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Point de presse de M. Yves Bolduc, ministre de l’Éducation, du Loisir et du Sport

Point de presse de M. Yves Bolduc, ministre de l’Éducation, du Loisir et du Sport

Version finale

Le lundi 26 mai 2014, 14 h

Salle Bernard-Lalonde (1.131), hôtel du Parlement

(Quatorze heures trois minutes)

M. Bolduc (Jean-Talon) : Merci. Je vous ai convoqués seulement que pour faire une clarification. Vous avez lu au cours des derniers jours qu'il y a une enseignante qui a fait mention qu'il y avait eu un assouplissement au niveau des examens de français, et aujourd'hui c'est pour vous confirmer, après vérification au niveau du ministère, qu'il n'y a pas eu d'assouplissement au niveau de la correction des examens de français et c'est également la même chose au niveau des mathématiques.

La méthode de correction qui est en place actuellement, elle est en place depuis 2006 et elle n'a pas été changée. Donc, c'était au moins pour avertir la population du Québec qu'à ce niveau il n'y a pas eu d'assouplissement. Donc, les examens sont corrigés de la même façon, et la personne qui a fait le commentaire, c'est un commentaire de perception, mais la réalité, il n'y a aucune modification pour la correction des examens de français en sixième année.

M. Lessard (Denis) : On voit que la DPJ a à l'oeil certaines écoles de confession juive ou juive orthodoxe. Est-ce que vous avez un tableau d'ensemble, combien de ces écoles-là sont… méritent un intérêt d'une…

M. Bolduc (Jean-Talon) : Bon, un, la difficulté, ce sont les écoles illégales, et, au niveau des écoles illégales, on les découvre au fur et à mesure, parce que, dès qu'on les découvre, c'est certain qu'on veut agir. Mais, pour le moment, il n'y a pas de tableau global, mais dès qu'on en a… on apprend qu'il y en a une qui donne des cours à des enfants de façon illégale, on a l'intention d'intervenir.

M. Lessard (Denis) : Mais est-ce que c'est un phénomène qui est répandu, selon vous? Est-ce qu'on parle de…

M. Bolduc (Jean-Talon) : Non. C'est un phénomène très, très marginal. C'est souvent pour quelques élèves, et, comme je l'ai dit à plusieurs reprises, les écoles illégales ne seront pas tolérées.

M. Lessard (Denis) : Mais est-ce qu'on parle de quelques écoles aussi ou…

M. Bolduc (Jean-Talon) : Vous savez, la problématique, c'est que les écoles illégales, il faut les découvrir, et puis, à partir du moment qu'elles sont découvertes, bien… on sait que, présentement, il y a une dans laquelle la DPJ, semblerait-il, va agir. On va attendre les actions de la DPJ. Par contre, pour ce qui s'agit des écoles illégales, on… je vais avoir une rencontre avec la ministre de la Justice et la ministre responsable de la direction de la protection de la jeunesse pour que nous ayons une stratégie au niveau gouvernemental.

M. Lessard (Denis) : Mais est-ce que des amendements à la Loi sur l'instruction publique seraient nécessaires?

M. Bolduc (Jean-Talon) : Non. On ne parle pas de modification au niveau de la loi, on parle de répondre à la loi, et, vous savez, ici, au Québec, il y a une obligation de suivre des cours et également il y a une obligation pour une école d'avoir l'autorisation du ministre pour pouvoir enseigner. Donc, celles qui n'ont pas de permis ne pourront pas rester ouvertes.

M. Robillard (Alexandre) : M. Bolduc, qu'est-ce qui va arriver des hausses de taxe pour lesquelles le Parti québécois voulait légiférer, là?

M. Bolduc (Jean-Talon) : En temps et lieu, je vais vous laisser savoir la… donner la réponse. On travaille actuellement sur le budget et, tant qu'on n'a pas finalisé nos chiffres au niveau du budget, on ne peut pas se prononcer.

M. Gagnon (Marc-André) : M. Bolduc, quelle priorité votre gouvernement va accorder à la question des régimes de retraite dans les universités? On comprend que, pour les municipalités, ça semble être une priorité, mais…

M. Bolduc (Jean-Talon) : Bien, je pense que les régimes de retraite, c'est une priorité pour toutes les institutions au Québec, mais, pour le moment, je ne peux pas répondre à cette question-là. Ça va être pris dans l'ensemble global pour les régimes de retraite.

M. Bélair-Cirino (Marco) : Concernant les tableaux blancs interactifs, vous souhaitiez prendre le week-end pour étudier le rapport de Raymond Chabot Grant Thornton. Est-ce que vous en êtes arrivé à une décision?

M. Bolduc (Jean-Talon) : Oui. J'ai lu le rapport. Le premier constat que j'ai pu faire, c'est que d'abord, il y a plus de 50 % des classes qui ont un tableau interactif. Il semblerait quand même qu'il est relativement bien utilisé, mais, comme de fait, il y a des ajustements à faire et il y a un plan d'action qui est mis en place par le ministère. Donc, là-dessus, ce qu'on voit, c'est que c'est un outil technologique qui est extrêmement intéressant. Vous savez, on est à l'ère moderne, il faut que nos enfants apprennent avec nos nouveaux outils.

Également, on parle, dans le rapport qu'on va rendre disponible au cours des prochains jours, on parle dans le rapport également qu'il faut regarder les autres outils qui pourraient être combinés, dont à l'époque, le iPad commençait être sur le marché. Donc, on va avoir une stratégie globale.

L'important dans ce dossier, c'est d'offrir les meilleurs outils pour que nos élèves réussissent, et j'insiste là-dessus, ce que l'on veut, c'est qu'ils soient capables de faire un effort et, si possible, de le rendre agréable, et les commentaires que j'ai eus, il y a plusieurs enseignants qui nous disent que c'est un outil qui est très utile… et à laquelle les enfants participent très bien.

M. Bélair-Cirino (Marco) : Mais concernant le prix de l'outil technologique, est-ce que les Québécois ont payé le juste prix pour les tableaux blancs interactifs?

M. Bolduc (Jean-Talon) : Ce qu'on a pu voir dans le rapport, c'est surtout des discussions avec les commissions scolaires, mais moi, je vous dirais là-dessus qu'actuellement on est en train de revoir pour aller, justement, en appel d'offres puis s'assurer qu'on ait le juste prix. Mais ils n'en faisaient pas vraiment mention dans le rapport.

Mme Plante (Caroline) : Mr. Bolduc, what do you do with these Jewish schools that simply won't comply?

M. Bolduc (Jean-Talon) : You know, for the illegal schools, you know, you need the permission of the minister to give lessons to the students. My position is if they don't have the permission, the authorization at this moment, they cannot give the lessons. The difficulty with the illegal schools is to find them, and to find them, often, it's not very easy.

Mme Plante (Caroline) : But once they are found, what's the procedure? I mean now we're calling the DPJ…

M. Bolduc (Jean-Talon) : We're going to have a meeting with the other minister, the Justice Minister and the minister responsible of DPJ and, at this moment, we're going to see what it's possible to do. But, you know, we must act and we are going to act. Thank you very much.

(Fin à 14 h 8)

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