L'utilisation du calendrier requiert que Javascript soit activé dans votre navigateur.
Pour plus de renseignements

Accueil > Actualités et salle de presse > Conférences et points de presse > Point de presse de M. Joël Arseneau, chef du troisième groupe d’opposition

Recherche avancée dans la section Actualités et salle de presse

La date de début doit précéder la date de fin.

Point de presse de M. Joël Arseneau, chef du troisième groupe d’opposition

Version finale

Le mardi 19 avril 2022, 12 h 30

Salle Bernard-Lalonde (1.131), hôtel du Parlement

(Douze heures trente-trois minutes)

M. Arseneau : Alors, bonjour, tout le monde. Je voudrais réagir à l'annonce qu'on attendait depuis plus d'un an et demi du ministre des Transports concernant son plan de relance du transport aérien régional. Je vous remets en contexte. Suite au départ d'Air Canada de la plupart de ses liaisons régionales, bien, on avait l'opportunité de redéfinir le transport aérien régional, trouver un nouveau modèle plus pérenne, plus fiable, avec des fréquences intéressantes, à une capacité, aussi, qui réponde à la demande et, évidemment, des tarifs abordables. On voulait que ce modèle soit pérenne, qu'il dure dans le temps.

Et aujourd'hui, bien, l'annonce qu'on… à laquelle on a eu droit, bien, évidemment, on est loin du compte, on adopte essentiellement un prix plafond. On va subventionner les transporteurs pour qu'ils puissent offrir des billets à 500 $. Il y a certainement là-dedans, là, un effet wow en termes de communication, mais on a encore beaucoup de questions sur l'application et l'applicabilité de ce programme-là, qui semble, à plusieurs égards, mal ficelé. Le ministre lui-même n'a pas pu répondre à savoir combien seraient offerts des billets, des allers simples, à quel tarif. On se demande, à l'heure actuelle, là, si les frais connexes seront compris dans le 500 $ : les frais aéroportuaires, les taxes d'aéroport, les taxes également. Est-ce qu'on aura accès à ce 500 $ là autant qu'on le souhaite… autant de fois qu'on le souhaite pendant l'année, sans aucune limite pour tous et également à longueur d'année?

Mais plus profondément, on voit que le gouvernement veut stimuler la demande. Ce n'est pas nécessairement une mauvaise approche, mais on voit qu'il ne se donne aucun levier concernant l'offre de services. C'est sûr que les gagnants, a priori, seront les transporteurs actuellement sur le marché, on va les compenser. Ils pourront offrir au gouvernement le prix voulu et le gouvernement leur donnera une compensation pour qu'on atteigne le niveau de 500 $ pour les tarifs. Mais il ne semble pas y avoir aucune contrepartie. Il ne semble pas y avoir non plus de négociations qui ont été entreprises avec les transporteurs.

Puis ce que ça veut dire, essentiellement, c'est : La fréquence qui sera offerte, que ce soit à Baie-Comeau ou Sept-Îles, Abitibi-Témiscamingue, aux Îles-de-la-Madeleine, à Gaspé, à Bonaventure, est-ce que ça va changer? Est-ce que la capacité de sièges va augmenter selon la demande? Est-ce qu'on va avoir une certaine régularité dans l'offre sur une base saisonnière? Qu'en est-il de la qualité de services?

Je vous donne l'exemple de Bonaventure : l'été prochain on a déjà annoncé une réduction du nombre de fréquences hebdomadaires de six à quatre par le transporteur Pascan. À Baie-Comeau, il est impossible de faire l'aller-retour sur Québec dans la même journée. Là-dessus, le gouvernement ne se donne absolument aucun levier de négociation avec les transporteurs.

