(Quinze heures huit minutes)
Mme Roy
: Alors,
bonjour, tout le monde. Merci d'être là. Je ferai une brève déclaration, tout
d'abord, pour réagir aux propos qu'a tenus ce matin le ministre Pierre Moreau,
des propos tout à fait inacceptables et indignes de sa fonction de ministre,
des propos tenus en Chambre et tenus également, je crois comprendre, à la
lecture de vos articles, à l'extérieur de la Chambre lorsqu'il aurait été
questionné.
Alors, vous vous en souvenez sûrement,
selon les libéraux, hier, à la CAQ, nous étions contre les étrangers, contre
les immigrants. Aujourd'hui, on est contre les femmes. Et demain, ce sera quoi?
On va être contre les personnes âgées? C'est totalement ridicule. De telles
accusations sont ridicules, indignes de sa fonction. C'est une véritable
campagne de mensonges organisée que fait actuellement le Parti libéral du
Québec à l'endroit de la Coalition avenir Québec, totalement indigne.
Écoutez, il y a une seule chose dont on est
contre, à la Coalition avenir Québec, et c'est la magouille des libéraux du
Québec. Ça, je veux vous en passer un papier. Et ce qu'on a vu ce matin,
c'était un véritable détournement d'attention à la suite d'une question
totalement légitime de mon collègue M. Éric Caire, le député de
La Peltrie, une question totalement légitime. On nous traite de misogynes,
nous faisons de la misogynie, et la question était totalement légitime. Et je
vous dis que c'est un détournement d'attention parce que mon collègue de La Peltrie
demandait au seul ministre qui a, dans son titre, ministre de l'Intégrité,
M. Robert Poëti, ce qu'il pensait de la nomination de l'ex-sous-ministre
Mme Dominique Savoie, la controversée fonctionnaire, au C.A., au conseil
d'administration d'Hydro-Québec, parce qu'on sait qu'hier le Conseil des
ministres a décidé de la nommer sur le conseil d'administration d'Hydro-Québec.
Alors, la question légitime de mon collègue était adressée au ministre de
l'Intégrité, s'il était d'accord avec la nomination de Mme Savoie sur le conseil
d'administration d'Hydro-Québec, question totalement légitime. Qu'est-ce qui se
passe pour détourner l'attention? Pierre Moreau se lève, empêche M. Poëti
de répondre, et là y va d'accusations totalement irresponsables et indignes.
La question se pose. Si nous avons posé la
question au ministre de l'Intégrité trois fois plutôt qu'une et qu'il ne s'est
pas levé, c'est parce que le ministre de l'Intégrité, M. Robert Poëti,
n'est pas d'accord avec la nomination de Mme Dominique Savoie sur le
conseil d'administration d'Hydro-Québec. J'invite les journalistes, tous les
journalistes qui sont ici, à aller lui poser la question, au principal
intéressé, que nous n'avons pas entendu ce matin, M. Robert Poëti. Cela
dit, ce qu'on a vu est assez particulier, et la question était totalement
légitime. Donc, j'invite les journalistes à poursuivre leur excellent travail
et aller questionner le ministre de l'Intégrité au sujet de Mme Savoie.
Et ce qui est particulier, c'est qu'on
posait des questions totalement légitimes à l'égard d'une femme, et là on nous
traite... on nous accuse de misogynie, d'être contre les femmes. Est-ce que ça
signifie que, lorsque nous voudrons questionner une femme ou une ministre, on
va se faire accuser de misogynie à chaque fois, comme lorsqu'on questionne, par
exemple, une entente commerciale, on se fait traiter d'être contre une
entreprise, lorsqu'on questionne les immigrants, on se fait traiter d'être
contre les immigrants? C'est inacceptable et c'est indigne de la fonction de
tous ces ministres qui sont assis là et qui ont encore des réponses à donner,
puisqu'ils doivent gouverner encore pour six mois, alors nous serons là pour
poser les questions.
