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Point de presse de M. Martin Ouellet, porte-parole du troisième groupe d’opposition en matière de finances

Version finale

Le mercredi 26 août 2020, 8 h 15

Hall principal de l'hôtel du Parlement, hôtel du Parlement

(Huit heures seize minutes)

M. Ouellet : Merci. Bonjour, tout le monde. Donc, aujourd'hui, on entame les deuxièmes journées de consultations pour le p.l. n° 53 sur les agences de crédit.

Hier, en commission parlementaire, les organismes Option Consommateurs et l'Office de la protection du consommateur, ainsi que l'AMF, mais aussi le Dr Dupont et même TransUnion étaient d'accord avec la proposition du Parti québécois d'aller de l'avant avec la gratuité du verrou. Pour nous, ce nouveau droit doit être accessible, transparent. Il devient tout à fait clair que les Québécois, Québécoises ne doivent pas avoir à payer pour protéger leur dossier de crédit s'ils sont victimes de fraude ou de vol d'identité.

Le ministre en question, hier, M. Girard, faisait référence au coût ou la gratuité versus la qualité des services qui pourraient être offerts. Pour nous, le débat n'est pas là. On est bien d'accord qu'avec ce qui s'est passé dans le dossier de Desjardins, mais aussi le service payé par Desjardins, mais offert avec Equifax, a eu des ratés. Pour nous, c'est fondamental qu'on doit travailler à améliorer ça, et on peut le faire comme législateurs, c'est-à-dire que, dans la loi en question, on peut s'assurer que le service ne soit pas minimum, ne soit pas acceptable, ne soit pas raisonnable, soit essentiel. Et la meilleure façon de le faire, c'est de prévoir, dans la loi, des mécanismes qui vont permettre au régulateur, c'est-à-dire à l'Autorité des marchés financiers, de s'assurer que le service est adéquat, qu'il est rapide. Parce que c'est ça que les Québécois, Québécoises veulent aussi. Est-ce que je peux rapidement verrouiller mon crédit ou y avoir accès pour le déverrouiller?

Donc, aujourd'hui, on va continuer les consultations. Nous allons avoir des gens issus de la Commission de l'accès à l'information et aussi de la Commission des droits de la personne. Donc, on va se poser beaucoup de questions sur la réalité du vol de données, les impacts que ça a sur les individus et de quelle façon des mécanismes législatifs pourraient restreindre la portée de ces vols. Évidemment, aujourd'hui, on attend avec impatience la venue de Desjardins, mais aussi d'Equifax. On va questionner Equifax sur sa capacité à délivrer un meilleur service une fois qu'on aura adopté cette loi. Mais évidemment, pour nous, en fin d'après-midi aussi, on aura des questions pour les experts de la fraude et de la cybersécurité, de quelle façon ce verrou de crédit ou, je vous dirais, ce gel de crédit pourrait être une solution adéquate pour s'assurer que ceux et celles qui sont victimes de piratage puissent minimalement s'assurer de minimiser les impacts.

Donc, une dernière journée de consultation, et on espère que, rapidement, la ministre va assurer que son leader va amener ce projet de loi en consultation et en étude détaillée. Il faut agir promptement, si on veut adopter ce droit-là. Il faut le faire rapidement. On est bien conscient que, dans le système financier, ça va prendre un certain ajustement pour que tout le monde s'arrime avec ces nouvelles obligations, mais il faut le faire rapidement, et je pense que les Québécois, Québécoises s'attendent à ce que le gouvernement du Québec agisse très rapidement dans ce dossier. Merci.

Mme Crête (Mylène) : La dernière fois que Desjardins est venue ici, en commission parlementaire, pour témoigner, ça n'a pas nécessairement été satisfaisant pour les partis d'opposition. En fait, c'est ce que vous avez dit à la sortie. Cette fois-ci, à quoi vous vous attendez de Desjardins?

