L'utilisation du calendrier requiert que Javascript soit activé dans votre navigateur.
Pour plus de renseignements

Accueil > Actualités et salle de presse > Conférences et points de presse > Point de presse de Mme Dominique Anglade, cheffe de l’opposition officielle, et M. André Fortin, leader parlementaire de l’opposition officielle

Recherche avancée dans la section Actualités et salle de presse

La date de début doit précéder la date de fin.

Point de presse de Mme Dominique Anglade, cheffe de l’opposition officielle, et M. André Fortin, leader parlementaire de l’opposition officielle

Version finale

Le mardi 23 mars 2021, 10 h 45

Hall principal de l'hôtel du Parlement, hôtel du Parlement

(Dix heures quarante-sept minutes)

Mme Anglade : Oui, alors, bonjour. Bonjour à tous. Ce matin, alors,  accompagnée d'André Fortin. Premier point que j'aimerais aborder avec vous dans le contexte de la pandémie, c'est tout ce que l'on voit en matière de violence conjugale. La directrice générale de la Fédération des maisons d'hébergement pour femmes a constaté une recrudescence importante dans les appels par rapport aux maisons d'hébergement, évidemment des S.O.S. importants par rapport à la violence conjugale.

Les victimes, et les personnes qui viennent en aide aux victimes, se sentent de plus en plus impuissantes et le confinement fait craindre le pire aux organismes parce que l'on sait que des gens qui sont violents, des hommes qui peuvent être violents lorsqu'ils voient leur conjointe échapper sous leur contrôle peuvent devenir encore plus violents.

La recrudescence de ces crimes qui sont horribles, est la triste démonstration qu'on a une urgence d'agir et le meurtre d'une mère à Saint-Léonard vendredi était le sixième féminicide en six semaines. Au Québec, normalement on parle de 12 femmes qui perdent la vie aux mains d'un conjoint ou d'une conjointe. Et j'ai utilisé le mot «normalement», c'est ce qui n'est même pas normal, chaque fois, c'est un féminicide de trop. Mais là, six en six, on sait à quel point ça devient dramatique.

Le Comité d'experts sur l'accompagnement des victimes d'agressions sexuelles a déposé un rapport avec 190 recommandations. Alors, je demande au premier ministre de prendre l'engagement de mettre en oeuvre l'ensemble de ces recommandations, et d'accentuer l'aide aux organismes d'aide, et mieux accompagner les victimes.

En amont, la situation est critique et l'aide nécessaire sur le terrain n'est pas adéquate. Les sommes annoncées ne se rendent pas aux organismes. Les listes d'attente pour une place en maison d'hébergement se sont allongées de manière importante. Et certains corps policiers ne semblent pas outillés pour répondre aux appels à l'aide.

Alors, on sait qu'il y avait un premier 24 millions qui devait être donné, transféré aux organismes qui n'est toujours pas arrivé. On demande qu'il y ait ce transfert-là. On demande également que la deuxième portion pour l'année qui s'en vient, le 25 millions soit transféré, donc que tout de suite les organismes puissent avoir accès à 50 millions tout de suite et, par la suite, que le gouvernement fasse un examen rapide et exhaustif pour savoir quels sont les besoins. Cette enveloppe-là avait été déterminée avant même qu'on arrive dans la situation qui nous occupe aujourd'hui. Donc, on aimerait que ce soit reconsidéré en fonction de ça, mais tout de suite qu'on puisse donner 50 millions aux organismes.

Second point, j'aimerais vous lire la citation suivante : «Si jamais j'apprends que quelque chose d'illégal ou de non éthique a été fait, il n'y a pas une personne dans mon équipe, que ce soit à l'interne ou parmi les candidats, qui va rester. C'est tolérance zéro.» Ça, c'était le commentaire du premier ministre en 2012. En 2017, il ajoutait : «Il y a la partie légale, la partie apparence et perception. En politique, c'est aussi important, la perception. C'est tolérance zéro à la CAQ.»

