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Point de presse de M. Gabriel Nadeau-Dubois, chef du deuxième groupe d’opposition, et M. Sol Zanetti, porte-parole du deuxième groupe d’opposition pour les aînés

Version finale

Le mardi 23 novembre 2021, 11 h 15

Hall principal de l'hôtel du Parlement, hôtel du Parlement

(Onze heures quinze minutes)

M. Nadeau-Dubois : Bonjour, tout le monde. Bon retour à l'Assemblée nationale. Malheureusement, ce retour se fait dans une ambiance qui n'est pas joyeuse du tout, qui est même franchement lourde. Dans le dossier des CHSLD, les Québécois sont dans la noirceur totale. Je pense que les Québécois et les Québécoises ne savent plus qui croire dans cette histoire-là. C'est très, très grave. C'est grave parce que les gens, au Québec, ont le droit de savoir ce qui s'est passé dans nos CHSLD pendant la première vague, ils ont le droit que la lumière soit faite.

Je pense c'est important ce matin de revenir sur le fond de la question, puis le fond de la question, c'est quoi? C'est que l'État québécois a échoué à sa responsabilité de protéger les vies des aînés qui étaient dans nos CHSLD. Ça, ça veut dire que l'État québécois a une dette morale à l'égard des aînés et de leurs familles, une dette qui impose de faire la lumière sur ce qui s'est passé. Ce qui est en jeu ici, c'est la confiance entre les institutions publiques, à commencer par les CHSLD, et les gens. Comment est-ce qu'on reconstruit la confiance? Avec de la transparence. Le seul remède à une crise de confiance, c'est la transparence.

C'est pour cette raison que le gouvernement du Québec, que François Legault, en tant que premier ministre du Québec, doit annoncer la tenue d'une commission d'enquête publique pour faire la lumière sur ce qui s'est passé dans la gestion de la pandémie au Québec. Demain, Québec solidaire va déposer une motion, qu'on appelle communément une motion du mercredi, pour exiger enfin le déclenchement d'une commission d'enquête publique sur la gestion de la pandémie au Québec. C'est l'occasion pour François Legault de sauver la confiance envers le système d'hébergement des aînés au Québec. Le premier ministre n'a plus le choix, il est acculé au mur, il doit accepter la tenue d'une commission d'enquête publique. Merci.

M. Zanetti : Merci. Alors, je vais vous dire, les révélations qu'on a eues la semaine dernière puis qui continuent de sortir au sujet des données d'inspection qui ont existé, n'ont pas existé, ont existé verbalement seulement, ont été détruites, ont été écrasées, ont été notées, ça me met vraiment en colère, parce que ça nous met dans la confusion, et ça révèle aussi probablement quelque chose qui a l'air vraiment, là, d'une tentative de dissimulation. Et les commentaires et les sorties du gouvernement un peu jovialiste, dans ces temps qui sont… qui ne devrait pas l'être, au sujet du retour des Nordiques, là, pour faire diversion du troisième lien et aussi de l'enquête de la coroner Kamel, c'est vraiment déplacé.

Et aujourd'hui encore, bon, on voit encore, il y a des articles sur les Nordiques, mais là, le sujet, là, ce qui devrait nous préoccuper, c'est l'avenir des aînés, puis le problème, c'est qu'on ne sait pas exactement qu'est-ce qui existe comme information. On voit qu'il y a des données extrêmement précises qui ont été prises. Certains disent qu'elles ont disparu, qu'elles ont été écrasées. S'il y a des choses qui existent par écrit, nous, on veut les voir, ça doit être rendu public par le gouvernement. S'il y a des inspecteurs qui savent des choses, il faut qu'on les entende, il faut qu'ils témoignent, on doit avoir cette information-là. S'il y a des choses qui ont été dites dans la cellule de crise du gouvernement, ils doivent nous les révéler par rapport à ça, on doit avoir de la transparence. Les aînés du Québec ont droit à ça. C'est une condition minimale pour rebâtir la confiance, parce que là vraiment on n'est pas dans la transparence, on est dans la confusion et dans ce qui a tout l'air d'une dissimulation.

