(Dix heures deux minutes)
La Modératrice
:
Bonjour. Bienvenu à ce point de presse du Parti québécois. Ce matin,
M. Sylvain Gaudreault, notre porte-parole en matière d'environnement. Il
sera suivi du chef du Parti québécois, M. Paul St-Pierre Plamondon. La
parole est à vous.
M. Gaudreault : Oui. Alors,
bonjour. Merci d'être ici ce matin. Ça me fait plaisir de vous rencontrer juste
avant mon départ pour représenter le Parti québécois, avec d'autres
représentants du Québec, à la Conférence des Nations unies sur les changements
climatiques. Alors, je pars cet après-midi.
Nous trouvions ça très important de
pouvoir vous réitérer que cette COP26 est la plus importante depuis l'Accord de
Paris, depuis la COP21 de 2015. C'est la COP qui va permettre de rehausser les
ambitions de partout à travers la planète pour être sûr d'atteindre l'objectif
d'un maximum de réchauffement de 1,5 °C à l'horizon de 2100. Alors, c'est
une rencontre extrêmement importante dans laquelle j'aurais l'occasion de
répéter que nous avons fait notre travail, au Parti québécois, on a pris la
chose au sérieux, comme vous le savez, comme on le fait depuis toujours.
Cinq demandes. D'abord, que le Québec
ait toutes les compétences en matière d'environnement. Avec ce que nous voyons
depuis quelques semaines, du côté du gouvernement fédéral, c'est plus pertinent
que jamais que le Québec ait toutes les compétences en matière d'environnement.
Deuxième demande : Obtenir un budget carbone au Québec, annuel, permettant
de suivre l'évolution de l'atteinte de nos cibles de réduction de gaz à effet
de serre, comme ça se fait au Royaume-Uni. Troisième demande : transition
juste. J'ai fait adopter une motion unanime en ce sens et j'ai déposé, la
semaine passée, un projet de loi pour faire un passage très important vers une
transition juste, au Québec, pour protéger les travailleurs et travailleuses
qui seront touchés par la transition écologique, la transition énergétique, la
transition économique, projet de loi qui a été salué par la FTQ qui représente
600 000 travailleurs à travers le Québec. Quatrième demande :
que 1 % du PQI, le Plan québécois d'infrastructures, soit consacré au
verdissement des infrastructures. Dans un contexte de changements climatiques,
de canicules, c'est très important. Et, cinquième demande, on a fait adopter
également une motion unanime là-dessus, c'est que le Québec et Montréal
reçoivent le siège social de la future institution internationale sur les
finances durables.
Je vous annonce que sur place j'ai déjà des
rendez-vous de prévus, à la COP, que ce soit avec des ONG en environnement, que
ce soit avec des syndicats, que ce soit avec, par exemple, l'Association des
médecins en environnement, qui sera présente. J'aurai l'occasion de suivre le
premier ministre, quand c'est possible de le faire, là, dans ses rencontres
publiques et également suivre le ministre Benoit Charette dans ses événements.
Et je termine en vous disant qu'il ne faut
pas être contradictoire, il faut être cohérent. Des déplacements à l'étranger
sollicitent du carbone, alors, de mon côté, j'ai payé une compensation carbone.
Mon déplacement sur Glasgow représente 2,4 tonnes de CO2,
alors, avec une organisation reconnue, d'ailleurs, par l'Assemblée nationale
qui est Carbone boréal, j'ai payé une compensation carbone de 134,96 $.
Alors, j'invite mes collègues des autres partis politiques à faire de même,
j'invite le gouvernement du Québec à faire de même pour les délégués qui
représenteront le Québec. Merci. Paul.
M. St-Pierre Plamondon (Paul) :
Merci, Sylvain. Bonjour, tout le monde. Vous savez, on est des politiciens,
mais on est aussi du monde ordinaire, donc on fait notre épicerie. Et, c'est
une thématique qu'on a abordée il y a maintenant près de deux semaines,
l'inflation qui appauvrit les Québécois. Ça continue, et c'est plus grave,
finalement, que ce qu'on pensait, là.