On a aussi abordé le Programme de réduction des tarifs aériens. C'est un programme qui, actuellement, est disponible pour les gens qui habitent les régions. On leur rembourse, sur demande, de 30 % à 60 % du prix du billet payé. On dit qu'on va faire sauter le plafond, parce qu'il y a un plafond de remboursement annuel de l'ordre de 1 500 $ à 3000 $, dépendamment de la région où on habite, on dit qu'on va faire sauter ce plafond-là. Et là ce qu'on se demande, c'est : Est-ce que c'est un programme qui est maintenu et qui va s'appliquer sur le 500 $, le nouveau prix plafond, ou est-ce que ça va s'appliquer sur un tarif plus libre et qu'on va revenir, là, à en deçà de 500 $? On voudrait savoir comment ce PRTA va continuer de s'appliquer : Est-ce que le PRTA, également, va s'appliquer aux gens d'affaires ou aux organismes du milieu? Parce qu'actuellement il est réservé strictement, là, aux voyages de promenade pour les gens qui habitent les régions.

En résumé, je vous dirais qu'on ne voit pas, dans ce plan-là, une mesure structurante, une vision à long terme. Le 500 $, évidemment, il fait image. C'est un peu comme donner 500 $ à 6,2 millions de Québécois et dire qu'on va régler le problème de l'inflation. On a un peu l'impression que c'est ce que le gouvernement veut faire. 500 $, c'est le tarif maximal des billets d'avion pour parcourir le Québec. Beaucoup de fils à attacher, mais on attendra, évidemment, la suite pour savoir comment ce programme-là sera applicable à partir du 1er juin. Alors, là-dessus, je peux prendre vos questions.

M. Duval (Alexandre) : Vous dites que vous n'y voyez pas une mesure structurante, une mesure à long terme. Qu'est-ce qui, selon vous, aurait constitué une mesure structurante à long terme aujourd'hui?

M. Arseneau : Bien, en fait, c'est quand on décide de… résolument de subventionner un secteur de l'économie comme le transport aérien régional, bien, évidemment, là, on ne peut pas avoir, disons, une effervescence du milieu ou une concurrence qui permette, justement, aux transporteurs d'innover, d'offrir de meilleurs services, plus de fréquences, plus de capacités. On va simplement conforter le positionnement des transporteurs et espérer qu'ils s'ajustent à la demande.

Bien, la garantie à cet égard-là, évidemment, elle n'est pas au rendez-vous parce que le gouvernement ne se donne aucune contrepartie. Quel serait l'avantage? Puis on l'a vécu avec Air Canada pendant des décennies : Air Canada, son objectif, c'était d'offrir un vol ou deux par jour sur certaines liaisons et de remplir ses avions. À partir de ce moment-là, pourquoi offrir davantage si nos vols sont rentables? Et ça va pouvoir aussi se produire à l'heure actuelle, sans stimuler la concurrence, sans stimuler l'offre. Et, en n'agissant que sur la demande, il va falloir... enfin, il faut faire le pari que les transporteurs vont en offrir davantage, il n'y a aucune garantie.

M. Laforest (Alain) : Au-delà des mots, c'est quoi, la solution?

M. Arseneau : Bien, en fait, la solution, c'est de stimuler l'offre et la venue de transporteurs qui...

M. Laforest (Alain) : …On fait ça comment?

M. Arseneau : Bien, on a déjà parlé de TREQ qui voulait, justement, obtenir l'appui du gouvernement pour offrir une offre diversifiée, différenciée. Il faut stimuler la concurrence et à l'heure actuelle, on va faire de la concurrence entre ceux qui veulent des billets, mais pas nécessairement entre les transporteurs, pour le marché.

M. Duval (Alexandre) : Mais, M. Arseneau, vous avez dit : Il ne semble pas y avoir de négociation. Or, M. Bonnardel a été assez clair à l'effet que les transporteurs allaient être obligés de desservir les destinations à l'année en continu, donc pas des destinations desservies seulement de manière saisonnière. Il y a aussi des négociations pour fixer des prix plafonds selon chaque destination en se basant sur les tarifs prépandémiques. Il y a quand même une forme de négociation.

