L'utilisation du calendrier requiert que Javascript soit activé dans votre navigateur.
Pour plus de renseignements

Accueil > Actualités et salle de presse > Conférences et points de presse > Point de presse de M. Gabriel Nadeau-Dubois, député de Gouin

Recherche avancée dans la section Actualités et salle de presse

La date de début doit précéder la date de fin.

Point de presse de M. Gabriel Nadeau-Dubois, député de Gouin

Version finale

Le mercredi 4 octobre 2017, 13 h

Salle Bernard-Lalonde (1.131), hôtel du Parlement

(Treize heures dix minutes)

M. Nadeau-Dubois : Bonjour. J'ai eu l'occasion ce matin de présenter mon premier projet de loi en Chambre et je suis très fier que ce soit un projet de loi qui porte sur ce qui est une priorité de ma formation politique, c'est-à-dire le travail, les conditions de travail, les conditions de vie des travailleurs, des travailleuses au Québec. Le projet de loi n° 891 porte sur la fixation d'un mécanisme démocratique et transparent de fixation du salaire minimum. Vous le savez probablement, actuellement, la fixation du salaire minimum est faite de manière arbitraire, de manière opaque, par le ou la ministre du Travail.

On me dit qu'il y a des consultations qui sont faites, mais c'est des consultations qui sont faites à huis clos, dans la plus grande confidentialité. Et honnêtement on se doute bien que les salariés de Couche-Tard, que les salariés de McDo ne font pas partie des gens qui sont rencontrés par la ministre du Travail lorsque vient le temps de fixer le salaire minimum.

Le projet de loi vise donc à ce que la fixation du salaire minimum soit faite dorénavant par l'Assemblée nationale du Québec, de manière démocratique, de manière transparente. Le projet de loi met en place des consultations publiques pour que tous les acteurs, tous les partenaires qui veulent débattre de cette question-là puissent le faire de manière publique et que les gens soient au courant des principes, des critères qui sont utilisés pour fixer le salaire minimum.

Notre projet de loi permettrait donc de démocratiser, de rendre beaucoup plus transparent le processus de fixation du salaire minimum au Québec en faisant en sorte de savoir qu'est-ce qui se passe derrière les portes closes. Parce qu'il faut le rappeler, le salaire minimum fixe... en fait, détermine les conditions de vie de plus de 350 000 Québécois et Québécoises. Il y a encore aujourd'hui, donc, des centaines de milliers de personnes qui vivent dans des conditions de vie difficiles, qui vivent sous la pauvreté, malgré le fait que ce soient des travailleurs, des travailleuses à temps plein. Et ce n'est pas pour rien. C'est parce que pendant trop longtemps, le processus de fixation du salaire minimum est resté opaque et antidémocratique.

On sait que le Parti libéral est assez peu ouvert à augmenter significativement le salaire minimum. Alors, Québec solidaire adopte, avec ce projet de loi là, une approche pragmatique, une approche réaliste, celle de convaincre le gouvernement qu'il est possible de débattre et de discuter du mécanisme de fixation du salaire minimum de manière démocratique et transparente. On est convaincus, pour notre part, que, si ce processus-là se ferait de manière ouverte, de manière transparente, s'il y avait des consultations publiques sur la question puis des discussions en commission parlementaire, bien qu'ultimement le débat ferait en sorte de faire triompher les arguments progressistes, les arguments pour une meilleure qualité de vie des travailleurs et des travailleuses au Québec. On pense donc que c'est le bien commun qui serait le grand gagnant si notre projet de loi était adopté. Merci.

(Fin à 13 h 13)

Participants


Document(s) associé(s)