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Point de presse de M. Sylvain Pagé, porte-parole de l’opposition officielle en matière de santé publique et de prévention

Version finale

Le jeudi 23 novembre 2017, 11 h 20

Salle Bernard-Lalonde (1.131), hôtel du Parlement

(Onze heures vingt et une minutes)

M. Pagé : Alors, bonjour à tous et à toutes. Alors, vous savez comme moi que le projet de loi n° 157 a été déposé il y a quelques jours à peine. Vous avez entendu l'opposition demander des consultations générales. Pourquoi? Parce que nous allons écrire un droit nouveau. Ce projet de loi impacte plusieurs ministères, sept ou neuf, selon la ministre, donc plusieurs ministères, plusieurs personnes vont être impactés. Il n'y a pas que l'âge dans ce dossier-là qui est important.

Oui, il y a eu des consultations avant le projet de loi, mais il n'y a eu aucune consultation sur le projet de loi. C'est la raison pour laquelle nous voulions prendre le temps de faire les choses correctement. Pourquoi? Parce que c'est une question de santé publique, une question de sécurité publique, et c'est la raison pour laquelle nous avons demandé à ce que plusieurs dizaines de groupes, de groupes fort pertinents soient entendus, et même on avait demandé une consultation générale.

Suite à cela, le gouvernement a fait sa proposition. Il n'y avait que 13 groupes qui étaient dans leur proposition. La CAQ, malheureusement, n'a fait une proposition que de sept groupes — par hasard, sept groupes étant tous d'accord avec leur option du 21 ans, comme si c'était le seul élément de ce projet de loi. Et, quand on sait qu'à tous les jours il y a des éléments nouveaux qui sortent dans l'actualité et qui font la démonstration qu'il y a plein de choses auxquelles on n'a pas eu le temps de réfléchir, alors, évidemment, on est un peu tristes, parce que je pense qu'il faut regarder tous les aspects. Est-ce que le 18 ans, 21 ans est important? Oui, c'est important. Est-ce qu'on va le regarder? Oui, on va le regarder. Mais évidemment il y a plusieurs autres éléments sur lesquels il faut tabler, sur lesquels il faut réfléchir.

Alors, je salue le gouvernement d'avoir eu cette ouverture. Évidemment, il y a eu un certain bras de fer politique parce qu'on souhaitait que les gens soient entendus, les gens qui sont des experts en la matière. Alors, aujourd'hui, je salue cette ouverture du gouvernement.

Dès le départ, j'ai dit qu'il fallait traiter ce dossier-là de façon non partisane. Pourquoi? Parce que c'est un dossier carrément de santé et de sécurité publique. Alors, aujourd'hui, on sort du salon bleu pour aller faire nos travaux de façon non partisane et on va entendre tous ces groupes qui viendront nous dire comment bonifier le projet de loi, parce que, manifestement, nous le savons, nous sommes bousculés dans le temps. Pourquoi? Parce que le fédéral nous impose un agenda politique et non un agenda de santé publique et de sécurité publique.

Mais, à Québec, nous avons le devoir de faire les choses correctement. Alors, les quelques groupes, quelques dizaines de groupes supplémentaires qui seront entendus vont demander un délai de deux ou trois semaines de plus. Alors, vous comprenez l'intérêt que nous avions là-dedans. Aujourd'hui, ce n'est pas le Parti québécois qui gagne. Aujourd'hui, c'est la population québécoise et les gens qui sont préoccupés par la santé et la sécurité publique qui gagnent avec les auditions pour lesquelles nous procéderons dans les prochains jours et prochaines semaines. Je vous remercie.

(Fin à 11 h 24)

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