Mais je veux quand même vous amener à préciser : Est-ce qu'il aurait fallu que M. Bonnardel… ou est-ce qu'il faudrait que M. Bonnardel, dans ces négociations-là, dise : Vous êtes obligés de faire quatre vols par semaine pour Gaspé-Québec? Vous êtes obligés de faire... Est-ce qu'il faut que le gouvernement aille jusqu'à fixer un nombre de vols par semaine, par mois pour…

M. Arseneau : Bien, en fait, ce qu'on voulait éviter, avec le nouveau modèle de transport aérien régional qui, finalement, n'a pas été développé, là, c'était de transporter... de transporter, plutôt de modifier ou de passer d'un modèle où il y avait un transporteur unique et monopolistique ou à peu près, Air Canada, et le remplacer par un autre transporteur, quel qu'il soit, qui dicte le service, et la fréquence, et la capacité.

Et, à l'heure actuelle, bien, on ne sort pas de ce modèle-là; en fait, on ne voit pas comment on va sortir de ce modèle. Les transporteurs actuels vont se diviser le marché vraisemblablement. Puis la question que vous posez, en fait, je me la pose aussi, à savoir si le gouvernement dit qu'il va subventionner les transporteurs à certaines conditions : qu'ils opèrent à l'année.

Mais je vous donne l'exemple sur certaines destinations où on a un transporteur qui offre quatre allers-retours par semaine, est-ce que c'est jugé suffisant? Est-ce qu'on devrait l'offrir en fonction d'une demande qui serait à sept jours par semaine? Il y a un autre transporteur qui, lui, fait concurrence, puis c'est trois jours par semaine. Est-ce qu'on améliore, en fait, le service de transport aérien en n'agissant que sur les prix? Nous, on a des doutes, on a beaucoup de scepticisme à cet égard, ça fait que…

M. Duval (Alexandre) : Vous n'avez pas la réponse à cette question-là?

M. Arseneau : Bien, moi, je n'ai pas la réponse à cette question, effectivement, et c'est pour ça qu'on va poser les questions au ministre. Mais on avait l'impression, ce matin, que le ministre ne les avait pas non plus, ces réponses-là.

M. Laforest (Alain) : Deux petites questions rapides. Le premier ministre est chez vous, aujourd'hui, M. Bonnardel annonce Mont-Joli. Est-ce qu'on est dans la grande séduction préélectorale?

M. Arseneau : Bien, je pense que ce n'est pas un hasard si le gouvernement tente, aujourd'hui, là, de faire des annonces qui… auxquelles les gens de nos régions de l'Est du Québec s'attendent depuis déjà un bon bout de temps, des régions qui ont été largement, là, ignorées par la CAQ au cours des trois dernières années. Alors, on accueillera les personnalités dans nos régions, là, et puis ils devront, en fait, faire preuve, là, qu'ils ont été à l'écoute pendant les trois dernières années. On ne peut pas récupérer, en l'espace de quelques semaines, là, le laxisme des quatre dernières années.

M. Laforest (Alain) : Mme Anglade prévoit présenter, jeudi, sa charte des régions. Est-ce que la prochaine campagne électorale, ça va être une campagne de régions?

M. Arseneau : Bien, moi, je souhaite que toutes les campagnes électorales soient des campagnes de régions parce qu'on ne peut pas voir le Québec, là, justement, simplement d'un point de vue montréalocentriste ou urbanocentriste. Et puis je pense qu'à chaque élection il faut faire valoir une vision du Québec dans son ensemble, le Parti québécois le fait à chaque fois. Si les autres partis veulent, aujourd'hui, présenter une proposition qui plaise aux régions, je pense que c'est positif, honnêtement, là, parce qu'on a besoin de voir une vision de développement pour l'ensemble du Québec et puis les gens pourront juger de la meilleure offre.

