(Onze heures quarante-six minutes)
Mme Anglade : Alors, bonjour,
bonjour à tous. Un peu de retard aujourd'hui. J'étais accompagnée de mon
collègue Enrico Ciccone, qui boite, mais qui va mieux. Écoutez, aujourd'hui, on
veut parler de santé. Et ce que l'on voit encore aujourd'hui illustre
l'incompétence caquiste en matière de gestion de santé, en matière du réseau de
la santé.
On savait déjà qu'il y avait
400 000 personnes de plus sur les listes d'attente pour voir les
médecins de famille. On était passé d'une liste de 400 000 personnes
à 830 000 personnes sur la liste d'attente. Aujourd'hui, on apprend
qu'il y a 100 000 personnes de plus qui doivent attendre pour avoir
accès à un médecin spécialiste. Puis 100 000 personnes de plus, ça,
ça veut dire qu'il y a des gens qui sont chez eux, qui prennent de la
médication, qui souffrent puis qui sont obligés d'attendre pour avoir accès à
un service.
Ça craque absolument de partout, on l'a vu
également dans les urgences : urgence à Gatineau, l'urgence à
Port-Cartier, l'urgence à Senneterre, l'urgence à Coaticook et, pas plus tard
que dimanche, la question de l'urgence à Lachine. Alors, cette incompétence de
la Coalition avenir Québec en matière de santé, encore une fois, elle est
partout.
Et je vais céder la parole à mon collègue
Enrico Ciccone pour parler spécifiquement de ce qui se passe à l'urgence de
Lachine.
M. Ciccone :
Merci, cheffe. Depuis dimanche dernier, il y a un bris de service important, à
Lachine, ce qui crée depuis quelques semaines, là, en prévision, justement, de
cette fermeture, beaucoup, beaucoup d'anxiété chez les résidents de Lachine et
autour de Lachine, également, considérant le fait qu'on a une population qui
est vieillissante, à Lachine. Beaucoup de secteurs autour de l'Hôpital de
Lachine vivent de la précarité, socioéconomiquement, très, très imputée, également.
Alors, c'est important de garder les services ouverts.
Depuis le 9 septembre dernier que le ministère
de la Santé a été avisé, justement, de la problématique en prévision d'une
fermeture possible. Je dis «possible» parce que c'était possible, à l'époque du
7 novembre dernier, et il n'y avait eu aucune réponse du ministère. Ce qui
est tout simplement aberrant.
Ce qu'on demande au ministre de la Santé,
c'est de trouver des incitatifs, justement, pour garder les travailleurs de la
santé. C'est ce qu'on a fait dimanche, moi et la cheffe, justement, de parler
au personnel soignant qui était là, les médecins, les infirmières, les supplier
de rester à l'Hôpital Lachine. Parce que, quand il y a une anxiété comme ça, bien,
les gens vont... il y a un exode vers le centre-ville, et c'est inquiétant également
pour les travailleurs de la santé.
Alors, c'est important de trouver des
incitatifs, des façons de garder... ou une rotation, avec un travail de concert
avec le CIUSSS, le CUSM, de travailler avec des gens, des travailleurs de la
santé, des inhalothérapeutes qui peuvent venir nous aider pour garder l'urgence
ouverte 24 heures sur 24, ce qu'il est absolument, absolument important de
faire. Merci beaucoup.
Le Modérateur
: On va
passer à la période de questions.
Mme Prince (Véronique) :
Mme Anglade, quand c'était le gouvernement Couillard qui était au pouvoir,
je me rappelle que vous aviez mis en place des processus, avec les médecins
spécialistes, pour les forcer en quelque sorte à ouvrir des plages de rendez-vous.
Dans le fond, ça n'a pas fonctionné. C'est parce que le gouvernement actuel a
décidé de faire autre chose? Pourquoi on n'a pas pu garder ce que vous aviez
mis en place?
