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Point de presse de M. Pascal Bérubé, chef du troisième groupe d’opposition, et M. Joël Arseneau, porte-parole du troisième groupe d’opposition en matière de transports

Version finale

Le jeudi 29 octobre 2020, 11 h 25

Hall principal de l'hôtel du Parlement, hôtel du Parlement

(Onze heures vingt-quatre minutes)

Le Modérateur : Bonjour. Bienvenue à ce point de presse du Parti québécois. Vont s'adresser à vous aujourd'hui M. Pascal Bérubé, chef parlementaire, M. Joël Arseneau, porte-parole en matière de transport ainsi que M. Paul St-Pierre Plamondon, chef du Parti québécois.

M. Bérubé : Merci. Je vous salue tous, membres de la presse parlementaire, du personnel du ministère des Transports, Louis, de notre équipe.

Alors, aujourd'hui, rapport de la Vérificatrice générale quant au F.-A.-Gauthier. On a lu le rapport. Je ne vous cacherai pas que l'enjeu le plus important, pour nous, c'est que les traversiers puissent faire leur travail chaque jour entre Matane et la Côte-Nord. Ça, c'est notre priorité à Martin Ouellet et moi. Tout le reste, c'est des questionnements qu'on a comme Québécois sur les coûts, sur les erreurs engendrées, sur la reddition de comptes. Et c'est essentiellement ce que fait le rapport de la Vérificatrice générale à notre demande depuis le début.

Et ensuite il y a eu ce reportage d'Enquête. Je pense qu'on peut rendre hommage à Marie-Maude Denis et son équipe qui ont travaillé à éclaircir la situation. Alors, on a aujourd'hui le fruit de l'audit de la Vérificatrice générale. Et ce qu'on réalise, c'est que la Société des traversiers du Québec, notamment, elle était mal préparée pour ce type de navire. Il y a eu de la confusion à plus d'un égard. Et nous sommes d'avis que ça ne nous ramène pas le bateau à court terme. On apprend beaucoup de choses. Joël pourrait vous en dire beaucoup plus.

Je terminerais en vous disant que deux lanceurs d'alerte, M. Lebrun et M. St-Pierre, qui sont intervenus dans l'enquête de Radio-Canada, n'ont jamais reçu d'excuse ni de possibilité d'enlever de note négative dans leur dossier. Donc, j'invite le ministère des Transports à aller dans ce sens.

Ceci étant dit, il y a des enjeux qui sont plus ou moins couverts. L'Apollo, je pense, ne se retrouve pas là. L'Apollo, acheté par le gouvernement de la CAQ, un rafiot acheté en Ontario et qui n'aura duré que 17 jours; coût total, 5,5 millions de dollars, revendu à 1 $. J'ai demandé à Pierre-Yves McSween ce que ça représentait comme dévaluation, puis il m'a dit : C'est du jamais vu, c'est vraiment n'importe quoi; qui, qui a acheté ça, une compagnie? non, le gouvernement du Québec, c'est encore pire.

Alors, c'est là qu'on en est. Donc, Martin Ouellet et moi, les députés de part et d'autre du fleuve, sommes attentifs au rapport. On va continuer de fouiller ce qu'il en est.

Il y a également un enjeu quant à l'éthique qu'on m'a demandé d'aborder. Le ministre Pierre Fitzgibbon faisait face à deux enquêtes d'éthique qui sont combinées dans une seule. Ce que je retiens, c'est qu'il aura un blâme, il y a des motifs suffisants pour qu'il ait un blâme. Ce n'est pas la première fois que des questions sont posées, notamment avec Guy LeBlanc, avec la proximité de certaines personnes, avec parfois la confusion des genres, où le ministre, c'est comme une prolongation de ses amis, là, le gouvernement du Québec. Et il est très impliqué. Donc, il avait dit une fois en point de presse, vous vous en souviendrez, il a dit : Si je deviens un problème pour le gouvernement du Québec — lorsqu'on a appris les annonces d'enquête — je vais quitter. Alors, bonne lecture. Et c'est là où on en est. Donc, il y a eu des manquements à telle enseigne qu'on nous propose un blâme qui sera précisé un peu plus tard. Donc, vous pouvez lire également le rapport concernant l'éthique du ministre de l'Économie.

