(Neuf heures dix-neuf minutes)
M. Arseneau : Alors, bonjour.
C'est aujourd'hui l'heure des bilans, et le bilan pour le Parti québécois
indique qu'on a été fidèles à nos priorités et à nos valeurs pendant toute la
session d'automne. Encore une fois, je vais faire part de quelques-unes des
actions et des propositions que l'on a déposées avant de laisser la parole à
mon chef, Paul St-Pierre Plamondon.
Évidemment, au Parti québécois, on a à
coeur la justice sociale et, plus que jamais, on a été à la protection du
réseau de service des centres pour la petite enfance. Dans toutes nos
propositions et nos interventions, c'est le réseau que l'on tient à coeur, et
c'est la raison pour laquelle on a proposé un projet 100 % CPE pour
l'avenir, pour consolider définitivement le réseau.
Et, évidemment, la proposition a été
présentée par Paul, mais également par Véronique Hivon. Et j'en profite pour
souligner sa persévérance dans un autre dossier, celui du tribunal spécialisé
pour les victimes de violence sexuelle et conjugale, qui a permis des avancées
concrètes pour les femmes du Québec. Et c'est un peu la consécration du travail
de la collègue Véronique que je salue.
Notre proposition pour un crédit de
solidarité pour les personnes aînées au montant de 700 $ a fait du chemin.
Le gouvernement s'en est inspiré pour déposer une mesure dans le cadre du
minibudget. Malheureusement, il n'a pas été au bout de l'exercice. Le crédit
sera moins généreux, mais, tout de même, les aînés pourront bénéficier d'un
certain montant à cet égard.
Langue française, évidemment, a mobilisé
beaucoup l'attention au cours de l'automne, et c'est grâce au travail de
premier plan de Pascal Bérubé sur le projet de loi n° 96. Nous avons
également déposé notre propre projet de loi, au Parti québécois, un projet de
loi ambitieux qui pourrait véritablement freiner le déclin de la langue française
au Québec. L'étude se poursuivra, évidemment, au cours de l'hiver, et le Parti
québécois continuera de défendre le consensus québécois sur l'application de la
loi 101 au réseau collégial.
Malheureusement, nos interventions n'ont
pas permis d'éviter à l'alliance CAQ-PLQ de donner l'ancien Hôpital Victoria,
d'une valeur de 1 milliard de dollars, à l'Université McGill, et c'est absolument
malheureux.
Les aînés ont fait partie des
préoccupations du Parti québécois. Nous avons lancé une proposition-phare pour
attribuer, dans l'avenir, 50 % des budgets des soins de longue durée pour
les soins à domicile. Les aînés veulent rester à la maison le plus longtemps possible,
vivre en famille, mais ils ont besoin de services, et c'est ce qu'on leur
garantira.
Nos aînés veulent aussi et leurs familles
veulent et méritent de connaître toute la vérité sur l'hécatombe du mois de
mars et avril 2020 dans les CHSLD du Québec. C'est la raison pour laquelle nous
avons demandé les premiers qu'une enquête publique indépendante soit menée,
c'était en août 2020. On voit maintenant que la pression augmente sur le
gouvernement, et nous continuerons de réclamer toute la transparence sur ce
dossier.
On avait également, au Parti québécois,
promis un automne climatique. Nous nous y étions engagés et nous avons livré la
marchandise. Au-delà des grands discours, le travail de Sylvain Gaudreault a
porté fruit, l'idée du budget carbone a été retenue par le comité aviseur du
ministre sur tous les éléments liés aux changements climatiques. L'idée,
également, de la transition verte et juste surtout fait son chemin, et on
souhaite qu'elle puisse permettre d'adopter, au gouvernement, les grands principes
de cette transition juste pour guider ses actions.
Nous avons également obtenu une mention
unanime pour la prépondérance des compétences québécoises en matière
d'environnement. Nous attendrons maintenant les gestes concrets du gouvernement
de la CAQ pour mettre en oeuvre cette résolution adoptée par l'Assemblée
nationale.
Là-dessus, mon chef, Paul St-Pierre
Plamondon.
M. St-Pierre Plamondon (Paul) :
Merci, Joël. Bonjour, tout le monde. Bien, on est heureux de faire ce bilan-là
et d'entrer dans 2022 avec un élan, un élan parce que le Parti québécois
démontre qu'on rassemble des candidatures de qualité et que, donc, on va bâtir
une équipe très solide pour les élections de 2022, mais également, surtout,
parce que, grâce à cette session-ci, on a un positionnement sur plusieurs
enjeux qui sont essentiels, fondamentaux pour les Québécois, un positionnement
qui est le nôtre, qui est sincère et qui est unique au Parti québécois.
