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Point de presse de M. Christian Dubé, porte-parole du deuxième groupe d'opposition en matière de finances

Version finale

Le vendredi 4 octobre 2013, 12 h

Salle Bernard-Lalonde (1.131), hôtel du Parlement

(Douze heures dix minutes)

M. Dubé : Alors, bon vendredi à tout le monde. Alors, pour faire le point sur l’interpellation qu’on devait avoir avec le ministre des Finances, qui a été changée pour une interpellation avec le président du Conseil du trésor et qui a été changée, à la dernière minute, avec le ministre de l’Agriculture, alors je crois qu’il est important de vous préciser que non seulement on n’a pas eu nos réponses sur les questions que nous avons posées quant au bilan économique du gouvernement. Je peux vous dire qu’on avait des questions qui étaient très précises.

J'ai beaucoup de respect pour le vice-premier ministre, toute son expérience parlementaire, mais je dois vous dire que je considère, et je pèse mes mots, très clairement que c’est un manque de respect envers les institutions financières du Parlement que de ne pas être capable d’envoyer soit son ministre des Finances ou le président du Conseil du trésor pour répondre à des questions économiques. Je ne vous rentrerai pas dans le détail, à moins que vous me posiez des questions.

J’ai été très, très clair pendant les... toutes les questions que j’ai posées sur le premier bloc, c’est-à-dire 2012‑2013, l’année qui s’est passée. J'ai demandé comment ça se fait que le gouvernement, d’un côté, peut dire qu’ils vont respecter la cible de 1,5 milliard, alors qu’on sait très bien que l’estimé qui est sorti ne dit pas ça. Est-ce qu’ils sont en train de changer les chiffres? J'ai posé des questions très précises, je n'ai pas eu de réponse.

Deuxièmement, j'ai posé des questions sur les trois premiers mois de l’année. Vous savez qu’on a 1,8 milliard. J'ai demandé de donner des détails sur le taux de croissance des dépenses, celles qu’on appelle les dépenses de programmes. Vous connaissez ma phobie pour les organismes et toutes les choses qui sont à l’extérieur du périmètre comptable. Aucune réponse là-dedans. Je peux vous dire que les citoyens aujourd’hui sont en... ont raison de se questionner sur la crédibilité financière des chiffres qui nous sont présentés et de l’intérêt de ce gouvernement pour l’économie et les finances publiques.

Je dois vous dire — et je terminerais là-dessus, pour cette première partie là — que ce matin, si le gouvernement avait été sérieux et voulait montrer que l’économie et les finances publiques, ça l’intéressait, il y aurait eu au moins le ministre des Finances ou le président du Conseil du trésor à cette rencontre-là, plutôt que la foire agricole qu’on a eue dans les dernières minutes. Ça, c’est mon premier point.

Le deuxième point, avant de peut-être passer aux questions, j’aimerais vous revenir sur un dossier qui m’est très cher, le dossier de Rabaska, dans mon comté. Hier, on a eu droit, à l’Assemblée, encore une fois, à une foire. Il y a eu M. Breton, qui, maintenant on le voit, a encore une influence incroyable sur M. Blanchet qui est le nouveau ministre de l’Environnement. Écoutez, M. Blanchet a dit clairement durant l’assemblée qu’il n’avait pas eu de demande des propriétaires du terrain et du bail sur l’éventuel port en eau profonde, qu’il n’avait pas eu de demande de renouvellement.

Moi, je ne croyais pas ça. J’ai appelé les gens de Rabaska — c’est dans mon comté — j’ai appelé les gens de la chambre de commerce, j’ai fait mes demandes. On m’a même fourni des courriels que j’ai soumis et que j’ai vérifiés moi-même, pour me rendre compte que non seulement, depuis quelques mois, il y avait des négociations en cours entre les deux parties, c’est-à-dire entre des fonctionnaires du gouvernement et avec les gens de Rabaska, pour trouver une solution à renouveler le fameux bail sur le port en eau profonde...

