(Onze heures trente-neuf minutes)
M. Dubé : Alors, bonjour, tout
le monde. Un peu comme à l'habitude, je vais commencer par une petite mise à
jour sur la pandémie puis après ça peut-être que je pourrai traiter de quelques
points d'intérêt pour nous.
Alors, premièrement, sur la pandémie, je
veux juste qu'on reste prudents, mais qu'on apprécie quand même la situation où
on semble être sur un plateau depuis quelques jours. Mais je demanderais qu'on
reste prudents parce qu'on sait que, quand on est dans le mois de septembre
puis qu'on se rapproche d'octobre, il y a quand même… Il a fait très beau en
septembre, puis, lorsqu'il fait beau, bien, les gens restent à l'extérieur. Puis
on sait que souvent les virus grippaux, incluant la COVID, sont encore plus
dangereux lorsqu'on est à l'intérieur. Donc, je veux juste dire qu'il faut
faire très attention, mais on peut quand même apprécier que les cas semblent
stables pour l'instant.
Deux remarques que je ferais. Parce que,
lorsqu'on suit nos différents indicateurs, on voit qu'on a des débuts
d'éclosions dans les RPA, particulièrement dans la région de Montréal. Et moi,
ce que je demanderais aux gens de ces résidences-là, puis on va en reparler un
petit peu plus tard cette semaine : de continuer à porter le masque. Parce
que c'est important, c'est très important qu'on continue d'avoir des mesures
sanitaires. Le deuxième secteur où on peut avoir des enjeux, parce que les
enfants ne sont pas vaccinés, les jeunes enfants, c'est au niveau des services
de garde, des garderies. Donc, je dirais : Respect des mesures sanitaires,
dans ces deux cas-là, de ne pas oublier que, même si on est vacciné, on doit
continuer de respecter les mesures sanitaires.
Et je redirais mon message habituel. On
n'a pas encore vacciné tout le monde, il nous reste du temps, il nous reste des
vaccins. Alors, s'il vous plaît, pour ceux qui ne sont pas vaccinés, allez vous
faire vacciner, c'est très important. On le voit, ceux qui, malheureusement,
vont aux soins intensifs, ces temps-ci, ce sont des personnes qui sont non
adéquatement vaccinées.
Bon, maintenant, les deux points que je
voulais faire, c'est premièrement sur la question des ressources humaines. Sur
la question des ressources humaines, je dois vous dire qu'on a travaillé beaucoup
sur un nouveau modèle de gestion des ressources humaines au cours des derniers
mois. Ce nouveau modèle de gestion là, on l'a testé beaucoup dans quelques cas
pratiques. Puis je vous donne des exemples.
On l'a testé pour la première fois
lorsqu'on a fait, à l'automne dernier, le plan de la deuxième vague. On avait
vu ce qui s'était passé. Puis, quand je parle d'un modèle de gestion, c'est un
modèle qui est très décentralisé, qui travaille de très près avec les P.D.G.
Alors, ce que je vous dirais, ce nouveau modèle de gestion là, on a vu qu'il
peut fonctionner à succès. Il a fonctionné à succès dans le plan de la deuxième
vague, il a très bien fonctionné dans la vaccination, et ce que je vous dis, c'est
qu'au niveau des ressources humaines on va appliquer la même approche.
Alors, qu'est-ce que ça veut dire? Puis
vous l'avez vu dans la vaccination : ça rend des employés qui sont
heureux, qui ont le goût de travailler dans le réseau de la santé, et en plus,
bien, ça rend les clients, ça rend les patients très heureux parce qu'ils sont
dans un environnement où ils étaient même surpris de voir que le réseau de la
santé pouvait offrir ce type de service à la clientèle.