Ça fait de nous le seul parti qui a un
potentiel de croissance, qui rentre en 2022 avec le potentiel de rallier les
francophones, les nationalistes qui sont déçus de la CAQ, qui font le bilan et
qui se rendent compte que c'est un gouvernement de demi-mesures, de manquements
éthiques, un parti qui dit des choses mais qui ne les fait pas. Et nous, devant
ça, on a hâte de rentrer en 2022 avec l'élan de la qualité des candidatures, de
nos positionnements, mais également en mettant en lumière notre personnalité,
c'est-à-dire un parti de gens authentiques, dignes de confiance et très
compétents, avec des vraies solutions intelligentes et complètes par rapport à
ce qui préoccupe les Québécoises et les Québécois.
Donc, en 2022, on va accueillir de plus en
plus de gens déçus de la CAQ, qui, rappelons-le, est un parti fédéraliste, qui
se comporte en parti fédéraliste, tant au niveau des solutions mises en oeuvre
qu'au niveau de l'intégrité. Ça ne nous empêchera pas de continuer sur tous les
dossiers que Joël vient de nommer, des dossiers où la CAQ ne livre pas, puis je
mentionne tout particulièrement les soins de santé et les bris de service dont
on a été témoins. Une place en CPE pour tous nos tout-petits, ça nous tient à
coeur. On ne veut plus voir de parents au désespoir parce qu'ils ne trouvent
pas de place. Vieillir dignement à la maison. On a fait des propositions pour
que les soins à domicile soient une priorité. On ne lâchera pas le morceau. Et évidemment,
la langue française, l'environnement, des thématiques qui sont très importantes
pour nous.
Et je ne pourrais pas terminer sans parler
de nos relations avec le Canada. Plusieurs déceptions, plusieurs échecs de la
CAQ. Et nous continuons à prôner l'essentiel, à savoir qu'on serait beaucoup
mieux de décider pour nous-mêmes.
Et voilà, c'est ça, notre bilan de
session, et on a très hâte de sauter dans l'année 2022.
La Modératrice
: On va
prendre les questions. Une question et une sous-question, s'il vous plaît. Mme
Prince.
Mme Prince (Véronique) : Oui,
bonjour à tous. Ça fait que, finalement, c'est où que vous vous présentez, M.
St-Pierre Plamondon?
M. St-Pierre Plamondon (Paul) :
C'est ça, ma question de bilan?
Mme Prince (Véronique) : Oui,
c'est ça.
M. St-Pierre Plamondon (Paul) :
Il y aura des annonces bientôt. Mais il y a des étapes à suivre dans le parti.
On s'est concentrés sur un congrès qui s'est vraiment bien déroulé, ça a été un
succès. Là, on tombe dans les prochaines étapes de planification, donc il y a
des instances, au parti, dans le cadre desquelles ma réflexion, qui est
avancée, va être validée par les instances du parti. À suivre.
Mme Prince (Véronique) :
D'accord. Mais ça fait longtemps que vous nous dites «à suivre», là, par
exemple, là.
M. St-Pierre Plamondon (Paul) :
Oui, mais ça... N'ayez crainte.
Mme Prince (Véronique) : Vous
sentez-vous ignorés par vos adversaires?
M. St-Pierre Plamondon (Paul) :
Ah! pas du tout. En fait, on est exactement là où on veut être. C'est-à-dire
qu'on est sur les bons sujets et on bâtit une alternative crédible à un
gouvernement qui ne livre pas la marchandise, tout en conservant un ton qui
favorise l'écoute.
Donc, on n'est pas obligés de rentrer dans
les enflures verbales puis les chicanes de cours d'école, à coup de hotdogs puis
d'Elvis Gratton. On maintient un ton qui est constructif et on livre la
marchandise. C'est exactement là qu'on voulait être.
Mme Prince (Véronique) : J'ai
une petite question d'actualité, par exemple, concernant cette enseignante de
Chelsea qui a été renvoyée parce qu'elle portait le hijab, là. En même temps,
la loi a été adoptée. Personne n'est au-dessus de la loi, là. Qu'est-ce que
vous répondez, vous, à ça?
M. St-Pierre Plamondon (Paul) :
Exactement ce que vous venez de dire. La loi s'applique. Et la personne savait,
en toute connaissance de cause, que c'est ça, la loi, et, à ce moment-là, la
loi doit s'appliquer, tout simplement.
La Modératrice
:
M. Carabin.
M. Carabin (François) :
Bonjour, M. St-Pierre Plamondon. En congrès, cette fin de semaine, vous
avez voulu marquer le changement de cap. En quoi est-ce que cette session et
peut-être la session prochaine peuvent être un changement de cap sur le plan
parlementaire pour le Parti québécois?
