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Point de presse de M. Lionel Carmant, ministre délégué à la Santé et aux Services sociaux

Version finale

Le mercredi 11 novembre 2020, 11 h 45

Hall principal de l'hôtel du Parlement, hôtel du Parlement

(Onze heures quarante-six minutes)

M. Carmant : Mesdames et messieurs, bonjour. Je suis très content d'avoir déposé ce matin un projet de loi que de nombreuses familles québécoises attendaient, et un engagement fort de notre formation politique. Comme vous le savez, depuis 2015, le précédent gouvernement a aboli le programme public de fécondation in vitro surtout pour des dépassements au niveau des coûts du programme.

À l'époque, il faut le savoir, le seul critère était, un, être en âge de procréer et, deux, d'avoir une carte d'assurance maladie. Depuis la fin du programme, ce qui est encore remboursé par la RAMQ, c'est vraiment l'insémination artificielle, l'insémination ovarienne en FIV, les services requis à des fins de préservation de la fertilité en cas de cancer, qui sont demeurés dans le système public.

Évidemment, en raison des coûts importants liés aux traitements de FIV, plusieurs familles n'ont pu aller de l'avant avec leur projet au cours des dernières années. Notre parti s'était engagé à rétablir la couverture publique de la FIV. Et c'est pourquoi je suis très fier d'avoir déposé aujourd'hui un projet de loi en ce sens, un projet de loi qui leur permettra de se rapprocher un peu plus de la réalisation de ce projet de vie qu'est celui d'avoir un enfant.

Ce que nous proposons, c'est de déployer des services assurés de procréation médicalement assistée dans le cadre d'un programme balisé et fondé sur les meilleurs standards de pratique. Les mesures cliniques visent à permettre une planification adéquate des services. Nous tenions à rétablir la couverture publique de la FIV de manière concertée et structurée. Notre objectif est de fournir des services sécuritaires, de qualité, dans les délais acceptables. C'est pourquoi nous avons choisi de faire les choses dans l'ordre.

Vous vous souvenez peut-être que notre gouvernement avait annoncé en mai 2019 la création d'un comité d'experts en vue de nous guider et de conseiller les équipes responsables du déploiement du nouveau programme. Les mesures proposées dans le projet de loi déposé aujourd'hui sont issues en partie des recommandations de ce comité d'experts là et également de l'avis du Commissaire à la santé et au bien-être, de 2014. À l'été 2019, le ministère de la Santé et des Services sociaux a également procédé à des consultations auprès des acteurs du milieu de la procréation médicalement assistée ainsi que de nombreux partenaires gouvernementaux et externes en vue de l'élaboration du projet de loi déposé aujourd'hui.

Plus précisément, il est ainsi proposé que, pour être admissibles au programme de service de fécondation in vitro, les personnes doivent présenter soit une condition médicale d'infertilité soit être dans l'incapacité de se reproduire. Les couples hétérosexuels, les couples femme-femme ainsi que les femmes seules pourront être admissibles. Les critères d'admissibilité au programme viseraient également à ne pas accentuer les risques obstétricaux pour les femmes qui recevraient les traitements ou les risques néonataux pour les enfants qui en seront issus.

Afin d'assurer un meilleur contrôle financier du programme, des critères d'admissibilité et des balises strictes ont aussi été définis. Par exemple, les services pour les femmes de plus de 41 ans ainsi que les personnes ayant eu une stérilisation volontaire, comme une vasectomie, ne seront pas assurés dans le programme. Toutefois, ces personnes pourraient obtenir les services en assumant les frais, et certaines dépenses seront toujours admissibles à un crédit d'impôt.

Je me réjouis pour toutes les familles qui pourront enfin voir leur rêve devenir réalité. Nous avons à coeur de les soutenir dans la réalisation de ce projet de vie qu'est de fonder ou d'agrandir sa famille. Je tiens à remercier les acteurs du milieu et les nombreux partenaires que nous avons consultés afin de proposer ces nouvelles dispositions en matière de procréation assistée. Merci.

