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(Neuf heures quarante-cinq minutes)
La Présidente (Mme Bélanger): À l'ordre,
s'il vous plaît! La commission de l'aménagement et des
équipements débute ses travaux. Le mandat de la commission est de
procéder à la vérification des engagements financiers
relevant du ministre responsable du développement régional pour
les mois de mars et décembre 1986, des années 1987, 1988, 1989
ainsi que de janvier à septembre 1990. Alors, lors de l'ajournement des
travaux hier, nous étions aux engagements d'août 1987,
l'engagement 65.
Août 1987
M. Picotte: Je vais prendre la parole, Mme la Présidente,
si vous le permettez.
La Présidente (Mme Bélanger): Un instant. Si vous
le permettez. C'est la présidente qui n'a pas demandé au
secrétaire s'il y avait des remplacements.
Le Secrétaire: Oui, Mme la Présidente. M. Camden
(Lotbinière) est remplacé par M. Gautrin (Verdun) et M. Maciocia
(Viger) par M. Messier (Saint-Hyacinthe).
La Présidente (Mme Bélanger): Merci M. le
secrétaire. M. le ministre.
M. Picotte: Un petit mot pour souhaiter la bienvenue à des
gens de la belle région de la Mauricie qui sont avec nous et leur dire
que l'on espère qu'ils vont passer un séjour agréable et
un deuxième mot pour mon collègue M. le député de
Lévis. J'ai voulu hier tester l'efficacité de mon personnel de
l'OPDQ et je leur ai dit: Le député de Lévis m'a
posé une question sur l'abattoir de Charlevoix. J'aurais
déjà une réponse à lui communiquer. On
s'était questionnés à savoir, juste en termes de
renseignements et d'information, si d'abord l'abattoir fonctionnait toujours et
si évidemment le protocole d'entente qu'il avait signé avec nous
répondait bien aux attentes que l'on s'était fixées, le
nombre de têtes qui sont abattues. Évidemment, on a
éliminé l'histoire du sexe des têtes abattues et tout
ça pour dire que c'était un abattoir dans l'agneau, dans le veau,
dans le boeuf et dans le porc, on abattait ces catégories d'animaux. En
1987, ils ont abattu 569 têtes au total, en 1988, 557 et en 1989, 842
têtes d'abattues et la plupart sont des agneaux: 544 agneaux contre 147
veaux, 119 boeufs et 32 porcs.
M. Garon: C'est en haut sur la côte?
M. Gauvin: C'est la Matapédia? M. Garon: Non,
Charlevoix.
M. Picotte: Abattoir coopératif de Charlevoix.
M. Garon: Baie Saint-Paul.
M. Picotte: Et l'engagement que nous avions signé avec
eux...
M. Garon: Qui sont les propriétaires?... Ah! C'est
coopératif.
M. Picotte: Non, je ne les ai pas mais on vous les fournira quand
même par écrit.
M. Garon: Non, c'est coopératif, c'est correct.
M. Picotte: ...mais le protocole était signé le 6
février 1987 et ils s'étaient engagés à
créer 5 emplois réalisés et au 9 mars 1989, il y avait 25
personnes à temps partiel et à plein temps qui travaillaient pour
eux, pour une moyenne de 7,5 personnes par année, donc 2,5 personnes de
plus que l'engagement et le protocole que nous avions signés avec
eux.
M. Garon: Mais est-ce qu'il font un peu de transformation, parce
qu'il me semble que celui auquel je pense, ils font de la saucisse d'agneau et
tout ça?
M. Picotte: Oui. C'est ça. Ils font de la transformation,
je ne peux pas vous dire dans quel domaine plus précisément, mais
chez nous c'est qualifié comme une entreprise rentable.
M. Garon: C'est bien. Merci, Mme la Présidente.
La Présidente (Mme Bélanger): Mais M. le ministre,
pour nous qui sommes habitués à ça, on comprend que vous
avez parlé du nombre de bêtes abattues, mais moi j'ai
expliqué avant aux élèves du cégep ce
qu'étaient les engagements financiers, soit les dépenses du
gouvernement. Ils doivent bien se poser la question: qu'est-ce que ça
vient faire le nombre de bêtes abattues dans une...?
M. Garon: C'est parce que...
La Présidente (Mme Bélanger): C'est une classe du
cégep à qui j'ai expliqué...
M. Garon: Leur avez-vous expliqué que l'on fait le
ménage dans les bêtes?
Le Présidente (Mme Bélanger): On a dit que
c'était vous qui deviez surveiller les dépenses du gouvernement
et que vous questionniez le gouvernement d'en face, mais là on arrive et
on parle d'abattage de bêtes, de nombre de veaux, d'agneaux et de cochons
qui ont été abattus dans les engagements financiers. Alors
j'aimerais que vous disiez pourquoi.
M. Picotte: Je voudrais préciser, Mme la
Présidente, que l'Office de planification et de développement du
Québec a pour mission de développer les régions et
intervient avec tous les ministères autrement dit, le ministre de l'OPDQ
a une interrelation constante avec les autres ministres du gouvernement et
vient aider les autres ministres à compléter les dossiers. Donc,
il s'agit d'un dossier dans lequel nous étions intervenus dans le
domaine agricole pour faire en sorte que dans le coin de Charlevoix, il y ait
un abattoir permettant d'abattre les animaux pour éviter des coûts
additionnels de transport. Les gens étaient obligés de partir de
Charlevoix pour venir faire abattre dans la région de Québec.
Ça coûtait cher en transport. Il y avait des problèmes
particuliers, donc le ministre de l'OPDQ a accepté d'investir certains
fonds publics pour aider à construire un abattoir dans ce secteur
donné et le député de Lévis, évidemment, qui
s'y connaît bien aussi dans le domaine agricole, avait posé des
questions: est-ce que c'est un abattoir auquel on a collaboré, est-ce
qu'il existe encore, est-ce qu'il continue d'abattre des bêtes, etc.,
est-ce que ce qu'il s'était fixé comme création d'emplois
au début a bel et bien été réalisé? Donc, ce
matin, je donne la réponse que: Oui, il continue d'abattre des
bêtes, il en abat de plus en plus chaque année et, effectivement,
il s'était donné comme objectif de créer cinq emplois, II
en a créé sept et demi, ça veut dire qu'à toutes
fins utiles, l'argent de la collectivité québécoise qu'on
a mis là a servi à quelque chose d'intéressant, à
la fois à aider le domaine agricole, à éviter des
dépenses additionnelles du côté des transports et à
faire travailler des gens. Donc, c'est très peu d'investissement pour le
nombre de créations d'emplois qui a été effectué.
On répondait parce que le député de Lévis
soulignait, à juste titre, qu'il est beau d'investir à certaines
occasions dans des compagnies pour créer de l'emploi, mais il faut avoir
un certain suivi et constater que ces investisse ments là ont
porté des fruits au III des ans. Jo voulais donner cette
réponse-là qui était un petit peu en suspens, hier, de nos
discussions. Voilà.
La Présidente (Mme Bélanger): Merci, M. le
ministre.
M. Garon: Je le connais bien, je l'ai visité à une
couple de reprises et on avait aidé, dans le temps, à son
implantation. Mais ce qui est difficile là-dedans, c'est de durer.
Partir ça va bien, mais durer... Comme il est souhaitable que les
agneaux, qui sont des animaux fragiles, ne soient pas transportés sur de
longues distances parce qu'il y en a qui perdent du poids, et Hs perdent
à peu près tous du poids en cours de route, donc ils arrivent
moins pesants que quand ils sont partis. Et il y en a qui meurent en cours de
route parce que quand vous avez un agneau pas très âgé qui
embarque dans un camion pour un voyage de 150 milles, il se demande qu'est-ce
qui lui arrive.
M. Picotte: C'est le contraire pour un ministre, plus il voyage,
plus il gagne du poids.
Des voix: Ha, ha, ha!
M. Garon: Voulez-vous dire que j'ai perdu du poids parce que je
voyage moins?
Des voix: Ha, ha, ha!
M. Picotte: C'est ça la plus belle preuve, c'est que le
député de Lévis, quand il était ministre de
l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation, faisait l'envie de
celui qui vous parle et maintenant, le député de Lévis,
qui est dans l'Opposition, fait l'envie aussi de celui qui vous parie.
Des voix: Ha, ha, ha!
La Présidente (Mme Bélanger): Peut-être aussi
parce que le ministre voyage dans de meilleures conditions que les animaux.
Des voix: Ha, ha, ha!
M. Picotte: C'est parce qu'il y en a moins sur la même
banquette.
Des voix: Ha, ha, ha!
La Présidente (Mme Bélanger): C'est ça.
M. Garon: moi, je trouvais que, dans le temps, les heures de
voyage, c'était le bon temps pour reprendre le sommeil perdu. mais il
paraît qu'il y a bien des ministres...
M. Picotte: Mais ça fait élargir apparemment.
La Présidente (Mme Bélanger): Bon, on revient
à la pertinence.
M. Picotte: Mme la Présidente, vous avez parfaitement
raison.
M. Garon: On était rendu à l'engagement
financier 65.
La Présidente (Mme Bélanger): À l'engagement
financier 65.
M. Picotte: Mais vous savez, on est loin de perdre du temps, on
en gagne même dans ces circonstances-là.
M. Garon: La subvention à Sources Don Périgny inc.,
à Saint-Mathieu, comté d'Abltlbi-Ouest, ça doit être
la même entreprise qui est dans l'élevage de la truite et qui a
une eau de source exceptionnelle, qui a décidé de se lancer dans
l'embouteillage d'eau de source.
M. Picotte: C'est ça. C'est l'embouteillage d'eau de
source dans ce milieu-là entre autres. C'est une entreprise qui voulait
prendre de l'expansion, qui voulait aller sur d'autres marchés et, dans
le cadre du programme PECEC, il y avait cinq emplois permanents de
prévus, huit emplois saisonniers. Il y avait une intervention de 74 000
$, sur un coût total du projet de 667 000 $.
M. Garon: Est-ce que c'est la seule contribution gouvernementale
ou s'il y en a eu d'autres?
M. Picotte: II y a eu le fédéral,
évidemment, par le programme PEDIR, qui a donné 100 000 $.
Ça veut dire que, finalement, la mise de fonds est de 145 000 $,
l'emprunt de 130 000 $. Il y a eu deux emprunts de faits par les gens qui
étaient dans ce dossier-là, 130 000 $ et 218 000 $. Donc, les
fonds de roulement et les bâtisses, etc.
M. Garon: Je pense qu'il y avait des endroits...
M. Picotte: Finalement, contributions gouvernementales des deux
gouvernements, de 174 000 $ sur 667 000 $.
M. Garon: C'est un des endroits où l'eau, apparemment, est
la plus exceptionnelle.
M. Picotte: Oui, c'est... Il y en a une autre d'excellente
qualité, qui est sans doute comparable et peut-être meilleure,
elle se situe à Saint-Élie de Caxton, dans mon comté,
l'eau Cristelle.
M. Garon: Je ne la connais pas celle-là.
M. Picotte: Non, mais je vous la ferai goûter un de ces
jours.
M. Garon: Oui? M. Picotte: Oui.
M. Garon: Est-ce qu'elle est douce?
M. Picotte: Elle est douce. On lui a enlevé tout ce
qu'elle avait de... L'Environnement avérifié ça,
II y avait un peu de sels minéraux, ils ont fait corriger la situation.
Ça fait une eautrès potable et très bonne. On aura
l'occasion de déguster ça un bon jour.
M. Garon: L'engagement financier 65 est
vérifié.
Le Président (M. LeSage): Alors j'appelle l'engagement
financier 66.
M. Garon: L'engagement financier 66, vérifié.
Le Président (M. LeSage): L'engagement financier 67.
M. Picotte: C'est encore dans le cadre du programme...
M. Garon: Je trouvais que la voix était plus
rocailleuse.
Des voix: Ha, ha, ha!
M. Picotte: Oui, ça a changé. Bienvenue, M. le
Président.
Le Président (M. LeSage): Merci, M. le ministre.
M. Garon: Alors, l'engagement 67, vérifié.
L'engagement 68.
M. Picotte: L'engagement 68, oui. Ce sont des travaux d'expansion
d'une imprimerie.
Le Président (M. LeSage): L'engagement 68,
vérifié. J'appelle l'engagement 69.
M. Picotte: Les moules. M. Garon: Ah!
M. Picotte: Une entreprise de fabrication de moules et de
produits de plastique.
M. Garon: Des moules, ce ne sont pas les mêmes moules que
l'on pensait.
M. Picotte: Non, non. Des voix: Ha, ha, ha!
M. Garon: Ce ne sont pas des moules qui tuent parfois et ce ne
sont pas des Tamouls non plus.
Des voix: Ha, ha, ha!
Le Président (M. LeSage): J'appelle l'engagement 70.
M. Picotte: L'engagement 70. Expansion d'une entreprise de
réusinage de compresseurs usagés.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. LeSage): L'engagement 70,
vérifié. J'appelle l'engagement 71.
M. Picotte: L'engagement 71. Une voix: A Saint-Alban.
M. Garon: Ah! L'usine de stationnement, l'aire... qu'est-ce que
c'est ça? Aide financière pour la réalisation des travaux
de construction et d'aménagement d'une aire de stationnement
située à proximité de la route du golf de Saint-Alban.
Pourquoi le gouvernement subventionne-t-il la construction d'une route pour
mener à un gotf?
M. Picotte: En fait, ce n'est pas une route, c'est un
stationnement.
Le Président (M. LeSage): Un stationnement, oui.
M. Picotte: En fait, c'est un club de golf qui s'est formé
en association à but non lucratif et qui avait fait certaines
constructions, des trous de golf, évidemment, et il y avait aussi, si ma
mémoire est fidèle, un centre d'accueil pour recevoir ces
gens-là. Mais il y avait évidemment carence puisque du
côté de... Il n'y avait pas de stationnement et là, on en
était rendus à un point, à cause de l'organisme à
but non lucratif qui ne pouvait pas investir... Donc, il y avait un
sérieux problème, c'est que ne pouvant pas recevoir suffisamment
de clientèle pour que ce soit opérable avec profit à cause
d'un stationnement, et comme il y a très peu de monde qui vient jouer au
golf en hélicoptère, après avoir examiné ce
dossier-là, on a décidé, pour rentabiliser cette
association à but non lucratif, ce groupe à but non lucratif,
d'investir un montant de 25 000 $ sur un coût de projet de 76 000
$...
M. Garon: En vertu de quel programme?
M. Picotte: ...pour les aider à avoir du stationnement
pour accueillir les joueurs de golf.
M. Garon: Quel programme?
M. Picotte: FOR, le Fonds de développement
régional.
M. Garon: Un fonds, qui peut s'appliquer à n'importe quel
projet.
M. Picotte: Remarquez bien, comme je vous l'ai mentionné
hier, l'histoire des clubs de golf et tout ça, je ne suis pas trop fort
pour accepter des choses comme ça. Mais quand il reste un
élément à régler pour tâcher de rendre
ça rentable, bien, ou on essaie de le rentabiliser avec un
investissement mineur comme ça, ou on le laisse tomber et après
ça, on est obligés d'embarquer avec d'autres pour... avec plus
d'argent pour tâcher de le remettre sur pied. Donc, je
préférais... Pas moi, mais les gens préféraient,
à l'OPDQ, dans le cas présent et étant donné qu'il
s'agissait d'un montant de 25 000 $, peut-être pallier à cette
carence-là et permettre a l'organisme, au moins, de tendre vers un
autofinancement et le financement complet de son activité.
M. Garon: Là, il s'agit d'une société sans
but lucratif.
M. Picotte: C'est ça. M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. LeSage): L'engagement 71,
vérifié. J'appelle l'engagement 72.
M. Garon: L'engagement 72, est-ce que c'est la seule contribution
gouvernementale, 50 000 $ sur 440 000 $, pour la construction d'une
bâtisse regroupant des services de bénévoles?
M. Picotte: C'est ça. L'organisme a fourni 88,6 % du
projet pour un montant de 390 000 $ et l'OPDQ, un 50 000 $ pour 12 % à
peu près du projet.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. LeSage): L'engagement 72,
vérifié. J'appelle l'engagement 73.
M. Garon: L'engagement 73. Saint-Léonard, c'est quel
Saint-Léonard? Saint-Léonard-d'Aston,
Salnt-Léonard-de-Portneuf, Saint-Léonard...
M. Picotte: C'est le comté de Jeanne-Mance, à
Montréal.
M. Garon: Ahl vérifié.
Le Président (M. LeSage): L'engagement 73,
vérifié. J'appelle l'engagement 74.
M. Picotte: Trois-Rivières-Ouest, dans mon comté,
M. le Président.
M. Garon: Arrêtez donc!
M. Picotte: Logigraf inc., à titre d'aide
financière pour la réalisation des travaux d'expansion d'une
entreprise faisant la reproduc-
tion de plaquettes publicitaires interchangeables. M. Garon:
T'interchange ça avec quoi?
Des voix: Ha, ha, ha! (10 heures)
M. Picotte: Ah, oui. On dit que ce sont des tableaux dans
lesquels on insère des plaquettes et on peut enlever les plaquettes pour
mettre d'autres plaquettes d'Information. C'est dans ce sens-là.
M. Garon: Ah bon.
M. Picotte: Ça doit être ce qu'on retrouve à
un moment donné à certains endroits. On voit ça parfois
dans les salons mortuaires. Comme ce n'est pas un nom permanent qui est
là, on change le nom dans le tableau.
Des voix: Ha, ha, ha! M. Garon: Comment ça?
M. Picotte: Bien, oui, mais à l'extérieur: Est
décédé M. Untel.
M. Garon: Vous voulez dire que c'est..
M. Picotte: Comme on ne l'expose pas à vie, il faut
permettre d'enlever le nom pour en mettre un autre.
Des voix: Ha, ha, ha! M. Garon: Le décès est
permanent, lui. M. Picotte: Interchangeable et permanent. M. Garon: Le
décès est permanent.
M. Picotte: C'est un décès permanent cependant,
oui.
Des voix: Ha, ha, ha! M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. LeSage): L'engagement 74,
vérifié. J'appelle l'engagement 75.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. LeSage): L'engagement 75,
vérifié. J'appelle l'engagement 76.
M. Picotte: C'est toujours dans le cadre du PECEC. Treize emplois
de créés.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. LeSage): L'engagement 76,
vérifié. J'appelle...
M. Garon: Mais à l'engagement 76, j'aimerais savoir: c'est
l'implantation d'une entreprise de fabrication et de distribution, c'est
vraiment de la fabrication qu'il y a là? Parce que la
distribution...
M. Picotte: Travaux d'implantation d'une entreprise de
fabrication et de distribution de meubles de bureau. J'imagine... Il faudrait
vérifier mais c'est généralement de l'assemblage.
M. Garon: De l'assemblage?
M. Picotte: II faudrait aller au dossier pour vous dire
exactement ce que c'est, mais c'est généralement de
l'assemblage.
M. Garon: Oui, parce que la distribution...
M. Picotte: Ils faisaient à la fois les deux, de
l'assemblage et de la distribution.
M. Garon: Oui.
M. Picotte: Généralement, ce qu'on fait souvent,
c'est qu'il y a des gens qui se spécialisent dans un domaine. Ils font
des barreaux de chaise. Une autre fois, ils font des dossiers de chaise et tout
ça. Il y a d'autres gens qui l'assemblent et qui en font la
distribution. Alors, c'est le cas ici présent. Je ne peux pas vous dire
quelle sorte de chaise, si ce sont des chaises droites, berçantes
ou...
M. Garon: Vérifié.
M. Picotte: Si ce sont des chaises pour nous autres ou pour les
autres.
Le Président (M. LeSage): L'engagement 76,
vérifié. J'appelle l'engagement 77.
M. Garon: L'engagement 77. Est-ce que c'est la seule
contribution, parce que les Serres Sagami Inc., 74 000 $sur 1 625 000 $...
M. Picotte: Un montant de 1 625 000 $, la seule contribution.
D'abord, il y a une mise de fonds...
M. Garon: L'Agriculture n'a pas participé?
M. Picotte: Non. Une mise de fonds de 675 100 $, des emprunts
pour 750 000 $. Il y a eu d'autres subventions. C'est malheureusement
indiqué: autres subventions qui s'appellent le MAPAQ...
M. Garon: Oui.
M. Picotte:... 125 000 $ et la subvention du PECEC, 74 000 $.
Ça veut dire que c'est 200 000 $ de subventions sur 1 625 000 $.
M. Garon: Et le reste du financement vient d'où?
M. Picotte: II vient d'emprunts et de mise de fonds des...
M. Garon: Ah! bon. C'est un projet qui va bien.
M. Picotte:... Serres Sagami inc. à Chicoutml.
M. Garon: Est-ce qu'ils prennent toujours l'eau de
réchauffement de l'usine... Comment s'appelle-t-elle donc?
Une voix: L'Alcan.
M. Garon: Non. Ce n'est pas à Laterrière C'est
l'usine de...
M. Picotte: Union Carbide.
M. Garon: C'est ça, Union Carbide.
M. Picotte: C'est ça. On me dit que oui.
M. Garon: Ils sont rendus maintenant à combien d'acres en
serres? Moi, j'avais été deux, trois fois pour le
développement de ces serres-là. C'est un gros projet,
ça.
M. Picotte: Je vais m'informer auprès de mon
collègue, le ministre de l'Agriculture et je vous donnerai ces
renseignements-là.
Des voix: Ha, ha, ha!
M. Garon: Pariez-y donc tout de suite.
Des voix: Ha, ha, ha!
M. Picotte: Non, je ne sais vraiment pas le nombre d'acres. Mais
ce sont des choses qu'on peut vérifier facilement et qu'on vous
acheminera comme...
M. Garon: C'est un très bon projet, ça.
M. Picotte: Ah! bon. Excellent. D'ailleurs, tous les projets qui
se font en agriculture sont d'excellents projets.
M. Garon: Non, mais Sagami en particulier. Ça fait
plusieurs années que ça marche. Et aujourd'hui, je ne sais pas
combien d'acres, mais il doit y avoir plusieurs dizaines d'emplois à cet
endroit-là. Au lieu d'importer des fruits et légumes, on les
produit chez nous avec de l'eau de réchauffement d'une usine...
M. Picotte: D'une usine.
M. Garon:... qui s'évaporait dans le décor, au
moins là, elle sert à réchauffer les serres.
Vérifié.
Le Président (M. LeSage): L'engagement 77,
vérifié. J'appelle l'engagement 78.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. LeSage): L'engagement 78,
vérifié. J'appelle l'engagement 79.
M. Picotte: C'est encore dans le domaine du meuble. On sait que
le meuble est un secteur mou de notre économie. Il y a eu un nombre de
créations d'emplois de 26 et une participation de 74 900 $ sur 1 830 000
$. Ce n'est pas exagéré.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. LeSage): L'engagement 79,
vérifié. J'appelle l'engagement 80.
M. Picotte: C'est dans le domaine du séchage, de la
commercialisation du bois séché, 8 emplois créés,
36 000 $ d'investissement sur 590 000 $.
M. Garon: Vérifié.
Le Président (M. LeSage): L'engagement 80,
vérifié J'appelle l'engagement 81.
M. Picotte: Paniers à fruits et autres articles connexes
en bois. C'est encore une fois dans le domaine du bois, sauf qu'on...
M. Garon: Vérifié. M. Picotte: Merci.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 81,
vérifié. J'appelle 82.
M. Picotte: Rebonjour, Mme la Présidente.
La Présidente (Mme Bélanger): Bonjour, M. le
ministre.
M. Garon: Vérifié. M. Picotte:
Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): Alors, j'appelle
l'engagement 83.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 84.
M. Picotte: Des litières pour chats. Hier, on a
parlé des canards et des caribous. Aujourd'hui,
on est dans les chats.
M. Garon: C'était les canards en bois hier. M. Picotte:
Oui, c'était les canards en bois. M. Garon: On n'a pas
parlé de litières.
M. Picotte: Mais ça ne fait rien. C'était important
parce que... Au moins, ceux-là ne se font pas attraper par les
braconniers.
M. Garon: À partir de papier recyclé... Ah!
Ça va imbiber?
M. Picotte: Oui, à partir de papier recyclé. C'est
une usine de fabrication de litières pour chats.
M. Garon: Est-ce que c'est un papier qui a la qualité
d'être buvard un peu, un papier buvard?
M. Picotte: J'imagine que ça doit être comme dans
les couches. Finalement, il doit y en avoir des plus résistantes ot des
moins résistantes.
Des voix: Ha, ha, ha!
M. Garon: Non, mais étant donné la destination du
papier recyclé.
M. Picotte: Je n'ai pas d'information additionnelle
là-dessus, mais...
M. Garon: On va vous faire confiance. M. Picotte: Oui,
bon. M. Garon: Vérifié.
M. Picotte: On va peut-être bien finir par faire une
enquête auprès des chats pour savoir s'ils sont satisfaits.
Des voix: Ha, ha, ha!
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 85.
M. Picotte: À l'engagement 85, c'est l'implantation d'un
restaurant servant également à des fins culturelles.
M. Garon: C'est rare ça.
M. Picotte: Oui, c'est rare. Vous avez bien raison, c'est
très rare parce qu'habituellement...
M. Garon: Pourquoi subventionnez-vous un restaurant? Il doit y
avoir d'autres restaurants dans le coin.
M. Picotte: C'est parce qu'on disait qu'en même temps on y
faisait des mini-spectacles pour attirer de la clientèle.
M. Garon: Quel genre?
M. Picotte: C'est pour ça qu'on dit que c'était
à des fins culturelles et c'a créé cinq emplois
permanents.
M. Garon: Est-ce que ce sont les artistes qui ont perdu leur
emploi à Sept-îles qui se sont retrouvés là?
Des voix: Ha, ha, ha! M. Picotte: Pardon?
M. Garon: Est-ce que ce sont les artistes qui ont perdu leur
emploi à Sept-îles qui se sont retrouvés à
Wotton?
M. Picotte: Peut-être! Je ne le sais pas. Je n'ai pas pu
vérifier, malgré que je suis allé dans ce coin-là
voir une pièce de théâtre, l'été dernier, et
ce n'était pas à cet endroit.
La Présidente (Mme Bélanger): Alors, l'engagement
85 est-il vérifié?
M. Garon: Quel genre de spectacles donne-t-on, à des fins
culturelles, dans les restaurants?
