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Point de presse de M. Robert Poëti, Ministre délégué à l’intégrité des marchés publics et aux Ressources informationnelles

Version finale

Le mercredi 11 octobre 2017, 12 h

Hall du 1er étage, hôtel du Parlement

(Douze heures)

Journaliste : M. Poëti, félicitations.

M. Poëti : Bonjour. Merci.

Journaliste : Est-ce que la patience a été payante?

M. Poëti : Bien, écoutez, moi, je pense qu'en politique, comme dans d'autres domaines, lorsqu'il survient des changements ou des événements, on a un choix à faire, et mon choix était de continuer de travailler avec mes collègues, de représenter mes citoyens de Marguerite-Bourgeoys qui m'ont toujours appuyé du début à aujourd'hui.

Alors, moi, je pense que le travail en groupe permet de meilleurs résultats. C'est ce que j'avais décidé de faire, c'est ce que j'ai décidé de faire, et je vais pouvoir continuer de le faire aujourd'hui, évidemment dans des fonctions différentes, mais toujours en lien avec l'objectif de faire avancer le Québec.

Journaliste : Est-ce que le premier ministre reconnaît qu'il a commis une erreur en vous écartant?

M. Poëti : Moi, le premier ministre, après le remaniement, à quelques occasions, m'a donné des mandats très précis, celui de travailler avec les jeunes entrepreneurs, dans un rapport que j'ai soumis, que vous connaissez déjà. J'ai eu aussi récemment un mandat du premier ministre sur le retard des paiements dans le milieu de la construction, mais au niveau gouvernemental aussi, donc dossier que je travaille actuellement.

Donc, avec cette nomination-là, évidemment, je vais continuer ces dossiers-là, mais évidemment avec des ajouts. Et, à partir de là, j'ai des mandats clairs, et, à partir de là, ça me permet d'aller plus loin et surtout peut-être de régler certaines difficultés, certains problèmes pour faciliter le développement économique et la participation du gouvernement dans la résolution de certains problèmes.

Journaliste : Justement, votre priorité... Vous êtes nommé, les prochaines élections générales ont lieu dans moins d'un an. Quelles décisions ou actions souhaitez-vous prendre?

M. Poëti : Bien, écoutez, il y a plusieurs actions. Il y a déjà des projets sur des dossiers, lesquels que j'étais déjà en marche, mais on se rappellera aussi une des recommandations de la commission Charbonneau, évidemment, sur la surveillance et le projet de loi n° 105, la surveillance de l'ensemble des contrats publics. Donc, je sais qu'on était rendu à l'article 1. Mon intention, c'est de m'y mettre rapidement et d'aller plus loin, avec la collaboration, évidemment, des oppositions, ce avec quoi j'ai toujours travaillé précédemment, quand j'avais une fonction ministérielle. Donc, évidemment, ça, c'est important.

Évidemment, la loi sur l'Autorité des marchés publics, également, est un projet de loi important. Sur le volet des retards de paiements, je pense qu'on devra aussi légiférer. Alors, je vais continuer mon travail, mais avec l'opportunité maintenant de pouvoir piloter ce projet de loi là pour régler cette difficulté-là qu'on a actuellement. Et toujours, évidemment, et ça touche l'innovation, je vais travailler évidemment avec ma collègue à l'Innovation, la vice-première ministre, mais aussi mon collègue au Trésor et celui des PME pour permettre l'accessibilité aux jeunes entreprises, non seulement en innovation, dans l'ensemble de l'oeuvre, de pouvoir avoir accès aux appels d'offres publics.

Le Modérateur : Micro de droite, Rémi Nadeau.

M. Nadeau (Rémi) : Sans manquer de respect aux tâches, là, qui vous sont dévolues, on vous attendait quand même dans des fonctions plus importantes dans un retour au Conseil des ministres. Comment on vous a présenté ça et qu'est-ce que vous entendez faire? C'est quand même un peu nouveau, là, le ministère, dans le fond, dont vous allez hériter, là.

M. Poëti : Bien, écoutez, les dossiers, pour moi, pour certains des dossiers, ne sont pas nouveaux, parce que je les avais amorcés justement sur un mandat du premier ministre. À mon avis, l'ensemble de l'équipe qui vous a été présentée aujourd'hui ont tous des mandats importants. Vous savez, il n'y a pas de fonction importante, c'est les mandats qui sont importants. Et c'est notre devoir de les pousser et d'aller plus loin. Et, s'il y a des difficultés ou s'il y a des freins parfois à régler des difficultés, bien, c'est le mandat de chacun des ministres qui sont là de les faire avancer.

C'est de cette façon-là que je prends et j'accueille cette responsabilité-là avec plaisir. Et, vous me connaissez, lorsqu'il y a des difficultés ou si on peut aller plus loin, bien, je vais m'y atteler et je vais livrer le dossier.

