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Point de presse de M. Sylvain Gaudreault, porte-parole du troisième groupe d’opposition en matière d’environnement et de lutte contre les changements climatiques

Version finale

Le mardi 2 novembre 2021, 10 h

Hall principal de l'hôtel du Parlement, hôtel du Parlement

(Dix heures deux minutes)

La Modératrice : Bonjour. Bienvenu à ce point de presse du Parti québécois. Ce matin, M. Sylvain Gaudreault, notre porte-parole en matière d'environnement. Il sera suivi du chef du Parti québécois, M. Paul St-Pierre Plamondon. La parole est à vous.

M. Gaudreault : Oui. Alors, bonjour. Merci d'être ici ce matin. Ça me fait plaisir de vous rencontrer juste avant mon départ pour représenter le Parti québécois, avec d'autres représentants du Québec, à la Conférence des Nations unies sur les changements climatiques. Alors, je pars cet après-midi.

Nous trouvions ça très important de pouvoir vous réitérer que cette COP26 est la plus importante depuis l'Accord de Paris, depuis la COP21 de 2015. C'est la COP qui va permettre de rehausser les ambitions de partout à travers la planète pour être sûr d'atteindre l'objectif d'un maximum de réchauffement de 1,5 °C à l'horizon de 2100. Alors, c'est une rencontre extrêmement importante dans laquelle j'aurais l'occasion de répéter que nous avons fait notre travail, au Parti québécois, on a pris la chose au sérieux, comme vous le savez, comme on le fait depuis toujours.

Cinq demandes. D'abord, que le Québec ait toutes les compétences en matière d'environnement. Avec ce que nous voyons depuis quelques semaines, du côté du gouvernement fédéral, c'est plus pertinent que jamais que le Québec ait toutes les compétences en matière d'environnement. Deuxième demande : Obtenir un budget carbone au Québec, annuel, permettant de suivre l'évolution de l'atteinte de nos cibles de réduction de gaz à effet de serre, comme ça se fait au Royaume-Uni. Troisième demande : transition juste. J'ai fait adopter une motion unanime en ce sens et j'ai déposé, la semaine passée, un projet de loi pour faire un passage très important vers une transition juste, au Québec, pour protéger les travailleurs et travailleuses qui seront touchés par la transition écologique, la transition énergétique, la transition économique, projet de loi qui a été salué par la FTQ qui représente 600 000 travailleurs à travers le Québec. Quatrième demande : que 1 % du PQI, le Plan québécois d'infrastructures, soit consacré au verdissement des infrastructures. Dans un contexte de changements climatiques, de canicules, c'est très important. Et, cinquième demande, on a fait adopter également une motion unanime là-dessus, c'est que le Québec et Montréal reçoivent le siège social de la future institution internationale sur les finances durables.

Je vous annonce que sur place j'ai déjà des rendez-vous de prévus, à la COP, que ce soit avec des ONG en environnement, que ce soit avec des syndicats, que ce soit avec, par exemple, l'Association des médecins en environnement, qui sera présente. J'aurai l'occasion de suivre le premier ministre, quand c'est possible de le faire, là, dans ses rencontres publiques et également suivre le ministre Benoit Charette dans ses événements.

Et je termine en vous disant qu'il ne faut pas être contradictoire, il faut être cohérent. Des déplacements à l'étranger sollicitent du carbone, alors, de mon côté, j'ai payé une compensation carbone. Mon déplacement sur Glasgow représente 2,4 tonnes de CO2, alors, avec une organisation reconnue, d'ailleurs, par l'Assemblée nationale qui est Carbone boréal, j'ai payé une compensation carbone de 134,96 $. Alors, j'invite mes collègues des autres partis politiques à faire de même, j'invite le gouvernement du Québec à faire de même pour les délégués qui représenteront le Québec. Merci. Paul.

M. St-Pierre Plamondon (Paul) : Merci, Sylvain. Bonjour, tout le monde. Vous savez, on est des politiciens, mais on est aussi du monde ordinaire, donc on fait notre épicerie. Et, c'est une thématique qu'on a abordée il y a maintenant près de deux semaines, l'inflation qui appauvrit les Québécois. Ça continue, et c'est plus grave, finalement, que ce qu'on pensait, là.