Donc, ce que je vous dis aujourd'hui, c'est
que, malgré les difficultés que l'on a avec le modèle de… avec la situation des
ressources humaines, au cours des prochains jours — donc, mon
troisième point — jeudi, avec le premier ministre, on va venir vous
expliquer concrètement les mesures que l'on va appliquer, les mesures sur nos
ressources humaines, pour être capables de mettre en place toutes les
conditions préalables pour que notre modèle de gestion, qu'on a appliqué dans
la vaccination, qu'on a appliqué pour la deuxième vague, puisse permettre à nos
employés d'avoir le goût de rester à travailler en santé, mais aussi de donner
le goût à des employés qui avaient soit quitté soit à la retraite, le goût de
revenir travailler avec nous.
Alors, je ne vous en dis pas plus parce que
ça va être jeudi, mais je vous dis que j'ai très hâte, avec le premier
ministre, de vous présenter ce plan-là sur les ressources humaines.
Mme Richer (Jocelyne) : …le
temps supplémentaire obligatoire?
M. Dubé : Bon, écoutez, je ne
vais pas tout vous dire ce que je vais vous dire jeudi, mais il y a une chose
qui est certaine, c'est qu'on a bien entendu, parce qu'on est sur le terrain...
on a bien entendu les demandes de la FIQ et des autres syndicats. La question
du temps supplémentaire, la question de baisser l'utilisation des ressources,
ce qu'on appelle la M.O.I. , là, les ressources externes, on a entendu comment
c'était important d'avoir ce qu'on appelle la gestion locale des horaires. Bon,
alors, tout ce qu'on a entendu des demandes de la FIQ et des autres syndicats,
vous pouvez voir que ça va être sur notre menu, et c'est là-dessus qu'on va
traiter, des mesures très précises pour retenir mais aussi attirer des gens à
revenir vers le réseau.
M. Laforest (Alain) :
…résultats de l'élection fédérale hier, là, quel est votre rapport de force que
vous avez, maintenant, alors que Justin Trudeau a été très clair qu'il voulait
imposer des normes dans le réseau de la santé? Est-ce que vous n'êtes pas dans
une position où vous êtes affaiblis aujourd'hui?
M. Dubé : Bien, écoutez, je
pense que les gens se rendent bien compte, là, qu'on a des besoins en santé qui
sont énormes. On a dit que la santé, c'était de compétence du Québec. Je pense
qu'on a montré que, quand on a les fonds nécessaires, on est bien capables de
les gérer. Moi, j'ai très hâte... J'ai très bien travaillé avec Mme Hajdu, au
cours des derniers mois, et la nouvelle ministre de la Santé, lorsqu'elle sera
confirmée, on va…
M. Laforest (Alain) : Vous
n'êtes pas affaiblis, là?
M. Dubé : Bien, écoutez, moi,
j'ai toujours trouvé qu'on était capables de montrer qu'on est bien capables de
gérer notre système de santé. Puis, quand on aura les fonds nécessaires, bien, on
va être capable de faire encore mieux.
Mme Prince (Véronique) : Oui,
mais M. Trudeau pense le contraire. M. Trudeau, lui, il pense que
vous n'êtes pas capables de bien le gérer, là, c'est pour ça qu'il veut imposer
des normes nationales. Donc, est-ce que c'est une bataille que vous vous
apprêtez à mener?
M. Dubé : Bien, écoutez, on a plusieurs
batailles. Mais moi, je pense qu'il y a un message clair que notre premier
ministre a dit : On n'a pas besoin de plus de fonctionnaires, on a besoin
de plus d'infirmières. Et, dans ce cadre-là, le fédéral, dans un champ de
compétences du Québec, c'est de nous donner les moyens de montrer qu'on est
capables de bien gérer. Puis ça, je pense qu'on va le faire.
M. Bergeron (Patrice) :
...des normes nationales?
M. Dubé : Écoutez, pour moi, c'est
très clair que la santé... je vais le répéter, là, la santé, c'est un champ de
compétences du Québec, et on va demander des fonds nécessaires, parce que les
Québécois sont en droit d'attendre des très bons services. Alors, pour moi, je
vous réponds : la santé, c'est un champ de compétences du Québec.
