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Point de presse de Mme Marie Montpetit, porte-parole de l’opposition officielle en matière de santé, et Mme Monique Sauvé, porte-parole de l’opposition officielle pour les aînés et les proches aidants

Version finale

Le mercredi 11 novembre 2020, 8 h 20

Hall principal de l'hôtel du Parlement, hôtel du Parlement

(Huit heures vingt-cinq minutes)

Mme Sauvé : Bon matin, tout le monde. Écoutez, en ce jour du Souvenir, je vais débuter en remerciant et en se rappelant à quel point les militaires sont venus porter renfort dans les CHSLD lors de la première vague. Alors, on pense à eux aujourd'hui particulièrement. Et je voulais souligner, je voulais qu'on se rappelle en ce jour tout le travail extraordinaire qu'ils ont fait pour nos aînés au Québec.

On regarde de très près la situation dans les CHSLD des différentes régions, et moi, ce matin, ce que j'ai le goût de vous dire, c'est qu'on se préoccupe des aînés, on se préoccupe des aînés et de leur famille. Imaginons un instant un aîné qui est au CHSLD Saint-Eusèbe, Saint-Ignace et qui sait très bien que la majorité des résidents sont contaminés.

Alors, on se pose la question pour ces aînés parce qu'on doit en prendre soin, parce qu'on doit éviter de revivre ce qu'on a vécu. La première question qu'on doit se poser, c'est : Qui était vraiment imputable? Et le ministre de la Santé l'a dit : C'est moi. Donc, le ministre de la Santé, il est imputable, et la ministre responsable des Aînés, qui a le mandat des CHSLD, elle aussi, elle est imputable, et c'est par là qu'on doit commencer parce que clairement, clairement, il faut qu'il y ait des règles qui soient appliquées.

On connaît l'histoire, on connaît ce qui ne fonctionne pas, et clairement il faut s'assurer que les directives, que ce qu'on a appris de la première vague, ce qu'ils ont appris de la première vague, c'est mis en application. Le premier ministre a dit : On était prêts pour la deuxième vague. Le premier ministre a dit : On a appris. Alors, on est en train de regarder ça puis on ne peut pas faire autrement que d'être inquiets pour nos aînés.

Le Modérateur : Mme Montpetit.

Mme Montpetit : Bonjour, tout le monde. Merci d'être là ce matin. Donc, dans la même lignée que ma collègue, évidemment, on voulait venir vous parler parce qu'on est inquiets de la situation épidémiologique actuelle. On le voit, ça faisait plusieurs jours, plusieurs semaines qu'on se maintenait dans un plateau, et là le nombre de cas… non seulement le nombre de cas, le taux de positivité, le nombre de décès est en train d'augmenter aussi.

On est inquiets de la situation, mais on est surtout inquiets de la recrudescence des foyers de contamination dans les CHSLD. Ce n'est vraiment pas une bonne nouvelle. On ne sent pas que le gouvernement est en contrôle de la situation à ce niveau-là. On entend bien le ministre qui nous dit qu'il y a moins de CHSLD de touchés qu'au printemps. On souhaite que la situation se maintienne en ce sens. Mais, pour nous, ce n'est pas une réponse qui est rassurante ni pour les gens qui… les résidents qui s'y trouvent ni pour leurs familles.

Je voudrais ajouter à ça que, deux choses l'une... Le ministre a déposé un plan, on se rappellera, le 18 août. Le plan, visiblement, ne fonctionne pas quand on regarde la situation dans laquelle on se trouve aujourd'hui. Et je pense qu'il est grand temps que le ministre réactualise son plan, émette de nouvelles directives, le réajuste. Parce qu'effectivement, si on veut fêter Noël, encore faut-il que, dans le mois et demi qu'il nous reste, il y ait des ajustements qui soient faits quand on voit qu'on ne va pas dans la bonne direction.

