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Point de presse de M. François Legault, chef du deuxième groupe d’opposition

Version finale

Le mercredi 11 avril 2018, 12 h 45

Hall principal de l'hôtel du Parlement, hôtel du Parlement

(Douze heures quarante-huit minutes)

M. Legault : Oui. Bonjour, tout le monde. Bien, un peu comme tout le monde ce matin, j'ai été attristé par le testament politique de M. Daoust. J'ai une pensée pour les membres de sa famille qui sont obligés encore de vivre ça. J'ai été choqué aussi de voir la réaction du premier ministre, là, qui refuse d'assumer sa responsabilité pour la vente des actions de RONA qui étaient détenues par Investissement Québec.

Là, on le sait plus que jamais, c'est confirmé aussi par son fils, Jacques Daoust était contre la vente des actions de RONA détenues par Investissement Québec. Et le premier ministre n'est pas crédible quand il dit que cette vente n'a pas été approuvée par son bureau.

Autant à l'époque qu'aujourd'hui, Philippe Couillard n'a pas le courage de défendre sa décision, d'en porter la responsabilité. Et Philippe Couillard, au lieu d'assumer ses responsabilités, bien là il a pris l'habitude de lancer des accusations, hein, comme il l'a fait sur les signes religieux pour les policiers. Tous ceux qui ne sont pas d'accord avec lui ne sont pas des vrais citoyens. Même son député libéral de Portneuf l'a avoué, maintenant qu'il ne se représentera pas, là, qu'il y a eu des discussions difficiles puis qu'il n'y a rien de réglé dans le dossier des signes religieux.

Donc, je reviens sur RONA. Au lieu de prendre ses responsabilités, Philippe Couillard insulte ses adversaires. Les Québécois sont tannés de cette attitude condescendante du premier ministre. Philippe Couillard, là, aujourd'hui, il a l'obligation puis la responsabilité de répondre à une question très simple : Qui à son bureau a approuvé la vente des actions de RONA?

Le Modérateur : Merci beaucoup, M. Legault. Nous allons procéder à la période de questions. Je vous invite à vous limiter à une question et une sous-question. Marc-André Gagnon, Journal de Québec, Journal de Montréal.

M. Gagnon (Marc-André) : Bonjour, M. Legault. En même temps, il y a déjà un ménage qui a été effectué depuis. C'est-à-dire que M. Dufresne n'est plus là, M. Ouelet n'est plus là. Donc, qu'est-ce que M. Couillard peut réalistement faire, là, aujourd'hui?

M. Legault : Bien, vous avez entendu comme moi, il a dit : Ce n'est pas mon cabinet. Bien, Jean-Louis Dufresne, hein, puis ce que je comprends, c'est que Jacques Daoust pense que c'était Jean-Louis Dufresne, si c'est son chef de cabinet, à Philippe Couillard, qui a approuvé la vente des actions de RONA, qui a fait que RONA, aujourd'hui, n'est plus une entreprise québécoise, mais appartient à des Américains, bien qu'il assume, Philippe Couillard. Son chef de cabinet... Si mon chef de cabinet prend une décision, là, je n'essayerais pas de mettre ça sur le dos d'un de mes ministres. Qu'il assume. Qu'il assume, Philippe Couillard. Qu'il arrête, là, d'essayer de mettre ça sur le dos de M. Daoust.

M. Gagnon (Marc-André) : Vous accusez M. Couillard d'insulter ses adversaires. En même temps, comme M. Couillard l'a rappelé tout à l'heure en Chambre, à l'époque, là, au plus fort de la saga de l'affaire RONA, les partis de l'opposition ne se sont pas gênés, là, pour lancer de la boue envers M. Daoust.

M. Legault : Écoutez, rappelons la petite histoire. Raymond Bachand, ministre libéral, achète un bloc d'actions, demande à Investissement Québec d'acheter un bloc d'actions de RONA pour ne pas que RONA soit vendu aux Américains. Il n'y a personne qui pense, là, qu'Investissement Québec a pu vendre ce bloc d'actions là, acheté, hein, sous les ordres d'un gouvernement libéral, sans avoir l'accord du gouvernement libéral. D'ailleurs, je répète, là, je veux citer la Vérificatrice générale, elle dit : «Les membres du conseil d'administration d'Investissement Québec ne considéraient pas avoir la latitude pour autoriser la vente sans avoir consulté le gouvernement.»