Aujourd'hui, ce que l'on voit avec le traitement de M. Fitzgibbon, ça a été une complaisance maximale. Ce qu'on demande au premier ministre, c'est de faire ce qu'il disait qu'il ferait quand il était dans l'opposition, que la tolérance zéro ne passe pas justement à la complaisance maximale, et que, dans le cas de M. Fitzgibbon, qui devrait... il devrait se retirer du Conseil des ministres, et que, dans le cas du député Thouin, il devrait être retiré du caucus et de ses fonctions parlementaires.

Mme Crête (Mylène) : ...de nommer un nouveau Directeur des poursuites criminelles et pénales?

Mme Anglade : Oui. Oui. La question a été soulevée plus tôt que tard pour tout le monde.

M. Laforest (Alain) : Revenons sur M. Thouin. Est-ce que vous trouvez qu'à la CAQ c'est une éthique élastique?

Mme Anglade : Mais ce n'est même pas une éthique élastique, ce n'est même pas deux poids, deux mesures, il y avait tolérance zéro, puis maintenant on est rendu à une complaisance maximale cautionnée par le premier ministre. Donc, elle est cautionnée par le premier ministre. Dans le cas de M. Fitzgibbon, elle a été cautionnée deux fois plutôt qu'une. On a un ministre qui a eu deux blâmes de la Commissaire à l'éthique et qui est resté en fonction, qui n'a pas quitté le Conseil des ministres, le temps qu'il règle ses problèmes, qui auraient pu être réglés, par ailleurs, mais pour lesquels il y a des pistes de solution.

Dans le cas de M. Thouin, bien, on va avoir la réaction du premier ministre, mais il est clair que le discours du premier ministre quand il était dans l'opposition est totalement différent du discours qu'il tient aujourd'hui au gouvernement.

M. Bergeron (Patrice) : ...une autre ministre, Marie-Eve Proulx, est aussi dans le pétrin. Elle, il y a 14 personnes qui sont soit été démises de son bureau ou qui sont parties parce qu'il y avait des allégations de harcèlement, et maintenant Mme Proulx va être au Tribunal du travail, dans deux semaines concernant une affaire de harcèlement et de congédiement illégal. Est-ce qu'elle aussi, elle ne devrait pas se retirer du Conseil des ministres ou est-ce qu'elle devrait être sous surveillance ou...

Mme Anglade : Bien, écoutez, dans ce cas-ci, il y a des tribunaux qui vont se pencher sur la question. Puis vous savez que dans le cas de harcèlement, il y a tout un processus qui est enclenché en parallèle à celui-là. Dans le cas qui nous occupe, là, les deux cas qui nous occupent, M. Fitzgibbon a transgressé le code d'éthique. Ça a été documenté, il a eu deux blâmes. Il y a eu une complaisance maximale de la part de la CAQ dans ce dossier-là. Dans le cas de M. Thouin, on voit, maintenant... on est rendu à voir l'UPAC qui fait des interventions. Je veux dire, clairement, il y a un enjeu, il faut qu'il se retire, le temps que la lumière soit faite. Dans l'autre, je pense que les actions ont été prises, il y a... les personnes concernées sont en train d'agir.

M. Bergeron (Patrice) : ...perception, elle ne joue pas aussi, dans ce cas-là?

Mme Anglade : La perception joue. Ah! la perception... je pourrais vous relire la citation de M. Legault, la perception joue, puis ce sera à lui alors à répondre à ces questions. Il y a deux cas flagrants où il devrait intervenir et ça devrait être tolérance zéro.

Des voix : ...

M. Robillard (Alexandre) : Qu'est-ce qui, dans les faits qui sont exposés ce matin, vous motive à exiger le retrait du caucus de M. Thouin puis le retrait de ses responsabilités comme adjoint?

