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Point de presse de Mme Manon Massé, députée de Sainte-Marie–Saint-Jacques

Version finale

Le mardi 20 février 2018, 15 h 15

Salle Bernard-Lalonde (1.131), hôtel du Parlement

(Quinze heures quinze minutes)

Mme Massé : Alors, bonjour tout le monde. En fait, aujourd'hui, on s'est opposé à la motion qui a été présentée par le ministre de l'Emploi et de la Solidarité sociale, une motion, en fait, assez générale que, régulièrement on voit passer à l'Assemblée nationale. Mais cette fois-là, pour nous, on trouvait que c'était «too much».

En fait, les motions, là, il faut prendre ça au sérieux. Par exemple, aujourd'hui, la motion se voulait de souligner la Journée mondiale de la justice sociale. Vous comprendrez bien que Québec solidaire n'est pas contre de souligner la Journée mondiale de la justice sociale. Mais l'enjeux, c'est quand vous avez un ministre, notamment celui de l'Emploi et de la Solidarité sociale, qui, ce même ministre-là, a fait adopter sous bâillon une loi, la loi n° 70, qui, dans le fond, a des impacts spécifiques chez les premiers demandeurs au niveau de l'aide sociale où il y a une coupe de 200 $, 200 quelques dollars qui peut être faite sur un chèque d'aide sociale. On ne va pas dans l'esprit de ce que c'est de souligner la Journée mondiale de la justice parce que, ça le disait dans la motion, on voulait souligner cette journée-là dont l'objectif, et je passe des bouts, là : «...est de promouvoir l'égalité des droits pour tous les [...] humains, sans discrimination, de bénéficier du progrès économique et social partout dans le monde.»

Alors là, on trouve que ça frôle l'hypocrisie, ce gouvernement-là qui a eu des mesures d'austérité, qui a eu des impacts importants sur les gens, je vous ai parlé de la loi n° 70, le fameux 73 $, là, qui a été donné dernièrement, qui a été donné d'une main et retiré de l'autre parce qu'on a exigé une augmentation au niveau du coût d'hébergement. Bref, si on veut réellement — et, à Québec solidaire, on le veut réellement — que la justice sociale soit faite, bien, il faut agir en cohérence, et le gouvernement libéral actuel n'est pas un gouvernement qui agit en cohérence. Alors, voilà pourquoi on n'a pas donné notre consentement à cette motion-là.

Une voix : Questions?

M. Lachance (Nicolas) : Oui, Nicolas Lachance, Journal de Québec. Concernant la modification du règlement du DGE pour les candidatures voilées, mais à visage découvert, est-ce que vous êtes satisfaite de cette nouvelle politique?

Mme Massé : Oui. Bien, en fait, oui parce que ce que ça permet, ça permet à tout le monde d'avoir accès à ce qui nous apparaît évident à Québec solidaire, c'est-à-dire, lorsque tu es éligible, et que tu es un citoyen, et que tu veux pouvoir te présenter à la face de tes électeurs pour voir si eux autres te veulent comme député, bien, à partir de maintenant, c'est possible. Et l'idée, c'est une harmonisation avec le passeport, l'assurance maladie.

Alors, moi, je pense que, maintenant au Québec, on sait ce que ça veut dire, à visage découvert, et ce règlement-là, qui datait des années 80, vient d'être modifié pour arriver au XXIe siècle.

M. Lachance (Nicolas) : Le Parti québécois dit, de leur côté, que c'est peu probable qu'il y ait des gens qui se présentent au PQ avec le voile, par exemple. Est-ce que chez vous, à Québec solidaire, il pourrait y avoir des candidatures de personnes qui portent le hidjab?

Mme Massé : Ou le turban ou…

M. Lachance (Nicolas) : La croix, ou peu importe.

Mme Massé : En fait, pour nous, à Québec solidaire, ce qui est important, c'est que les gens partagent la vision de Québec solidaire. Ça veut dire quoi, ça? Ça veut dire l'égalité entre les personnes. Ça veut dire un parti pris majeur pour l'environnement. Ça veut dire nous assurer que les inégalités, comme celle dont je viens de dénoncer, ne se reproduisent plus. Si les gens partagent ça, bien oui, ils sont bienvenus à Québec solidaire, pour sûr. Je pense que notre programme, il est clair. Et tout citoyen intéressé à défendre ça à nos côtés, ça va nous faire plaisir. Merci.

(Fin à 15 h 19)

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