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Point de presse de M. Alexandre Leduc, porte-parole du deuxième groupe d’opposition en matière d’enseignement supérieur

Version finale

Thursday, May 5, 2022, 13 h

Hall principal de l'hôtel du Parlement, hôtel du Parlement

(Treize heures)

La Modératrice : Bienvenue au point de presse en réaction aux crédits budgétaires sur l'enseignement supérieur. Interviendront, dans l'ordre, Alexandre Leduc, député d'Hochelaga-Maisonneuve et responsable solidaire en matière d'enseignement supérieur, Véronique Loubier, membre du REECETSQ et enseignante en techniques du travail social au cégep de Sainte-Foy, puis Françoise Brousseau-Fradette, représentante des étudiants et étudiantes en psychoéducation. À la fin, il y aura une période de questions, s'il y en a. Merci.

M. Leduc : Bonjour, tout le monde. Très heureux d'être présent et d'être aussi bien accompagné aujourd'hui. C'est rare qu'on est aussi nombreux ici, au podium.

Ce matin, il y avait une période de questions... en fait, il y avait une étude de crédits sur l'enseignement supérieur, j'en ai profité pour questionner ma vis-à-vis, Mme la ministre McCann, sur la question des bourses Perspective. Vous le savez, c'est un dossier qui a fait couler beaucoup d'encre, depuis son apparition, en quelques mois.

On a collaboré ici, à Québec solidaire, avec différents programmes qui se sont sentis délaissés par les bourses Perpective, il y en a quatre en particulier : la technique de travail social, la technique d'analyse biomédicale, le bac en psychoéducation et le bac en pratique sage-femme. On les a accompagnés pour essayer de faire ouvrir des portes auprès du ministère, pour essayer de comprendre qu'est-ce qui avait fait en sorte qu'ils n'avaient pas été inclus dans la mouture originale. Il y a eu toutes sortes de démarches, notamment les pétitions qui ont été déposées. On a réussi à faire étudier la pétition. On nous avait répondu, à l'époque, à micro fermé, que, bon, le programme avait été fait quand même rapidement, qu'il pourrait y avoir des modifications dans le futur.

À micro ouvert, tantôt, Mme McCann est allée reconfirmer cette chose-là. Sur les questions à savoir quels critères seront utilisés pour réviser le programme, quel est l'échéancier de révision de programme devant nous, on n'a pas eu toutes les réponses auxquelles on aspirait. Cependant, elle n'a pas fermé la porte à ce qu'il y ait une modification d'ici septembre, c'est notre objectif, pour inclure la plupart de ces groupes-là, les quatre groupes, évidemment, dans les bourses Perspective et qu'on puisse avoir accès à ces sommes-là dès le mois de septembre.

En terminant, Mme McCann, elle a accepté, suite à ma demande, de rencontrer chacun des représentants de ces quatre groupes-là. Aujourd'hui, peut-être pas, vu qu'on est un peu dernière minute puis on reprend les crédits tantôt, mais, dans les prochains jours, elle s'est engagée à les rencontrer pour vraiment bien saisir les revendications, les raisons, les motifs qui poussent ces belles personnes à s'impliquer pour rajouter leurs programmes dans les bourses Perspective.

Sans plus tarder, je donne la parole à leurs représentantes. Merci.

Mme Loubier (Véronique) : Merci beaucoup, M. Alexandre, de l'invitation et de votre présence. Merci à tous. Donc, Véronique Loubier, membre du regroupement des enseignants et enseignantes en techniques de travail social du Québec et enseignante en techniques de travail social, bien sûr, au cégep de Sainte-Foy.