Alors, on peut appeler ça des demi-vérités ou des mensonges, trouvez le mot qui fait votre affaire, mais M. Blanchet n’a pas dit la vérité hier. Et ce qui me... trouve insultant pour les gens de mon comté, pour les gens d’affaires, c’est qu’à la fin de l’assemblée on a vu M. Breton les deux bras dans les airs puis qui dit : J’ai gagné mon point. Bien, je m’excuse, il n’a pas encore gagné.

Puis je vous dirais mieux que ça. Je demande aux citoyens, à la Chambre de commerce de Lévis, à tous les entrepreneurs de dire… de demander à M. Blanchet de revenir sur sa décision. Le dézonage de ces terrains-là n’est pas encore fait. Si l’Assemblée nationale a été induite en erreur sur des mauvaises informations, qu’il se rétracte. Mais on ne laissera pas faire... Pour le bien-être économique non seulement de mon comté, mais du Québec, on ne peut pas traiter les entreprises de cette façon-là. Il ne faut pas se surprendre, d’un côté, qu’on a le bilan économique qu’on a en ce moment avec le Parti québécois, où l’économie ne cesse de péricliter, puis, en même temps, on traite les entrepreneurs comme si c’était du poisson pourri.

Ce n’est pas acceptable, et je demande clairement au ministre Blanchet de mettre M. Breton de côté. C’est une question illogique, il faut parler d’économie. Ces terrains-là auraient pu facilement rester, pour quelques périodes, encore dézonées, qu’on trouve peut-être une autre alternative. Si ce n’est pas un projet gazier, ça peut être n’importe quelle faveur économique ou secteur économique qui pourrait être mis dans ce port en eau profonde là. Regardez juste le dynamisme qu’on voit à Québec avec les bateaux de croisière, etc., c'est un port en eau profonde, c'est la seule place qu'on peut avoir un agrandissement. C'est purement de l’idéologie. Je demande à M. Breton d'être mis de côté et que M. Blanchet prenne une position très claire, qu'il aille rencontrer les gens de la Chambre de commerce de Lévis puis qu'il regarde les alternatives. Alors, je vais être prêt à prendre vos questions.

M. Laforest (Alain) : Sur la politique économique que le gouvernement veut ou va présenter lundi, est-ce que vous fondez de grands espoirs? Parce que là… Est-ce que vous croyez que ça va régler les problèmes économiques?

M. Dubé : Bien, je vais vous demander : Est-ce que c’est le ministre de l’Agriculture qui va venir la présenter? Je vous dirais que j'ai des grands doutes. Si ça leur a pris 13 mois à déposer une politique économique, alors qu'elle devait être faite, selon leur promesse électorale, dans les semaines qui ont suivi, je peux vous dire que j'ai des grands doutes. Regardez dans quel état… On ne sait même pas aujourd’hui, là, quand on regarde le mois d’octobre… On est peut-être en récession puis on ne le sait pas. Alors, écoutez, une politique économique, puis c’est d’ailleurs M. le ministre de l’Agriculture qui l’a dit ce matin… Imaginez, ils vont déposer une politique économique avec certains concepts, certaines, peut-être, mesures, certains programmes. Ça va prendre combien de temps avant d’avoir un effet?

Alors, j’ai énormément de réserves, et vous savez que, nous, on en a déposé une qui est très, très précise sur ce qu’on peut faire en innovation, les liens qu’on peut faire avec l’université. Je vais vous la redonner avec plaisir puis, d’ailleurs, j’espère que le Parti québécois va s’inspirer des mesures qu’on a déjà déposées, mais je peux vous dire que mes attentes sont tout à fait réalistes, surtout avec le manque d’intérêt que j’ai vu et autant du ministre des Finances que du président du Conseil du trésor pour les questions d’économie ou de finances publiques.

M. Ouellet (Martin) : L’absence, justement, du président du Conseil du trésor et du ministre des Finances aujourd’hui, vous avez parlé de manque de respect, mais est-ce que c’est de l’arrogance, à votre avis, ou ils ne semblent pas vous prendre au sérieux? L’interpellation, au fond, c’est… Quel est l’intérêt de l’interpellation aujourd’hui? D’abord, parler avec le ministre de l’Agriculture, malgré tout le respect qu’on peut devoir à M. Gendron, il reste que c’est un exercice totalement futile.