Mme Lévesque (Fanny) : Dans
votre modèle que vous allez présenter dans deux jours, là, est-ce que ça va
passer, ce nouveau modèle de gestion là, par une bonification des salaires des
infirmières et par l'ajout d'incitatifs financiers? Est-ce que vous allez vers
là?
M. Dubé : Alors, ça, je vous
dirai tout ça jeudi. Mais ce qui est important de se rendre compte... puis ça,
moi, je suis content parce que j'ai passé beaucoup de temps avec, justement, la
ministre, la présidente du Conseil du trésor. Je vous ai dit, la semaine
dernière, puis je vais vous le redire : Enfin, on a une convention
collective, avec la FIQ notamment puis les autres syndicats, qu'on peut
appliquer, là. C'est une question de jours. On est là.
Maintenant, moi, ce qui est intéressant,
puis c'est ça, je pense, notre rôle à la Santé, maintenant que le Trésor a
négocié une bonne convention puis que les employés sont contents de cette
convention-là, maintenant, moi, c'est de la faire atterrir, c'est d'être
capable de dire : Les engagements qui ont été pris par le gouvernement,
comment on peut les faire arriver plus vite? Puis c'est ça que je vous
expliquerai jeudi.
Mme Lévesque (Fanny) : ...juste
en suivi à ce que vous venez de répondre, est-ce qu'on peut comprendre, finalement,
parce que M. Legault avait ouvert la porte à ça la semaine dernière :
là, ce ne serait plus le cas nécessairement d'ajouter, là, une entente ou de
bonifier ce qui était déjà négocié avec la FIQ?
M. Dubé : Bien, écoutez, je
pense que la... Moi, j'ai entendu les infirmières, puis on verra, là, comment
tout va se mettre en place, jeudi... Mais les infirmières nous ont dit souvent,
puis c'est pour ça tout à l'heure, à l'autre question... ce qu'elles veulent
avoir, c'est des conditions de travail, un environnement de qualité puis un peu
sous le même principe qu'on a fait avec les CHSLD, où on avait ajouté
10 000 personnes. La convention dit qu'il faut ajouter du personnel.
On s'est engagés à le faire. Ça fait que moi, je vous dirais, les primes, c'est
une chose, mais il y a une chose que les gens veulent, les infirmières veulent
un meilleur environnement de travail. Puis c'est ça qu'on va mettre sur la
table puis, je le répète, comme on l'a fait pour la vaccination.
Mme Porter (Isabelle) :
...parliez tout à l'heure, est-ce qu'il va coûter des centaines de millions de
dollars, comme M. Girard l'avait laissé entendre tout à l'heure?
Puis je voudrais savoir aussi si vous
maintenez l'objectif de recruter de 4 000 personnes, cet automne, de
plus dans le réseau, avec le plan qui va être dévoilé jeudi.
M. Dubé : Bien, c'est exactement
ça, l'objectif. Je vous ai dit : Aller trouver
4 000 infirmières, on ne pouvait pas attendre d'avoir la formation
nécessaire. Ce n'est pas quelque chose qui se fait comme pour les PAB. Alors là,
on s'est assis ensemble, tout le monde, avec les gens des ressources humaines,
avec les gens du ministère, avec la présidente du Conseil du trésor, avec le ministre
des Finances, puis on a dit, dans notre cellule de crise habituelle, là : Comment,
de façon tactique, on va faire arriver ça? Et c'est ça qu'on va présenter
jeudi. Mais laissez-moi encore une couple de jours, on va être très...
Mme Porter (Isabelle) : ...tu
sais, au début, vous nous parliez d'incitatifs financiers, puis là, tout d'un
coup, vous nous parlez d'un nouveau mode de gestion...
M. Dubé : Bien, écoutez...
Mme Porter (Isabelle) : Est-ce
que vous avez changé d'idée? Est-ce que vous avez changé d'approche?