M. St-Pierre Plamondon (Paul) :
Bien, le thème, en effet, c'était : Changeons d'avenir, parce que
l'avenir que nous réserve la CAQ est plutôt sombre. Il y a beaucoup, beaucoup,
disons, d'acceptation du déclin que le Canada nous réserve, de résignation,
c'est le mot que je cherchais. Et, devant ça, la liste de travaux que Joël
vient de faire, c'est qu'on est vraiment uniques et bien positionnés pour
répondre aux attentes des francophones et des nationalistes qui font le bilan
de la CAQ puis qui se disent : Finalement, ce n'est pas un très grand
changement par rapport aux autres gouvernements fédéralistes qu'on a connus.
Et on va se présenter, donc, en 2022, en
Chambre comme à l'extérieur de l'Assemblée nationale, comme un parti qui dit
vrai, qui dit des choses essentielles. Comme sur la loi 101, ça ne va pas
assez loin, on est les seuls; comme sur l'environnement, en disant :
Glasgow, c'est une obligation morale, puis on va prendre tous les moyens pour
arriver avec un plan qui est rigoureux, avec l'expertise d'un Sylvain
Gaudreault. Il y a des choses comme celles-là où est-ce qu'on est uniques et
que, plus on continue notre travail, plus les francophones déçus qui regardent
ça se disent : C'est intéressant, ce qu'ils font. Donc, notre potentiel de
croissance, il est devant nous et il est grand.
M. Carabin (François) : C'était
la semaine baseball, cette semaine à l'Assemblée nationale. Vous n'avez pas
trop voulu entrer dans ce discours-là. La plupart de vos questions portaient
quand même sur la crise dans les CHSLD. Comment vous voyez le positionnement du
gouvernement sur le baseball, plus récemment? Est-ce que c'est une diversion?
M. St-Pierre Plamondon (Paul) :
Bien, c'est ça. Bon.
M. Carabin (François) : Est-ce
que c'est un cadeau qu'on veut donner aux Québécois? Comment vous le voyez?
M. St-Pierre Plamondon (Paul) :
Le gouvernement a connu plusieurs manquements éthiques dans le cadre de
processus essentiels pour les familles qui ont perdu un être cher dans les
CHSLD. On parle de la coroner, mais on parle de déclarations en Chambre aussi
qui sont fort discutables. Si François Legault essaie d'installer un débat avec
des mots hot-dogs avec Québec solidaire, c'est leur choix, mais nous, on
maintient qu'il y a des choses, des sujets essentiels dont on doit discuter, les
CHSLD, mais également les ruptures dans notre système de santé. Je parlais des
aînés, du français, de l'environnement.
Donc, on ne change pas nos sujets parce
que François Legault et Québec solidaire tentent d'installer des échanges, là,
acrimonieux en Chambre. On a décidé de ne pas embarquer là-dedans dès la
session. Ça ne nous empêche pas d'être très pertinents, et je pense qu'on aura
plus d'écoute de la population en conservant un ton qui est juste et qui est
pertinent.
La Modératrice
: En
terminant.
M. Carabin (François) : …peut-être
M. Ouellet ou M. Arseneau. C'est quoi, la stratégie derrière… Vraiment, vous
canardez le gouvernement sur la crise des CHSLD depuis trois semaines. Est-ce
que c'est une stratégie parlementaire? Comment vous avez réfléchi ça?
M. Ouellette : Pour les gens
qui ont perdu des proches, il n'y a pas de stratégie parlementaire pour obtenir
la vérité et obtenir que la lumière soit faite. Ce n'est pas un calcul politique.
Puis mon chef vient de le dire, on est authentiques, et on est vrais, et on
sait que c'est ça que la population veulent savoir. Et je vais vous donner un
scoop, on va poser encore cette question-là à François Legault ce matin. On
espère qu'avant Noël il fasse ce cadeau-là aux Québécois, aux Québécoises, que
toute la lumière puisse être faite, pour que ceux et celles qui ont eu à vivre
un deuil puissent un jour tourner cette page.
Alors, quand mon chef dit qu'on est vrais,
qu'on est authentiques, c'est ça.
La Modératrice
: Mme
Côté.
Mme Côté (Claudie) : Bonjour à
vous tous.
M. St-Pierre Plamondon (Paul) :
Bonjour.
Mme Côté (Claudie) : M. St-Pierre
Plamondon, vous avez dit : On est exactement là où on voudrait être.
J'imagine qu'en 2022 vous aspirez quand même à avoir un petit peu plus d'élus
après les élections.
En ce moment, dans les sondages, vous êtes
au coude à coude avec Québec solidaire. Or, on dit que vous êtes en danger et
que Québec solidaire est en remontée. Est-ce que ça fait mal?
M. St-Pierre Plamondon (Paul) :
Bien, merci de poser la question. On est deuxième chez les francophones et on a
un potentiel de croissance très grand vis-à-vis les francophones, les
nationalistes qui regardent l'ensemble du travail de la CAQ et qui se posent de
sérieuses questions en ce moment. Donc, il faut se garder des spéculations à
court terme sur la base des sondages et continuer notre travail sur le fond,
c'est-à-dire être sur les bons enjeux puis être crédible, mais également
continuer à attirer des candidatures de qualité parce que la population en
prend acte. On est en train de se bâtir une super équipe pour 2022, des gens
qui sont dignes de confiance, et ça, c'est important.