Quand on regarde, là, dans le panier d'épicerie : 31 % de plus pour les céréales, 19 % pour le porc, 11 % de plus pour le beurre, les oeufs, la viande, et là, aujourd'hui, on a la SAQ qui nous annonce des hausses pour le vin. Et cet appauvrissement-là très réel des Québécois, nous, on a des solutions et malheureusement le gouvernement semble ignorer la situation. Et on la sous-estime lorsqu'on considère également que le prix des habitations ou des loyers, également, a explosé. Ça, ça ne rentre pas dans le calcul de l'IPC.

Les solutions du Parti québécois sont les suivantes. Ça prend plus de concurrence. Comme, quand les pétrolières fixent le prix, puis que, clairement, il n'y a pas de conséquence, puis que ça coûte une fortune aux Québécois, quand l'industrie du pain se fait avoir… se fait prendre la main dans le sac parce qu'elle triche, il faut qu'il y ait de la concurrence. Et nous, on propose un bureau qui s'occupera d'une meilleure concurrence pour faire baisser les prix. Également, lorsque c'est sous le contrôle de l'État, comme la SAQ ou Hydro-Québec, il faut que le gouvernement fasse un effort, sinon, c'est comme une taxe déguisée. Donc, Hydro-Québec, on peut décider d'annuler les hausses — en sachant qu'en ce moment les familles québécoises sont prises à la gorge par de l'inflation dans toutes les directions — qui nous appauvrissent très sérieusement.

Donc, on réitère nos propositions, on tend la main à nouveau au gouvernement : Faites quelque chose parce que les Québécois s'appauvrissent. Il faut réagir, comme gouvernement, on ne peut pas juste fermer les yeux. Je vais prendre vos questions.

La Modératrice : Une question, une sous-question, s'il vous plaît.

M. Lecavalier (Charles) : Bien, pour la SAQ, excusez-moi, mais pour la SAQ, est-ce que ça prend plus de concurrence? Ça prendrait la concurrence du privé pour le faire?

M. St-Pierre Plamondon (Paul) : Bien, la SAQ, c'est une compagnie qui est détenue par le gouvernement, donc on peut décider de donner un peu d'air aux consommateurs en limitant les hausses dont il est question ce matin. Les hausses, d'ailleurs, c'est surtout en raison des coûts à l'étranger. C'est une belle occasion de valoriser le vin québécois, les produits québécois qui, eux, ne sont pas dans la même situation. Donc, on pourrait aussi en profiter pour mettre de l'avant des produits faits localement. Parce que, de ce qu'on comprend, ce sont des augmentations que la SAQ décide de mettre de l'avant en lien avec ce qui se passe, notamment, en Europe. Nous on dit : Donnez un congé, là, donnez un break, là, pour parler en québécois, là, aux consommateurs, là. Ça augmente de partout. Et, lorsque c'est une compagnie détenue par l'État, c'est comme une taxe déguisée, là, ça rentre dans les coffres de l'État. Donnons une pause à des consommateurs qui s'appauvrissent, là, mais à une vitesse fulgurante.

M. Lavallée (Hugo) : Mais est-ce qu'il faudrait que la SAQ vende du vin à perte?

M. St-Pierre Plamondon (Paul) : Non, mais elle n'est pas à perte en ce moment, là, la SAQ rapporte des profits à l'État québécois. Donc, elle a une marge de manoeuvre pour dire : Là, en raison de l'ensemble de la situation, on va donner une pause. Mais, surtout, elle a la marge de manoeuvre pour valoriser des produits québécois qui, eux, ne sont pas dans la dynamique, là, qui explique la hausse des prix. Pourquoi on n'en profite pas, justement, là, pour vendre québécois, stimuler le marché québécois?