Alors, je demanderais maintenant à mon collègue des Îles-de-la-Madeleine de parler davantage du traversier.

M. Arseneau : Merci beaucoup, Pascal. Bon, ce qu'il est convenu d'appeler la saga des traversiers ou du F.-A.-Gauthier a connu une autre étape, a franchi une autre étape aujourd'hui avec le dépôt du rapport de la Vérificatrice générale. Et, s'il y a une grande conclusion qu'on peut tirer aujourd'hui, c'est que la commande, la construction, la gestion de ce projet-là, là, a été faite, là, en fait, par la Société des traversiers du Québec, ça a été fait comme des «ti-counes». En fait, on n'avait ni l'expérience, ni les compétences, ni apporté le suivi nécessaire à la construction d'un bateau de cette envergure-là, et, bien évidemment, ça a coûté de l'argent aux Québécois, là. On parle de plus d'une vingtaine de millions de dollars de plus que le projet initial.

Mais surtout on n'a aucune garantie pour l'avenir, à savoir si le bateau va pouvoir continuer de fonctionner et adéquatement. Parce qu'on sait qu'on a eu des problèmes avec les propulseurs, ils sont réparés pour l'instant, mais il y a aussi des vices de fabrication dans l'ensemble des composantes du bateau. On a noté pas moins de 54 défauts de fabrication jugés non corrigibles. Mais pourquoi ils sont non corrigibles? C'est parce qu'il n'y avait pas d'équipe sur place pour veiller au contrôle de la qualité de la part de l'équipe de la STQ. Donc, ces défauts-là, quand ils ont été rapportés, auraient pu être corrigés, mais ils ne l'ont pas été, et ils sont devenus incorrigibles, et maintenant il faut payer pour.

Essentiellement, ce qu'on déplore, c'est que personne n'est imputable aujourd'hui. On sait que les gestionnaires n'ont pas fait leur travail. Ils étaient incompétents pour le faire et ils ne se sont pas donné les ressources pour le faire adéquatement. On sait que le C.A., normalement, les administrateurs auraient dû être là pour vérifier si les décisions des gestionnaires étaient adéquates. Ils n'avaient pas les compétences pour en juger et ils ne se sont pas dotés des équipes de vérification pour le faire. Donc, on a fait entièrement confiance au chantier Fincantieri pour livrer un produit de qualité, et ça donne ce que ça donne, c'est-à-dire un bateau qui n'en finit plus d'être remorqué ou d'être rapatrié, là, à un chantier pour des réparations à gauche et à droite. Même chose pour le plan de contingence, où on n'avait absolument pas de plan, ce qui a donné, là, la saga dont Pascal a fait mention tout à l'heure, l'achat de multiples bateaux, dont l'Apollo, qui a été un gaspillage monumental de fonds publics qui s'ajoute à cette saga.

Et aujourd'hui, ce qu'on demande au gouvernement, là, c'est de déposer son plan pour l'optimisation des services de toutes les traverses le long du Saint-Laurent entre le Bas-Saint-Laurent, la rive sud et la rive nord. On est encore en attente de ce plan-là. Il faut que le gouvernement se ressaisisse et rassure la population sur la qualité des services pour les années à venir. Et il faut encore que la Société des traversiers du Québec nous prouve qu'avec le changement qui s'est opéré à la garde depuis un peu plus d'un an, bien... nous donne davantage d'assurance que la compétence sera au rendez-vous lorsqu'il sera temps de faire de nouvelles acquisitions parce que le temps va venir très rapidement. Merci.