Mme Côté-Chabot (Claudie) : M. Carmant, peut-être, au niveau des coûts, combien est-ce que ça va coûter annuellement, cette nouvelle mesure là?

M. Carmant : Alors, nous, on prévoit 3 500 cycles par année quand ça va être dans la phase de stabilité, ce qui revient à à peu près 45 millions de dollars par année. Actuellement, avec ce qui est payé, on a un 15 millions qui est déjà prévu. Donc, il y a un manque à gagner d'une trentaine de millions, mais on avait déjà budgété 22 millions pour l'an prochain. Ce qu'il faut savoir, c'est que, comme ça fait un certain temps que certaines familles attendent, et on ne veut pas créer de liste d'attente, pendant les deux premières années, on s'attend à une offre bonifiée, qui sera de 7 000 cycles la première année et de 5 250 cycles la deuxième année. Ensuite, on va atteindre ce plateau prévu de 3 500.

Mme Prince (Véronique) : Justement, M. Carmant, il y a des gens qui attendaient votre annonce avant d'aller en clinique. Est-ce que vous vous attendez, donc, à ce qu'une fois que le projet de loi soit adopté puis que tout ça soit mis en place il y ait un espèce d'afflux important au début, là?

M. Carmant : On s'attend que la première année, on ait le double de cycles à compléter, donc 7 000 au total. Et ils vont être acceptés, là, ça fait partie du…

Mme Prince (Véronique) : Est-ce que vous pouvez nous définir ça correspond à quoi, un cycle, de quelle étape à quelle étape, juste pour qu'on comprenne bien?

M. Carmant : Alors, avant, les cycles étaient mal définis. Maintenant, ce qu'on a essayé de faire, c'est vraiment de clarifier les choses pour qu'on ait droit à un cycle. Un, il y a l'insémination artificielle qui était déjà couverte. On diminue de neuf à six parce qu'on pense que les trois derniers cycles sont rarement efficaces, et c'est un peu du temps qui pourrait être mieux utilisé en allant vers la FIV. Le cycle de la FIV, lui, il commence avec la stimulation ovarienne, inclut la ponction de l'ovule, et ensuite la congélation de l'embryon, et l'implantation de l'embryon. Ce qui est important de savoir aussi, pour ceux qui nous écoutent, c'est : ceux qui ont des embryons surnuméraires, on va implanter également ces embryons surnuméraires. Donc, il y a possibilité d'avoir plus d'un enfant à partir d'un cycle de FIV.

Mme Prince (Véronique) : Donc, ça, ça fait partie de la gratuité?

M. Carmant : Tout ça, c'est gratuit.

Mme Lajoie (Geneviève) : Est-ce que c'est possible de savoir… Les gens qui ont eu accès au programme sous, donc, Dr Bolduc, qui ont déjà eu un traitement remboursé par l'État, est-ce qu'ils auront droit au pas à avoir un cycle de fécondation?

M. Carmant : Oui, on repart à zéro. En fait, ça, c'est un point important. Maintenant, toutes les données vont passer par la Régie de l'assurance maladie du Québec pour avoir vraiment un registre de non seulement des femmes, mais des enfants également qui auront été traités. Et, comme ça, on va... À partir de maintenant, c'est un cycle par couple, par projet, mais ceux qui auront déjà reçu un traitement auparavant, ils peuvent bénéficier du programme qu'on commence aujourd'hui.

Mme Lajoie (Geneviève) : C'est zéro à partir de maintenant?

M. Carmant : C'est zéro à partir de maintenant.

Mme Lajoie (Geneviève) : Mais pourquoi l'avoir fixé à 40 ans? Il y a eu un débat voilà quelques années sur le 42 ans. Il y en a qui trouvaient discriminatoire, là, même de mettre un âge. Pourquoi avoir choisi de le limiter à 40 ans?

