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Place aux célébrations du 225e anniversaire des institutions parlementaires du Québec!

Jeudi 16 février 2017

L’Assemblée nationale célèbre cette année le 225e anniversaire des institutions parlementaires québécoises. C’est en 1792 que se sont tenues les premières élections générales au Bas-Canada et que se rassemblaient à Québec les premiers députés de la Chambre d’assemblée. Afin de souligner cet événement majeur de notre démocratie, nous dévoilerons une programmation aussi originale qu’audacieuse en mars 2017!
 

La signature visuelle du 225e anniversaire des institutions parlementaires

La signature visuelle du 225e anniversaire des institutions parlementaires

 
La ligne architecturale qui coiffe le logo du 225e anniversaire des institutions parlementaires du Québec est constituée des principaux édifices parlementaires du Bas-Canada et du Québec. On y présente d’abord le palais épiscopal qui servit de parlement en 1792; suit l’édifice du Parlement du Bas-Canada construit en 1830 et incendié en 1854; apparaît enfin l’hôtel du Parlement actuel.

Le dégradé du vert au bleu évoque une ligne du temps, du passé vers le présent. Le vert, associé traditionnellement au pouvoir législatif, est la couleur d’origine de la Salle de l'Assemblée nationale. Repeinte en bleu en 1978, cette pièce est maintenant appelée familièrement le « Salon bleu ».
 

1792 : les premières élections législatives au Québec

C’est le 17 décembre 1792 que les premiers députés de la Chambre d’assemblée du Bas-Canada se réunissent à Québec, dans la chapelle du palais épiscopal. Le lendemain, Jean-Antoine Panet, député de la Haute-Ville de Québec, est élu orateur (président) par ses pairs.

Le Parlement du Bas-Canada est alors composé du gouverneur, de l’Assemblée législative et du Conseil législatif. Une force démocratique émerge parmi les députés. Clamant que le pouvoir législatif se situe au-dessus du pouvoir exécutif, la majorité parlementaire réclame la prérogative de contrôler les actions du gouverneur.

C’est dans ce contexte qu’en février 1834, la Chambre d’assemblée du Bas-Canada adopte les 92 Résolutions. Ce manifeste du Parti patriote expose ce qui constitue, aujourd’hui encore, les assises du parlementarisme québécois : le peuple est la source légitime du pouvoir.

Finalement, en 1837, le Parlement de Westminster répond par les dix résolutions de John Russell, ministre britannique de l’Intérieur. Celles-ci constituent une fin de non-recevoir aux 92 Résolutions. Une série d’assemblées populaires s’ensuit chez les patriotes pour demander justice. Le climat tendu culmine avec les rébellions de 1837 et de 1838, qui seront écrasées par l’armée britannique. Suivent le rapport Durham de 1839 et l’Union législative de 1840.

En célébrant cette année la naissance de nos institutions démocratiques, l’Assemblée nationale souligne du même souffle le mouvement de réformes qui a animé les députés bas-canadiens, dont l’influence est encore palpable aujourd’hui. Si le contrôle des actions du gouvernement par les députés de l’Assemblée nationale est l’essence même de nos pratiques parlementaires, c’est parce qu’hier les députés bas-canadiens ont exigé ces droits sans jamais courber l’échine.