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Conférence de presse de M. Christian Dubé, ministre de la Santé et des Services sociaux

Campagne de vaccination contre la COVID-19 au Québec

Version finale

Le jeudi 29 avril 2021, 13 h

Salle Evelyn-Dumas (1.30), édifice Pamphile-Le May

(Treize heures deux minutes)

Le Modérateur : Bonjour et bienvenue à cette conférence de presse du ministre de la Santé, M. Christian Dubé, du directeur national de la santé publique, Horacio Arruda, et du directeur de la vaccination, Daniel Paré. À vous la parole.

M. Dubé : Alors, bonjour, tout le monde. Premièrement, je voudrais faire un petit point sur la situation épidémiologique avant de passer au sujet de l'heure de la vaccination.

Alors, je dirais, malgré le fait que la situation épidémiologique est relativement stable au Québec, il y a des régions qui sont en ce moment sous pression. Et, en ce moment, on a une transmission qui est très importante et en hausse dans le Bas-Saint-Laurent, particulièrement ce qu'on appelle dans la grande région de Rivière-du-Loup. Alors, on doit intervenir immédiatement avant que ça empire.

Alors, je vous annonce donc qu'à compter de la nuit de samedi à dimanche les mesures spéciales d'urgence seront appliquées dans la région du Bas-Saint-Laurent, à l'exception des MRC de Matane, Matapédia et de Mitis. Mais je tiens à spécifier que les écoles primaires resteront ouvertes sur tout le territoire. Je pense qu'il est important qu'on doit continuer de contenir la propagation du virus et des variants, mais c'est pour ça qu'on a décidé d'écouter, encore une fois, les recommandations de la Santé publique et de prendre une décision très rapide.

Maintenant, on va aller du côté des bonnes nouvelles parce que c'est, effectivement, aujourd'hui, une belle journée. On a discuté entre nous : Est-ce qu'on parlait de la voiture, du tunnel, de la lumière? Non. On a décidé que le ciel commence à se dégager et on commence à voir vraiment les rayons de soleil. Et je pense qu'on attendait tous ce jour-là depuis longtemps. C'est un grand jour pour le Québec.

Dans les dernières semaines, les derniers mois, on a mis tout en place et on a préparé notre réseau à l'ouverture de la campagne de vaccination pour la population générale, qu'on appelle la vaccination de masse. On a préparé nos cliniques de vaccination, on a mis les pharmaciens, les entreprises du Québec à contribution, on a formé, et il s'est rajouté, juste dans la dernière semaine, plus de 1 000 vaccinateurs qui se sont présentés par Je contribue, pour un total maintenant de 12 000 personnes. Je pense qu'on peut le dire, la vaccination, jusqu'à maintenant, a été un succès. Et je veux en profiter aujourd'hui pour remercier tout le personnel du réseau de la santé pour tous les efforts qui ont été faits dans les derniers mois.

Je suis donc heureux d'annoncer aujourd'hui que nous ouvrons la

vaccination à la population générale. Nous savons que les Québécois ont été très patients, très, très patients, et nous reconnaissons tous les efforts qu'ils ont faits. Donc, je vous annonce que, d'ici deux semaines, toute la population adulte pourra prendre rendez-vous pour se faire vacciner.

Dès demain, les personnes de 50 à 59 ans pourront prendre rendez-vous sur Clic Santé. Par la suite, on va descendre par tranches d'âge de cinq ans à tous les deux jours. Et ça, c'est bien important. Ça va se faire en fonction de l'âge, encore une fois, mais de l'âge des personnes et non en fonction des années de naissance.

Donc, la semaine prochaine, la semaine prochaine à compter du 3 mai, c'est les 45 à 49 ans; le 5 mai, 40-44 ans, et ainsi de suite; le 7 mai, 35-39 ans; et la semaine d'après, ce que les gens de mon cabinet appellent la semaine des jeunes, la semaine des jeunes, les 30 à 34 ans, le 10 mai; les 25 à 29, le 12 mai; et finalement, les 18-24 ans, le 14 mai. C'est ça, les deux prochaines semaines.

Avec les livraisons de vaccins que nous recevons en ce moment... que nous recevrons, pardon, en mai-juin et grâce au rehaussement des doses de Pfizer, on sera en mesure de donner une première dose à tous les Québécois adultes qui le désirent d'ici le 24 juin. On l'a dit, on ne veut pas que cette augmentation repose sur les épaules de notre réseau, l'augmentation de travail, et c'est pour ça qu'il est important d'avoir mis en place ce système de vaccination là.

Donc, pour augmenter la cadence de vaccination, à compter de la semaine prochaine, 10 entreprises seront déjà en action dès lundi prochain pour vacciner leurs employés, leurs familles et la population de la région. Les pharmacies recevront aussi davantage de doses à compter de la semaine prochaine. Maintenant, il n'y a plus aucun doute, on va réaliser notre objectif du 24 juin.

Maintenant, je veux revenir sur ceux qui ont fait l'objet d'annonces spécifiques, là, dans la dernière semaine. Je veux profiter de cette occasion-là aussi pour rappeler aux personnes handicapées, aux personnes qui ont des maladies chroniques et aux femmes enceintes que c'est encore le moment de prendre rendez-vous avant qu'on ouvre demain matin aux 50-59 ans. On a eu un excellent taux de vaccination dans la dernière semaine pour nos catégories spécifiques, puis je pense que c'est important de les respecter jusqu'à aujourd'hui. Donc, ils pourront continuer de le faire, mais là, ils ont préférence jusqu'à demain matin.

En conclusion, rapidement, il y a un combat qu'on a à finir entre le vaccin et le virus. Pour gagner cette bataille-là, il faut que les Québécois continuent d'être au rendez-vous. De notre côté, on vaccine. Et, si on garde le virus sous contrôle, tous ensemble, la victoire est à notre portée. Merci beaucoup.

Je vais répondre à vos questions.

Le Modérateur : Nous en sommes maintenant à la période des questions. Nous commençons avec Maxime Denis, Noovo.

M. Denis (Maxime) : Bonjour, messieurs. On parlait de pénurie dans certains secteurs. Donc, est-ce qu'avec les 12 000 vaccinateurs on a assez de personnel ou il y a encore des besoins? Est-ce que vous devez faire un appel encore à la population?

M. Dubé : Je vais vous dire, c'est tellement important pour nous de faire la formation pour continuer d'avoir de la relève, je pense qu'on prendrait toutes les personnes qui veulent s'inscrire encore. Parce que, je le répète, là, quand on va arriver en mai puis surtout en juin, puis, si on pense à la deuxième dose qui va s'échelonner durant l'été, moi... on n'aura jamais trop de monde pour venir nous aider. Alors, s'il y a des... particulièrement des étudiants, là, qui seraient intéressés à venir nous aider, on est encore ouverts. Puis ça nous donne le temps, justement, au début de mai, de les former.

M. Denis (Maxime) : Concernant les tranches d'âge et les vaccins disponibles, peut-être, M. Arruda ou M. Dubé, là, est-ce qu'on peut avoir un peu une idée, bon, bien, l'AstraZeneca, là, on le bloque toujours à 45 ou on va le descendre comme le fédéral peut recommander jusqu'à 30 ans? Le Johnson & Johnson, on va s'adresser à qui? Est-ce qu'on peut avoir un portrait un peu des vaccins?