Mme Anglade : Bien, il y a beaucoup de sujets qui ont été évoqués, je veux dire, les conflits d'intérêts sont nombreux par rapport à des gens de son entourage, des gens qu'il connaissait, des gens de sa famille. Et en plus, il ne semble pas, dans les réponses de M. Thouin, il ne semble pas penser que la perception est un enjeu, alors que ça l'est, la perception est un enjeu.

Et je rappelle que c'est le premier ministre lui-même qui disait, et je reprends ses mots, qu'il y a la partie légale et la partie apparences et perception, et, en politique, c'est aussi important, la perception. À la CAQ, c'est tolérance zéro.

M. Robillard (Alexandre) : Est-ce que vous pensez que la CAQ aurait dû détecter ça avant que M. Thouin devienne candidat de la CAQ? Puis qu'est-ce que ça vous dit sur les moyens qui ont été mis en oeuvre ou l'analyse qui a été faite de son dossier, à la lumière de...

Mme Anglade : Bien, écoutez, je ne peux pas... Une chose est claire, c'est que ça avait été déjà, en Chambre, au salon bleu... ce sujet-là avait été soulevé en Chambre par mes collègues dans toute la question de l'implication de M. Thouin. Ça avait déjà été soulevé. Donc, ça aurait certainement dû sonner des cloches à ce moment-là.

Mme Prince (Véronique) : J'aimerais vous entendre sur la création du comité qui est présidé par Alexandre Cloutier aujourd'hui. Quelles sont vos attentes par rapport à ça?

Mme Anglade : Quelles sont mes attentes? Il y a eu des débordements dans les questions de la liberté universitaire. Je me suis déjà exprimée à fond sur cette question, notamment par rapport au fameux mot «nègre», que les gens... de la manière de l'utiliser puis le contexte dans lequel on doit l'utiliser. Je me suis déjà exprimée abondamment en ce sens-là. Je pense que la liberté académique est importante, tout en prenant conscience des contextes puis que les choses soient bien expliquées.

Alors, j'imagine que ce que l'on veut d'un comité comme celui-là, c'est qu'il cadre bien la notion de responsabilité dans les mots qui sont utilisés tout en maintenant une liberté académique. C'est ce à quoi je m'attends.

Mme Prince (Véronique) : Est-ce que ça prend quelque part des genres de balises justement...

Mme Anglade : Bien, je pense que chaque université a déjà un certain nombre de balises. Pas toutes, visiblement — on pourrait parler d'une d'entre elles en particulier — mais les... et si ça peut aider les universités à cadrer le tout, très bien, très bien qu'on ait cette discussion-là.

Mais, encore une fois, je me suis exprimée sur la question. J'ai dit : La liberté universitaire, la liberté académique, elle est extrêmement importante et dans... lorsque des mots sont utilisés sont des mots qui sont difficiles, qui sont dans des contextes spécifiques, il faut cadrer la conversation puis avoir la responsabilité.

M. Laforest (Alain) : ...exemple de ce qu'on doit appliquer puis qu'est-ce que vous pensez de la réaction du premier ministre canadien hier, qui dit : Ne faites plus de Québec bashing?

Mme Anglade : Mais c'est vrai que c'est assez, je l'ai dit la semaine passée. Moi, très peu pour moi, le Québec bashing dans un premier temps. Puis dans un deuxième temps, ce qui a été la réponse du recteur... Moi, j'inviterais l'Université d'Ottawa à faire sa propre réflexion. Ils font souvent la manchette et pas nécessairement pour les bonnes raisons sur ces enjeux-là. Moi, je les inviterais à réfléchir à la cohérence des actions qu'ils portent.

M. Larin (Vincent) : Est-ce qu'on devrait financer la construction d'un stade de baseball à Montréal à même les fonds publics?