Maintenant, je peux répondre à certaines
de vos questions, mais je sens que je vais en avoir concernant les
journalistes, parce que j'ai parlé de journalistes, vous êtes des journalistes,
et j'ai vu, tout à l'heure, défiler en bas de page ce qui se passe à la Cour
supérieure. Moi, en tant qu'ex-journaliste, ça me préoccupe, ça m'inquiète
beaucoup. Les sources journalistiques sont extrêmement importantes, et qu'on
force une journaliste, Mme Marie-Maude Denis, en l'occurrence, à dévoiler
ses sources dans des enquêtes journalistiques extrêmement importantes qui ont
fait bouger l'État, qui ont fait en sorte que des enquêtes policières
extrêmement importantes se sont enclenchées, ça m'inquiète, ça me trouble. Je
suis heureuse de voir que Radio-Canada a décidé de porter cette décision en
appel. Pour moi qui serai toujours journaliste à l'intérieur, c'est important
qu'on protège les sources. Sans sources journalistiques, on n'a plus de
journalistes, on n'a plus de contrepoids. Il faut faire un contrepoids à
l'État, c'est extrêmement important. Et, si vous me posez la question, oui,
j'ai confiance en notre système de justice. On va suivre le processus.
Cependant, je vous disais que c'est un
détournement d'attention, ce qu'a fait, ce matin, Pierre Moreau pour empêcher
M. Poëti de répondre sur les questions relativement à Mme Dominique
Savoie et des questions très légitimes sur l'intégrité. Je vous disais qu'il y
a une chose sur laquelle on est contre à la Coalition avenir Québec, et c'est
les magouilles libérales. J'espère qu'on va avoir des décisions rapides dans
tous ces dossiers parce qu'il y a des procès qui s'en viennent qui sont
extrêmement importants et qui traitent, justement, de l'intégrité du Parti
libéral du Québec, avec des personnes qui sont accusées qui sont des membres
influents et importants du Parti libéral du Québec, et j'ai hâte, tout comme la
population qui nous écoute, d'avoir des réponses, que ces procès aillent
jusqu'au bout. On veut savoir ce qui s'est passé.
Vous le savez, nous sommes en campagne
électorale. Irons-nous encore en élection sans savoir ce qui s'est passé avec
le financement illégal du Parti libéral du Québec? C'est la grande question.
Mme Plante (Caroline) : Vous
faites un lien entre ces deux histoires. Et le lien, ça serait un détournement
d'attention, c'est ce que je comprends?
Mme Roy
: Non. Il
faut faire attention à ce que je veux dire. C'est que le lien, c'étaient les
journalistes, dans la mesure où je dis : Vous êtes des journalistes, allez
poser des questions à M. Poëti à savoir s'il est d'accord avec la
nomination de Mme Savoie. Et, non, j'ai peut-être malhabilement fait le
lien, c'était pour poursuivre dans un autre ordre d'idées sur un autre sujet.
Ça m'inquiète de voir ce qui s'est passé, le fait que Marie-Maude Denis aurait
à dévoiler ses sources. On a besoin d'avoir des sources confidentielles, c'est
trop important, le travail journalistique qui est fait. Et ce que je me dis,
c'est que, de grâce, le système judiciaire doit procéder, l'appel doit procéder
et on a hâte que tous ces procès aboutissent, on a hâte de savoir la vérité.
Mme Plante (Caroline) :
Sur Mme Savoie, si je me fais l'avocate du diable, ce n'est pas de
l'acharnement que vous faites sur Mme Savoie?
Mme Roy
: Pas du
tout. Je vous invite à aller lire ce que le Vérificateur général a écrit à son
égard sur son administration, sur sa gestion. Je vous invite également à aller
lire la décision du président de l'Assemblée nationale, qui a mis en doute la
gestion que Mme Savoie faisait alors qu'elle était, à moins que je ne
m'abuse, sous-ministre au ministère des Transports du Québec et je vous invite
à parler à M. Robert Poëti. Donc, si la gestion de cette personne était
contestée par des instances importantes et là, soudainement, par miracle, elle
est extraordinaire puis on la nomme sur le conseil d'administration
d'Hydro-Québec, société d'État qui, d'ailleurs, relève de M. Pierre
Moreau, on peut poser la question au ministre Robert Poëti : Qu'en
pensez-vous? Si le Vérificateur général et le président de l'Assemblée
nationale disent que son administration laissait à désirer, pourquoi se
ramasse-t-elle sur le C.A. d'Hydro-Québec? Elle est là, toute la question.