Mme Anglade : Bien, pour
la même raison que ce qu'on voit avec les médecins de famille. C'est que,
depuis trois ans, il n'y a personne qui a prêté attention à la liste d'attente,
il n'y a personne qui a prêté attention à ce qui se passait au niveau de nos
médecins de famille comme de nos médecins spécialistes. Et là, l'attente, on
voit que ça craque de partout, encore une fois, et on voit qu'il y a des
décisions qui sont prises à Québec, dans une tour d'ivoire, qui ne sont pas
collées à la réalité. Encore une fois, cette fin de semaine, j'ai pu le
constater à quel point il n'y a pas de discussion avec les gens sur le terrain,
parce qu'eux, ils amènent des solutions, mais il n'y a pas de dialogue qui soit
ouvert pour amener ces solutions et répondre aux besoins de la population.
Mme Prince (Véronique) :
Mais ça serait quoi, alors, la solution, en ce moment, pour que les médecins
spécialistes voient plus de patients eux aussi?
Mme Anglade : Encore une
fois, on attend le gouvernement et son projet de loi mammouth. Mais ce qui
m'apparaît évident, c'est que, dans les... ils ont laissé aller le système tout
le long, ils n'ont pas reconnu qu'il y avait une crise en matière de pénurie de
main-d'oeuvre. Ils ont décidé que la seule chose qui comptait, c'était la
question des salaires. La question de salaires, c'est important, mais c'est
toute l'organisation du travail. Et nous, on s'attend à ce qu'ils déposent des
projets qui vont faire en sorte qu'on prend les conditions de travail, mais
qu'ils écoutent le terrain. Chaque fois qu'on est sur le terrain, on voit qu'il
y a des solutions qui peuvent émaner...
M. Gagnon (Marc-André) : ...Marie-Victorin,
hier, vous avez dit, Mme Anglade... vous avez invité le chef du Parti
québécois, Paul St-Pierre Plamondon, à se présenter, en disant : Bien,
nous, on va lui laisser la voie libre s'il décide de le faire, puis j'encourage
les autres partis à respecter la tradition. Or, finalement, on voit que Québec
solidaire, entre autres, a déjà annoncé ses couleurs, ils ne respecteront pas
la tradition, si c'en est vraiment une, donc ils vont présenter un candidat.
Donc, est-ce que le Parti libéral du Québec présentera un candidat dans
Marie-Victorin lorsque la partielle sera déclenchée?
Mme Anglade : La première
chose que je vais vous dire, c'est qu'on a vu, d'abord, une élection, dans nos
municipalités, qui a montré un véritable vent de changement, puis un vent de
collaboration également. Cet esprit-là qui devrait nous animer aujourd'hui. On
est à moins d'un an d'une élection générale, et moi ce que j'encourage
Paul St-Pierre Plamondon à faire, c'est à se présenter dans Marie-Victorin.
Mais la chose élégante à faire, comme M. Bourassa l'a fait pour
M. Parizeau, comme M. Charest l'avait fait pour Mme Marois,
comme Mme Marois, également, avait posé ce geste pour Philippe Couillard,
c'est de laisser entrer un chef à l'Assemblée nationale, et c'est ce qu'on
encourage l'ensemble des partis à faire.
M. Gagnon (Marc-André) :
Donc, Québec solidaire manque d'élégance?
Mme Anglade : Je crois qu'il
faut s'élever au-dessus de la mêlée, puis c'est une opportunité de s'élever
au-dessus de la mêlée et de faire preuve d'élégance, effectivement.
Mme Côté (Claudie) : Mais, si
tout le monde présente des candidats, allez-vous le faire?
Mme Anglade : J'aurais
souhaité que l'ensemble des formations politiques suivent notre recommandation,
notre perspective par rapport à ça. Cela dit, on n'a pas encore la réponse de
Paul St-Pierre Plamondon. Il nous a dit qu'il avait une stratégie. Je pense
qu'il devrait faire une stratégie ouverte et nous dire si, oui ou non, il va se
présenter.