Mme Côté (Claudie) : Mais
est-ce que ça fait mal d'entendre ça?
M. St-Pierre Plamondon (Paul) :
Non, non. Au contraire, on a hâte à 2022 parce qu'on voit devant nous un
potentiel de croissance qui est très grand, puis on est sur les sujets et avec
les gens qu'on veut. Donc, on a hâte à ce que 2022 prenne sa place.
Mme Côté (Claudie) : Votre
adversaire principal, c'est la CAQ. Or, dans le passé, souvent, on a assisté à
des dualités libéraux-péquistes. Est-ce que, justement, vous ne devriez pas
aspirer à attaquer les libéraux pour prendre la place de l'opposition
officielle?
M. St-Pierre Plamondon (Paul) :
Non, je pense que la population, en ce moment, elle se pose des questions sur
ce que la CAQ fait ou surtout sur ce que la CAQ ne fait pas en santé, pour la
crise du logement, pour les places en garderie, pour le français, pour l'environnement.
Donc, vraiment, nous, on veut être de dignes représentants de la population et
de leurs préoccupations. C'est sur ces sujets-là qu'on va devoir débattre avec
un gouvernement qui ne livre pas la marchandise.
La Modératrice
:
Rapidement, en terminant.
Mme Côté (Claudie) : Au moins,
vous pouvez nous dire si vous allez vous présenter dans la région de Québec?
M. St-Pierre Plamondon (Paul) :
Non, je ne peux pas.
La Modératrice
:
Mme Sioui.
Mme
Sioui (Marie-Michèle) : Bonjour.
M. St-Pierre Plamondon (Paul) :
Bonjour.
Mme
Sioui (Marie-Michèle) : Est-ce que l'élection fédérale a donné de
l'oxygène au discours nationaliste de la CAQ? Est-ce que ça l'a renforcé, ça
l'a décomplexé?
M. St-Pierre Plamondon (Paul) :
Bien, moi, ce que je retiens de l'élection fédérale, c'est l'invitation de la
CAQ à voter conservateur, d'ailleurs, les conservateurs, hier, qui remettaient
en question la loi n° 21 et la laïcité. C'est
surtout ça qu'on a retenu, une invitation qui n'a pas été entendue, à juste
titre, par la population québécoise.
Mme
Sioui (Marie-Michèle) : Mais, quand même, tu sais, depuis cette
période-là, on entend beaucoup les élus, dans toutes sortes d'annonces, parler
de la nation québécoise. Le mot «nation» revient de plus en plus. Est-ce que… Peut-être
que mon impression est fausse, là. Avez-vous la même impression, qu'on a
vraiment mis de l'avant ce discours-là?
M. St-Pierre Plamondon (Paul) :
Moi, mon impression, c'est que les dysfonctions du fédéral ressortent de plus
en plus, et ça a un impact politique. Donc, on connaît les 6 milliards qui
nous manquent en santé annuellement. On connaît l'absence de consentement à la
loi 101 dans les entreprises à charte fédérale. Mais, quand on voit le chemin
Roxham, le rapport de la Vérificatrice générale sur les frontières, ce qu'on
vit à nos aéroports, plusieurs enjeux, là, qui font l'objet de refus de la part
du fédéral, ça, je pense que, oui, ça s'accumule et ça amène plusieurs Québécois
à se poser la question : Quel avenir pour les prochaines générations? Ça
ne fonctionne pas. Et c'est là qu'on est uniques, parce que la CAQ est un parti
fédéraliste qui acquiesce à tous ces échecs-là et alors que nous, on dit la
vérité.
Mme
Sioui (Marie-Michèle) : J'ai une question sur les primes,
M. Arseneau. Est-ce que je peux…
M. Arseneau : Sur les quoi?
M. St-Pierre Plamondon (Paul) :
Les primes?
Mme
Sioui (Marie-Michèle) : Sur les primes d'attraction et de rétention de
personnel. Ce matin, on voit que les étudiantes sont incluses dans les calculs,
hein, les diplômés, je devrais dire, là, celles qui sortent de l'école puis qui
entrent dans le réseau. D'une part, est-ce que vous le saviez, qu'elles étaient
incluses dans les mises à jour des renforts que le gouvernement a faits?
Puis, d'autre part, il y a 26 CISSS
et CIUSSS qui ont répondu. Il y en a la moitié, à peu près, qui ont donné des
données complètes. Est-ce que... Tu sais, est-ce que ça pourrait être
intéressant d'avoir une meilleure transparence pour avoir des meilleures
données?
M. Arseneau : Bien, en fait,
non. Les détails des primes qui ont été annoncées, là, semblent, en fait, changer.