M. Picotte: On pourra vous vérifier ça et je vous
dirai ça. C'est sûrement des spectacles agréables pour
aider à la digestion.
Des voix: Ha, ha, ha!
M. Picotte: Mais je vais vérifier tous ces détails
pour voir si, effectivement, les emplois créés...
M. Garon: J'aimerais ça voir ça parce que,
là, c'est très rare que le gouvernement subventionne des
restaurants.
M. Picotte: C'est plutôt rare.
M. Garon: Alors... On a beau dire que c'est un restaurant
à des fins culturelles, ça ne veut pas dire qu'il va y avoir
nécessairement beaucoup de fins culturelles dans le restaurant.
M. Picotte: Oui. Mais je n'ai pas d'objection, comme je vous le
dis, Mme la Présidente, à aller chercher tous ces
détails-là et dire pourquoi...
M. Garon: Oui.
M. Picotte: ...on a décidé d'embarquer
là-dedans, ce que c'a donné, ce que ça donne et si,
effectivement, c'est rentable.
M. Garon: J'aimerais ça avoir une copie du protocole
d'entente. Est-ce qu'il y a un avis sectoriel là-dedans?
M. Picotte: Moi, je n'étais plus ministre du Tourisme dans
le temps et on me dit que c'est à incidence touristique. Donc, je ne
peux pas me rappeler. J'étais rendu aux Pêcheries, je pense,
à ce moment-là.
M. Garon: Oui.
M. Picotte: Je pourrais vous parler des moules, mais pas de
ça. Mais on va tout vous donner ces détails-là...
M. Garon: Oui, parce que...
M. Picotte: ...le protocole d'entente et on va même faire
une...
M. Garon: ...j'aimerais ça avoir le suivi... M.
Picotte: ...vérification pour voir si...
M. Garon: ...depuis que le restaurant a été
bâti, avec l'aide du gouvernement, parce que c'est la réalisation
des travaux d'implantation d'un restaurant, combien y a-t-il eu de spectacles
à des fins culturelles? Parce que c'est bien beau, vous savez. Moi, je
peux dire: Je vais faire un restaurant à des fins culturelles et, une
fois que le restaurant est bâti, je ne m'occupe pas beaucoup des fins
culturelles et, finalement, le tiers de mon restaurant a été
payé par le gouvernement.
M. Picotte: Écoutez, Mme la Présidente, j'apporte
une correction...
M. Garon: Et on sait que le suivi dans les
ministères...
M. Picotte: ...j'apporte une petite correction à ce que
j'ai mentionné tantôt. C'est dans le cadre du PECEC et le
protocole d'entente ne sera pas disponible, à ce qu'on me dit, parce
qu'il s'agit d'une entreprise privée. Ce sont des renseignements
à caractère confidentiel. Ce que nous ferons, cependant, nous
regarderons exactement quel genre de spectacles. Nous fournirons les
renseignements qu'on peut vous fournir légalement pour répondre
adéquatement à vos questions.
M. Garon: Est-ce que ce sont des garçons chantants ou
si... Quel genre?
M. Picotte: Ce sont des troubadours avec guitare, j'imagine, et
accordéon, mais c'est possible. Si c'était ça, il faudrait
que j'aille faire un tour.
M. Garon: Comme c'est à des fins culturelles, est-ce qu'il
y a eu un avis du ministère des Affaires culturelles?
M. Picotte: On va vérifier tout ça. Normalement,
oui, mais on va vérifier ça et je vous le dirai. Mais on me dit
que c'est un dossier à incidence touristique.
M. Garon: Parce que si le gouvernement s'embarque à
subventionner des restaurants, il n'a pas fini. À part cela, le danger,
c'est de créer une concurrence déloyale parce que vous avez des
restaurants qui partent sans subvention. Parce que, moi, je peux dire: Je vais
ouvrir un restaurant à des fins culturelles et, après ça,
une fois que le restaurant est bâti, que le diable emporte les fins
culturelles. C'est pour ça que ça serait bon de savoir combien il
y a eu de spectacles par la suite.
M. Picotte: On me dit que l'aspect concurrence a sûrement
été analysé dans ce cas-là. On dit que c'est une
coopérative de travail, mais on vous donnera tous les détails.
Toutes les questions additionnelles que vous souhaitez avoir, inscrivez-les
présentement, parce que je ne peux pas vous en dire plus que
ça.
M. Garon: Oui. C'est surtout le suivi des fins culturelles, parce
que je sais qu'au gouvernement, on donne la subvention pour des fins
culturelles et on approuve ça, mais, après ça, il n'y a
personne qui va voir s'il y a des fins culturelles là-dedans. L'argent
est versé et puis...
Une voix: Ça se trouve à être la
programmation de 1987, 1988, 1989.
M. Garon: oui, c'est pour ça, trois ans. comme ça a
été bâti en... au mois d'août... l'autorisation
août 1987, ça veut dire qu'on a trois ans pour voir combien il
s'est fait de spectacles.
M. Picotte: En tout cas, ils ont eu le temps de pratiquer si
c'est la même séance qu'ils jouent. Si c'est la même
séance qu'ils jouent devant le monde, ils ont eu le temps de pratiquer
depuis trois ans.
M. Garon: C'est de la danse... vous dites? M. Picotte: La
séance.
M. Garon: Ah, j'avais compris de la danse.
M. Picotte: Non! On a assez de problèmes avec ça.
Parlons d'autre chose.
M. Garon: Je me demandais si c'était de la danse aux
tables.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 85,
vérifié, sous réserve des réponses aux questions
posées. J'appelle l'engagement 86. M. le député.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): M. le
député de Saint-Hyacinthe voudrait poser une question sur
l'engagement 86.
M. Messier: Je ne comprends pas, dans l'engagement 86, que l'OPDQ
soit intervenu. Pourquoi est-ce que ce n'est pas le MICT ou la SDI? C'est
l'implantation d'une entreprise. Fabrication de chaises et de fauteuils.
Pourquoi ce n'est pas la SDI ou le MICT, par des programmes qui sont là
pour ça?
M. Picotte: nous, c'est dans le cadre de la création
d'emplois du pecec et non pas dans le cadre d'établissements à
manufacturer telles choses.
M. Messier: O.K., dans le cadre du PECEC.
M. Picotte: Oui, c'est toujours dans le cadre de...
M. Messier: Parce que, nous, dans les engagements financiers, ce
n'est jamais indiqué, le PECEC, le programme en question.
M. Picotte: Oui, ça, c'est peut-être...
Écoutez, les engagements financiers, on est comme vous autres. On les
reçoit... Nous autres, d'ailleurs...
M. Messier: Du Conseil du trésor.
M. Picotte: alors, peut-être qu'il faudrait, à
l'avenir - moi aussi, je souhaiterais ça - dans le cadre pecec, dire que
c'est dans le cadre pecec, parce qu'on a...
M. Messier: Dans quel programme ça...
M. Picotte: Alors, c'est une bonne amélioration à
faire, Mme la Présidente et M. le secrétaire, une bonne
amélioration à suggérer. Ce n'est pas nous qui
préparons ça.
La Présidente (Mme Bélanger): Alors, l'engagement
86, vérifié.
M. Garon: L'engagement 87 vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 87,
vérifié.
M. Garon: L'engagement 88, vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 89.
M. Garon: Vérifié.
M. Picotte: l'engagement 89, l'exploitation d'une pourvoirie.
c'est encore la création d'emplois. c'est dans le comté de
berthler, pourvoirie du lac saint-pierre.
M. Garon: Mais ce n'est pas le MLCP qui subventionne ces
affaires-là?
M. Picotte: Non, pas nécessairement. Le MLCP va aider au
développement des pourvoiries. Maintenant, il ne s'agit pas de
développer une pourvoirie comme telle. Il s'agit de fournir des services
additionnels et la création d'emplois. Donc, à partir de ce
moment-là, trois emplois de plus étalent éligibles
à ce qu'on appelle le PECEC.
M. Garon: Oui, mais, à ce moment-là, tous les
ministères, quand ils font des projets, des programmes sectoriels, il y
a toujours des...
M. Picotte: C'est une pourvoirie privée. C'est une
entreprise privée, ce n'est pas le ministère.
M. Garon: Oui, mais il y a des créations d'emplois.
Habituellement... Là, ici, à ce moment-là, c'est parce que
les pourvoiries, il me semble que c'est le MLCP.
M. Picotte: Non, il faut faire la différence.
Écoutez, j'étais là et je le sais. Les pourvoiries sont du
domaine strictement privé. Tout ce qu'on fait, c'est qu'on regarde les
fonds de lacs et des fonds de terre et on donne un bail pour opérer une
pourvoirie. Mais c'est elle, évidemment, qui fait des investissements
à l'intérieur de ça, etc. Alors, c'est complètement
dans le domaine privé. Le ministère n'a aucunement affaire
là-dedans, sauf de donner un avis sectoriel.
M. Garon: Mais le ministère n'a aucun programme pour
développer des pourvoiries?
M. Picotte: Non. M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 89,
vérifié. J'appelle l'engagement 90.
M. Garon: Pour le pelage.
M. Picotte: L'emballage de légumes frais sous vide.
M. Garon: Ils les pèlent. M. Picotte: Pardon?
M. Garon: Quels sortes de légumes pèlent-ils de
même? Dans le pelage et l'emballage.
M. Picotte: C'est ça, c'est le pelage et l'emballage de
légumes frais.
M. Garon: Qu'est-ce qu'ils pèlent?
M. Picotte: Ah mon Dieu! Je n'ai pas ça au dossier,
malheureusement. On pourra vérifier ça et vous dire quelles
sortes de légumes qu'ils pèlent. En autant que ce sont des
légumes frais, j'imagine.
M. Garon: Non, ça doit être des patates, je
suppose.
M. Picotte: II ne faut pas se tromper de légumes.
M. Garon: Pommes de terre. Je ne vois pas trop qu'est-ce qu'on
pèle avant de les vendre.
La Présidente (Mme Bélanger): Des carottes.
M. Picotte: Oui.
M. Garon: Des carottes pelées?
M. Picotte: Ah oui! on en a, des carottes pelées. Ils en
ont dans les restaurants, même ils les...
M. Garon: Ah oui, pour la préparation des restaurants.
M. Picotte: Même ils les coupent pour en faire des patates
frites plus vite.
M. Garon: Oui, ça, c'est pour les restaurants.
M. Picotte: Oui, mais il peut avoir... En tout cas, je pourrai
vous dire ça. C'est sûrement... Ça peut toucher des
légumes qui sont pelables, par exemple, la carotte, la patate, les
concombres. Malgré que les concombres, on mange le vert.
La Présidente (Mme Bélanger): On mange la
pelure.
M. Garon: Mais ce n'est pas le ministre de l'Agriculture, des
Pêcheries et de l'Alimentation qui intervient là-dedans?
M. Picotte: C'est toujours l'entreprise privée qui
crée de l'emploi dans le cadre du PECEC.
M. Garon: je comprends ça, mais si vous avez quelqu'un qui
fait ça dans une place, vous avez le ministère sectoriel. puis,
là, parce qu'il crée des emplois, on donne une subvention et il
vient en concurrencer un autre qui est établi sans subvention, à
côté.
M. Picotte: Oui, mais la concurrence est toujours analysée
et c'est pour ça qu'il y a des avis sectoriels.
M. Garon: II y a un avis sectoriel là-dedans? (10 h
15)
M. Picotte: Oui et j'imagine... Je n'ai pas
vérifié, mais on va le vérifier. Il devrait y avoir un
avis sectoriel, parce que quand quelqu'un fait une demande, on va toujours
vérifier la concurrence. Et pour savoir si on vérifie la
concurrence, bien, il faut demander au ministre responsable de ce dossier:
Est-ce qu'il y a des possibilités de marché?
M. Garon: Est-ce qu'il y a eu un avis sectoriel dans ce
cas-là?
M. Picotte: Bien, c'est ça, là. Je ne l'ai pas avec
moi dans mes poches, nulle part. On va vérifier et on vous le
fournira.
M. Garon: Est-ce que vous avez toujours un avis sectoriel dans le
cadre de ce programme-là?
M. Picotte: On exige toujours un avis sectoriel.
M. Garon: Est-ce qu'on pourrait avoir une copie de l'avis
sectoriel dans ce cas-là?
M. Picotte: Mme la Présidente, comme dans les autres cas,
on fournira ça.
La Présidente (Mme Bélanger): Ça va.
M. Garon: Je ne le demande pas pour tous les cas, là.
M. Picotte: Non, ceux que vous avez soulignés.
M. Garon: Celui-là. M. Picotte: Bien sûr.
M. Garon: J'aimerais ça avoir l'avis sectoriel.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 90 est
vérifié sous réserve. L'engagement 91.
M. Garon: Le fer à cheval. M. Picotte: Oui.
M. Garon: Est-ce du ter à cheval pour jouer au fer
à cheval ou pour ferrer les chevaux?
M. Picotte: Une réalisation de travaux d'implantation
d'une entreprise fabriquant des fers à cheval. Elle doit s'en servir
pour jouer et pour ferrer les chevaux, j'imagine.
M. Garon: Mais, là, je voudrais savoir c'est quoi en
réalité.
M. Picotte: C'est sûrement pour une forge. Écoutez!
C'est sûrement pour une forge.
Une voix: C'est les Forges de Saint-Tite. M. Garon: Ah!
C'est à Saint-Tite.
M. Picotte: C'est à Saint-Tite à part de ça.
Ils en ferrent beaucoup dans le temps du Festival western.
M. Garon: Ils chaussent les cowboys et ils ferrent les
chevaux.
M. Picotte: à saint-tite, on a des bottes et des chapeaux
pour les cowboys et on a ce qu'il faut pour mettre dans les pieds des chevaux
aussi pour ne pas qu'ils dérapent.
M. Garon: Mais vous n'avez rien pour la tête des
chevaux.
M. Picotte: c'est beau le festival de saint-tite. ça
attire beaucoup de monde et ça a un apport économique fort
impressionnant pour la région immédiate de la mauricie.
La Présidente (Mme Bélanger): Alors, l'engagement 91 est
vérifié.
M. Garon: L'engagement 91.
La Présidente (Mme Bélanger): J'appelle
l'engagement 92.
M. Garon: Les Lions d'East Angus. Bonne mère, je ne savais
pas qu'il y avait des lions là!
M. Picotte: Ils ne sont pas en cage ceux-là
M. Garon: Ce n'est pas ceux que vous êtes allé voir,
là.
M. Picotte: Non, non, ce ne sont pas ceux que j'ai vus au jardin
zoologique de Charlesbourg. La réalisation de travaux de mise en place
d'une piscine extérieure de 1800 pieds carrés dans le parc Nicol
à East Angus. Le coût du projet est de 112 000 $ avec une
participation de 44 840 $.
M. Garon: Est-ce une piscine publique ou si c'est pour les
besoins du Club Lions lui-même?
M. Picotte: Non, c'est une piscine publique.
M. Garon: Êtes-vous sûr? M. Picotte: Ouf, je
suis sûr.
La Présidente (Mme Bélanger): C'est une piscine
publique, M. le député de Lévis.
M. Garon: Oui.
M. Picotte: Je suis sûr.
M. Garon: O. K.
M. Picotte: C'est dans le comté de
Mégantic-Compton, de Mme la Présidente.
M. Garon: C'est un parc municipal, ça. Est-ce dans un parc
municipal? Le parc Nicol, c'est quoi?
La Présidente (Mme Bélanger): C'est un parc
municipal.
M. Garon: Vérifié.
M. Messier: Pourquoi est-ce le Club Lions qui a fait la demande
et non la municipalité?
M. Picotte: J'ai expliqué ça, hier. Tous les
organismes à but non lucratif qui ont une charte sont éligibles
à PADEL et quand PADEL ne peut pas intervenir parce qu'il a d'autres
objectifs, il nous demande si on peut intervenir et nous jugeons si on peut
intervenir. On y va avec les normes de PADEL, mais les fabriques, les
organismes à but non lucratif ayant une charte sont tous et toutes
éligibles au programme PADEL. De là, il y a un pas à
franchir pour arriver chez nous.
M. Messier: Le coût du projet était supérieur
à 100 000 $.
M. Picotte: 112 000 $.
M. Messier: C'est pour ça qu'il n'entrait pas dans PADEL,
volet 1.
M. Picotte: C'est ça, malgré que cette norme
n'était pas nécessairement existante, à ce
moment-là, puisque la norme a été faite par celui qui vous
parle au ministère du Loisir, de la Chasse et de la Pêche à
la fin de 1988 ou au début de 1989, et, ça, c'est passé
bien avant. Alors, je ne peux pas vous dire que ça a été
fait dans ce cadre-là puisque, à ce moment-là, sciemment,
je vous conterais une menterie et je
ne veux pas faire ça.
La Présidente (Mme Bélanger): Si je peux ajouter,
c'est que la ville n'avait pas les moyens d'aménager le parc Nicol et
les Lions d'East Angus ont décidé de prendre en main ce dossier.
Ils ont fait la piscine et ils ont fait beaucoup d'autres aménagements
aussi avec les ponts...
M. Picotte: D'ailleurs, on en profite tous et chacun, les
politiciens, quand on va dans ces clubs de service, les Lions, les Richelieu,
les Optimistes, pour les louanger à l'effet qu'ils sont là pour
l'aide à la jeunesse et pour développer notre milieu.
La Présidente (Mme Bélanger): C'est ça.
M. Picotte: si on ne les avait pas, il nous manquerait quelque
chose. donc, la plus belle preuve que si on ne les avait pas, il nous
manquerait de quoi, c'est celle-là.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 92 est
vérifié. L'engagement 93.
M. Garon: À l'engagement 93, de quoi s'agit-il exactement?
C'est une subvention importante, 104 000 $ pour un projet de 139 000 $.
M. Picotte: Chantiers maritimes de Saint-Joseph-de-la-Rive.
M. Garon: Est-ce pour les chantiers?
M. Picotte: C'est la restauration et l'aménagement des
équipements situés sur le site des chantiers maritimes.
M. Garon: De quoi s'agit-il exactement? Ça sert à
quoi le projet qui est en cause, une subvention à Exposition maritime de
Saint-Joseph-de-la-Rive inc. ? Il n'y a pas de chantier maritime à
Saint-Joseph-de-la-Rive. Le chantier maritime, il me semble, est à
l'île-aux-Coudres. Est-ce que c'est un ancien chantier maritime?
M. Picotte: II faut dire que c'est un ancien chantier maritime et
un site touristique.
M. Garon: Ah bon!
M. Picotte: II fallait évidemment rafraîchir et
rénover certains équipements, dans le but que les gens aillent
visiter et voir exactement ce qu'était un chantier maritime. Donc, c'est
dans ce cadre-là de restauration et d'aménagement des
équipements pour des fins touristiques que nous avons
décidé de collaborer à ce projet-là.
M. Garon: qu'est-ce qu'ils font dans l'exploitation maritime de
saint-joseph-de-la- rive? c'est où exactement à
saint-joseph-de-la-rive?
M. Picotte: C'est dans le comté de Charlevoix.
M. Garon: Non, je sais où c'est. Je veux dire que dans
Saint-Joseph-de-la-Rive, je ne me rappelle pas avoir vu ça. Je connais
bien le coin, mais je me demandais à quel endroit c'était.
M. Picotte: C'est à côté du traversier pour
aller à l'île-aux-Coudres, à côté de la
traverse de l'île-aux-Coudres.
M. Garon: Oui, oui, du côté est ou du
côté ouest?
M. Picotte: Sud-ouest.
M. Garon: Non, ça ne peut pas être du
côté sud, vous seriez à l'île-aux-Coudres.
M. Picotte: Nord-est.
M. Garon: Vous seriez dans l'eau.
Des voix: Ma, ha, ha!
M. Picotte: Je ne peux pas vous dire si c'est du
côté sud ou est, je ne sais pas si on a un géographe parmi
nous.
M. Garon: Nord-est? M. Picotte: Nord-est. M. Garon:
Vous êtes nord-est?
M. Picotte: II me semble, mais je vous le dis sous toute
réserve.
M. Garon: Qu'est-ce qu'il montre? M. Picotte: Qu'est-ce
qu'il montre?
M. Garon: Bien oui! C'est une exposition maritime:
l'équipement pour aménager un site d'exposition maritime.
M. Picotte: C'est le bénéficiaire l'Exposition
maritime.
M. Garon: II fait quoi?
M. Picotte: C'est le nom de l'organisme qui s'appelle Exposition
maritime.
M. Garon: Mais ces travaux-là?
M. Picotte: II montre ce que c'est un quai,
j'imagine, ce que c'est un bateau, je pense. Écoutez, je vais
prendre les renseignements pour vous dire ce que c'est. Je ne suis jamais
allé visiter ça, même comme ministre du Tourisme.
M. Garon: Là, ce n'est pas dans le PECEC. C'est pour quoi
cette affaire-là? On ne peut pas voir. On voit: pour la
réalisation des travaux de restauration et d'aménagement des
équipements situés sur le site des chantiers maritimes.
M. Picotte: Oui, c'est un site touristique. Ils ont pris un vieux
chantier maritime qui ne fonctionnait plus et ils ont dit: Ce serait
intéressant, avec le nombre de personnes qui passent ici pour aller
à l'île-aux-Coudres, d'avoir un attrait touristique leur montrant
ce que c'est qu'un chantier maritime, ce que ça fait, comment ça
s'amarre, ce que c'est un quai. C'est pour retenir les touristes à cet
endroit-là. Alors, ils ont décidé, un peu comme on fait
avec un ancien presbytère: on sort le curé et la servante, et on
fait visiter ça. Alors, ça n'est pas en opération au
moment où on se parle. C'est tout simplement pour montrer aux gens ce
que c'est.
M. Garon: Pour les faire patienter en attendant le bateau.
M. Picotte: C'est ça, pour les faire patienter,
exactement. Ils peuvent aller là en attendant, mais c'est un attrait
touristique additionnel.
M. Garon: Bon.
M. Picotte: Parfois on se pose la même question. Quand je
suis allé à Montréal, à un moment
donné...
M. Garon: J'aimerais savoir: Quel est l'achalandage de ce
chantier maritime? Il opère depuis combien de temps? Que vont donner les
travaux du projet qui est subventionné fortement, 104 000 $ sur 139 000
$?
M. Picotte: On verra à vous fournir ces
renseignements-là.
M. Garon: Vérifié.
M. Picotte: Vous comprendrez que l'OPDQ ne peut pas savoir, sur
le fait, combien il est passé de visiteurs là.
M. Garon: Non, mais j'imagine qu'il y en a qui le savent.
M. Picotte: En tout cas, on va sûrement vérifier
ça chez nous.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 93 est
vérifié. J'appelle l'engagement 94.
M. Garon: II s'agit de la corporation municipale de La
Guadeloupe, Beauce-Sud. On dit: à titre d'aide financière pour la
réalisation des travaux d'installation des services d'aqueduc,
dégoût et de voirie dans le parc industriel, demême
que le raccordement des services au réseau existant: 159 000 $ sur 412
000 $. Comment se fait-il qu'il s'agit d'un programme de l'OPDQalors
qu'il y a un programme pour ça au ministère de l'Industrie et du
Commerce pour les parcs industriels, qui subventionne même, je pense, 90
%? Pourquoi font-ils appel à vous? Est-ce parce qu'ils n'étaient
pas admissibles à l'autre?
M. Picotte: Non, à ce qu'on me dit, c'est parce qu'il y
avait une entreprise, et je ne possède pas le nom de l'entreprise, mais
on pourra vous le fournir, qui avait entre 60 et 70 emplois et parce qu'elle
n'avait pas certains services, entre autres, d'eau, elle fermait ses
portes.
M. Garon: Oui, mais il y a un programme au ministère de
l'Industrie et du Commerce pour ça.
M. Picotte: Elle fermait ses portes et à partir de ce
moment-là, on nous a demandé d'intervenir. C'est la raison pour
laquelle l'OPDQ est intervenu.
M. Garon: Ce n'est pas ça. Il y a un programme au
ministère de l'Industrie et du Commerce qui subventionne plus fortement
que le montant que vous avez ici.
M. Picotte: Oui. La seule différence c'est qu'au MICT, par
exemple, ce sont des projets de 1 000 000 $ et plus. En bas de 1 000 000 $, il
n'y en a pas. Comme c'était des projets de 412 000 $, elle
n'était pas admissible au MICT. Si elle n'est pas admissible au MICT, il
faut qu'elle soit...
M. Garon: Ah! le MICT ne subventionne pas en bas de 1 000 000
$?
M. Picotte: En bas de 1 000 000 $, non. C'est un projet de 412
000 $.
M. Garon: Est-ce qu'on pourrait avoir une copie du protocole
d'entente, de même que l'avis sectoriel?
M. Picotte: Oui. M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): Alors, l'engagement
93 est vérifié. Les engagements du mois d'août 1987 sont
vérifiés.
Septembre
M. Picotte: On est rendu à septembre 1987. Ça va
bien.
La Présidente (Mme Bélanger): On a fait les
engagements de septembre 1987. L'engagement 38.
M. Garon: l'engagement 38, en infographie. qu'est-ce que c'est
ça?
C'est à Ottawa. Non, à Hull. L'implantation d'une
entreprise de services d'infographie. c'est- y ça que je lis? c'est quoi
ça l'infographie? en infographie immobilière pour la zone
ottawa-hull?
M. Picotte: L'emmagasinement de données par ordinateur.
C'est ça l'infographie. Immobilière, évidemment, pour la
zone Ottawa-Hull. Et il y avait création de six emplois permanents.
M. Garon: Mais là, ce n'est pas marqué que c'est en
vertu du programme d'emploi là. C'est PECEC ça?
M. Picotte: C'est du PECEC. M. Garon:
Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 38 est
vérifié. L'engagement 39.
M. Garon: Vérifié.
M. Picotte: C'est encore du PECEC.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 40.
M. Picotte: Encore du PECEC, du panneau en mélamine.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 41.
M. Picotte: C'est encore du PECEC.
M. Garon: Est-ce que l'entreprise est encore opérante
à Montmagny?
M. Picotte: Cuirs Gérox inc.?
Une voix: Non. On revient en arrière, là.
Une voix: Sirpel inc.
M. Garon: Non, dans l'engagement 40. À L'Isletville,
est-ce que l'entreprise est encore en opération ou si...
