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Point de presse de M. Sol Zanetti, porte-parole du deuxième groupe d’opposition responsable de la région de la Capitale-Nationale

Version finale

Friday, April 1, 2022, 9 h 20

Salle Bernard-Lalonde (1.131), hôtel du Parlement

(Neuf heures vingt-deux minutes)

M. Zanetti :  Bonjour, tout le monde. Alors, aujourd'hui, je suis vraiment content d'avoir convoqué le gouvernement de la CAQ pour parler du tramway. C'est dans une optique non partisane, aujourd'hui, que je suis là, ce n'est pas pour casser du sucre sur leur dos, mais c'est vraiment pour vendre le projet, là, leur vendre à eux, parce que je pense qu'ils sont à convaincre étant donné leurs hésitations des dernières semaines.

Je suis ici pour qu'on se rappelle pour quoi ce projet-là est important pour la ville de Québec, puis c'est l'argumentaire que je vais exposer devant eux, et j'espère vraiment les sensibiliser. Il n'est pas trop tard pour éviter un ralentissement dans le dossier du tramway. Il n'est pas trop tard pour que la CAQ décide, le 6 avril prochain, de signer le décret sans condition, puis de laisser la ville, dans son champ de compétence qu'est le développement du transport en commun, faire ce qu'elle a à faire, et respecter aussi les consultations citoyennes qu'elle a faites.

Je suis aussi ici pour faire une annonce spéciale, c'est-à-dire que nous allons organiser, mardi prochain, le 5 avril, en soirée, un grand rassemblement à Québec, dans ma circonscription de Jean-Lesage, au sujet du tramway. Il y aura des élus de tous les paliers de gouvernement, il y aura des élus de tous les groupes d'opposition à l'Assemblée nationale. Il y aura des groupes citoyens, il y aura des citoyens. Il y aura plein de monde qui vont être là pour faire un plaidoyer final, là, un jour avant le 6 avril, pour convaincre la CAQ d'y aller, d'aller de l'avant, puis pour montrer aussi l'ampleur de l'appui qu'il y a à Québec autour du tramway, et à quel point on a besoin de ça, puis à quel point il serait dommageable pour la ville, pour la Capitale-Nationale, d'avoir un autre retard dans le dossier et surtout d'avoir de l'ingérence qui vient du gouvernement du Québec dans la réalisation des fins détails. Alors, voilà, ça fait le tour de ce que je voulais vous dire aujourd'hui. Pour le reste, bien, évidemment, ça se passera au salon bleu, puis j'ai bien hâte.

Mme Prince (Véronique) :  Le concept des rues partagées, est-ce que vous êtes d'accord avec ça? Parce que ça semble être quelque chose, là, qui, vraiment, bloque le gouvernement, là.

M. Zanetti :  C'est quelque chose avec laquelle on est en accord, parce que, quand la ville amène ça, elle le fait en consultant les citoyens puis en consultant des experts, puis elle le fait pour éviter de la coupe d'arbres et pour rendre le transport plus sécuritaire pour les piétons, les cyclistes puis, bien, les automobilistes aussi. Alors, c'est quelque chose, évidemment, qu'on appuie. Il faut qu'on ait une vision du développement de la mobilité de la ville qui soit axée sur la sécurité puis aussi sur la préservation des arbres, la préservation de la nature. Alors, moi, je trouve que c'est une excellente idée.

Mme Prince (Véronique) :  Mais quand la CAQ dit : Oui, mais ça va créer des débordements sur Laurier, par exemple?

M. Zanetti :  Bien, ça, c'est la CAQ qui dit ça, hein, ce n'est pas des urbanistes qui disent ça. Et ce qu'il faut voir, c'est que ce qui va causer des débordements sur le boulevard Laurier, ce sont les voitures. Tu sais, si on veut un tramway, là, c'est parce que ça va aider à réduire la congestion. Et la pire affaire, ce qui va créer le plus de débordement, ce serait des retards dans le projet de tramway. C'est les voitures qui causent la congestion. C'est les voitures qui causent la congestion sur le pont de Québec, sur le pont Laporte. C'est l'absence de transport en commun qui fait qu'on est dans des situations comme ça, qui fait que la 40, bien, des fois, elle refoule le matin, à 5 kilomètres-heure, jusqu'à la sortie Chemin du Lac, à Saint-Augustin. C'est à cause des voitures, c'est à cause qu'il n'y a pas de tramway.