Ce n'est pas évident d'avoir l'ensemble du portrait de la situation. Mais,
nous, ce qu'on retient, c'est l'ensemble de l'oeuvre. Le gouvernement, plutôt
que de changer le mode de fonctionnement dans les hôpitaux, notamment de se
prononcer formellement pour l'abolition du temps supplémentaire obligatoire,
plutôt qu'améliorer les conditions de travail, bien, il a voulu offrir des
primes, et à l'évidence, bien, ça ne fonctionne pas ou ça ne fonctionne pas aussi
bien qu'on le souhaiterait. D'ailleurs, vous l'avez mentionné, les gens qu'on
souhaitait attirer du privé, des agences privées ne répondent pas à l'appel.
Donc, cette stratégie-là, malheureusement, ne fonctionne pas, malheureusement
pour les Québécois et pour le système de santé.
Le gouvernement doit véritablement
s'engager à ne plus avoir recours aux agences de placement ni au travail
supplémentaire obligatoire pour les infirmières, et ce sont des solutions
structurantes comme celles-là qui vont définitivement être beaucoup plus
attractives pour les infirmières.
Mme
Sioui (Marie-Michèle) : Merci.
La Modératrice
: Mme
Plante.
Mme Plante (Caroline) :
Bonjour, M. St-Pierre Plamondon. Est-ce qu'Alexis Deschênes va être appelé
à jouer un rôle, disons, accru au sein du parti d'ici aux élections?
M. St-Pierre Plamondon (Paul) :
Oui. En fait, on a des annonces à faire pour... à l'hiver, là, mais on va
continuer à additionner et à donner un rôle à des gens qui sont déjà commis et
qui veulent prendre plus... Donc, il y aura des annonces en 2022 par rapport au
rôle de chacun. Mais on a vu Pierre Nantel venir nous voir au caucus, Stéphane
Handfield, Aïcha Van Dun. Il y a des candidatures qui se sont jointes
rapidement et qui vont pouvoir, en effet, aider le Parti québécois.
Mme Plante (Caroline) :
Alors, il y a comme des renforts qui arrivent, là?
M. St-Pierre Plamondon (Paul) :
Oui. En fait, on est en train de démontrer que, parce qu'on dit vrai, parce
qu'on est le porteur d'une cause importante, on attire des candidatures très
intéressantes. Et, ça aussi, ça parle à la population.
Mme Plante (Caroline) : Donc,
des gens qui vont venir vous aider bien avant les élections, là, qui vont jouer
une espèce de rôle au sein du parti?
M. St-Pierre Plamondon (Paul) :
Oui, puis pensons aussi aux élections partielles dans Marie-Victorin. Donc, il
y a plusieurs moments où on va voir l'esprit d'équipe... l'équipe s'élargir,
mais l'esprit d'équipe aussi être au coeur de ce qu'on fait.
Mme Plante (Caroline) : O.K.
Puis est-ce que tous vos députés vont se représenter en 2022?
M. St-Pierre Plamondon (Paul) :
Je le dis souvent, je le répète, ce sont des questions qu'on va aborder et
mettre de l'avant durant l'hiver 2022, donc pas tout de suite.
La Modératrice
: M.
Bossé.
M. Bossé (Olivier) : Pourquoi,
d'ailleurs, Mme Lorraine Richard n'est pas là?
M. St-Pierre Plamondon (Paul) :
Elle n'était pas disponible aujourd'hui pour des raisons qui lui appartiennent.
Et, comme je vous dis, il y aura un moment durant l'hiver 2022 où ces
questions-là seront éclaircies, seront précisées. Mais j'ai dit ça depuis… ça
fait six mois que j'annonce que c'est en 2022, donc on ne changera pas de cap, tout
simplement.
M. Bossé (Olivier) : Mais le
lien entre son absence aujourd'hui et le fait qu'elle se représente, c'est-u…
M. St-Pierre Plamondon (Paul) :
Il n'y a aucun lien. Il n'y a aucun lien. C'est ça, le point, c'est qu'il y
aura un moment pour discuter du retour de chaque député, et c'est en 2022. Puis
je l'ai dit. Ce n'est pas comme si je disais ça ce matin, là, je l'ai dit il y
a cinq mois et je l'ai dit il y a trois mois, c'est toujours la même chose.
M. Bossé (Olivier) : Donc, le
fait qu'elle ne soit pas là aujourd'hui, ça n'a pas rapport avec ça. O.K.
M. St-Pierre Plamondon (Paul) :
Il n'y a aucun lien.
M. Bossé (Olivier) : Vous, M.
St-Pierre Plamondon, avez-vous hâte d'être en Chambre, d'être chef parlementaire
puis de poser des questions au premier ministre Legault?
M. St-Pierre Plamondon (Paul) :
Bien, moi, j'ai hâte en 2022, parce que ce qu'on a démontré durant la session,
c'est qu'on était pertinents en Chambre et on était efficaces à l'extérieur,
sur le terrain.
