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Point de presse de Mme Martine Ouellet, porte-parole de l'opposition officielle en matière de mines et de gaz de schiste, M. Émilien Pelletier, député de Saint-Hyacinthe, M. Etienne-Alexis Boucher, député de Johnson, M. Yves-François Blanchet, député de Drummond, M. Stéphane Bergeron, député de Verchères, Mme Marie Bouillé, députée d'Iberville, M. Sylvain Simard, député de Richelieu, Mme Monique Richard, députée de Marguerite-D'Youville, M. Dave Turcotte, député de Saint-Jean, M. Bertrand St-Arnaud, député de Chambly, et de Mme Noëlla Champagne, députée de Champlain

Version finale

Tuesday, April 17, 2012, 13 h 15

Hall principal de l'hôtel du Parlement, hôtel du Parlement

(Treize heures dix-sept minutes)

Mme Ouellet: Bien, bonjour. Il me fait vraiment plaisir d'appuyer une action citoyenne extraordinaire aujourd'hui. 37 125 citoyens ont signé une lettre pour ne pas avoir de gaz de schiste chez eux. Dans un premier temps, j'aimerais vous présenter Serge Fortier, qui est porte-parole du Regroupement interrégional contre le gaz de schiste de la vallée du Saint-Laurent, ainsi que des citoyens des différentes municipalités de la vallée du Saint-Laurent. J'aimerais aussi vous présenter mes collègues du Parti québécois qui sont avec nous aujourd'hui. Donc, Marie Bouillé...

 

Une voix:

Oui.

Mme Ouellet:

...Monique Richard...

Mme Richard (Marguerite-D'Youville): Bonjour.

Une voix: Elle est là?

Une voix: Oui, oui, elle est là.

Mme Ouellet: ...Noëlla Champagne...

Mme Champagne: Bonjour...

Mme Ouellet: ...Étienne-Alexis Boucher.

M. Boucher: Bonjour.

Mme Ouellet: ...Dave Turcotte.

M. Turcotte: Bonjour.

Mme Ouellet: Et je crois que je n'en ai pas oublié.
Donc, 37 125 citoyens qui veulent protéger leur santé et leur environnement en refusant l'accès à leurs propriétés aux gazières. 37 125 citoyens qui disent : Non aux gazières, vous n'entrerez pas chez nous. Les citoyens parlent, il faut les écouter. Au Parti québécois, nous demandons un moratoire depuis l'été 2010. Ça a pris trois ans pour que le gouvernement libéral de M. Charest accorde la commission d'enquête publique sur la construction à cause de la corruption puis de la collusion. Ça va prendre quoi pour qu'il impose le moratoire sur les gaz de schiste?
Je reviens de Pennsylvanie, et plusieurs citoyens étaient présents aussi. Les effets là-bas sont terribles: contamination de l'eau potable, des veaux morts-nés sur les fermes, smog dans les campagnes, du méthane dans les maisons. Qu'est-ce que le Parti libéral attend pour imposer un moratoire sur les gaz de schiste? C'est urgent, on en veut un dès maintenant.

M. Fortier (Serge): Alors, il est évident que le gouvernement du Québec n'a pas pris ses responsabilités dans ce dossier-là, nous imposant entre autres une industrie nouvelle, mal connue, mal... comment je dirais ça, donc... avec peu d'information sur les procédés qu'ils utilisent. Et on reçoit ça, nous, sur notre territoire, tout bonnement, sans le savoir... et des fracturations hydrauliques qui se sont faites alors que nous n'étions pas au courant. Donc, il a fallu se prendre en main parce qu'aucune consultation publique n'a été faite. L'opération qu'on vous présente aujourd'hui, c'est une opération qui est 100 % citoyenne, une opération qui a demandé des heures de bénévolat, des heures de travail... des heures, des années, même, de travail. Ça fait au-dessus d'un an qu'on a entrepris cette opération-là de signature de lettres qu'on appelle l'opération «Vous n'entrerez pas chez nous», qui consiste à rencontrer nos concitoyens, nos voisins, nos amis, nos parents. On fait les rangs, on fait les rues, on cogne aux portes et on va demander l'avis de nos citoyens pour qu'ils puissent se prononcer dans un dossier aussi important pour l'avenir du Québec, pour l'avenir de nos générations.
Alors, c'est les efforts énormes des gens qui sont ici, qui représentent des milliers de citoyens sur le terrain et qui apportent un changement dans ce dossier-là, sans quoi nous serions envahis depuis, et toutes les conséquences qui vont avec. Parce qu'on découvre qu'il y a énormément de risques, et plus on avance dans ce dossier-là... On a commencé par être inquiets; maintenant, nos inquiétudes se sont transformées en certitudes. Alors, ces lettres-là disent: Non aux gaz de schiste, non, on n'en veut pas sur le territoire. Il n'y a pas d'acceptabilité sociale. Alors, le gouvernement du Québec doit écouter la population, doit écouter la démocratie parce que, nous, sur le terrain, on se rend compte qu'au-delà de 90 % des citoyens qu'on rencontre s'objectent à la venue des gazières. Quand on parle de 90 %, ça commence à être une majorité, ça, en tout cas, moi, dans mon langage à moi et du langage de tous les citoyens qui sont ici.
Alors, on demande un moratoire comme depuis le début. Et on le demande pourquoi? Parce qu'on sait pertinemment qu'on va engouffrer le Québec dans une perte énorme, financière, environnementale et sociale dans un dossier comme ça. Nous, on dit non aux gaz de schiste parce qu'on dit oui à d'autres choses: on dit oui à des énergies plus propres, on dit oui à l'avenir du Québec, on dit oui à une économie. On n'est pas contre l'économie, mais ce qu'on signifie, c'est qu'on ne fera pas une économie ou on ne développera pas le Québec à tout prix sans tenir compte des impacts sociaux et environnementaux. Merci.

Mme Ouellet: Merci beaucoup.

(Fin à 13 h 22)