Alors, les rues partagées, qui sont là pour faire de la place au tramway, faire de la place au transport actif, au transport collectif, préserver la nature, ça n'aura pas l'impact que la CAQ pense avoir. Parce que c'est comme s'ils disaient : On va ralentir la circulation là, mais rien d'autre ne va se passer. Alors, qu'est-ce qui va se passer? C'est qu'on va avoir un réseau structurant, et ça, on ne peut pas s'en passer.

Mme Prince (Véronique) : Mais, en même temps, le tramway va servir aux gens qui sont dans les secteurs où le tramway les dessert, là. Mais, tu sais, quelqu'un qui arrive de la Rive-Sud, que sa maison est sur la Rive-Sud, qui vient travailler à Québec, va quand même prendre sa voiture. Ça fait que leur point, c'est de dire : Il y a bien des gens qui ne prendront pas le tramway, de toute façon, donc ça va quand même créer une congestion.

M. Zanetti : Bien, je pense que ceux qui… Avec l'augmentation du prix de l'essence, là, de plus en plus de gens vont vouloir prendre le tramway, incluant des gens qui arrivent de Portneuf, puis qui vont vouloir aller dans les stationnements incitatifs à Cap-Rouge, et puis là prendre le tramway pour se rendre au centre-ville. C'est là-dessus qu'on compte, là, c'est ça qui va réduire la congestion sur la 40 jusqu'à Chemin du Lac. Puis, sur la Rive-Sud, évidemment, bien, il y a des possibilités d'interconnexions aussi, et c'est ce qu'on souhaite. Et puis, c'est vrai pour... Je pourrais nommer toutes les périphéries, mais l'idée, là, des stationnements incitatifs… ils sont là, justement, pour ça, pour dire : Tu te rends qu'au centre-ville? Bien, regarde, économise de l'essence, stationne-toi là, puis après ça tu vas y arriver bien plus vite puis de façon plus confortable, en lisant un livre, en n'étant pas stressé, en ne risquant pas d'accident… qu'il y avait des avantages importants.

M. Gagnon (Marc-André) : Le fait que le ministre des Transports, ce matin, ne soit pas là, évidemment, en raison du fait qu'il a contracté la COVID puis qu'il a encore des symptômes, et tout ça. Est-ce que, donc, l'exercice de ce matin ne risque pas de se transformer en une espèce de coup d'épée dans l'eau? Est-ce que vous attendez vraiment un résultat, là, ce matin? Vous dites : On va faire débloquer le projet de tramway, ce n'est même pas le ministre responsable du dossier qui va vous répondre.

M. Zanetti : Bien, d'abord, le ministre Bonnardel, évidemment, on lui souhaite un bon rétablissement, là. Moi, je ne suis pas choqué qu'il ne soit pas là, ce matin, je trouve que c'est bien normal puis c'est correct. Le ministre qu'ils ont envoyé, c'est un ministre de la Capitale-Nationale, bien, pas de la capitale, mais qui est dans la Capitale-Nationale. C'est un ministre qui va être là le 6 avril. C'est un ministre qui a du poids, je l'espère. C'est un ministre qui connaît le dossier et qui est soucieux aussi de sa ville, qui a déjà travaillé pour la ville de Québec. Alors, moi, je pense que j'ai un interlocuteur très intéressant devant moi. Puis aussi, je pense, je n'y arriverai pas... Tu sais, l'idée, c'est collectif, aussi, c'est pour ça qu'on fait, le 5 avril, un rassemblement. Je pense que c'est le temps qu'il y ait une mobilisation globale, puis celle qu'on peut faire ici, pour moi, elle est précieuse, là.