M. Dubé : On est loin d'avoir
changé d'idée, au contraire. Ce que je vous dis : On va présenter quelque
chose qui est global puis, je pense, qui va faire que les gens, les gens vont
avoir le goût : les infirmières, qu'elles soient soit à la retraite ou qui
ont quitté récemment, et surtout celles qui sont là en ce moment, qui sont un
peu tannées. La quatrième vague a été très difficile, très difficile. Elle
l'est encore. On veut supporter ces gens-là. Puis vous allez voir, le plan
qu'on va présenter jeudi, je pense qu'il va faire l'affaire de bien du monde.
M. Laforest (Alain) : Est-ce
que c'est une révolution?
M. Dubé : Non, moi, je pense
que c'est... Je le dis depuis le début, on ne joue pas dans les structures, je
n'embarque pas là-dedans. Mais il y a une chose, il y a des meilleures
pratiques, qui fonctionnent. Puis je le répète, là, ce que vous avez vu, ce que
les gens ont...
M. Laforest (Alain) : ...du
privé, là, quand on parle de meilleures pratiques, est-ce qu'on révolutionne
les façons de faire, on donne plus de souplesse...
M. Dubé : Non, je pense que...
Non, mais, M. Laforest, c'est une bonne question. Il y a des meilleures
pratiques, dans le modèle public, on en a parlé l'autre fois. Il y a des CISSS,
des CIUSSS, par exemple, qui travaillent très bien, qui n'ont pas de temps supplémentaire
obligatoire, qui utilisent très peu les ressources externes. Ça, c'est dans le
modèle privé. Dans le modèle public, on le fait déjà, ça. Alors, moi, ce que je
veux, c'est un ensemble de ces meilleures pratiques là pour créer un environnement
de travail où c'est agréable. Je vous le dis, là, regardez ce qui s'est passé
dans la vaccination, il y a des gens qui ont levé la main, à la fin, puis ils
ont dit : Là, vous nous retournez chez nous, on voudrait continuer, mais
voici les conditions auxquelles on voudrait continuer. C'est ce qu'on va mettre
sur la table jeudi.
La Modératrice
:
Dernière question.
M. Larin (Vincent) : Pourquoi
ne pas l'avoir fait plus tôt? Il me semble que ça ne date pas d'hier, là, le
manque de ressources dans les...
M. Dubé : Bien, c'est une très
bonne question. Mais je vous rappelle, quand on a commencé à négocier avec la fonction
publique puis avec les infirmières, on avait dit : La pire chose qui peut
nous arriver, c'est de faire traîner les négociations. Rappelez-vous, là, au
début, on disait : Il faut régler ça rapidement parce qu'une fois que les
conditions vont être réglées on va pouvoir agir. On a réglé la convention il y
a un mois. Un mois. Alors là, maintenant qu'on sait c'est quoi qu'on doit
livrer, moi, je sais où je dois atterrir, maintenant qu'on a une entente qui
est convenue, c'est ça qu'on va faire et c'est ça qu'on va faire jeudi.
La Modératrice
: En anglais.
Mme Senay (Cathy) : Mr. Dubé, I
just would like to understand. You made a reference to the vaccination
operation and how health care workers were happy. What do you want to repeat,
in this temporary plan, to attract, not necessarily retain, but at least
attract more than 4,000 nurses?
M. Dubé : Yes. Well, first, this is the commitment that we have made when the
President of the Treasury Council has commited to this new agreement that is
now in effect…
Mme Senay (Cathy) : But they cannot wait this new agreement to take place. You need…
M. Dubé : Yes. Well, it takes place in the next few weeks, it's a matter of
days, of weeks. So, what we need to do is to say : We cannot wait three
years to pick up the 4,000 nurses that we need because we need to train them,
they need… So, what we said : How can we accelerate the hiring of those
that are either retired or that have quitted in the last six months?
So, what we're saying is : We have seen what is a winning
combination during the vaccination. You've seen all those nurses that were
happy to come back from… because they were working in a clean environment, a
nice environment. The customers, the patients that were coming were happy to be
served on time, no waiting line. All those best practices that we've seen
working in vaccination, I'm just making carbon copy, and let's do that in the
system. That's exactly what you'll see on Thursday.