Mme Prince (Véronique) :
Puis, en même temps, vos adversaires disent : C'est facile pour le Parti
libéral de dire ça, avec les appuis que vous avez obtenus dans les dernières
élections dans ce comté-là.
Mme Anglade : On vient d'avoir
des élections fédérales. On vient d'avoir des élections municipales. On est à
moins d'un an des élections provinciales. Je pense qu'en plus tout ça
vient militer pour le fait qu'on n'ait pas besoin d'avoir des grosses élections
partielles, en plus, pour Marie-Victorin. Et je pense, encore une fois, que c'est
non seulement la tradition, mais la chose élégante à faire que de ne pas
présenter...
M. Gagnon (Marc-André) : Je
comprends, mais n'avez pas répondu à la question que je vous ai posée, puis ma
collègue vous a relancée : À partir du moment où on sait que Québec
solidaire va présenter un candidat, est-ce que le Parti libéral sera sur les
rangs dans Marie-Victorin?
Mme Anglade : Si Paul
St-Pierre Plamondon ne se présente pas, il est évident qu'on sera sur les
rangs, mais, si Paul St-Pierre Plamondon se présente, nous, ce que l'on
souhaite, c'est que les candidats ne présentent pas…
M. Gagnon (Marc-André) :
Donc, si M. St-Pierre Plamondon se présente et que Québec solidaire présente
un candidat, au Parti libéral, vous n'aurez pas personne?
Mme Anglade : Alors, ce qu'on
a dit, c'est que je souhaite que l'ensemble des formations politiques le
fassent. On va attendre la réponse de Paul St-Pierre Plamondon, on va attendre
la réponse de…
Mme Prince (Véronique) :
Mais, déjà, Québec solidaire a signifié son intention. Vous avez déjà la
réponse de Québec solidaire. Ce ne sera pas l'ensemble des formations
politiques qui va respecter l'entente. Donc, à partir du moment où vous savez
que votre souhait n'est pas exaucé, c'est quoi que vous allez faire?
Mme Anglade : Nous, ce que
l'on souhaite, c'est poser le geste qui a été posé par la tradition,
initialement, au Parti libéral, au Parti québécois, tous ceux qui ont gouverné,
c'est de ne pas présenter de candidat pour laisser rentrer le chef. Mais,
encore une fois, la question maintenant, c'est à Paul St-Pierre Plamondon de la
poser : Est-ce que, oui ou non, il sera candidat?
M. Gagnon (Marc-André) : …il
y a une urgence de déclencher cette élection partielle là. Du côté de la CAQ on
invoque le fait que le taux de participation était faible aux élections
municipales… aux élections fédérales. Vous, votre point de vue, est-ce qu'il
faut déclencher ça rapidement ou est-ce qu'on peut se permettre d'attendre à 2022?
Mme Anglade : Je pense que,
comme vous, il y a quand même une fatigue avec les élections fédérales, les
élections municipales, l'élection provinciale qui s'en vient dans un an. Je ne
suis pas sûre qu'il y a une urgence de déclencher demain matin une élection
dans Marie-Victorin.
Mme Prince (Véronique) :
Est-ce que Gaétan Barrette va être de retour cette semaine à l'Assemblée
nationale?
Mme Anglade : Gaétan Barrette,
à qui j'ai parlé hier soir, présentement, vit une situation de proche aidant,
et il ne sera pas de retour à l'Assemblée nationale. C'était prévu qu'il ne
soit pas là. Mais vous comprendrez que c'est une situation personnelle qu'il
vit, dans laquelle je ne veux pas… Je pense qu'il souhaite que ça se fasse de
manière privée.
M. Carabin (François) : …Mme
Anglade, sur le recul de M. Jolin-Barrette concernant le projet de loi n° 2,
comment vous voyez ce repositionnement-là?