Quand on regarde, là, dans le panier
d'épicerie : 31 % de plus pour les céréales, 19 % pour le porc,
11 % de plus pour le beurre, les oeufs, la viande, et là, aujourd'hui, on
a la SAQ qui nous annonce des hausses pour le vin. Et cet appauvrissement-là
très réel des Québécois, nous, on a des solutions et malheureusement le
gouvernement semble ignorer la situation. Et on la sous-estime lorsqu'on
considère également que le prix des habitations ou des loyers, également, a
explosé. Ça, ça ne rentre pas dans le calcul de l'IPC.
Les solutions du Parti québécois sont les
suivantes. Ça prend plus de concurrence. Comme, quand les pétrolières fixent le
prix, puis que, clairement, il n'y a pas de conséquence, puis que ça coûte une
fortune aux Québécois, quand l'industrie du pain se fait avoir… se fait prendre
la main dans le sac parce qu'elle triche, il faut qu'il y ait de la
concurrence. Et nous, on propose un bureau qui s'occupera d'une meilleure
concurrence pour faire baisser les prix. Également, lorsque c'est sous le
contrôle de l'État, comme la SAQ ou Hydro-Québec, il faut que le gouvernement
fasse un effort, sinon, c'est comme une taxe déguisée. Donc, Hydro-Québec, on
peut décider d'annuler les hausses — en sachant qu'en ce moment les
familles québécoises sont prises à la gorge par de l'inflation dans toutes les
directions — qui nous appauvrissent très sérieusement.
Donc, on réitère nos propositions, on tend
la main à nouveau au gouvernement : Faites quelque chose parce que les
Québécois s'appauvrissent. Il faut réagir, comme gouvernement, on ne peut pas
juste fermer les yeux. Je vais prendre vos questions.
La Modératrice
: Une
question, une sous-question, s'il vous plaît.
M. Lecavalier (Charles) :
Bien, pour la SAQ, excusez-moi, mais pour la SAQ, est-ce que ça prend plus de
concurrence? Ça prendrait la concurrence du privé pour le faire?
M. St-Pierre Plamondon (Paul) :
Bien, la SAQ, c'est une compagnie qui est détenue par le gouvernement, donc on
peut décider de donner un peu d'air aux consommateurs en limitant les hausses
dont il est question ce matin. Les hausses, d'ailleurs, c'est surtout en raison
des coûts à l'étranger. C'est une belle occasion de valoriser le vin québécois,
les produits québécois qui, eux, ne sont pas dans la même situation. Donc, on
pourrait aussi en profiter pour mettre de l'avant des produits faits
localement. Parce que, de ce qu'on comprend, ce sont des augmentations que la
SAQ décide de mettre de l'avant en lien avec ce qui se passe, notamment, en
Europe. Nous on dit : Donnez un congé, là, donnez un break, là, pour
parler en québécois, là, aux consommateurs, là. Ça augmente de partout. Et,
lorsque c'est une compagnie détenue par l'État, c'est comme une taxe déguisée,
là, ça rentre dans les coffres de l'État. Donnons une pause à des consommateurs
qui s'appauvrissent, là, mais à une vitesse fulgurante.
M. Lavallée (Hugo) : Mais
est-ce qu'il faudrait que la SAQ vende du vin à perte?
M. St-Pierre Plamondon (Paul) :
Non, mais elle n'est pas à perte en ce moment, là, la SAQ rapporte des profits
à l'État québécois. Donc, elle a une marge de manoeuvre pour dire : Là, en
raison de l'ensemble de la situation, on va donner une pause. Mais, surtout,
elle a la marge de manoeuvre pour valoriser des produits québécois qui, eux, ne
sont pas dans la dynamique, là, qui explique la hausse des prix. Pourquoi on
n'en profite pas, justement, là, pour vendre québécois, stimuler le marché
québécois?
M. Lecavalier (Charles) :
Est-ce que vous demandez la même chose pour le cannabis?