M. Carmant : Alors, bien, c'est 41 ans. Le commissaire santé, bien-être dit que, pour faire cette procédure, qui est quand même assez agressive, là, il faut vraiment avoir un certain seuil de réussite, qu'ils ont fixé à 5 % à 10 %. Alors, on sait que plus l'âge avance, plus les réussites diminuent. Et donc ce qu'on dit, c'est que la stimulation peut arriver jusqu'à 41 ans, là, moins un jour, et l'implantation jusqu'à 42 ans moins un jour.

Après ça, comme le niveau de réussite est plus faible, les gens pourront continuer à le faire, mais ce ne sera tout simplement pas remboursé par le réseau public. Puis ça, ça nous permet de ne pas mettre de limite au programme. Si on regarde ce qui se fait en Ontario, ils arrêtent à 5 000 $, mais ils n'ont pas de critère clinique. Le problème, c'est que ceux qui en bénéficient ne sont pas nécessairement ceux qui pourraient le plus avoir de chances d'avoir un enfant de ce programme-là. Donc, nous, on mise vraiment sur des critères cliniques.

Mme Lajoie (Geneviève) : Quel est le taux de réussite d'un cycle de fécondation in vitro? Parce que je me souviens aussi, en campagne électorale, la CAQ s'était peut-être engagée... n'avait pas fermé la porte à ouvrir un deuxième cycle, mais quel est le pourcentage de réussite d'un cycle?

M. Carmant : Bien, c'est en haut de 10 %. Et ce qui est important aussi, c'est de savoir que, si la stimulation ovarienne ne fonctionne pas la première fois, il peut y avoir une deuxième stimulation ovarienne également. Donc, ça aussi, c'est un petit détail qu'il est important de savoir.

    Mme Sioui (Marie-Michèle) : Si on repart à zéro à partir de maintenant, ça veut dire que, si un couple, par exemple, paie pour la FIV puis fait un cycle au mois de décembre qui s'en vient, donc avant que le projet de loi soit adopté, est-ce que ce couple-là se trouve disqualifié pour la gratuité une fois que le projet de loi passe?

M. Carmant : Pas du tout. En fait, ce couple-là, il a deux possibilités, soit il peut continuer son cycle dans le programme, s'il est adopté rapidement, ce qu'on espère, ou soit il peut continuer de payer complètement ce cycle qui est amorcé et se prévaloir d'un deuxième cycle, d'un cycle dans le réseau public.

    Mme Sioui (Marie-Michèle) : Ce ne sera pas rétroactif, là, pour les... En fait, ça va être gratuit à partir de maintenant, du moment où le projet de loi est adopté?

M. Carmant : Exactement.

Mme Prince (Véronique) : Est-ce que vous pouvez garantir qu'il n'y aura pas de dérive ou qu'il n'y aura pas de bar ouvert comme on avait déjà dénoncé que ce soit le cas dans le passé?

M. Carmant : Je pense qu'on a mis plusieurs balises : premièrement, trois cycles… on diminue à un qui est remboursé, les critères cliniques, surtout l'âge et ceux qui ont eu des manoeuvres de stérilisation, et ensuite le contrôle du flux des patients par la Régie de l'assurance maladie du Québec. Un autre avantage de faire ça aussi, c'est que vous savez que les centres sont concentrés à Montréal, et un à Québec. Ce que ça va nous permettre, c'est de donner un meilleur accès, à ceux qui sont dans les régions, au service de procréation assistée en centralisant les demandes.

Mme Lévesque (Fanny) : Ça veut dire que, si, une année, on est au-dessus de 3 500, ces personnes-là vont être reportées... leur cas va être reporté à une autre année? Comment vous allez le contrôler?

M. Carmant : Non, c'est ça, nous, on ne met pas de balises. Nous, on se fie vraiment sur les critères cliniques. On pense que le 3 500 ne devrait pas être dépassé.

Mme Lévesque (Fanny) : Quand vous dites que la RAMQ va contrôler le flux des demandes...

M. Carmant : Oui, c'est ça, pour savoir où les patients vont aller, parce que, normalement, c'est… Tu sais, si vous habitez à Montréal, c'est plus facile d'avoir un rendez-vous dans une clinique privée, là. Donc, c'est moins lourd. Donc, nous, on va s'assurer que les patients soient vus de façon régulière, là. Le premier qui est arrivé aura accès au service le plus rapidement possible.