Mme Anglade : Et la lumière
fut, je vous dirais, par rapport au projet de loi n° 2 avec Simon
Jolin-Barrette. C'est surprenant que la CAQ n'ait pas consulté avant de déposer
un projet de loi qui est clairement, tel qu'il était rédigé aujourd'hui,
transphobe, qui, vraiment, représente un recul pour les Québécois et les
personnes trans. Maintenant, on va avoir le détail de ce qui va être proposé
par Simon Jolin-Barrette, mais il m'apparaît évident que ce recul était
totalement inacceptable, et on l'a déploré dès le départ.
M. Gagnon (Marc-André) : ...par
la juge Rondeau, là, sur l'enjeu du bilinguisme. Est-ce que ça vous
inquiète de voir à quel point le torchon brûle entre les deux, là, sur
différents fronts d'ailleurs?
Mme Anglade : Ce que l'on
voit, c'est à l'image de ce qu'on voit de manière générale avec la CAQ, où on
essaie d'imposer une manière autoritaire de fonctionner, plutôt que de
collaborer, plutôt que d'essayer d'arriver à des solutions qui font en sorte
que tout le monde avance dans la même direction. Moi, je ne pense pas que ce
soit sain de voir ce genre de situation pour le Québec. On a vraiment besoin de
se serrer les coudes, puis de collaborer, puis d'avancer.
Mme Prince (Véronique) : Une
dernière question, Mme Anglade, je veux revenir sur Gaétan Barrette. Est-ce
qu'il est quand même... malgré cette situation-là qui est privée, là, est-ce
qu'il est encore membre du caucus? Est-ce qu'il va rester membre?
Mme Anglade : Oui, absolument.
Oui, Gaétan Barrette est absolument membre du caucus, Et ce que je vous disais
par rapport à la situation, c'est une situation personnelle de proche aidant
qu'il vit présentement.
Mme Prince (Véronique) : Mais
est-ce qu'il va rester aussi dans le…
Mme Anglade : Oui, oui, c'est
tout à fait le plan, absolument. Absolument.
Mme Côté (Claudie) : Sur
l'UPAC, bon, la nouvelle résolution, là, pour redorer son blason, ça serait de
changer de nom. Est-ce que ça serait suffisant?
Mme Anglade : Un changement
cosmétique pour l'UPAC, je pense que c'est… On vit une crise de confiance par
rapport à cette institution-là. On avait demandé à ce que le numéro deux soit
destitué. Il y a eu simplement des tâches administratives qui lui ont été
confiées. La ministre de la Sécurité publique nous avait dit qu'elle avait son
plan, son livre vert. On n'a jamais vu d'action concrète. Un bris de confiance
aussi important nécessite des actions qui sont beaucoup plus costaudes que ce
que l'on voit présentement.
M. Gagnon (Marc-André) : Sur
l'UPAC, est-ce que ça revient un peu à dire : Bon, bien, on ferme la shop
puis on repart ça sous un autre nom, là? Vous ne trouvez pas ça un peu
ridicule?
Mme Anglade : Un changement de
nom, c'est complètement cosmétique, et ça ne règle pas le fond de l'histoire.
Le fond de l'histoire, c'est qu'il y a une crise de confiance aujourd'hui avec
l'UPAC. La ministre a refusé de renouveler sa confiance envers le numéro un de
l'UPAC. Alors, j'estime que c'est des gestes beaucoup plus forts qui doivent
ramener la confiance de la population envers l'UPAC.
Le Modérateur
: On va
passer en anglais.
Mme Fletcher
(Raquel) : ...and he said he's considering a
rebranding, so renaming l'UPAC, in order to boost public confidence. Do you think
that's an idea...
Mme Anglade :
Rebranding, to me, means, basically, cosmetic change. At the end of the day, we
have a major situation, a major crisis in this institution, and we need more
than a rebranding to make the people, to make Quebeckers believe that the
situation has changed. And the Minister of Sécurité publique,
Mme Guilbault, has not yet done anything significant regarding this
institution, and we're waiting for clear actions.