M. St-Pierre Plamondon (Paul) :
Non. Non, on demande…
M. Lecavalier (Charles) :
Pourquoi? C'est deux sociétés d'État qui vendent des…
M. St-Pierre Plamondon (Paul) :
Bien là, premièrement, il faut distinguer les produits, là. Dans la hiérarchie
de ce qu'il y a d'important, la première chose, pour nous, c'est le panier
d'épicerie, puis, pour le panier d'épicerie, on veut plus de concurrence pour
baisser les prix. Puis Hydro-Québec, ça, c'était notre demande principale, là, il
y a une hausse substantielle, le gouvernement cautionne ça, alors que le
garde-fou de la Régie de l'énergie a été enlevé, nous, on dit : Annulez la
hausse, temporairement, là. C'est juste de donner un peu plus d'argent dans la
poche des Québécois parce qu'en ce moment ils s'appauvrissent à coups de
milliers de dollars par rapport à leur budget d'il y a deux ans. Il faut
réagir, comme gouvernement, puis là…
M. Laforest (Alain) : …est-ce
que vous considérez que l'INSPQ, la Santé publique doivent être un peu plus
clairs sur les orientations concernant la troisième dose, là, et pour les personnes
âgées, la population en général, les jeunes?
M. St-Pierre Plamondon (Paul) :
Comme pour le reste de la crise, au Parti québécois, on va s'en remettre aux recommandations
de la Santé publique puis on va les suivre.
M. Laforest (Alain) : Mais ce
n'est pas ça, ma question. C'est : Est-ce qu'on doit être plus clair?
Parce qu'actuellement il y a des messages de la Santé publique où on dit, entre
autres : Les doubles vaccinés AstraZeneca doivent avoir une troisième
dose, les personnes âgées, peut-être, ceux qui ont eu double vaccin différent...
Est-ce qu'on devrait faire le point puis dire : Voici l'état de situation,
voici le plan de match pour une troisième dose?
M. St-Pierre Plamondon (Paul) :
La Santé publique a toujours, évidemment, intérêt à être le plus clair
possible. Puis nous, comme parti politique, on suit les recommandations de la
Santé publique.
M. Laforest (Alain) : Comment
vous trouvez ce qui se passe au Parti libéral?
M. St-Pierre Plamondon (Paul) :
Bien, sincèrement, je ne veux pas être trop idéaliste, mais prenons le Parti
libéral pour un parti qui a des propositions puis des idées… Puis je comprends
que médiatiquement, dans notre vie politique, on aime ça suivre quand ça
brasse, là. Mais moi, je rappelle qu'un parti politique doit être jugé, d'abord
et avant tout, en fonction de ses idées, puis je ne profiterai pas de la situation,
comme pourraient le faire d'autres chefs de partis, là, pour caler davantage
une autre formation politique. Laissons les libéraux gérer ce qu'ils ont à
faire à l'interne puis nous revenir avec des propositions puis un débat de société.
Mais je n'en profiterai pas. Je pense qu'il faut avoir de la classe un peu,
dans ces situations-là, puis laisser chaque parti gérer ce qu'ils ont à gérer à
l'interne.
M. Laforest (Alain) : ...M.
Gaudreault, là-dessus. Vous étiez là, en 2011, vous, M. Gaudreault.
M. Gaudreault : En 2011?
M. Laforest (Alain) : Oui, en
2011. Pouvez-vous aller au micro? En 2011, vous étiez là quand le Parti libéral
vous a presque fait imploser sur le projet de loi n° 204,
alors que c'était leur décision. Mais c'est chez vous, là, que ça a brassé, là.
Comment on vit ça, de l'interne?
M. Gaudreault : Oui, mais
comme Paul vient de le dire, je pense que c'est une situation interne au Parti
libéral. On va laisser le Parti libéral régler ses questions internes, et nous,
on travaille sur nos projets, sur nos propositions de contenu. Je viens de vous
en parler de cinq que je vais défendre à Glasgow dans le contexte de la COP.
Pour moi, c'est ça qui est important. Maintenant, ce qui se passe à l'interne
des autres partis, bien, on va laisser les autres partis le faire. Puis, je
veux dire, quand on a vécu d'autres situations au Parti québécois, bien, c'est
comme ça qu'on se gouvernait, puis je pense que les autres partis nous ont
laissés nous gouverner.