M. Bossé (Olivier) : Avez-vous des confirmations, justement, pour votre rassemblement? Vous dites : On a invité. Mais est-ce qu'il y a des gens qui vous ont dit : On va être là, Sol?

M. Zanetti : Oui. On a 20 confirmations. Donc, on a des confirmations aussi du Parti québécois, du Parti libéral à Québec. On a des confirmations de tous les partis municipaux, sauf Québec 21.

M. Bossé (Olivier) : Le maire Marchand?

M. Zanetti : Pas le maire Marchand lui-même, mais quelqu'un de Québec forte et fière, et on a... Pour les autres, je pourrais vous donner la liste, mais on a une vingtaine de confirmations. Puis ça, c'est une information qui date d'il y a deux jours, donc on en aurait peut-être plus. Alors, ça va être quelque chose de vraiment... C'est sûr, je pense, qu'il y a trois conseils de quartiers, mais je pourrais vous fournir la liste qu'on a à date.

Mme Côté (Claudie) : Est-ce que vous y croyez à la date du 6 avril pour les décrets?

M. Zanetti : Je pense que c'est possible. J'ose espérer... Le premier ministre se targue souvent de dire que son gouvernement est à l'écoute de ce que les gens disent, de ce que les gens veulent, bien, si c'est vrai, on en aura la preuve, puis il signera un décret, tel que ça avait été promis, d'ailleurs, sans une condition supplémentaire qui sort de nulle part.

Mme Côté (Claudie) : Donc, sans condition.

M. Zanetti : Sans condition. Il y a déjà des conditions, elles ont déjà été mises, là, il ne faut pas... il faut arrêter d'en rajouter, à un moment donné, à l'infini.

M. Gagnon (Marc-André) : Est-ce que vous trouvez crédible l'exercice de consultation qu'a mené la ville de Québec? On voyait que c'était plus de 60 % des gens qui appuyaient la fameuse rue partagée. Or, on a vu… puis il y a même des experts dans le journal qui nous disaient, bien, que c'est une consultation qui ne vaut rien, parce que c'est un questionnaire qui a été rempli en ligne, que ça n'a pas la force d'un sondage. Est-ce qu'il ne serait pas mieux de mener une... de faire un sondage, de faire une consultation plus crédible pour montrer au gouvernement le véritable appui, là, de la population dans ce projet-là?

M. Zanetti : Bien, une consultation n'est pas un sondage. Moi, je pense que consulter les gens, quand on fait un projet de transport en commun, c'est superimportant. Le faire en ligne, c'est une façon d'avoir plus de monde qui participe, d'avoir plus d'échos puis de prendre le pouls, localement, des gens, puis c'est ça. La question de l'adhésion, là, pour moi, elle était réglée, là. Ça fait longtemps qu'on parle de ce projet-là. La dernière élection municipale, elle est frappante, l'immense majorité des conseillers municipaux élus étaient en faveur du tramway, le maire qui a été élu était en faveur du tramway, l'est encore. Pour moi, la question de l'adhésion au projet, là, l'adhésion… Puis la consultation démocratique, elle est faite. Maintenant, il faut aller de l'avant.

M. Gagnon (Marc-André) : Mais, pour revenir sur le cas de M. Julien, il est aussi député de Charlesbourg. Est-ce que, selon vous, il devrait s'engager, je ne sais pas, moi, à ce que, dans une deuxième phase éventuelle... parce qu'il dit qu'il est pour le tramway, là, malgré ce que vous lui reprochez. Et est-ce que, donc, dans une deuxième phase du projet de tramway, il faudrait que le tramway se rende à Charlesbourg, comme c'était prévu dans le tracé original avant qu'on ramène ça vers D'Estimauville?

M. Zanetti : Oui, bien, avant tout, c'est sûr que dans une deuxième phase, il va falloir voir en quelle année on est, c'est quoi, la mobilité dans cette année-là puis les décennies à venir. Tu sais, les enquêtes Origine-Destination, il faut les remettre à jour-là. Puis il faut toujours prendre les décisions au moment où on les prend, avec les données les plus récentes, des consultations d'experts en fonction d'un objectif qui est améliorer la mobilité. Selon les études qui avaient été faites, maintenant, il y avait une grande pertinence à continuer ça jusqu'à Charlesbourg, parce que les gens étaient prêts pour ça, mais aussi il y a une grande affluence, là, en ce moment. La 801, la 800 sont pleines aux heures de... Voyons, comment on appelle ça? Les heures de...