Mme Fletcher (Raquel) : ...old police force and they can hire their own people, will make a
big change for the organization and called it a new era. Does that speak to
you? Do you have any confidence in that?
Mme Anglade :
I don't think that telling people that you're going to change name and...
become a new era is going to cut it. What we've asked is for the number two of
l'UPAC to be removed from his functions, and now all we see is that he's moving
to other tasks. And Minister Guilbault never said that she trusted the
organization, she never said it, again, in the last few weeks. So, I think it's
a lot more than that that we need to see from the Government.
Mme Senay (Cathy) : Bill 2, Mrs. Anglade, the fact that, finally, the Justice
Minister says, Simon Jolin-Barrette says : I'll change those articles
about gender and sex. We don't know how he will, but he promises that he will.
What's your reaction that he's backtracking... seems to be backtracking on
this...
Mme Anglade :
So, as you mentioned, you said : Simon Jolin-Barrette seems to be
backtracking, so it seems to be. We'll see what the changes are. But it was
mind-boggling to see that they would introduce a bill that would be transphobic,
that would be totally not considering the people that are transexual. And I
really hope that it means that he saw the light, that he saw that he needed to
make a significant change in his bill, because otherwise it would be a major
step back for transexuals, but also, also for Quebeckers in general.
Mme Senay (Cathy) : Well, you talked about the situation in health, with l'Hôpital
Lachine, some closures. The nurses' unions came really strong, yesterday, about
decrees, getting rid of decrees, they're sick of them. What do you say to the
Health Minister about decrees and health emergency, the public health
emergency?
Mme Anglade :
They've been managing, the Government has been managing, François Legault,
specifically, has been managing the whole crisis with decrees. Well, I think
this has got to stop. I think this is a situation that's no longer required and
that's creating a lot of issues.
Regarding nurses, they
want to see solutions. On Sunday, I was talking to three different nurses, and
they were telling me that they were there because they knew that there were
solutions in order to support the fact that the emergency room would still be
open in Lachine. There are many examples like that. We ask the Government to sit
down with the people on the ground and really discuss the options, because
there are options available today.
M. Authier (Philip)
:
The other parties don't seem to be taking you up on the offer of letting
Marie-Victorin... letting PQ candidate run unopposed. Does that disappoint you
and what can you do about that?
Mme Anglade :
Does that...
M. Authier (Philip)
:
Disappoint you.
Mme Anglade :
I think the question around Marie-Victorin, I would say, if Paul St-Pierre
Plamondon was to run, we would like to let him run, like all parties have done
in the past, whether it was under Daniel Johnson, Robert Bourassa,
Jean Charest, Pauline Marois. They've all done that, in order to be
elegant, regarding the leader of a party that's represented at the National
Assembly. So, that's what we hope the other parties are going to do. We saw an
election, a municipal election where a lot of people that were elected are
really in a collaborative approach, and that's what I would like to see as well
for this election.
M. Authier (Philip)
:
But they don't seem to want to do it.
Mme Anglade :
So, we don't even know yet if Paul St-Pierre Plamondon is going to
run. He said he has a strategy. I would ask him to make his strategy open and
transparent, and then, we could make a final decision. But we'll have to wait
and see if he is going to run. Obviously, if he is not running, we'll have a
candidate ready for an election.
M. Authier (Philip)
:
And do you think it is urgent to have a by-election
immediately? That is the one thing that PSPP did say.
Mme Anglade : If you look at the participation level at the municipal elections
and you see that... the fact that we just went through a federal election, I
don't think, like, it's urgent, especially that we have a provincial election
coming up in less than a year.
M. Authier (Philip)
:
But there still has to be one, though.
Mme Anglade :
There still has to be one. I don't think it is urgent to start a campaign
today. Thank you.
Le Modérateur
: Merci
beaucoup.
(Fin à 12 h 3)