M. Gagnon (Marc-André) :
C'est parce qu'elle est sous-ministre à l'Énergie et aux Ressources naturelles,
Mme Savoie. Il n'y a pas quelque chose de logique ou est-ce qu'il n'y a
pas un lien naturel entre le fait que la sous-ministre à l'Énergie siège sur le
conseil d'administration d'Hydro-Québec?
Mme Roy
: Moi, je
trouve que c'est doublement inquiétant qu'elle soit retournée là, dans la
mesure où sa gestion a déjà été contestée. Et M. Moreau nous dit : Il
n'y a pas eu aucune accusation de portée contre elle. Soit, elle n'a pas commis
d'acte criminel, sauf que ce que je vous dis, c'est que sa gestion, son administration,
il y a des décisions qui nous disent qu'elle a été défaillante. Et comment
peut-on donner ces si hautes fonctions à quelqu'un dont la gestion était
défaillante? Nous, on se dit, à la Coalition avenir Québec : Mettons les
meilleures personnes avec les meilleures compétences aux bons endroits, pas
juste parce que ce sont des bons amis libéraux.
M. Gagnon (Marc-André) :
Qu'est-ce qui s'est passé en Chambre? Vous êtes assise tout près de M. Caire,
est-ce que vous l'avez entendu blasphémer?
Mme Roy
: Pas du
tout, et, vous le dites, je suis assise... je suis à cinq pieds de lui, là — moi,
je parle en pieds, mais deux mètres — je n'ai rien entendu à cet
égard, je ne l'ai pas entendu blasphémer.
M. Bovet (Sébastien) :
Lui avez-vous demandé s'il a blasphémé?
Mme Roy
: Jamais à
l'égard de Mme la présidente.
M. Bovet (Sébastien) :
Il n'a pas blasphémé à l'égard de Mme la présidente, mais a-t-il blasphémé?
Mme Roy
: Moi, je
n'ai rien entendu. Demandez-lui ce qu'il a dit, mais chose certaine, parce que...
M. Bovet (Sébastien) :
Lui avez-vous demandé, vous, ce qu'il a dit?
Mme Roy
: Je n'ai pas
le mot, je sais qu'il était... il n'était pas heureux, mais il n'a pas
blasphémé contre la présidente, soyez-en assurés.
M. Gagnon (Marc-André) :
Il a échappé un sacre, là.
Mme Roy
: Bien, je
ne le sais pas. Bien, il n'était pas content.
M. Cormier (François) : Est-ce
que c'est grave de blasphémer?
Mme Roy
: Mais, non,
je ne l'ai pas entendu, je ne savais pas.
M. Cormier (François) : Est-ce
que c'est grave de blasphémer en Chambre, Mme Roy?
Mme Roy
: Disons
que ce n'est pas la meilleure chose, mais on est tous humains. Des fois, je
pense que se faire mentir en plein visage, des fois, comment dirais-je, ça use
la patience. Mais, cela dit, nous ne manquons pas et nous n'avons pas manqué de
respect à l'égard de la présidente, soyez-en assurés.
M. Lacroix (Louis) : M.
Caire a eu des mots quand même assez durs, là, qu'il a dits en Chambre, avec
la protection de la Chambre, là, en parlant des compétences de Mme Savoie.
Est-ce que vous partagez ces mots durs là qu'il a utilisés, M. Caire?
Mme Roy
: Totalement.
Puis je vous invite à allez lire des décisions. Comme je vous disais, ce qu'on
disait de Mme Savoie, c'est : Comment une personne dont la gestion a
été critiquée, la qualité de la gestion a été critiquée et par le Vérificateur
général et par le président de notre Assemblée nationale, peut-elle se
retrouver à des postes si importants? Et c'est ça qu'on dit, et on persiste et
signe.