M. Ouellet : Bien, on est après la fuite de données, et je pense que Desjardins a mis de l'avant certains mécanismes. J'ai pu parcourir leur mémoire ce matin et ils ont des propositions intéressantes. Ils vont inciter beaucoup, justement, sur la gratuité, mais ils vont inciter beaucoup aussi sur la fluidité. Ce que Desjardins et, je présume, les autres banques, parce qu'on ne les a pas entendues — ils nous ont déposé un mémoire hier — vont vouloir, c'est que, si on rajoute des obligations, il va falloir que ça soit fluide dans le système, c'est-à-dire que le client qui aura demandé le verrou et qui veut le faire enlever pourrait avoir accès rapidement de retrouver son information sur un site Internet aussi très convivial, où est-ce qu'on est capable, en un seul clic, d'obtenir l'information.

Donc, ce que Desjardins va venir nous dire, c'est que, oui, il va falloir aller de l'avant, mais on peut faire mieux. Eux ont été victimes, ils en ont subi les contrecoups. Et j'espère qu'on va pouvoir utiliser l'histoire de Desjardins pour s'assurer que, si on est pour adopter une loi, on va adopter la meilleure loi possible pour que, si ça se passe encore, parce qu'on a eu des histoires chez Capital One, mais ça pourrait se passer dans d'autres institutions, dans d'autres organisations, bien, qu'on ait les mécanismes adéquats pour protéger les Québécois et les Québécoises.

Mme Crête (Mylène) :Peut-être sur d'autres sujets. Vous avez peut-être lu, ce matin, la lettre de Simon Jolin-Barrette sur la loi 101. Qu'est-ce que vous pensez de la détermination de ce gouvernement à moderniser cette loi?

M. Ouellet : La détermination... Mon chef parlementaire Pascal Bérubé avait identifié, le printemps passé, le printemps de la langue et, à part se tourner la langue sept fois, il ne s'est rien passé pour la langue.

Donc, on a beaucoup d'attentes pour le gouvernement caquiste cet automne. On espère qu'il va déposer quelque chose. Là, on est toujours dans les intentions, hein? On donne des entrevues, on s'en vient avec un plan costaud — je reprends leurs mots, là — mais on n'a rien sur la table encore. Donc, si le gouvernement caquiste est, je vous dirais, aussi fier porteur de la nation québécoise et qu'il trouve que la langue française, elle est importante et elle est un vecteur de développement, et qu'il faut la protéger, il faut la promouvoir et s'assurer d'une meilleure francisation, on espère que, dès l'automne, ça sera un des premiers projets de loi qui sera déposé et qu'on puisse effectivement en débattre.

Donc, j'attends de voir le menu. Il nous a expliqué sa recette, mais vous savez comme moi, quand on cuisine, on peut avoir les bons ingrédients, mais ça peut goûter mauvais.

Mme Crête (Mylène) :Puis peut-être... c'est parce que mes collègues ont des questions, mais peut-être une dernière sur les attentes. Aujourd'hui, le fédéral va transférer 2 milliards de dollars en éducation. Est-ce que, de votre côté, vous avez des attentes? Vous souhaiteriez que le gouvernement dépense cet argent-là comment?

M. Ouellet : Comme bon lui semble. Encore une fois, le gouvernement fédéral paramètre des sommes d'argent en fonction de ce qu'il trouve, lui, primordial d'investir. On l'a vu en santé, on le voit en éducation. Sans faire de jeu de mots, j'aimerais dire à Justin Trudeau qu'il nous donne la PCU canadienne et qu'il laisse le Québec gérer ces argents en fonction de ses priorités.

Les municipalités du Québec ont lancé un cri du coeur notamment par rapport au déséquilibre qu'ils pourraient voir suite aux investissements qu'ils ont dû faire pendant cette pandémie. On le voit, le secteur de la santé, le secteur de l'éducation, on a besoin d'argent pour s'assurer d'avoir les moyens essentiels de faire face à cette crise. Donc, on demande juste au gouvernement fédéral de déposer le chèque, puis le Québec devra faire ce qu'il a à faire avec cet argent-là.