M. St-Pierre Plamondon (Paul) : Je veux prendre quelques instants pour souligner un moment qui, à mon avis, a une valeur historique, qui vient de se produire au salon bleu. Pascal Bérubé ici présent a posé une question toute simple au gouvernement, à savoir : Qu'est-ce qui a changé depuis 25 ans pour que François Legault et son équipe ne voient plus aucun intérêt dans le projet du pays? Qu'est-ce qui s'est amélioré? Et la réponse de François Legault, elle est très éloquente et elle est marquante sur le plan historique.

François Legault a répondu exactement comme Jean Charest, ce sont les mêmes mots, ce sont les mêmes phrases. Il a commencé par dire que... En fait, il a commencé par ne pas réponse à la question : Qu'est-ce qui a changé, qu'est-ce qui s'est amélioré? Parce que la réponse, c'est qu'il n'y a rien qui s'est amélioré, au contraire, il y a une forme de déclin qu'on constate. Et il s'est mis à se vanter de son plan pour défendre les intérêts du Québec dans le Canada. De toutes les initiatives et les demandes, son plan à succès, là, bien malheureusement, il n'a pas été capable de nommer un seul succès parce que la vérité, c'est que toutes ses demandes à date ont été rejetées. Et c'est vraiment de jouer à l'autruche.

Donc, tout ce qui restait à M. Legault, dans sa réponse, c'étaient les lignes de Philippe Couillard, les lignes de Jean Charest, à savoir : Les Québécois n'en veulent pas, de référendum, ils n'en veulent pas, de référendum, les Québécois n'en veulent pas, de référendum, la peur du référendum, alors que le sondage le plus récent nous dit que 40 % sont favorables au projet de pays et que 47 % des Québécois s'attendent à ce que cette question-là revienne. La CAQ a été élue avec 37 % des voix. Est-ce que 37 % des voix, ce n'est pas légitime pour défendre les idées qui sont les leurs?

Donc, il y a vraiment un moment marquant parce que la vraie nature de la CAQ ressort aujourd'hui. C'est le temps des bilans, ça fait 25 ans, et on pose une question toute simple à quelqu'un qui a déjà fait le budget de l'an un du Québec indépendant, quelqu'un qui a déjà mis toutes ses énergies à faire aboutir ce projet-là, cette idée-là, et il nous répond toutes les lignes classiques du Parti libéral du Québec sans aucune différence. Et mon collègue Pascal, qui a posé cette question-là, aimerait rajouter quelque chose.

M. Bérubé : J'insiste quand même, ce n'est pas rien, quand même. François Legault, c'est le président du Conseil de la fédération canadienne. Il est chantre de l'harmonie canadienne dans cette organisation qui ne laisse aucune ambiguïté quant à sa fonction, créée par Jean Charest.

Alors, c'est un fédéraliste, il ne l'assume pas, mais soyez assurés que l'ensemble de ses collaborateurs doivent l'assumer. Ils auront des consignes aujourd'hui et demain de ne pas s'épancher sur leur vote de 1995, de ne pas faire référence à ça. C'est un message qui a été lancé, et on nous l'a communiqué tout à l'heure. Donc, ça fait partie de ça. Ça n'existe pas.

Bien, ce qui existe, c'est un gouvernement québécois, fédéraliste, disons-le, qui fait des demandes, puis il n'y a jamais de retour. Alors, le Canada, on peut l'accepter tel quel, ça a déjà été essayé par le Parti libéral, et ce n'est pas tellement différent du Parti libéral.

Nous nous assumons comme parti indépendantiste. Et je dis aux indépendantistes qui ont aidé la CAQ à gagner, surtout pour battre les libéraux, qu'avec ce que vous avez entendu ce matin et ce que vous allez entendre dans le domaine linguistique, et autres, sortez de là, ça presse parce qu'on vous utilise pour donner du poids au gouvernement, mais on ne vous donne rien pour vous rassurer quant à l'avenir du Québec et quant aux gestes nationalistes forts et sensibles que sont notamment la langue. Alors, il est temps de sortir.