M. Lecavalier (Charles) : Est-ce que vous demandez la même chose pour le cannabis?

M. St-Pierre Plamondon (Paul) : Non. Non, on demande…

M. Lecavalier (Charles) : Pourquoi? C'est deux sociétés d'État qui vendent des…

M. St-Pierre Plamondon (Paul) : Bien là, premièrement, il faut distinguer les produits, là. Dans la hiérarchie de ce qu'il y a d'important, la première chose, pour nous, c'est le panier d'épicerie, puis, pour le panier d'épicerie, on veut plus de concurrence pour baisser les prix. Puis Hydro-Québec, ça, c'était notre demande principale, là, il y a une hausse substantielle, le gouvernement cautionne ça, alors que le garde-fou de la Régie de l'énergie a été enlevé, nous, on dit : Annulez la hausse, temporairement, là. C'est juste de donner un peu plus d'argent dans la poche des Québécois parce qu'en ce moment ils s'appauvrissent à coups de milliers de dollars par rapport à leur budget d'il y a deux ans. Il faut réagir, comme gouvernement, puis là…

M. Laforest (Alain) : …est-ce que vous considérez que l'INSPQ, la Santé publique doivent être un peu plus clairs sur les orientations concernant la troisième dose, là, et pour les personnes âgées, la population en général, les jeunes?

M. St-Pierre Plamondon (Paul) : Comme pour le reste de la crise, au Parti québécois, on va s'en remettre aux recommandations de la Santé publique puis on va les suivre.

M. Laforest (Alain) : Mais ce n'est pas ça, ma question. C'est : Est-ce qu'on doit être plus clair? Parce qu'actuellement il y a des messages de la Santé publique où on dit, entre autres : Les doubles vaccinés AstraZeneca doivent avoir une troisième dose, les personnes âgées, peut-être, ceux qui ont eu double vaccin différent... Est-ce qu'on devrait faire le point puis dire : Voici l'état de situation, voici le plan de match pour une troisième dose?

M. St-Pierre Plamondon (Paul) : La Santé publique a toujours, évidemment, intérêt à être le plus clair possible. Puis nous, comme parti politique, on suit les recommandations de la Santé publique.

M. Laforest (Alain) : Comment vous trouvez ce qui se passe au Parti libéral?

M. St-Pierre Plamondon (Paul) : Bien, sincèrement, je ne veux pas être trop idéaliste, mais prenons le Parti libéral pour un parti qui a des propositions puis des idées… Puis je comprends que médiatiquement, dans notre vie politique, on aime ça suivre quand ça brasse, là. Mais moi, je rappelle qu'un parti politique doit être jugé, d'abord et avant tout, en fonction de ses idées, puis je ne profiterai pas de la situation, comme pourraient le faire d'autres chefs de partis, là, pour caler davantage une autre formation politique. Laissons les libéraux gérer ce qu'ils ont à faire à l'interne puis nous revenir avec des propositions puis un débat de société. Mais je n'en profiterai pas. Je pense qu'il faut avoir de la classe un peu, dans ces situations-là, puis laisser chaque parti gérer ce qu'ils ont à gérer à l'interne.

M. Laforest (Alain) : ...M. Gaudreault, là-dessus. Vous étiez là, en 2011, vous, M. Gaudreault.

M. Gaudreault : En 2011?

M. Laforest (Alain) : Oui, en 2011. Pouvez-vous aller au micro? En 2011, vous étiez là quand le Parti libéral vous a presque fait imploser sur le projet de loi n° 204, alors que c'était leur décision. Mais c'est chez vous, là, que ça a brassé, là. Comment on vit ça, de l'interne?

M. Gaudreault : Oui, mais comme Paul vient de le dire, je pense que c'est une situation interne au Parti libéral. On va laisser le Parti libéral régler ses questions internes, et nous, on travaille sur nos projets, sur nos propositions de contenu. Je viens de vous en parler de cinq que je vais défendre à Glasgow dans le contexte de la COP. Pour moi, c'est ça qui est important. Maintenant, ce qui se passe à l'interne des autres partis, bien, on va laisser les autres partis le faire. Puis, je veux dire, quand on a vécu d'autres situations au Parti québécois, bien, c'est comme ça qu'on se gouvernait, puis je pense que les autres partis nous ont laissés nous gouverner.