C'est pour ça aussi qu'on va demander une commission d'enquête publique là-dessus, une commission d'enquête dans le style de la commission Charbonneau, par exemple, parce que les enquêtes qui ont été faites actuellement, bien, oui, elles sont intéressantes, elles sont pertinentes, elles amènent des recommandations importantes, mais il faut couvrir plus large que ça, il faut dépasser le cadre des CHSLD et dépasser le cadre du réseau de la santé. Il faut qu'on puisse parler de la façon dont ça a été géré aussi, par exemple, en éducation, l'approvisionnement international, comment on a géré aussi la question des frontières. Tout ça doit être examiné, et nous, on veut la lumière là-dessus.

Et évidemment ça n'empêche pas d'agir, il faut tout de suite, le plus rapidement possible, appliquer les recommandations non seulement... qui seront annoncées, là, de la Protectrice du citoyen, mais aussi celles qui seront annoncées de la coroner Kamel. Et on peut effectivement agir maintenant mais aussi pousser les choses pour aller en profondeur. Et les seuls qui s'opposent à ça actuellement, c'est le gouvernement. Et je ne comprends pas pourquoi ils s'opposent à ce qu'on fasse la transparence là-dessus, ce n'est pas une façon de rebâtir la confiance, puis ils doivent absolument changer de cap sur cette décision.

M. Bellerose (Patrick) : Quel serait votre mandat, le mandat que vous donneriez à la commission? Comment vous formuleriez ce mandat?

M. Zanetti : Bien, c'est un mandat qui doit être large, qui doit couvrir l'ensemble de la période de la gestion de la pandémie, donc pas seulement la première vague, l'ensemble des vagues, et qui doit aussi dépasser le domaine de la santé, donc tous les domaines de la gestion de la pandémie. La formulation doit être la plus inclusive possible.

M. Laforest (Alain) : …ça inclut le fédéral, à ce que je comprends.

M. Zanetti : On ne peut pas, effectivement, on ne peut pas dire : Nous, ça ne nous concerne pas. Ce qui est entre les mains du gouvernement canadien, ça nous concerne aussi, et il faut qu'on ait des recommandations par rapport à ça, il faut qu'on sache qu'est-ce qui s'est passé pour qu'on puisse agir.

M. Laforest (Alain) : ...c'est une étude pancanadienne que vous demandez.

M. Zanetti : Non, une étude sur le Québec, sur la façon dont on a géré ça ici, au Québec, mais on ne peut pas faire abstraction de nos responsabilités qui devraient couvrir l'ensemble des pouvoirs…

M. Robitaille (Antoine) : Combien de temps vous donneriez à une telle commission pour réaliser son mandat?

M. Zanetti : Bien, évidemment, on veut toujours que ces commissions-là se passent le plus rapidement possible, ça, c'est des choses qu'il faut voir avec les experts. Cela dit, le plus rapidement possible on aurait ces recommandations-là, mais ça n'empêcherait pas d'agir, on peut déjà agir sur les recommandations de la Protectrice du citoyen.

M. Bellerose (Patrick) : Quand vous dites «une tentative de dissimulation», pour vous, est-ce que ça monte au bureau du premier ministre?

M. Zanetti : Ce gouvernement est responsable de ça. J'ai dit que ça a l'air d'une tentative de dissimulation, parce que cette bataille-là n'est pas finie, on espère qu'ils vont révéler des choses. J'espère qu'ils vont nous prouver que ce n'est pas de la dissimulation puis qu'ils vont nous prouver qu'ils sont transparents. Cela dit, le premier ministre, clairement, est responsable de ce qui se passe. Il ne peut pas… il a pris les décisions dans la pandémie puis il ne peut pas, comme ça, sacrifier des ministres en rejetant la responsabilité sur eux.