Et je dirais, comme M. Parizeau... Moi, je ne vais pas essayer de me comparer à M. Parizeau. M. Legault a voulu se comparer à M. Lévesque, tout à l'heure, ce qui est toujours un peu hasardeux. Moi, je vais m'inspirer de M. Parizeau qui disait : Que le dernier entré laisse la porte ouverte. Et parfois ça sera des retours, et on sera heureux de retrouver des gens qui avaient quitté. Mais je pense que c'est une autre démonstration que ce parti n'est pas tellement nationaliste, c'est plutôt affairiste. Ça rime, ce n'est pas la même chose.

Le Modérateur : On va prendre les questions...

M. St-Pierre Plamondon (Paul) : Et je terminerais juste sur un dernier point. Ce que ça dit, c'est qu'il y a une question d'authenticité et de courage. Nous, au Parti québécois, on est conséquents, on ne joue pas à l'autruche, on ne se cache pas derrière des lignes qui sont propres au Parti libéral puis qui sont directement reliées avec le déclin linguistique, culturel et économique que vit le Québec en ce moment.

Et je me joins à Pascal quand il dit : Si vous croyez à l'avenir du Québec, si vous croyez à notre projet de pays, faites-vous pas utiliser par un gouvernement qui n'a pas la colonne vertébrale droite, qui n'est pas conséquent et qui nous ramène exactement aux années de Jean Charest et de Philippe Couillard sur ces questions qui sont fondamentales.

Le Modérateur : On va prendre les questions, s'il vous plaît.

M. Bellerose (Patrick) : Oui. Bonjour. Comment vous expliquez le changement de ton de M. Legault au salon bleu dans les dernières semaines? On sent une certaine exaspération face aux questions, critiques et propositions de l'opposition.

M. St-Pierre Plamondon (Paul) : Parce qu'on arrive aux choses fondamentales. C'est toujours plus facile de répondre sur des questions de surface que quand le moment de vérité approche. Puis le moment de vérité, ça va être l'élection de 2022 dans le cadre de laquelle François Legault, de la façon qu'il est parti parce qu'il n'a cumulé que des échecs auprès d'Ottawa, François Legault va être pris pour reprendre le rôle de Jean Charest. On entend les mêmes lignes de communication, il va être dans la même position où il va tenter de faire peur aux Québécois en leur disant qu'un processus démocratique qui permettra enfin aux Québécois d'aboutir, d'exister, d'avoir une démocratie normale, il faut en avoir peur. Et il va être obligé, par le cumul de ses échecs avec le fédéral, de mettre tous ces échecs-là sous le tapis et de reprendre les lignes de communication du Parti libéral du Québec.

Et c'est sûr que ça l'énerve parce que François Legault a mis des années dans sa vie à tenter de faire aboutir ce projet fondamental là. Il le sait, ce n'est pas comme si François Legault ne comprend pas le langage qu'on parle, il le sait que ce qu'on dit, c'est vrai. Regardez les yeux de Simon Jolin-Barrette quand qu'il est obligé de dire qu'il ne consent pas à notre motion quand Véronique Hivon a eu terminé sa motion sur l'indépendance du Québec. Ses yeux regardent par terre. Parce que tous ces gens-là savent qu'on dit la vérité puis qu'on sert le meilleur intérêt du Québec. Mais ils s'entêtent à prendre le chemin du Parti libéral puis à nous garder dans le mensonge. On ne lâchera pas.

M. Bellerose (Patrick) : Sur la question de la gestion de la pandémie, on voit les réactions de Mme Guilbault et de M. Legault quand il y a des questions qui sont posées. Auparavant, disons que ça passait. Maintenant, il y a une exaspération. Comment vous comprenez cette différence-là?