Bien, à l'époque, nous, ce qu'on se disait, c'était que le ministre, M. Daoust, avait approuvé la vente, hein? C'est ça qu'on demandait à M. Daoust à l'époque. Là, ce qu'on apprend aujourd'hui dans son testament politique, c'est que M. Daoust dit : Moi, je n'ai jamais été pour la vente des actions de RONA. Donc, ce n'est pas venu du ciel, cette affaire-là, là. C'est venu de Jean-Louis Dufresne, de quelqu'un du bureau de Philippe Couillard. Pourquoi Philippe Couillard ne veut pas assumer ses responsabilités puis, à la place, il préfère, là, accuser tout le monde des autres partis qui lui posent des questions? Qu'il s'assume, là. Qu'il nous dise : C'est mon chef de cabinet qui a accepté de vendre les actions de RONA, donc je prends la responsabilité de la perte de siège social puis du fait qu'il y a beaucoup de fournisseurs, au Québec, qui ont maintenant de la difficulté à vendre leurs produits à Loews, qui a remplacé RONA.

Donc, que Philippe Couillard s'assume, là. Qu'il arrête cette attitude condescendante puis d'essayer de toujours dire que ceux qui ne pensent pas comme lui, bien, ce n'est pas des vrais citoyens. Qu'il s'assume.

Le Modérateur : Merci beaucoup. Hugo Lavallée, Radio-Canada.

M. Lavallée (Hugo) : Oui. Bonjour, M. Legault. Concernant la publication du sondage hier, on voit que la CAQ est toujours en bonne posture, mais vous accusez un déficit important au niveau des intentions de vote chez les femmes, il y a un écart important entre celles des hommes et celles des femmes. À quoi vous l'attribuez?

M. Legault : Écoutez, je ne ferai pas d'analyse, là. Je vais juste vous dire que je suis très content, hein, de voir la situation actuelle. Je pensais que ça serait encore plus serré que ça puis je pense que ça va être une élection serrée. Puis honnêtement, là, de voir les libéraux à 29 puis le PQ à 21, là, je me dis : Ça pourrait peut-être un petit peu s'améliorer, peut-être. Donc, ça va être serré jusqu'au 1er octobre. Ça ne sera pas une promenade dans le parc, facile, là. Ça va être serré. Puis je suis très content de la place où on est.

M. Lavallée (Hugo) : Et sur la question des femmes?

M. Legault : Je ne veux pas faire d'analyse, là.

M. Lavallée (Hugo) : Ça ne vous préoccupe pas?

M. Legault : Je ne peux pas essayer de voir, là, pourquoi.

M. Lavallée (Hugo) : Aucune explication?

M. Legault : Hein, nos propositions s'adressent aux hommes puis aux femmes.

M. Lavallée (Hugo) : Sur un autre sujet, concernant les propos de votre candidate dans la circonscription de Nelligan, là. Je comprends qu'elle a dit qu'elle n'appuyait pas M. Trump. Mais, sur le fait d'émettre des commentaires assez intempestifs contre les médias, fussent-ils américains, ça vous semble acceptable?

M. Legault : Bien, elle s'est excusée hier, hein? On a publié un communiqué où elle a dit : Bon, je n'étais pas d'accord avec les propos tenus par un analyste politique dans un média américain, je suis allée trop fort. Je suis allée trop fort. À partir du moment où elle s'excuse, bien, c'est correct.

M. Lavallée (Hugo) :

M. Legault : Bien, écoutez, un citoyen a le droit de dire : Moi, il y a un journaliste, dans tel média, qui, selon moi, n'émet pas des opinions objectives ou peu importe.

Le Modérateur : Merci…

M. Legault : Bon, elle est allée trop fort, là. Elle a mis en cause tout le média, puis elle s'est excusée, puis elle a avoué être allée trop fort comme citoyenne, là. C'était avant qu'elle soit candidate.