M. Cormier (François) :
Qu'allez-vous faire avec Mme Savoie si vous êtes au pouvoir?
Mme Roy
: Un jour
à la fois. On est là pour convaincre les citoyens que nous serons à mesure de
former un excellent gouvernement. On travaille actuellement à défendre les
intérêts des citoyens et à questionner le gouvernement.
Mme Plante (Caroline) :
Qu'est-ce que cet épisode laisse présager pour la prochaine campagne
électorale? Qu'est-ce que vous anticipez?
Mme Roy
: Écoutez,
ce sont vous, les analystes, c'est vous qui êtes les mieux placés.
Mme Plante (Caroline) :
...le ton et le climat entre les deux partis.
Mme Roy
: Chose
certaine, chose certaine, je pense que les citoyens sont tannés des mensonges,
tannés, écoeurés des mensonges, et je les comprends. Et c'est pour ça que ça
peut venir nous chercher, là, quand on se fait ridiculiser et mentir en plein
visage. Et nous serons là à chaque fois que les libéraux iront de leurs
campagnes de mensonges organisées. À chaque fois, nous dénoncerons leurs
mensonges. Ça, vous pouvez compter sur nous.
Pour ce qui est de l'analyse de la suite des
choses, je vous laisse ça, vous êtes bien meilleurs que moi.
M. Lacroix (Louis) : M.
Caire parlait de Mme Savoie en disant, entre autres, je vais le citer au
texte, là : «...ajoutant l'injure à l'insulte. Ce gouvernement va [à
l'encontre] aujourd'hui plus loin dans l'indécence en nommant cette mauvaise
administratrice au conseil d'administration de la plus importante société
d'État...» Est-ce que vous reprenez ces mots-là de «mauvaise administratrice»?
Mme Roy
: Moi, ce
que je vous dis, là, c'est : Allez lire les jugements puis allez voir,
justement, les termes qui sont employés pour parler de l'administration ou de
ses qualités d'administratrice. Allez voir ça, vous en serez convaincus.
Le Modérateur
:
Dernière question en français, on va passer ensuite en anglais.
M. Gagnon (Marc-André) :
Juste pour faire du millage sur la question de ma collègue... On est, en
quelque sorte, en précampagne, là, avec les élections à date fixe.
Mme Roy
: Vous
avez raison.
M. Gagnon (Marc-André) :
Vous ne craignez pas que ça soit… Je veux dire, ce n'est pas beau, là, ce qui
s'est passé en Chambre tout à l'heure. Vous ne craignez pas que ça soit laid,
pas mal laid jusqu'au 1er octobre?
Mme Roy
: Et ce
serait très triste, et ce serait très triste, puisque la question est légitime.
À une question légitime, on y répond : On sait bien, la CAQ, vous êtes
contre les femmes. Mais c'est indécent et c'est surtout indigne de la fonction
d'un ministre. C'est M. Moreau qui est ministre, là. Et on peut remonter
dans le temps, M. Leitão, ce n'était pas mieux, puis M. Couillard, ce
n'était pas mieux. Ils ont des fonctions à défendre. Et ce que je vous dis,
c'est qu'à chaque fois qu'on entendra des mensonges de la sorte, bien, on
rectifiera le tir. Les gens veulent savoir la vérité, et on leur doit cela. Et
on leur doit d'élever le débat, mais actuellement on voit qu'il y en a qui
veulent traîner le débat vers les bas-fonds.
Le Modérateur
: Maya
Johnson, CTV, questions en anglais.
Mme Plante (Caroline) :
Donc, vous allez continuer à critiquer les femmes? C'est-à-dire, s'il y a une
critique à faire…
Mme Roy
: Poser
des questions, ma très chère, poser des questions s'il y a des questions à
poser.
Mme Plante (Caroline) :
S'il y a une critique à faire à l'endroit d'une femme ou des questions à poser
à l'endroit de femmes, vous allez continuer à le faire?
