(Neuf heures trente-quatre minutes)
M. LeBel : Je vais être assez
court pour laisser la parole aux gens ici, qui connaissent beaucoup plus la
situation et qui sont sur le terrain.
Juste vous dire, en partant, en 2030, dans
13 ans — on ne parle même pas de 15 ans — il y
aura un Québécois sur quatre qui aura 65 ans et plus. Ça a des impacts
majeurs sur l'organisation de la société. On parle beaucoup de la santé, c'est
sûr, des CHSLD, des résidences, c'est sûr que c'est majeur. L'impact sera
majeur sur le réseau de la santé, tout le monde le sait, mais il y a aussi,
bon, le maintien à domicile, sur les conditions de travail — il y
aura de plus en plus d'aînés sur le marché du travail — sur
l'organisation municipale, des quartiers complets, surtout d'aînés, qu'il
faudra donner des transports en commun. Il faudra réorganiser les
municipalités, le monde rural. Ça a un impact majeur, le vieillissement de la
population, dans le monde rural, sur l'action communautaire, les groupes
communautaires qui vont donner des services, sur le loisir, la culture.
Bref, le vieillissement de la population, ce
n'est pas un problème en soi. C'est bon de vieillir puis de vieillir en santé,
mais il faut le faire dans la dignité puis il faut avoir une société qui soit
ajustée à cet effet-là, à l'effet du vieillissement de la population. Il y a
beaucoup de monde qui sont interpelés par ça, des ministères, le ministère de
la Santé, bien sûr, les Affaires municipales, l'Habitation, le Transport, la Culture,
beaucoup de partenaires, les villes, les villages, le monde... les patrons, les
syndicats. Tout ce monde-là sont interpelés par cette situation-là, et on
pense, nous autres, que ça mérite des états généraux pour discuter des
conditions de vie des aînés. On a mis en ligne une pétition. Il y a 14 000 personnes
qui ont signé la pétition en ligne, environ un millier de plus qui ont signé
des pétitions papier. Plus de 15 000 personnes ont signé cette
pétition-là qui revendique des états généraux pour discuter de la condition de
vie de nos aînés.
Le gouvernement a fait une tournée pour
parler du cannabis. Ils ont fait des états généraux pour parler de la
main-d'oeuvre. C'est bien correct, mais il me semble que les conditions de vie
des aînés, c'est un enjeu majeur qui vaudrait une consultation du même genre,
au moins. Il me semble que, là, tout ce qu'on nous propose, c'est une
consultation en ligne, en ligne, par Internet, pour parler d'un enjeu aussi
majeur. Voyons donc! On va nous faire aussi une rencontre bientôt, là, ils font
ça souvent, des petites rencontres. C'est correct. On peut se parler entre nous
autres. Mais est-ce qu'on pourrait ouvrir ça plus large? Est-ce qu'on pourrait
aller partout dans les régions, aller voir les gens, les gens qui vivent ces
situations-là? Il me semble que ça vaut... que nos aînés, les conditions de vie
des aînés du Québec vaut ça, vaut des états généraux. Il faut qu'on se prépare
pour qu'on ne fasse pas face à un mur d'ici quelques années.
Ça fait que je laisse les gens ici vous
parler des réalités terrain.
La Modératrice
: Merci.
Mme Gagnon.
Mme Gagnon (Judith) :
Alors, moi, je suis très contente de venir au nom de l'AQDR nationale. On
représente 25 000 personnes, 25 000 aînés. On a aussi des
gens qui ont moins de revenus. On a des aînés d'un peu toutes les classes
sociales. Alors, c'est avec un grand plaisir que je suis avec des gens de la
FADOQ, de l'AQRP, de l'AREQ, les représentants des grands groupes aînés.
Vous souvenez-vous? C'est la troisième
fois qu'on est ensemble. C'est des moments historiques. La première fois, on
s'est concertés pour les frais accessoires. La deuxième fois, on était là pour
le crédit d'impôt en raison de l'âge. Et on revient ici maintenant pour les
états généraux sur les aînés.