M. Lavallée (Hugo) : Merci.

Le Modérateur : Merci beaucoup. Jean-Frédéric Moreau, Le Soleil.

M. Legault : Oui.

M. Moreau (Jean-Frédéric) : Bonjour, M. Legault.

M. Legault : Bonjour.

M. Moreau (Jean-Frédéric) : Investissement Québec, on apprend ce matin qu'ils ont déboursé à peu près 1,8 million, depuis 2011, en parties de hockey et autres activités de réseautage. Qu'est-ce que vous en pensez?

M. Legault : Quand vous regardez le volume de transactions d'Investissement Québec depuis 10 ans, il n'y a eu à peu près aucune croissance. Donc, moi, j'aimerais voir Investissement Québec beaucoup plus actif pour aller rencontrer des dirigeants d'entreprises dans leurs bureaux, hein? Ce n'est pas obligé d'aller au Centre Bell, là, pour rencontrer des dirigeants d'entreprises. Donc, ce que je vois, c'est que les résultats ne sont pas là. Je pense qu'il faudrait au moins doubler le volume de transactions d'Investissement Québec.

Vous allez voir qu'un gouvernement de la CAQ, là, ça va bouger chez Investissement Québec. Actuellement, là, bien, ils mettent de plus en plus d'argent pour aller voir des matchs de hockey ou faire des sorties de toutes sortes, puis ça ne donne pas de résultats. Le volume n'est pas là.

M. Moreau (Jean-Frédéric) : Sur un autre sujet, sur la question de la gestion de l'offre, M. Laurent Lessard a été appelé tout à l'heure à commenter certains propos tenus par Maxime Bernier dans son livre. M. Lessard a dit que Maxime Bernier ferait, si on veut, un bon... un ministre de l'Agriculture dans un gouvernement de la CAQ. Qu'est-ce que vous en pensez?

M. Legault : Écoutez, la CAQ a une position très claire. Encore des accusations libérales non fondées. On l'a dit, puis je le répète encore : On va défendre bec et ongles la gestion de l'offre dans les trois domaines que vous connaissez.

Le Modérateur : Merci beaucoup. Caroline Plante, La Presse canadienne.

M. Legault : Oui. Bonjour.

Mme Plante (Caroline) : Réduire le nombre d'immigrants, comme vous le proposez, donc, ferait en sorte, selon les ministres Heurtel et Anglade, de laisser 6 000 postes vacants la première année, 12 000 la deuxième année, 18 000 la troisième année. Est-ce qu'on peut se permettre ça en pénurie de main-d'oeuvre?

M. Legault : Bon, d'abord je remarque que Dominique Anglade était d'accord pour réduire le nombre d'immigrants en 2012. Est-ce qu'elle est crédible, aujourd'hui, d'avoir changé d'idée? Deuxièmement, quand je regarde le nombre d'immigrants, aujourd'hui, qu'on reçoit, on en reçoit à peu près 50 000. Après cinq ans, il y en a 26 % qui ont quitté le Québec, puis, dans ceux qui restent, il y a un taux de chômage de 15 %. Donc, si vous faites un petit calcul, là, avec un gouvernement de la CAQ, qui va accepter 40 000 immigrants, qui va bien les intégrer, qui va bien les choisir en fonction, entre autres, de leurs qualifications, il va y avoir, avec la CAQ, plus de gens au travail, chaque année, qui viennent de l'immigration que ce qu'on voit actuellement avec le Parti libéral

Mme Plante (Caroline) : Donc, pas question pour vous de revoir vos positions en matière d'immigration.

M. Legault : Non. Actuellement, c'est un échec. Ça ne fonctionne pas. 26 % qui quittent après cinq ans, 15 % de chômage chez ceux qui restent. On est mieux d'en prendre 40 000, qualifiés, bien les intégrer au marché du travail, leur faire apprendre le français, que d'avoir l'échec que vivent les libéraux actuellement.

Le Modérateur : Merci beaucoup.Alain Laforest, TVA nouvelles.