Une voix : Les heures de pointe.

M. Zanetti : Les heures de pointe, c'est ça, exactement. Et voilà, donc il y aurait même une plus grande affluence là. Donc, avec les données d'aujourd'hui, je vous dirais : Clairement. Mais c'est sûr qu'il faut toujours être prudent puis dire : Rendu là, ça va être quoi notre... quel quartier va se développer, comment les choses vont se faire puis quelle sera la meilleure décision rendu là.

M. Gagnon (Marc-André) : Oui, mais, si je vous pose ma question autrement : Est-ce que le député de Charlesbourg devrait militer pour un tramway qui se rendrait jusqu'à Charlesbourg?

M. Zanetti :  Ah! bien, mettons, avec les données qu'on a aujourd'hui, oui, dans une phase II, mais jamais pour ralentir le projet actuel. En ce moment, là, le projet, là, il faut le mener. Puis tout ce qu'on voudrait faire comme bonification, dire : On rallonge ci, on rallonge ça, oui, oui, oui, mais pas attendre de faire cette phase-là avant de faire ça. Parce que, là, on est en pleine crise climatique, là. Moi, le rapport du GIEC qui a été déposé, récemment, ça me trouble énormément. On est déjà dans la crise climatique. On ne peut pas, là... C'est des questions d'années, on ne peut pas ralentir la transition écologique, à Québec, puis l'amélioration du transport.

M. Gagnon (Marc-André) : Si je me fais l'avocat du diable et je vous pose la question suivante : Et si c'était la voie partagée qui était en train de ralentir la réalisation du projet de tramway? Est-ce qu'il ne devrait pas y avoir une place, quelque part, à la ville de Québec, pour une espèce de compromis?

M. Zanetti : Bien, il y a eu beaucoup de compromis qui ont été faits, puis je pense que ce n'est pas la voie partagée qui ralentit. C'est le gouvernement de la CAQ, à l'heure actuelle, qui ralentit le projet, ce n'est pas la première fois. Puis là nous autres, on est là pour dire : Là, il faut arrêter, là, parce qu'on compromet les intérêts de la Capitale-Nationale.

Mme Prince (Véronique) : Mais là, bien, ça veut dire c'est la rue partagée ou rien. Je veux dire, il n'y aurait pas une voie de passage, pour faire un mauvais jeu de mots… il n'y aurait pas quelque chose entre les deux où les parties pourraient se rejoindre?

M. Zanetti : Bien, c'est parce que nous, on plaide pour que le gouvernement cesse de s'ingérer dans la gestion du projet. Ça fait que c'est à la ville de voir, en consultant les citoyens, qu'est-ce qui est la meilleure chose, là, en fonction des objectifs du projet. Puis il faut arrêter de toujours, tu sais, ouvrir la porte, là, à dire : Il faut que les deux s'entendent face à un compromis, c'est ouvrir la porte à des retards, c'est ouvrir la porte à l'ingérence, puis ce n'est pas ça qu'on veut. Nous, on veut que la ville fasse ce qu'elle veut. Si, demain matin, la ville dit, de sa propre initiative : Ce n'est pas la meilleure solution, c'est une autre, on va dire : O.K., faites-le, là, tu sais, faites-le, puis le gouvernement, appuyez-les.

M. Bossé (Olivier) : Dans votre circonscription, est-ce que le tracé est parfaitement comme vous l'auriez souhaité?

M. Zanetti : Bien, pour l'instant, avec les informations que j'ai, je trouve que c'est intéressant que ça se ramasse... que ça se retrouve jusqu'à D'Estimauville. Pour les gens du quartier Vieux-Moulin, c'est vraiment... ça améliore leur mobilité de façon extrêmement significative, puis moi, je suis content de ça, puis c'est ça. Dans une phase II, moi, j'aurais vu encore plus... un plus grand déploiement, mais je pense qu'il faut vraiment...