    Mme Sioui (Marie-Michèle) : Je n'ai pas lu le détail du projet de loi, là, mais, dans un couple homosexuel avec deux femmes, par exemple, est-ce que chacune des femmes a accès à un cycle ou est-ce que c'est un cycle par projet parental?

M. Carmant : On a étudié les deux propositions, puis c'est vraiment un projet familial. Donc, c'est un cycle pour les deux femmes. Donc, c'est ce qui est arrivé, c'est la décision qu'on a prise, finalement. Et cependant il y a toujours l'insémination également. Elles peuvent se partager les six cycles si elles décident de le choisir ainsi.

Mme Côté-Chabot (Claudie) : Vous parlez de l'accès en région. Mais est-ce qu'il est question, par exemple, d'ouvrir d'autres cliniques? Parce qu'en ce moment c'est Québec ou Montréal, mais, si vous êtes ailleurs, ça peut être très long avant...

M. Carmant : C'est ça, il n'y aura pas d'ouverture nouvelle, là. On a suffisamment de ressources actuellement. Et il y a d'autres enjeux de personnel qu'on ne doit pas non plus… tu sais, délester des infirmières d'obstétrique, là, dont on a tellement besoin actuellement, là, en salle d'accouchement. Donc, pour le moment, on va se servir des ressources qu'on a pour le moment sur le terrain.

Mme Lévesque (Fanny) : …de l'admissibilité, donc, des raisons pour lesquelles une femme ne pourrait pas avoir accès, essentiellement, c'est l'âge et si elle a déjà été stérilisée. Mais, sinon, est-ce qu'il y a d'autres choses? En quoi il va être plus restrictif, ce projet de loi là?

M. Carmant : Bien, c'est deux gros critères puis un seul cycle.

Mme Lévesque (Fanny) : Mais un seul cycle et toujours un embryon aussi, là?

M. Carmant : Oui. Il y a une condition particulière, puis ça, ça a été demandé par les experts. En haut de l'âge de 37 ans, selon les besoins cliniques, on pourrait implanter deux embryons. Mais la raison pourquoi cette décision a été prise devrait être communiquée au niveau de la RAMQ.

Mme Greig (Kelly) : Before we get started on questions in English, would you mind just summing up the changes to the program, what you're proposing?

M. Carmant : So, today is very good news for everybody in Québec who want to start a family. We're going to get back to the public system, the FIV program, and this will include to limit the budget excesses that were present in the past. We'll have more strict clinical criteria, and mainly based on age, so below age 41, and we will also not accept those who had made a previous procedure to become infertile. Also, we will also expect to have 3,500 cycles per year, but, during the first two years, because people have been waiting on the waiting list, we will accept to have more of these patients during the first few years. So we're expecting 7,000 cycles in the first year and 5,250 in the second year.

Mme Greig (Kelly) : So, for the people who've been waiting five years, there is… or who decided to wait five years, that little bump in the first year, are we equipped to handle that at the fertility clinics at this point or is it going to be… additional resources to add staff, add personnel?

M. Carmant : No, we cannot do that because, as I said, I mean, the staff, especically in nursing, is an issue. But we have about… the possibility of doing 12,000 cycles in Québec right now, so we'll be able to accommodate 7,000 easily.

Mme Greig (Kelly) : And, for the importance of doing this, I mean, this was an electoral promise, obviously, and I'm sure the pandemic… because I believe you wanted to have it in place by now, and the pandemic has… So, if you just talk about the importance of doing this now, at this time…

M. Carmant : Well, I think it's an important promise that we made. I think, for these families who've been waiting for a number of years, we did not want to delay this anymore. This was delayed by the pandemic, obviously, but we're ready to go forward. And we hope that the different oppositions will collaborate with us to make the bill pass as soon as possible.

Mme Greig (Kelly) : You talked about same-sex couples. If it's two women in a couple, will they each have access to IVF?