M. Dubé : Aujourd’hui, ça a été un exercice totalement futile et c’est pour ça que je dis : Pour les citoyens… puis mettons deux choses de côté, là. Mettons le respect des institutions parlementaires de côté. Ce que je vous dis, les citoyens voient tous les indicateurs économiques, depuis plusieurs mois, qui ont tourné au rouge. On demande, comme il est notre droit comme parlementaires de questionner les gens qui ont la responsabilité de l’économie et des finances publiques, de venir nous expliquer pourquoi on est en train de connaître une si mauvaise année. Qu’ils n’aient pas de respect envers nous pour répondre aux questions, mais ils doivent assumer qu’ils montrent aux Québécois qu’ils n’ont aucun intérêt pour la chose économique. S'ils avaient vraiment l'intérêt, comme Mme Marois le dit, il me semble que je serais devant les parlementaires puis je viendrais expliquer ce qu'on fait.

Ça a été une foire agricole. Je vous le dis, je n'en revenais pas. À un moment donné, je n'ai pas perdu mon calme, mais je sentais que la pression montait un petit peu. C’en était ridicule. C’en était ridicule. Alors, je pense que, oui, ce n'est pas respectueux pour les parlementaires, mais je vous dirais, pour les citoyens qui ont vu ça ce matin, là, je pense que c'est un petit peu déplorable. Il y a des gens qui doivent se poser de sérieuses questions de ce gouvernement-là en ce moment.

M. Corbeil (Michel) : Sur Rabaska, est-ce que vous avez en tête des projets industriels de remplacement? Vous nous mentionnez le tourisme, en effet les paquebots, mais…

M. Dubé : Je pense que ceux qui sont le mieux placés… Je suis content de votre question, parce que vous avez vu que, depuis hier, la Chambre de commerce de Lévis a déposé déjà un deuxième communiqué ce matin. Il est certain qu’avant de dire qu’il y a un autre projet, les propriétaires du terrain, le consortium… Vous savez, dans ça, il y a non seulement des partenaires québécois ou canadiens, mais il y en a européens avec Gaz de France. Ces gens-là ont investi jusqu’à date 60 millions dans le projet. Ils ont investi dans des terrains pour une conversion de terrains agricoles, puis c'est 10 ou 12 millions dans les terrains. Ils ont investi du temps dans les BAPE. Il y a eu 700 rapports qui ont été présentés au cours des cinq dernières années. On ne va pas dire à des gens comme ça, parce que M. Breton est idéologue puis dit : On ne peut pas faire de genre de projet là… On ne peut pas, du jour au lendemain, décider sans même avertir les gens qu'on ne signera pas le bail. On ne peut pas faire ça.

Alors, avant de regarder d'autres projets, je voudrais juste… On a besoin d'avoir une discussion, et c'est pour ça que je pense que ça serait préférable que M. Blanchet s’assoit avec les propriétaires, avec les gens de Rabaska, puis leur dire : On peut-u trouver une entente? Il y a 60 millions d’investis. La première question qu'on doit se poser : Est-ce que les gens de Rabaska vont poursuivre le gouvernement pour se faire dédommager? Si jamais il ne renouvelle pas le bail, le 60 millions, là, ils l'ont investi. Alors… Puis je crois qu’il y a une première chose.

Maintenant, ce que les gens de la chambre de commerce disent clairement : On a la chance d'avoir d'autres projets. Je vous en donne un exemple, O.K.? Nous, on a dit, de la coalition, dans le projet Saint-Laurent, que le gros… un des gros enjeux du cabotage, du transport maritime sur le Saint-Laurent, c'est d'avoir des ports en eau profonde. Le problème, en ce moment, c'est que les grands… de plus en plus, les grands bateaux qui viennent d’Europe, qui viennent d’Asie porter les conteneurs, ont des problèmes parce qu’ils sont de plus en plus lourds. On parle des 500 000 tonnes. Ce sont des bateaux incroyables. Ils sont obligés soit d’arriver à Sept-Îles ou de changer de bateau.