M. Laforest (Alain) : Oui. Je vais faire des petites questions courtes. On ne vous a pas entendu sur les familles blanches.

M. Legault : Bien, écoutez, si je commence à répondre à toutes les accusations des libéraux, là, je vais être continuellement en point de presse avec vous, là. Ils sont en panique, les libéraux. Ils sont en panique puis ils disent n'importe quoi, là. Il y a-tu quelqu'un qui croit à ça, là? Ça ne se tient pas debout, là. Puis Philippe Couillard, il tolère ça, que sa ministre de la Justice dise des choses aussi ridicules que ça. Ça ne vaut même pas la peine d'être commenté.

M. Laforest (Alain) : M. Lisée a dit ce matin que votre boule de neige est en train de fondre.

M. Legault : À 21 %, là, Jean-François Lisée, moi, si j'étais à sa place, je m'occuperais de mes affaires.

M. Laforest (Alain) : Est-ce que vous êtes toujours d'accord avec la hausse du salaire des enseignants? Parce que, vous le dites souvent, l'éducation, c'est important pour vous, et vous avez déjà dit que vous vouliez augmenter le salaire des enseignants.

M. Legault : Bon, ça va faire partie des sujets qu'on va discuter dans la prochaine campagne électorale. Une chose qui est certaine, la profession d'enseignant n'est pas assez valorisée au Québec. Il y a plusieurs façons de valoriser cette profession, il y a le salaire, il y a aussi les conditions d'emploi. Donc, il faut davantage valoriser le travail de nos enseignants. Puis je vous demande d'attendre pendant la campagne électorale pour entendre nos propositions.

M. Laforest (Alain) : Mais vous l'avez déjà dit par le passé, là.

M. Legault : Mais je l'ai déjà dit. Ça a déjà fait partie de notre programme, d'augmenter de 20 % le salaire des enseignants. Ça a déjà fait partie de notre programme. Maintenant, suspense, est-ce que ça fera partie de notre prochain programme?

Le Modérateur : Merci beaucoup. Gilbert Lavoie, journal Le Soleil.

M. Lavoie (Gilbert) : Bonjour, M. Legault.

M. Legault : Oui, bonjour.

M. Lavoie (Gilbert) : À partir du moment où vous constatez vous-même, bon, une petite baisse dans les sondages, une élection anticipée qui va être serrée, et c'est ce que vous dites, et à partir du moment où vous vous présentez comme le parti du changement, est-ce qu'il n'y aurait pas lieu de devancer un peu l'annonce de ce que sera ce changement, de le préciser au lieu d'attendre en campagne électorale où on marche sur des slogans pendant 30 jours?

M. Legault : Bien, écoutez, d'abord, un gouvernement de CAQ va doubler, tripler le rôle d'Investissement Québec pour augmenter les investissements privés des entreprises au Québec. Deuxièmement, la CAQ va investir 700 millions de dollars pour réduire les taxes scolaires pour qu'on ait un taux de taxe scolaire qui soit le même partout au Québec. Un gouvernement de la CAQ va mettre en place des maternelles quatre ans pour tous les enfants au Québec, alors qu'actuellement il y a seulement 5 % des enfants qui ont accès à la maternelle quatre ans. Un gouvernement de la CAQ va ajouter cinq heures par semaine dans toutes les écoles secondaires. Un gouvernement de la CAQ va renégocier le contrat avec les omnipraticiens pour changer le mode de rémunération pour qu'il y ait une réelle prise en charge des patients. Un gouvernement de la CAQ va renégocier le contrat avec les spécialistes parce qu'actuellement on leur donne 1 milliard de trop. Commençons par digérer ça, là. Il va s'ajouter d'autres propositions, mais il y en a déjà beaucoup, des propositions de la CAQ sur la table.

M. Lavoie (Gilbert) : Mais, si on prend le plus grand défi du gouvernement ou un des plus grands défis, qui demeure la santé, je pense bien, c'est complexe, la moitié du budget du gouvernement, je pense que ce n'est pas suffisant de dire qu'on va renégocier avec les spécialistes pour 1 milliard de dollars pour annoncer comment on va régler les listes d'attente en santé, par exemple.