M. Bossé (Olivier) : C'est deux changements avec lesquels vous étiez d'accord, puis vous trouvez que c'est une amélioration?

M. Zanetti : Bien, comment dire? C'est parce que c'est une amélioration pour les gens de Beauport, mais c'est une détérioration pour les gens de Charlesbourg. Ça fait que je suis content pour les gens de Beauport puis je suis triste pour les gens de Charlesbourg. Dans mon monde idéal, on aurait juste ajouté pour les gens de Beauport sans enlever rien, ça fait que voilà.

M. Gagnon (Marc-André) : Si on revient aux électeurs que vous représentez, là, ceux de Limoilou, il y en a qui étaient déçus aussi que le tramway ne passe pas exactement par le même chemin qui était prévu au départ.

M. Zanetti : Ah! bien, tu sais, c'est sûr…

M. Gagnon (Marc-André) : La desserte des Limoulois n'est pas la même, là.

M. Zanetti : Effectivement, bien oui, parce que c'est toute la... Bien, moi, personnellement, j'habite assez près de là où aurait passé la première version sur la 1re Avenue. Et puis, bien, je suis un petit peu triste, je me disais : Ah! je vais aller au parlement en tramway. Mais ce projet-là n'est pas fait juste pour moi, puis je suis content pour les autres. Mais c'est ça, j'aurais aimé ça être juste content pour tout le monde sans être triste pour personne, puis qu'on n'enlève rien. Mais là j'ai des sentiments qui sont ceux-là, là.

Sauf qu'en ce moment je vais être vraiment content que la première phase se réalise, là, peu importe les sacrifices qui sont faits, à moment donné, en cours de route puis qui ont été faits, là. Je pense qu'il faut qu'on arrête d'en faire, qu'on ne s'ingère pas, qu'on continue, qu'on fonce, parce qu'il faut... Je pense que la date, c'est rendu 2028, là, la date projetée pour, vraiment, là, qu'il soit opérationnel. Je trouve ça long, je trouve que c'est dans longtemps.

M. Gagnon (Marc-André) : Sur un autre projet, mais qui est connexe parce que la CAQ le situe dans le même ensemble, là, le Réseau express de la Capitale, le tunnel Québec-Lévis. Juste avant vous, il y a Marwah Rizqy qui disait que c'était un enjeu national pour la prochaine élection. Si je me souviens bien, vous avez déjà dit ça, à plusieurs reprises, du côté de Québec solidaire. Êtes-vous quand même étonnés du changement de cap que les libéraux ont effectué depuis le début de l'année, alors que c'est eux qui avaient démarré le bureau de projet, comme je faisais remarquer à Mme Rizqy tantôt?

M. Zanetti : Oui. Effectivement, c'est très étonnant, là. Je veux dire, je pense que, dès le départ… Je ne sais pas pourquoi, exactement, ils l'ont fait au départ. Cela dit, moi, je suis bien content qu'ils aient changé d'idée, puis surtout avec toutes les informations qu'on a aujourd'hui. Est-ce qu'au départ ils avaient, eux, fait ce bureau de projet là sans trop y croire, en disant : On ne mettra pas trop d'argent, on va voir si les études sortent, puis, si ce n'est pas bon, on tirera la plug? Peut-être que c'était leur plan, il faudrait leur demander.

Mais moi, ce qui m'importe aujourd'hui, c'est que ce soit des... bien, qu'ils se soient positionnés contre, là. Et je suis d'accord que c'est un enjeu national, parce que ça concerne l'ensemble de la mobilité au Québec puis du développement urbain. On est à la... Il faut faire la transition écologique, il faut arrêter l'étalement urbain. Il faut donner aux gens des alternatives à la voiture qui sont non polluantes puis qui sont plus confortables pour eux… une vie meilleure. Puis, pour nous, le troisième lien, ça ne sera jamais ça, malheureusement. Merci.

Des voix : Merci beaucoup.

(Fin de la séance à 9 h 38)  

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