Donc, depuis décembre dernier, dès la sortie du programme des bourses Perspective Québec, le regroupement des enseignants et enseignantes et les 3 000 étudiants des 14 cégeps offrant le programme au Québec se sont mobilisés pour dénoncer l'exclusion des TTS à ce programme de bourses. Nous considérons cette situation, bien sûr, injuste et incohérente compte tenu des besoins des milieux d'intervention qui accueillent nos stagiaires, nos finissants, des milieux où la pénurie de main-d'oeuvre frappe de plein fouet, dans une ère postpandémique où les besoins des populations les plus vulnérables sont criants et croissants. À titre de référence, seulement au CIUSSS de la Capitale-Nationale, c'est 60 à 70 TTS, dans la prochaine année, qui auront besoin d'être embauchés. Et ça, c'est un exemple pour un seul établissement sur les 22 comptant le réseau de la santé.

On a cogné à plusieurs portes cette année : M. Dubé, M. Carmant, Mme McCann. Aucune réponse satisfaisante, à l'instant, pour répondre à nos questions. La seule réponse… Bien, ce matin, Mme la ministre a affirmé que le programme d'inclure ou non les TTS avait été discuté avec le ministère de la Santé et des Services sociaux. Alors, on aimerait savoir comment expliquer que ces mêmes collaborateurs, six CIUSSS, partenaires communautaires, syndicats, aient signé des lettres d'appui demandant l'inclusion des TTS au programme de bourses Perspective, car l'incompréhension règne. On espère avoir une rencontre avec Mme la ministre, car son cabinet a refusé de nous rencontrer en février dernier. Donc, peut-être, cette fois-ci, ce sera la bonne.

Donc, la liste a été révisée, également, en février, et, à notre grande surprise et étonnement, aucun TTS n'est apparu sur cette nouvelle liste. Donc, au nom des membres du REECETSQ, de nos partenaires, de nos 3000 étudiants, on vous demande, Mme la ministre, d'inclure et de réviser la liste pour septembre prochain. Merci.

Mme Brousseau-Fradette (Françoise) : Bonjour. Donc, merci beaucoup à M. Leduc, là, de nous accueillir. Mon nom est Françoise Brousseau-Fradette, je suis étudiante au baccalauréat en psychoéducation, et c'est moi qui représente les étudiants en psychoéducation.

L'exclusion des maîtrises en psychoéducation à la liste des formations reconnues pour les bourses Perspective Québec a soulevé de nombreux questionnements chez les étudiants en psychoéducation et aussi au sein de la population générale, car une maîtrise en psychoéducation est obligatoire pour faire partie de l'Ordre des psychoéducateurs et des psychoéducatrices du Québec, l'OPPQ, et, par le fait même, pour exercer les activités professionnelles réservées et partagées avec d'autres professions du domaine psychosocial qui ont accès à ces bourses au baccalauréat et à la maîtrise. Il serait donc plus cohérent que les étudiants en psychoéducation puissent bénéficier des bourses Perspective Québec jusqu'à la fin des exigences académiques requises par l'OPPQ. À ce propos, les étudiants en psychoéducation ont lancé une pétition électronique qui a reçu plus de 3700 signataires.

Par ailleurs, la liste des programmes admissibles est basée selon la classification nationale des professions. Cependant, puisque la psychoéducation est une profession purement québécoise, elle ne figure pas parmi la liste des professions de ce système national canadien. Or, les bourses Perspective Québec sont offertes par le gouvernement québécois, ils devraient donc refléter les professions qui font la fierté du Québec, comme la psychoéducation. Je vous remercie.

La Modératrice : Merci beaucoup.

17  935 M. Leduc : Peut-être un dernier mot, si le temps le permet. Moi, je voudrais saluer l'implication de tous les étudiants, étudiantes qui se sont déplacés, aujourd'hui, pour venir accompagner les professeurs, les représentants des différents programmes, qui se sont mobilisés aussi, j'avais été invité devant le bureau de M. Carmant — tiens, je vais enlever ça — qui étaient très nombreux, nombreuses. Moi, je trouve ça toujours important et encourageant de voir des jeunes s'impliquer dans la chose politique, au-delà des partis politiques, mais la chose politique, le débat public. C'est superencourageant de vous voir aujourd'hui. Bravo! Continuez de vous mobiliser. La relève est belle, est inspirante. Ça fait que merci beaucoup, tout le monde.

La Modératrice : Merci.

(Fin à 13 h 7)

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