Une voix: On ne le sait pas.
M. Picotte: On va vérifier ça, puis on vous donnera
les renseignements pertinents.
M. Garon: J'aimerais savoir si le nombre d'emplois est
demeuré ou s'il est... depuis l'investissement en septembre 1987?
M. Picotte: S'il a chuté ou augmenté? Une voix:
Oui.
M. Garon: Ça marche? Si l'entreprise est encore
opérante et si le nombre d'emplois a diminué ou a
duré?
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 41.
M. Garon: De relocalisation, qu'est-ce que c'est ça? De
recoloration.
M. Picotte: L'engagement 41, c'est du PECEC. L'entreprise de
recoloration du cuir.
M. Garon: Bon. Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 42.
M. Picotte: Implantation d'une entreprise de fabrication de
lentilles pour lunettes. Alors, c'est du PECEC, création d'emplois. Et
c'est 25 000 $ sur 225 000 $ de projet.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 43.
M. Picotte: Implantation d'une usine de transformation du bois.
Alors, c'est encore dans le domaine "bois".
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 44.
M. Picotte: Aménagement d'un stationnement et d'une rampe
de halage. Alors, ça, c'est l'Association des Marins de la vallée
du Saint-Laurent Inc., à L'Islet-sur-Mer.
M. Garon: Ils noient quoi? Cost un musée. Une fois qu'ils
ont halé le bateau... Je ne comprends pas trop. Ce n'est pas un quai.
Aménagement d'un stationnement et d'une rampe de halage. C'est un
musée.
Une voix: Ce n'est pas un musée. Je ne suis pas sûr
que c'est au musée, la subvention.
M. Garon: Ah, est-ce que c'est au musée?
M. Picotte: Alors, on me dit que quand...
M. Garon: Est-ce que c'est au musée Bernier?
M. Picotte: On me dit que quand le gouvernement
fédéral s'est départi du paquebot Iber-ville, du gros
bateau Iberville, bien, il fallait l'amener ce bateau-là pour qu'il soit
accessible au public. Il a fallu faire du halage et aménager les lieux
pour tâcher que les gens puissent aller le visiter parce qu'on n'a pas la
faculté de marcher sur les eaux, personne. Comme dans l'Évangile,
dans l'Ancien Testament ou le Nouveau, je ne m'en rappelle plus. Je suis
mêlé dans mes testaments un peu.
La Présidente (Mme Bélanger): Vérifié
l'engagement 44.
M. Garon: Le fédéral se débarrasse de ses
vieilles affaires et nous autres, on... Je suis poigné moi, avec un
vieil avion à Lauzon. Il se débarrasse de ses vieilles affaires,
puis, nous autres, après ça, il faut payer pour les faire
peinturer et les faire voir.
M. Picotte: En autant que les gens ne s'en servent pas. Qu'ils
puissent les visiter, c'est pas pire mais qu'ils ne se mettent pas à
voler avec votre vieil avion, ils vont avoir des surprises.
M. Garon: Pour aller voir le bateau. M. Picotte: Ou sauter
dans le bateau.
M. Garon: Pour voir si le bateau est encore là.
Vérifié.
Une voix: Ha, ha, ha!
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 44
vérifié. L'engagement 45.
M. Picotte: Alors là, c'est tout du corps du PECEC, encore
une fois.
Une voix: Oui.
M. Picotte: Et c'est une liste, là... pour
l'année... des écarts entre les montants d'engagement transmis au
Conseil du trésor et les montants réels inscrits au registre des
services des ressources financières de l'OPDQ pour les années
1986 et... (10 h 30)
M. Garon: C'est drôle ce qui est marqué ici. On a
une feuille où c'est marqué: "Engagement de 25 000 $ ou plus,
liste des écarts entre les montants d'engagement transmis au Conseil du
trésor et les montants réels inscrits au registre du service des
ressources financières de l'OPDQ. " C'est quoi cette affaire-là?
C'a coûté plus cher que ce qui était prévu?
M. Picotte: Bien, en fait, on me dit que ce sont des projets qui
sont modifiés en cours deroute. Quand les gens nous
amènent un projet, il se retrouve qu'après quelques mois,
à cause de toutes sortes de raisons, ou ils diminuent leurs projets, et
à ce moment-là, on ne donne pas autant que prévu - parce
que c'est une formule qui calcule les engagements qu'on doit avoir -ou encore
ils vont avec un projet un petit peu plus haut que prévu, un petit peu
plus gros que prévu. Parce que, effectivement, ils ont eu une nouvelle
étude de marché qui leur permet d'aller un petit peu plus en
grande que prévu, et à ce moment-là, on doit modifier nos
offres en conséquence. Alors, ces modifications-là font en sorte
qu'il faut corriger dans les comptes publics, les montants d'interventions que
nous avions prévu donner, et qui ont été autres que ceux
analysés en première instance.
M. Garon: Ça va. Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): J'appelle le 46.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 47.
M. Picotte: Alors, on fabrique de la salade de fruits frais, Les
Produits Delibon Inc., Ancienne-Lorette. Alors c'est du PECEC encore une
fois.
M. Garon: Est-ce que c'est un avis sectoriel?
M. Picotte: Oui, il y avait un avis sectoriel à ce compte
là.
M. Garon: Est-ce qu'on peut avoir une copie de l'avis sectoriel
et du protocole d'entente?
M. Picotte: Non, ça va. On va vérifier l'avis
sectoriel et le protocole d'entente et on va fournir les renseignements.
M. Garon: Ça marche.
M. Picotte: Le protocole, non, à cause des....
M. Garon: L'avis sectoriel?
M. Picotte: Oui, l'avis sectoriel...
M. Garon: O. K.
M. Picotte:... et non pas le protocole.
Une voix: Non. C'est correct. L'avis sectoriel.
La Présidente (Mme Bélanger): Alors 47,
vérifié sous réserve. 48...
M. Garon: ...pour la fabrication de produits
homéopathiques et de sachets rehydratants ainsi que la distribution de
produits phytocosmétiques.
M. Picotte: ...sachets rehydratants... M. Garon:
Bon...
La Présidente (Mme Bélanger):
..phytocosmétiques...
M. Picotte: Vérifié.
Une voix: Oui.
La Présidente (Mme Bélanger): 49.
Une voix: J'aime autant ça de même.
Des voix: Ha, ha, ha!
M. Picotte: J'aurais eu de la difficulté à vous
expliquer les mots que nous retrouvons à cet endroit-là,
n'étant pas spécialiste d'homéopathique et de
phytocosmiques...
La Présidente (Mme Bélanger):
...cosmétiques...
M. Picotte: ...on dit pyto, d'autres phyto... J'ai eu une grosse
discussion...
M. Garon: L'engagement 49, vérifié.
M. Picotte: Vérifié.
M. Garon: L'engagement 50, vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 51.
M. Garon: L'implantation des usines de tambours. Ha, ha, ha! De
quel genre de tambours s'agit-il?
Des voix: Ha, ha, ha!
M. Garon: Des tambours pour les freins, ou des tambours pour
faire de la musique?
Une voix: Quelle sorte de tambours que c'est?
M. Picotte: C'est à Trois-Rivières. Des voix:
Ha, ha, ha!
M. Picotte: C'est à Trois-Rivières. Ha, ha, ha!
Subvention d'une usine de tambours, trois emplois permanents... Ça
s'appelle Impact Percussion inc.
M. Garon: C'est de la musique qu'ils font?
M. Picotte: ...c'est sûrement pour la musique et la
fanfare.
M. Garon: Non, mais est-ce que vous êtes sûr?
M. Picotte: Pardon?
M. Garon: ...qu'ils font des tambours?
M. Picotte: Oui. C'est ce qu'on me dit.
M. Garon: Est-ce qu'ils commençaient? Ils ont
commencé... l'implantation d'une usine de tambours?
M. Picotte: Oui.
M. Garon: Vous avez fourni 34 000 $ sur 90 000 $.
M. Picotte: C'est ça.
M. Garon: Ce n'est pas une grosse usine de tambours.
M. Picotte: Non.
M. Garon: C'est pour le marché québécois ou
bien pour l'exportation?
M. Picotte: Trois emplois. Bien, j'imagine que...
M. Garon: L'étude de marché révèle
que c'est pour le marché québécois ou pour
l'exportation?
M. Picotte: II faudrait vérifier ça, et on vous
dira ça. J'en ai aucune idée. Mais j'imagine qu'à trois
emplois pour créer des tambours, ils doivent en exporter un peu autour,
parce qu'on ne doit pas utiliser tout ça à
Trois-Rivières.
M. Garon: Mais on ne sait jamais, c'est pour faire
résonner.
M. Picotte: À moins que les centrales syndicales en
achètent pour venir faire leurs manifestations.
M. Garon: Est-ce qu'il y a moyen de savoir si l'usine est encore
en opération?
M. Picotte: Oui, on va trouver ça.
M. Garon: Combien y a-t-il eu d'emplois créés au
moment du départ, et combien il y en a maintenant?
M. Picotte: Oui, on va vous fournir tout ça. M. Garon:
Pour voir si ça résonne toujours. M. Picotte:
Ça marche tout le temps.
M. Garon: Parce que c'est ça, au fond, qui est important.
Des fois, les subventions gouvernementales permettent l'implantation d'une
usine, qui ne serait pas implantée autrement Le gros point, au fond,
c'est, est-ce quelque chose de durable, ou est-ce quelque chose de passager?
Parce qu'il y a eu des subventions, et une fois qu'on a mangé les
subventions, ça meurt. C'est ça, le gros point.
M. Picotte: Dans le fond, il y a trois paliers d'intervention, il
faut bien se le dire. Chez nous, c'est que, il y a une intervention pour la
création d'emplois majeurs, quand on a un retour, et ça on n'y
échappe pas. Il y a aussi la création d'emplois pour sauver de
l'argent, qu'on met pour sauver des emplois. Évidemment, comme le cas
qu'on a vu tantôt, si on n'apportait pas des correctifs, il y aurait eu
50, 60 ou 70 emplois perdus. Et il y a une autre sorte de création
d'emplois qui est un peu de l'emploi à risques, comme on se dit, bon,
développer Pentrepreneurship". Alors, évidemment, c'est bon qu'on
ait un suivi pour savoir si, effectivement, c'a donné du
résultat. Et quand ça donne plus de bons résultats que de
mauvais résultats, bien, ça nous encourage à continuer
à intervenir. On vous vérifiera ça et on vous donnera ces
renseignements-là.
M. Garon: O.K. L'engagement 52, dans le projet de Saint-Gilles,
il y a eu création de combien d'emplois dans la Papeterie de
Saint-Gilles?
M. Picotte: C'est du Fonds de développement
régional. Donc, on n'est pas dans le PECEC, ici.
M. Garon: C'est une grosse subvention, 175 000 $ sur 233 000 $.
C'est un gros montant. La Papeterie de Saint-Gilles, ça existe
déjà. C'était pour...
M. Picotte: Bon. On me dit que cette papeterie-là avait
été créée par Mgr Félix-Antoine
Savard...
M. Garon: Mgr Félix-Antoine Savard, dans le bas de la
côte.
M. Picotte: Elle fabrique du papier fin. Il fallait
procéder à la restauration, réaménagement et
agrandissement des aires de production, d'accueil et de commercialisation de
cette papeterie-là. Donc, le Fonds de développement
régional y a concouru, via l'OPDQ, pour une mise de fonds de 175 000 $,
donc, 75 % d'interventions et 58 000 $ de la part de l'organisme qui, elle,
s'est extensionnée aussi sur deux ans et qui totalise 25 % de
l'engagement total de 233 000 $. Alors... Et ça facilite aussi
l'animation auprès des touristes là. Il y a un protocole
d'entente qui a été signé...
M. Garon: Est-ce qu'on pourrait avoir une copie?
M. Picotte: ...et conforme aux normes du C.T. du 27 mai 1986.
M. Garon: Est-ce qu'on pourrait avoir une copie du protocole
d'entente et de l'avis sectoriel?
M. Picotte: Oui, il n'y a pas de problème.
M. Garon: Merci.
M. Picotte: II n'y a pas de problème.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 52,
vérifié. L'engagement 53.
M. Garon: le suivant, l'engagement 53, saint-adelphe. est-ce
qu'il s'agit de saint-adelphe dans le comté de matane, près de
salnt-octave-de-l'avenir?
M. Picotte: Saint-Adelphe, c'est dans la Mauricie.
M. Garon: Ah! ce n'est pas le même Saint-Adelphe.
M. Picotte: Saint-Adelphe. Pour l'achat d'un terrain sur lequel
un bâtiment industriel est existant et construction de bâtiments,
dans le comté de Laviolette.
M. Garon: Qu'est-ce qu'ils font, là, dans cette
bâtisse-là? C'est pour l'achat d'un terrain sur lequel un
bâtiment industriel est existant et construction d'un...
M. Picotte: Bien, c'est d'ajouter une construction connexe au
bâtiment industriel qui existe, dans le but d'en faire la location, comme
on connaît, dans ce qu'on appelle les motels industriels. On me dit que
les entreprises ont une certaine rotation dans ces motels-là,
industriels.
M. Garon: Là, est-ce que ça marche? Les motels
sont-Ils vides ou s'il y a du monde dedans?
M. Picotte: On peut vérifier ça, mais ça
devrait fonctionner. On va vérifier.
M. Garon: J'aimerais ça voir quelles sont les
entreprises... L'agrandissement, il y avait combien d'usines de travailleurs,
là, et suite à l'agrandissement, il y en a combien aujourd'hui?
C'a augmenté ou c'a diminué? Parce qu'il faut vérifier ce
que ça donne.
M. Picotte: On me dit, Mme la Présidente, que ces
motels-là ne se construisent pas sans qu'il y ait, de façon
assurée, des industriels intéressés à y loger.
Maintenant, si après deux ans ou trois ans, il y en a un ou deux qui a
fait faillite, qu'on ne les a pas remplacés, ça, c'est hors de
notre contrôle. On ne peut pas au point de départ vérifier
ça. On ne peut vérifier et avoir un bail à vie avec ces
gens-là, d'autant plus qu'il y a une certaine mutation qui se fait dans
cette location-là. Mais on pourra vous donner les détails,
où c'en est rendu, qui est là, qui n'est plus là, qui sera
là.
M. Garon: O.K.
La Présidente (Mme Bélanger): Alors, l'engagement 54.
M. Garon: L'engagement 54, la Corporation
d'Écomusée de la Haute- Beauce.
M. Picotte: Dans le comté de Mme la Présidente,
Guadeloupe.
M. Garon: C'est pour mettre en valeur l'ancienne carrière
de granit de Saint-Sébastien?
M. Picotte: C'est ça. C'est l'ancienne carrière de
granit du morne de Saint-Sébastien, ainsi qu'à y construire un
bâtiment à usages multiples.
Une voix: C'est chez vous, ça. M. Garon: Qu'est-ce
qui se passe?
La Présidente (Mme Bélanger): C'est ce qu'on appelle
la...
M. Garon: II me semble qu'il y en a une carrière de
granit?
La Présidente (Mme Bélanger): Oui, il y en a
plusieurs.
M. Garon: Mais là, on dit: C'est pour l'ancienne.
La Présidente (Mme Bélanger): Mais là, c'est
une ancienne carrière où on a aménagé la maison du
granit comme on appelle...
M. Garon: Ah, bon.
La Présidente (Mme Bélanger): ...qui a été
subventionnée par l'OPDQ et par les Affaires culturelles.
M. Picotte: C'est ça
M. Garon: Pour faire quoi?
La Présidente (Mme Bélanger): La maison du granit, c'est
l'interprétation du granit...
M. Garon: Là, c'est 112 500 $ sur 300 000 $. Est-ce que
c'est la seule contribution gouvernementale?
M. Picotte: Non. Il y a le ministère des Affaires
culturelles qui a concouru pour 112 500 $, l'OPDQ avec le Fonds de
développement régional pour 112 500 $, l'organisme à but
non lucratif...
Une voix: Un montant de 75 000 $.
M. Picotte: ...75 000 $. Donc, c'est la proportion 75 %, 25 %
comme dans ces cas-ià.
La Présidente (Mme Bélanger): Mais je peux vous dire, M.
le ministre, qu'aujourd'hui, la participation du milieu est rendue très
supérieure aux 75 000 $.
M. Garon: C'est beau, le granit, hein! M. Picotte: Tant
mieux!
M. Garon: On devrait utiliser... D'ailleurs, le gouvernement
devrait spécifier plus souvent "du granit" quand il donne des
subventions - ça vient d'ici, le granit plutôt que de prendre de
la pierre d'Italie, ou bien... On serait mieux de prendre du granit du
Québec, c'est aussi beau.
M. Maltais: Mme la Présidente?
La Présidente (Mme Bélanger): Oui?
M. Maltais: Je veux juste informer mon collègue de
Lévis que le ministre actuel, maintenant qu'il est là, a
inauguré dans mon comté, au mois de juillet, une usine totalement
québécoise, à Grandes-Bergeronnes, qui s'appelle Tulinar.
C'est un projet du Sommet socio-économique. C'est une usine de 6 000 000
$, qui transforme...
M. Picotte: Dans le granit...
M. Maltais: ...du granit provenant d'un peu partout au
Québec, mais particulièrement le granit rase de
Grandes-Bergeronnes. Et présen-
tement, ils ont des petites difficultés de démarrage, mais
les commandes sont excellentes, parce que ça prend du temps et ça
prend beaucoup d'immobilisation, beaucoup d'inventaire pour entrer sur les
marchés internationaux...
M. Picotte: J'avais été... (10 h 45)
M. Maltais:... et d'ailleurs le ministre l'avait
souligné...
M. Picotte: j'avais été ministre remplaçant
de mme bacon durant une quinzaine de jours, cet été, et j'avais
commencé à apprendre mes fonctions.
M. Maltais: Ils font de la tuile de granit.
M. Garon: Moi, je suis un de ceux qui pensent qu'on
devrait...
La Présidente (Mme Bélanger): Nous avons une usine,
à Saint-Sébastien, de tuiles de granit, aussi.
M. Maltais:... faire la promotion davantage du granit. J'avais
visité une usine de granit justement dans votre coin, dans
Mégantic-Compton où, à ce moment-là, on faisait du
granit pour le siège social d'IBM à New York...
Une voix: C'est ça...
M. Garon:... et du beau granit noir. Et une grande compagnie,
comme IBM à New York, calculait que son immeuble serait plus prestigieux
si c'était fait avec du granit du Québec, puis nous autres, on
prend des pierres d'Europe. On serait peut-être mieux de faire la
promotion de nos propres pierres, parce qu'on a du beau granit au
Québec. C'est vrai qu'on a du beau granit puis on devrait l'utiliser
davantage de sorte que, quand les gens viendraient ici, ils verraient nos
bâtisses et ils diraient: Ah, c'est beau! On devrait prendre cette
pierre-là.
M. Picotte: Vous n'aurez pas de misère à me
convaincre de ça. Dans la région de Saint-Alexis-des-Monts, dans
mon comté, il y en a. Il y a maintenant une petite controverse,
là, pour la travailler avec un comité de citoyens mais ça,
c'est des choses qui sont hors de mon contrôle.
M. Garon: Non? Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 55.
M. Picotte: C'est dans le cadre du PECEC, encore une fois. Des
subventions à diverses entreprises à l'intérieur du PECEC
avec une liste jointe, Mme la Présidente, de 2, 4, 5, et qui totalise
217 650 $, avec de la création d'emplois: dans le premier cas, de 11;
dans le deuxième cas, de 17 et demi; dans le troisième cas, de
10; dans le quatrième cas, 8; et enfin, dans le dernier cas, Les fibres
Vaudreuil inc., Warwick, 18.
M. Garon: Les fibres Vaudreuil là, fabrication et
installation d'un produit séparant la nourriture du plancher de ferme
laitière. Qu'est-ce que c'est ça?
M. Picotte: alors, on me dit que ce sont des équipements
qui sont posés sur le plancher pour éviter que l'animal mange
directement sur le béton et ça fait plus propre, plus
humanitaire.
M. Garon: Pardon? Plus humanitaire? Des voix: Ha, ha,
ha!
M. Garon: Vous voulez que les vaches mangent de façon
humanitaire!
M. Picotte: Bien, en tout cas, au lieu de manger sur le plancher
de béton, on leur facilite la tâche, on met quelque chose
par-dessus pour qu'elles mangent.
M. Garon: Pour chauffer le plancher. M. Picotte: On leur
met la table un peu. Une voix: Puis, des bavettes... Une voix:
Ha, ha, ha! M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): Alors, les
engagements de septembre 1987 sont vérifiés. J'appelle les
engagements d'octobre 1987. L'engagement 46.
Octobre
M. Picotte: Alors, la municipalité de Memphrémagog,
la municipalité de comté, la MRC, c'est de l'aide
financière pour la confection d'un plan directeur du
développement de la zone périphérique du mont Oz. En fait,
c'est dans le développement touristique et on a concouru à une
étude de faisabilité. Ah bien, pas une étude de
faisabilité... à la confection d'un plan directeur de
développement, avec la MRC, de l'ordre de...
M. Garon: De... lequel vous êtes là, l'engagement
46?
M. Picotte: L'engagement 46. Peut-être que vous n'aviez pas
de questions?
M. Garon: Non, je suis en train de parler.
M. Picotte: C'est bon, je suis en train de vous donner des
réponses avant vos questions, là.
M. Garon: Vérifié, l'engagement 46. Engagement 47.
L'Alliance...
M. Picotte: ...autochtone du Québec, une phase
expérimentale du projet de développement du Parc du Rocher Fendu,
dans la région de la rivière Outaouais.
M. Garon: C'est quelle sorte d'Indiens? Quels Indiens, là,
qu'il y a là?
M. Picotte: Quelle sorte d'autochtones?
M. Garon: Les Algonquins, des descendants de Pontiac?
M. LeSage:...
M. Garon: Non Dans ce coin-là, c'était Pontiac. Le
soulèvement des Indiens en dix-sept cent quelque chose. Vous parlez de
Pontiac, c'était des Algonquins. Vous ne vous en rappelez pas?
M. Picotte: Mais de toute façon, on me dit que c'est un
projet qui est abandonné. Ça n'a pas fonctionné.
Une voix: Ça va me faire plaisir pour une dernière
fois.
M. Garon: J'ai toujours aimé les Algonquins, moi. Ils ont
une belle histoire.
M. Maltais: Ils étaient moins "rough" que les Iroquois un
peu.
M. Garon: Ils étaient de notre bord les Algonquins.
Une voix: pas les iroquoiis? M. Garon: les iroquois
non.
M. Maltais: Les Iroquois, les Algonquins, les Montagnals, les
Abénaquis...
M. Garon: Les Algonquins on s'entendait bien avec eux autres.
Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): Alors rengagement
48?
M. Garon: l'engagement 48. alors, de quel type de corporation
s'agit-il à val-d'irène? est-ce une corporation... corporation de
val-d'irène inc.?
M. Picotte: C'est un centre intermédiaire international de
vacances. Cette station de ski se voyait octroyer le 3 septembre 1985 une
subvention de 800 000 $ par le ministère du Loisir, de la Chasse et de
la Pêche. Ah, je me rappelle, ça avait été
décidé avant que j'arrive au ministère du Loisir, de la
Chasse et de la Pêche par mon prédécesseur.
M. Garon: Non, mais je voudrais savoir quel type de
corporation?
M. Picotte: À but non lucratif.
M. Garon: Bon. Et quelles sont ses activités? C'est un
centre, comme vous dites, de loisirs...
M. Picotte: C'est un centre de ski intermédiaire
international de vacances.
M. Garon: Quelles sont les difficultés
rencontrées?
M. Picotte: II y avait des difficultés budgétaires.
Les coûts réels du projet ont dépassé les budgets
prévus. La saison de ski 1986-1987 a été
écourtée de sept semaines, entre autres, à cause du climat
privant la station de son événement annuel majeur qui s'appelait
Aqua-neige. Donc, ils n'ont pas attiré la population nécessaire
parce qu'ils ont dû...
M. Garon: Combien y a-t-il d'emplois maintenant
là-dedans?
M. Picotte: Maintenant? Je ne le sais pas. Il faudrait
vérifier.
M. Garon: C'est correct.
M. Picotte: Correct? On n'a pas besoin de vérifier.
La Présidente (Mme Bélanger): Alors engagement
49
M. Picotte: Cégep de La Pocatière. Centre
spécialisé de technologie physique de La Pocatière. Des
instruments de mesure et l'acquisition d'équipement.
M. Garon: Comment ça, que c'est l'OPDQ qui subventionne
plutôt que le ministère de l'Éducation?
M. Picotte: Alors c'est des équipements pour fournir des
services aux entreprises et c'est parce que Bombardier, entre autres, qui est
Installé à La Pocatière, avait besoin de ça. Et
ça nous a permis, à nous, d'intervenir. C'était
directement pour développer de la sous-traitance en fonction de...
M. Garon: Pourquoi le ministère de l'Éduca-
tion ne fait pas son travail? C'est un peu son travail de
développer les cégeps en fonction de...
M. Picotte: Le ministère de l'Éducation n'a pas de
programmes spécifiquement pour l'acquisition, à cause d'une
entreprise directement reliée qui s'appelle Bombardier.
M. Garon: Non. Mais c'est marqué: c'est un centre
spécialisé. Le ministère de l'Éducation
développe un centre spécialisé et après il le
laisse crever. Ça donne quoi ça au juste? Le ministère de
l'Éducation, développe un centre spécialisé et
après ça, s'organise pour ne pas l'équiper? Comment
ça marche?
M. Picotte: Alors nous, on développe le créneau
régional et on développe la sous-traitance pour l'industrie, et,
après ça, on laisse fonctionner. Ce n'est pas des
équipements d'enseignement.
M. Garon: Non, je sais que ce n'est pas des équipements
d'enseignement. C'est des centres spécialisés. Ils font de
l'enseignement, ils travaillent avec l'entreprise... Je sais comment ça
marche. Sauf que ce que je ne comprend pas, c'est que le ministère de
l'Éducation, dont c'est le travail de financer et d'équiper ces
centres-là... Les cégeps sont obligés de recourir à
l'OPDQ. Je comprend que l'OPDQ a un rôle supplétif mais le
rôle principal, c'est le ministère de l'Éducation. Est-ce
qu'ils ne trouvent pas ça assez important de le faire? Ils ne voulaient
pas le faire? Et là, si vous y allez vous autres, c'est quoi
l'affaire?