M. Carmant : No. It's going to be… It's a family project, so it's going to be one cycle per couple.

La Modératrice : Est-ce que vous avez terminé en anglais?

Mme Senay (Cathy) : Non. I'm too old to be part of this project. What do you say to women that are 42 now, and were waiting for this, and were waiting to have kids?

M. Carmant : Well, we have to set the limit at some point, and there is really clinical criteria based on effectiveness of the procedure. So, if you do want to go forward, you can still do it. It will not be reimbursed, but you will have access to the «crédit d'impôt» that is already available. But, because we don't want to cap the program on nonclinical criteria, we decided to have stricter clinical criteria than other provinces.

Mme Senay (Cathy) : If the couple has a child already, they are not excluded from this program?

M. Carmant : No, your family can grow, but you're going to have one cycle per family.

Mme Senay (Cathy) : OK. And the other question I would like to ask, there is a very sensitive issue about people that do have, well, genetic disorders, are they allowed to be part of that program?

M. Carmant : Yes, there's no limitation on genetic disorders. We, however, do not include in the program the «dépistage préimplantatoire». So preimplantation diagnosis, it's not included in the program.

Mme Senay (Cathy) : Can you clarify the point here?

M. Carmant : Genetic testing is not part of the program.

Mme Senay (Cathy) : So everybody is allowed to participate in this if you... Like, the criteria is about age and if you have had a sterilization operation, procedure in the past?

M. Carmant : Procedure, correct. So age and a sterilization procedure are the only limitations right now.

Mme Senay (Cathy) : What did you hear from families, couples that... How important it was to bring this program back after it was canceled, abolished by the Liberals in 2015 because it was too expensive?

M. Carmant : Well, I think it's extremely good news. The reaction I got from all the groups, families, physicians, associations, everybody was thrilled with us bringing this. And, despite the strict clinical criteria, I think everybody's happy that it's going to give a fair chance to a number of families in Québec.

Mme Senay (Cathy) : And about the costs, because the costs exploded in... this is why it was blocked. How can you control the costs this time?

M. Carmant : So the way we're controlling costs is really by these clinical criteria: only one cycle versus three before, an age limitation and the requirement that you don't have a sterilization procedure in the past.

Mme Senay (Cathy) : Artificial inseminations, they are covered already. This is not new in the bill.

M. Carmant : No, exactly. Actually, we're decreasing artificial inseminations because, before, nine cycles were covered, and a lot of people know that after six, even sometimes after three, there's a low benefit of adding more artificial inseminations. So now we're going to focus on trying to have babies.


Mme Senay (Cathy) : And the last, last, last question that I have: In vitro, this is where the costs are, I mean, like…

M. Carmant : It's the most expensive, yes.

Mme Senay (Cathy) : It's the most expensive. And the $45 million, is this in vitro?

M. Carmant : Yes. Actually, the program costs $15 million, and we're going to add 25 to $30 million more.

Mme Greig (Kelly) : What constitutes a cycle? What are the services that are included in the cycle?

M. Carmant : So, artificial insemination. If it doesn't work, the FIV cycle itself is a folicular stimulation, the «ponction d'ovule» — sorry about this — and then keeping the embryo and implanting the embryo. And the important point for the families is that, if you have multiple embryos, we will also include further implantations always if it's done before age 42.

La Modératrice : Geneviève, dernière question.

Mme Lajoie (Geneviève) : Une précision, M. Carmant. Là, vous déposez donc votre projet de loi avant la date limite pour l'adoption avant la fin de la session?

M. Carmant : Non. Bien, écoutez, nous, on espère que ça va aller le plus rapidement possible.

Mme Lajoie (Geneviève) : …je veux savoir, c'est : Est-ce que vous voulez absolument l'adopter avant la fin de la session?

M. Carmant : On va travailler avec les oppositions. Moi, je leur tends la main pour faire passer la loi le plus rapidement possible.

La Modératrice : Je vous remercie. Donc, bonne fin de journée à tous.

(Fin à 12 h 5)


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