Si on était capable d'avoir un port en eau profonde qui serait ici, pas nécessairement un projet de gaz, mais un projet où des gros conteneurs, transporteurs de conteneurs, pourraient être à Québec ou à Lévis, je pense qu'on aurait une activité économique. Ils ne peuvent pas monter à Montréal, ces bateaux-là, mais ils peuvent arrêter à Lévis. Et je crois qu’avant de dire qu’on met ces terres-là de côté il faut regarder les autres alternatives, puis je vous en donne une puis je suis certain que les gens de la Chambre de commerce de Lévis, à qui j’ai parlé plusieurs fois dans les derniers jours, vont vous en donner, des exemples. Ils ne laisseront pas faire ce dossier-là. Ce n'est pas M. Breton qui va venir dire qu’est-ce qu’on va faire à Québec.

M. Corbeil (Michel) : Ça pourrait être aussi pour transborder d’autres types d’hydrocarbures.

M. Dubé : Bien, je ne dirais pas des autres hydrocarbures. Je ne les connais pas, les projets. Moi, je vous en donne un qui est 100 % pour l’environnement, je vous donne l’exemple des conteneurs. Ça fait qu’entre quelque chose qui était pour le gaz naturel puis quelque chose qui est pour les hydrocarbures, ce que je vous dis, c'est qu’il y en a un que je vous donne, qui est un beau projet. Il y en a pour les bateaux de croisière. Ce matin, là, quand je suis parti de Lévis puis je me suis en venu à Québec, il y avait quatre bateaux de croisière devant. Ils n’ont même plus de place pour les mettre. Rappelez-vous, le Queen Mary, ils l’ont mis à l’autre bout l’autre jour. Il y a un besoin d’activité portuaire à Québec et à Lévis. On ne doit pas aller laisser ce projet-là…

M. Corbeil (Michel) : Vous parlez toujours de M. Breton dans le dossier Rabaska . C'était une promesse électorale. C'était un engagement électoral du Parti québécois, pas de M. Breton.

M. Dubé : Oui, mais ce n'est pas la première fois qu’ils reviennent sur des engagements électoraux, là. Alors, ça… un qui pourrait revenir, si jamais c'est M. Breton qui le pousse. Ce que je dis, c'est qu’on l’a vu hier — vous étiez là, là — à l’Assemblée, il a levé les bras en disant : Bravo, je n’ai pas perdu mon 10 ans de travail. Ça, c'est de l’idéologie mal placée. On parle d’économie puis on a besoin d’avoir des entrepreneurs qui investissent au Québec. Et on n’a pas besoin de Daniel Breton à Québec pour se mêler de… Il n'est plus ministre de l’Environnement. Je m’excuse, c'est M. Blanchet qui est ministre de l’Environnement.

M. Corbeil (Michel) : Est-ce que je peux vous poser une question sur votre avenir personnel? Est-ce que vous avez l’intention de vous représenter à la prochaine élection?

M. Dubé : Vous pouvez me le poser aussi souvent que vous voulez. J’ai dis… Je ne sais pas d’où viennent ces rumeurs-là. Je vous ai dit clairement que je me présenterais comme député de Lévis aux prochaines élections et j’ai très hâte.

M. Ouellet (Martin) : À la CAQ?

M. Dubé : À la CAQ. Très clair. Y a-tu d’autres questions? Très clair. Et tous ceux qui disent le contraire sont là pour déstabiliser, puis on n’acceptera pas d’être déstabilisé. On a un parti qui croit… Je crois très fort en ce qu’on fait en ce moment, puis on va continuer, puis vous allez voir qu’on va gagner.

M. Harrold (Max) : M. Dubé, the Government says it is obsessed with jobs and job creation. What do you…

M. Dubé : The Government is?

M. Harrold (Max) : The Government, the PQ government says it is obsessed.

M. Dubé : They’re saying that?

M. Harrold (Max) : They say it is obsessed.

M. Dubé : Ah! They are obsessed, I think, the wrong way.

M. Harrold (Max) : What do you need to see on Monday, in their economic strategy, that wouldn’t convince you of that?

M. Dubé : Oh! I don’t think I’m going to be convinced, first. OK? Because that we were treated this morning by the Minister of Agriculture, I don’t think they’re serious about economy and business. They are not.