M. Dubé : Je vais laisser le Dr Arruda répondre à ça...

M. Arruda (Horacio) : Bien, dans les faits, je pense que, pour le Québec, en tout cas, pour le moment, en fonction de notre épidémiologie, on n'a pas l'intention de descendre en bas de 45 ans pour l'AstraZeneca. Pour ce qui est du Johnson, on attend encore l'avis de l'Institut national de santé publique, mais je prévois que ça va être la même chose, c'est-à-dire qu'on ne le donnera pas en bas de 45 ans. Et puis il restera les deux autres vaccins, là, qui pourront être utilisés pour les autres clientèles. Et, dans certaines conditions particulières, là, pour des gens très immunosupprimés, etc., on leur donne certains types de vaccins. Mais, dans les faits, c'est ce qui serait prévu, là, selon toute évidence.

Le Modérateur : Claudie Côté, TVA.

Mme Côté (Claudie) : Bonjour à vous trois. En ce qui concerne la deuxième dose, est-ce que, puisque les doses sont au rendez-vous, surtout Pfizer, comme une horloge suisse, pour vous paraphraser, M. Dubé, on pourrait considérer donner la deuxième dose plus rapidement, compte tenu que le quatre mois, c'était le délai maximal, là? Est-ce que ça pourrait être plus vite…

M. Dubé : Bien, je vous dirais qu'on le fait… Premièrement, l'engagement, puis Daniel pourra compléter, pour nous, était vraiment au niveau des CHSLD. Après ça, on est dans les RPA, comme vous le savez, le même ordre qu'on a eu pour respecter... Maintenant, il faut aussi tenir compte, là, de ce qu'on peut faire dans les centres hospitaliers.

Alors, toute la même séquence qu'on a eue avec les travailleurs de la santé, grosso modo, c'est ce qu'on va respecter. La seule chose qu'on pourrait décider de faire, dépendamment comment d'autres vaccins, comme par exemple Moderna ou… pourraient rentrer, on peut peut-être accélérer la donne. Mais on est capables au moins de respecter notre engagement, mais ça peut peut-être aller plus vite. Mais, pour le moment, j'aimerais qu'on se concentre sur finir notre première dose. Daniel?

M. Paré (Daniel) : Oui, bien, je vais renchérir, là. C'est déjà plus de 76 000 deuxièmes doses, là, qui ont été administrées en date d'hier soir. Ça fait que ça se poursuit. On suit notre calendrier. Et, en lien avec les arrivages de vaccins, bien, je pense, je l'ai mentionné, Pfizer est au rendez-vous. On a eu des confirmations hier que Moderna aussi va continuer, là, ses livraisons, et, dans la semaine du 10 mai, il y a plus de 230 000 doses, là, qui sont attendues. Ça fait que c'est toutes des bonnes nouvelles. Pour nous, bien, on suit notre cadence et on suit notre calendrier.

Mme Côté (Claudie) : Merci. Maintenant, une question pour nos collègues du Bas-Saint-Laurent. Bon, les écoles primaires demeurent ouvertes. Donc, la contagion ne semble pas se trouver dans ces milieux-là. Est-ce que c'est possible de savoir où est la contagion en ce moment dans le Bas-Saint-Laurent? Puis qu'est-ce qui est le plus préoccupant?

M. Arruda (Horacio) : Écoutez, faut comprendre que c'est clair qu'il peut toujours y avoir des éclosions dans le milieu scolaire. On le sait, elles sont petites, et on peut contenir très rapidement l'intervention. Il semble y avoir certaines transmissions, je vous dirais, communautaires. Il y en a dans les milieux de travail. Il y en a aussi en lien avec des rassemblements, donc, et ce qui arrive… Actuellement, on n'est pas dans la même situation qu'on a vécue à Québec avec une augmentation exponentielle, mais on est dans une quantité importante de cas qui n'arrive pas à baisser, et ça… et qui est en train de monter. Comme disait le directeur de la Santé publique, c'est comme si c'est une marée qui est en train de monter, là. On n'est pas dans… C'est vraiment une marée qui monte. Et, pour éviter qu'on se retrouve dans des situations où il y aurait des impacts importants au niveau des services, puis, etc. Je pense qu'il y a un genre de coup de barre à donner actuellement plus tôt que trop tard.

Et je pense que, par contre, on peut se permettre tout à fait de façon adéquate de maintenir les écoles primaires ouvertes dans ces secteurs-là parce qu'on est en mesure de faire les interventions. Et au niveau primaire, c'est beaucoup plus difficile de faire du télé-enseignement, puis en plus c'est des territoires qui sont très mal couverts par les ondes Internet. Donc, je pense que c'est le risque et le bénéfice.

Par contre, les autres activités, les milieux de travail, les rassemblements des personnes qui peuvent avoir lieu, je pense que c'est une chose qu'il faut être capable de contrôler.

Journaliste : Et c'est jusqu'à quand, les mesures? Il n'y a pas de délai.

M. Dubé : Il n'y a pas de délai pour le moment.

Le Modérateur : Louis Lacroix, Cogeco.

M. Lacroix (Louis) : Bonjour, M. le ministre, Dr Arruda, M. Paré. Ma question... une première question pour M. Arruda. Vous aviez laissé entendre, la semaine dernière ou la semaine précédente, qu'il pourrait y avoir... en fait, que vous étiez en train d'étudier l'interchangeabilité des doses, là, pour les gens qui ont reçu l'AstraZeneca. Vous en êtes où là-dedans? Est-ce que, par exemple, si pour la deuxième dose, on a n'avait pas d'AstraZeneca, est-ce qu'on pourrait y aller avec un vaccin ARN plutôt qu'un vaccin à charge virale?

M. Arruda (Horacio) : Je vous dirais, il y a une réunion de CIQ, justement, je pense, ce soir, le comité d'immunisation qui est en train de regarder ça. Actuellement, là, l'information que j'ai eue de Nicholas Brousseau, le président du CIQ, c'est qu'actuellement la recommandation, c'est donner le même genre de vaccin, O.K., de l'AstraZeneca avec de l'AstraZeneca, bon.

Par contre, il y a des études qui sont en train de se faire, puis, etc., puis théoriquement l'interchangeabilité, c'est quelque chose qui peut être fait. Il y a même des fois certains bénéfices. Mais, avant de m'avancer, je préfère avoir des données probantes pour le faire. Mais c'est à l'étude.

M. Lacroix (Louis) : Mon autre question fait référence à un propos que vous avez tenu hier sur le passeport vaccinal, entre autres choses.

M. Dubé : Pourquoi je ne suis pas surpris de vous entendre poser la question aujourd'hui.

M. Lacroix (Louis) : Je suis tellement prévisible. Écoutez... et, M. Dubé, vous, vous avez plutôt fait référence à ce que vous avez appelé, la semaine dernière — attendez que je trouve le bon terme — vous avez dit...

M. Dubé : La preuve vaccinale.

M. Lacroix (Louis) : Une preuve vaccinale, c'est ça.

M. Dubé : Voilà.

M. Lacroix (Louis) : Une preuve digitale de vaccination que vous aviez dit. Bon. La France a présenté, cette semaine, un projet de loi. Eux autres, ils appellent ça un projet de loi de sortie de crise, et eux sont assez frileux également, là, sur le passeport vaccinal. Sauf que l'article 1 de ce projet de loi là dit... prévoit que puisse être imposée à toute personne entrant ou sortant du territoire national la présentation d'un test négatif, d'une attestation de vaccination ou une attestation de rétablissement de la COVID-19. Est-ce que c'est quelque chose dans ce style-là que vous explorez?

M. Dubé : Bien, comme je vous ai dit, puis je vais vous le répéter encore, moi, j'ai demandé d'avoir une preuve digitale le plus rapidement possible pour remplacer la preuve papier que l'on a lorsque… Pour ceux qui n'ont pas été vaccinés ou ceux qui ont eu la chance de l'être, vous ressortez en ce moment du centre de vaccination avec un petit coupon papier puis vous avez la date de votre prochain rendez-vous. Bon, on a dit qu'on voulait digitaliser, numériser l'État. J'ai toujours dit que je voulais, le plus rapidement possible, qu'on ait un code QR qu'on peut avoir sur notre téléphone, qu'on recevrait par courriel.

