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Point de presse de M. Bernard Drainville, leader parlementaire de l'opposition officielle

Version finale

Le lundi 15 février 2016, 15 h 30

Salle Bernard-Lalonde (1.131), hôtel du Parlement

(Quinze heures trente minutes)

M. Drainville : Merci. Courte déclaration, donc. Ce à quoi on a assisté aujourd'hui, c'est assez incroyable. C'est assez incroyable que, dans une démocratie comme la nôtre, une entreprise qui est un partenaire d'affaires de l'État, qui est un partenaire d'affaires du gouvernement, soit obligée d'aller dans un point de presse pour demander, pour quémander une rencontre avec le chef de l'État qui est partenaire d'un projet. Alors, ça, pour nous, c'est quelque chose d'assez inédit.

Alors, vous avez une entreprise qui est liée par un contrat, une entreprise qui respecte les lois, qui respecte les règlements et qui est obligée, donc, de s'adresser au grand public pour obtenir une rencontre avec un premier ministre qui refuse même de leur parler. Ça vous montre à quel point on est rendu loin dans ce dossier-là et à quel point la gestion du gouvernement est totalement arbitraire, à quel point ce gouvernement-là nuit à l'économie. Parce que mettez-vous à la place d'un investisseur ou d'un entrepreneur qui voit une chose comme celle-là, là, mettons que ça crée énormément d'imprévisibilité puis d'instabilité même dans l'économie du Québec.

Alors, nous, ce qu'on demande, on demande trois choses. Premièrement, on demande que le gouvernement du Québec respecte sa signature. Deuxièmement, on demande que le gouvernement s'engage à ne pas s'ingérer dans les décisions qui seront prises, notamment au niveau des certificats d'autorisation. Et troisièmement, on demande que le gouvernement accepte de rencontrer l'entreprise pour essayer de dénouer l'impasse parce qu'il faut bien comprendre que, si ce dossier-là ne se règle pas à l'amiable, ça risque d'être les bons contribuables qui nous écoutent qui risquent de payer les frais, qui risquent de payer pour les pots cassés. Alors, on demande au premier ministre de cesser de faire passer son orgueil en premier et de revenir au gros bon sens, de s'asseoir avec l'entreprise puis de trouver un terrain d'entente qui est basé sur le respect de la règle de droit, qui est basé sur le respect du contrat.

Alors, respect du contrat, pas d'ingérence politique dans les décisions des fonctionnaires, et, troisièmement, une rencontre avec l'entreprise pour essayer de régler ça comme des adultes plutôt que comme le fait actuellement le premier ministre qui s'entête puis qui laisse passer son orgueil puis son entêtement avant l'intérêt des contribuables puis l'intérêt des citoyens du Québec. Voilà.

M. Hicks (Ryan) :M. Drainville, what do you think about the way the Premier is handling this? Because it seems like he is really digging his heels in on this issue.

M. Drainville : Well, he has been very stubborn. He is being very stubborn. It is quite amazing. What we have witnessed today is quite amazing. You saw an entrepreneur who is a business partner in a project with the Government, you know, you got an entrepreneur who is a business partner with the Government in a particular project, who has had to come out publicly to beg for the Government and the Premier to sit down with him and come up with some kind of resolution.

So the Premier is being stubborn. We think that his emotions are having the best of him instead of being led by the respect for the law, the respect for the contract, some common sense. His emotions are dictating his behavior.

So we are asking for three things. We are asking for the Government to respect its signature, we are asking the Government to commit itself not to interfere in the process of authorization, and finally we are asking for the Government to sit down with the company and come up with some kind of resolution of this issue, based on the respect for the rule of law, the respect of the contract that was duly signed between the entrepreneur and the State of Québec.

M. Hicks (Ryan) : Is there any kind of middle ground that you can see?

M. Drainville : Well, that is for the partners to define what resolution could be settled or agreed upon. But on thing is for sure : a contract was duly signed and the contract must be respected. So M. Couillard likes to say that the rule of law is the rule of law and the rule of law must prevail. Well, the rule of law dictates that contracts should be respected, and this particular contract should be respected. Ça va? Merci beaucoup, tout le monde.

(Fin à 15 h 36)

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