M. Lecavalier (Charles) :
Mais, M. St-Pierre Plamondon, sur le caractère d'un chef... Vous êtes chef de
parti, vous, là. Si vous avez des témoignages d'employés politiques qu'un élu
fait du harcèlement, est-ce que ça va vous prendre des mois pour agir ou vous
seriez beaucoup plus rapide, là?
M. St-Pierre Plamondon (Paul) :
Bien, il faut être proactif. Je pense que le commentaire, justement, de
Dominique Anglade, c'était que c'était tolérance zéro. Maintenant, là, tu sais,
il y a toute une question de faits internes qu'on ignore. Donc, avant de poser
des jugements… Ce n'est pas mon rôle. Moi, je pense que le Parti libéral a ses
choses à gérer, puis on va agir avec dignité, là, puis les laisser gérer ce
qu'ils ont à gérer. Quand ce sera fait, bien, ils reviendront dans l'arène
politique avec des idées. Parce que la politique, d'abord et avant tout, ce
sont des idées, des propositions qui sont différentes. Et il n'y a pas plus
différents que le Parti québécois puis le Parti libéral, mais, pour autant, je
n'en profiterai pas pour faire de la politique de ras les pâquerettes, là. On
va les laisser gérer ce qu'ils ont à gérer.
M. Larin (Vincent) :
M. Gaudreault, peut-être, concernant… toujours le troisième lien, je me
demandais si vous aviez vu cette histoire concernant le deuxième lien à Londres,
en fin de semaine, le maire de Londres qui veut construire un lien sous la
Tamise, un deuxième lien controversé. Lui, il propose de taxer, plutôt, les
déplacements sur les anciens liens pour encourager, là, les gens à se déplacer
vers le nouveau tunnel sous la Tamise. Pensez-vous que c'est quelque chose qui
pourrait être fait ici, à Québec, peut-être, pour encourager ce…
M. Gaudreault : Bien, écoutez,
je ne veux pas me prononcer sur le détail du projet du deuxième lien sur la
Tamise. Ce que je sais, c'est qu'à Londres il y a depuis plusieurs années un
genre de taxe d'entrée, là, dans le périmètre urbain de la ville de Londres. Et
je vais laisser les Anglais et les Londoniens faire ce débat-là entre eux.
Mais, je veux dire, la tache dans le
discours de M. Legault, à la COP, c'est le troisième lien, très, très,
très clairement. Et quand on voyait, vendredi, le ministre Bonnardel et le
ministre Julien dire qu'ils en avaient marre des mensonges, bien là, on a
sept scientifiques, ce matin, qui en rajoutent une couche en disant :
C'est les ministres qui sont dans le mensonge. Alors, moi, j'invite
M. Legault à profiter de la COP pour dire : Bien, on renonce au
troisième lien, comme il l'a fait, par exemple, dans le projet GNL Québec.
On sait que c'est un gouvernement qui a reculé sur ce dossier-là. Tant mieux.
Bien, qu'il le fasse également à la faveur de la COP…
M. Laforest (Alain) :
…Philippe Couillard de lui-même.
M. Gaudreault : Bien, je
l'invite simplement à prendre la seule décision qui s'impose. Et je dois vous
dire là-dessus que nous, on en a fait, des propositions. On a fait la
proposition, il y a quelques semaines, par mon collègue des
Îles-de-la-Madeleine qui a déposé un projet de loi pour transformer le
ministère des Transports en agence. Il a repris le projet de loi que moi,
j'avais déposé, quand j'étais ministre des Transports, mais qu'on n'a pas eu le
temps d'adopter, pour sortir la politique des décisions en infrastructures de
transport.
Puis, quand on entend les scientifiques aujourd'hui,
là, nous dire que… puis on le savait déjà, mais là ils répètent que c'est un
projet qui n'a aucune espèce de bon sens sur le plan scientifique, sur le plan
de l'aménagement du territoire, sur le plan géographique, sur le plan du
respect de la biodiversité, bon, bien, si on avait une agence des transports, comme
le Parti québécois le propose depuis 2014, bien, on ne serait pas dans des
petites histoires politiques de creuser un tunnel.