Mme Anglade : Vous avez vu, en début de conférence de presse, je vous parlais de tous les enjeux qu'on a par rapport à la santé... à la violence conjugale, à la santé, l'éducation, on a énormément de priorités dans les prochains mois, les prochaines années au Québec, énormément d'enjeux en matière de santé, d'accompagnement de notre population. Alors, ça me paraît difficile de voir comment concilier ça avec le stade, mais je n'ai pas vu les chiffres, O.K.?

M. Larin (Vincent) : Et sur le fond?

Mme Anglade : Ça me parait... Étant donné le contexte, ça me paraît difficile. Mais, encore une fois, je me...

M. Larin (Vincent) : ...au financement d'un...

Mme Anglade : Je pense que ça va être difficile, dans le contexte de pandémie, de penser que c'est là que l'argent des contribuables devrait aller.

M. Larin (Vincent) : Et que pensez-vous du timing choisi par M. Bronfman pour faire cette demande-là?

Mme Anglade : Bien, il est évident que le contexte... c'est pour ça que le contexte est encore plus difficile aujourd'hui. On se retrouve avec des demandes qui explosent, avec des enjeux dans nos garderies, on a des enjeux avec nos entrepreneurs, on a des enjeux de violence conjugale, on a des enjeux de santé mentale. Il y a plein d'enjeux qu'on a sur la table. Lorsque vous regardez les priorités budgétaires puis ce que l'on demande au gouvernement, où investir son argent, je pense qu'il y a des priorités qui doivent passer avant celle-là.

M. Lacroix (Louis) : Mais il y avait ces mêmes priorités-là il y a 10 ans quand on a investi 200 millions dans le Centre Vidéotron. Il y avait des questions de garderie, il y avait des questions de santé, il y avait... toutes ces questions-là existaient déjà.

Mme Anglade : Vous avez raison...

M. Lacroix (Louis) : ...pandémie, là.

Mme Anglade : Non, mais, oui, vous avez raison de dire qu'il y avait d'autres enjeux, mais on n'était pas dans une période de pandémie qui est en train... internationale, mondiale, qui vient complètement bousculer l'échiquier. Je pense que la situation présentement, là, est tout autre que celle qui prévalait il y a 10 ans quand même.

M. Robitaille (Antoine) : Précision sur M. Attaran à l'Université d'Ottawa. Êtes-vous en train de dire que l'Université d'Ottawa aurait dû le censurer?

Mme Anglade : Ce que je suis en train de dire l'Université d'Ottawa, je n'ai pas entendu le recteur condamner de manière très claire les propos du professeur, qui sont condamnables, ces propos. Et on a vu la réaction aussi de l'Université d'Ottawa lorsque c'était d'autres professeurs qui avaient utilisé certains mots dans le cadre de leur fonction et la réaction que ça avait suscitée de la part de l'Université d'Ottawa.

Je dis juste à l'Université d'Ottawa que je trouve ça... Je pense qu'il y a une réflexion qu'ils ont besoin de faire eux-mêmes sur la manière dont ils réagissent...

M. Robitaille (Antoine) : N'avait-il pas la liberté académique de dire ce qu'il a dit à l'extérieur, en plus, de son cours?

Mme Anglade : Moi, je... honnêtement, je ne peux pas ne pas condamner ses propos, je ne peux pas ne pas les condamner, je ne... on ne peut pas accepter ce genre de propos là. Puis je pense que c'est... il faut le dire. On ne peut pas dire non plus en société n'importe quoi. Lorsque l'on parle de liberté, la liberté, c'est vrai, mais elle doit se faire également dans le respect des gens qui sont en face de vous et auxquels vous vous adressez. Il y a un équilibre là-dedans.

M. Laforest (Alain) : Revenons à la COVID. Est-ce que vous craignez le yoyo avec le Saguenay—Lac-Saint-Jean, l'Outaouais, le Bas-Saint-Laurent? Est-ce que la Santé publique et le premier ministre sont allés trop vite?