Et il y a plusieurs, plusieurs éléments qui nous inquiètent aussi, puis vous l'avez vu, on a eu un échange hier, dans la période de questions, non seulement sur les vaccins, mais aussi sur la question des tests rapides. On se rappellera qu'en ce moment le Québec a 435 000 tests rapides à sa disposition qui sont quelque part dans un entrepôt gouvernemental depuis trois semaines et qui ne sont pas utilisés parce qu'un comité est encore en train de réfléchir à comment ils vont les utiliser. On a appris hier que le gouvernement fédéral a fait l'acquisition, donc, de 6,7 millions de tests rapides supplémentaires qui vont être envoyés vers les différentes provinces. Je ne peux pas m'expliquer et je ne peux pas accepter le fait que ces tests-là ne sont pas utilisés à l'heure actuelle, quand on n'atteint pas les 30 000 tests par jour depuis de nombreuses semaines, qu'on pourrait les utiliser entre autres pour les résidents, pour les employés qui sont en CHSLD, on pourrait les utiliser dans les écoles.

Et pour moi c'est inadmissible qu'il y ait un comité qui soit en train d'y réfléchir depuis trois semaines, à comment ces tests-là vont être attribués. Et il faut qu'ils aboutissent sur cette question-là et il faut surtout que les tests soient rapidement utilisés non seulement, comme je dis, dans écoles, auprès des clientèles vulnérables, mais notamment auprès… dans les CHSLD également. Merci.

M. Laforest (Alain) : Mme Sauvé, vous avez employé un mot qui est lourd de sens, là, que le premier ministre utilise depuis le mois de juillet, «imputabilité». Au-delà de le dire, qu'ils sont imputables, vous réclamez quoi? Qu'ils partent?

Mme Sauvé : L'imputabilité, l'imputabilité du premier ministre, l'imputabilité du ministre de la Santé, de la ministre responsable des Aînés, c'est de s'assurer que tous les apprentissages ont été faits, depuis la première vague, et que tout ce que tout le monde connaît, là, les règles, mouvement de personnel, prévention, bien sûr, de la contamination, le matériel, et tout ça, ça soit mis en place, que ça soit suivi de près. C'est le premier niveau de responsabilité, leur imputabilité ministérielle et celle de premier ministre. Et c'est ça que les aînés, qui sont inquiets aujourd'hui et leurs familles, s'attendent de leur premier ministre et du ministre de la Santé.

M. Laforest (Alain) : Alors, ils sont imputables de s'assurer que le Feuillet 45 soit bien rempli?

Mme Sauvé : Pardonnez-moi, je n'ai pas...

M. Laforest (Alain) : Ils sont imputables que le Feuillet 45 soit bien rempli?

Mme Sauvé : Bien, en fait, ils sont imputables de s'assurer que les directives qu'ils doivent mettre en place...

M. Laforest (Alain) : ...qu'ils le sont. Ils envoient des lettres, ils ont encore envoyé une lettre ce matin, ils disent que c'est respecté.

Mme Sauvé : Alors, je vous répondrai : Clairement, ça ne fonctionne pas parce que, clairement, les règles ne sont pas respectées. Le ministre de la Santé cette semaine a envoyé un rappel, une lettre de rappel aux P.D.G.. Alors, ça prend plus que ça, ça prend un suivi, ça prend une rigueur, ça prend un plan qui est clair avec des directives claires. Et présentement le premier niveau d'imputabilité, c'est le leur.

M. Larin (Vincent) : C'est la faute à qui si les règles ne sont pas respectées? C'est-u les dirigeants des CHSLD ou c'est le premier ministre?