M. Picotte: On ne pallie pas à ce qui s'appelle
l'enseignement. C'est complémentaire à l'enseignement parce qu'il
y a une industrie-là et qu'il y a un besoin de faire de la recherche
pour avoir des créneaux d'exportation et autres. C'est pour ça
qu'on est là. Mais c'est complémentaire à l'enseignement.
On n'est pas là pour l'enseignement.
M. Garon: Oui, mais le ministère de l'Enseignement
supérieur et de la Science... Les cégeps relèvent de
l'Enseignement supérieur. Ce n'est pas le ministère de
l'Éducation, ça, c'est le ministère de l'Enseignement
supérieur et de la Science. Normalement, ils ont de l'argent pour
l'enseignement et la recherche. Et quand il y a des centres
spécialisés, normalement, ils sont équipés pour
l'enseignement et la recherche et aussi pour les équiper pour qu'ils
puissent faire des contrats de développement avec l'entreprise. Pourquoi
ils ne le font pas? C'est ça que je ne comprends pas. Pourquoi vous
êtes obligés d'intervenir pour que le ministère des...
M. Picotte: Parce que le ministère de l'Éducation,
probablement, n'avait pas ce volet-là à l'intérieur, ou
n'avait pas prévu de faire ça, et nous, nous avions besoin
d'agir pour l'industrie. Donc, on a agi pour l'industrie.
M. Garon: est-ce qu'il y a eu un avis sectoriel? est-ce qu'on
pourrait avoir une copie de l'avis sectoriel et une copie du protocole
d'entente?
M. Picotte: Aucun problème. M. Garon: Merci.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 50.
M. Garon: L'engagement 50 vérifié. L'engagement 51
vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 52.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): Les gens de
Baie-Comeau sont gâtés. L'engagement 53.
M. Garon: L'élevage de quoi? Nord Lynx enr. de Gallix.
M. Picotte: Ça doit être des lynx. Une voix:
Bien je ne sais pas. M. Picotte: Quel... Où on est
là?
M. Garon: Aide financière pour fin d'implantation d'une
entreprise d'élevage.
M. Picotte: À quel numéro on est là?
M. Garon: Est-ce que c'est pour élever des lynx?
M. Picotte: C'est de l'achat de lynx pour l'élevage
futur.
M. Garon: Ils les achètent où? Des voix: Ha,
ha, ha!
M. Picotte: Je ne sais pas où ils les ont achetés
ni...
Des voix: Ha, ha, ha!
M. Garon: Bien, c'est pour acheter des lynx.
M. Picotte: En autant qu'ils ne les ont pas braconnes là.
Mais, non, on pourra vérifier ça pour savoir où ils les
ont achetés puis combien ils pesaient.
M. Garon: L'avis sectoriel, il vient de quel
ministère?
M. Picotte: II faudra vérifier et vous remettre l'avis
sectoriel. Je ne sais pas si ça venait de l'Agriculture ou.. Je ne pense
pas que ça vienne du Loisir. En tout cas, moi, je n'ai pas de souvenance
du Loisir, là. Je n'ai pas de souvenance de ça.
M. Garon: non, l'élevage ça ne doit pas être
le loisir. ça ne doit pas être... ça doit être pour
la fourrure je suppose, l'élevage pour la fourrure; le lynx, ça
vaut assez cher.
M. Picotte: Ça pourrait peut-être être du
Loisir, mais je n'ai vraiment pas de souvenance d'avoir signé un avis
sectoriel dans ce sens-là Mais c'est possible, au nombre que j'ai
signé là.
M. Garon: Non, ça ne doit pas être du Loisir. Quels
sont les promoteurs de ce projet-là, Nord Lynx enr.? Ce sont des...
M. Picotte: C'est dans le comté de Duplessis et...
M. Garon: Oui, oui, je sais ça.
M. Picotte: Non, je n'ai pas évidemment les noms des
promoteurs. On pourra vous fournir ces détails-là.
M. Garon: J'aimerais ça le savoir, pour voir... C'est pour
quelle fin? L'avis sectoriel et...
M. Picotte: On va vérifier tout ça.
M. Garon: Bien non, c'est la première fois que j'entends
parler de ça.
Une voix: Comment ils les "poignent"?
M. Garon: Puis, comment ça marche. S'ils les prennent dans
des cages, s'ils les élèvent? Ou s'ils font l'élevage et
la reproduction? Qu'est ce qu'ils font? On n'a pas beaucoup... C'est
l'implantation d'une entreprise d'élevage. On sait même pas de
quoi; alors, c'est parce qu'ils s'appellent Nord Lynx. On présume que
c'est des lynx.
M. Picotte: Mais ça peut être un peu comme le vison,
j'imagine.
M. Garon: Oui, bien les lynx, c'est un peu plus raide qu'un
vison.
Dea voix: Ha, ha, ha!
M. Picotte: Bien oui, bien oui.
M. Garon: Un lynx, ça devient assez gros, c'est...
M. Picotte: Bien, ce qu'on leur fait faire n'est pas
nécessairement contraignant. C'est pour l'élevage.
M. Maltais: Ils sont plus collaborateurs que vos bibites du zoo
hein!
M. Picotte: Ça doit être quand on veut les abattre
que c'est pire. Mais quand on veut les faire fonctionner en fonction de
l'élevage, c'est pas nécessairement bien contraignant.
M. Garon: Vérifié Alors sujet à ces
ren-selgnements-là.
La Présidente (Mme Bélanger): Engagement 53,
vérifié.
M. Picotte: Oui. Mme la Présidente, est-ce que Je pourrais
me permettre de vous demander de suspendre pour trois minutes, le temps de
faire un téléphone urgent et de vous revenir en parfaite
forme.
La Présidente (Mme Bélanger): D'accord, la
commission suspend ses travaux pour quelques instants.
(Suspension de la séance à 10 h 54)
(Reprise à 11 heures)
La Présidente (Mme Bélanger): Lors de la
suspension, nous étions à l'engagement 54.
M. Garon: Moi, je suis prêt à filer jusqu'à
l'engagement 61.
M. Picotte: L'engagement 61?
M. Garon: Oui, vérifié. J'ai continué
à regarder ça pendant que vous étiez parti.
M. Picotte: Pendant que j'ai été là,
merci.
La Présidente (Mme Bélanger): Alors, les
engagements 54 à 61, vérifié.
M. Picotte: Est-ce que je peux m'absenter pour un autre trois
minutes?
Des voix: Ha, ha, ha!
La Présidente (Mme Bélanger): J'appelle
l'engagement 62.
M. Garon: L'engagement 62 Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 63.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): C'est trèsbon. Je vous apporterai du chocolat.
M. Garon: L'engagement 64, vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 65.
M. Garon; L'engagement 65, vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 66.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 67.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 67.
M. Garon: Envoyez donc.
M. Maltais: M. le ministre. Pour les fins d'une entreprise qui
confectionne des maillots de bain, l'engagement 67, collection Shang. Est-ce
que ça marche encore? Puis, quelle sorte de maillots de bain, est-ce
pour hommes ou pour femmes?
M. Picotte: Vous ne me demandez pas, j'imagine, de vous organiser
un défilé de mode en plus.
M. Maltais: Bien écoutez si on subventionne quelque chose,
il faudrait voir le produit.
M. Picotte: Êtes-vous sûr que c'est le produit que
vous voulez voir?
Des voix: Ha, ha, ha!
M. Maltais: Dans ce cas-là, ça serait
peut-être le contenant.
M. Picotte: oui, bien, en fait, c'est dans le cadre du pecec et
moi, là, je ne peux pas vous dire si c'est pour hommes ou femmes. il
faudrait les voir.
M. Maltais: Si c'est pour hommes, c'est pas grave; si c'est pour
femmes, ça serait intéressant.
M. Picotte: Voulez-vous avoir des renseignements
là-dessus? Non?
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 67,
vérifié. L'engagement 68.
Des voix: Ha, ha, ha!
M. Maltais: Je savais qu'on aurait la présidente
là-dessus.
M. Picotte: Municipalité de Saint-David de Falardeau, dans
le comté de Dubuc, pour la réalisation de travaux
d'infrastructures publiques comprenant entre autres: prises d'eau et conduites
d'adduction...
M. Garon: Mais pourquoi, là, vous avez
subventionné?
M. Picotte:... égouts et aqueduc, traitement des eaux
usées.
La Présidente (Mme Bélanger): C'est plus que 1 000
000 $.
M. Garon: c'est plus que 1 000 000 $, c'est 1 650 000 $. 380 000
$. alors qu'il y a des programmes, ailleurs, et dans les financements de
travaux municipaux. pourquoi, ici, vous intervenez? c'est exceptionnel quand
même. j'ai toujours dit qu'hubert desbiens c'est un bon
député, moi.
La Présidente (Mme Bélanger): N'importe quoi.
M. Picotte: O. K. Écoutez. C'est qu'habituellement le
ministère de l'Industrie et du Commerce Intervient quand il s'agit d'une
industrie et tout ça. Là, c'est dans le cadre du village alpin de
Saint-David, concernant le centre de ski Le Valinois, pour la construction de
chalets. Donc, c'est complètement, directement dans le domaine
touristique.
M. Garon: Est-ce qu'il y avait un avis sectoriel?
M. Picotte: C'est la municipalité de Saint-David qui en
était le maître d'oeuvre. Et l'avis sectoriel du MAM, j'imagine
que nous l'avons au dossier.
M. Garon: Est-ce qu'on pourrait avoir l'avis sectoriel et le
protocole d'entente?
M. Picotte: O. K.
M. Garon: Ça marche.
La Présidente (Mme Bélanger): Alors, l'engagement
69.
M. Garon: Alors, l'engagement 68, vérifié.
L'engagement 69. Attendez un peu.
M. Picotte: Alors, c'est encore un incubateur industriel.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 70.
M. Picotte: Y.M.C.A., de Montréal.
M. Garon: On voit que les Y.M.C.A. ne se gênent pas pour
faire appel à vos services.
M. Picotte: Alors, évidemment, c'est toujours la
même toile de fond. C'est que nous intervenons dans ce qui s'appelle la
couche un petit peu plus pauvre de l'est de Montréal et on parle
d'Hochelaga-Maisonneuve et Pointe Saint-Charles. Et à partir de ce
moment là, comme c'est un milieu qui peut difficilement collaborer
à ça, nous, dans le plan d'intervention d'aide aux populations un
peu plus démunies, nous intervenons et c'est le cas ici entre autres de
l'engagement de 500 000 $ sur un projet de 1 500 000 $, environ, du Y.M.C.A. de
Montréal.
La Présidente (Mme Bélanger): Alors, ça va?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): Les engagements du
mois d'octobre 1987 sont vérifiés. J'appelle les engagements de
novembre 1987. L'engagement 70.
Novembre
M. Garon: Qu'est-ce que c'est ça, à l'engagement
70? On parie d'un projet de nettoyage et d'embellissement des berges de la
municipalité d'Escuminac, Pointe-à-la-Garde, dans le cadre du
programme spécial Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine. C'est quoi
ça, d'abord, le projet de 35 000 $ que vous subventionnez, ici, pour
nettoyer les berges à cet endroit plutôt qu'ailleurs? Pourquoi
faut-il nettoyer à Escuminac? Est-ce que c'était plus saie
là qu'ailleurs? Est-ce que la municipalité payait une partie ou
si c'était payé à 100 % par le gouvernement? C'est quoi
cette affaire-là?
M. Picotte: Mme la Présidente, je vais demander à
M. Tremblay, qui est à mes côtés, de donner une
réponse en mon nom, d'expliquer la situation précise au
député de Lévis et à la commission.
La Présidente (Mme Bélanger): Alors, M.
Tremblay.
M. Tremblay (Georges-Albert): C'est dans le cadre de la
consolidation du site touristique de Pointe-à-la-Garde. Vous savez, il y
a un site archéologique assez exceptionnel...
M. Garon: Où?
M. Tremblay (Georges-Albert): À Pointe-à-la-Garde.
...où vous retrouvez des fossiles...
M. Garon: Ce n'est pas à Pointe-à-la-Garde, c'est
à Miguasha. Ce n'est pas à la même place.
M. Tremblay (Georges-Albert): À Miguasha, oui. Et c'est
dans le but de consolider...
M. Garon: Ah! je connais ça. Miguasha, c'est quand
même à une certaine distance de Pointe-à-la-Garde et
d'Escuminac.
M. Tremblay (Georges-Albert): Mais c'est dans le but de
consolider les attraits touristiques dans cette région
M. Garon: Ah bon! Je comprends là. Vous voulez dire, au
fond, Miguasha, c'est la pointe et...
M. Picotte: C'est ça.
M. Tremblay (Georges-Albert): C'est ça.
M. Garon: ...on a fait le nettoyage tout le tour.
M. Picotte: Oui
M. Tremblay (Georges-Albert): C'est ça.
La Présidente (Mme Bélanger): Ça va, l'engagement
70?
M. Garon: O.K. Ça marche.
La Présidente (Mme Bélanger): J'appelle l'engagement
71.
M. Picotte: C'est un centre communautaire, encore là,
administré par les Chevaliers de Colomb, pour lequel ils étaient
éligibles, dans le cadre du programme PADEL. Le montant de l'engagement,
c'est 49 500 $.
M. Garon: Si c'avait été une municipalité,
est-ce que ça aurait été la même chose?
M. Picotte: ça aurait été la même
chose. peut-être que nous y sommes allés un petit peu moins.
probablement que les chevaliers de colomb avaient fait une collecte de fonds
plus impressionnante et plus importante, si bien qu'on est intervenus à
21 %. et 21 %, c'est beaucoup plus bas que les indices de richesse mais il est
fort probable que les chevaliers de colomb ont dû faire une vaste
campagne de souscription pour amasser ces fonds-là. donc, 21 %, c'est...
si toutes nos demandes à padel se situaient autour de 20 %, on serait
fort heureux.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 72.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 73.
M. Garon: L'engagement 73. Encore là, l'aide
financière pour fins d'installation des services d'aqueduc,
d'égouts et de voirie sur la rue Industrielle, sur une distance de 300
mètres...
M. Picotte: C'est en bas...
M. Garon: ...et raccordement au réseau existant.
M. Picotte: D'abord, c'est une municipalité et, en plus de
ça, c'est en bas de 1 000 000 $. C'est l'installation des services
d'aqueduc, d'égouts et de voirie...
M. Garon: Est-ce qu'on peut avoir lo...
M. Picotte: C'est pour desservir la rue Industrielle et des
industries sur une distance de 300 mètres et...
M. Garon: Est-ce qu'on peut avoir une copie du protocole
d'entente et de l'avis sectoriel?
M. Picotte: Aucun problème. M. Garon:
Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 74.
M. Picotte: c'est du pecec, mme la présidente.
implantation d'une entreprise spécialisée dans les services
suivants: réparation de fissures dans le béton, traitement de
surface... en fait, c'est...
La Présidente (Mme Bélanger):
Imperméabilisation.
M. Picotte: Oui, c'est concernant l'imperméabilisation,
stabilisation des sols et remise en place de structure.
M. Garon: Vérifié,
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 75.
M. Garon: Engagement 75, vérifié. M. Picotte:
C'est toujours PRECEP.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 76.
M. Picotte: PRECEP, encore une fois. M. Garon: Là,
c'est PRECEP ou PECEC?
M. Picotte: C'est PECEC, dans le cadre d'une pourvoirie.
M. Garon: O.K.
La Présidente (Mme Bélanger): PRECEP, c'est juste
pour cette année. L'engagement 77.
M. Garon: Non, c'est parce que le ministre avait dit: PRECEP.
Ça peut...
M. Picotte: À force d'avoir les dénominations
PRECEP, PECEC, j'essaie de m'habituer au nouveau terme au lieu de l'ancien.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 78.
M. Garon: Non, l'engagement 76, ça. L'engagement 77...
M. Picotte: 77.
M. Garon: Vérifié aussi.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 78.
M. Garon: Encore... C'est une radio à Joliette. C'est de
l'aide financière pour fins d'expansion de cette entreprise exploitant
une station radiophonique.
M. Picotte: C'est encore PECEC. C'est PECEC, c'est de la
création d'emplois.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 79.
M. Garon: Attendez un peu. Est-ce qu'il aurait moyen d'avoir
l'avis sectoriel à l'engagement 78?
M. Picotte: On va vérifier ça. Ça devrait.
Sans problème.
M. Garon: O.K.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 79.
M. Picotte: ...d'antennes électroniques dans
la fabrication... Alors, c'est PECEC. M. Garon:
Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 80.
M. Picotte: C'est PECEC. J. A. Ferland et Fils (1972)
Itée, évidemment, on sait qu'ils font de la mise en conserve de
légumes.
M. Garon: Vérifié. Coton ouaté. Ça
revient? La Présidente (Mme Bélanger): Pardon? M.
Garon: Le coton ouaté. M. Picotte: Oui, c'est chaud pour
l'hiver. M. Garon: C'est ça, oui.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 82.
M. Garon: Et pour fabriquer ça, les vêtements en
coton ouaté... c'est quelle sorte de vêtements?
M. Picotte: Des caleçons molletonnés. C'est bon,
ça.
Des voix: Ha, ha, ha!
M. Picotte: Quand les gens prennent de l'âge un peu...
M. Garon: On retourne aux combines. M. Picotte: Oui, on
est plus frileux.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 82.
M. Picotte: Mme la Présidente, c'est votre beau
comté, ça?
M. Garon: Vérifié.
M. Picotte: Bon, c'est vérifié, voilà.
Une voix:... toujours le Mégantic.
M. Garon: À Lambton, c'est bon, ça. C'est une belle
place.
La Présidente (Mme Bélanger): C'est des gens
dynamiques.
Une voix: C'est vrai.
M. Garon: C'est beau, Lambton.
La Présidante (Mme Bélanger): Très beau.
M. Garon: Une belle vue sur un lac, là.
La Présidente (Mme Bélanger): Parce que le
député de Lévis vient souvent travailler dans mon
comté.
Des voix: Ha, ha, ha!
M. Picotte: L'engagement 83. C'est encore du PECEC dans le
domaine du bois.
Des voix:... de la propagande dans votre comté?
La Présidente (Mme Bélanger): II vient faire de la
propagande dans mon comté.
M. Garon: Non, c'est parce que je connais beaucoup de gens dans
Mégantic-Compton. C'est un grand comté, d'abord. C'est facile
d'aller dans Mégantic-Compton. C'est quasiment le quart du
Québec! C'est grand.
M. Messier: M. le député, on ne vous voit plus
à Saint-Hyacinthe.
M. Garon: Pardon?
M. Messier: On ne vous voit plus à Saint-Hyacinthe. Le
seul temps où on vous a vu, c'était en campagne
électorale. Après ça, on ne vous a plus revu. On s'ennuie
de vous.
M. Garon: Ah? Je ne suis pas allé beaucoup à
Saint-Hyacinthe.
M. Messier: Juste dans le temps des campagnes
électorales.
M. Picotte: II est allé, de temps en temps, au Centre
d'insémination artificielle!
Des voix: Ha, ha, ha!
La Présidente (Mme Bélanger): Mais iI
paraît que, quand il vient dans Mégantic...
M. Picotte: En collaborateur, comme collaborateur!
Des voix: Ha, ha, ha!
La Présidente (Mme Bélanger): Mais il paraît
que, quand il vient dans Mégantic-Compton, il est très gentil
pour moi.
M. Garon: Ah, je ne parle jamais contre les gens.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 84.
M. Garon: L'engagement 83. Vérifié. L'enga-
gement 84.
M. Picotte: L'engagement 84. C'est encore des...
M. Garon: Vérifié. L'engagement 85,
vérifié. L'engagement 86, vérifié. L'engagement
87.
M. Picotte: C'est du fromage de chèvre affiné, ce
coup-là.
M. Garon: Est-ce que ça existe encore, à
l'engagement 87, Capricorne?
M. Picotte: Capricorne?
M. Garon: Non, pardon Ce n'est pas Capricorne.
Caprinière.
M. Picotte: La Caprinière inc., oui. Capricorne .
M. Garon: Oui, à Stornoway. Est ce que ça existe
encore?
M. Picotte: Je savais que les chèvres avaient des cornes,
mais, là, Capricorne, ça...
M. Garon: Est-ce que ça existe encore?
M. Picotte: On va prendre acte de ça et on va vous
mentionner ça avec le nombre d'emplois et s'ils ont bien suivi leur
modèle.
M. Garon: Est-ce qu'il y a eu un avis sectoriel?
M. Picotte: On va vérifier s'il y a un avis sectoriel.
M. Garon: Parce que le ministère a un programme pour aider
à la fabrication de fromage de chèvre.
M. Picotte: C'est un programme pour quoi?
M. Garon: II y avait un petit programme dans le temps. Mais,
maintenant, je ne sais pas s'il... Il a peut-être été
abandonné et, là, c'était une subvention ad hoc. Mais
j'aimerais savoir s'il y a un avis sectoriel, s'il y a un programme au
ministère de l'Agriculture et comment se fait-il que ce n'est pas le
ministère de l'Agriculture qui le subventionne. Parce qu'il est capable
de donner une subvention, le ministère de l'Agriculture, à un
projet ad hoc également et...
M. Picotte: On m'a dit qu'on avait un avis sectoriel du MAPAQ et
comme c'est de la création d'emploi, du PECEC, c'est l'OPDQ qui
intervient.
M. Garon: Est-ce qu'on peut avoir une copie de l'avis
sectoriel?
M. Picotte: Sûrement. M. Garon:
Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 88.
M. Garon: L'engagement 88. Subvention à.... Là,
comment ça se fait que c'est l'OPDQ...
M. Picotte: La bâtisse qu'on voit quand on va à
l'aéroport pour l'Association des gens de l'air.
M. Garon: Ce n'est pas le ministère des Transports qui a
subventionné?
M. Picotte: Non.
M. Garon: Vérifié. Est-ce qu'il y aurait moyen
d'avoir une copie de l'avis sectoriel pour l'engagement 88 et est-ce qu'il y a
un protocole d'entente? Parce que, là, c'est public.
M. Picotte: Oui, il y a les deux.
M. Garon: O.K., avec le protocole d'entente.
Vérifié, l'engagement 88.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 89.
M. Garon: L'engagement 89.
M. Picotte: C'est un motel industriel de 6000 pieds
carrés.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 90.
M. Picotte: C'est du PECEC. M. Garon:
Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 91.
M. Picotte: Ah, c'est du PECEC. M. Garon:
Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 92
M. Garon: Vérifié. Des voix: Ha, ha, ha!
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 93.
M. Picotte: L'engagement 93, là? La Présidente
(Mme Bélanger): Oui. M. Picotte: C'est des cartes de
souhaits. M. Garon: Bon.
M. Picotte: 62 000 $ sur 842 000 $, le coût du projet.
M. Garon: Ils doivent en faire! 842 000 $. C'est un gros
investissement dans les cartes, ça Vérifié. (11 h 15)
M. Picotte: II y a eu, évidemment, des mises de fonds, des
emprunts à long terme à la SDI.
M. Garon: Vérifié. M. Picotte: Merci.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 94.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 95.
M. Picotte: C'est toujours la même chose, PECEC.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 96.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 97.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 98.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 99
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 100.
M. Garon: Les vérins.
M. Picotte: Oui, c'est encore du PECEC M. Garon:
Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 101.
M. Picotte: C'est la même chose, PECEC. M. Garon:
Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 102.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): Alors, les
engagements de novembre 1987 sont vérifiés. J'appelle
décembre 1987, l'engagement 33.
Décembre
M. Garon: Est-ce que le projet a été
réalisé? C'est-à-dire qu'il s'agit d'une étude de
faisabilité.
M. Picotte: C'était une étude de
faisabilité, d'abord.
M. Garon: L'étude a été faite.
M. Picotte: L'étude a été faite, mais...
M. Garon: Qu'est-ce qui est arrivé après?
M. Picotte:... les promoteurs n'ont pas donné suite
à l'étude, donc, il n'y a pas eu de résultat.
M. Garon: Est-ce qu'il est possible d'avoir une copie de
l'étude?
M. Picotte: On me dit que oui, il n'y a pas de
problème.
M. Garon: J'aimerais ça avoir une copie de l'étude.
Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 34.
M. Garon: Est-ce que l'étude était favorable
à l'implantation d'un incubateur industriel et agro-alimentaire
régional dans le Haut-Richelieu ou si elle n'était pas favorable,
ou s'il y avait des réticences?
M. Picotte: On ne le sait pas.
M. Garon: Vous allez nous envoyer une copie de
l'étude.
M. Picotte: Ah oui!
M. Garon: Çu va, on lu regardera
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 34, un
engagement pour 1 000 000 $ dans le cadre du PECEC.
M. Picotte: Oui, c'est ça. C'est ta liste, là.
Ça, c'est une liste d'interventions que nous avons eues. C'est surtout
du PECEC; il y a quelques Fonds de développement régional
à ce qu'on me dit.
M. Garon: Ça, c'est la grande liste. Attendez un peu!
M. Picotte: Oui.
La Présidente (Mme Bélanger): Ça va,
l'engagement 34?
M. Garon: Attendez un peu!
M. Picotte: Pardon?
M. Garon: Co ne sera pas long
La Présidente (Mme Bélanger): J'ai demandé
au député de Lévis si ça allait pour l'engagement
34.
M. Picotte: Je pensais que vous me parliez.
M. Garon: Qu'est-ce qui est arrivé à la Ferme
S.G.B. enr?
M. Picotte: Quel numéro, Mme la Présidente?
La Présidente (Mme Bélanger): A l'engagement 34,
c'est un engagement du PECEC, à la liste qui est jointe à
l'engagement 34.
M. Garon: Au numéro 206. M. Picotte: La Ferme
S.G.B.
M. Garon: ...pour un manège intérieur et annexes
pour compléter les services du centre équestre de pointe-lebel:
75 000 $. d'abord c'est mal imprimé, que diable.
M. Picotte: L'entreprise prévoyait créer quatre
emplois permanents et deux saisonniers.
M. Garon: Est-ce que ça marche?
Une voix: Oui, oui.
M. Picotte: Mais je n'ai pas d'autres détails.
M. Maltais: C'est un ancien policier de la Sûreté du
Québec qui est retraité qui a ça et ça va
très bien.