Pourquoi qu'on revient? Bien, je vais vous
le dire, pourquoi qu'on revient. Parce qu'on veut faire de ce dossier-là… On
est très nombreux, M. LeBel en a parlé, on est en santé pour certains, on
est moins bien pour d'autres, on veut en faire une priorité nationale parce que
c'est important, pas juste en termes de nombre, comme type de société. Je le
répète : Une société est forte en autant que ses maillons les plus faibles
le sont, et qu'on se tient, et qu'on est solidaires.
La question du revenu des aînés, c'est
très important. L'AQDR transporte cet enjeu-là, ce droit-là, le revenu décent,
parce que, quand tu n'as pas de revenu décent, tu ne peux plus accéder à rien.
Tu es là, tu es à part.
Et puis pourquoi qu'on laisserait les
aînés finir leur fin de vie dans la pauvreté, non dans la dignité, alors qu'ils
ont travaillé toute leur vie? Alors, on réclame une attention spéciale, une
priorité spéciale du gouvernement du Québec parce qu'on veut avoir la voix des…
on représente la voix des aînés.
La Modératrice
: Merci.
Maintenant, M. Dupont.
Mme Bouchard (Caroline) :
Ce sera Caroline Bouchard, en remplacement de M. Dupont. Donc, bonjour et
merci d'être avec nous aujourd'hui.
La voix du Réseau FADOQ, et donc de ses
500 000 membres ainsi que celle de 15 000 individus qui se
sont expressément adressés au gouvernement, s'élève pour revendiquer une chose
très claire, soit celle d'être entendue.
Rappelons que le vieillissement de la
population au Québec sera l'enjeu le plus important des prochaines décennies.
Nous avons besoin d'un gouvernement à l'écoute, engagé et proactif. Ce que ça
signifie, c'est notamment la création d'une tribune où les organisations
représentatives ainsi que les citoyens peuvent venir s'exprimer sur les enjeux
liés au vieillissement et qui n'ont pas nécessairement le haut du pavé dans les
politiques publiques ou encore dans les médias : pensons aux conditions de
vie en CHSLD, où les couples sont séparés de manière involontaire après
40 ans de mariage; pensons aux gens qui espèrent une place en HLM parce
qu'ils n'ont pas les moyens d'aller en résidence; pensons aux proches aidants
qui sont à bout de souffle et qui n'ont pas seulement besoin de deux jours de
répit par mois, mais aussi une reconnaissance gouvernementale; ou encore aux
retraités qui doivent retourner sur le marché du travail parce qu'ils ne
peuvent plus subvenir à leurs besoins, mais qui ne se trouvent pas d'emploi; réfléchissons
aux aînés qui sont atteints de dépression et qui ont des idées suicidaires,
mais sans jamais être traités; ou, finalement, mentionnons les défis en matière
de solidarité et d'équité intergénérationnelle.
Tous ces enjeux existent et touchent des
milliers de Québécois, mais ne font pas l'objet de débats en Chambre. Il faut
leur donner une place pour s'exprimer, pour exprimer leurs inquiétudes, leurs
besoins et leurs stratégies, mais surtout il faut porter une oreille attentive
aux solutions qui peuvent émerger de telles initiatives. Donnons-nous une
chance d'explorer les solutions novatrices qui peuvent émerger de la base.
Aussi, depuis quelque temps, nous
constatons que le modus operandi du gouvernement, c'est de consulter par voie
de sondage. Bien que ce ne soit pas une mauvaise idée en soi, le dernier
exemple concernant la prochaine mouture de Vieillir et vivre
ensemble — Chez soi, dans sa communauté, au Québec nous laisse croire,
de par sa forme, son contenu et ses limitations, que le gouvernement n'est pas
intéressé à creuser davantage les graves problématiques que vivent les aînés et
qui ne font pas partie des grandes orientations gouvernementales.
Nous demandons donc au gouvernement du
Québec de démontrer son réel engagement envers sa population et de tenir des
états généraux afin de recevoir de manière authentique les préoccupations de sa
population. Merci.
La Modératrice
: Merci.