M. Laforest (Alain) : Est-ce que ça va être rude en région? Entre autres, pensons à Rimouski, là, comté qu'Harold LeBel, indépendant, abandonne, c'est un comté du Parti québécois, allez-vous vous batailler fort? On sait que les solidaires ont l'oeil dessus et la Coalition avenir Québec a l'oeil dessus, vous voulez le conserver.

M. Arseneau : Oui, bien, en fait, moi, je pense que l'élection d'octobre prochain va être chaudement disputée dans l'ensemble des circonscriptions du Québec. Les régions, oui, en particulier, le Parti québécois doit évidemment maintenir les circonscriptions actuelles, celles qu'il a gagnées lors de l'élection de 2018, mais nous aussi, on va vouloir faire des gains dans la couronne sud et nord de Montréal, dans Lanaudière et dans la région de l'Abitibi notamment. Alors, toutes les circonscriptions, là, vont faire l'objet de courses à trois, à quatre, parfois même à cinq et, bien, moi, je pense que c'est sain pour la démocratie. Alors nous, on va certainement se battre pour conserver ce qu'on a et pour reconquérir ce qu'on a pu perdre au cours des dernières années.

M. Duval (Alexandre) : Vous n'avez pas parlé de Charlevoix—Côte-de-Beaupré.

M. Arseneau : Exactement, j'allais le mentionner aussi.

M. Duval (Alexandre) : Il y a Mme Foster qui s'en va. Vous cherchez quoi comme candidature pour Charlevoix—Côte-de-Beaupré?

M. Arseneau : Ah! eh bien, écoutez, partout, on cherche des candidatures féminines, on cherche des candidatures fortes, ancrées dans leur milieu. On cherche des candidatures, aussi, avec des gens qui sont là pour les bonnes raisons, des gens de convictions et on souhaite, aussi, qu'il y ait un certain nombre de candidatures, là, qui aient une certaine notoriété, là, au-delà même de la circonscription. Donc, c'est un mélange de tout ça, puis là-dessus, je fais confiance à mon chef pour trouver les bons candidats.

M. Duval (Alexandre) : Ce n'est pas une décision qui pourrait amener une remise en question du choix de M. St-Pierre Plamondon de se présenter dans Bourget, de savoir que la députée sortante s'en va et que c'était la circonscription de Mme Marois? Est-ce qu'il n'y aurait pas de réflexion à faire là-dessus?

M. Arseneau : Ah, ça, honnêtement, je pense qu'il y a peut-être un an il y a différentes options qui ont été considérées, celle-là a été brièvement évoquée; très rapidement, le choix de Paul s'est porté sur la région de Montréal et sur Bourget. Et je ne crois pas que ça ne sera aucunement remis en question, c'est le choix qui a été annoncé tant à l'exécutif, là, qu'aux militants de l'endroit. Puis je pense que, pour le Parti québécois, Paul l'a très bien expliqué, reconquérir le Québec, ça passe aussi par Montréal, particulièrement par l'est de Montréal, et si on veut faire un geste fort, c'est que le chef remporte Bourget au cours des prochaines élections, c'est ça, notre objectif.

Mme Senay (Cathy) : In English if I may.

M. Arseneau : Yes.

Mme Senay (Cathy) : The new regional air transport plan of Mr. Bonnardel. You said that you wanted to have the guarantee that flights will be frequent, and you want to have… to offer stability to Quebeckers and other visitors. So, basically, you're asking for a calendar. If we see, in the next few months, because it's starting on June 1st, if we see that the… that Quebeckers are there, they want to try and they want to go in regions and take the plane to do so, don't you think that we'll have a better idea what the frequency will be?

M. Arseneau : I think the real test will be in the fall and winter, fall 2022 and winter 2023, because the upcoming summer is such that in certain regions, Air Canada comes back, for example Gaspé and Îles-de-la-Madeleine, and, you know, the demand is present, tourism is there, and if, you know, tariffs are lower, I think the planes are going to be full. And at that time, the demand from the people living in the regions or the residents of the regions is certainly less : people stay at home and, you know, enjoy their summers.