M. Lecavalier (Charles) : Mais, M. St-Pierre Plamondon, sur le caractère d'un chef... Vous êtes chef de parti, vous, là. Si vous avez des témoignages d'employés politiques qu'un élu fait du harcèlement, est-ce que ça va vous prendre des mois pour agir ou vous seriez beaucoup plus rapide, là?

M. St-Pierre Plamondon (Paul) : Bien, il faut être proactif. Je pense que le commentaire, justement, de Dominique Anglade, c'était que c'était tolérance zéro. Maintenant, là, tu sais, il y a toute une question de faits internes qu'on ignore. Donc, avant de poser des jugements… Ce n'est pas mon rôle. Moi, je pense que le Parti libéral a ses choses à gérer, puis on va agir avec dignité, là, puis les laisser gérer ce qu'ils ont à gérer. Quand ce sera fait, bien, ils reviendront dans l'arène politique avec des idées. Parce que la politique, d'abord et avant tout, ce sont des idées, des propositions qui sont différentes. Et il n'y a pas plus différents que le Parti québécois puis le Parti libéral, mais, pour autant, je n'en profiterai pas pour faire de la politique de ras les pâquerettes, là. On va les laisser gérer ce qu'ils ont à gérer.

M. Larin (Vincent) : M. Gaudreault, peut-être, concernant… toujours le troisième lien, je me demandais si vous aviez vu cette histoire concernant le deuxième lien à Londres, en fin de semaine, le maire de Londres qui veut construire un lien sous la Tamise, un deuxième lien controversé. Lui, il propose de taxer, plutôt, les déplacements sur les anciens liens pour encourager, là, les gens à se déplacer vers le nouveau tunnel sous la Tamise. Pensez-vous que c'est quelque chose qui pourrait être fait ici, à Québec, peut-être, pour encourager ce…

M. Gaudreault : Bien, écoutez, je ne veux pas me prononcer sur le détail du projet du deuxième lien sur la Tamise. Ce que je sais, c'est qu'à Londres il y a depuis plusieurs années un genre de taxe d'entrée, là, dans le périmètre urbain de la ville de Londres. Et je vais laisser les Anglais et les Londoniens faire ce débat-là entre eux.

Mais, je veux dire, la tache dans le discours de M. Legault, à la COP, c'est le troisième lien, très, très, très clairement. Et quand on voyait, vendredi, le ministre Bonnardel et le ministre Julien dire qu'ils en avaient marre des mensonges, bien là, on a sept scientifiques, ce matin, qui en rajoutent une couche en disant : C'est les ministres qui sont dans le mensonge. Alors, moi, j'invite M. Legault à profiter de la COP pour dire : Bien, on renonce au troisième lien, comme il l'a fait, par exemple, dans le projet GNL Québec. On sait que c'est un gouvernement qui a reculé sur ce dossier-là. Tant mieux. Bien, qu'il le fasse également à la faveur de la COP…

M. Laforest (Alain) : …Philippe Couillard de lui-même.

M. Gaudreault : Bien, je l'invite simplement à prendre la seule décision qui s'impose. Et je dois vous dire là-dessus que nous, on en a fait, des propositions. On a fait la proposition, il y a quelques semaines, par mon collègue des Îles-de-la-Madeleine qui a déposé un projet de loi pour transformer le ministère des Transports en agence. Il a repris le projet de loi que moi, j'avais déposé, quand j'étais ministre des Transports, mais qu'on n'a pas eu le temps d'adopter, pour sortir la politique des décisions en infrastructures de transport.

Puis, quand on entend les scientifiques aujourd'hui, là, nous dire que… puis on le savait déjà, mais là ils répètent que c'est un projet qui n'a aucune espèce de bon sens sur le plan scientifique, sur le plan de l'aménagement du territoire, sur le plan géographique, sur le plan du respect de la biodiversité, bon, bien, si on avait une agence des transports, comme le Parti québécois le propose depuis 2014, bien, on ne serait pas dans des petites histoires politiques de creuser un tunnel.