Des voix :

M. Nadeau-Dubois : …ajouter un élément sur le premier ministre. Je pense qu'il faut se rappeler que durant la première vague, le premier ministre s'est présenté presque tous les jours en grande conférence de presse devant le peuple québécois en disant : Je suis le responsable de la gestion de la pandémie, je suis le capitaine à bord. Ça a été son choix de se présenter à chaque jour devant les Québécois, Québécoises, et de mettre la responsabilité sur ses épaules. Il ne peut pas aujourd'hui, alors que les choses commencent à dégénérer, blâmer ses ministres, ses anciennes ministres, les sous-ministres et les gestionnaires. On est responsable ou on ne l'est pas.

M. Carabin (François) : …M. Legault à témoigner devant la coroner comme le PLQ vient de le faire il y a quelques minutes?

M. Nadeau-Dubois : Je vais laisser à la coroner le soin de décider qui elle souhaite entendre, c'est son enquête, mais le premier ministre a des choses à dire aux Québécois, Québécoises. Il ne peut pas dire : Je suis le boss et, quand ça va mal, blâmer ses subordonnés. C'est l'inverse du courage, ça.

M. Lavallée (Hugo) : …pour être sûr de bien comprendre, là, quand vous parlez d'une tentative de dissimulation, est-ce que c'est votre hypothèse ou votre impression que le premier ministre, effectivement, sciemment, dissimule des choses?

M. Nadeau-Dubois : L'impression que nous avons et que beaucoup de Québécois et de Québécoises ont, c'est que quelqu'un, quelque part, ne dit pas toute la vérité. Je ne sais pas c'est qui. C'est pour ça qu'il faut une commission d'enquête publique.

M. Bergeron (Patrice) : Quand la sous-ministre dit qu'il n'y a pas de document, puis finalement il y a des documents, quand vous dites qu'il y a une tentative de dissimulation, quand vous dites que le premier ministre doit, puisqu'il s'est toujours dit comme capitaine à bord, est-ce que ça veut dire que ce qu'on a… on a dit de dire des choses à la sous-ministre ou est-ce qu'on lui a…

M. Nadeau-Dubois : Ce serait très facile, ce matin, pour Sol, pour moi, de multiplier les spéculations, de prêter des intentions à tout et chacun. On ne sait pas ce qui s'est passé. On est dans la noirceur totale. C'est pour ça qu'il faut une commission d'enquête publique. Il y a une certitude : Quelqu'un quelque part ne dit pas toute la vérité. C'est qui? Pour répondre à cette question-là, on a besoin d'une commission d'enquête publique.

M. Lavallée (Hugo) : …un point de presse aujourd'hui sur la vaccination, est-ce que vous pensez que c'est une coïncidence?

M. Nadeau-Dubois : Pardon?

M. Lavallée (Hugo) : Le fait qu'il y ait un important point de presse aujourd'hui sur la vaccination, est-ce que vous pensez que c'est une coïncidence?

M. Nadeau-Dubois : Je n'ai pas beaucoup envie de mêler la vaccination aux enjeux politiques qui sont les nôtres. Je ne sais pas si la conférence de presse était prévue avant ou après les révélations de la semaine dernière. Je n'ai pas vraiment envie d'embarquer là-dedans. L'opération sur les Nordiques de Québec, par exemple, mautadine que ça tombe bien en plein milieu d'une enquête sur le coroner. Ça, je veux dire, ça a toutes les allures d'une opération de diversion. Pour ce qui est de la vaccination, je vais me garder une petite gêne, c'est trop important.

M. Laforest (Alain) : Vous, vous le savez depuis quand que la coroner va déposer son rapport... pas la coroner, la Protectrice du citoyen va déposer son rapport?

M. Nadeau-Dubois : C'est une bonne… Sol, veux-tu… Je ne sais pas. Je n'ai pas l'information.

M. Zanetti : Bien, il me semble qu'on le sait… ça a été révélé dans les médias, il me semble, hier. Ça se peut-tu?

M. Laforest (Alain) : …vous, il n'y a personne de votre équipe qui vous a avisé que ça s'en venait, la semaine passée, qu'il y aurait le rapport de la protectrice cette semaine.