Mme Ginette Plamondon.
Mme Plamondon (Ginette) :
Bonjour. À l'AREQ, avec nos 58 000 membres, nous appuyons aussi la
demande d'états généraux. Nous croyons qu'elle est essentielle parce que les
conditions de vie des personnes aînées devraient faire l'objet de plus de
considération de la part du gouvernement.
Si nous demandons des états généraux, c'est
que nous constatons des obstacles majeurs à leur bien-être dans plusieurs
aspects de leur vie; les gens avant moi en ont identifié plusieurs. Nous, on
pense particulièrement à la question de la pauvreté que vivent plusieurs aînés,
particulièrement les femmes, et aussi toute la question des soins et des
services à domicile, qui sont insuffisants dans plusieurs régions du Québec.
Actuellement, ce sont 40 % des aînés
du Québec qui reçoivent, en tout ou en partie, le supplément de revenu garanti,
qui est versé aux personnes qui vivent en dessous du seuil de pauvreté. C'est
énorme. En 2016, l'Institut Broadbent a révélé que le taux de pauvreté chez les
aînés est passé de 4 % à 11 % de 1995 à 2013. C'est une augmentation
qui est inacceptable. Malheureusement, le taux de pauvreté est considérablement
plus élevé chez les personnes qui vivent seules, et les femmes âgées sont les
plus affectées, et ce sont celles qui dépendent le plus des régimes publics.
Enfin, nous parlons, depuis plusieurs
années, de virage vers les soins à domicile parce que c'est ce que les aînés
veulent, pouvoir vieillir chez eux, et qu'en plus c'est moins coûteux pour
l'État que l'hébergement. Malgré cela, nous avons peine à répondre aux besoins
des personnes aînées en perte d'autonomie. Pourtant, comme le dit M. LeBel,
en 2030, la part des aînés dans la population du Québec devrait être parmi les
plus élevées de l'OCDE, tandis que celle des 20 à 64 ans serait parmi les
plus faibles. C'est donc maintenant qu'il faut agir. Il faut penser plus loin,
voir plus loin, agir concrètement et dans une perspective globale et non pas à
la pièce pour s'assurer que les Québécoises et les Québécois vieillissent
dignement. Merci.
La Modératrice
: Merci.
Maintenant, M. Donald Tremblay.
M. Tremblay (Donald) :
Alors, bonjour. Je suis de l'AQRP. Aujourd'hui, la pétition qu'on dépose, ça
démontre tout simplement qu'il y a plusieurs milliers de personnes au Québec
qui considèrent que c'est grand temps qu'il s'entame une conversation entre le
gouvernement et les acteurs concernés concernant les enjeux qui touchent le
vieillissement de la population et les conditions de vie des aînés.
À notre avis, c'est absolument
irresponsable d'attendre davantage pour relever ce défi, feindre l'ignorance.
Ni la magie ni l'improvisation ne peuvent opérer en pareilles circonstances. Ce
n'est pas compliqué, c'est un signal d'alarme qu'on lance aujourd'hui au
gouvernement. Il doit se mettre dès maintenant au travail pour favoriser la
mobilisation de l'ensemble de la population québécoise pour se doter d'un plan
global. Les changements démographiques sont connus, vous le savez, nous le
savons, c'est à nos portes. C'est 18 % de la population actuelle qui est
âgée de plus de 65 ans, ce sera 25 % en 2030. On doit agir maintenant
pour planifier les impacts de cet important changement.
Bien sûr, l'enjeu, ce sont des services
publics de qualité pour les aînés québécois, mais c'est aussi la mise en place
de conditions de vie décentes pour la retraite de centaines de milliers de
personnes au Québec dans les prochaines années. À titre d'exemple, on l'a vu
récemment via les résultats du recensement de 2016 qu'il y a eu une
augmentation au Québec de 2,5 % du nombre de personnes de 65 ans et
plus qui étaient considérées comme étant à faibles revenus. On parle désormais,
au Québec, là, de près d'un aîné sur cinq. Je pense que ça suffit. C'est là,
entre autres, le genre d'enjeu qui doit être discuté lors des états généraux
que nous réclamons. M. Couillard, vous êtes directement interpelé.