Ça, c'est vraiment la première étape. En fait, je vous l'ai dit, je pense, hier, je perds mes journées, je rencontre Mme Savoie puis son équipe pour une présentation demain, donc, demain, vendredi. Alors, je vais être capable de vous en dire beaucoup plus. Maintenant, quand on aura cette preuve digitale là, ce qu'on a demandé au Dr Arruda puis à son équipe, c'est de rentrer dans tous les détails de quelles sont les questions éthiques, dans quelles situations on pourrait les utiliser. Alors donc, la France est un petit peu… rendue plus loin que nous. Moi, je pense, notre premier objectif, c'est d'avoir la preuve technologique.

M. Lacroix (Louis) : Et ça servirait à quoi, ça, c'est…

M. Dubé : Bien, premièrement…

M. Lacroix (Louis) : Je comprends les réserves de M. Arruda hier, là, mais, si on a cette preuve vaccinale là, elle servirait à quoi, ultimement? Ça donne quoi d'avoir un code QR?

M. Dubé : Bon, écoutez, il y a quelqu'un… Puis on avait une très bonne question aux crédits hier. Je pense que ça venait de la part de Gabriel Nadeau-Dubois, qui parlait justement de ça. Je pense qu'il fait le suivi sur vos questions. Puis on disait : Écoutez, on a déjà besoin d'une preuve vaccinale lorsqu'on va, par exemple, dans certains pays européens ou certains pays africains. Il faut avoir des preuves de certains types de vaccin.

Alors, je pense qu'aujourd'hui il est un petit peu tôt pour donner l'application de ça. Mais je pense qu'à chaque fois qu'on a besoin d'une preuve vaccinale que ça soit pour voyager, ce qui est déjà le cas bien avant la pandémie… bien, je pense qu'il faut se donner des outils modernes, puis c'est ça qu'on est en train de regarder. Mais l'application globale de ça, on va se fier aux recommandations de la Santé publique, qui vont se faire par des experts.

M. Bergeron (Patrice) : Donc, ce serait plus pour le voyage que pour les activités, par exemple?

M. Dubé : On va vous revenir avec une recommandation.

Le Modérateur : Nous en sommes maintenant à Hugo Lavallée, Radio-Canada.

M. Lavallée (Hugo) : Oui, bonjour à vous trois.

M. Dubé : Bonjour.

M. Lavallée (Hugo) : Concernant la cible de 75 %, j'aimerais avoir quelques détails. D'abord, pourquoi cette cible-là précisément avait-elle été choisie? Ensuite, pourquoi est-ce que c'est la même dans tous les groupes d'âge? Parce qu'on sait que les risques ne sont pas les mêmes dans tous les groupes. Et, si, d'aventure, il y a plus que 75 % des gens qui veulent avoir un vaccin, est-ce qu'on a assez de vaccins?

M. Dubé : La réponse, c'est oui, on a assez de vaccins s'il y a plus que 75 %. C'est pour ça que le premier ministre a été très clair. On s'est donné une cible. Il fallait avoir une cible. La cible a été calculée de la façon suivante. On a pris la population totale. On a enlevé les catégories d'âge de 0 à 18 ans, qui ne sont pas dans la catégorie… qui ne sont pas dans la phase initiale. On est arrivés à un chiffre. Ce chiffre-là fois 75 % est devenu notre cible pour une première dose de 5,3 millions de personnes. Ça, c'est la façon dont on est arrivés.

Mais comme on le voit, dans la plupart des catégories, puis je pense qu'on va le… on l'a déjà mis, maintenant, à partir… sur le site Web, là, je ne me souviens pas si c'est hier ou avant-hier, on a vu que les catégories, par exemple, de 80 ans et plus sont déjà rendues à 91 %. Puis à chaque fois qu'on rentre des nouvelles catégories, à chaque fois on est allés au-dessus de 75 %. Alors, donc, moi, j'espère qu'on continuera d'avoir ces bonnes nouvelles-là, mais si on dépasse notre cible de 75 %, je pense que le premier à être heureux va être le Dr Arruda parce que ce qu'il veut, c'est qu'on vaccine le plus de Québécois possible.

M. Lavallée (Hugo) : Question pour Dr Arruda, justement. Hier, on vous a entendu, lors de l'étude des crédits, ouvrir la porte à la vaccination des adolescents, des gens plus jeunes. On comprend que vous attendez encore de voir les résultats des études qui sont en cours, mais est-ce qu'on comprend qu'il y a déjà un plan structuré en place qui est prêt à être actionné si les résultats sont probants?

M. Arruda (Horacio) : C'est-à-dire que vous savez que la vaccination en milieu scolaire, ça fait des années qu'elle est faite. Notamment, on en fait pour l'hépatite B, on en fait pour le VPH, etc., et puis c'est clair qu'on a déjà eu des discussions avec le ministère de l'Éducation pour voir comment est-ce qu'on pourrait… même en courant d'été pouvoir même en arriver à pouvoir faire la vaccination si c'était indiqué puis etc., pour protéger le maximum de personnes.

Donc, effectivement, basé sur les plans qu'on a habituellement, on va être en mesure de le faire puis avec des ajustements notamment en lien avec les processus.

Le Modérateur : Olivier Bossé, Le Soleil.

M. Bossé (Olivier) : Bonjour, messieurs. M. Dubé, vous avez dit : On n'a plus aucun doute sur l'objectif du 24 juin. Est-ce à dire que vous aviez peut-être des doutes?

M. Dubé : Moi, je n'en ai jamais eu, Daniel non plus.

Des voix :

M. Dubé : Écoutez, puis on a toujours dit : On est dépendants des vaccins qui nous viennent, mais je pense que je le dis… avec la qualité de livraison qu'on a eue, entre autres, de Pfizer depuis l'ajustement du mois de janvier, leur production qui a été ajustée pour livrer plus de vaccins, je pense que jusqu'à maintenant, on peut se fier… puis ils livrent vraiment régulièrement, ce qui nous permet de bien planifier.

Alors, on ne voit aucune raison, en ce moment, de douter, là, de leur capacité à nous livrer le mois de mai qui est très important pour nous.

M. Bossé (Olivier) : M. Paré, je voudrais vous entendre sur le… je ne dirai pas le phénomène, là, mais le fait que les gens qui se promènent pour aller se faire vacciner, qui vont se faire vacciner dans d'autres régions, ce n'est pas juste deux, trois personnes, je pense que ce… on en connaît tous, puis ça arrive. Est-ce que ça, ça change la distribution? Parce que, s'il y a beaucoup de monde de Québec qui vont se faire vacciner à Trois-Rivières, bien, ça en prend plus à Trois-Rivières. Vous voyez ce que je veux dire?

M. Paré (Daniel) : On est capables de le suivre, là, l'utilisation des vaccins, notamment dans la grande région métropolitaine. On sait que, lorsqu'on a ouvert les groupes, là, prioritaires, pour les professeurs, les CPE notamment, on voyait des gens soit qui demeuraient dans la région de Laval, qui travaillaient dans la région de… qui demeurent dans la région de Montréal, ou vice et versa. Ça fait que nous, on est capables de suivre chacune des régions, par chacune des catégories, puis on se garde un levier de compenser, là, pour s'assurer que les couvertures vaccinales, là, sont toujours dans les mêmes niveaux, là, partout au Québec.