M. Larin (Vincent) : Sur les
propos de M. Bonnardel, là, vous, vous qualifiez ça d'antiscientifique, de
«trumpien»?
M. Gaudreault : Bien, j'ai vu,
là, ce que les scientifiques ont dit. Mais, je veux dire, c'est les premiers
qui disent : On est tannés des mensonges, puis c'est les premiers à en
faire sur cette histoire-là. Alors, premièrement, l'étude Origine-Destination,
qui prévoit une circulation d'autour de 20 000 à 25 000 passages,
alors qu'eux ils ont grimpé ça à 50 000, puis on ne sait pas où, on ne
sait pas comment… Alors, qu'ils nous le disent.
La Modératrice
:
Dernière question en français, s'il vous plaît.
M. Lavallée (Hugo) : Est-ce
que c'est une bonne idée que le gouvernement fédéral fasse une étude
environnementale sur le troisième lien?
M. Gaudreault : Non, c'est une
très mauvaise idée. Moi, je ne veux aucune étude du fédéral en matière d'environnement.
Ce n'est pas le rôle du fédéral. D'ailleurs, c'est pour ça que j'en ai parlé en
premier dans mes picots, là, de mes demandes à la COP. On a fait adopter à l'Assemblée
nationale une motion unanime affirmant que seul et seulement le Québec a toutes
les compétences en matière d'environnement. On a des lois en environnement plus
sévères, au Québec, que les lois fédérales. On a tout ce qu'il faut, au Québec,
pour démontrer que ce projet-là, le troisième lien, n'a aucun sens. Au moment
même où on se parle, alors que le gouvernement du Québec a refusé le projet GNL
Québec, l'étude fédérale se poursuit. Alors, moi, je suis contre le fédéral puis
en environnement je suis particulièrement contre son rôle.
M. Lavallée (Hugo) : Mais, si
le gouvernement du Québec ne fait pas bien son travail, ça pourrait être un bon
rempart, non?
M. Gaudreault : Je n'aurai jamais
confiance en une police d'assurance qui provient d'un État pétrolier. Alors, le
Québec a toutes les mesures, a tous les moyens. S'il faut que les lois du Québec
soient plus sévères, on va les changer, à l'Assemblée nationale, mais ce n'est
pas vrai que c'est le gouvernement canadien d'un État pétrolier qui va venir
nous dire quoi faire en matière d'environnement. Ça n'a aucune espèce de bon sens.
Si M. Guilbeault veut être cohérent puis utile, là, la première décision qu'il
a à prendre, c'est de mettre fin au chevauchement dans les évaluations
environnementales.
M. Lecavalier (Charles) : Est-ce
que le BAPE devrait avoir plus de mordant? Est-ce que le rapport du BAPE, là,
ça ne devrait pas être plus solide qu'une simple recommandation que le
gouvernement peut ignorer?
M. Gaudreault : Bien, je pense
que le BAPE fait bien son travail. En tout cas, j'ai lu le rapport d'un couvert
à l'autre, dans le cas de GNL, c'est une analyse tout à fait sérieuse, fondée,
scientifique. Moi, je pense que le problème n'est pas là. Le problème est sur
la capacité du gouvernement, ensuite, de mettre en oeuvre ou de suivre les
recommandations du BAPE. Merci.
La Modératrice
: On va
passer aux questions en anglais.
Journaliste
: Mr. Plamondon, do you
think now is the time to be relaxing COVID rules?
M. St-Pierre Plamondon
(Paul) : It's up to the Public Health to determine what measures are
appropriate, and we'll follow those rules.
Journaliste
:
…but you can look at other provinces, they follow so-called Public Health
measures and… You can look no further than Alberta, Saskatchewan, Ontario has
had the problem, things get good, the Public Health says it's good, politicians
say : No more rules…
M. St-Pierre Plamondon
(Paul) : We need to trust scientific opinions coming from the Public
Health and we'll follow those recommendations.
La Modératrice
:
S'il n'y a pas d'autre question en anglais... Merci beaucoup.
M. St-Pierre Plamondon (Paul) :
Merci.
La Modératrice
: Bonne
journée.
(Fin à 10 h 19)