Mme Montpetit : Je me permettrai juste d'ajouter là-dessus, puis on va prendre un cas particulier qui est, par exemple, le CHSLD Cap-Saint-Ignace. Quand vous demandez c'est quoi, être imputable, là, être imputable, c'est s'assurer qu'il y ait des infirmières sur place dans les CHSLD. C'est une directive ministérielle. Dans les CHSLD de cette région-là, à plus de 100 reprises, pendant de nombreux quarts de travail entiers, il n'y a pas eu d'infirmière sur place, là. Je n'ai pas besoin de vous expliquer ce que ça veut dire, dans un CHSLD, pas d'infirmière sur place. Alors qu'on sait très bien qu'on est dans une deuxième vague, on sait très bien, c'est exactement là, les clientèles qu'on veut protéger, il n'y a pas d'infirmière sur place.

On a questionné le ministre à cet effet-là. Vous avez vu comment il nous répond en Chambre. De toute façon, c'est tout le temps ridicule, les questions qu'on pose, il trouve ça bien, bien drôle. Je ne sais pas de quoi il rit encore. Je me questionne. S'il y en a un d'entre vous qui a la réponse, vous me l'offrirez. Mais il y a des enjeux de personnel. Dans les CHSLD, on l'a vu, où il y a des foyers de contamination, les préposés aux bénéficiaires, les infirmières ont réitéré le fait qu'il y avait eu du manque de matériel. Comment ça se fait que, huit mois après le début d'une pandémie au Québec, il y a encore des CHSLD où il manque de matériel?

Mme Gamache (Valérie) : Mais qui est imputable dans le cas de Cap-Saint-Ignace...

Mme Montpetit : Qui est imputable? La réponse, elle est très simple, ma collègue vous l'a donnée. Le ministre, vous lui avez posé la question, il a dit que c'était lui qui était imputable. Il est ministre responsable de la Santé...

M. Laforest (Alain) : On peut le dire, là. Moi, je suis imputable des questions que je pose. Puis après ça on fait quoi?

Mme Montpetit : On lui a demandé de mettre en place une directive. Ça fait depuis le mois de mars qu'on lui demande de mettre une directive pour interdire le transfert de personnel dans les CHSLD. Combien de fois vous avez entendu le ministre de la Santé et la ministre responsable des Aînés dire : Effectivement, nous allons mettre en place une directive pour interdire le transfert de personnel? À ce jour, est-ce que le transfert de personnel est interdit dans les CHSLD? La réponse, c'est non. Il y a une personne qui peut émettre cette directive-là, ça s'appelle le ministre. Donc, il a tous les moyens de s'assurer que ce soit...

M. Laforest (Alain) : ...est-ce que c'est encore l'homme de la situation?

Mme Montpetit : La question, elle n'est pas de trouver... La question, elle n'est pas de savoir si c'est l'homme de la situation ou pas l'homme de la situation. Ce qu'on dit, c'est qu'il a les clés entre les mains, il a les solutions entre les mains, et on lui demande de les appliquer, et c'est ça qui est demandé puis...

M. Larin (Vincent) : ...plusieurs reprises qu'il n'y avait pas assez d'infirmières au Québec, c'est ça qu'il nous dit, puis que ça prend trois ans, former des infirmières. Puis, tu sais, il voudrait bien émettre une directive, mais ça ne s'appliquera pas dans les faits...

Mme Montpetit : Bien, il n'a pas plus interdit le transfert... je vous entends, mais il n'a pas plus interdit le transfert des autres employés. Il y a une directive pour les préposés aux bénéficiaires, mais il n'y en a pas pour les gens qui sont à la cafétéria, il n'y en a pas pour les aides-ménagères, il n'y en a pas pour les concierges, il n'y en a pas pour les aides de service. Il y a beaucoup de monde dans un CHSLD, à l'heure actuelle, qui ne sont pas encadrés par une directive de transfert de personnel.

M. Lacroix (Louis) : ...M. Legault a dit que les P.D.G. étaient imputables. Alors, il se trompe de cible, là, selon ce que vous dites, là. Il ne devrait pas... Ce n'est pas les P.D.G. qui devraient être imputables mais le ministre. C'est ça?