M. Bossé (Olivier) : …d'idée de proportion?

M. Paré (Daniel) : Non, mais, c'est comme je vous dis, on les ajuste régulièrement. On voit plus ce phénomène-là dans les régions, là, limitrophes, comme on peut voir ici, dans la région de Québec, là, la région de Lévis et de la Capitale-Nationale. Mais, en même temps, le phénomène, il est des deux côtés. On a des gens qui travaillent d'un côté et demeurent… puis je vous dirais, là, qu'on n'a pas senti, là, des grandes différences, là, à part la région de Montréal, puis, comme je vous dis, on les compense, là, entre guillemets, pour suivre la couverture vaccinale.

Le Modérateur : Charles Lecavalier, Le Journal de Québec.

M. Lecavalier (Charles) : Bonjour, M. le ministre. Bonjour à vous trois. Écoutez, je me demandais… là, vous avez un plan précis pour la vaccination de masse avec les dates, c'est hors de tout doute qu'on arrive, là, à votre objectif pour le 24 juin. Puis on voit aussi l'effet de la couverture vaccinale au Québec qui augmente à tous les jours sur la transmission. Est-ce que vous allez déposer aussi un plan de déconfinement aussi précis avec des dates liées à cette couverture vaccinale là ou il n'y a pas de lien à faire entre les deux, là?

M. Dubé : Bien, écoutez, je pense qu'on a déjà adressé cette question-là puis on a très hâte d'être capables de parler de déconfinement, là. Je veux juste non seulement vous rassurer, mais rassurer tous les Québécois qu'on a hâte aussi de le faire. Mais je pense qu'il est un petit peu prématuré de finaliser ça parce que, regardez ce qui se passe dans le Bas-Saint-Laurent, on a encore des… il y a encore des situations où le variant peut nous jouer des tours, des fois. Alors, il y a un… pour moi, il est très, très clair que ces discussions-là sont en cours. Je pense qu'on va avoir encore des présentations ce week-end. On a dit qu'on essaierait d'avancer quelque chose, là, dans les prochaines semaines. Mais c'est certain qu'au fur et à mesure qu'on vaccine, M. Lecavalier, on devient de plus en plus certains d'être capables de présenter un plan, mais je pense qu'il est encore un petit peu trop tôt pour le faire aujourd'hui.

M. Lecavalier (Charles) : Dr Arruda, la cible de 75 %, si je ne me trompe pas, elle a été établie, là, avant que les nouveaux variants s'installent pour de bon au Québec. Est-ce que le fait que les nouveaux variants sont plus transmissibles fait que ce pourcentage-là, pour avoir une couverture vaccinale, disons, appropriée, soit plus élevé?

M. Arruda (Horacio) : C'est une possibilité, mais il faut voir aussi que, dans ce 75 %, comme le disait le ministre, on a exclu les gens qui n'étaient pas… qui ne pouvaient pas être vaccinés, premièrement. Et puis on se met des cibles. On sait toujours aussi qu'une couverture vaccinale à 100 %, dans tous les groupes d'âge, ce n'est pas atteignable. Donc, on s'est donné ce premier objectif-là rapidement. Puis c'était aussi dans une perspective où on voulait donner particulièrement une première dose à un maximum de personnes. Mais moi, je pense que c'est vraiment la situation épidémiologique, et les connaissances qui vont émerger, et comment est-ce qu'on va voir les éclosions se transmettre dans notre territoire qui va nous aider, là.

Puis, pour revenir sur la question que vous posiez antérieurement, juste vous dire qu'il ne faut pas penser à trouver un chiffre magique, 75 premières… Ça va être une série de facteurs. Il y a tellement d'inconnus et d'impondérables dont on n'a pas le contrôle. Ça va véritablement être sur la base de notre épidémiologie, la couverture vaccinale des gens, l'observation de quels sont les endroits où il y a des éclosions, quels sont les groupes d'âge qui sont visés, et ça, ça va toujours venir documenter et nous faire ajuster notre stratégie.

M. Dubé : …c'est ça qu'on a demandé à la Santé publique, M. Lecavalier, c'est de regarder aussi… le déconfinement, c'est une chose, mais de quelle façon on peut faire… on peut jouer avec les mesures sanitaires. Qu'est-ce qu'on fait avec le télétravail? Quelles sont les conditions du télétravail? Quelles sont les conditions du port du masque? Il y a beaucoup de ces choses-là qu'il faut mettre ensemble pour être capable de dire : Voici un plan de match, comment on va le faire.

Alors donc, c'est pour ça qu'il y a beaucoup, beaucoup de questions. Je pense que la meilleure nouvelle que l'on a en ce moment, c'est d'avoir une stabilité dans les cas, et ça, je pense que c'est la très bonne nouvelle. Puis on a vu qu'est-ce qui s'est passé dans les derniers jours, ça fait quand même quatre, cinq jours qu'on a des baisses importantes dans nos hospitalisations. Rappelez-vous que c'était un des éléments importants. Donc, je touche du bois, parce que, jusqu'à maintenant, ça se confirme, baisse des cas, baisse des hospitalisations. Mais on veut rester prudents, parce que le feu est encore là, à 1000 cas par jour. Il y a encore 1000 nouveaux cas par jour. Alors, c'est pour ça qu'il faut être prudent. Puis le plan dont vous parlez, on y travaille, mais je pense qu'il faut rester encore prudent.

Le Modérateur : Puisque nous en sommes, donc, à l'autre partie de la conférence de presse, je vais commencer avec les questions écrites, et, après ça, on ira vers les questions vidéo.

M. Dubé : Moi, j'ai juste une précision.

Le Modérateur : Allez-y.

M. Dubé : On m'envoie la note que j'ai peut-être fait une erreur. J'ai parlé de samedi soir pour le Bas-Saint-Laurent. C'est vendredi soir, c'est la nuit de vendredi à samedi. Il faut agir vraiment rapidement. Je croyais que c'était samedi, mais donc les mesures d'urgence, dans le Bas-Saint-Laurent, sont à compter de vendredi soir. Je m'excuse pour… mais j'aime mieux corriger tout de suite.

Le Modérateur : Pas de problème. Donc, une question de notre collègue François Carabin, qui demande : Respectivement, combien de doses de Pfizer, Moderna, AstraZeneca et Johnson & Johnson le Québec recevra-t-il dans un avenir prévisible?

M. Dubé : Peut-être, Daniel, sur le mois de mai, je pense… la meilleure idée, ça serait de donner le mois de mai, je pense.

M. Paré (Daniel) : Oui. J'allais vous donner une réponse, dire beaucoup, mais je pense que vous voulez être plus précis que ça. De façon plus sérieuse, non, on parle, là, de livraison hebdomadaire Pfizer, c'est 450 000 à toutes les semaines. Au niveau de Johnson & Johnson, la seule confirmation qu'on a eue du gouvernement fédéral, c'est 67 000 doses pour la semaine prochaine. Et, pour Moderna, on a un arrivage, justement, là, aujourd'hui et demain, c'est 130 000 doses. Et on a eu une confirmation, dans la semaine du 10 mai, de 230 000 doses de Moderna, mais pour Moderna, c'est toujours confirmé entre guillemets, de deux semaines ou de semaine en semaine. Donc, on s'attend aussi à avoir d'autres livraisons, là, au cours des semaines subséquentes.

M. Bergeron (Patrice) : Et AstraZeneca, est-ce qu'il était dans la liste aussi ou...

M. Paré (Daniel) : AstraZeneca, on n'a aucune prévisibilité, là, pour le moment.

M. Bergeron (Patrice) : O.K. Maintenant, sa deuxième question : Quel est votre plan, s'il y a un plan, pour la vaccination 24 heures, le couvre-feu ne risque-t-il pas de poser problème?