M. Legault : Je pense que le geste le plus important qui doit être posé dans le réseau de la santé, puis je pensais ça, puis je pensais que Gaétan Barrette pensait ça aussi, je pense que ça pourrait régler 80 % des problèmes du réseau de la santé, c'est de s'assurer que les médecins de famille dans des GMF prennent en charge les 8,4 millions d'habitants, d'éviter d'avoir, comme on a actuellement, 40 % des patients dans les urgences du Québec qui ont des problèmes mineurs qu'on appelle P4, P5, O.K.? Si ces patients-là avaient accès, incluant le soir, la fin de semaine, à un groupe de médecine de famille, on réglerait 80 % des problèmes du réseau de la santé. Donc, c'est déjà beaucoup, c'est déjà très important.

À mon avis, le geste le plus important, là... puis vous avez ça dans tous les rapports, entre autres, prenons le rapport Clair, la première ligne. Ça ne donne rien de mettre plus d'argent dans les urgences, c'est en première ligne qu'il faut agir, avoir des groupes de médecine de famille disponibles sept jours sur sept, avoir des soins puis des services à domicile disponibles pour éviter que les patients soient obligés d'aller en deuxième, troisième ligne parce qu'ils n'ont pas une première ligne forte. C'est d'abord ça qu'il faut faire. Évidemment qu'il y aura d'autres propositions, mais ça, c'est la plus importante.

Quand Gaétan Barrette, en 2012, s'est joint à la CAQ, j'avais convenu avec lui que c'est ce qu'on ferait en premier. Malheureusement, il n'a pas eu le courage de le faire.

Le Modérateur : Merci beaucoup. Et nous allons procéder aux questions en anglais, je crois. Maya Johnson, CTV.

M. Legault : Bonjour.

Mme Johnson (Maya) : Hello, Mr. Legault. Is there something dark, morbid about having a partisan political debate over a deceased minister? I mean, is it right to be discussing this?

M. Legault : I think it's too bad that we have to have this discussion. And the reason why we have this discussion is because Mr. Couillard refuses to take responsibility for the sale of RONA shares. I think it's still the same problem. The General Auditor is saying clearly that the board of Investissement Québec didn't have the power, didn't feel like they had the power to sell those shares, that they needed the approval of the Government. And Mr. Couillard is trying to convince us that it's the fault of Mr. Daoust. It's not true! It's not true! And Mr. Daoust thinks that it's the result of a gesture of Jean-Louis Dufresne. So, why is Mr. Couillard not taking responsibility for that? Why is he trying to blame Mr. Daoust? I don't understand, and it's too bad.

Mme Johnson (Maya) : On another issue, do you still have confidence in your candidate in Nelligan, Mme Karen Cliffe, who was forced to shut down her Twitter account because of questionable tweets that raised questions about her judgment?

M. Legault : So, there was a notice written by her yesterday saying that, bon, she disagreed with a journalist at CNN, alright, and she hit too hard and she excused herself for that. I think she said that : I went too far. But, at the time, she was a normal citizen trying to say that : I disagree with a journalist. So, right now, she apologized, she said : I went too far. That's fine.

Mme Johnson (Maya) : But she's completely contradicting a position that she seemed to hold very firmly in terms of support for Donald Trump and some of his policies.

M. Legault : No, no, no. She said clearly that she never supported Mr. Trump...

Mme Johnson (Maya) : Despite the tweets?

M. Legault : She said it clearly. I've read the tweet. She never said that she supports Donald Trump.

Le Modérateur : Merci beaucoup. Peut-être une dernière question du Soleil, juste...

M. Moreau (Jean-Frédéric) : Oui. M. Legault, le juge François Huot vient de remettre son jugement sur la possibilité, en fait, pour les médias de diffuser des images de la tuerie de la mosquée de Québec. Rapidement, votre réaction, peut-être, là-dessus.

M. Legault : Bien, ce que je comprends, c'est qu'on ne pourra pas diffuser les images. Moi, j'appuie cette décision.

Le Modérateur : Merci beaucoup.

M. Legault : Bonjour, tout le monde!

(Fin à 13 h 7)

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