M. St-Pierre Plamondon (Paul) : Bien, en fait, on n'a pas à le comprendre. Je pense que le gouvernement doit demeurer professionnel et doit donner l'exemple pour le reste de la population. Parce que, si le gouvernement lui-même commence à injurier une opposition puis commence à perdre son calme, on ne peut pas après demander à la population de demeurer calme. Donc, moi, je pense que je n'ai pas d'explication à donner, mais je pense qu'il y a une exigence que le gouvernement doit continuer à remplir. C'est malgré certains ratés puis certains dialogues parfaitement légitimes dans une démocratie entre l'opposition puis le parti au pouvoir. Le parti qui a le rôle du gouvernement se doit de demeurer calme et courtois en tout temps pour le bien de la suite des choses. Mais je suis assez convaincu qu'ils feront l'ajustement, là. Je ne peux pas l'expliquer, mais je sais que l'ajustement doit venir.

M. Bellerose (Patrick) : C'est une perte de contrôle de la part de M. Legault?

M. St-Pierre Plamondon (Paul) : Non, je ne dirais pas que c'est une perte de contrôle, je dis simplement que c'est important pour le gouvernement de demeurer aussi professionnel que possible en tout en temps, de la même manière que nous, on se l'est dit entre nous, là, on propose, mais on va toujours demeurer dans la sphère du professionnalisme et du constructif parce qu'on sait qu'on est en période de crise, donc tout le monde a cette responsabilité-là, y compris le gouvernement.

M. Bélair-Cirino (Marco) : Juste une question, M. le chef du Parti québécois. Est-ce que le gouvernement québécois, caquiste, rate une occasion de faire mousser le sentiment indépendantiste durant la pandémie?

Je m'explique, là. En Écosse, notamment, la bonne gestion de la pandémie par le gouvernement écossais, un gouvernement indépendantiste, fait en sorte que le sentiment indépendantiste a augmenté, se soit renforcé depuis le début de la pandémie. Bon, il y a eu la question du Brexit aussi. Mais est-ce que c'était une occasion pour vous, indépendantistes, de peut-être miser un peu plus sur la bonne gestion de la pandémie — là, vous allez peut-être me dire que ce n'est pas nécessairement une bonne gestion — pour dire que, si le Québec avait pleinement les pouvoirs, qu'il pourrait agir mieux ou...

M. St-Pierre Plamondon (Paul) : C'est une excellente question. Parce que, si on ne regarde pas seulement la pandémie, mais depuis la prise du pouvoir de la CAQ, la CAQ est un parti qui ne va pas au bout de ses raisonnements et qui étouffe ses échecs constitutionnels dans les relations avec le fédéral. Si la CAQ avait le sentiment du devoir, de dire la vérité aux Québécois, ils prendraient chacun des échecs et des refus inacceptables d'Ottawa depuis le début, tant dans la pandémie que sur des choses plus générales, et ils feraient des sorties en disant : C'est complètement inacceptable.

Mais vous remarquerez que leurs réactions à leurs échecs vis-à-vis Ottawa sont exactement les réactions des libéraux à l'époque de Couillard et de Charest, c'est de faire comme si ça n'avait pas eu lieu. Et c'est pour ça que je réagis à ce qui s'est passé au salon bleu, c'est que c'est exactement la même manière d'étouffer la vérité, d'étouffer la légitimité de notre projet de devenir un pays que ce que les libéraux faisaient à l'époque.

Donc, la question est extrêmement pertinente. Non seulement ils ne font pas de promotion d'un projet de société qui nous mènerait ailleurs, mais en fait, c'est qu'activement, à chaque fois qu'il y a des difficultés avec Ottawa, ils étouffent volontairement tout commentaire qu'ils devraient faire en disant : Je suis vraiment déçu ou indigné d'un refus qui était pourtant sur une demande très légitime. Merci.

(Fin à 11 h 41)

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