis on ne peut pas les blâmer, que
ce soit dans Chaudière-Appalaches ou ailleurs, vont au plus offrant, vont avec
l'entreprise qui offre les meilleurs salaires, les meilleures conditions de
travail. Donc, il faut au moins convenir que c'est une bonne nouvelle pour le
4,5 millions de travailleurs parce que ça met une pression, puis on l'a vu
depuis trois ans, là, déjà, à la hausse sur les salaires.
Maintenant, que les employeurs disent :
Bien, écoutez, moi, je pourrais avoir un contrat avec une compagnie américaine
qui voudrait importer plus de mes produits parce qu'ils ne sont pas chers,
parce que je ne payais pas cher mes employés, bien là, ils sont obligés de dire
non à ces contrats-là. Mais, écoutez, là, ça veut dire que ce sont les
entreprises qui ont les contrats avec les meilleures marges pour payer les
meilleurs salaires qui vont passer au travers, et ça veut dire un changement.
Maintenant, nous, notre responsabilité,
c'est de requalifier les personnes qui doivent changer de secteur puis de
garantir aussi qu'il y a assez de personnes dans les services essentiels...
M. Laforest (Alain) : ...plan
d'urgence, c'est ça que vous leur dites, là.
M. Legault : Bien, écoutez,
si, à un moment donné, on a 100 000 emplois affichés non comblés, puis
après ça monte à 200 000, après ça monte à 300 000 puis que toutes
les personnes qui veulent travailler au Québec travaillent, bien là, est-ce
qu'on va augmenter l'immigration de 100 000, 200 000, 300 000?
Ce qui est important, c'est la richesse par habitant, ce n'est pas la richesse
totale, c'est la richesse par habitant...
M. Laforest (Alain) : ...les
entreprises ferment, plutôt que les aider.
M. Legault : Bien, c'est qu'il
y a des entreprises qui vont devoir s'adapter. Soit qu'ils vont devoir se
robotiser, se numériser, se mécaniser pour être plus productives puis payer des
meilleurs salaires, parce que ça sera mieux mécanisé, donc une meilleure
productivité, ou changer de secteur pour aller dans un secteur où ils sont
capables d'offrir des emplois de qualité.
C'est un gros brassage, ça va être des
années qui vont être dures pour certaines entreprises, mais c'est une bonne
nouvelle pour les Québécois, pour les travailleurs québécois. Moi, comme
premier ministre du Québec, j'aime mieux avoir une pénurie d'employés qu'une
pénurie d'emplois.
M. Lavallée (Hugo) : ...de
changer de l'organisation ou de revoir son mandat?
M. Legault : Bien, ce qui est
surtout important, c'est que l'organisation devienne plus efficace. On a donné
des moyens à l'UPAC pour qu'il puisse embaucher plus de gens d'expérience. Et
bien, moi, je m'attends à des résultats dans les prochaines années.
M. Lavallée (Hugo) : Mais
vous donnez combien de temps avant...
M. Legault : Bien, écoutez,
là, on va suivre, là. Il faudrait poser la question de façon plus précise, là,
à Geneviève Guilbault.
Le Modérateur
: On
passe à l'anglais. M. Authier...
Mme Senay (Cathy) : Mr. Legault, the confrontation you're having with unions,
that's the way to get results?
M. Legault :
It's not a question of confrontation.
Mme Senay (Cathy) : It is. It looks like it.
M. Legault :
No, it's not. Because take a GP, a general practitioner. Gaétan Barrette, after
years of negotiation, ended up with the Bill 20 where, in this bill, he
said : If you don't take in charge so many patients, we will cut your
salary by 30 %. We are at this level right now. And I don't think it's a
good idea to cut 30 % of salaries of all GPs, alright?
So, we have to continue
the negotiation. But the GP, right now, they don't want to see any penalties,
but they don't give results. So, my responsibility, as the Premier of Québec,
is to give services to the population. And right now, we have
800,000 Quebeckers waiting for a family doctor. So, we need to continue
the negotiation and we have not to exclude the tabling of a bill soon.
