Programme international de formation parlementaire
Des parlements francophones participent à la 2e édition
Mardi 7 juin 2016
Seize fonctionnaires parlementaires de pays francophones participent à la seconde édition du Programme international de formation parlementaire (PIFP) du 7 au 17 juin 2016.
Les participants, provenant d’Haïti, du Maroc, du Niger, de la République démocratique du Congo et du Togo, suivront des formations données par des experts sur différents sujets tels la gestion administrative du Parlement, le leadership, le contrôle budgétaire, la participation citoyenne et la recherche documentaire.
Le président de l’Assemblée nationale, M. Jacques Chagnon, a mentionné que la présence de ces participants internationaux « témoigne de notre intérêt commun au partage de nos expériences afin de promouvoir la démocratie parlementaire, tout en contribuant à la consolidation de l’État de droit sur tous les continents ».
Grâce aux enseignements prodigués par des universitaires et des experts francophones de divers continents, ainsi qu’à leurs échanges avec leurs vis-à-vis de l’Assemblée nationale du Québec, les fonctionnaires parlementaires auront l’occasion d’acquérir, à l’issue de ce programme de formation, des connaissances, à la fois théoriques et pratiques, sur la conception, l’organisation et l’administration du travail parlementaire.
De retour chez eux, ces participants seront ainsi mieux outillés pour soutenir le travail des parlementaires dans leurs fonctions de législation, de représentation et de contrôle. Le PIFP se déroulera dans les locaux de l’Université Laval et de l’Assemblée nationale et sera complété par des sessions en ligne offertes jusqu’en avril 2017 par la Banque mondiale.
La mise sur pied du PIFP est une initiative conjointe de l’Université Laval, de l’Assemblée nationale du Québec et du Groupe de la Banque mondiale. Ces trois institutions ont souhaité mettre en commun leur expertise afin d’offrir une formation de pointe aux cadres parlementaires francophones. La diffusion de ce programme est également rendue possible avec le soutien de l’Assemblée parlementaire de la Francophonie (APF) et de l'Organisation internationale de la francophonie (OIF).