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Point de presse de M. Gabriel Nadeau-Dubois, député de Gouin

Version finale

Le mercredi 16 mai 2018, 11 h 30

Salle Bernard-Lalonde (1.131), hôtel du Parlement

(Onze heures quarante-deux minutes)

M. Nadeau-Dubois : Bonjour. Québec solidaire souhaitait réagir à la levée du lock-out à l'Université du Québec à Trois-Rivières. Je vous dirais qu'on réagit avec un sentiment de soulagement prudent. Soulagement parce qu'enfin les étudiants, les étudiantes vont pouvoir rentrer en classe, parce que les professeurs vont pouvoir recommencer à travailler et parce que, surtout, les négociations vont pouvoir reprendre, mais également prudence parce qu'on se pose énormément de questions sur la promesse qui a été faite par le premier ministre Couillard au recteur de l'université. Le premier ministre semble avoir promis une loi spéciale d'ici la fin de la session. La question qui est en suspens, c'est : Qu'est-ce que va contenir cette loi spéciale là?

Pour nous, il est très important que les conditions de travail des professeurs à l'Université du Québec à Trois-Rivières soient négociées. Alors, si M. Couillard a promis au recteur une loi pour fixer les conditions de travail, bien, c'est littéralement une épée de Damoclès qui est suspendue au-dessus de la tête des professeurs puis de toute la communauté universitaire à Trois-Rivières; si c'est une loi spéciale pour prolonger la négociation et le processus de médiation, c'est une tout autre histoire.

Donc, voilà, un soulagement prudent, soulagement parce que la crise est, pour le moment, dénouée, mais prudence parce qu'on se demande bien ce que le premier ministre Couillard a promis au recteur de l'université.

M. Dion (Mathieu) : Qu'est-ce que ça vous dit, qu'il a fallu l'intervention du premier ministre ce matin, si j'ai bien compris, là, pour que la direction de l'UQTR mette fin au lock-out?

M. Nadeau-Dubois : Moi, je n'ai jamais vu une direction d'université aussi isolée et aussi entêtée. Et j'ai déjà eu, dans une autre vie, moi aussi, maille à partir avec des directions universitaires, et c'est assez exceptionnel, là, le niveau d'entêtement et le niveau d'isolement du recteur, à l'heure actuelle. Il a réussi à se mettre toute la communauté universitaire à dos, il a réussi à se mettre à dos une ministre libérale de l'Enseignement supérieur et le premier ministre. Je veux dire, c'est quand même exceptionnel, là. Moi, je n'ai jamais vu ça.

Il faut rappeler, là, un recteur, ce n'est pas un P.D.G.; un recteur, c'est le représentant et le serviteur d'une communauté universitaire. Alors, de voir le comportement du recteur actuel à Trois-Rivières, qui se comporte comme un P.D.G., qui se comporte comme un chef d'entreprise, c'est très inquiétant, et je ne pense pas que c'est le genre d'attitude qu'on souhaite voir à la tête d'une institution d'État comme l'Université du Québec à Trois-Rivières.

Le Modérateur : Merci, tout le monde.

(Fin à 11 h 45)

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