Where there really is a problem is, coming fall, if the offer is reduced, because, you know, the transport companies want to fill the planes and adjust their offer to, you know, this idea, then, you know, tariffs could be advantageous, but if there are not seats, we're not getting any further into, you know, bettering the service. And this is where, you know, by choosing to act only on the fares, the Government is probably crossing its fingers as to whether or not the companies will adjust, you know, their service in terms of capacity and frequency.

Mme Senay (Cathy) : But you have been waiting for this plan for more than a year and a half, you knew that grants, subsidies would be the solution for long a time, so how come you didn't go further with your negotiation with Mr. Bonnardel to ask for more? And it was not a structural change that you wanted and you saw at this press conference.

M. Arseneau : Well, there were no negotiations with Mr. Bonnardel. We had this committee, the «groupe d'intervention en transport aérien»; for five months, we met and we exchanged. And there was, you know, a call for proposals, and there were 20 different proposals that we didn't even discuss because we didn't have access to them unless, you know, the different people decided to share their proposal with us.

So, from then on, there was a break, a year and a half, where the Minister says : We're doing our work, Jacques Roy, the expert, is working on this issue and we'll come up with a plan, sooner than later, and they kept repeating the same thing for a year and a half.

The conclusion of the expert was presented to us three weeks ago, in March, and this report was dated March 21st, and what was proposed was improving the program for reducing the fares to local people in different regions and having a marketing plan to stimulate demand to travel through the regions. That was essentially the conclusion.

From then on, there was the budget, where we saw that there would be like $260 million over the next five years, and the plan was tabled today. So, there was no room for, you know, negotiating or asking anything more than, you know : Can you open the market to new players such as TREQ or can you work on the tariffs, but also on the service.

And this is where I find that the limited approach of the Government is really, you know, tossing a coin, because you're working on only just one aspect of the problem. And the problem is a lot more complex, if we want to improve air transportation towards the regions, it's more than fares.

Mme Senay (Cathy) : And you say it touches one aspect, and it might be just temporary, when summer is gone, then the service might be… might drop too.

M. Arseneau : The bottom line is tariffs… having more accessible or better fares is certainly attractive, but the bottom line is : Will you have seats to offer? Will you have frequencies to offer? Is it going to be more convenient to take the plane if you can't do the return trip from a region to Montréal or Québec, because you have, you know, health treatments, or you have business meetings, or whatever, you know?

So, it has to go hand in hand, the Government says : Well, you'll have tariffs, but what if seats are not available? So, there is one part of the equation that the Government didn't touch, and it is probably crossing its fingers so the transport company will come up with a plan. But, I find that the Government, if it subsidizes air transport or compagnies, should have some kind of leverage to make sure that the service will be up to par and develop in such a way that we can have this entire plan work out for people living in the regions.

Mme Senay (Cathy) : So, it has to go beyond the wall effect, saying that we understood that for Quebeckers, it's cheaper, in the summer, to go for Paris from Montréal, than to go from Montréal to Chibougamau, so you have to go beyond this perception.

M. Arseneau : Yes, definitely. You know, it's… You know, if you have, you know, great tariffs, great fares in limited quantities only, that's not improving the service for locals. And there is definitely a strong pitch by the Government, this morning, to say : Well, it's going to be good for tourism, you know, we're going to convince people, Quebeckers to visit their regions. That's good for the summers. It's interesting, if there are enough seats for those who want to come, but that's why I say the test will be, for locals living in the region : Is air transport be of a better quality? Better service? More frequency? Seats available at a better tariff as of October 1st? Right now, I see nothing in the plan that will reassure me on that.

Mme Senay (Cathy) : Parfait. Thank you. Merci beaucoup.

M. Arseneau : Thank You. Merci beaucoup.

(Fin de la séance à 12 h 54)

Participants


Document(s) associé(s)