Mme Fletcher (Raquel) : …the enquiry that's going on. We're hearing people say, you know,
the residents in Herron were treated worst than animals. As the Health
Minister…
M. Dubé : Oh! That's terrible. Every article that I see about these Herron
cases, to me, it's not acceptable. Each time, the situation that I look at,
when I see that, I think of my mother, and never, never I will accept that
people are treated the way they were treated in that CHSLD. I think that gives
you my comment. I'll never accept that not only my mother, but that people that
we love are being treated that way. So, you get my point of view, this is
totally unacceptable.
Mme Fletcher (Raquel) : Are you going to nationalize the CHSLDs?
M. Dubé : Well, what we have done, and we're doing that right now, remember,
we said : We have about 40… I think it's roughly 40 private CHSLDs that
are not conventioned — we call them conventioned CHSLDs. We are working on four or five… I
think it's four, we are working on them right now to see what sort of agreement can we make with those actual owners that we… Instead
of being fully private, they will be conventioned. So, it means that maybe the
ownership stays private, but the mechanism of watching them, of making sure
that the standards are there... That's what we are working. So, we are doing it
for four out of 40, and, when we have finalized the recipe, then we'll move to
the other 40.
La Modératrice
: Dernière question.
Mme Greig (Kelly) : Mr Dubé, it seems like it's more… it's children who are under 12
who are now at the fastest growing population for COVID. What measures... I mean, you can't vaccinate them, obviously, but
what measures can… Because this is becoming problematic, at this point, because
it's blowing up, really.
M. Dubé : Yes. But I want to be careful. First, we all know that the category
between 5 and 11 will be vaccinated, hopefully, as soon as possible. But you've
seen the news on Pfizer, yesterday. But we need the FDA, we need Santé Canada. But I think, it's a matter… I hope that by November, this is
what I'm hearing right now, that at least before Christmas, we could vaccinate
a first time that category. OK.?
In the meantime, what we
do is we have finally arrived with a situation when we can test in primary
schools. It went very well, we put Daniel Paré there, in charge of applying the
rapid tests. So, I think, it's a combination of… And that's the reason I'm
saying : It's a combination of measures that we need to follow, including
the rapid tests, until we are able to vaccinate a first shot in sometimes,
hopefully, November, December.
La Modératrice
:
Merci. Bonne journée.
M. Dubé : Merci, tout le monde...
M. Lecavalier (Charles) : M.
Dubé, juste une question…
M. Dubé : Je dois y aller.
M. Lecavalier (Charles) : Jeudi,
ça n'a rien à voir avec le mammouth, là?
M. Dubé : Bien, je peux
prendre une minute.
M. Lecavalier (Charles) :
C'est juste pour…
M. Dubé : Ah! Non, non, c'est
important.
M. Lecavalier (Charles) : …un
mammouth, en fin de semaine, ça n'a rien à voir, jeudi?
M. Dubé : Non, non, non.
La Modératrice
: …
M. Dubé : Je peux-tu juste...
Marjorie, juste finir parce que ça va permettre de mettre le contexte. Tout ce
que j'ai expliqué tout à l'heure, là, ce qu'on a dit, là, ce nouveau modèle de
gestion là, il y a plusieurs composantes. Une des composantes importantes,
c'est les RH, les ressources humaines. Ça, vous allez l'avoir jeudi. Mais vous
allez voir, au cours des prochaines semaines, je vais vous présenter l'ensemble
du modèle de gestion. Puis un des préalables, à part les ressources humaines,
c'est tout ce qu'on doit faire du côté des TI, tout ce qu'on doit faire du côté
des données. Alors, le mammouth dont je parlais, il est notamment du côté des
données. Parce que, je vous l'ai dit, le succès, on l'a vu avec la vaccination,
plus on a les données pour bien gérer le système, mieux le système est géré.
Alors, c'est de ça dont je parlais. C'est bon?
La Modératrice
: Merci.
M. Dubé : Ça me fait plaisir.
Merci.
(Fin à 11 h 57)