M. Zanetti : Je pourrais vous répondre plus tard, là, je vais vérifier.

M. Laforest (Alain) : …pourquoi on fait une conférence de presse à 17 heures, si vous le saviez avant.

M. Zanetti : C'est une information que je vais vérifier dans mes courriels. Je ne veux pas vous dire n'importe quoi, là, j'en reçois tellement que des fois c'est difficile, mais je peux vous répondre plus tard.

M. Carabin (François) : …quels outils est-ce qu'une enquête publique vous donnerait qui n'ont pas été déjà utilisés par la protectrice, par la coroner, par la Commissaire à la santé et au bien-être?

M. Nadeau-Dubois : Bien, je pense, mon collègue a déjà donné des éléments de réponse à cette question-là. La gestion de la pandémie, ça ne s'est pas seulement passé dans les CHSLD, ça s'est passé dans l'ensemble du réseau de la santé, dans l'ensemble des services publics et, pour tout dire, dans pas mal tous les domaines de la société québécoise. Une réelle commission d'enquête publique nous permettrait de faire la lumière sur la gestion de la pandémie dans tous les domaines au Québec. La saga de la ventilation dans les écoles, là, ça n'a pas été un grand exemple de transparence. La gestion du matériel de protection, notamment les N95, on n'a toujours pas le fin mot sur cette histoire-là. Il y a encore trop de questions sans réponse. On ne peut pas traverser une crise de cette ampleur-là et dire : On va faire deux, trois enquêtes «on the side», et ça va suffire.

M. Robitaille (Antoine) : La population, vraiment, quand on regarde les sondages, semble croire que la… que ça a été bien géré. Est-ce que vous pensez que la population se trompe ou qu'elle n'a pas toutes les informations? La pandémie en général, vu qu'on parle d'un…

M. Nadeau-Dubois : Est-ce que la population se trompe? La population ne se trompe jamais. C'est-à-dire que je pense qu'on est tous d'accord que, quand cette pandémie-là a frappé, personne n'était préparé, ni les oppositions ni le gouvernement. Puis c'est très facile le lundi matin de dire au quart-arrière quelle passe il aurait dû lancer le dimanche. L'objectif d'une commission d'enquête, ce n'est pas de faire ça, c'est de dire : Qu'est-ce qu'on peut apprendre collectivement pour ne plus que ça se reproduise? Il y a des milliers d'aînés qui sont morts. Ce n'est pas un détail. Il faut aller au fond des choses et il faut avoir des recommandations sur comment l'État québécois peut être à la hauteur de sa responsabilité morale de protéger les vies des gens qui habitent dans ces établissements.

La Modératrice : Une dernière question en français.

M. Bellerose (Patrick) : Une petite question en suivi au congrès de la fin de semaine. En fin de semaine, vous avez dit : On est parlable sur un troisième lien de transport en commun. Par contre, si ça coûte cher et que ça ne règle pas la congestion… Vous avez dit : Par contre, si ça coûte cher et que ça ne règle pas la congestion, on n'est pas plus avancés. C'est la première fois qu'on vous entendait parler de congestion entre Québec et Lévis.

M. Nadeau-Dubois : Non, on en a toujours parlé, ma collègue…

M. Bellerose (Patrick) : Et allez-vous présenter une solution à cette congestion-là?

M. Nadeau-Dubois : Ma collègue Catherine Dorion a demandé, il y a deux ou trois semaines, une commission parlementaire pour trouver les meilleures solutions à la congestion dans la région de Québec. Donc, nous, on a…

Une voix :

M. Nadeau-Dubois : Oui, dans la région de Québec, spécifiquement entre Québec et Lévis. On n'a jamais nié que ce phénomène-là existait, mais il faut trouver des solutions qui le règlent. François Legault dit qu'il est pragmatique. C'est quoi, être pragmatique? C'est trouver la bonne solution pour régler le problème. Le troisième lien, là, l'autoroute à six voies sous le fleuve, ça va empirer à terme la congestion, donc c'est l'inverse d'une solution pragmatique.