M. Dubé : Quand vous voulez dire 24 heures, je veux juste bien comprendre...

M. Bergeron (Patrice) : 24 heures sur 24, par exemple.

M. Dubé : O.K., Daniel, veux-tu y aller?

M. Paré (Daniel) : Bien, écoutez, là. C'est un des points qu'on a mentionnés tantôt, là. Dans la vaccination, ça prend des vaccinateurs, je pense qu'on l'a abordé, ça nous prend des vaccins, on vient de l'aborder, mais ça va prendre aussi des gens qui décident de venir se faire vacciner. Et, lorsqu'on va arriver dans nos groupes les plus jeunes, bien, on va vouloir donner des types d'accessibilité différente. Notamment, on en a parlé, justement, la semaine passée, là, la vaccination à l'auto. Mais on va vouloir aussi allonger nos heures, là, pour rendre plus accessible, etc. Ça fait qu'encore là, je pense que, dans le cadre d'un couvre-feu, d'aller se faire vacciner, je pense que c'est une bonne raison, là, de venir... de choisir la vaccination si c'est ça que ça prend pour continuer de rejoindre nos clientèles de tout âge.

M. Dubé : ...juste, Daniel, tu pourrais peut-être parler aussi qu'au fur et à mesure qu'on vaccine de plus en plus de travailleurs et de jeunes, qu'on ajuste nos horaires aussi, peut-être parler de...

M. Paré (Daniel) : Oui.

M. Dubé : ...qu'on va monter les horaires de soir et de weekend.

M. Paré (Daniel) : En effet, là. Justement, avec des clientèles plus jeunes, donc qui sont sur le marché du travail, nous, on va s'assurer avec tous les CISSS et les CIUSSS, d'avoir soit des heures allongées, mais surtout avoir de l'accessibilité les fins de semaine. Ça fait qu'on s'assure avec eux, au cours des prochaines semaines, qu'il y ait une augmentation, là, d'offre de rendez-vous pour la population. Moi, j'appelle ça dans des heures défavorables ou dans des moments défavorables, mais qui sont plus accessibles pour des gens sur le marché du travail. Parce qu'encore là, notre objectif, c'est justement que l'accessibilité ne soit pas un frein, là, pour avoir un vaccin.

M. Bergeron (Patrice) : Question de ma collègue Stéphanie Marinde LaPresse canadienne : Pour les 45, 55 ans, sera-t-il possible de refuser le vaccin d'AstraZeneca?

M. Dubé : Vas-y

M. Paré (Daniel) : On a fait le choix au Québec de rendre vraiment transparent la vaccination avec le vaccin AstraZeneca. Les gens choisissent, quand vous allez sur le site Clic Santé, c'est très clair pour tout le monde. Et, si ce n'est pas inscrit «AstraZeneca», c'est que ça n'en est pas, donc c'est les autres vaccins qui sont offerts.

M. Bergeron (Patrice) : Et question de ma part, en fait, pour M. Dubé. Vous avez dit que vous aviez été déçu par la réponse plus faible des clientèles vulnérables qui avaient été ciblées pour la vaccination. Vous dites que ça s'est amélioré. Ça s'est amélioré jusqu'à quelle proportion? Puis est-ce que ça a pu jouer, ce côté peut-être réfractaire de ces clientèles-là, à accélérer la vaccination de la population en général?

M. Dubé : Non. Je dois vous dire que je suis content, parce que... Je suis content d'avoir la question. En fait, on regardait, Daniel et moi, là, dans les dernières heures, hier, puis, jusqu'à il y a quelques minutes, il s'est pris au-dessus de 750 000 rendez-vous dans la dernière semaine. On a eu des journées où on a eu plus de 200 000 rendez-vous. Alors donc, si vous faites le calcul de la clientèle qu'on visait, rappelez-vous, là, de ce qu'on avait compté, je pense qu'on est allés chercher une très grande partie de la population qu'on voulait rejoindre.

C'est sûr qu'on a voulu être accommodant en rajoutant les proches aidants, en ajoutant les parents, par exemple, pour les personnes handicapées. C'est sûr qu'il y a des gens qui profitent de ça, puis ça nous a fait prendre plus de rendez-vous. Mais enfin on est tellement proches de la population générale qu'on pensait que c'était le bon choix à faire.

Alors donc, non, au contraire, je vous dirais, la raison pour laquelle on peut accélérer, c'est qu'on a une confirmation des vaccins, puis là on dit… On a donné la priorité à nos clientèles vulnérables. Je pense que c'était le choix à faire. Ils ont livré la... Moi, je leur donne jusqu'à demain. Ils pourront continuer de le faire, mais, disons, en priorité.

Puis on a même dit… parce que c'était une demande qu'on avait reçue souvent, de pouvoir adjoindre deux parents, parce que, dans le cas des personnes handicapées, vous savez, souvent, c'est les deux parents qui sont à la maison. Ça fait qu'on ne voulait pas, comme dans le cas des proches aidants, limiter à une personne. Alors, on s'est dit : On est tellement proches de la population en général, on a accordé jusqu'à deux parents qui peuvent se faire vacciner en même temps que la personne handicapée qu'ils accompagnent.

M. Bergeron (Patrice) : Une petite dernière... Ah! allez-y, M. Paré.

M. Paré (Daniel) : Et les femmes enceintes, aussi, qui ont été ajoutées, là, cette semaine, ça fait qu'encore là je pense que ça permet aussi à ces personnes-là d'avoir accès, là, avant, justement, la vaccination plus populationnelle. Et, écoutez, juste hier, encore, c'est plus de 125 000 rendez-vous qui se sont pris, là, quand même, sur le système, là, Clic Santé. Ça fait qu'on voit, là, que l'attrait pour le vaccin est toujours là.

Le Modérateur : Donc, une dernière d'un média régional d'Abitibi-Témiscamingue concernant la situation en Abitibi-Témiscamingue. La situation en Abitibi, donc, est relativement stable depuis plusieurs jours. La région n'enregistre aucun nouveau cas et seulement 23 cas actifs.

Qu'est-ce que ça va prendre pour basculer au jaune? C'est ainsi que c'est écrit.

M. Arruda (Horacio) : Bien, c'est des discussions qu'on a avec la directrice de santé publique, là. Vous savez, les situations peuvent varier de façon importante en peu de temps. Des fois aussi, quand on abaisse trop rapidement, ça passe des signaux, et là il y a une recrudescence qui se fait. Mais c'est des discussions qu'on va faire en... avec le maintien de la stabilité, puis etc., et l'analyse aussi des taux de positivité, et aussi est-ce qu'il y a un risque de nouveaux variants. Mais ça va... c'est discuté. Inquiétez-vous pas, on veut que les régions qui performent bien soient aussi récompensées, là. Ça, c'est clair dans notre tête.

Le Modérateur : On me demande une précision avant de passer à la question vidéo.

M. Lacroix (Louis) : Oui... pas une question, une nouvelle question, une précision sur quelque chose qui a été dit à la conférence de presse de mardi. Parce que ça m'a suscité un questionnement parce que M. Legault a dit qu'à partir du 3 mai à Montréal et à Laval, le couvre-feu allait passer de 20 heures à 21 h 30. Or, dans la région de Québec, où on a les mesures spéciales, le couvre-feu est à 20 heures, normalement, ces conditions-là doivent perdurer jusqu'au 3 mai.

Est-ce que ça veut dire qu'on va continuer à avoir un couvre-feu jusqu'à 20 heures à partir du 3 mai ou si ça va être levé à 21 h 30 aussi, étant donné le fait qu'on... comme on est en mesures particulières dans la région de Québec, c'est ça qui amenait le... qui abaissait, si on veut, l'heure du couvre-feu?