M. Larin (Vincent) : Sur les propos de M. Bonnardel, là, vous, vous qualifiez ça d'antiscientifique, de «trumpien»?

M. Gaudreault : Bien, j'ai vu, là, ce que les scientifiques ont dit. Mais, je veux dire, c'est les premiers qui disent : On est tannés des mensonges, puis c'est les premiers à en faire sur cette histoire-là. Alors, premièrement, l'étude Origine-Destination, qui prévoit une circulation d'autour de 20 000 à 25 000 passages, alors qu'eux ils ont grimpé ça à 50 000, puis on ne sait pas où, on ne sait pas comment… Alors, qu'ils nous le disent.

La Modératrice : Dernière question en français, s'il vous plaît.

M. Lavallée (Hugo) : Est-ce que c'est une bonne idée que le gouvernement fédéral fasse une étude environnementale sur le troisième lien?

M. Gaudreault : Non, c'est une très mauvaise idée. Moi, je ne veux aucune étude du fédéral en matière d'environnement. Ce n'est pas le rôle du fédéral. D'ailleurs, c'est pour ça que j'en ai parlé en premier dans mes picots, là, de mes demandes à la COP. On a fait adopter à l'Assemblée nationale une motion unanime affirmant que seul et seulement le Québec a toutes les compétences en matière d'environnement. On a des lois en environnement plus sévères, au Québec, que les lois fédérales. On a tout ce qu'il faut, au Québec, pour démontrer que ce projet-là, le troisième lien, n'a aucun sens. Au moment même où on se parle, alors que le gouvernement du Québec a refusé le projet GNL Québec, l'étude fédérale se poursuit. Alors, moi, je suis contre le fédéral puis en environnement je suis particulièrement contre son rôle.

M. Lavallée (Hugo) : Mais, si le gouvernement du Québec ne fait pas bien son travail, ça pourrait être un bon rempart, non?

M. Gaudreault : Je n'aurai jamais confiance en une police d'assurance qui provient d'un État pétrolier. Alors, le Québec a toutes les mesures, a tous les moyens. S'il faut que les lois du Québec soient plus sévères, on va les changer, à l'Assemblée nationale, mais ce n'est pas vrai que c'est le gouvernement canadien d'un État pétrolier qui va venir nous dire quoi faire en matière d'environnement. Ça n'a aucune espèce de bon sens. Si M. Guilbeault veut être cohérent puis utile, là, la première décision qu'il a à prendre, c'est de mettre fin au chevauchement dans les évaluations environnementales.

M. Lecavalier (Charles) : Est-ce que le BAPE devrait avoir plus de mordant? Est-ce que le rapport du BAPE, là, ça ne devrait pas être plus solide qu'une simple recommandation que le gouvernement peut ignorer?

M. Gaudreault : Bien, je pense que le BAPE fait bien son travail. En tout cas, j'ai lu le rapport d'un couvert à l'autre, dans le cas de GNL, c'est une analyse tout à fait sérieuse, fondée, scientifique. Moi, je pense que le problème n'est pas là. Le problème est sur la capacité du gouvernement, ensuite, de mettre en oeuvre ou de suivre les recommandations du BAPE. Merci.

La Modératrice : On va passer aux questions en anglais.

Journaliste : Mr. Plamondon, do you think now is the time to be relaxing COVID rules?

M. St-Pierre Plamondon (Paul) : It's up to the Public Health to determine what measures are appropriate, and we'll follow those rules.

Journaliste : …but you can look at other provinces, they follow so-called Public Health measures and… You can look no further than Alberta, Saskatchewan, Ontario has had the problem, things get good, the Public Health says it's good, politicians say : No more rules…

M. St-Pierre Plamondon (Paul) : We need to trust scientific opinions coming from the Public Health and we'll follow those recommendations.

La Modératrice : S'il n'y a pas d'autre question en anglais... Merci beaucoup.

M. St-Pierre Plamondon (Paul) : Merci.

La Modératrice : Bonne journée.

(Fin à 10 h 19)

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