Quand Joël Arseneau et moi, on va en
Abitibi, puis M. Dubé est en Abitibi deux jours plus tard, parce qu'on dit
qu'en Abitibi, ça n'a aucun sens, le délaissement du système de santé, les infrastructures
puis tous les investissements manquants, et qu'on est très, très vocaux…
Parce que c'est ça, l'enjeu, aussi, hein? Les
députés régionaux de la CAQ sont très silencieux, voire fantomatiques. Nous,
quand on… Nos députés, ce sont des gens qui n'ont pas peur de parler. Puis
quand on fait le tour des régions, on parle haut et fort au nom de chaque
région, au nom de leurs droits.
Donc, on est aussi efficaces en Chambre
qu'à l'extérieur du Parlement, et ça, je pense que c'est une des réussites de
notre session.
Mme Lajoie (Geneviève) :
Bonjour. Vous avez dit, M. Ouellet, tout à l'heure, là, vous allez reposer à
nouveau des questions aujourd'hui sur la gestion de la pandémie dans les CHSLD.
Vous avez dit que vous étiez sur les bons enjeux, mais force est de constater quand
même que même cet enjeu-là n'a pas l'air de percoler dans la population. Qu'est-ce
que vous voulez faire, justement, en continuant de vous accrocher là-dessus
puis de talonner le gouvernement là-dessus? Vous voulez montrer quoi du gouvernement,
en fait?
M. St-Pierre Plamondon (Paul) :
C'est vraiment plutôt ce que Martin vient de dire. Il y a vraiment un enjeu
éthique de recherche de la vérité pour les familles qui ont perdu un être cher
dans des circonstances inhumaines. Il y a également la nécessité de mieux se
préparer ou de retenir certains constats, certains bilans importants si jamais
il y avait une autre crise. Donc, c'est ça, les deux raisons de notre insistance.
C'est le sens du devoir, le sens de l'État. C'est-à-dire l'État québécois doit
se poser des questions pour faire mieux la prochaine fois et doit des réponses
à des familles qui en demandent. Donc, c'est ça, les raisons de notre
insistance, et elles sont légitimes.
Mme Lajoie (Geneviève) : J'aimerais
vous entendre peut-être sur le salaire des recteurs des universités, là. On
voit, ce matin, là, que, grâce à une prime incroyable, là...
M. St-Pierre Plamondon (Paul) :
800 quelques milles.
Mme Lajoie (Geneviève) : ...madame...
la rectrice de McGill a gagné, cette année, 860 000 $. J'aimerais
vous entendre là-dessus.
M. St-Pierre Plamondon (Paul) :
J'aimerais qu'on rappelle qu'on a fermé un programme en français, récemment,
pour des raisons financières. Puis tout ça vient dans le contexte où
l'Université McGill est l'une des universités les mieux financées au Canada, en
tout cas, obtient un financement nettement avantageux par rapport aux
universités francophones au Québec. Mais on avait... Par contre, c'était
impératif, pour l'université, de fermer un programme en français, tout ça dans
le contexte, également, où la CAQ a décidé de suivre l'exemple libéral et de
faire un cadeau de près de 1 million de dollars à l'Université McGill.
Des voix : Milliard, milliard.
M. St-Pierre Plamondon (Paul) :
J'ai dit «million»? «Milliard», pardon. Donc, je pense qu'il faut se poser des
questions sur les priorités de l'Université McGill et sur ce que le
gouvernement québécois devrait exiger en termes de place du français puis en
termes d'équité entre les universités francophones et les universités
anglophones.
Mme Lajoie (Geneviève) :
Peut-être juste un petit mot sur le troisième lien. Tout à l'heure, M.
Nadeau-Dubois a dit qu'il était... négociable, en tout cas, si le troisième
lien était, par exemple, un lien de transport en commun seulement, il était
négociable, pardon, excusez-moi. Est-ce que vous, un troisième lien qui serait
uniquement desservi par le transport en commun... est-ce que vous êtes parlable
là-dessus?
M. St-Pierre Plamondon (Paul) :
Écoutez, quand le gouvernement nous dit que ça va coûter 10 milliards,
tout le monde ici sait, avec les dépassements de coûts dans leurs maisons des
aînés ou dans les maternelles quatre ans, que ça va probablement en coûter 15.
Nous, on pense qu'avec 15 milliards, compte tenu de l'état des écoles,
l'état des hôpitaux, puis tous les investissements en infrastructure qui
seraient plus porteurs pour la Capitale-Nationale et l'ensemble du Québec... on
pense qu'il y a quelque chose de plus intelligent à faire que de tenter, par
tous les moyens, de justifier un projet qui ne devrait pas être sur la table,
de l'avis de tous les experts. Donc, non, on ne change pas notre position.
La Modératrice
: Mme
Lévesque.
Mme Lévesque (Fanny) : Oui.