So whatever they will show on Monday, I hope they’re going to be very clear and will have indicators, they will have serious programs that can give to Québec a very, very serious electroshock for the coming months. They should have done that a year ago. We have lost one year, we have totally lost one year; in fact, 13 months. So we’re going to be looking at it on Monday, but I’m saying what I’ve been seeing in the last 13 months, I’m very, very, very… I’m going to be very prudent in my words, but I don’t think these guys are serious. They’re not serious.

M. Lyons (Shawn) : The suggestion we’ve heard of Mr. Paradis before and it’s floating around that the Government is making all sorts of announcements now because they’re getting ready to possibly call an election. But if the economy is in as bad shape as you suggest it is, why would any government want to call an election right now?

M. Dubé : Well, you know, what’s wrong is that the third question that I asked think morning, and sorry if I just put that, I asked for the last year what we call «le PQI détaillé, le Plan québécois des infrastructures». This is the list of investments that, as a parliamentary, we should be looking at when we vote the budget. This is a $90 million program over 10 years. We haven’t seen those investments. The Government has promised that we would see that detailed list. Remember, we have been talking about that many times.

This morning, I asked whoever was there: Where’s that list? The problem is they will do exactly what the Liberals did the last time. They will go in election, and they have started a month ago, and they’re saying: OK, now there is a new hospital there, there’s going to be a new investment there. We don’t know about that. So they are not thinking economy, they’re talking about promises, and they’re going to buy the vote by projects, and they’re doing exactly the same game as the Liberals, with Mr. Charest, did a year ago.

So they’re not talking about economy, they’re talking about electoral promises, with a budget that they don’t have and they’re not sharing with the other parliamentaries. I don’t think that’s acceptable, and that’s the reason I asked the question this morning.

Mme Montgomery (Angelica) : Do you think that there’s an interest in going into election before there is an announcement of… a formal announcement that we’re in recession?

M. Dubé : Definitely. I think there are many reasons why they don’t want to be facing, first, that they have not respected their promises on the target of $1.5 billion. That’s the first question I asked this morning. So when Mister… when Mr. Marceau, sorry, and Mr. Bédard are saying they have respected the 1.5, it’s not true, and, right now, the Vérificateur général is auditing those numbers, and I think probably they don’t want the auditor to finish his work before we go in elections. That’s on last year’s numbers.

On this year’s numbers, after three months, they have a $1.8 billion deficit and they’re still promising a zero deficit for the coming year. So this is another reason why don’t want to go and see, month by month, the government going down, because they don’t want the population to find out that not only they didn’t do the job that they promised last year, they’re not doing the job this year. OK?

And right now, what are they going to do? They’re going to promise a big program on Monday saying: OK, we’re going to invest in electricity, we’re going to invest in innovation. And people will say: Well, again, promises? And when are you going to see the impact of those measures? Sometime. So, are… the Quebeckers will be looking at those promises again and realizing that, last year, they were promising of health tax, and all those promises to meet the budget, they have not done anything of that. Do you think that they want to wait, and wait, and wait for the people to see they haven’t done the job? I think your question is very, very good. They don’t want the people to know that they have been lying about a lot of promises and they are not delivering what they were supposed to do.

M. Lyons (Shawn) : …the Chief Economist with RBC this morning, and he disputes the idea that Québec is about to head into recession, saying the last quarter was bad specifically because of the construction strike, but… things are sluggish, but not a recession. So are you sort of getting the opposite of what the PQ is doing? Are you crying wolf and saying things are much worse than they are?

M. Dubé : Ask business people right now, ask business people in Lévis, and everywhere that I’m touring, the Québec, right new. I tell you, I’m quite sure that we are in a recession very, very quickly. Thank you.

(Fin à 12 h 28)

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