M. Garon: Ah bon! Puis il a la clientèle et tout
ça.
M. Maltais: Oui, il a une clientèle. M. Garon:
Ça marche.
M. Picotte: Pour un centre équestre, ça aurait
été mieux d'être un gars de la gendarmerie.
Des voix: Ha, ha, ha!
M. Garon: Mais qui a pris sa retraite. Maintenant qu'il a
débarqué du cheval, il ne peut plus rembarquer.
M. Maltais: Le problème, c'est que sur la Côte-Nord
les chevaux sont trop petits pour être deux policiers sur le même
cheval.
M. Picotte: L'engagement 35, Mme la Présidente?
M. Garon: Est-ce que vous savez quelle sorte de chevaux ils
utilisent? Des palominos?
M. Picotte: Je ne le sais pas, Mme la Présidente.
La Présidente (Mme Bélanger): M. le
député de Saguenay, quelle sorte de chevaux?
M. Maltais: Ils ont des petits chevaux. Ils en ont des bruns, des
rouges, des jaunes, des noirs.
M. Picotte: Chez nous, des petits chevaux ce sont des poneys.
M. Maltais: Non, non, des petits chevaux d'équitation, ce
ne sont pas des percherons.
La Présidente (Mme Bélanger): Ça va pour
l'engagement 34?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): J'appelle
l'engagement 35.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): J'appelle
l'engagement 36.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): Beaucoup d'argent va
dans Nicolet.
M. Picotte: On change d'année, Mme la
Présidente.
La Présidente (Mme Bélanger): Les engagements de
décembre 1987 sont vérifiés.
M. Garon: Attendez un peu. Il y a l'engagement 36: Provitech
Design inc., Boucherville, à titre d'aide financière pour fins
d'expansion d'une entreprise offrant au secteur du video une gamme
complète de produits. Qu'est-ce que c'est que ça? Ce sont des
locations de vidéos? C'est quoi la patente? Ça fait drôle,
on n'en fabrique pas de vidéos au Québec, que je sache.
M. Picotte: Mme la Présidente, on prétend que c'est
du montage de vidéos, mais il faudra vérifier pour vous donner
tout ça. Alors, on vous enverra les définitions.
M. Garon: Est-ce qu'il s'agit des produits de commercialisation
ou de produits manufacturés?
M. Picotte: On vous enverra ça.
M. Garon: L'avis sectoriel également. Et qu'est-ce qu'ils
font au juste? On n'est pas capable de voir en lisant ça.
La Présidente (Mme Bélanger): Le mois de
décembre 1987 est vérifié. L'année 1987, dans son
ensemble, est vérifiée, sous réserve des réponses
aux questions écrites. J'appelle le mois de janvier 1988, l'engagement
24.
Janvier 1988
M. Garon: Notre mandat, c'est d'aller jusqu'où?
La Présidente (Mme Bélanger): Septembre 1990.
M. Garon: Est-ce qu'on les a eus? J'ai 1988 et 1989.
La Présidente (Mme Bélanger): On a les engagements
de 1990.
M. Picotte: On en a fait un bon petit bout, en tout cas.
M. Garon: Vous voyez que ce n'était pas si énervant
que ça. Je ne comprenais pas pourquoi...
M. Picotte: Le député de Lévis sait que
ça ne m'a jamais énervé.
M. Garon: non, je savais ça. j'étais convaincu.
d'ailleurs, j'avais fait le commentaire après votre nomination: je suis
certain qu'il va faire ses engagements.
M. Picotte: Merci, M. le député de
Lévis.
M. Garon: Oh! L'élevage des oiseaux de fantaisie
Là, on n'est pas dans n'importe quoi.
M. Picotte: L'engagement 24, c'est l'élevage d'oiseaux de
fantaisie à la Ferme avicole d'Oka, dans le comté de
Deux-Montagnes.
M. Garon: Mais ce sont des animaux pour la consommation, ce ne
sont pas des animaux pour regarder. La ferme d'Oka faisait du canard, il me
semble, et du faisan ou des choses comme ça. Des animaux de
fantaisie...
M. Picotte: À moins qu'ils aient décidé
d'ajouter du paon
M. Maltais: Ils n'élèvent pas des oiseaux pour la
plume dans ce coin-là?
Des voix: Ha, ha, ha!
M. Maltais: C'est plein de Mohawks, ça prend des plumes
pour ces Indiens-là.
M. Garon: Au Conseil du trésor, peut-être qu'un
faisan, c'est un oiseau de fantaisie, mais...
M. Picotte: Mme la Présidente, on va vous acheminer tout
ce qui est pertinent dans le dossier: l'avis sectoriel et le produit.
M. Garon: À moins qu'ils aient transformé la
production II s'agirait de savoir de quelle sorte d'oiseaux de fantaisie il
s'agit ici: l'élevage des oiseaux de fantaisie.
Une voix: Peut-être qu'on va le découvrir dans
l'engagement suivant.
M. Garon: Ce sont peut être des perruches, ou pour la
consommation. C'est un projet d'expansion, hein?
M. Picotte: Oui
M. Garon: II me semble que la ferme d'Oka, c'étaient des
animaux pour la consommation.
M. Picotte: "C'est-u" chez les Pères Trappistes,
ça?
M. Garon: Non. Pas les Pères Trappistes. M. Picotte: Non.
Ça pourrait.
M. Garon: Depuis qu'ils ont eu Michel Chartrand comme trappiste,
ils se sont demandé si le voeu du silence, c'est ça que ça
donnait.
Des voix: Ha, ha, ha!
M. Picotte: C'est pour ça d'ailleurs que Michel Chartrand
n'est pas resté là. À cause du
voeu du silence.
M. Garon: II a assez souffert qu'il s'est repris par la
suite.
M. Picotte: On vous enverra les renseignements pertinents, Mme la
Présidente.
La Présidente (Mme Bélanger): Ça va. M.
Picotte: Avec l'avis sectoriel. M. Garon: Ça va.
La Présidente (Mme Bélanger): Alors, ça va
pour les oiseaux de fantaisie. Les engagements financiers 24 et 25.
M. Picotte: La culture des fines herbes.
M. Garon: Non, c'est bon. Les fines herbes, c'est bon
ça.
M. Picotte: Les fines herbes.
M. Garon: Les fines herbes. C'est de la marijuana ou bien
c'est...
M. Picotte: C'est du persil, "perla". C'est 25 000 $,
PEÇEÇ, sur une intervention de 350 000 $.
M. Garon: Est-ce qu'il y aurait moyen de savoir de quelle sorte
de fines herbes il s'agit?
M. Picotte: Oui.
M. Garon: Et d'avoir une copie de l'avis sectoriel? Parce que
c'est assez important ce dossier. Je veux dire que c'est les fines herbes
là, c'a n'a l'air de rien mais je voyais un article hier, dans le
journal, qui disait que les épices qui viennent de l'Inde ont des taux
de tolérance dans les pesticides et les herbicides qu'on n'accepte pas
ici. Ce serait important sur le plan de l'alimentation parce qu'on fait de
l'importation de produits puis... Je voyais dans le journal, ce matin, que les
gens de l'île du-Prince-Édouard se plaignent qu'on devrait manger
leurs huîtres avec des vers dedans. Je ne suis pas sûr, moi,
que...
M. Picotte: On les a retournées.
M. Garon: Le contrôle de la qualité, ça
existe ça.
M. Picotte: On les a retournées.
M. Garon: Je trouve ça.. Et là, quand on regarde
dans les produits...
M. Picotte: C'est celui qui vous parle qui a demandé
à retourner ces huîtres à
l'île-du-prince-édouard. on leur a dit: si vous autres, vous aimez
ça, vous pouvez les manger.
M. Garon: Mais ici, les fines herbes... je pense qu'on
développe les fines herbes et le contrôle de la qualité au
Québec. Quand on voit, par exemple, que dans des pays d'où,
traditionnellement, on fait venir ces produits-là, les fines herbes et
les épices, on a des taux de tolérance trop élevés
par rapport à des produits comme les herbicides et les insecticides,
c'est peut-être mieux de les produire ici en fonction de nos normes. En
même temps, ça développe de l'emploi chez nous.
M. Picotte: C'est ça. Une excellente remarque.
M. Garon: J'aimerais ça savoir de quel genre de fines
herbes il s'agit et avoir l'avis sectoriel du ministère.
M. Picotte: Ça va.
La Présidente (Mme Bélanger): Alors, l'engagement
financier 25 est vérifié. L'engagement financier 26.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement
financier 27.
M. Garon: L'engagement financier 27, c'est quoi, ça? Des
tubes de carton.
M. Picotte: C'est des tubes de carton et des mandrins pour les
compagnies papetières.
M. Garon: C'est quoi ça, des mandrins?
M. Picotte: J'ai vu ça aux récupérateurs de
Maskinongé, où ils vont souvent chercher du produit qu'ils
n'utilisent plus au niveau des papetières et tout ça. Je pense
qu'un mandrin... on m'a expliqué que c'était un tube
métallique qui entre dans un bout pour retenir ce qui est à
l'intérieur. Alors, c'est deux aboutements; dans certains cas, c'est un
tube rond avec les deux aboutements qui permettent au produit qui est à
l'intérieur de ne pas sortir. On appelle ça des mandrins.
M. Garon: Vérifié. Polymère et
cryogénie du Québec inc.. Cryogénie, ce sont ceux qui
gèlent des corps pour les faire dégeler quand ils vont avoir
découvert les façons de les faire vivre à jamais?
Une voix: On appelle ça des cryptos...
M. Garon: Crypto. Non. C'est cryogénie. Polymère et
cryogénie.
M. Picotte: Les entreprises de recyclage cryogénique,
c-r-y-o-génique.
M. Garon: Cryogénie, ce n'est pas crypto, c'est
cryogénie.
M. Picotte: On me dit que c'est dans le domaine du plastique.
M. Garon: Pourquoi on appelle ça cryogénie?
Ça veut dire quoi, cryogénie dans le cas ici? Polymère et
cryogénie.
M. Picotte: Je ne saurais vous le mentionner, là.
La Présidente (Mme Bélanger): Cryo, le
secrétaire me dit que ça veut dire: à froid.
M. Picotte: Pardon?
M. Garon: À froid, oui, c'est ça que je pense, que
c'est à froid.
La Présidente (Mme Bélanger): Cryo, ça veut
dire à froid.
M. Picotte: C'est ça, c'est dans le domaine du
plastique.
La Présidente (Mme Bélanger): Ça va pour
l'engagement financier 28?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement
financier 29.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement
financier 30.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement
financier 31. C'est encore 1 464 600 $ dans le cadre du PECEC. (11 h 30)
M. Garon: Bien là, est-ce que c'est la seule subvention,
à l'engagement 31, pour les entreprises Protège-Sol inc. ?
M. Picotte: C'est la seule subvention.
M. Garon: II n'y en a pas eu d'autres du ministère des
Transports?
M. Picotte: Non. Il y a une mise de fonds de 80 000 $, une marge
de crédit de 155 000 $ et un emprunt à long terme de tout
près de 200 000 $.
M. Garon: Qu'est-ce que ça fait, ça, au juste, Ici?
Quand on parle de préparation de sol avec scarificateur?
M. Picotte: Scarificateur.
M. Garon: Ce n'est pas dans..
M. Picotte: On me dit que c'est pour le reboisement, dans le
domaine forestier.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): Alors, l'engagement 32, 1
464 600 $, dans le cadre du programme PECEC.
M. Picotte: Oui. C'est PECEC, encore une fois, mais on retrouve
une liste annexée, de 226 à 256 inclusivement C'est tout du
PECEC.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): J'appelle
l'engagement 33.
M. Garon: Vérifié, l'engagement 33.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 34.
M. Picotte: C'est dans le cadre de PADEL, Mme la
Présidente, en respectant les règles de PADEL. C'est une
école désaffectée qui a été
aménagée en salle sociocommunautaire polyvalente.
M. Garon: Est-ce qu'il y a eu d'autres subventions ou si c'est la
seule?
M. Picotte: C'est la seule de l'OPDQ. L'organisme a fourni les
autres 50 %. C'est du 50-50.
M. Garon: Est-ce qu'on peut avoir l'avis sectoriel et le
protocole d'entente?
M. Picotte: Sans aucun problème.
M. Garon: O. K. Et l'autre est vérifié
également, l'engagement 35.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 35 est
vérifié. Alors, les engagements de janvier 1988 sont
vérifiés.
J'appelle février 1988, l'engagement 37.
Février M. Garon: Qu'est-ce que c'est ça?
M. Picotte: Ce sont des équipements
récréatifs et touristiques dans la région de
Port-Daniel.
M. Garon: Subvention additionnelle à la Corporation
municipale d'Escuminac. Est-ce que c'est encore pour ramasser des affaires sur
le bord de l'eau? C'est 115 000 $, cette fois-ci. C'est pourquoi, à
Escuminac?
M. Picotte: On me dit que, ça, ce n'est pas
réalisé.
M. Tremblay (Georges-Albert): Ce n'est pas encore
réalisé. C'était pour faire d'autres développements
touristiques.
M. Garon: Mais pour faire quoi?
M. Picotte: D'autres développements touristiques.
M. Garon: Oui, mais de quelle nature? Tantôt,
c'était pour ramasser les saletés le long de la grève.
M. Picotte: On peut vérifier et on vous acheminera
ça.
M. Garon: Est-ce qu'on pourrait avoir une copie de l'avis
sectoriel, ici, et du protocole d'entente, pour Port-Daniel et Escuminac?
M. Picotte: Oui, il n'y a pas de problème.
M. Garon: Ça marche. Ce n'est pas encore
réalisé, ça?
M. Picotte: Non, la deuxième partie. La subvention
additionnelle à la Corporation municipale d'Escuminac n'est pas encore
réalisée.
M. Garon: Dans quelle proportion le gouvernement paie t-il ici?
Port Daniel et Escuminac?
M. Picotte: On a ça, on va vous dire ça,
là.
M. Garon: 150 000 $ sur combien à Port-Daniel et 115 000 $
sur combien à Escuminac?
M. Picotte: On vous fournira ça. Je n'ai pas ces
détails-là.
M. Garon: Alors, l'avis sectoriel, le protocole d'entente, le
degré de réalisation et la participation de chacun aux
coûts totaux engagés. Ça marche?
M. Picotte: Oui.
La Présidente (Mme Bélanger): Ça va?
M. Garon: Ça va.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 38.
M. Garon: La Société de développement du
Rocher Fendu inc..
M. Picotte: On a vu ça tout à l'heure. M. Garon:
Ah oui?
M. Picotte: Ça ne s'est pas réalisé. C'est
le même rocher fendu avec des autochtones.
M. Garon: Ah, ce n'est pas réglé, ça non
plus?
M. Picotte: Non. Bon. Il est toujours fendu!
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 39.
M. Garon: L'engagement 39. Qu'est-ce que c'est ça? Est-ce
que c'est un projet municipal? Centre de services communautaires et culturels
de Repentigny inc., est-ce que c'est sous l'égide de la
municipalité ou si c'est... Qui sont les promoteurs?
M. Picotte: C'est un centre de services communautaires - comme on
l'a si bien dit - et culturels de Repentigny. C'est un organisme à but
non lucratif qui en est le bénéficiaire. C'est M. Paul Lapostolle
qui en est le président, qui en était le président, en
tout cas, à tout le moins. Construction d'un centre de services
regroupant les organismes à but non lucratif impliqués dans le
développement communautaire, social et culturel. L'organisme y va pour 1
500 013 $, 66, 1 %. La ville de Repentigny, 240 000 $ pour 15, 8 %, l'OPDQ, 275
000 $ pour 18, 1 %, ce qui fait un grand total de 1 520 013 $ pour 100 %.
M. Garon: Est-ce qu'on pourrait avoir une copie du protocole
d'entente, s'il vous plaît?
M. Picotte: Oui, ça va.
M. Garon: Et de l'avis sectoriel? Alors, L'engagement 40,
vérifié. L'engagement 41, vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 42.
M. Garon: 42, vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 43.
M. Picotte: Le centre des femmes
I'E.R.I.G.E., La Sarre à titre d'aide financière pour la
réalisation du projet d'acquisition d'une maison pour le centre des
femmes afin de localiser sous un même toit les principaux services
dispensés aux femmes d'Abitibi-Ouest. Donc, un projet de 72 000 $ avec
une intervention de 30 000 $. C'est un dossier du sommet économique,
accepté au sommet économique. Une participation du milieu, 19 000
$ II y a un emprunt de 23 000 $, ce qui fait un total de 59 % de participation
du milieu et pour le fonds de développement régional, 41 %, 30
000 $.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement
44.pecec.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 45. pecec.
M. Garon: C'est un PECEC. Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 46.un
autre pecec.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 47.
M. Picotte: Du PECEC. M. Garon: Vérifié.
M. Picotte: Dans le meuble et les accessoires de
métal.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 48.
M. Picotte: Attendez un peu. Ah oui, ça, c'est les
organismes qui ont reçu de l'argent dans le cadre de l'organisation de
la tenue de la conférence socio-économique régionale.
Alors, on a le Conseil régional de développement du
Bas-Saint-Laurent, le Conseil régional de concertation et de
développement de la Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine, et le
CRD de la Côte-Nord. Le montant de l'engagement, c'est 300 000 $. C'est
100 000 $ à chacun des organismes pour assurer le suivi pour
l'organisation du sommet.
M. Garon: Est-ce que les sommes ont été
respectées? Les sommets ont eu lieu? Est-ce qu'il y a eu un
dépassement ou si ça a coûté ça?
M. Picotte: C'est fixe, ces sommes qu'on donne pour
l'organisation d'un sommet.
M. Garon: Non, mais je veux dire: Est-ce qu'il y a eu des
dépassements ou on a fonctionné à l'intérieur de
ces sommes-là?
M. Picotte: nous, ce qu'on fait, notre façon de
collaborer, c'est qu'on donne une somme de 100 000 $. ça coûte
plus cher que ça, mais le milieu fournit la différence. nous, on
ne dépasse pas 100 000 $ par organisme.
M. Garon: Qu'est-ce qu'il y a après, qui arrive? Disons..
Correct. Mais, après ça, on a une feuille.
M. Picotte: Est-ce que l'engagement 48 est adopté?
M. Garon: Adopté, oui Vérifié L'autre
ensuite, j'essaie de comprendre. Ça doit être l'engagement 49, je
suppose.
M. Picotte: Ça, c'est des conseils de développement
et des organismes de concertation, les fameux CRD qui font le suivi des sommets
et pour lesquels ils font des travaux. C'est un peu l'organisme de surveillance
pour faire en sorte que la consultation du milieu existe et qui, après
ça, vérifie le travail qu'on fait et si on le fait bien, etc.
C'est une espèce d'organisme de surveillance Alors, on défraie
même, non seulement pour aider à organiser les sommets, mais pour
nous surveiller pour être bien sûrs qu'on fait une bonne job.
Ça, évidemment, le montant total de l'engagement, puisqu'on a mis
la liste ci-jointe, c'est dans différentes régions du
Québec
M. Garon: Les montants varient. Je regarde, par exemple, pour la
région de Québec. A ce moment-là, ça devait
être 03-A et 03-B, les deux côtés. C'est 250 000 $ alors que
c'est une région immense et d'autres régions qui me paraissent
beaucoup plus petites ont 400 000 $. Comment ça marche?
M. Picotte: Je vais vous décrire ça. Au
démarrage des conférences socio économiques des
régions de la Gaspésie, des Îles-de-la-Madeleine, de la
Montérégie, il n'existait pas de CRD. Quand on a commencé
ça, il n'existait pas de CRD dans ces trois régions. Alors, le
budget est en fonction du moment où on a commencé à
financer l'organisme. C'est au prorata de la période où
l'organisme a fonctionné Les 400 000 $ versés à trois CRD,
Saguenay-Lac-Saint-Jean, Estrte et Lanaudière, respectent une
décision prise par le gouvernement précédent qui avait
signé avec ces trois régions un protocole voulant qu'on leur
verse 200 000 $ en fonctionnement et 200 000 $ en fonds d'initiative à
la concertation. Pour la dernière année de cette entente, on a
exigé qu'ils réservent 100 000 $ pour l'organisation de la
conférence à venir. On a donc respecté ces
engagements.
M. Garon: Sur ce montant-là.
M. Picotte: Pardon?
M. Garon: Sur le montant qui est là?
M. Picotte: C'est ça. On a respecté, finalement,
les engagements pris précédemment.
M. Garon: Ils n'ont pas eu de montant additionnel, eux
autres?
M. Picotte: Non, et on ne voulait pas, par contre, extonsionner
ce programme, comme tel, à toutes les régions. Donc, on y va, par
la suite, par région.
M. Garon: Sur les 400 000 $, on a dû réserver 100
000 $ tandis que d'autres, comme le Bas-Saint-Laurent... Il y a eu 250 000 $,
mais 100 000 $ additionnels pour préparer le sommet.
M. Picotte: On leur a donné 100 000 $ pour l'organisation
du sommet. Donc, c'est pour ça que les montants sont
différents.
M. Garon: Ça marche
La Présidente (Mme Bélanger): Alors, l'engagement
49 est vérifié. L'engagement 50. C'est un autre PECEC.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 51.
M. Garon: L'engagement 51, on va regarder ça,
là.
La Présidente (Mme Bélanger): C'est une liste du
PECEC.
M. Picotte: À l'engagement 51, c'est une liste du PECEC,
encore une fois, Mme la Présidente, au montant de 2 480 080 $, couvrant
de l'item 285 à 315 inclusivement.
M. Garon: Les Produits Labonté inc. dans Portneuf, on dit:
Entreprise de fabrication de produits de charcuterie, expansion.
M. Picotte: Quel numéro? 294?
M. Garon: Oui. Est-ce que c'est l'expansion vers de nouveaux
produits ou le développement des gammes existantes?
M. Picotte: L'expansion d'une entreprise de fabrication de
produits de charcuterie. C'est dans le domaine de la charcuterie
uniquement.
M. Garon: Je connais l'entreprise, mais ce que je veux
savoir...
M. Picotte: Je n'ai pas plus de détails que ça
à vous fournir pour l'instant.
M. Garon: Je la connais, c'est une très bonne entreprise,
d'ailleurs. Je veux savoir si c'est du développement de nouveaux
produits ou du développement de marchés.
M. Picotte: On m'a dit que non, tout simplement... ce
qu'on a présentement comme renseignement, c'est qu'il s'agit de
décoquil-leuses, de bassins de refroidissement et d'améliorations
à la bâtisse. C'est les seuls détails que j'ai.
M. Garon: C'est correct. Je comprends. Je la connais très
bien, je l'ai visitée déjà. C'est une bonne entreprise,
d'ailleurs. Vérifié. Attendez un peu, là. Je n'ai pas
fini, je continue.
M. Picotte: Vérifié pour celle-là, c'est
ce que vous voulez dire.
M. Garon: Oui.
M. Picotte: Ça fera au moins celle-là.
M. Garon: André Moreau Gastronomie inc.,
Saint-Sauveur-des-Monts.
M. Picotte: Quel numéro? M. Garon: 307. M.
Picotte: 307.
M. Garon: L'implantation d'une usine de plats cuisinés
sous vide.
(11 h 45)
M. Picotte: André Moreau, ce n'est pas le...
M. Garon: L'implantation d'une usine de plats cuisinés
sous vide.
Une voix: Ce n'est pas le jovialiste?
M. Garon: Est-ce que ça fonctionne encore? C'est quel
genre de plats cuisinés sous vide qu'ils font?
M. Picotte: On prévoyait... Ce sont tous des
détails que je pourrai vous fournir incessamment: quel genre de plats
cuisinés on fait, si l'usine fonctionne encore, le nombre d'emplois
créés.
M. Garon: Et si l'entreprise a continué à prendre
de l'expansion, si elle a diminué ou si elle est restée
stationnaire.
M. Picotte: En fait, c'était l'implantation d'une
usine.
M. Garon: Oui, parce qu'implanter dans ces domaines-là,
c'est difficile. Il ne faut pas se conter des histoires: des plats
cuisinés sous vide, développer des marchés, faire
connaître ses produits, ce n'est pas facile.
M. Picotte: Vous avez bien raison parce que, quand j'ai
été ministre délégué aux Pêcheries, on
avait travaillé sur certains dossiers comme ça dans la
région de la Gaspésie et, finalement, môme s'il y avait eu
une bonne mise de fonds de plusieurs promoteurs, on m'a dit que ça
n'avait pas fonctionné.
M. Garon: Lesquels?
M. Picotte: Je ne me rappelle pas suffisamment pour vous donner
des noms.
M. Garon: Des plats cuisinés en Gaspésie, je n'en
connais pas beaucoup.
M. Picotte: On avait voulu entrer sur le 76marché des
produits comme ça mais je sais que le projet, d'ailleurs, ne s'est pas
concrétisé parce qu'ils ont réalisé que,
finalement, ça allait être beaucoup plus difficile que
prévu.
M. Garon: oui. ils seraient mieux de commencer à
réussir la première transformation avant de parier de la
troisième et de la quatrième.
M. Picotte: C'est ça
M. Garon: On commence par la première, puis après
on va à la deuxième et à la troisième. Commencer
par la troisième et la quatrième...
M. Picotte: surtout quand on manque de ressources, ça
devient difficile, parce qu'on est obligés d'offrir des plats vides.
c'est vrai que c'est sous vide.
M. Garon: II y en a de la ressource, en masse. On navigue dans
trois pieds de maquereaux dans le golfe Saint-Laurent.
M. Picotte: Mais le maquereau n'a pas...
M. Garon: Seulement les Français importent pour 500 000
000 $ de maquereaux par année.
M. Picotte: Oui, mais peut-être que les Français
sont plus friands de maquereaux que nous.
M. Garon: Non, mais on pourrait leur en vendre.
M. Picotte: Nous, le maquereau, vous savez ce qu'on fait avec: on
a fait des échanges avec l'ACDI, puis on n'a pas trouvé.. On m'a
dit... et j'y suis allé, d'ailleurs, à la pêche aux
maquereaux avec les gens des Îles-de-la-Madeleine.
M. Garon: Ça tortille, hein?
M. Picotte: C'est le "fun", oui. Ça fortille beaucoup et
il y en a plusieurs après la ligne.