Vous parlez, bon, d'aller... qu'il y a des gens...
M. St-Pierre Plamondon (Paul) :
Plus fort, s'il vous plaît, parce qu'avec le masque je n'entends pas.
Mme Lévesque (Fanny) :
...d'aller chercher les électeurs qui sont déçus de la CAQ, là. Vous n'êtes pas
les seuls à vouloir faire ça, là, il y a quand même trois partis d'opposition.
Avec les libéraux, la différence est plus claire. Mais comment vous...
précisément, avec l'option de Québec solidaire, comment vous vous différenciez
de cette option-là?
M. St-Pierre Plamondon (Paul) :
Bien, c'est évident.
Mme Lévesque (Fanny) : Vous
êtes deux options souverainistes, quand même. Donc, vous, comment vous trouvez
que vous êtes différents de QS?
M. St-Pierre Plamondon (Paul) :
Bien, c'est évident. Le Parti libéral et Québec solidaire se battent ensemble
et se sont rapprochés au point d'être difficiles à départager, donc parlent à
l'électorat qui n'est pas nationaliste, alors que la CAQ se prétend
nationaliste, mais, dans le fond, c'est un gouvernement fédéraliste.
Donc, là où le Parti québécois intervient
sur plein d'enjeux, comme le français, comme les questions de nos relations
avec le gouvernement fédéral, les injustices financières comme dans des cas
concrets comme le chemin Roxham, c'est qu'on est les seuls à vraiment mettre de
l'avant l'idée de pays et on est les seuls, également, à parler à plein de
francophones qui, en ce moment, remettent en question ce qu'ils croyaient de la
CAQ parce qu'ils sont déçus : ils sont déçus de plusieurs ratés, plusieurs
demi-mesures, plusieurs gestes qui ne collent absolument pas à leur discours.
Mme Lévesque (Fanny) : Donc,
vous estimez que Québec solidaire ne parle pas suffisamment de… ou en parle
moins que vous, d'indépendance, là?
M. St-Pierre Plamondon (Paul) :
Bien, c'est le dernier item de leur programme. Et leur projet principal,
clairement, ce n'est pas ça. Et nous, ça nous amène, au contraire, à mettre de
l'avant notre projet d'indépendance. Sur des questions comme l'environnement,
on est les seuls, vraiment, à rappeler qu'il y a plus de 2 milliards par
année des impôts québécois qui sont versés en cadeau pour engraisser les
pétrolières multinationales de l'Alberta.
Donc, il y a des choses qui doivent se
dire, en environnement comme sur la langue française, comme sur les budgets
manquants à certains égards pour le gouvernement du Québec, et il n'y a que le Parti
québécois qui donne l'heure juste à ce niveau-là. Ça nous rend très uniques.
Mme Lévesque (Fanny) : Est-ce
que vous sentez qu'en 2022, après deux ans de pandémie et plus, les gens vont
avoir envie de parler de référendum ou d'indépendance du Québec?
M. St-Pierre Plamondon (Paul) :
Ils vont avoir envie de parler d'avenir, être autonomes sur le plan de
l'alimentation, autonomes sur le plan de nos relations avec les autres pays,
autonomes sur le plan des médicaments. Je pense que le discours sur l'avenir… D'où
le slogan de notre congrès : Changeons d'avenir. La CAQ nous convie
à l'acceptation d'un avenir qui, somme toute, est sombre parce qu'on continue
le déclin de la langue française puis qu'on accepte une crise climatique, alors
que nous, on va arriver avec des réponses qui sont vraies et qui sont
rigoureuses. Il y aura de l'espace pour ça.
La Modératrice
: Mme
Senay. On passe aux questions en anglais.
Mme Senay
(Cathy) : Good morning. Mr. St-Pierre
Plamondon, did you send your letter to Santa Claus, asking him to make it to
the blue room with many other PQ's MNAs next year, and that you can't be
forgotten on that one?
M. St-Pierre Plamondon
(Paul) : Very good one. I haven't started my letter to Santa Claus,
but I think I would be rather thankful, because the way we worked in this session,
we will jump into 2022 on the right topics and with people that deserve the
trust of the population. So, I think it would be a letter that would be very
thankful for the people we have, and the positioning that we have and that we
hope for.
Mme Senay
(Cathy) : How do you want to be considered,
not being forgotten in the debates? For example, Mr. Legault was accusing Gabriel Nadeau-Dubois of being a «woke», «wokism», and the
PQ was not there in the debate at all… because you need to be there, you need
to be present.
M. St-Pierre Plamondon
(Paul) : Yes, yes. You see through. People see
through. It's an artificial and superficial setup because the CAQ understands
that it serves its interest to deal only with Québec
solidaire. That doesn't threat at all their interest.
Everybody sees through, everybody understands that.
So, we will keep on being
relevant and adding people that are trustworthy, and that's where we're going.