Le Modérateur : On va prendre une dernière question à gauche avec Tommy Chouinard.

M. Chouinard (Tommy) : Bien oui. Bonjour. J'ai peut-être deux questions, là. On dit que le premier ministre n'avait en quelque sorte pas le choix de vous ramener dans le contexte actuel. Trouvez-vous que c'est une bonne analyse?

M. Poëti : Non. Je pense que c'est une très mauvaise analyse, parce que, je l'ai dit dès le début, puis on peut reculer un an et demi, deux ans en arrière, c'est toujours la prérogative du premier ministre de décider de son choix du Conseil des ministres. Puis il peut décider aussi, lorsque quelqu'un n'est plus au Conseil des ministres, et je le sais, de lui donner certains mandats. Et moi, j'ai décidé de continuer à travailler évidemment pour l'ensemble des citoyens du Québec, pour le parti que je représente puis pour les gens qui attendaient un travail d'un député dans des dossiers précis.

Alors, moi, je l'ai fait. C'est la prérogative du premier ministre. Alors, à partir de là, le choix lui appartient toujours. Et je sais qu'il y a des collègues qui étaient assis aussi ce matin, qui regardaient le Conseil des ministres, qui ont aussi des capacités de pouvoir travailler sur des volets ministériels, mais les règles étant ce qu'elles sont, et le choix aussi du premier ministre, et le nombre de ministres, mais la force de notre parti, c'est l'ensemble des députés qui sont là avec ceux qui ont des fonctions ministérielles incluses.

M. Chouinard (Tommy) : Qu'est-ce qui a fait la différence selon vous? Vous parlez des collègues qui n'ont pas été nommés au Conseil des ministres, vous qui l'avez été. Qu'est-ce qui a fait la différence?

M. Poëti : Pour moi, la différence, c'est… Bien, à la base, je dois vous dire, on n'est jamais plus fort que son équipe. Et ce qui m'a aidé, moi, énormément, lorsqu'évidemment on quitte une responsabilité ministérielle, c'est mes collègues députés dans lesquels… avec lesquels ils avaient, certains, déjà des fonctions. Et, quand j'ai eu des fonctions qui ont été dévolues, certaines par le premier ministre, d'autres par le ministre aujourd'hui, qui n'est plus au Conseil du trésor, donc M. Moreau, bien, je les ai acceptées. Et j'ai travaillé avec mes collègues et des gens de certains ministères, et ça, ce n'est pas impossible à faire.

Alors, moi, avec l'ensemble des collègues, je vais travailler avec eux comme je l'ai fait quand certains étaient au Conseil des ministres. Ça, c'est la force de l'équipe.

M. Chouinard (Tommy) : Une dernière chose sur vos nouvelles responsabilités, juste une dernière. Vous devez assurer l'intégrité des marchés publics et les ressources informationnelles. Est-ce que vous considérez que le problème est important? Est-ce qu'il y a un enjeu majeur d'intégrité des marchés publics, là, qui remet en cause l'intégrité des marchés publics, à l'heure actuelle?

M. Poëti : En fait, ce n'est pas de remettre en cause, mais c'est de s'assurer de l'intégrité des marchés publics, que les gens qui font affaire avec le gouvernement, les gens évidemment qui reçoivent l'argent des contribuables pour des mandats, pour des contrats qu'ils ont eus, bien, que le gouvernement, que les citoyens en aient pour leur argent. Et si, à certains égards, on doit faciliter des choses ou resserrer des choses, bien, on va le faire. C'est ça, l'objectif.

Donc, c'est sûr que l'intégrité des marchés publics, les citoyens ne veulent pas entendre, ne veulent plus entendre les choses qu'on a entendues à la commission Charbonneau, et c'est des dossiers dans lesquels je vais travailler directement.

Le Modérateur : On va en prendre une dernière, en anglais...

Journaliste : Mr. Poëti, how do you explain that you were dropped out of Cabinet last year and now you're back... in 2016 and now you're back? If it's not electoral reasons, how does that... why is it that that happened?

M. Poëti : You know, on one side, I won't take your question on a bad way, but we don't think about electoral time exactly. There is one year to go. A lot of things are going to happen in politics in one year. And since the election is going to arrive, we have some different responsibilities. And when we talk about public market, we want to make sure the money of the citizens is going to be spent at the right place and we are going to have what we pay for it. And this is one of my responsibilities and this is what I'm going to do.

Journaliste : How happy are you to be back in Cabinet now?

M. Poëti : You know, I'm happy to work with all my colleagues. And when you have a responsibility with the Conseil des ministres, it's quite important, but it's... When we work all together, we can do better, and this is what I'm going to do with all my colleagues. Thank you.

(Fin à 12 h 8)

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