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Point de presse de M. Guy Leclair, porte-parole de l’opposition officielle en matière de travail

Version finale

Le jeudi 22 mars 2018, 9 h 30

Salle Bernard-Lalonde (1.131), hôtel du Parlement

(Neuf heures trente minutes)

M. Leclair : Alors, bonjour, à tous. Ce matin, nous répondons à l'invitation de la ministre du Travail concernant le projet de loi n° 176 sur les normes du travail. La ministre a malheureusement, encore une fois, comme c'est l'habitude du gouvernement libéral, attendu à la dernière session, alors que toutes les commissions sont complètement occupées, de déposer un projet de loi sur les normes du travail. Alors, elle nous invite, les oppositions, l'opposition officielle, à travailler avec eux le plus rapidement possible pour s'assurer que le projet de loi puisse voir fin avant la fin de cette session-ci.

Alors, j'invite la ministre à appeler tout de suite, convoquer les groupes dès demain. Alors, nous allons travailler avec elle pour s'assurer que ce projet de loi là, 176, sorte avant la fin de ladite session. Mais bien entendu, lorsqu'on parle de conditions de travail, il y a tout l'aspect de... je cherche mon mot, il y a tout l'aspect des fonds de retraite et de la disparité de traitement, soit en fonds de retraire soit sur les avantages sociaux. Bien entendu, on aura de très bonnes discussions là-dessus parce que le Parti québécois est d'avis que des propositions dans les conditions transitoires qu'il y a dans le projet de loi sont inacceptables. Bien entendu, ce qu'on suggère à la ministre, c'est de dire : Dans les conditions transitoires, on doit absolument se donner le temps de négocier cette transition-là, donc qu'il n'y ait aucune clause de disparité qui va exister suite à ce projet de loi là.

Donc, on dit : Si on table le projet de loi en 2018, donnons-nous peut-être un cinq ans, un quatre ans, menons à terme les diverses conventions collectives, laissons les deux parties négocier ensemble pour s'assurer qu'il n'y ait plus aucune possibilité de distorsion, soit dans les salaires soit dans les conditions d'avantages sociaux ou bien dans les fonds de retraite.

Alors, malheureusement, on voit la CAQ, qui a sorti un projet de loi, qui eux demandent au gouvernement d'appeler son projet de loi sur ces enjeux-là et de dire : On va rouvrir toutes les conventions collectives. Je pense que ce n'est pas sérieux. Ce qu'il faut faire, c'est attendre, attendre absolument la fin des conventions collectives et profiter de ce moment-là pour s'assurer qu'on mettra... on enlèvera toute possibilité d'avoir une disparition de traitement entre des salariés d'une même entreprise.

Alors, je réitère l'invitation à la ministre : Nous sommes prêts, appelez le projet de loi, appelez les convocations dès demain. Nous travaillerons sérieusement, nous avons des belles propositions à vous apporter, et bien entendu on va regarder l'ensemble de l'oeuvre, et on va livrer la marchandise avant la fin de la session. La balle est dans votre camp, Mme la ministre. Merci.

(Fin à 9 h 33)

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