But people are seeing through. People understand that the CAQ is setting up a
context that is artificial.
Mme Senay
(Cathy) : Between two…
M. St-Pierre Plamondon
(Paul) : Between QS and the CAQ.
M. Authier (Philip)
: Is it my turn? I just want to ask you again about this incident in
Chelsea with Bill 21. How did it come to this? How is it that somehow the
school board did not know that there was this law or did not want to apply the
law? How did we get to this point, in your view? Did the Government fail to explain the law or are
they doing it out of defiance? What's your view?
M. St-Pierre Plamondon
(Paul) : Well, first of all, you'll be very
glad to know that my answer will be exactly the same in English than in French.
The law applies. That's how our society works. We're in a democracy. It means
that we have debates, sometimes very demanding debates, but, when a law is
enacted, it applies. And I think the person in question knows, clearly knows that is was an act of defiance of the law. But,
to us, it's very clear, there's been a debate, a law was enacted, now it
applies. It is that simple.
M. Authier (Philip)
: Is there any path forward for the teacher, in your view? Like, what
can she do?
M. St-Pierre Plamondon
(Paul) : Well, as I said, the law applies, and
then the teacher has to make individual choices in terms of career path or
alternative choices. But, once we have a debate in a democracy and a law is
enacted, the law applies, and it's the case in any democracy.
M. Authier (Philip)
: Thank you.
Mme Fletcher
(Raquel) : Good morning.
M. St-Pierre Plamondon
(Paul) : Good morning.
Mme Fletcher
(Raquel) : I have a couple of questions. The
first one pertains to… Today is International Human Rights Day. I believe
that's what it's called? Yes, International… Sorry, International Day of Human Rights,
and there are a number of things that we've seen in the last week, for instance
the case with the SPVQ, potentially racial profiling. We still… Yesterday,
Minister Charette came out with
his recommendations for racism,
but they still don't recognize either systemic racism or institutional racism,
whatever word you want to say. Are we going in the right direction when it
comes to human rights in this province?
M. St-Pierre Plamondon
(Paul) : I think so. I think what we've seen
for the SPVQ is new mechanisms, such as the Bureau
d'enquête indépendant, that didn't exist before and that gives us more light,
more insurance that the outcome of the inquiry is solid. So, we are working
towards improving situations that we don't accept because we want a society
where everybody has equal rights, an equal treatment before the law, and I
think we have institutions that we've created not many years ago that will
allow us to reach those goals.
Mme Fletcher
(Raquel) : I also wanted to ask you about your
name.
M. St-Pierre Plamondon
(Paul) : My name?
Mme Fletcher
(Raquel) : Yes. You have… It's a rather long
name, and…
M. St-Pierre Plamondon
(Paul) : I apologize.
Mme Fletcher
(Raquel) : I don't know if you noticed, but
Mr. Legault often mispronounces your name. I don't know if he does it on
purpose or…
M. St-Pierre Plamondon
(Paul) : He's not a very good actor. Like, again, we can see through,
we can see through the setups, because it's not very…
M. Arseneau : …
M. St-Pierre Plamondon
(Paul) : It's not very subtle. Thank you, Joël.
Mme Fletcher
(Raquel) : So, you…
M. St-Pierre Plamondon
(Paul) : So, people see through. Like, people…
Mme Fletcher
(Raquel) : Would you consider shortening your
name? Maybe just…
M. St-Pierre Plamondon
(Paul) : Rebranding my name?
Mme Fletcher
(Raquel) : Yes, like Paul…
M. St-Pierre Plamondon
(Paul) : My mother would never allow it.
Mme Fletcher
(Raquel) : Oh! OK.
M. St-Pierre Plamondon
(Paul) : On my «baptistère»… I don't know how you call this in
English.
Mme Fletcher
(Raquel) : Baptism certificate.
Des voix
:
…
M. St-Pierre Plamondon
(Paul) : Yes, the birth certificate. I'm talking about the…
Mme Fletcher (Raquel) : Baptismal certificate, yes.
M. St-Pierre Plamondon
(Paul) : …the previous system. And my mother insisted that the family
name should be the father and the mother, because it should be equal. And the
whole generation in Québec has a family name because… similar to mine… Perry
Mélançon. And I don't think I could come to Christmas this year saying: Mom, I
just deleted your name. I don't think it would grant me a very nice Christmas.
So, we'll stay with PSPP.
Mme Fletcher
(Raquel) : OK. OK. So, you don't mind if we
call you…
M. St-Pierre Plamondon
(Paul) : PSPP is fine. Paul. As you wish.
Mme Fletcher
(Raquel) : OK. Thank you.
Des voix
:
Pierre, Paul…
M. St-Pierre Plamondon
(Paul) : Allez-y.
La Modératrice
:
Merci beaucoup. Bonne fin de journée.
M. St-Pierre Plamondon
(Paul) : Merci.
(Fin à 9 h 54)