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Point de presse de M. Réjean Hébert, ministre de la Santé et des Services sociaux

Version finale

Le jeudi 16 mai 2013, 11 h 53

Salle Bernard-Lalonde (1.131), hôtel du Parlement

(Onze heures cinquante-trois minutes)

M. Hébert: Alors, je voudrais réagir tout de suite à l'incident qui a eu lieu à l'Assemblée nationale, pour dire que nous essayons de trouver une solution pour ce bébé qui est actuellement à Toronto et qui doit être rapatrié à Ottawa ou à Sainte-Justine, là, dépendamment du choix des parents. C'est un problème complexe, et malheureusement j'aurais dû dire à ma collègue la députée de Hull en privé que le fait que la situation soit sur la place publique ne simplifie pas les choses, parce qu'il faut faire attention aux précédents que ça créerait dans le rapatriement des patients qui sont à l'extérieur du Québec et qui doivent être rapatriés.
Vous voyez tout de suite l'ampleur du phénomène. On essaie de trouver une solution. Je vous dis que ce n'est pas simple. Alors, c'est tout simplement ce que j'ai voulu dire à la députée de Hull. Il n'est pas question d'avoir de partisanerie. Écoutez, j'ai traité les cas de mes collègues, qu'ils soient libéraux, caquistes ou Québec solidaire, avec la même célérité que les collègues du Parti québécois, et je n'ai jamais fait ce genre de partisanerie là. Alors, je ne comprends pas pourquoi la députée de Hull met sur le compte de la partisanerie l'attitude que j'ai dans ce dossier-là.

M. Journet (Paul): Mais vous regrettez la phrase... Bien, premièrement, est-ce que vous confirmez que vous auriez dit la phrase qu'elle dit que vous avez dite?

M. Hébert: Ce que j'ai dit, là, c'est que le fait que ce soit sur la place publique... et c'est le privilège du député de l'amener sur la place publique, là, je ne conteste pas ça, mais le fait que ce soit sur la place publique, ça rend les choses plus compliquées. C'est ça que j'ai dit.

M. Journet (Paul): C'est certain, ou vous l'espérez, que le bébé sera rapatrié à Ottawa ou à Sainte-Justine, selon le choix des parents?

M. Hébert: Je l'espère. Je l'espère, parce que c'est dramatique pour des parents qui ont un bébé prématuré d'être obligés d'être à distance, loin de leur domicile, et je sympathise beaucoup avec cette famille-là puis j'essaie de trouver une solution. Mon cabinet a travaillé toute la semaine. Quand Mme Gaudreault dit qu'on n'a pas travaillé, là, je regrette, là, mais il y a des gens au cabinet... Je pense, c'est insultant pour les gens qui travaillent au cabinet et qui travaillent au ministère afin de trouver une solution qui soit respectueuse des règles, des règles de transfert interprovincial et qui puisse être faite dans les plus brefs délais. Ce n'est pas un problème simple à solutionner, et je pense que les gens ont travaillé d'arrache-pied, au cours de la dernière semaine, pour trouver une solution. Malheureusement, je n'en ai pas une. Si j'en avais une solution aujourd'hui, ça me ferait plaisir de l'annoncer, mais je n'en ai pas une encore, une solution. On essaie d'en trouver une.

M. Journet (Paul): Est-ce qu'il y a souvent des cas? Parce que là vous avez parlé de votre crainte qu'il y ait des précédents, mais est-ce que vous pouvez nous donner une idée du nombre de demandes similaires qu'il y a?

M. Hébert: Bien, écoutez, chaque année, si je prends les personnes âgées, beaucoup de personnes âgées s'en vont dans le Sud, aux États-Unis, parfois tombent malades, doivent être rapatriées. Alors, ça rentre dans la même situation. Vous savez que le système de santé...

M. Journet (Paul): ...

M. Hébert: Il y en a plusieurs, il y en a des milliers, je pense, par année qui nécessitent d'être rapatriés. C'est pour ça qu'on recommande aux personnes âgées et aux gens de se prendre une assurance pour couvrir ces frais de rapatriement. Malheureusement, dans ce cas-ci, il n'y a pas eu d'assurance de prise, alors il faut essayer de trouver une solution qui n'ouvre pas la porte à du rapatriement pour toutes les personnes qui sortent du Québec.
Vous savez que le Québec a un système de santé différent de celui de l'Ontario, chaque province canadienne a des systèmes de santé différents. Alors, ça pose le même problème, que ce soit en Ontario, en Alberta ou aux États-Unis, alors ça pose tout le problème du rapatriement des patients qui tombent malades une fois qu'ils sont à l'étranger.

M. Lecavalier (Charles): Pour la députée, son interprétation qu'elle en fait, c'est que vous avez ralenti ça parce que c'est bien un comté rouge, que, pour vous, c'était drôle, que, pour vous, c'est un jeu politique. Ça, vous voulez éviter de...
M. Hébert: Bien, écoutez, je pense que vous me connaissez, là, depuis sept mois. Je pense que je n'ai pas joué dans ce jeu-là et je ne veux pas jouer dans ce jeu-là. Que ce soit pour des décisions au niveau de nouvelles infrastructures, vous avez vu qu'on en a annoncées à Saint-Jérôme, dans un comté qui n'est pas péquiste, on va en annoncer dans tous les comtés, à Le Gardeur, donc dans des comtés qui ne sont pas du Parti québécois. Ce n'est pas une donnée qui entre en ligne de compte pour moi lorsque je prends des décisions au ministère de la Santé et des Services sociaux. J'essaie de le faire en fonction du bien-être de tous les citoyens québécois, peu importe leur allégeance politique.

Mme Montgomery (Angelica): M. Hébert... sorry. What did your comments mean? What did you mean when you said...

M. Hébert: I just said, you know, off the record... I just said off the record that the fact that it's now a public question does not simplify finding a solution in this case, because we have to consider the precedent that the decision could have on all people who are travelling around in other provinces, but also in other countries and get sick when they are abroad, and that they should be transported back to Québec.
So you see that it's a very big question that is raised, and unfortunately, for this baby, we cannot find an easy solution, and that's only what I said. And there is... It's not in my intentions to slow down this process. I want to find a solution, because this baby, you know, is premature, and I think the parents need to be near, close to their home to be able to give better care to their children.

Mme Montgomery (Angelica): But are you saying that lots of sick Quebeckers are ending up stranded in other provinces and you don't want to have to help them too?

M. Hébert: Because actually it's not entirely covered by the public healthcare system. People who are traveling around have to take a private coverage for that. Unfortunately, in the case of this baby, there was no private insurance taken, so it raised the point of the transportation back to Québec of people who get sick abroad.

Mme Montgomery (Angelica): And does this cause you a concern that there are Quebeckers that are ending up sick and stranded in all these other provinces, and...

M. Hébert: You know, for the moment, you know, it's not covered by the public system. Should it be covered in the future? You know, it's a question that could be raised, but for this baby at the moment there is an emergency situation, and we have to try to find a solution for this baby.

M. Lyons (Shawn): Just a clarification, because what the opposition is saying, that you had said was: If she had not asked the question, this dossier would have already been resolved. Is that what the comment was?

M. Hébert: I think it would have been simpler to find a solution, you know, and my mistake in this affair is to not have taken the time to cross the room and talk privately to the members of the National Assembly.

(Fin à 12 heures)

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