Mme Roy
: Mais,
écoutez, s'il y a des questions à poser à l'égard de toute personne, peu
importe son genre, on va les poser.
Le Modérateur
:
Questions en anglais.
Mme Johnson
(Maya) : Do you feel, Mme Roy, that your
party is under attack?
Mme Roy
:
Well, I would like to say a little word in English, if you allow me.
Mme Johnson (Maya) : Sure.
Mme Roy
:
First of all, I just want to say that what Minister Pierre Moreau did this
morning, calling us… saying that the Coalition avenir Québec is against women,
that's totally unacceptable and false and it's not… «digne»…
Mme Johnson (Maya) : It's not fitting?
Mme Roy
:
It's more than «fitting».
M. Authier (Philip)
:
Beneath… beneath…
Mme Roy
:
Excuse me?
M. Authier (Philip)
:
The question you want to say is : It is beneath his position?
Mme Roy
:
Absolutely, you're right.
M. Authier (Philip)
:
No, I'm just translating. I'm not saying this.
Mme Roy
:
Yes, but…
Des voix
:
Ha, ha, ha!
M. Authier (Philip)
:
When you say it is «indigne», literally translating it would be «beneath him».
Mme Roy
:
Thank you. So, what the Minister Pierre Moreau said this morning about us, that
the Coalition avenir Québec is against women, is totally false and it is
beneath his function. Et là je pense que je ne l'ai pas tout à fait dit de la
bonne façon, veuillez m'en excuser. But the main reason is that is unacceptable
from a Minister to say such a thing against the opponent and we are going to be
there each time they say something totally false like they do, and they seem to
have a lot of fun to do it. So, we are going just put the record straight.
Mme Johnson (Maya) : So, back to my first question, then, it seems you feel that you're
under attack. It's a systematic attack against your party.
Mme Roy
:
It's organized lied.
Mme Johnson (Maya) : Organized lies?
Mme Roy
:
Against our party. And they are doing it like… it's been for several weeks now
and… well, people are used to Liberals' lies, but now all those lies are
against our party. And so, we are going to be there to just put the record
straight.
Mme Johnson (Maya) : And one of the issues that they have taken issue with is your
position on immigration and this proposal for a values test for immigrants. It
seems reasonable to ask what would be on that test. Why can you not explain
what would be on the test before, you know, theoretically coming to power?
Mme Roy
:
The thing is that, first of all, it has to be, like you said… We won't say it
now, what is going to be exactly in it. Eventually, you'll know, but not now.
The thing is that we want to explain that we have to teach immigrants who do
not speak French. We have to help them to succeed and to teach them our core values,
which are the same as for Anglophones or other immigrants. But we have to help
them, to teach them and then to evaluate them. That's what we are saying. But
not now, we won't say what is going to be inside the evaluation, we won't do it
now. No, we won't.
Mme Johnson (Maya) : But why wait? Because it seems like you are asking voters to sign a
blank check, basically, for a major platform of your policy.
Mme Roy
:
No, not at all, no, because there are not voters. We are telling people that,
if we make the Government in 2018, we want to be sure that people are going
come live with us and we are all going to be on the same page. Because, right
now, actually, there is a declaration that you have to sign and it's something
similar, but they have to understand it, not just sign it. That's the
difference.
M. Cormier (François) :
Mme Roy, sur les données personnelles par les partis politiques, le
logiciel Aventa, est-ce que vous l'utilisez, vous, à la Coalition avenir Québec?
Mme Roy
: Pas du
tout, non. Nous, on a créé... on a payé une firme, là, spécialisée pour
développer un logiciel uniquement pour nous. Alors, c'est vraiment quelque
chose qui a été créé pour nous et ça n'a aucun lien...
M. Cormier (François) :
Non, vous n'êtes pas les clients?
Mme Roy
: Non,
non, non.
Le Modérateur
: Merci
beaucoup, tout le monde.
Mme Roy
: Merci.
Merci à vous.
(Fin à 15 h 24)