Mme Crête (Mylène) : Mais là ce qu'ils doivent faire avec le chèque en éducation, c'est quoi, la priorité? C'est les professeurs, c'est les enfants? Qu'est-ce qu'on fait avec ce nouveau transfert là, à votre avis, dans l'immédiat, l'urgence?

M. Ouellet : Bien, effectivement, le manque de professeurs est quelque chose de criant. Je pense qu'on peut, avec ces sommes-là, à court terme, essayer de trouver des solutions temporaires, mais je suis assurément convaincu que ces sommes-là ne nous amèneront pas, demain matin, à engager 1 000 professeurs.

Cela étant dit, on sait qu'il y a des commissions scolaires qui semblaient être en retard sur l'obtention de matériel de protection individuelle. On a vu aussi, du côté de Québec, on a des retards par rapport à la programmation pour le transport des élèves. Donc, si ces sommes-là peuvent donner un coup de main pour avoir des services, je vous dirais, supplémentaires en temps de crise, mettez-les aux bonnes places. Mais évidemment toutes ces sommes-là doivent servir à lutter et s'assurer de protéger nos populations pour ce qui pourrait nous arriver, c'est-à-dire une deuxième vague. Mais on s'attend que ces sommes-là soient utilisées judicieusement et on s'attend que le gouvernement du Québec puisse nous donner effectivement des détails sur de quelle façon il pense optimiser ces argents-là qui sont donnés par le Canada.

M. Robitaille (Antoine) : C'est le premier débat, ce soir, dans la course à la direction. Est-ce qu'on peut avoir un vrai débat, un bon débat comme ça, à distance, sans auditoire?

M. Ouellet : Je l'espère parce que ça représente un défi pour toute formation politique ou toute démocratie d'être capable de débattre correctement avec les moyens qui nous sont permis, c'est-à-dire d'y aller directement par le Web. Évidemment, n'importe quelle formation politique vous dirait, et on l'a vu dans les différentes courses qui ont eu lieu dernièrement, qu'en politique c'est le contact humain qui compte puis c'est les échanges avec les citoyens, les citoyennes. Malheureusement, en temps de pandémie, c'est très restreint. Et évidemment, on aurait préféré tenir un débat devant des foules et devant des militants et militantes pour s'assurer effectivement de transmettre la force et la fougue des quatre candidats qui veulent briguer la présidence du PQ.

Cela étant dit, ce n'est pas idéal, mais je pense que la formule Web peut être intéressante quand même. Elle est accessible à tous, et j'espère effectivement que les gens vont être à l'écoute parce que les quatre candidats ont des choses intéressantes à proposer pour le Québec. Et je pense que le Parti québécois est encore pertinent. Et ce soir, lors du débat, on va voir véritablement la suite logique du mouvement souverainiste par le Parti québécois.

M. Robitaille (Antoine) : Vous allez suivre ça d'où, vous?

M. Ouellet : Je vais suivre ça en ligne, mais sur la route. Ce soir, je quitte, là, pour ma Côte-Nord natale, j'ai des événements demain par chez moi. Donc, en ligne, sur le téléphone, mais pas sur le dash, là, aux écouteurs. Mais je serai attentif, effectivement.

M. Robitaille (Antoine) : Vous dites : On va démontrer que le Parti québécois est encore pertinent. Un parti qui est obligé constamment de dire qu'il est encore pertinent, est-ce qu'il n'y a pas un problème?

M. Ouellet : Non, il n'y a pas un problème. Le fait est que ça fait deux ans qu'on est sans chef. Je pense que c'est un intérim qui est quand même assez long puis je pense que tout le monde va être en mesure de dire que ce n'est pas l'idéal d'avoir un intérim pendant deux ans. Évidemment, notre course à la chefferie devait finir plus tôt, la pandémie nous a retardés à l'automne.

