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Point de presse de M. Yves Bolduc, député de Jean-Talon

Version finale

Le mercredi 23 avril 2014, 17 h

Hall du 1er étage, hôtel du Parlement

(Dix-sept heures)

Journaliste : Vous avez dérogé un petit peu au protocole, vous avez lancé un : Quelle belle journée! Il fallait que ça sorte, quoi?

M. Bolduc (Jean-Talon) : Bien, écoutez, je suis tellement content du ministère qu'on m'a octroyé. Même quand j'étais ministre de la Santé, je disais souvent aux gens : Vous savez, la priorité au Québec… oui, il y a la santé, mais beaucoup l'éducation. Et de me retrouver aujourd'hui à la tête de ce beau ministère et également avoir le ministère de l'Enseignement supérieur, donc les universités, le collège, également la notion de recherche dans les universités, et puis, la cerise sur le sundae, ministre régional de la Côte-Nord, quant à moi, là, je suis vraiment très, très choyé. Puis ça valait la peine que je déroge au protocole parce que je voulais vraiment exprimer une grande satisfaction.

Journaliste : M. Bolduc, est-ce que vous êtes soulagé de ne pas être à la Santé avec M. Barrette, par exemple?

M. Bolduc (Jean-Talon) : Non, on n'a pas de soulagement. Vous savez, on est une équipe, on travaille ensemble. La Santé, je regarde le Tourisme, ce sont tous des beaux ministères. Ce qui est important, c'est que le premier ministre décide qui doit aller travailler où pour faire améliorer la situation au Québec. Et moi, je suis très, très heureux de contribuer au ministère de l'Éducation, de l'Enseignement supérieur puis également de la Recherche.

Journaliste : M. Bolduc, est-ce que vous aviez souhaité avoir un autre ministère que la Santé?

M. Bolduc (Jean-Talon) : J'avais dit — puis c'est suite à une de vos questions : Est-ce que je pourrais faire d'autre chose? J'avais rappelé aux gens qu'à ce moment-là j'avais une maîtrise en administration de l'ENAP, j'ai un deuxième cycle en éthique, je pense que je suis très diversifié dans mes connaissances. Moi, j'étais prêt à relever plusieurs types de défis, mais là le défi que j'ai aujourd'hui, là, c'est au-delà de mes espérances. Je dois vous le dire, j'ai été surpris qu'on m'offre l'Éducation, mais agréablement surpris.

Journaliste : Allez-vous rouvrir le dossier des frais de scolarité?

M. Bolduc (Jean-Talon) : Oui, bien, le dossier des frais de scolarité, pour le niveau du Québec, là, je pense qu'il y a des choses qui ont été statuées, mais on parle surtout pour les médecins qui viennent de l'extérieur, entre autres de la Francophonie, il y a probablement des ajustements à faire. Mais au Québec, là, on va garder ça stable.

Journaliste : M. Bolduc, est-ce que vous avez refusé d'être le second violon de M. Barrette?

M. Bolduc (Jean-Talon) : Vous savez, ça ne se passe pas comme ça. C'est des discussions qui se passent, c'est le premier ministre qui a la prérogative de nous offrir. Moi, on m'a offert l'Éducation, l'Enseignement supérieur et la Recherche, la Côte-Nord. Je pense que c'était mon défi, c'est… Ce que M. Couillard sait, c'est que je suis un gars… il me l'a dit, il dit… je suis un gars qui aime beaucoup travailler… peut-être parce qu'il ne veut pas que j'aie de mauvaises idées, mais c'est vraiment une tâche qui, pour moi, est assez appréciable.

Journaliste : Et donc on ne vous a pas offert, précédemment, un job de délégué à la Santé que vous avez refusé?

M. Bolduc (Jean-Talon) : Non. Vous savez, il y a toujours des discussions, puis, une fois que la décision est prise, on ne revient pas sur les discussions.

Journaliste : M. Bolduc, les universités se plaignent de manquer d'argent, là. Vous devez quand même avoir quelques idées en tête, à savoir comment vous allez régler ça.

M. Bolduc (Jean-Talon) : Bien, le premier message que je vais faire aux universités, là : Je vais les rencontrer rapidement, comme tout le réseau scolaire, depuis la prématernelle, le primaire, le secondaire, les cégeps. J'ai rencontré plusieurs recteurs et rectrices il y a quelques minutes. Ce que je leur ai dit : On va s'asseoir autour d'une table, on a tous des défis, mais, si on s'assoit puis on en discute ensemble, on va trouver des meilleures solutions que si on reste chacun de notre côté. Vous avez connu mon style à la Santé, où est-ce que je me promenais beaucoup, attendez-vous… On va en visiter, des endroits, on va faire du millage, mais on va aller surtout écouter ce que les gens veulent. Et puis moi, également, je vais leur dire où est-ce qu'on en est comme gouvernement, et on va trouver des terrains d'entente, comme j'ai toujours fait en Santé.

Journaliste : Il y avait un projet de refaire le cours d'histoire au secondaire qui était assez controversé. Est-ce que vous, vous allez poursuivre dans ce sens-là?

M. Bolduc (Jean-Talon) : D'abord, je vais te lancer un message qu'on a quelqu'un à inviter ici, au Québec, qu'on devrait rencontrer ensemble, et puis… dans un autre temps, et puis ça, c'est entre lui et moi. Mais, pour ce qu'il s'agit du cours d'histoire, c'est… Aujourd'hui, je ne parle pas de dossiers spécifiques parce que je n'ai pas eu, là, mes informations. Je vais être sage et prudent. Aujourd'hui, on va prendre le poste. Au cours des prochains jours, on aura l'occasion d'en rediscuter, quitte à aller déjeuner ensemble.

Journaliste : Vous l'avez déjà dit : Le ministre de la Santé, c'est 9 sur 10, député dans l'opposition, c'est 8. Ministre de l'Éducation, c'est?

M. Bolduc (Jean-Talon) : Non, ce n'est pas ça. Ministre de la Santé, c'était 9,5 sur 10, député avec une pratique médicale, c'est 9, O.K.? L'éducation, 9,5.

Journaliste : Les hausses de taxe, M. Bolduc, les hausses de taxe scolaire dans les commissions scolaires, qu'est-ce qui va arriver avec ça?

M. Bolduc (Jean-Talon) : On ne discute d'aucun dossier spécifique. J'aurai l'occasion de vous en reparler, avec plaisir.

Yes, in English.

Journaliste : Hello. Yes, can I ask you… A lot of people would be surprised to see you in Education. What do you expect to bring from it? Is this something that you wanted? What…

M. Bolduc (Jean-Talon) : Yes, it is something that… It's not something that I was expecting, but it's something that I'm very happy to have. And, you know, my background… You know, I have studied a lot : I have a… I'm a doctor in medicine, I have a master's in management, I have a second cycle in ethics. It's all the things that I think… I like education and I want to tell to the people in education that I'm going to be there to work with them and to listen to them. And, you know, I'm going to take more courses in English, like that… try to speak a lot better in the future, OK?

Thank you very much. Merci beaucoup.

(Fin à 17 h 5)

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