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Point de presse de M. Dave Turcotte, porte-parole de l’opposition officielle en matière de services sociaux et de protection de la jeunesse

Version finale

Le mercredi 21 février 2018, 9 h 30

Hall principal de l'hôtel du Parlement, hôtel du Parlement

(Neuf heures trente et une minutes)

M. Turcotte : Bien, merci beaucoup. Bienvenue à notre conférence de presse. Je suis accompagné aujourd'hui de Marie-Josée Deit, directrice du PIMO à Montréal; ainsi que Marie-Josée Vaillancourt, Marie-Josée qui est responsable de la promotion et du développement; et Chantal Crevier, qui est responsable du marketing et des communications, qui ont l'intention de présenter une pétition à l'Assemblée nationale pour demander davantage d'accompagnement pour les personnes vivant avec un handicap ou les gens qui sont avec une mobilité réduite.

Donc, je vais laisser parler Mme Marie-Josée qui va nous présenter l'objet de leurs demandes pour la pétition.

La Modératrice : Merci. Maintenant, Mme Deit.

Mme Deit (Marie-Josée) : Merci. Bonjour. Depuis plus de 30 ans, PIMO offre des services d'accompagnement aux personnes vivant avec des limitations fonctionnelles et une mobilité réduite. En 2010‑2011, selon l'enquête québécoise sur les limitations d'activités, les maladies et le vieillissement, près de 84 000 Québécois âgés de 15 ans et plus, vivant avec des incapacités, qui ont eu des besoins d'aide pour aller à leurs rendez-vous ou pour faire des courses, ont témoigné ne pas avoir reçu d'aide ou pas assez. Aussi, près de 420 000 personnes ont eu des difficultés telles que leur participation sociale en a été fortement perturbée.

Sept ans plus tard, on peut facilement estimer que ces chiffres sont à la hausse avec le vieillissement de la population car, en effet, plus on avance en âge et plus on développe des incapacités, en cumulant souvent plusieurs. L'accompagnement n'est pas un luxe. La personne avec une incapacité légère jusqu'à sévère, qui ne peut sortir de chez elle et qui n'a pas d'aide pour sortir, se retrouve souvent confinée à domicile. La politique À part entière reconnaît le besoin d'accompagnement et la nécessité de mettre en place des services d'accompagnement partout au Québec. Un modèle qui a été éprouvé… On a, pardon, un modèle qui a été éprouvé. À Montréal, nous sommes prêts à offrir les services si on nous en donne les moyens.

Ce que nous demandons, c'est un réel soutien des organismes qui offrent des services d'accompagnement bénévole et des structures régionales, comme PIMO, qui oeuvre en complémentarité et en collaboration avec le réseau bénévole. Il y a certes un coût pour une telle offre, l'apport des bénévoles est incontournable. La communauté doit se mobiliser davantage aussi. Il y a des gens qui ont la santé et le temps pour aider. Pour promouvoir le bénévolat auprès de ces personnes, il faut de l'argent. Des services comme ceux de PIMO ont aussi un coût. On a fait le choix du maintien à domicile par la politique Chez soi : le premier choix et Vieillir mobile, donc soyons conséquents.

C'est maintenant que le gouvernement doit agir en donnant les moyens de ses fins. Aidez-nous à passer le message haut et fort que le financement des services d'accompagnement est nécessaire. La pétition sera en ligne dès aujourd'hui. Merci beaucoup.

La Modératrice : Merci. Maintenant, M. Turcotte.

M. Turcotte : Merci beaucoup pour votre message. Au fond, ce qu'il faut comprendre, c'est que depuis un certain temps les organismes comme PIMO, les personnes ont demandé de pouvoir avoir de l'accompagnement. C'est maintenant reconnu dans la politique À part entière, mais il faut que l'argent et les services soient au rendez-vous. PIMO est prêt à le faire, le fait à Montréal avec ses modestes moyens, mais ça doit être présent partout au Québec, dans toutes les régions du Québec.

Si on veut davantage maintenir les gens à domicile, que les gens puissent rester plus longtemps, bien, les services d'accompagnement sont nécessaires. Si on veut réduire le nombre de chutes, comme c'est mentionné, quand on sait que c'est un des enjeux significatifs et majeurs pour les personnes aînées, mais aussi pour toutes les personnes en santé — c'est une des causes les plus importantes dans le réseau de la santé — bien, c'est aussi d'avoir des personnes sur lesquelles ces personnes à mobilité réduite peuvent compter pour être accompagnées, pour avoir des services, pour pouvoir aller à ses rendez-vous médicaux, de pouvoir avoir une autonomie.

Parce que, oui, les gens ont, dans certains cas, des proches aidants, des aidants naturels, mais il faut que ces personnes puissent avoir une autre personne, qui est quelqu'un de l'organisme, qui est formée, qui est accompagnée, qui a une approche qui a toute été validée par l'organisme, donc qu'il y a aussi de la sécurité, etc., pour la personne. Ça fait que les gens développent un sentiment de confiance, ça peut devenir aussi même un confident, une confidente. C'est l'approche qui a été développée à Montréal par PIMO et qui fonctionne.

Donc, ce qui est demandé aujourd'hui, c'est de l'accompagnement partout, dans toutes les régions du Québec. Il y a une pétition, qui sera publiée sur le site Internet de l'Assemblée nationale, pour demander au gouvernement que les services soient présents partout au Québec.

Et je tiens à profiter de l'occasion pour féliciter le travail de PIMO à Montréal pour leur travail pour l'accompagnement des personnes les plus vulnérables de notre société, qui en ont vraiment besoin.

La Modératrice : Merci. On va maintenant passer à la période de questions. Pas de question? Merci beaucoup.

M. Turcotte : Merci.

(Fin à 9 h 37)

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