Mais je tiens à le rappeler, on a une course. On a quatre candidats, et je n'ai pas vu ça dans d'autres formations politiques lors des courses à la chefferie. Il y a eu un couronnement du côté du Parti libéral. Donc, ça veut dire que notre parti est en bonne santé. C'est un parti qui est prêt à débattre et on a des aspirants qui sont prêts à faire connaître leur vision pour les Québécois et Québécoises.

Donc, est-ce qu'on est encore pertinents? Oui. C'est un peu le narratif qui a été malheureusement écrit suite à notre défaite électorale de 2018, mais nous, on a toujours cru qu'on avait une raison d'exister, et cette raison, ce n'est pas juste le Québec, c'est la souveraineté du Québec. Et je pense que ce soir, les Québécois, les Québécoises vont connaître quatre candidats qui peuvent nous amener, effectivement, à la souveraineté du Québec.

Mme Gamache (Valérie) : Mais quand votre chef intérimaire dit : La prochaine élection, c'est un peu l'élection de la survie, ça ne vient pas un peu contredire le fait que votre parti est vigoureux et toujours pertinent? Quand on dit, là : On s'en va peut-être vers la fin du parti, là...

M. Ouellet : Je vais être honnête avec vous, je n'ai pas entendu ça.

Mme Gamache (Valérie) : Bien, c'est un article de notre collègue du Devoir ce matin, où, dans le fond, on dit : La prochaine élection, pour le Parti québécois, est primordiale parce que...

M. Ouellet : Bien, on veut faire mieux. Évidemment, le fait d'avoir terminé à 10 et avec seulement 18 % des votes, on ne se mettra pas la tête dans le sable, là, ce n'était pas un scénario idéal pour le Parti québécois. Cela étant dit, on a à prouver aux Québécois et Québécoises que notre option, elle est encore vivante et on a à prouver aux Québécois, Québécoises qu'on ferait un meilleur gouvernement que le gouvernement de la CAQ, notamment en termes de nationalisme, en termes de développement économique, de protection de l'environnement et surtout de justice sociale. Donc, on est encore pertinents. C'est à nous de le démontrer, par des mesures très concrètes et pragmatiques, que notre projet de pays, notre projet de société est la réponse aux aspirations des Québécois et des Québécoises.

Mais évidemment, on commence ces débats-là, on aura une course à la chefferie qui va se terminer pour le 9 octobre. Et on l'espère, effectivement, que les Québécois et Québécoises vont nous suivre, parce qu'au final nous sommes une formation politique qui a une histoire, et je pense qu'on peut bâtir encore une très belle histoire pour la suite du Québec.

M. Robitaille (Antoine) : Que pensez-vous de l'exaspération du maire Labeaume à Québec pour le projet de tramway? Il dit que le gouvernement caquiste doit être clair, doit donner un appui clair au projet ou un refus, là, mais il doit clarifier sa position.

M. Ouellet : Oui, bien, je partage, je vous dirais, sans dire les récriminations, mais les demandes du maire de Québec. Évidemment, ce que M. Labeaume demande, c'est une main tendue. Et ce projet-là n'appartient pas juste à Québec, appartient à tous les Québécois. On habite la capitale, on visite la capitale. Et je pense qu'il était connu de tous qu'il est important que Québec ait un transport collectif efficace qui réponde aux normes en termes d'impact environnemental mais surtout en termes de fluidité et de transport collectif.

Cela étant dit, M. Labeaume semble décoder un manque d'appétit peut-être du côté du gouvernement. Donc, il est légitime pour lui d'avoir un aiguillage sur son panneau de contrôle à savoir à quel endroit le gouvernement caquiste loge à ce niveau-là, parce que ce n'est pas fait encore. Il reste encore le BAPE à rendre son rapport, il y a les discussions aussi. On sait que M. Labeaume avait promis un certain montant, et, lorsqu'on est arrivé en dépassement de coûts, il y a eu une reconfiguration du système. Ça doit être expliqué, ça doit être démontré.