Des voix :

M. Nadeau-Dubois : Nous, on a proposé une commission parlementaire pour qu'on entende non pas les attachés de presse de la CAQ, mais les experts en mobilité venir nous dire c'est quoi, la meilleure solution. À Québec solidaire, on a un préjugé favorable au transport en commun, on pense qu'il y a une bonne partie de la solution qui est là. Mais il y a tout le spaghetti à l'entrée puis à la sortie des ponts auquel il faut réfléchir. Il y a l'idée éventuellement d'une voie qui pourrait être inversée selon le moment de la journée. Il y en a, des alternatives à l'autoroute à 10 milliards de la CAQ.

La Modératrice : On va passer en anglais.

Des voix :

La Modératrice : Un à la fois, s'il vous plaît.

M. Bossé (Olivier) : Est-ce que votre gouvernement mettrait de l'argent dans une équipe de hockey professionnel?

M. Nadeau-Dubois : Non. Le sport, c'est le fun à regarder, le sport professionnel, c'est passionnant, moi, je suis un grand fan de sport professionnel, mais, s'il y a de l'argent public à mettre, là, c'est à la base de la pyramide pour renforcer notre système sportif pour que les petits gars puis les petites filles au Québec, peu importe l'épaisseur du portefeuille de leurs parents, puissent réaliser leur passion. Les millionnaires et les milliardaires de la ligue nationale ou de la ligue de baseball nationale, ça ne devrait pas être la priorité du gouvernement du Québec.

M. Laforest (Alain) : Deux petites vites : vaccination, aujourd'hui, vous vous attendez à quoi, quel genre de mesures, et également — un sujet qui vous passionne — la poursuite de Nathalie Normandeau à l'endroit du gouvernement.

M. Nadeau-Dubois : Vaccination. Ce à quoi on s'attend, dans le cadre de la vaccination, c'est toujours la même chose, c'est à de la clarté et de la transparence. On constate tous qu'il y a une petite côte à remonter sur le plan de la confiance. Dans le cas de la vaccination des enfants, il faut qu'on travaille, tout le monde ensemble, pour lutter contre ça, puis le meilleur remède, c'est de la transparence, de la clarté dans les communications pour rassurer tout le monde, parce que c'est une grande étape qu'on va devoir franchir collectivement pour tenter de tourner en partie la page de la pandémie.

La Modératrice : En terminant.

M. Nadeau-Dubois : L'autre, c'était sur...

M. Laforest (Alain) : Nathalie Normandeau.

M. Nadeau-Dubois : Nathalie Normandeau. Par où commencer? C'est incroyable que l'échec de notre système à condamner les gens qui ont trempé dans la corruption nous mette dans une situation où on va peut-être devoir débourser des millions de dollars de nos poches, comme contribuables, pour rembourser Mme Normandeau. C'est la preuve qu'il y a un grand ménage à faire dans la lutte contre la corruption.

La Modératrice : On va passer en anglais. On va passer en anglais, s'il vous plaît.

M. Robitaille (Antoine) : …d'Amir Khadir, en 2011, sur la décroissance, il disait : «Il faut qu'on cesse la croissance sans fin et sans limites, ce n'est juste pas possible sur le plan biophysique. Il faut redéfinir la prospérité, redéfinir la qualité de vie.» Est-ce que vous rediriez ça aujourd'hui, vous? Parce qu'il a été beaucoup question de…

M. Nadeau-Dubois : Je n'ai pas la phrase sous les yeux... Le débat a eu lieu, à l'époque, dans les instances de Québec solidaire, en bonne et due forme, hein, il y a eu des votes, historiquement, qui ont été pris dans nos instances sur cette question-là. Et la question, grosso modo, c'était : Est-ce que la décroissance, c'est le modèle économique qu'on souhaite mettre de l'avant, qu'on souhaite implanter au Québec? Et nos membres ont tranché cette question-là. La réponse, c'est non.

La Modératrice : Merci beaucoup. Est-ce qu'il y a des questions en anglais? Merci. Bonne journée.

(Fin à 11 h 33)

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