M. Garon: Ça gigote.
M. Picotte: On dirait que les maquereaux ont hâte de sauter
dans la chaloupe.
M. Garon: Ils ont beaucoup de vie dans le corps.
M. Picotte: C'est dur à tuer un maquereau. M. Garon:
Ils frétillent et ils fouillent
M. Picotte: On me disait qu'on essayait - parce que là, le
maquereau est en quantité industrielle - des façons de le
commercialiser et que ce n'était pas évident et facile. Alors,
c'est pour ça que, parfois, dans certaines espèces on a des
ressources, mais dans les meilleures espèces comme la morue du nord,
entre autres, les phoques en mangent plus que les pêcheurs en prennent.
Ce sont les effets de l'action de Mme Brigitte Bardot pour la défense
des phoques.
M. Garon: J'avais déjà dit aux Français que,
quand ils négocieraient leur quota, on devrait dire qu'on n'a plus de
quota pour eux parce que les phoques, c'est leur quota qu'ils ont mangé.
Comme ils veulent protéger les phoques,...
M. Picotte: C'est ça.
M. Garon: Un phoque mange 3000 livres de poissons par
année en moyenne, parce qu'il y en a des petits, des moyens et des gros.
Les gros mangent plus que ça, alors...
M. Picotte: Plus on protégeait les phoques, plus il y
avait de phoques, plus ils mangeaient.
M. Garon: Les phoques dans le golfe Saint-Laurent mangent plus de
poissons que tous les pêcheurs des provinces maritimes du Canada en
pèchent ensemble
M. Picotte: Oui, ça c'est... Et je me rappelle que j'avais
critiqué ça dans le temps et le député de
Lévis avait critiqué ça lui aussi, si ma mémoire
est fidèle. Quand on déstabilise un peu la nature par des
interventions humaines...
M. Garon: C'est parce que, autrefois, le phoque avait des
prédateurs naturels, mais il n'y en a plus de prédateurs
maintenant. Les animaux qui s'occupaient des phoques ont tous été
chassés Alors, le phoque...
M. Picotte: Est roi et maître.
M. Garon: ...va maintenant proliférer autant qu'il y a de
poissons à manger. Ce qui va le faire diminuer, c'est un peu comme les
cycles du lièvre et du renard: Quand il y a trop de renards, il manque
de lièvres et ils meurent de faim. Pour les phoques, c'est la même
chose. Dans le golfe autrefois, il y avait toutes sortes d'animaux qui s'en
occupaient mais ces animaux-là ont été chassés.
M. Picotte: C'est ça. La nature s'équilibre par
elle-même. C'est ça que l'homme n'a pas nécessairement
réussi à comprendre: que la nature s'équilibrant par
elle-même et ayant sa propre force de loi, toutes les fois qu'on
intervient dans la nature, on vient déstabiliser la même
nature.
M. Garon: Alors, vous allez nous fournir les renseignements
concernant l'élément 307. C'est la même chose concernant
l'élément 309: l'implantation d'une manufacture de terrine de
lapin, pour voir si le projet a marché.
M. Picotte: Les éléments 307 et 309.
M. Garon: Oui. Combien y a-t-il d'employés maintenant et
le développement de l'entreprise.
M. Picotte: Parfait. On vous fournira ça.
M. Garon: est-ce que ça... ah oui. je vois à 311:
réparation et lancement d'une fromagerie régionale
spécialisée. spécialisée dans quoi? à thurso
dans le comté de papineau.
M. Picotte: On vous fournira...
M. Garon: C'est la coopérative Agrodor?
M. Picotte: On vous fournira les mêmes détails
subséquemment.
M. Garon: Quel sorte de fromage ils font?
M. Picotte: On pourra même organiser, à force d'en
voir de ça, une dégustation pour la commission.
M. Garon: Je ne déguste plus, moi, là. Des voix:
Ha, ha, ha!
M. Garon: Je vais laisser ça au ministre. Ça fait
partie des tâches du ministre, de déguster.
M. Picotte: Non, mais on pourra organiser une dégustation;
vous pourrez venir voir de quoi ça a l'air sans en manger.
M. Garon: Oui.
M. Picotte: C'est comme le vendredi, quand c'était
défendu de manger de la viande, personne ne défendait de licher
la couenne.
Des voix: Ha, ha, ha!
M. Garon: Vérifié. L'engagement financier 52. C'est
vos bureaux, ça. Le plus gros bureau de l'OPDQ, c'est à
Montréal... à Québec ou à Montréal?
M. Picotte: Oui, c'est à Québec.
M. Garon: Le plus gros bureau est à Québec. Comment
ça se fait ça que vous n'avez pas de bureau dans
Chaudière-Appalaches? À Rimouski, Jonquière,
Trois-Rivières, Sherbrooke, Montréal, Hull, Rouyn-Noranda,
Baie-Comeau, Sept-îles, Saint-Jérôme, Longueuil?
M. Picotte: Dans Chaudière-Appalaches, il y en a
maintenant un, qui a déménagé depuis quelques mois.
M. Garon: Où?
M. Picotte: À Sainte-Marie.
M. Garon: Combien y a-t-il d'employés dans le bureau?
M. Picotte: On me dit entre six et sept et demi.
Des voix: Ha, ha, ha!
M. Picotte: Six ou huit. Ça joue là-dedans.
M. Garon: Étes-vous localisé à Sainte-Marie
parce que vous ne vouliez pas qu'il soit trop utilisé?
M. Picotte: M. Deland va vous dire pourquoi il a
été localisé là. Vous ne pouvez pas vous
enorgueillir de représenter...
La Présidente (Mme Bélanger): M. Deland.
M. Garon: Envoyez donc. Il y a eu des pressions politiques
ou...
M. Picotte: II ne peut pas s'enorgueillir de représenter
le président directeur général...
La Présidente (Mme Bélanger): Le
député de Beauce-Nord a fait une dépression.
M. Picotte: ...de ne rien faire. Il faut qu'il fasse de quoi
à l'occasion.
M. Deland (Pierre): Alors, Mme la Présidente...
M. Garon: C'est parce que les gens voulaient être sur le
bord de l'autoroute pour revenir à Québec le plus vite possible
le soir.
M. Deland: L'OPDQ a produit une analyse par rapport à la
clientèle qui faisait effectivement appel à nos programmes et
particulièrement pour ce qui est du PECEC ou du PRECEP maintenant, ainsi
que pour l'ensemble des principaux intervenants, aussi à la demande du
milieu.
M. Garon: Quel milieu?
M. Deland: D'avoir un bureau assez central au niveau du
territoire.
M. Garon: Quel milieu, quand vous dites la demande du milieu?
M. Deland: Un milieu régional.
M. Garon: Oui mais qui? Parce qu'il y avait des demandes pour
plusieurs places. Il y en a qui voulaient l'avoir à Montmagny, d'autres
à Lévis.
M. Deland: Mme la Présidente, particulièrement, la
Conférence des préfets de la région a demandé la
localisation des bureaux de l'OPDQ à Sainte-Marie.
M. Garon: Est-ce que vous tenez compte des préfets un par
un ou selon le nombre de personnes qu'ils représentent?
M. Deland: je pense, m. le député, que ç'a
été la résolution de la table des préfets, à
laquelle on a donné des suites.
M. Picotte: Et on sait très bien qu'à la table des
préfets, évidemment, ceux qui représentent plus de
population ont plus de votes.
M. Garon: Non, ce n'est justement pas ça. M. Picotte:
Dans certains cas, oui, souvent.
M. Garon: Pas là. Parce qu'au rythme où ça
va là, il y a deux préfets qui vont en représenter autant
que les neuf autres ensemble, dans quelques années.
M. Picotte: Ce sont les règles qu'ils se sont
données et à ce moment-là, on respecte les règles
que les gens se sont données.
M. Garon: Est-ce qu'il y a moyen d'avoir copie de l'étude
qui a été faite par l'OPDQ pour la localisation des bureaux de
l'OPDQ dans Chaudière-Appalaches?
M. Picotte: On me dit qu'il n'y a pas de problème.
M. Garon: O. K.
M. Picotte: S'il n'y a pas de problème, on va vous la
donner.
La Présidente (Mme Bélanger): Les engagements
financiers de février 1988 sont vérifiés?
M. Garon: On est rendu à mars. Oui.
La Présidente (Mme Bélanger): J'appelle mars 1988,
l'engagement financier 37.
Mars
M. Picotte: L'engagement 37 C'est une étude,
évidemment, pour voir s'il n'y aurait pas possibilité, dans le
cadre du Montréal, qui attire parfois des sièges sociaux
internationaux - comme dernièrement, on a eu l'occasion d'entendre
parler, par exemple, d'un autre siège social au point de vue
international qui voulait venir s'implanter à Montréal - d'avoir
un centre de conférences internationales, et c'est l'étude de
faisabilité tout simplement. La participation est de 25 000 $.
M. Garon: Avez-vous le bilan de l'étude et quelles sont
les principales recommandations? D'abord, est-ce que l'étude est
finie?
M. Picotte: oui, elle est finie parce que je suis en discussion
présentement avec d'autres de mes collègues et je veux amener un
dossier, éventuellement, au conseil des ministres là-dessus.
donc, ce qu'on peut faire présentement, c'est de vous... ii est
possible, je pense, de vous donner les conclusions de l'étude et de vous
faire acheminer ça.
M. Garon: Est-ce qu'on peut avoir une copie de l'étude?
C'est public.
M. Picotte: On me dit que l'étude complète sera
déposée à celui qui vous parle vers le mois de
décembre, au début de décembre, et aussitôt que j'en
aurai pris connaissance, on verra, Mme la Présidente, à vous
faire parvenir, à la commission, tout ce qui est pertinent de vous faire
parvenir.
M. Garon: Mais est-ce qu'on peut se servir de ça pour...
Parce que, là, des affaires internationales se déplacent de plus
en plus de Québec vers Montréal. Est-ce qu'on va faire de
Québec une capitale paroissiale ou bien...
M. Picotte: C'est de ça que l'étude vous... M.
Garon: Parce que, là, je...
M. Picotte: Non. L'étude voulait examiner si,
effectivement, Montréal, qui est une ville à
caractère un peu plus international... M. Garon:
Québec... M. Picotte: C'était ça
l'étude. M. Garon: Ah bon! M. Picotte: Parce que... M.
Garon: Parce que Québec est...
M. Picotte:... les gens qui veulent établir des bureaux
s'en vont généralement dans un milieu où il y a
déjà du monde de l'international.
M. Garon: Oui, mais il faut dire que quand on regarde des
affaires internationales actuellement qui étaient à
Québec, aujourd'hui, toute l'Europe est rendue à Montréal,
l'Asie est rendue à Montréal. Il reste la France et l'Afrique du
Nord à Québec parce que le consulat français est à
Québec. Ce n'est même pas à cause des...
M. Picotte: II n'y a pas à se le cacher, le volet
international, comme on l'entend, c'est vraiment Montréal.
M. Garon: Ça fait une drôle de capitale. On est
peut-être la seule capitale au monde où les affaires
internationales ne sont pas là.
M. Picotte: En tout cas, on va attendre de voir l'étude.
L'étude va peut-être faire cette distinction-là et on
vous... La, je vous parle de quelque chose que je n'ai pas vu encore sur mon
bureau au point de vue étude, donc... Je vais attendre d'avoir
l'étude entre les mains, qui va vraiment venir détailler toutes
ces choses-là.
M. Garon: II faut faire attention, là. Est-ce que
Québec va être considérée comme une capitale pour
des fins internes ou bien si c'est une capitale? Le but d'une capitale, c'est
d'être une capitale internationale, au fond. Une capitale, c'est pour
faire affaire avec les autres. Ce n'est pas une bourgade.
M. Picotte: Mais là, on est capitale provinciale, ici,
à Québec, et on parle de ville internationale à
Montréal. En tout cas... Écoutez, on va voir ce que donne
l'étude. C'est pour ça... Si le politicien avait pu trancher
ça de façon directe et unilatérale, il l'aurait fait sans
étude, mais on s'est fait faire une étude pour être
informés de ces situations-là et regarder où serait la
logique de tout ça. Alors, quand on aura l'étude, on vous
acheminera ces parties de conclusion.
M. Garon: Combien l'étude a-t-elle coûté au
complet? C'est 25 000 $ que vous avez fournis, mais sur des coûts
de...
M. Picotte: Non. L'OPDQ a donné 25 000 $, en
totalité, sur deux exercices financiers; le ministère du Tourisme
a donné 15 000 $ sur un exercice financier; le ministère des
Affaires internationales, 4500 $, sur un exercice financier; le
fédéral a donné 44 500 $ sur un exercice financier; la
ville de Montréal, 25 000 $, sur un exercice financier...
M. Garon: C'est nous autres qui payons.
M. Picotte:... pour un grand total de 114 000 $ sur deux
exercices financiers.
M. Garon: 114 000 $. Et là-dessus, Montréal a
fourni 25 000 $.
M. Picotte: C'est ça.
M. Garon: Le reste, c'est le gouvernement du Québec parce
que ce sont différents ministères, sauf le
fédéral.
M. Picotte: Le fédéral a fourni 44 500 $.
M. Garon: Seriez-vous prêts à financer la même
chose pour une société des centres de conférences
internationales, à Québec?
M. Picotte: je ne peux pas m'engager pour l'immédiat. je
vais commencer par voir cette étude-là avant d'avoir trop
d'études sur mon bureau.
M. Garon: Je vous remercie.
M. Picotte: Plus on a d'études, moins on
étudie.
M. Garon: Pardon?
M. Picotte: Plus on a d'études, moins ça donne
l'opportunité au ministre de réfléchir et
d'étudier.
La Présidente (Mme Bélanger): Ça va pour
l'engagement 37? (12 heures)
Une voix: Oui.
M. Picotte: On est rendus à quoi, là?
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 38, un
PECEC.
M. Picotte: C'est dans le cadre du PECEC et 22 emplois
permanents. Ce sont des toitures.
M. Garon: Alors, l'engagement 38, vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 39
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 40.
M. Garon: Vérifié.
M. Picotte: C'est toujours PECEC.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 41.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 42.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 43.
M. Picotte: PECEC encore une fois. M. Garon:
Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 44.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 45.
M. Picotte: PECEC. M. Garon: Fatima.
M. Picotte: C'est ça, un comté des
Îles-de-la-Madeleine.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 46.
M. Picotte: On parlait que le granite, c'était beau,
tantôt. Il faut le polir maintenant pour le vendre.
M. Garon: Ah oui!
M. Picotte: Alors, PECEC, 71 000 $ sur 1 200 000 $, ce n'est pas
cher.
M. Garon: Est-ce que c'est la seule subvention du gouvernement du
Québec?
M. Picotte: Du gouvernement du Québec, oui. Il y a eu
PEDIR, au fédéral, 209 000 $, ce qui fait, si on regarde les
interventions des deux paliers de gouvernement, c'est 280 000 $ sur 1 200 000
$.
La Présidente (Mme Bélanger): Ça, ce sont des
Espagnols qui sont venus investir.
M. Picotte: La plus petite participation, évidemment,
c'est celle du Québec à 71 000 $.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): Ce sont des investisseurs
espagnols. L'engagement 47.
M. Garon: Ils connaissent ça le granite, du beau
granite.
M. Picotte: C'est une usine de sciage à
Saint-Fulgence.
M. Garon: Pour scier quoi? M. Picotte: Du rabotage.
M. Garon: Vérifié.
M. Picotte: Et non pas du radotage, mais du rabotage.
M. Garon: L'engagement 47, vérifié. L'engagement
48, vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 49.
M. Garon: L'engagement 49.
M. Picotte: C'est toujours du PECEC.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 50.
M. Picotte: Toujours PECEC. M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 51.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 52.
M. Picotte: C'est toujours dans le domaine du bois, poutres de
bois dans du PECEC.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 54.
M. Picotte: Du bois encore, PECEC.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 55.
M. Garon: Attendez un peu. Non, l'engagement 53. Vous avez dit
54.
La Présidente (Mme Bélanger): Pardon?
M. Garon: Vous en avez sauté un, je pense. L'engagement
54.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 54.
Parce que je l'avais vérifié.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 55.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 56,
M. Picotte: Réussinage de cardans et... Une voix:
Vérifié.
M. Picotte:... joints homocinétiques pour autos. C'est
encore ici... produits de dépous-siéreurs, des sacs
dépoussiéreurs dans le domaine PECEC.
M. Garon: C'est quoi, ça, des sacs
dépoussiéreurs? C'est des sacs pour mettre de la
poussière? C'est quoi? Parce que c'est drôlement appelé.
C'est pour des balayeuses électriques?
M. Picotte: On dit qu'on utilise ça surtout du
côté de Baie-Comeau et du Nord pour des cimenteries.
M. Garon: C'est fabriqué là pour des
cimenteries?
M. Picotte: Oui, c'est pour récupérer les
poussières.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 58.
M. Picotte: C'est du PECEC toujours. Vêtements pour
enfants.
M, Garon: Vérifié
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 59.
M. Garon: L'engagement 59. Est-ce qu'il y aeu d'autres
engagements de l'OPDQ dans le cadre des fêtes du 150e ou si c'est le
seul... le 150e anniversaire du Saguenay-Lac-Saint-Jean? Est-cele seul
engagement?
M. Picotte: À notre connaissance, il n'y en aurait pas eu
d'autres, mais on va vérifier parce qu'on ne voudrait pas vous dire
ça ex cathedra.
M. Garon: Est-ce qu'il y aurait moyen d'avoir une copie de l'avis
sectoriel et du protocole d'entente?
M. Picotte: Oui, oui.
M. Garon: Merci. J'aimerais ça aussi avoir les
renseignements, le coût total. Quel a été le
coût total? Où sont allées les dépenses et quelle a
été la ventilation, ceux qui ont payé?
M. Picotte: Oui. L'organisme, comme tel, s'appelle la Corporation
du 150e anniversaire, aux soins de M. Réjean Simard de la Grande Baie,
village de La Baie... aménager la place du 150e. L'organisme a
payé, dans ce cas-là, pour 67, 5 % des immobilisations totales.
Il a payé 257 414$ et le Fonds de développement
régional, 124 000 $, soit de l'ordre de 32, 5 %.
M. Garon: Ça va. Le protocole d'entente?
M. Picotte: Oui, on a marqué: Avis sectoriel et protocole
d'entente à être fournis.
M. Garon: C'est ça. Pour La Tuque.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 60.
M. Garon: On dit: le système d'enneigement artificiel du
centre de ski de La Tuque. C'est quelle sorte d'enneigement artificiel? Quel
genre d'appareil? Est-ce que ce sont les appareils qui ont été
développés au Québec par la firme...
Une voix: Turbocristal.
M. Garon: C'est ça. Je pensais à Turbocristal.
M. Picotte: Turbocristal. M. Garon: C'est
Turbocristal.
M. Picotte: J'essayais de me rappeler de ça parce que
c'est un avis sectoriel que j'avais moi-même donné.
M. Garon: C'est une bonne technologie, je pense, qui est
développée au Québec d'ailleurs, et qui, va un peu
partout.
M. Picotte: D'ailleurs, on a dû le refaire, je pense, si ma
mémoire est fidèle, parce que, la première année,
on l'avait donné et les gens n'étaient pas prêts à
le faire. C'est allé à l'année suivante par la suite,
celle que nous étudions. Alors, il y a eu une intervention de l'OPDQ de
140 000 $, 60 000 $ de la part du MLCP. Alors, c'est 60-40 le mode
d'intervention, 60 % par la municipalité, 40 % par l'OPDQ et le
ministère du Loisir, de la Chasse et de la Pêche ensemble.
M. Garon: Là, c'est 60-40. Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 61.
M. Garon: Là, je regarde à l'engagement 61. Ce
n'est pas un gros pourcentage, 75 000 $ sur 704 000 $, pour la construction
d'un bâtiment multifonctionnel.
M. Picotte: Là, il faut faire attention. C'est un
complément de financement, là. Il y a HydroQuébec qui
avait donné pour 17, 6 %, un montant de 123 900 $. L'organisme a mis 505
000 $ et Hydro-Québec 123 900 $. C'est dans le cadre de ce que fait
l'Hydro comme intervention.
M. Garon: Mais habituellement, pour des centres communautaires,
vous payez dans quelle proportion?
M. Picotte: Ah! Pour les centres communautaires, c'est l'indice
de richesse.
M. Garon: Là, ça ne fait pas beaucoup au total.
M. Picotte: Non, mais l'Hydro-Québec ayant...
M. Garon: Ça fait un pourcentage...
M. Picotte: En fait, c'est 27 %. C'est presque 30 % entre
Hydro-Québec et l'OPDQ. Ça se modèle sur PADEL, l'indice
de richesse, avec les montants dont ils ont besoin aussi. Si l'organisme en a
plus de récupéré, on n'y va pas à 50 %, même
si son indice de richesse est à 50 %, s'il en a besoin de 30 %.
M. Garon: Est-ce qu'on pourrait avoir une copie de l'avis
sectoriel, du protocole d'entente...
M. Picotte: Bien sûr.
M. Garon:... et de l'analyse interne du ministère pour
déterminer le pourcentage de participation totale du gouvernement?
M. Picotte: C'est dans l'avis même.
M. Garon: pour savoir pourquoi vous êtes allés
à tel pourcentage alors que dans d'autres projets, vous allez à
un autre pourcentage.
M. Picotte: C'est-à-dire que le programme PADEL est fait
comme ça. C'est d'abord l'indice de richesse. Dans certains cas, quand
il s'agit d'organismes à but non lucratif, dans un milieu pauvre, on
peut aller à 75 %. On l'a vu dans un cas particulier, au fil des
discussions qu'on a eues, mais généralement, c'est l'indice de
richesse. Par la suite, c'est au maximum l'indice de richesse, mais le maximum
ne vient pas entraîner automatiquement une somme du maximum. Si le milieu
a déjà, par toutes sortes de moyens, ramassé des sommes
permettant d'avoir une intervention uniquement de 25 % de notre part, on y va
à 25 %. On ne dépasse pas le maximum, mais il n'y a pas de
minimum.
M. Garon: Ça marche?
M. Picotte: Oui.
M. Garon: On va avoir les papiers?
M. Picotte: Bien oui, vous allez avoir les papiers en
conséquence.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 62.
M. Garon: L'engagement 62, vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 63.
M. Garon: L'engagement 63. Est-ce que ce projet a eu lieu?
M. Picotte: Oui, il est terminé, celui-là.
M. Garon: C'est à Loretteville ou à
l'An-cienne-Lorette?
M. Picotte: C'est dans le comté de Chau-veau c'est
à Loretteville. C'est au nom de Mme Jocelyne Gros-Louis, directrice
générale.
M. Garon: Je pensais que c'était à
l'An-cienne-Lorette. Les Indiens sont plutôt à
l'An-cienne-Lorette.
M. Picotte: Loretteviile.
M. Garon: Vérifié. Est ce qu'il y a eu d'autres
participations gouvernementales ou si c'est la seule?
M. Picotte: Le gouvernement fédéral: 256 000 $, 38
%; l'OPDQ: 200 000 $, 29 %, et la
communauté d'organismes: 33 %, 216 000 $.
La Présidente (Mme Bélanger): J'appelle
l'engagement 64.
M. Garon: Nilus Leclerc. Est-ce que ce sont les
métiers?
M. Picotte: Métiers à tisser et planchers de
remorques. PECEC: 55 personnes
M. Garon: Ça va.
La Présidente (Mme Bélanger): J'appelle
l'engagement 65.
M. Garon: Vérifié.
M. Picotte: 1 065 000 $ sous nos locations de bureaux.
M. Garon: Oui, mais on n'a pas la ventilation, cette fois-ci. On
l'avait tantôt, mais là, on ne l'a pas.
M. Picotte: Ça a déjà été
acheminé, à ce qu'on me dit. C'est la même ventilation de
bureaux, c'est notre location, c'est nos loyers.
M. Garon: Pour quelle année? M. Picotte:
1988-1989
La Présidente (Mme Bélanger): M. le
député de Lévis, je voudrais vous donner une information
pour Abressa Canada. L'expansion de 71 000 $ a porté fruit. L'Abressa
Canada inc., l'usine de disques à polir.
M. Garon: Ah oui!
La Présidente (Mme Bélanger): Elle agrandit. Elle
fait un investissement de 1 500 000 $.
M. Garon: Ça va bien, le granit.
La Présidente (Mme Bélanger): Ça va
très bien.
M. Picotte: on me dit que c'est la seule que vous n'avez pas.
les autres vous ont été acheminées, mais on pourra vous
fournir celle-là aussi.
La Présidente (Mme Bélanger): Mars 1988...
M. Garon: J'aimerais ça, s'il vous plaît! Vous
pouvez l'apporter cet après-midi. On regardera...
La Présidente (Mme Bélanger): Les engagements de
mars 1988 sont vérifiés. J'appelle avril 1988, l'engagement
38.
Avril M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): J'appelle
l'engagement 39. Un PECEC.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): J'appelle
l'engagement 40.
M. Picotte: C'est le parc industriel de Maniwaki. Ce sont des
engagements de 285 772 $ sur près de 460 000 $ avec deux exercices
financiers.
M. Garon: Un instant! Je voudrais revenir à l'engagement
38: Pourquoi avez-vous pris ça dans le programme PECEC pour l'achat
d'ordinateurs?
M. Picotte: Ce sont les ordinateurs servant à faire
l'administration du programme PECEC. Donc, c'est pris à
l'intérieur de leur programme.
M. Garon: 11 y en a 12: un par région? M. Picotte:
À peu près un par région. M. Garon:
Vérifié.
M. Picotte: On était rendus à l'engagement 40.
M. Garon: On était rendus à l'engagement 40,
oui.
M. Picotte: Pour le financement d'infrastructures de
première phase d'implantation du parc industriel de Maniwaki.
M. Garon: Est-ce parce que c'est en bas de 1 000 000 $?
M. Picotte: C'est ça. C'est en bas de 1 000 000 $.
M. Garon: Est-ce que je peux avoir une copie du protocole
d'entente, de l'avis sectoriel?
M. Picotte: Oui.
M. Garon: est-ce qu'il y a des usines dans le parc industriel de
maniwaki?
M. Picotte: On pourra vérifier et vous dire ça. On
me dit qu'il y en a.