M. Arruda (Horacio) : Bien, on va suivre la situation épidémiologique comme telle, voir la réponse. Si elle continue à s'améliorer, il pourrait y avoir une décision, effectivement, de revenir à ce qu'on appelle un palier de type rouge, et non plus en mesures d'urgence. Mais, comme je vous dis, est-ce qu'on va continuer les mesures d'urgence parce qu'il y a une recrudescence? Tout ça va être réévalué.

M. Bergeron (Patrice) : Parce que c'est lundi, là, le 3 mai...

M. Arruda (Horacio) : Oui, je le sais, mais, écoutez, comme je vous le dis, là... Vous savez, en COVID-19, chaque journée a des effets. On a déjà vu la Capitale-Nationale... Puis ce n'est pas ça que je suis en train de prédire, là. Je ne veux pas avoir l'air de quelqu'un qui veut être l'oiseau de malheur. Ça semble s'améliorer.

Donc, quelque part, je pense qu'effectivement, si on revient à ce qu'on appelle un palier rouge, et non pas en mesures d'urgence, bien, actuellement, les paliers rouges sont avec des couvre-feux à 9 h 30, comme ils sont dans les Laurentides, Lanaudière. On avait fait un élément spécial pour Montréal et Laval, qui étaient passés à huit, mais... et on... c'est ça. Ça fait qu'en toute logique c'est ce qu'on devrait faire.

Mme Côté (Claudie) : Mais lundi le couvre-feu est à 20 heures à Québec ou il est à 21 h 30?

M. Dubé : Il n'y a pas de changement à Québec pour le moment.

M. Arruda (Horacio) : Pour le moment.

M. Dubé : Pour être très clair, là, le changement qui a été annoncé par le premier ministre mardi, c'est uniquement pour Montréal. On a des... Comme vous savez, on a des réunions tous les jours. Celle de dimanche, c'est à 4 heures, je crois, 4 heures après-midi. Alors, on regardera les chiffres à ce moment-là, mais…

M. Lacroix (Louis) : …en toute logique, c'est ce qui devrait arriver.

M. Dubé : Écoutez, moi, ce que je dirais pour le moment : Il n'y a aucune décision, puis on prend ça au jour le jour. C'est ce qu'on souhaite, mais on va y arriver.

Le Modérateur : Nous en sommes maintenant aux questions en téléconférence.

M. Dubé : Vous êtes pas mal bon. Je dois dire ça.

Le Modérateur : Je vous ai laissé aller justement. Nous en sommes maintenant aux questions…

M. Dubé : J'ai vu ça. Vous n'êtes pas là pour nous protéger. C'est correct, c'est correct.

Le Modérateur : C'était bien parti, mais ce n'est pas de ma faute, hein?

M. Dubé : On va apprendre.

Le Modérateur : Donc, nous en sommes maintenant aux questions en téléconférence. Mylène Crête, Le Devoir. Mme Crête, vous nous entendez?

Mme Crête (Mylène) : Oui. Vous m'entendez bien?

Le Modérateur : Oui.

Mme Crête (Mylène) : Bonjour. Je voulais savoir… En ce qui concerne la deuxième dose de vaccins pour les personnes qui sont immunosupprimées, il y a des études qui démontrent que ça donne un meilleur effet lorsqu'on respecte le protocole des fabricants. Donc, pourquoi est-ce que vous persistez à reporter cette deuxième dose pour cette catégorie de personnes là qui sont immunosupprimées?

M. Arruda (Horacio) : Je vous dirais qu'actuellement il y a un avis du CIQ qui nous revient, là, puis on va… Pour ces clientèles-là, une deuxième dose va être donnée dans une période plus courte, potentiellement quatre semaines, pour ces clientèles-là. On sait que, déjà, souvent, à une première dose, ils ne répondent pas autant. Il est possible qu'avec même la deuxième dose la réponse ne soit pas optimale, mais, compte tenu qu'ils ne répondent pas autant à la première dose, il va y avoir un ajustement par rapport à la deuxième dose.

Mme Crête (Mylène) : D'accord. Merci beaucoup. Qu'en est-il de l'inoculation de la deuxième dose pour l'ensemble des Québécois adultes, là, qui veulent se faire vacciner? Vous pensez qu'on en aura terminé à quel moment avec cette campagne de vaccination?

M. Dubé : Écoutez, je vais commencer par la réponse générale. Moi, mon premier objectif, pour le 24 juin, c'est de 500 000, que vous voyez dans notre rapport sommaire tous les jours, là, qui est spécifique à la deuxième dose. Maintenant, pour le reste de la population, là, étant donné qu'on va avoir assez de doses dans les mois de mai et juin, dépendamment comment va la réponse, à atteindre notre 75 %, au moins, des catégories, on pourra jouer plus rapidement sur la deuxième dose. Moi, c'est comme ça que Daniel me l'explique, là. Mais, prendre un engagement de date pour la deuxième dose… Le seul engagement qu'on prend, c'est de respecter le 112 jours, et on peut le faire le plus rapidement possible.

Daniel, je pense que…

M. Paré (Daniel) : Bien, écoutez, si je peux rajouter, effectivement, le plan de match va être directement lié aux confirmations de doses du gouvernement fédéral. Présentement, moi, ce qu'on me donne comme info, c'était… c'est jusqu'au 30 juin, vraiment, là. Ça fait que c'est pour ça qu'on pouvait s'engager pour le 24 juin, avec les confirmations que nous avons eues. On nous donne toujours des grands chiffres, là, pour… on parle de Q3, mais Q3, c'est juillet, août, septembre. Ça fait que lorsqu'on va avoir plus de confirmations au cours des prochaines semaines, on pourra, là, éclaircir le plan de match. Mais rappelez-vous, là, qu'on a mis en place une équipe de vaccination, là, qui est prête à faire des grands volumes. Donc, encore une fois, puis ça a été pas mal notre prémisse de base depuis le début, si les vaccins sont au rendez-vous, bien les équipes de vaccinateurs seront là, et on va accélérer, là, certainement la deuxième dose. Parce qu'on se rappelle, hein, de la… au niveau de l'intervalle de dose, c'était de s'assurer de vacciner le plus de Québécois possible pour avoir une meilleure couverture vaccinale. On en parle depuis tantôt, mais… lorsque, au niveau de la deuxième dose, si les confirmations de doses de vaccin sont au rendez-vous, la machine va l'être aussi.

Le Modérateur : Fanny Lévesque, La Presse+.

Mme Lévesque (Fanny) : Oui, bonjour à vous trois. Vous m'entendez bien? Je voudrais savoir… sauf erreur, le vaccin peut être administré aux populations de 16 à 17 ans. Pourquoi ils ne se retrouvent pas dans les plages horaires, là, jusqu'au 14 mai?

M. Dubé : Bien, parce qu'on a rajouté la catégorie quand même récemment pour… on parle pour les personnes avec un handicap physique ou intellectuel, là. C'est seulement pour ça qu'on est là en ce moment. Mais je… en tout cas, à moins qu'il y ait un commentaire spécifique du Dr Arruda là-dessus… Vous dites que vous ne le voyez pas sur le site. Est-ce que c'est ça, votre commentaire?

Mme Lévesque (Fanny) : Bien, en fait, ça se termine le 14 mai avec les 18 à 24 ans. Donc, je me demandais pourquoi ce n'était pas ouvert aux 16 ans et plus.