La Modératrice
: Merci.
On va maintenant passer à la période de questions. Micro de gauche, Nicolas
Vigneault, Radio-Canada.
M. Vigneault (Nicolas) :
Les états généraux, déjà, le gouvernement, bon, évidemment, n'était peut-être
pas totalement favorable à ça, et tout ça. Quelles autres pressions vous pouvez
faire sur le gouvernement pour qu'il aille de l'avant vers cette solution-là?
M. LeBel : Moi, je vais le
faire à ma façon. Là, la pétition, ça veut dire quelque chose. Tu sais, il y a
quand même 15 000 personnes qui ont signé — vous pouvez
vous approcher, vous savez les réponses — tu sais, je pense, ça veut
dire quelque chose. Mais je continue à penser, à croire que le gouvernement va
être sensible à tout ça. Ils ont déjà fait des... J'ai assisté à un forum sur
la main-d'oeuvre il n'y a pas très longtemps, ils savent comment faire ça.
C'est vraiment une question de volonté. Ils seraient capables de mettre en
place la machine, faire des comités de réflexion cet automne, des états
généraux au printemps, c'est facile pour eux autres de le faire. Il me semble
qu'ils devraient comprendre le bon sens. Je continue à penser que ça peut se
faire.
On va faire de la pression. On rencontre
la ministre bientôt. Elle fait une rencontre de consultation sur son programme,
son projet Vivre et vieillir en santé. On va continuer à faire de la pression.
Moi, je pense qu'on va réussir à les convaincre. La dernière fois qu'on l'avait
fait — madame l'a dit — sur les crédits d'impôt, la première
journée, ils ont dit non; la deuxième journée, avec la pétition de 25 000 personnes,
la deuxième journée, ils ont dit : Oui, il y a peut-être un problème; la
troisième journée, ils ont reculé. Bon. Je pense qu'on pourrait réussir à faire
ça aussi.
Le pouvoir des aînés, là, je le dis
souvent, il est immense. Le gouvernement peut être sensible à ça. Le pouvoir
des aînés est immense. Ces groupes-là représentent beaucoup, beaucoup de monde,
beaucoup, beaucoup de monde partout.
M. Boivin (Mathieu) :
C'est l'organisateur politique qu'on entend, là.
M. LeBel : Non, non, non,
c'est... Je le dis, c'est vrai, là. Le pouvoir gris, il est très fort. Et, si
les aînés le savaient encore davantage, ils pourraient faire changer bien des
choses.
M. Boivin (Mathieu) : Je
vous fais une blague, M. Lebel.
La Modératrice
:
Mathieu Boivin, micro de gauche, Cogeco.
M. Boivin (Mathieu) :
Écoutez, c'est drôle, je ne sais pas si j'ai raison de faire ce lien-là, mais
dans le dossier de la commission sur le racisme, votre chef dit : Ne
tenons pas une commission, on sait déjà ce qu'il faut faire. Et là moi, j'ai
l'impression que, pour ce qui est du vieillissement de la population, ça fait
déjà un bout de temps qu'on en parle, on doit savoir ce qu'on a à faire.
Pourquoi vous réclamez les états généraux?
M. LeBel : Bien, moi, je pense
qu'à court terme il y a des choses à faire, tu sais. Bon, hier, le ministre a
annoncé deux bains, là, ça, on pourra en reparler. Il y a des choses à faire
rapidement. Mais là on dit que, dans 15 ans, les 65 ans et plus vont
représenter un quart de la population. Ça, c'est dans 13 ou 15 ans. Ce
qu'on dit : Les états généraux vont nous servir à préparer ça. Là, les
états généraux, ça sert à régler des cas, actuellement, mais ça sert aussi à
préparer les prochaines années, à faire face, à avoir de la vision parce qu'il
y aura des problématiques majeures dans une dizaine d'années sur plein de
domaines, on l'a dit tantôt, sur la pauvreté des aînés, sur l'organisation
municipale. Il faut réunir tout le monde. C'est pour ça, des états généraux.