M. Garon: C'est parce que là, c'est lapremière phase d'implantation du parc industriel de Maniwaki.
M. Picotte: II y a déjà un motel industriel
que nous avions financé en partie et qui est déjà
dedans.
M. Garon: Mais est-ce qu'il y a des usines là-dedans? Des
fois, on a des parcs industriels au Québec, mais les parcs ont juste le
nom. II n'y a pas grand-chose dedans.
M. Picotte: On a des usines dans le motel, à ce qu'on me
dit, mais, en tout cas, on vérifiera ça et on vous dira
ça. (12 h 15)
M. Garon: J'aimerais savoir, dans ce parc-là, avoir le
protocole d'entente, l'avis sectoriel et... indiquez quelles sont les usines et
le nombre d'employés qu'il y a dans le parc, à l'heure actuelle.
Au moment de l'implantation et à l'heure actuelle.
M. Picotte: On tâchera de vous fournir ça. M.
Garon: L'engagement 42, vérifié.
M. Picotte: Les engagements 41 et 42, vérifiés.
M. Garon: L'engagement 41, pardon, vérifié. M.
Picotte: PECEC.
M. Garon: C'est quoi, cette affaire-là? Un laboratoire
d'analyse et d'essai dans quoi, ça? C'est vague un peu.
Réparation d'un laboratoire d'analyse...
M. Picotte: C'est l'engagement 42, ça? M. Garon:
Oui.
M. Picotte: On vous donnera des renseignements pertinents
à ça.
M. Garon: Ça marche.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 43.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 44.
M. Picotte: Un atelier de vêtements pour dames. C'est le
cas du PECEC.
M. Garon: Mais est-ce que ça remplace la subvention de 30
000 $ prévue à l'engagement 40 du mois de mars 1988 pour la
même entreprise, ou s'il s'agit d'une nouvelle subvention? Pourquoi
couvre-t-elle, dans ce cas, 100 % des coûts du projet?
M. Picotte: C'est de l'aide supplémentaire, compte tenu
qu'ils sont allés au delà de ce qu'ils avaient comme projet de
départ.
M. Garon: Mais est-ce qu'on paie à 100 %? Parce qu'il y a
mars 1988, il y a avril 1988. Si on regarde dans un cas, c'est 30 000 $ sur 60
000 $, et là, on dit 31 000 $ sur 61 000 $. Est-ce que c'est 30 plus 31
fait 61 sur 61? Comment ça marche?
M. Picotte: Non, c'est 61 sur 121.
M. Garon: C'est une deuxième demande?
M. Picotte: C'est ça.
M. Garon: Mais PECEC, on peut appliquer pendant combien de temps,
combien de fois? Comment ça marche? Il y a un projet accepté en
mars et un autre projet accepté en avril. Comment ça marche?
M. Picotte: II y a deux façons. C'est que, d'abord, le
protocole d'entente qui intervient entre l'OPDQ et l'entreprise en question est
un protocole de deux ans. À l'intérieur du deux ans, il y a deux
façons d'intervenir. Il y a une façon qui fait en sorte que si
l'entreprise est en difficultés, on intervient pour l'aider à
traverser ses moments difficiles. Ou si à l'intérieur du deux
ans, il y a une expansion de l'entreprise, on réintervient comme c'est
le cas ici. Et à ce moment-là, quand le protocole d'entente est
fini, ils peuvent réappliquer encore le PRECEP, s'ils prennent de
l'expansion.
M. Garon: Dans deux mois de suite, ça fait drôle.
Mars 1988 et avril 1988. Est-ce qu'ils avaient eu le temps d'investir leur mois
de mars 1988 ou bien s'il était déjà investi d'avance?
M. Picotte: II faudrait vous acheminer le dossier, vous acheminer
les détails.
M. Garon: Est-ce que les travaux étaient faits d'avance ou
bien s'ils ont été faits suite à l'engagement? Parce que
le gouvernement...
M. Picotte: On vous fournira les détails, Mme la
Présidente.
M. Garon: Ils ne le savent pas?
M. Picotte: Non, on vous fournira les détails.
M. Garon: et le nombre total d'emplois créés? parce
qu'on dit: quatre, quatre. est-ce que c'est huit ou bien si c'est quatre au
total, ou si c'est huit au total?
M. Picotte: C'est supposé être huit, mais en tout
cas, on vous fournira ces détails-là.
M. Garon: Ça marche
La Présidente (Mme Bélanger): Les engagements 44 et
45, un autre PECEC.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 46.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 47.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 48.
Une voix: Aie! Ça, c'est quelque chose, là.
M. Garon: Là, à Saint-Narcisse, l'engagement 48.
Aide financière pour la réalisation d'un projet d'acquisition et
d'aménagement d'un terrain de 500 000 pieds carrés alin de
permettre à cette municipalité de se doter d'une zone
industrielle pourvue de tous les services publics. On ne voit pas ça
souvent. Le gouvernement intervient pour subventionner l'achat d'un terrain.
Parce qu'à ce moment là, on peut subventionner l'achat des
terrains dans toutes les municipalités du Québec. Il y en a
1500.
M. Picotte: En fait, c'est que c'était dans le but de
créer une zone industrielle pour la municipalité, dans le cadre
de l'aménagement urbain. Le développement qui se faisait à
Saint-Narcisse, c'était que des gens s'installaient un peu partout, et
là, on voulait, dans le cadre..
M. Garon: C'était la population de Saint-Narcisse.
M. Picotte:... d'une zone d'aménagement urbain, centrer
ça à cet endroit-là. La population de Saint-Narcisse, je
ne la connais pas.
M. Garon: Mais ça, on pourrait dire ça à
toute municipalité. C'est parce que l'OPDQ subventionne l'achat des
terrains. C'est quoi, sa politique là-dedans? Parce que tout ce que vous
dites là, si on peut dire ça...
M. Picotte: Notre implication fait en sorte que c'est parce qu'il
y avait un projet industriel qui était là et non pas dans le but
d'éventuels projets industriels. Sinon, je suis d'accord avec le
député de Lévis. On ferait ça partout.
M. Garon: Quel projet industriel?
M. Picotte: On vous fournira ces détails-là; je ne
les ai pas.
M. Garon: Là c'est parce que ça ne nous donne rien
de faire les engagements, là. Ça, c'est quand même un cas
exceptionnel.
M. Picotte: Oui, mais on va vous les fournir, on va vous les
acheminer.
M. Garon: Est-ce que je pourrais avoir les renseignements cet
après-midi?
M. Picotte: On vérifiera.
M. Garon: C'est un cas un peu spécial, je veux dire,
l'achat de terrains. On a eu ça à Charlesbourg, à
Saint-Narcisse. Ça n'arrive pas souvent. C'est exceptionnel,
ça.
M. Picotte: En début d'après-midi, on essaiera de
vous donner ça, si vous souhaitez ça.
M. Garon: O. K.
M. Picotte: Maintenant, vous comprendrez qu'il y a des questions
qui sont plus difficiles pour moi à répondre.
M. Garon: Non, je ne vous cherche pas...
M. Picotte: C'est comme la population de Saint-Narcisse, je
serais bien malin pour vous le dire ce matin.
M. Garon: Non, mais je connais ce coin-là un peu...
M. Picotte: C'a peut-être même changé depuis
hier soir.
Des voix: Ha, ha, ha!
M. Garon: C'est parce que c'est spécial.
M. Picotte: C'est pour ça qu'on a beaucoup de latitude
ensemble pour dire qu'on va vous fournir toute la documentation.
M. Garon: Oui. S'ils peuvent apporter le dossier cet
après-midi, on posera quelques questions là dessus pour ne pas se
trouver à tout remettre à plus tard, parce qu'autrement...
La Présidente (Mme Bélanger): Avril 1988 est-il
vérifié?
M. Garon: Vérifié, mais sujet à finir
ça cet après-midi.
La Présidente (Mme Bélanger): Évidemment.
Alors, j'appelle mai 1988.
Mai M. Garon: Mai 1988.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement
financier 23. C'est dans le cadre des PECEC encore.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement
financier 24.
M. Garon: Vérifié
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement
financier 25.
M. Garon: Vérifié
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement
financier 26.
M. Garon: Aïe! Là, si on est à: l'Auberge de
la montagne coupée, Saint-Jean-de-Matha, comté de Berthier...
Aide financière pour fins d'implantation d'une auberge d'une
capacité de 50 chambres.
M. Picotte: C'est dans le cadre du PECEC pour la création
de 35 emplois.
M. Garon: Trente-cinq emplois dans une auberge de 50
chambres?
M. Picotte: Ah oui! C'est grand et beaucoup. Je suis d'ailleurs
allé dernièrement signer l'entente de cette
région-là et...
M. Garon: C'est quoi qu'ils font là?
M. Picotte: ...c'est un de nos modèles à
suivre.
M. Garon: Qu'est-ce qu'ils font?
M. Picotte: C'est une grande auberge à l'intérieur
d'un centre vraiment enchanteur, l'Auberge coupée, où on a une
vue panoramique extraordinaire. C'est tout près d'un bassin de
population de Montréal de 1 000 000, 1 500 000 de population.
M. Garon: Non, mais c'est parce qu'une auberge de 50 chambres,
là... Vous dites: création de 35 emplois. C'est quasiment un
emploi par chambre.
M. Picotte: non, mais il y a de la restauration là-dedans.
il y a un éventail de services qui sont offerts aux gens qui vont y
séjourner. c'est un investissement, il ne faut pas l'oublier, de 2 695
000 $.
M. Garon: C'est la description du projet qui est mal faite. Ce
n'est pas rien qu'une auberge, ce n'est pas rien que des chambres. C'est parce
qu'on parle comme si c'était la subvention pour une auberge de 50
chambres, l'implantation d'une auberge de 50 chambres. C'est ça qu'on
dit ici on ne dit rien d'autre dans notre papier à nous autres
M. Picotte: Non, mais c'est parce que dans une auberge de 50
chambres, généralement, il y a toute une gamme de produits qui,
autour de ça, gravitent. Il y a même des services qui sont offerts
aux gens, la restauration...
M. Garon: Mais subventionnez-vous l'implantation de toute auberge
au Québec? Pourquoi celle-là?
M. Picotte: Dans le cadre du PECEC, quand il y a de la
création d'emplois, oui.
M. Garon: N'importe quelle auberge qui arrive chez vous...
M. Picotte: Quand il n'y a pas de concurrence alentour La
concurrence est toujours prise en compte chez nous Si on construit une auberge
là et qu'à 5 kilomètres il y en a une pareille, on dit:
oublions ça. Parce que les 35 emplois qu'on veut créer là,
on va en perdre 25 ailleurs Alors, il y a toujours cet avis de pertinence.
M. Garon: Est-ce qu'on peut avoir. Est-ce qu'il y a eu d'autres
subventions ou si c'est la seule du gouvernement, 200 000 $?
M. Picotte: Mise de fond de 500 000 $. Il y a eu le fonds La
Prade avec le gouvernement fédéral, 515 000 $; il y a un emprunt
de 1 480 000 $ à long terme et nous autres, PECEC
M. Garon: Et eux, ils ont fourni combien d'argent de leur
poche?
M. Picotte: Tout près de 2 000 000 $, 500 000 $ de mise de
fonds, plus l'emprunt de ceux qui, évidemment, exploitent cet
endroit-là. Ça fait 1 480 000 $ à long terme, plus 500 000
$. Ça fait tout près de 2 000 000 $.
M. Garon: Est-ce qu'on pourrait avoir copie de l'avis
sectoriel?
M. Picotte: L'avis sectoriel, oui. Pas le protocole, parce que
c'est dans le domaine privé. L'avis sectoriel, il n'y a aucun
problème.
M. Garon: et l'analyse du ministère, par exemple? c'est
rare, ce parti pris dans les auberges... qui donnent des justifications pour
intervenir dans ce cas là. ça marche?
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 27.
Transformation de miroirs...
M. Garon: Là, comment il se fait que vous participez
à 25 000 $ sur un coût du projet de 41 000 $? C'est plus fort que
d'habitude, ça... pour faire des miroirs?
M. Picotte: C'est dans le cadre du jeune entrepreneur où
notre intervention est plus importante.
M. Garon: O. K.
La Présidente (Mme Bélanger): Ça va pour
l'engagement 27?
M. Garon: Oui.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 28.
M. Garon: C'est quoi, l'autre affaire? De quoi s'agit-il ici,
à Montréal, à Pointe-Claire? Aide financière pour
fins de fabrication de produits chimiques pour la récupération
des métaux et un plan de mise en marché dans le secteur
d'épuration et/ou des traitements des eaux usées du
Québec?
M. Picotte: Bon, j'ai les mêmes informations que vous. Je
n'ai pas d'autres informations qu'on pourrait vous acheminer.
M. Garon: Est-ce que je pourrais avoir une copie de l'avis
sectoriel?
M. Picotte: Oui.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 28.
Une voix: Oui.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 29.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 30.
M. Picotte: Oui, c'est encore du PECEC, dans le cadre de
l'entreprise... je ne le sais pas.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 31.
M. Garon: Bon, les foulards en soie. C'est un jeune entrepreneur,
là aussi?
M. Picotte: Oui M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 32.
Comté de Lévis.
M. Picotte: II n'y en a pas beaucoup dans le comté de
Lévis!
Une voix: Sans commentaires! M. Garon:
Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 33.
M. Picotte: Alors, ce sont des jeux educationnels.
M. Garon: Oui
M. Picotte: Éducation commerciale.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 34.
M. Picotte:... de rouleaux de printemps. Qu'est-ce que c'est?
M. Garon: Ah! ce sont des rouleaux de printemps dans les mets
vietnamiens.
M. Picotte: Oui, c'est ça... et de rouleaux de pizza...
dans le cadre du programme expérimental...
M. Garon: Vérifié. Je ne comprends pas l'avis
sectoriel, par exemple, à aliments...
M. Picotte: De Saint-Léonard?
M. Garon: De Saint-Léonard... Aliments Balatti-Morin
inc.
M. Picotte: Oui.
M. Garon: O. K. L'avis sectoriel. Stores Quatre saisons...
Vérifié.
M. Picotte: L'engagement 46...
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 46.
M. Garon: maison régionale du tourisme.
vérifié. ah! attendez un peu. quelle était la contribution
du ministère du tourisme à l'engagement 36?
M. Picotte: Organismes, 26 000 $, municipa-
lités, 56 000 $, OPDQ, 39 000 $, ministère du Tourisme, 45
000 $, donc intervention gouvernementale, 52 %, et 48 % du milieu.
M. Garon: C'est habituellement comme ça? M. Picotte:
Oui. M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 37.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 38.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 39.
M. Garon: Oui, l'engagement 39. Aide financière pour la
réalisation du projet de construction d'un pont suspendu de 120
mètres au-dessus de la gorge de Coaticook. C'est pour les fins de 405
060 $. Est-il payé à 100 % ou...
M. Picotte: C'est le fameux pont qu'on voit à la
télévision, à ce qu'on me dit. La ville de Coaticook a
été embarquée dans le projet pour 36 % et l'OPDQ pour 64
%.
M. Garon: Et le ministère du Tourisme n'a pas payé,
lui?
M. Picotte: Non.
M. Garon: O. K. Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 40.
M. Garon: J'aimerais ça avoir une copie du protocole
d'entente, par exemple, l'avis sectoriel à Coaticook, pour l'engagement
39. Ça marche? L'engagement 40.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 40.
M. Picotte: Bien, c'est la création d'emplois PECEC,
encore.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 41.
M. Garon: Ça marche encore?
M. Picotte: C'est Mme la Présidente, là.
M. Garon: Est-ce que ça marche encore? M. Picotte:
Laquelle?
La Présidente (Mme Bélanger): Oui, M. le
député de Lévis.
M. Picotte: Les Serres Mégantic? M. Garon: Les
Serres Mégantic.
M. Picotte: Mme la Présidente, ça fonctionne?
La Présidente (Mme Bélanger): Ça va
très bien, M. le ministre
M. Garon: Ça fait combien d'emplois créés...
qui marchent, actuellement?
M. Picotte: II y avait cinq permanents, trois à
temps..
M. Garon: Est-ce qu'il y a moyen de vérifier si c'est
encore en opération avec le même nombre d'employés ou si
ça a changé?
M. Picotte: On va vérifier.
M. Garon: Est-ce qu'il y a eu une intervention du
ministère de l'Agriculture?
M. Picotte: Oui.
La Présidente (Mme Bélanger): Est-ce qu'il y a
consentement pour finir le mois de mai avant de suspendre?
M. Picotte: Oui, Mme la Présidente.
La Présidente (Mme Bélanger): Oui. Alors, on finit
le mois de mai et on s'en va.
M. Picotte: Écoutez, là-dessus, iI y a une
subvention du MAPAQ, il y a une subvention du PECEC et la partie.. (12 h
30)
M. Garon: Le total?
M. Picotte: Pardon?
M. Garon: Les deux subventions ensemble, ça fait
combien?
M. Picotte: Les deux subventions ensemble sont de 55 000 $ sur
244 000 $.
M. Garon: Le ministère a seulement mis 5000 $?
M. Picotte: Oui, c'est ça. M. Garon: Comment
ça?
M. Picotte: Ah! aucune idée. Son programme qui existe
permettait d'intervenir pour le montant d'argent, j'imagine.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 42..
M. Garon: Le ministère de l'Agriculture s'est-il
impliqué là-dedans?
M. Picotte: Dans quoi, l'engagement 42? M. Garon: Oui.
M. Picotte: On va vous dire ça Non, c'est PEDIR, 76 500 $;
PECEC, 64 000 $ et la balance, évidemment, 102 000 $ par emprunt et 64
000 $ de fonds.
M. Garon: Est-ce que ça marche encore?
La Présidente (Mme Bélanger): Oh oui! très,
très bien. Ça marche très bien. On parle d'une expansion
à Saint-Georges.
M. Garon: Est-ce qu'on va pouvoir nous dire le nombre de
bêtes qui sont abattues depuis ce temps-là, depuis
l'implantation?
M. Picotte: On va vérifier ça.
M. Garon: Ce ne sont pas des bêtes abattues, pardon. Non,
c'est correct. C'est d'autre chose... le poulet de transformation et la
transformation de volailles.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 43.
M. Garon: Vérifié
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 44.
M. Garon: Qu'est-ce que c'est ça? La location
d'équipements, vous payez pour ça?
M. Maltais: J'aurais une explication, M. le ministre, si vous me
le permettez Le rang Gabriel est situé sur la route entre Manic 5 et
l'ancienne ville de Gagnonville, et le propriétaire de Location
Gabriel... c'est un club de pêche où tout le monde peut aller
pêcher. Alors lui, il doit fournir... Il y a une restauration, de
l'hôtel. Il doit fournir des équipements sur les lacs, et comme
c'est dans le bassin de Manic 5, ça prend de très gros
équipements, de très grosses chaloupes et des "bebelles" de
même. Alors lui, il a parti cette entreprise-là en louant de
l'équipement à tout le monde qui va pêcher. Ce n'est pas
"clubé", ça
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 45.
M. Garon: Quelle est la participation totale du gouvernement?
Là, c'est un gros pourcentage, 454 000 $ sur 606 000 $.
M. Picotte: L'Association touristique s'implique pour 152 000 $
et l'OPDQ, 454 000 $. Ça, c'est un réseau interhôtel.
M. Garon: Comment vous dites, l'autre? Qui...
l'association...
M. Picotte: Touristique. M. Garon:... a mis le reste.
M. Picotte: Et culturelle.
M. Garon: Le gouvernement, est-ce qu'il a mis autre chose, le
gouvernement?
M. Picotte: Non. Et c'est un réseau qui vient chercher les
différents hôtels et auberges de ce coin-là par des pistes
de ski de fond. Donc, c'est des relais.
M. Garon: Mais l'argent sert à quoi? Est-ce que ça
a servi à acheter des droits de passage ou de...
M. Picotte: Droits de passage et aménagement de
pistes.
M. Garon: Et combien d'argent est allé pour les droits de
passage?
M. Picotte: Le projet n'est pas encore terminé, à
ce qu'on me dit.
M. Garon: Est-ce qu'on pourrait avoir l'avis sectoriel, l'analyse
de faisabilité ou l'étude de faisabilité - il a dû y
en avoir une - et puis le protocole d'entente?
M. Picotte: Oui, oui.
M. Garon: Et j'aimerais savoir la ventilation des coûts du
projet, pour voir combien pour l'acquisition des droits de passage, puis
à qui on a payé ces droits de passage-là? Et où
l'argent est allé?
M. Picotte: Oui, mais il faudra...
M. Garon: À 100 % des droits, combien pour les droits de
passage?
M. Picotte: Peut-être que ça prendra plus de temps
à acheminer ça, parce qu'il y a des actes notariés,
là-dedans, qu'il faut vérifier et tout ça, mais on vous
fournira, là. Ce qu'on
pourra vous fournir rapidement, on vous le fournira, et ce qui restera,
on vous l'acheminera.
M. Garon: Ça marche.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 46.
M. Garon: L'engagement 46, ça va.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 47.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 48.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 49.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 50.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 51.
Une voix: Ça... pour l'année 1988-1989.
M. Picotte: Ah! c'est différents organismes
régionaux, là. Ce qu'on a vu tantôt, et ce qu'on...
M. Garon: Là, ils ont tous le même montant,
là?
M. Picotte: Oui, et ce qu'on revoit maintenant pour
l'année d'après.
La Présidente (Mme Bélanger): Ça va? M.
Garon: Ça, c'est I988-1989? M. Picotte: C'est 1988-1989.
M. Garon: Peu importe la grosseur du CRD, c'est le même
montant.
M. Picotte: Oui. Pour le fonctionnement. M. Garon: Le
fonctionnement, oui...
La Présidente (Mme Bélanger): Alors, les
engagements du mois...
M. Garon: Parce que, quand on regarde, par exemple, à
certains endroits, il y a 3 ou 4 comtés, c'est 260 000 $; à
d'autres endroits, il y a 20 comtés, puis c'est 260 000 $ aussi. C'est
pas tout à fait...
M. Picotte: Mais le milieu a toujours le... peut toujours en
mettre plus et la possibilité d'en mettre plus.
La Présidente (Mme Bélanger): C'est ça.
Alors, les engagements du mois de mai 1988 sont vérifiés.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): la commission de
l'aménagement et des équipements suspend ses travaux
jusqu'après les affaires courantes.
(Suspension de la séance à 12 h 38)
(Reprise à 15 h 37)
La Présidente (Mme Bélanger): La commission de
l'aménagement et des équipements reprend ses travaux. Le mandat
de la commission, c'est de procéder à la vérification des
engagements financiers relevant du ministre responsable du développement
régional pour les mois de mars et décembre 1986, les
années 1987, 1988, 1989, ainsi que de janvier à septembre 1990.
Lors de la suspension des travaux, nous avions terminé le mois de mai
1988. Nous entreprenons les engagements de juin.
Juin
Le Secrétaire: On a reçu une réponse
à la question de l'engagement 65 de mars 1988 sur les locaux.
La Présidente (Mme Bélanger): Alors,
déjà l'efficacité de l'OPDQ nous a donné une
réponse.
M. Picotte: j'aurais un peu plus que ça, mme la
présidente, si vous le permettez d'abord, il y a une réponse sur
la location des bureaux, qui nous avait été demandée, pour
une année...
La Présidente (Mme Bélanger): C'est
celle-là.
M. Picotte: C'est ça, que vous avez eue, et je voudrais
revenir brièvement - je dis bien "brièvement" parce qu'il me
manque certains renseignements qui sont au niveau de la région
présentement - sur une question qu'a posée le
député de Lévis concernant la municipalité de
Saint-Narcisse-de-Rimouski, qui, évidemment, avait reçu une aide
pour faire en sorte de localiser les industries à un même endroit
parce qu'il y en avait un peu partout à travers la
municipalité. On voulait, dans un plan d'aménagement
responsable et sérieux, mettre ça dans un même endroit,
consécutivement à la demande d'autres industries de s'implanter
dans ce secteur. Alors, voici les réponses préliminaires que je
peux donner au députe, face a cette question. Il y aura d'autres
réponses qui nous parviendront plus tard, de la région.
La première, évidemment, c'est celle de donner les avis
sectoriels nécessaires, à l'effet que la municipalité de
Saint-Narcisse-de-Rimous-ki... Nous avons demandé au ministre des
Affaires municipales - qui était M. Bourbeau, dans le temps - "... me
prie de vous informer qu'en vertu de l'article 2 de la Loi sur les immeubles
industriels municipaux, il a approuvé, en date de ce jour, le
règlement no 116 du Conseil de la Corporation de la paroisse de
Saint-Narcisse-de-Rimouski décrétant l'acquisition d'une partie
du lot 35, du rang 5, du canton Macpès, municipalité de la
paroisse de Saint-Narcisse de-Rimouski, à des fins industrielles et
qu'il a autorisé la convention engageant les crédits de ladite
corporation". Le ministre... Ça, c'est un avis sectoriel du MAM, du
ministère des Affaires municipales. S'ajoute à ça, "Le
ministre de l'Industrie et du Commerce a également donné son
approbation et son autorisation à ce règlement. " Donc, avis
sectoriel du ministère de l'Industrie et du Commerce pour cette
partie-là.
Le député de Lévis m'a demandé s'il y avait
eu, effectivement, des emplois de créés, s'il y avait des gens
qui s'étaient installés dans ce parc industriel, étant
donné qu'on parlait de terrains ce matin. Il y avait trois projets,
trois entreprises, qui étaient en phase d'expansion, qui avaient
signifié leur intérêt à s'implanter dans la zone
industrielle projetée. Sur les trois entreprises, deux se sont
maintenant implantées de façon complète. Il s'agit de la
firme C. Bélanger inc., qui fait du transport forestier et qui a
créé six emplois. Il s'agit de la firme René
Sénéchal inc., coupe et tronçonnage, du côté
du bois, qui a créé 20 emplois. On m'a dit: Entre 18 et 20.
Alors, le chiffre exact, c'est soit 18 ou 20, Mme la Présidente, mais
c'est au delà de 18 emplois, une vingtaine. Et la troisième
entreprise qui devait s'installer est en période de réflexion
avant de s'installer dans ce parc industriel. Je n'ai pas le protocole
d'entente avec moi, puisqu'il y a un suivi qui est exercé par notre
région. Ce protocole d'entente me sera acheminé plus tard et il
nous fera plaisir de faire parvenir les documents pertinents au
secrétaire de la commission pour qu'ils soient acheminés aux
membres de la commission.