M. Dubé : O.K. Je comprends.

M. Arruda (Horacio) : Il faut comprendre que, pour les maladies chroniques, on a considéré que 16 ans et plus, c'était le cas parce que leur risque de complication est important. Par contre, pour ce qui est de la campagne générale, probablement que ces élèves-là aussi vont être rejoints à travers les milieux scolaires, qui va être une approche qui va permettre d'avoir un meilleur contrôle de ce qui se passe. Ça fait que c'est dans cette perspective-là qu'actuellement on s'est rendu jusqu'à 18 ans, compte tenu qu'on est en train de planifier potentiellement une intervention en milieu scolaire. À ce moment-là, ils pourraient être rejoints en termes de milieu scolaire.

Je voudrais apporter ici peut-être un petit correctif, là. Tantôt, on a… parce que, des fois, on oublie dans quel temps on est, quand on a annoncé les mesures d'urgence qui étaient prolongées à Québec, c'était jusqu'au 10 mai, hein? Je veux dire… initialement, c'était le 3, on a ajouté une semaine puis… mais on laissait les écoles ouvertes, donc… Juste vous dire, pour ne pas que les gens pensent que les mesures d'urgence à Québec arrêtent le 3 mai. Elles arrêtent le 10 actuellement, selon ce qu'on a fait… la dernière annonce. Tantôt, vous parliez du 3, là, puis ça m'a un petit peu confondu. Donc, les mesures d'urgence sont prolongées jusqu'au 10, ça veut dire une semaine plus tard et… mais les écoles vont être ouvertes au niveau du primaire.

Mme Lévesque (Fanny) : Merci. J'ai deux miniquestions, là, que je peux mettre ensemble. Je voudrais savoir, on va recevoir… bien, en fait, on a reçu, au Canada, le Johnson & Johnson aujourd'hui, on a à peu près 60 000 doses au Québec, quelle sera l'utilisation de ces doses-là? Et je voudrais vous entendre, M. Paré, sur la campagne de vaccination à l'auto, vous nous aviez parlé d'un projet la semaine dernière.

M. Paré (Daniel) : Pour la première partie de la réponse de Johnson & Johnson, je pense, Dr Arruda l'a répondu tantôt, on est en attente, là, des recommandations du Comité d'immunisation du Québec qui se rencontre d'ailleurs aujourd'hui. Moi aussi, j'ai la même information, donc je vais attendre leur conclusion, là, demain, pour l'utilisation du vaccin, et là, on va adapter notre stratégie, nous, par rapport aux recommandations. Et pour la vaccination à l'auto, effectivement, nous aussi, on est toujours excité, c'est toujours en préparation, et je crois qu'au courant de la semaine prochaine il y aura plus d'information par rapport à ça. Mais ça cadre très bien, encore là, avec notre volonté de bien rejoindre différents groupes de différentes façons pour avoir la meilleure couverture vaccinale possible.

Mme Lévesque (Fanny) : Ça va être à Montréal donc, la clinique?

M. Paré (Daniel) : Je peux dire que ça va être dans la région métropolitaine.

Le Modérateur : Très bien. Nous en sommes maintenant à la période de questions en anglais. Nous allons commencer tout de suite avec la question en vidéoconférence de Raquel Fletcher, parce que nous sommes déjà en mode vidéo, Mme Fletcher, vous m'entendez?

Mme Fletcher (Raquel) : Oui. You, guys, can hear me O.K.?

M. Dubé : Yes.

Mme Fletcher (Raquel) : I guess, my first question would just be a simple question. If you could thaw our English viewers what you are announcing today and why you have decided to proceed with two days between each category.

M. Dubé : O.K. First, just to confirm that unfortunately with the way… there was some progression on Bas-Saint-Laurent, we announced that they will have special measures on all the regions of Bas-Saint-Laurent, to the exception of the eastern part of Matane, Métis… and I forget the third one, if somebody can help me…

Une voix : Matapédia.

M. Dubé : …Matapédia, merci beaucoup, thank you. So, unfortunately, we will move in those regions as of Friday night under the restrictions, the special measures, the same that have been applied to Québec City and Chaudière-Appalaches, to the exception of primary schools. Primary schools will stay open during that period. That's the first news.

On the good news side, we have announced that we are opening tomorrow the vaccination for the population in general, as of tomorrow morning, 8 :00 o'clock, people will be able to book their vaccination over the Web. Starting tomorrow at 8 :00 will be for the first category by age, starting from 50 years old to 59. That's as of tomorrow.

On Monday, Wednesday and next Friday, we move to the category of 40 years old… 45, 40 and 35 under those three dates. And what we call the week of the youth will be in the following…

So, by May 14th, all the population… all the adult population would have been able to take their appointment under those circumstances. The reason we have selected this two days delay by each category is to make sure that people can have access, a privileged access, for two days to make sure that we respect the category by age as it has been recommended by Public Health.

So we're very pleased with that. And the main reason we are able to do that today is that we have respected the special category, category 8 and 9, of handicapped and essential services as we had committed. Over 750,000 appointments have been taken in the last week. So we are confident now that we can move to the population in general because we have also the vaccine, as M. Paré has explained in the last few minutes.

Mme Fletcher (Raquel) : Thank you. My second question is for both you, Mr. Dubé, as well as Dr. Arruda. I wanted to ask a personal question of how you're feeling today, being able to announce this, because, as you started the press conference off with the bad news about Bas-Saint-Laurent, where, you know, there are these hot spot regions in the province where we're essentially under complete lockdown, and it's been a long year and some months, and then, today, you can also, at the same time, finally announce that vaccination is going to be open to everyone, how are you feeling personally? This must be very emotional for you.

M. Dubé : Well, it is. I need to tell you that it's a bit unfortunate that we have that part to do at the beginning, but, I mean, this is this crisis that we have been over the last year. Sometimes, we have good news and sometimes we have bad news.

For people of Bas-Saint-Laurent, we're dealing still with numbers of cases that are not at the Montréal level or Québec level, but they are important for those regions. So I think people understand, with all the experience that we have in the last 13 months, that we need to be agile and act quickly. So, that's the reason, even though today was a day of good news, we need to be active on those things.

Now, if I put that aside, I will ask my colleague to say how Doctor Arruda was pleased to go to general population. I will leave him the pleasure to give his state of mind today.

M. Arruda (Horacio) : I can tell you that having not enough vaccines was a nightmare, a nightmare to make choices between groups, and we wanted to vaccinate. Now, we can say : I've got a dream, and the dream is coming true. So, really, that's the feeling I have today. And I hope that the population is going to be there because vaccine is the way to get away from that terrible disease.

Le Modérateur : Nous en sommes maintenant à Max Grillo de CTV.

M. Grillo (Matthew) : C'est Matt, mais c'est correct.

Le Modérateur : Oh! Matt, excuse-moi. Matt.

M. Grillo (Matthew) : How confident are you that the vaccination machine, the system will hold up and will deliver what needs to be delivered?

M. Dubé : I'm not calling it a machine, you are. To me, that comparison with a machine… But no, seriously, I think Daniel Paré and his team… And I would like to take this question really to thank what people have done in the system. I think Quebeckers… and I would have liked to say that in French, and you make me think about it. You know, I think people have realized… Quebeckers have realized, in the last few months, that they are taking pride of what happened in the system, what happened with our Public Health, what happened with the network, the way they have been serviced when they get vaccinated. And I think this is some… there are some bad sides to this crisis, but there is a good side, and this is how the Quebeckers are getting back the confidence in their health system.

So, to me, I think this group that is led by Daniel and… I think they've done a tremendous job, vaccinated 3 million doses in the last three months. I think this is spectacular. So, I think it's… I'm confident, I'm not sure it's the right word, I really think that we can continue to improve, and I will let the Quebeckers be the judges. But I think Quebeckers are proud of our system.

M. Grillo (Matthew) : Just a question for Doctor Arruda. With regards to CEGEPs and the exams — exam period is coming up — is there a plan to allow for virtual exams? Or, if that's not the case, has Public Health given guidelines or some sort of a safety plan if exams will take place in person?