L'idée, il faut bouger tout de suite sur bien des situations, mais il faut se
donner une vision d'avenir parce qu'il y aura des choses vont nous arriver dans
10, 15 ans, c'est clair, et c'est pour ça qu'on demande des états généraux, préparer
l'avenir, préparer des meilleures conditions de vie de nos aînés dans 10 ou 15
ans pour faire à cette réalité-là du vieillissement de la population.
M. Boivin (Mathieu) :
Donc, des enjeux... concrètement, là, pour que les gens comprennent un peu
l'imminence de ce qui s'en vient, donnez-moi donc...
M. LeBel : Bien, je ne sais
pas si vous voulez y aller. Oui.
M. Boivin (Mathieu) : Tu
sais, de quoi on va jaser? C'est quoi, l'ordre du jour? Ça va avoir l'air de
quoi, ça?
M. Tremblay (Donald) : En
fait, l'ordre du jour, comme vous le dites, monsieur, il est un peu connu, avec
les éléments qu'on voit aujourd'hui, qu'on parle des bains, qu'on parle de
l'hygiène, qu'on parle du revenu, tout ça. Mais ce qui manque actuellement, là,
c'est un plan global. Tout est traité à la pièce. On est sollicités de toutes
parts comme association de retraités pour se prononcer sur tel, tel sujet, tel
sujet, mais souvent les sujets sont interreliés, et il n'y a aucun lien qui se
fait. Il n'y a pas de... On ne sait pas où est-ce qu'on s'en va avec ça. Il n'y
a pas de vision sur le phénomène du vieillissement qui s'en vient. Ce n'est pas
un problème, c'est quelque chose qui va arriver, donc on a la chance de pouvoir
se préparer en réfléchissant ensemble de quelle manière on veut faire face à ce
phénomène-là qui va arriver, qu'on le veuille ou pas. C'est juste, juste ça
qu'on demande. Ce n'est pas grand-chose, là. Juste prendre le temps de
réfléchir ensemble pour se donner un plan global qui va probablement donner des
meilleurs résultats que de traiter tous les sujets à la pièce.
M. Boivin (Mathieu) : Est-ce
qu'il n'y a pas déjà un ministre au gouvernement dont c'est la responsabilité,
ça, ministre des Aînés? Je ne sais pas si ça a suivi dans un remaniement ou...
M. LeBel : Il y a une ministre
des Aînés qui relève du... bien, qui est ministre des Aînés dans un ministère
de la Famille. Dans le fond, ce qu'on fait, c'est de lui donner un coup de main,
à la ministre des Aînés. On dit au gouvernement : Donnez-y un coup de
main, elle a des enjeux majeurs entre ses mains, il faut l'aider, il faut...
donnez-y des outils pour qu'elle se donne une vision sur ce qu'on veut faire,
qu'est-ce qu'il va arriver avec le vieillissement de la population.
Et je le dis, là, dans plusieurs
domaines... Chez nous, à Rimouski, dans l'habitation modique, les personnes qui
vivent là-dedans, ils vieillissent, mais, quand ils vieillissent, bien, il y a
des problématiques qui s'installent. La municipalité, la ville et les
gestionnaires ont de la misère à faire face à tout ça. C'est un exemple, il y
en a plusieurs autres, domaines. C'est pour ça qu'il faut agir rapidement.
Nous, on dit à la ministre des Aînés : Bien, on va te donner un coup de
main, on va essayer de dire au reste de tes collègues que tout le monde est
interpelé par le vieillissement de la population. Le monde municipal est
interpelé. Le monde du revenu, ils sont interpelés. Tous ses collègues sont
interpelés par ça. Ils devraient se donner une vision, et les états généraux
servent à ça. Il y a quand même 15 000 personnes qui ont signé la
pétition, là.
La Modératrice
: Merci.
Est-ce qu'on a d'autres questions? Hugo? Ça va. Merci beaucoup.
(Fin à 9 h 51)