M. Authier (Philip)
:
And what is the tone of those negotiations? Have they started? And are they at
the table? And what is the mood there? Do you think you can make progress?
Because they're a lot of people waiting for a family doctor.
M. Legault :
I really hope so. I really hope that they will take that seriously. I think
that Quebeckers need to get a family doctor and I think it's their
responsibility to at least propose other solutions if they disagree with our
solutions or the solution of Gaétan Barrette.
M. Authier (Philip)
:
Then, are you going to be able to get along with Mme Plante in this new
government? You worked together in the past, but she has a new mandate and a
strong mandate, a second mandate. Are things going to get done with the city of
Montréal?
M. Legault :
Yes. I had a good conversation with her yesterday. She told me... I told her
that my top priorities are about the REM de l'Est and the Blue Line, and I
think it's the same for her. So, we'll work on that. I think she's working very
well with Pierre Fitzgibbon about the economy of Montréal. So, we'll continue
our work, but I think it went well for the last three years, I don't see
why it would be different in the next four years.
Mme Fletcher (Raquel) : …negotiations with the GPs, but you're also negotiating with the
unions. And today, we heard Minister Dubé talk about the nurses' union, and you
also negotiating with educators in daycares, and they all seem to be pushing
back against your Government, even though you have promised a lot of incentives
to a lot of people. So, what is happening with your negotiations? Why are we
seeing so much push back?
M. Legault :
OK. First, we have to understand that we already have an agreement with the
nurses, with nurses' unions, we have a new collective agreement that has been
approved by nurses. Right now, they disagree on the new premium that we offer them, $15,000, and the main reason for that is because they would
like that we offer this premium, this full-time premium to 300 employees that
are working with the unions. So, we think that the purpose of this $15,000 is
to convince nurses to work full time instead of part time, it's not about
paying people to do union work.
Le Modérateur
: You had another one?
Des voix
:
...
Le Modérateur
: You've
got the three last questions. Go.
Journaliste
: …day-care workers, where are we after the negotiations?
M. Legault : Yes. I think with the day-care workers we're very close to an
agreement. We offered up to 20% of salary increase, it's about what they were
asking for, so I think we're very close. The problem we have right now is that
unions would like to renegotiate other employees like the ones being in the
kitchen or doing the… «nettoyage», how do you say that?
Journaliste
: Cleaning.
M. Legault : Cleaning. So, we have to be fair with people, workers doing the
same job in schools, for example. So, we cannot give more to these employees.
And the objective, at the beginning, was to increase the salary of educative
workers.
Mme Senay (Cathy) : About Marie-Victorin, the by-election, so you're not ready to go for it?
M. Legault : OK. It would be good, honestly, for me, to go right now because, as
you know, polls are good, but I think that people are a bit fed up about
elections, after federal elections, municipal elections. So, I think we'll
leave them quiet until Christmas, after that we'll have an election. In the
meantime, I would like to know if Mr. St-Pierre Plamondon will be a candidate,
then I will be able to tell you do we present somebody from the CAQ or not.
Mme Senay (Cathy) : Mr. St-Pierre Plamondon wants you to call the election now.
M. Legault : Yes, but, come on, he's got to say if he wants to be a candidate. I
think it's about time that he says it.
M.
Robillard (Alexandre) : Mme Anglade a déjà dit qu'elle ne présentera
personne. Pourquoi vous n'êtes pas capable de le faire, vous?
M. Legault : Oui. Bien,
écoutez, elle ne sait même pas si M. St-Pierre Plamondon va se présenter.
M. Robillard (Alexandre) : …
M. Legault : Bien, parce que
je voudrais savoir s'il se présente ou s'il ne se présente pas avant de prendre
la décision puis d'en discuter avec mon caucus. Actuellement, c'est difficile
de discuter avec mon caucus, mais je n'exclus pas de le faire, mais je veux en discuter
avec mon caucus. Mais j'aurais aimé savoir cette semaine si M. St-Pierre
Plamondon se présente ou non.
Le Modérateur
: C'est
ce qui met fin à ce point de presse. Merci.
M. Legault : Merci beaucoup,
tout le monde.
(Fin à 15 h 21)