M. Arruda (Horacio) : Yes, there is work done with my team with the Ministry of Education trying to find a way to let things go be done and safely. And I would add something on what I said today, I would say that it's a happy day today because we're asking people and will vaccinate the population. But we should not forget the ones who haven't had that chance in the first wave and the second wave who died because they were not vaccinated. So, it's why, I think, by respect for them, I also ask people to get vaccinated because that's really the way we are going to be able to get away from that terrible disease.

M. Grillo (Matthew) : Just a little precision. So, there is going to be a…

M. Arruda (Horacio) : Yes, there is going to be some… and it could be done in different ways probably, but this is still in discussion with the Education and our teams.

Le Modérateur : Maintenant, Cathy Senay, CBC.

Mme Senay (Cathy) : There are, in certain regions, for example, in some areas in Montréal where the rate of transmission is higher while the rate of vaccination is lower. And normally that coincides with the fact that more people are at risk, populations. So, you've got a challenge right there. There have been some mobile clinics here and there, but certainly it's not enough. So, what are you thinking about?

M. Dubé : Well, we… maybe I'll start because, as you know, we… I think I say that a lot, but Public Health, specially in those regions, and I'm thinking about Dr. Drouin and Dr. Trépanier have done a tremendous job of being surgical in some of those regions with those mobile clinics, we call that «des cliniques éphémères». And we've toured a couple of them to see on the ground what it looks like. And I think they will continue to do that. I think we even see on Google Maps, now. We can compare the same region, the way it has been, where are the cases. And we have the same region on Google where we have the postal code of the people that have been vaccinated, and we can compare both, and we can be very surgical now, and say, Oh! There is a hole there, there is some people on those streets that have not been vaccinated, and there are some cases there. You see, this is the technology that now we are able to use  to be surgical as maybe not necessary in less populated areas. So, this is the sort of work that is being done right now. And I think with this sort of knowledge that we have developed over the last year…. I'm going to touch wood, but this is probably the reason we have the situation… I don't want to say under control but going at this stage right now.

Mme Senay (Cathy) : OK. But then, if you know and you see where people have not been vaccinated, and that you see also that the transmission rate is going up or is very constant, so, what do you do? Do you put in place drive-through vaccine shots, as you spoke…?

M. Dubé : Mobile vaccination. We… There is… I don't know how to say it in French, but there is a group in Montréal that I visited, in Montréal-Nord, called Accès, and Accès, this group, Access, this group, they go and knock on doors. They really, you know, they really go at the doors of the people and just say : You know, we just want to make sure that you are aware that there is a vaccination place close to your place or we'll have this mobile vaccination in two days, we suggest you go there. They really go and knock at the doors. So, I think this very niched approach that they do.

Mme Senay (Cathy) : And what…

M. Paré (Daniel) :

Mme Senay (Cathy) : Yes, I would like to hear.

M. Paré (Daniel) : Basically, what Mr. Dubé is saying is we have this information. So, we know… We're not just guessing. So, we know exactly what we need to do. We know where the… where we have to put more efforts in new clinics, just like you mentioned. In the next couple weeks and months, this our plan to continue to offer different ways… vaccination, to have different influencers, different people to promote vaccination.

Mme Senay (Cathy) : And the drive-through vaccine service?

M. Paré (Daniel) : …is one of the examples.

M. Dubé : That's a good point, but I would let Horacio…

M. Arruda (Horacio) : Yes.

M. Dubé : But just on the drive-through, I think this is the reason I like this idea, then we'll talk about it next week, some families, given the young kids or… they think they can get in the car and just go and be all together. So… But this is another service that we can ask… give them, so that's what we're looking at it.

Mme Senay (Cathy) : Drive-through shot vaccine.

M. Dubé : Yes.

M. Bergeron (Patrice) : Pouvez-vous juste répéter ça en français, s'il vous plaît, M. Dubé, concernant, donc, le service à l'auto, pourquoi ça serait commode d'offrir ça éventuellement, là?

M. Dubé : Ça vous va? Oui.

Mme Senay (Cathy) : Bien, oui. Mais, si vous avez d'autres choses à dire en anglais. Mais je ne veux pas...

M. Dubé : Bien, je vais peut-être juste finir en français rapidement. C'est correct?

M. Arruda (Horacio) : Bien, vous pouvez... Comme vous voulez, moi, je... on va y aller selon la séquence. On va laisser notre président décider comment ça fonctionne.

M. Bergeron (Patrice) : ...mais, si vous voulez d'abord en anglais ajouter quelque chose, M. Arruda...

Mme Senay (Cathy) : Parce qu'il y a quelque chose de très... And there is something very practical about that...

M. Arruda (Horacio) : In fact, there is the way of distributing the vaccine which will limits somebody else. But before of that, there is, I would say, pools done to understand why those persons are not get vaccinated. There is some who are waiting for see what is going on with the others. They want to… They are the late people who will go later, OK? There was some which is because of different convictions, and with this, we work with the communities. And so, we are dissecting, and we are doing studies to understand why people don't…

And there was different approaches, motivational approaches that are done specifically on families and everything. And it's true that there is higher places with higher incidence and lower vaccine… But I would say that Dr Drouin told me that she... Even with their intervention, their rates are almost... It's very interesting. Even in those communities, comparing for what we suspect, just because we had those strategies, you know, we have to work with communities, we have to work with leaders in the communities, and all of that is important, and there is always people who will wait before getting vaccinated. But we will follow up that. And I think there is always a certain amount that we will never be able to vaccinate. They are really the hard ones. But the other ones are going to follow up and see the impact of getting vaccinated on others.

Mme Senay (Cathy) : Le service à l'auto, pour revenir pour les francos…

M. Dubé : Votre question était très bonne.

M. Bergeron (Patrice) : ...les raisons pour lesquelles ce serait, donc, assez pratique, la semaine prochaine, de faire une mise à jour sur la question des…

M. Dubé : Bien, en fait, je ne peux pas vous dire la journée, là, parce qu'on est en train de finaliser ça, mais on va annoncer, avec Daniel, la semaine prochaine, un site de vaccination à l'auto, qui va être le premier. Sans tout vous dire aujourd'hui, le principe qu'on a trouvé très intéressant, d'ailleurs qui a été très populaire aux États-Unis, là, vous vous souvenez des images qu'on a vues dans les grands centres de centres d'achat, etc., où il y a beaucoup de stationnements... Parce qu'il y a une logistique à ça. Les gens vont se faire vacciner, mais il faut attendre le 15 à 20 minutes de repos après. Il y a toute une logistique.

Mais le grand avantage qu'on a vu, c'est pour les familles. Les familles n'ont pas à chercher une gardienne ou n'ont pas à dire : Bon, bien, combien on peut faire... souvent, avec des jeunes adultes, avec les gens de l'école… Il y a des belles formules qui vont faire que ça va être très, très pratique pour certaines familles, de dire : Dans notre bulle, on est quatre, puis on s'en va en auto, puis on se fait vacciner, puis on règle tout ça en même temps.

Alors donc, on a demandé à Daniel de nous trouver un premier site qu'on vous annoncera la semaine prochaine. Et, quand on aura finalisé ça, on va avoir quelques jours de pratique, parce que ça va être notre premier, puis on veut bien faire les choses. Alors, la semaine prochaine, on va regarder comment ça va rouler. Mais j'ai très hâte de vous annoncer ça la semaine prochaine.

Le Modérateur : C'est ce qui met fin à notre conférence de presse. Merci, M. Dubé, merci, M. Arruda, et merci, M. Paré.

M. Dubé : Oui, faites attention.

(Fin de la séance à 14 heures)

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