Mme Sauvé : Les premières personnes imputables, c'est le premier ministre et c'est le ministre, qui lui-même l'a dit, et la ministre responsable des Aînés parce qu'elle aussi, elle a une imputabilité, une responsabilité ministérielle. Lorsqu'elle a été en entrevue il y a deux jours, à TVA, on lui a demandé simplement une question très simple : Quels sont les chiffres de la journée, les chiffres des foyers d'éclosion?, et elle ne pouvait pas répondre. Alors, je m'excuse, là, mais, dans un premier niveau d'imputabilité, c'est de comprendre la situation puis de faire en sorte de prendre les décisions et de les suivre.

M. Laforest (Alain) : ...pas bons?

Mme Sauvé : Moi, là, aujourd'hui, avec ma collègue, là, on n'est pas pour trouver des coupables. Ce qui est important, c'est qu'on est...

M. Laforest (Alain) : ...il faut qu'ils soient imputables. Ça ne marche pas, votre discours, là : Ils sont imputables, puis vous ne trouvez pas des coupables.

Mme Sauvé : En fait, c'est que, clairement, notre premier propos, c'est que, comme députés, comme députés d'abord, on est près de nos citoyens, on est près de nos aînés, on est près des familles de nos aînés, et aujourd'hui ils nous demandent de dire à quel point on est inquiets. Ils sont inquiets, alors ils nous demandent clairement de dire : Dites qui sont les personnes imputables, c'est le premier ministre, c'est les ministres et c'est à eux à prendre les solutions pour que ça se règle. Mais il ne faut jamais oublier que le premier propos, la première responsabilité qu'on a, comme députés, c'est de porter la voix de nos citoyens, puis aujourd'hui les aînés et leurs familles sont très inquiets.

Mme Montpetit : ...moi, je vais me permettre d'ajouter un petit élément. Puis j'entends bien vos questions, là. Moi, je suis allée en CHSLD au printemps, pendant que le feu était pogné partout dans les CHSLD, j'étais dans un CHSLD qui était rouge bord en bord, où plus de la moitié des employés avaient la COVID, où plus du deux tiers des résidents avaient la COVID. Et, pendant tous les jours où je suis allée aider, j'entendais le premier ministre faire des points de presse tous les jours, en disant : Il ne manque pas de matériel, il n'y a pas d'enjeu sur le terrain, on est en contrôle, on gère la situation, alors que j'étais directement dans les CHSLD et je peux vous confirmer que tous les employés qui étaient là, et toutes les infirmières, et tous les préposés aux bénéficiaires qui ont levé la main avaient beaucoup de détresse, en disant : On n'a pas de matériel, c'est un enjeu, il faut le régler.

Ce qu'on dit, c'est qu'à l'heure actuelle il y a des solutions sur la table. On le sait, on le sait et on est inquiets pour ça : les gens qui sont les plus vulnérables dans la situation, à l'heure actuelle, c'est les gens qui sont en CHSLD. Il y a des solutions qui sont sur la table puis il y a plein d'éléments qui peuvent être mis en place. Vous les connaissez, on les connaît, puis le ministre les connaît.

Puis j'en reviens à la question des tests rapides. Quand on sait que seulement 10 % des employés se font tester et qu'il y a des CHSLD où, là, c'est 75 % des résidents et des employés qui ont la COVID, comment ça se fait que ces tests-là ne sont pas déployés à l'heure actuelle dans les CHSLD? Donc, quand on parle d'imputabilité, on n'est pas en train de se questionner, on n'est pas dans cette démarche-là de : Est-ce qu'ils sont bons, est-ce qu'ils ne sont pas bons? La question, c'est : Comment ça se fait qu'il y a des éléments qui ne sont pas mis en place? Comment ça se fait qu'il y a des directives qui ne sont pas adoptées?