Mme Anglade : Est-ce qu'on craint un yoyo? C'est sûr qu'on regarde ça de manière attentive. Est-ce qu'on craint un retour? Oui. On l'avait dit au départ que la manière dont on confine... La dernière chose que l'on veut, c'est ce qu'on avait dit, la dernière chose que l'on veut, c'est qu'un groupe puisse passer de... au lieu de passer de l'orange vers le vert puis qu'on tende vers ça, qu'on revienne au rouge. Donc, c'est sûr que c'est une préoccupation pour nous, toute la question des variants présentement.

M. Laforest (Alain) : Est-ce qu'on est allé trop vite?

Mme Anglade : Je ne peux pas répondre à cette question-ci, aujourd'hui, si on est allé trop vite. Mais la question... une des questions qui se pose présentement, c'est qu'on a besoin d'avoir plus de réponses sur les variants.

M. Lacroix (Louis) : Il y a une autre question qui est soulevée, là, sur le vaccin AstraZeneca. Cette fois-ci, c'est sur les données qui démontrent... Est-ce qu'il est efficace ou non, en fait? Est-ce qu'on est trop dépendants de ce vaccin-là? J'ai l'impression qu'on donne... on y va... on vaccine beaucoup avec l'AstraZeneca en ce moment. Est-ce qu'on est trop dépendants sur un seul vaccin?

Mme Anglade : Dans un monde idéal, on veut être... Dans un monde idéal, on veut avoir le plus de flexibilité possible. Mais la réalité, c'est que, d'un point de vue scientifique, aujourd'hui les données nous disent que c'est un vaccin qui est correct, qui est fiable, que les gens peuvent utiliser. Donc, à votre question : Est-ce qu'on est trop dépendants?, c'est sûr qu'on aimerait avoir accès à tous les vaccins... le plus de vaccins possible, mais AstraZeneca, jusqu'à présent, toutes les données nous indiquent que c'est un vaccin qu'on peut utiliser.

M. Giroux (Stéphane) : Regarding the COVID, do you fear at this point that we might be getting ahead of ourselves with deconfining, even though numbers are going down or, well, they're pretty stabilized right now, but also the fact that it is… you do have explosions left and right, and it's not under control, but yet people are already taking liberties. Should we slow down?

Mme Anglade : There are red flags right now. With the variants, there are definitely red flags, and we need to have our Public Health telling us exactly what do they see, like what are the scenarios. We've said so many times here that we would like to see the different scenarios for the future in order to help us make decisions. Up to today, we still have the Premier and Public Health sitting down together and giving us information where we don't know exactly which part is Public Health, which part is political. So, again, they need… at this stage, we need to see the scenarios for the variants. That would help make a decision.

M. Giroux (Stéphane) : And I gather you have an issue with public money to build a baseball stadium?

Mme Anglade : Well, at this stage, I'm saying that we have a number of priorities. The one I was talking about this morning was regarding women and domestic violence. This is one example amongst many other examples that we have. So, I believe that before you can approve such a project, I think those priorities will need to be considered first.

M. Authier (Philip) : Do you think there's a possibility of a few zones going from orange to red? Can you hear me?

Mme Anglade : Yes, yes! Yes, I can hear you.

M. Authier (Philip) :O.K. Sorry. Do you think they did not see this coming, they did not plan, or they loosened the restrictions too quickly in Lac-Saint-Jean, in certain areas?

Mme Anglade : It's hard for us to judge if we don't have the data. Have you seen scenarios, different scenarios for variants? Have you seen them? I haven't seen different scenarios, and I think what they need to do at this point is to present those scenarios, tell us exactly how they're making decisions. We're back to the same situation again, and again, and again. We're combining political decisions with public health, we don't understand specifically what is related to public health, what is a political decision, and consequently there are decisions that are being made, and we have to trust that the Government is making the right decisions. But again, because we don't have all the information, it's hard for us to make a judgment. But it's obviously raising a number of red flags.

La Modératrice :Merci beaucoup. Bonne journée.

(Fin à 11 h 4)

Participants


Document(s) associé(s)