Mais ce que M. Labeaume dit, c'est que le projet de la capitale est le projet de tous les Québécois. Comment se fait-il que le gouvernement de la CAQ n'est pas avec lui devant la parade pour en faire la promotion et s'assurer sa réalisation?

M. Robitaille (Antoine) : Mais vous, vous demandez : Est-ce que le gouvernement confirme?, comme M. Labeaume.

M. Ouellet : Absolument, oui, absolument. C'est aussi important pour Québec que le REM le serait pour Montréal. Alors, on voit l'enthousiasme du premier ministre Legault à faire des rencontres à Montréal avec les gens de la Caisse de dépôt pour peut-être nous dévoiler des nouvelles moutures du REM. Ça a l'air effervescent et ça a l'air important pour M. Legault, le REM du côté de Montréal. J'aimerais ce même enthousiasme et ces mêmes rencontres avec le maire de Québec et les gens de Québec pour le tramway.

Le Modérateur : On va passer en anglais, s'il vous plaît.

Mme Senay (Cathy) : Hi! Good morning. Not only PQ members can vote this time for the new leader. What would say to Quebeckers, the ones that are not members? What would you tell them... Why would they be interested in vote in this race, this time?

M. Ouellet : It's the first step, if you want to see the PQ be the next Government. It's the first step. So before to become a member, you can vote for the one who's going to lead us. And it's the time to maybe just take some information about our party and participate about what's going next with the Parti québécois. It's the first step, be a «sympathisant» and, after that, if you like what you saw and you want to contribute to what we're going to do next with Quebeckers, the next step is be a member and participate our debate and participate «aussi» for create our new platform for election.

Mme Senay (Cathy) : Because of the pandemic, not a lot of people know that there is a race.

M. Ouellet : Yes. We know that, but we had a race. Liberal Party doesn't have a race. Mme Anglade was the only one at the end. Conservatives has a race. So, for the Parti québécois, it's not the best way to make a leadership race, but we have to do that because it's the «pandémie». So we ask to the Quebeckers : Just listen what all of the four leaders have to promote for the Quebeckers, and I'll be sure that each Quebecker can find something in each candidate that can inspire us.

Mme Fletcher (Raquel) : On Bill 53, there's another day of testimonies. Can you talk a little bit about what you are expecting to hear today after the...

M. Ouellet : Yes. Today, we expect to hear, from the Commission des droits de la personne et de la Commission d'accès à l'information, what's happening when people been hacked, what's happening when people got his identity stole? What Quebeckers need to do to protect them? And, after that, we want to know what legislators have to do to make sure that Quebeckers are well protected when they got fraud.

And, in afternoon, we got some experts, cybersecurity experts and fraud experts, and we want to know what thieves do with our identity when they stole them and we want to know... to be sure that if we can just lockdown some opportunity of the thief who stole our identity, what we can do to pursue them and make sure that we'd be — I don't know in English — be «dissuasifs», be sure that... Sorry?

Mme Fletcher (Raquel) : ...

M. Ouellet : ...to be sure that, with the penalty they have to pay, if they made some mistakes, be sure that he is going to pay well to not do again.

Mme Fletcher (Raquel) : ...Desjardins?

M. Ouellet : Yes, we want to know what's happening next, after what's happening one year ago, and we want to know what kind of services they got with Equifax, because they offered to all the Quebeckers who's been stolen her identity to make business with Equifax to be sure that they get a security alert if someone just ask an information about her credit.

So we want to know the relation between Desjardins and Equifax and we want to know, at Equifax, so far, what kind of services they can put for the Quebeckers and how they can upgrade the services, especially in French, because some consumers have some problems to communicate with Equifax in French to get some security notices because they have some robbery of her identity. Merci.

(Fin à 8 h 34)

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