Et j'entendais, encore là, le message du gouvernement, qui est le même qu'au printemps, c'est : C'est la faute aux employés. Je trouve ça très mal à propos quand on sait que les travailleurs de la santé, les soignants sont au front depuis huit mois, sont épuisés, sont fatigués, ils donnent tout ce qu'ils ont. Et entendre le ministre de la Santé, entendre le premier ministre encore dire que c'est la faute à quelqu'un d'autre, puis là c'est rendu la faute des travailleurs de la santé, je trouve qu'honnêtement c'est un message qui n'a pas lieu et qui ne devrait pas être celui-ci.

Je pense qu'il y a des gens qui ont à prendre leurs responsabilités et qui ont à donner les outils et les éléments aux employés qui sont dans le réseau à l'heure actuelle et qui font tout ce qu'ils peuvent.

Le Modérateur : En anglais, s'il vous plaît.

Mme Senay (Cathy) : In France, there was a long plateau, and after that the number of cases went up. What are your fears that this is happening here? And what else can be done to block this?

Mme Montpetit : Actually, it's a good question to ask to the director of Public Health, because one element that we didn't just…

Mme Senay (Cathy) : …this comparison with France. It was a long plateau, and then the cases went up. This is what's happening here, and in France, it's not under control. So, what should be done right now? We have restrictions in place in red zones already. What else?

Mme Montpetit : Yes. Like, the only… It's not working, actually, because actually there is a plateau, like, for the last weeks, and the cases of COVID and the deaths are just rising up since a few days. So, the Government' plan just don't work, and so it's why we are really worried about that. And they should adjust this plan, they should do more.

Mme Senay (Cathy) : Lionel Carmant will table his bill for in vitro fertilization. The Liberals gave birth to this public program, in 2010, then it was abolished by the Liberals in 2015. Gaétan Barrette said, at that time, it was an open bar. What do you think? How important it is to bring back this...

Mme Montpetit : I don't have all the information on this, maybe we can talk about that later. I don't have all the…

Mme Senay (Cathy) : ...as a critic for health, why do you think the public program should be brought back? Why we have to bring back this program? Why couples in Québec should have access to trials paid by the Government? Why it should be made public? Why we should have not abolished this program by your own party?

Mme Montpetit : I think, like… Let's talk about this later, please.

Mme Greig (Kelly) : My questions are also about IVF, about the importance of IVF for couples and why now : Why is this a good time to bring this back, do you think?

Mme Montpetit : Yes, it's an important program. I think it's probably a good thing, but I don't have all the details this morning, so maybe we should just... maybe we can just take it later.

Mme Greig (Kelly) : ...generally, for couples who have been waiting maybe five years to get this done, because that's when the program ended. Now, it could be brought back. We're not sure what it would look like. But it's about that waiting period. Are you hearing from people who are, like : We want this or… You know? Do you get comments from people who want to be parents?

Mme Montpetit : At the time, we're not hearing from people about that, but, like, we just tried to… We will start to talk about the law project, so I guess we're going to have to share on that.

Mme Fletcher (Raquel) : On COVID-19, the Minister yesterday explained a little bit about how it would work once there's a vaccine. How…

Mme Montpetit : I didn't hear the beginning, I'm sorry.

Mme Fletcher (Raquel) : The Health Minister yesterday, in the press conference, explained a little bit about how it will work once there is a vaccine and how they're going to distribute it. Do you have concerns about the distribution of that vaccine? It wasn't, I mean… will be prioritized, but… it wasn't specific.

Mme Montpetit : On the vaccine, at the time… what we asked the Government yesterday it's to… We hope the Government has a plan on the distribution. Yesterday, we asked a question about that, during the «période de questions», and the first question is : How many vaccines Québec will have — so, we don't have any answer for the moment — and how it will be distributed? So, will it go to the health workers? Would it go to the elders?

So, what we ask to the Government is to be ready and not to be in the same situation than with the fast... the rapid test. We're still thinking, three weeks later, to how he will distribute these rapid tests. So, we ask him, we ask the Government to be ready, to have a plan and to make it public. And so, at the time, we don't have any answer about that.

Le Modérateur : Merci.

(Fin à 8 h 43)

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