M. Garon: Le protocole et l'avis sectoriel?
M. Picotte: Oui, l'avis sectoriel, je l'ai devant moi, ici. Je
peux le déposer.
M. Garon: O. K.
M. Picotte: Les deux... Voilà pour les questions qu'on
devait traiter dès le début de nos travaux. Alors, je suis
prêt, s'il n'y a pas d'autres questions, à passer au travail
régulier. Mme la Présidente.
La Présidente (Mme Bélanger): Passons aux
engagements de juin 1988. L'engagement 43.
M. Garon: L'engagement 43. M. Picotte: Juin 1988.
M. Garon: Vous avez: contrat de service pour la
réalisation d'une étude portant sur les interrelations
économiques entre les régions périphériques du
Québec et la région de Montréal. Qui payait quoi
là-dedans?
M. Picotte: Je vais vous donner tous les détails. Le
titre, on vient de le mentionner. Le maître-d'oeuvre, c'est
l'Université du Québec à Rimouski. Groupe de recherches
interdisciplinaires en développement de l'Est du Québec, sous la
supervision de l'OPDQ. L'objet de l'étude: Elle vise à explorer
la question des interrelations économiques entre les régions
périphériques et la région de Montréal par le biais
des échanges effectués par des entreprises de différents
secteurs d'activité. Le coût de l'étude, c'est 286 500 $.
La date de l'engagement, évidemment, c'est le 22 juin 1988 avec le C. T.
167921. La fin de l'étude était prévue pour avril
1990.
L'état d'avancement du dossier, maintenant. Les deux rapports
d'étapes ont été fournis ainsi que le rapport
préliminaire avec analyse des résultats. Reste maintenant
à obtenir le rapport final. Versements à date: 219 558, 59 $ ont
été versés. Et les 66 941, 41 $ qu'il reste à
verser au dossier seront versés avant le 1er avril 1991, quand nous
aurons tout en main, tout le rapport au complet en main et que nous pourrons en
prendre connaissance. Le titre de l'étude, on le connaît,
évidemment. Ça va. Ça répond au...
M. Garon: Est-ce que c'est concluant un peu ou bien...
M. Picotte: Moi, je n'en ai pas pris connaissance du tout
à date et on me dit que mes collaborateurs immédiats non plus.
Alors, c'est un dossier sur lequel...
M. Garon: Mais le rapport préliminaire, vous l'avez depuis
le mois d'avril, vous dites?
M. Picotte: Oui, mais, moi, je suis là depuis un mois.
M. Garon: Non, pas vous, je ne vous blâme
pas, là.
M. Picotte: On me dit que la région a ça et
gère ce dossier-là. Elle doit nous faire rapport. Maintenant, on
n'a pas encore ce rapport.
M. Garon: Est-ce qu'on peut en avoir une copie?
M. Picotte: Moi, je pense que quand tout ça sera
complété, on pourra acheminer les copies. Maintenant, j'attends
le rapport final avant d'être en mesure...
M. Garon: Non. J'ai dit un rapport, mais c'est une
étude.
M. Picotte: Je vais commencer par en prendre...
M. Garon: II n'y a pas grand-chose de confidentiel
là-dedans. Les rapports... J'ai l'impression qu'il n'y en a pas
beaucoup, d'abord, entre les régions périphériques du
Québec et la région de Montréal.
M. Picotte: Si vous me le permettez, Mme la Présidente. Je
vais commencer par en prendre connaissance moi-même, au complet, et, par
la suite, je tiendrai compte du fait que cette étude pourrait être
acheminée à la commission.
La Présidente (Mme Bélanger): M le
député va en demander une copie à l'université.
M. Garon: II n'y a rien de secret là-dedans. Je ne vois
pas pourquoi vous êtes prudent comme ça.
M. Picotte: Non, il n'y a pas de secret. Mais je voudrais avoir
le temps d'en prendre connaissance, de prendre connaissance de tous mes
dossiers. Je me sentirais plus à l'aise, si d'autres commencent à
regarder tous ces papiers avant que je les ai même vus...
M. Garon: Non, mais c'est sur ('interrelation économique
entre les régions périphériques du Québec et la
région de Montréal. Il n'y a pas de secret là-dedans pour
le ministre. Il n'y a pas de politique gouvernementale là-dedans,
là.
M. Picotte: J'aurai l'occasion de...
M. Garon: Ça doit être des chiffres sur les...
M. Picotte: C'est ça, mais je ne peux pas vous
répondre là-dessus parce que je n'en ai pas pris connaissance.
Quand j'en aurai pris connaissance, je rendrai public le rapport et je pense
que tout le monde pourra en avoir une co- pie.
La Présidente (Mme Bélanger): Ça va?
M. Gauvin: Une question qu'on pourrait se poser.
La Présidente (Mme Bélanger): M le
député de Montmagny.
M. Gauvin: Une question qu'on pourrait se poser: Quel
était l'intérêt de l'Université du Québec
à Rimouski...
M. Garon: C'est ça.
M. Gauvin:... de faire cette étude là en relation
avec la région de Montréal? C'est juste une question comme
ça qui pourrait m'aider à mieux comprendre dans le futur.
M. Picotte: II y a deux raisons principales. D'abord, on
souhaitait que ce soit une institution étant en région. Donc,
Rimouski est une région. Deuxièmement, il fallait prendre une
université où il y avait des spécialistes disponibles pour
ça. Il y avait déjà un groupe de spécialistes qui
pouvaient faire cette étude à cet endroit-là. Donc, on a
choisi. Les deux exigences que nous avions étaient réunies
à cet endroit, à Rimouski. C'est la raison pour laquelle on a
choisi Rimouski.
M. Gauvin: Ça va, M. le ministre. Merci.
M. Picotte: s'il y avait ou un groupe de recherche
multidisciplinaire comme ça dans la région de
trois-rivières, j'aurais préféré que ça se
fasse là.
M. Garon: Qui a fait les études? Quels sont les chercheurs
affectés à l'étude?
M. Picotte: Bien, je vous ai mentionné, tantôt, que
c'est...
M. Garon: Les noms des personnes.
M. Picotte: Je n'ai pas ça, ici. Je pourrai vous fournir
ça plus tard. C'est le groupe de recherche interdisciplinaire au
développement de l'Est du Québec. On fournira la liste de ceux
qui font partie de ce groupe-là.
M. Garon: Est-ce qu'on pourrait avoir le protocole d'entente
qu'il y a eu avec l'université? (15 h 45)
M. Picotte: Aucun problème là-dessus.
M. Garon: Puis, est-ce qu'il y a eu une étude de
faisabilité ou d'intérêt quelconque là-dedans? Je
suis un peu surpris et je vois que le
député de Montmagny-L'Islet lest aussi. Moi aussi, je suis
un peu surpris, parce que ce n'est pas évident, à part quand les
gens de la Gaspésie quittent la Gaspésie, ils s'en vont à
Montréal plutôt qu'à Québec. Ce qui est assez connu.
Mais je ne vois pas... Avant que vous ayez donné, c'est 300 000 $, hein?
Je ne suis pas convaincu que ce soit l'étude la plus utile qu'il soit
possible de faire. J'aimerais savoir, lorsque vous avez eu l'opportunité
d'accepter d'investir 300 000 $ là-dedans, ça a été
basé sur quoi? Est-ce qu'il y a une analyse de faite?
M. Picotte: Ça fait déjà cinq ans, à
ma connaissance, que plusieurs personnes au Québec s'intéressent
à l'implantation d'une maison des régions à
Montréal, dans le but de démontrer les services que les
régions ont à donner à l'ensemble de cette
collectivité-là et, forcément, à ceux et celles qui
viennent. Par exemple, on a souvent au Palais des congrès de
Montréal des congrès qui s'organisent, de type international, et
quand ils arrivent à Montréal, évidemment pour une
période quand même relativement courte, on souhaiterait et
ça fait longtemps, ça fait cinq ans qu'on parle de maison des
régions, dans le but de démontrer à ces gens là ce
qu'il y a en régions et quels sont les produits qu'on peut offrir,
même possiblement à l'exportation. Alors, cette
idée-là est en gestation depuis déjà plusieurs
années: cinq ans au moins, et avant de s'embarquer dans l'implantation
dune maison des régions ou quoi que ce soit, il faut regarder d'abord
s'il y a une interrelation entre les régions et le milieu de
Montréal comme tel. Alors, c'était dans toute cette foulée
de décisions à prendre sur la possibilité d'implanter une
maison des régions que nous avons besoin d'une étude semblable
à celle-là.
M. Garon: Est-ce qu'il y a un avis sectoriel du ministère
du Tourisme? La maison des régions, peut-être que lorsque les gens
auront vu la maison des régions, ils ne se sentiront pas obligés
d'aller voir la région.
M. Picotte: Pas nécessairement. Ce sont des produits qu'on
veut exposer. C'est de demander à des gens, il y a des choses
particulières qu'on fait dans les régions et c'est de demander
à ces gens de venir dans la maison des régions, non pas pour une
visite touristique, mais pour constater sur place qu'il y a des choses qu'on
peut produire et qui peuvent être intéressantes. Donc, ce sont des
gens qui produisent en régions qui viendront durant un certain temps aux
fins de location d'espaces pour venir exposer leurs produits et vendre leurs
produits à une plus vaste région et possiblement déborder
même cette vaste région-là où il y a beaucoup de
monde. C'est ça. On a eu un avis sectoriel du MICT, des Affaires
Internationales et du Touris- me. On pourra vous donner ces avis
sectoriels.
M. Garon: J'aimerais ça avoir ces avis sectoriels
justement. Et le protocole d'entente de l'Université du Québec
à Rimouski également?
M. Picotte: Oui, il n'y a aucun problème
là-dessus.
M. Garon: Ça va être assez rapide?
M. Picotte: Évidemment, les protocoles d'entente, on est
obligé de les faire venir des firmes.
M. Garon: C'est parce que c'est une étude qui ne
m'apparait pas évidente, moi ça.
M. Picotte: on verra à la lumière des conclusions
de l'étude. pour l'instant, moi, je ne me prononce pas parce que je n'en
ai pas pris connaissance.
La Présidente (Mme Bélanger): Ça va?
M. Garon: Non, mais là je vois un peu. Par exemple, je me
demande, tantôt Québec capitale, ça va servir à quoi
ça? Ce serait peut-être bien mieux de mettre une maison du
Québec capitale à Montréal et ils arrêteront voir ce
que c'est ce Québec-là. Ce que pourrait être une capitale
et ce que ce n'est pas.
M. Picotte: Vous savez, ce sera toujours le même
problème. Il y a beaucoup de gens qui envient Québec dans
certains secteurs et ils envient Montréal dans d'autres secteurs. Ce
qu'il s'agit, c'est d'avoir une heureuse complémentarité pour que
tout ça fonctionne ensemble. La guerre n'est pas de savoir si ça
doit être à un endroit ou à un autre, la guerre est de
savoir si on doit bien se positionner pour assurer le futur et être
concurrentiel un peu partout. C'est ça qu'il faut penser. Et moi aussi,
j'aimerais ça que le Parlement déménage dans le
comté de Maskinongé mais ce ne sera pas pour cette année.
Je me dis qu'à Québec, ils ont le Parlement et ils ont du
fonctionnarisme et ils ont des...
M. Garon: Mais vous savez pourquoi le Parlement a
été transféré à Québec?
M. Picotte: Non.
M. Garon: C'est parce qu'ils ont mis le feu dedans à
Montréal.
M. Picotte: Je ne me suis vraiment pas posé ces
questions-là. C'est possible, dans l'histoire, que ce soit là, je
n'en doute pas d'aucune façon mais s'il avait fallu faire une guerre
depuis des années pour savoir où on ('implanterait, ça
fait
longtemps qu'on n'aurait pas siégé.
La Présidente (Mme Bélanger): Ça va? M.
Garon: Ça va.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement
financier 44.
M. Garon: C'est toujours conditionnellement à ce qu'on
reçoive les trois analyses sectorielles et le protocole d'entente avec
l'Université.
La Présidente (Mme Bélanger): Alors, l'engagement
financier 44?
M. Picotte: Les avis, Mme la Présidente, c'est pour
l'implantation possible d'une maison des régions. L'étude que
nous faisons, c'est pour savoir s'il est opportun d'y aller dans ce
dossier-là. C'est pour ça que nous faisons une étude.
La Présidente (Mme Bélanger): Ça va? M.
Garon: Ça va.
La Présidente (Mme Bélanger): Alors, l'engagement
financier 43 est vérifié sous réserve. L'engagement
financier 44.
M. Garon: II s'agit de 600 000 $ pour le Gîte du mont
Albert. Qu'est-ce que vous allez faire au Gîte du mont Albert pour 600
000 $?
M. Picotte: C'est au moment où j'étais ministre
du...
M. Garon: C'est-à-dire 300 000 $ au mont Albert et 300 000
$ à l'Auberge de Fort-Prével.
M. Picotte: C'est ça. C'est qu'on a fait en sorte que ces
établissements-là, Gîte du mont Albert et l'Auberge de
Fort-Prével puissent obtenir les travaux nécessaires et faire de
l'aménagement intérieur pour quo l'on puisse demander à la
Société des établissements de plein air du Québec,
la SEPAQ, d'en prendre charge et d'opérer maintenant ces
bâtiments-là à leurs frais avec profits, lorsqu'ils
réalisent des profits, et faire en sorte qu'ils administrent...
M. Garon: Mais qu'est-ce qu'ils ont fait concrètement pour
300 000 $?
M. Picotte: Les travaux prévus par la
Société visent à consolider les actifs existants et
à développer l'offre d'hébergement. Ils comprennent
notamment la construction d'un nouveau chalet, l'augmentation de la
capacité d'amélioration de l'offre de service en restauration et
pour confirmer sa vocation gastronomique, parce que l'on sait que
l'Auberge de Fort-Prevel est un endroit particulier au point de vue
gastronomie, la finalisation de diverses rénovations au bâtiment
existant afin d'améliorer et de diversifier le service à la
clientèle, l'amélioration et l'ajout d'équipements
récréatifs ainsi que des travaux d'amélioration du
potentiel faunique de la rivière Sainte-Anne. Ça c'est pour le
Gîte du mont Albert.
M. Garon: concrètement, qu'ont-ils fait? moi, je vais
là à peu près chaque année à l'auberge de
fort-prével, des fois même plusieurs fois par année, et je
n'ai pas vu de changement à part
M. Picotte: Non, pas à l'Auberge de Fort-Prével, je
vous parle du Gîte du mont Albert.
M. Garon: II y a 300 000 $ pour chacun.
M. Picotte: Ce que je viens de vous donner, c'est pour le
Gîte du mont Albert. En ce qui concerne l'Auberge de Fort-Prével,
les travaux prévus de ce programme visent à consolider les actifs
existants et à développer l'offre d'hébergement et
comprennent, notamment, la construction de chalets, la rénovation des
commodités d'hébergement existantes, de la salle à manger,
la conversion de la maison du personnel en unités d'hébergement
pour la clientèle ainsi que des améliorations au terrain et aux
bâtiments et l'ajout d'équipement permettant d'assurer un meilleur
service et un accès plus facile à la clientèle.
M. Garon: Les chalets, ce sont les chalets en bas près de
la maison? Comment tu l'appelles? Elle a un nom anglais, la maison qui peut
loger 12 personnes avec des chalets de chaque côté. Est-ce que
c'est ça?
M. Picotte: On me dit que oui ce sont ces chalets-là.
M. Garon: Bon, ça va
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 44.
Vérifié. L'engagement 45?
M. Garon: est-ce qu'il est prévu, dans l'engagement 44,
les résultats, que vous aviez faits des profits à l'auberge de
fort-prével et au gîte du mont albert?
M. Picotte: La SEPAQ ne peut pas faire de déficit La SEPAQ
doit s'administrer en fonction d'arriver à la fin de l'année avec
sinon un profit, égalité des deux colonnes de chiffres minimum,
mais il faut qu'elle arrive avec un profit Alors la SEPAQ s'est permis
évidemment d'augmenter les tarifs en donnant un meilleur service, en
aménageant ces choses-là, et la SEPAQ a pour objet de faire
ça, et évidemment
do s'administrer aussi avec les montants qu'elle charge aux
utilisateurs, ce que ne pouvait pas faire le ministère du loisir, de la
chasse et de la pêche.
M. Garon: Ils ont fait combien, là, en 1988 puis en...
M. Picotte: Bien, ça, je ne peux pas vous répondre.
Il faudrait s'adresser aux engagements financiers du ministère du
Loisir, de la Chasse et de la Pêche, qui a un volet particulier dans
l'administration de SEPAQ, et le président de la société
SEPAQ est présent à chaque année pour donner les
états financiers et répondre à toutes les questions.
M. Garon: Ça marche.
La Présidente (Mme Bélanger): Alors, l'engagement
44, revérifié. L'engagement 45.
M. Picotte: C'est dans le comté de
Mégantic-Compton, ça, encore une fois?
M. Garon: Oui, ça va.
La Présidente (Mme Bélanger):
Vérifié. L'engagement 46.
M. Picotte: Baie-des-Sables, à Lac-Mégantic, c'est
un complexe récréo-tourisîique, d'un montant de 410 000 $,
nous, nous sommes intervenus pour un montant de 164 000 $.
M. Garon: Et le reste, le reste, qui a payé?
M. Picotte: On va vous dire ça. Alors, évidemment,
d'un montant de 410 000 $, la ville de Lac-Mégantic, 45 %, 184 200 $,
fonds de développement régional de l'OPDQ et la ville de
Lac-Mégantic ont collaboré à ce dossier-là, dans
l'ordre de 45 % et de 55 %. La CSL, évidemment, c'est sous l'ordre de la
CSL, qui est la Commission des Sports et Loisirs de la ville de
Lac-Mégantic.
La Présidente (Mme Bélanger): Ça va? M.
Garon: Ça va.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 46.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 47.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 48.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 49.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 50.
M. Garon: Attendez un peu, pour l'engagement 49. L'engagement 49,
on a dit... L'engagement 48, vérifié. L'engagement 49,
vérifié également.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 50.
M. Garon: Vive la joie.
M. Picotte: Alors, le camp de Vive la joie, c'est encore dans le
cadre de ce que j'ai expliqué hier, en sorte que c'est une base de plein
air qui a besoin de rafraîchissement et de rénovation et parfois
de s'équiper quatre saisons pour tâcher de finir par
s'autofinancer. C'est dans ce cadre-là que nous modernisons. Le projet
vise à la modernisation et le développement de ce camp-là.
Les principaux éléments sont la construction d'un pavillon
polyvalent avec cafétéria, remplacement de l'hébergement
sous la tente par la construction de 4 chalets de 15 lits chacun, l'ajout d'un
puits et l'amélioration du réseau d'aqueduc. Et
évidemment... Ça va?
M. Garon: Oui, oui, ça va. M. Picotte: Merci.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 51.
M. Garon: Dans le cas de la subvention aux services aux jeunes
entreprises de Québec, à Québec, comté de
Taschereau, c'est de l'aide financière pour la réalisation du
projet d'acquisition d'un terrain et d'une bâtisse, un bâtiment et
aménagement... C'est-à-dire d'une bâtisse et del'aménagement de la bâtisse, 400 000 $ de subvention pour un
coût du projet de 625 000 $. J'aimerais savoir depuis quand existe ce
centre de services.
M. Picotte: D'abord, c'est un bâtiment industriel. C'est un
modèle industriel, à Saint-Malo comme tel. Et le
bénéficiaire est le Service aux jeunes entreprises de
Québec, dont M. Djamil Moussaoui est le responsable. C'est à la
fois l'acquisition d'un terrain et d'une bâtisse etl'aménagement de la bâtisse. L'organisme comme tel s'est
impliqué de l'ordre de 36 % pour les fonds et l'OPDQ, de 64 %. Les
conditions de cette subvention ont été régies,
évidemment. Il y
a eu un C.T. qui a prévalu à cette... c'est-à-dire
c'est le C.T. régulier. On l'a fait adopter le 27 mai 1986. Donc, il n'y
a pas de dépassement. C'est à l'intérieur du cadre
du...
M. Garon: Oui, mais depuis quand existe ce centre de
services?
M. Picotte: On me dit que ça existe depuis... Non, mais
depuis quand existe qui et quoi?
M. Garon: Cette affaire-là, ce centre de
services-là, le Service aux jeunes entreprises de Québec?
M. Picotte: Le service comme tel? M. Garon: Ce
service-là, ce centre-là?
M. Picotte: II faudra vérifier. Je ne le sais pas. Comme
je ne suis pas responsable à l'OPDQ de ce genre de services-là..
Il faudrait s'informer depuis quand existe le service. Mais on peut vous dire
depuis quand tout ça s'ost mis en marche.
M. Garon: Quels sont les services qu'ils offrent aux jeunes
entreprises, qu'ils apportent aux jeunes entreprises?
M. Picotte: C'est un motel industriel.
M. Garon: C'est un motel industriel. Et qui sont les dirigeants
de ce service aux jeunes entreprises de Québec?
M. Picotte: C'est encore une chose que je n'ai pas. Je n'ai que
le nom du responsable. Je pourrais essayer de savoir ça et de vous
acheminer ça.
M. Garon: C'est parce que c'est un gros montant 400 000 $. Nous
autres, des fois, on demande de l'argent et il faut quêter ça
quasiment... 400 000 $ sur 625 000 $, c'est un gros montant; ce sont les deux
tiers.
M. Picotte: Oui, mais c'est l'acquisition d'un terrain, la
bâtisse, l'aménagement de la bâtisse, et on sait très
bien que dans nos programmes aux jeunes entrepreneurs, on a une vue
favorable.
M. Garon: C'était à qui, le terrain, avant?
C'était à qui, le terrain?
M. Picotte: C'était dans le parc industriel de
Saint-Malo.
Une voix: Sacrifice! Et encore une fois, ça entre
évidemment... La même texture, quand on regarde, à
Montréal, la zone défavorisée dans le comté
d'Hochelaga-Maisonneuve et tout ça
Quand on regarde de ce côté-ci, c'est Tasche-reau.
M. Garon: Est ce que ça marche encore? (16 heures)
M. Picotte: On me dit que c'est en relation avec le cégep
de Limoilou, qui forme des jeunes entrepreneurs et qui fait la jonction, qui
est en interrelation avec ce motel industriel pour le faire fonctionner et que
ça fonctionne très bien.
M. Garon; La question, est-ce que ça marche encore?
M. Picotte: Oui, ça fonctionne et ça fonctionne
très bien.
M. Garon: II y a combien de personnes qui travaillent
là?
M. Picotte: On pourra fournir tous ces détails-là,
Mme la Présidente, vous comprenez bion quo jo no possède pas
ça
M. Garon: Alors, j'aimerais savoir depuis quand ça existe,
ce service aux jeunes entreprises? Quels sont les services qu'il apporte aux
jeunes entreprises? Qui en sont les dirigeants? Combien de personnes y
travaillent? Et combien y a-t-il d'entreprises de localisées dans ce
motel industriel, puisque vous dites que c'est un motel industriel? Qui a
donné l'avis sectoriel?
M. Picotte: L'Industrie et commerce.
M. Garon: Et quelle est l'étude de faisabilité qui
a été faite là dessus, parce s'ils sont bons pour en
demander aux autres, peut-être bien qu'ils en font eux, pour
eux-mêmes. Et est-ce qu'il y a eu une participation autre du gouvernement
que celle de l'OPDQ?
M. Picotte: Non. Ça, je vous l'ai mentionné
tantôt, 36 % de l'investissement de l'organisme, 64 % de l'OPDQ, ces deux
montants-là font 100 %de subvention.
M. Garon: De qui le terrain a-t-il été
acheté? Et quel a été le coût du terrain et le
coût de la bâtisse?
M. Picotte: On vous donnera tout ça, Mme la
Présidente.
M. Garon: Et quelle était l'évaluation municipale
des lieux avant leur achat?
M. Picotte: On essaiera. Mais je vous ferai remarquer, cependant,
que si on est peut-être un peu moins rapide pour répondre à
ce genre de question, c'est qu'il faudrait parler à peu près
à tout le monde, services d'entreprises, la ville, pour savoir
l'évaluation, à qui appartenait le
terrain, faire des recherches, on n'a pas d'objection à faire
ça, mais ça...
M. Garon: Ça dort être dans le dossier...
M. Picotte: ça prendrait un petit peu plus de temps
si...
M. Garon: Ça doit être dans le dossier.
M. Picotte: ...par exemple, si on a tout ça dans le
dossier, ça va être encore plus facile.
M. Garon: Ça va?
La Présidente (Mme Bélanger): Alors, l'engagement
51 ça va sous réserve L'engagement 52.
M. Garon: Bon. La ville de Cap-Rouge a acheté une
bâtisse du ministère des Transports, et là, vous la
subventionnez... Pour faire un hôtel de ville et un centre
socio-communautaire. Quel était l'indice de richesse, à ce
moment-là, à Cap-Rouge?
M. Picotte: D'abord, il faut dissocier deux choses: tout ce qui
s'appelle la partie hôtel de ville a été
défrayée entièrement par la ville de Cap Rouge. Nous avons
pris la portion de ce qui s'appelle le centre socio-communautaire, nous en
avons fait l'évaluation et l'OPDQ y a concouru pour 35 %, ville de
Cap-Rouge, 65 %. Donc, ça veut dire que l'indice de richesse
était sûrement, soit en deçà de 35 %, mais
sûrement pas en bas de 35 %.
M. Garon: Voulez-vous dire que Cap-Rouge, au fond, est plus
pauvre que Saint-Rédempteur?
M. Picotte: Non, elle serait plus riche, à ce que je peux
comprendre.
M. Garon: Non, parce que Saint-Rédempteur, ce matin... en
additionnelle dans le centre communautaire. La subvention d'Hydro-Québec
et la subvention de votre ministore, ça faisait un pourcentage moins
élevé qu'à Cap-Rouge Vous disiez que le critère,
c'était l'indice de richesse.
M. Picotte: C'est basé sur l'indice de richesse. Mais je
vous ai dit, ce matin, que ça peut aller en bas de l'indice de richesse,
parce que s'il y a un autre intervenant au dossier qui met de l'argent, on en
tient compte.
M. Garon: Oui. Et vous avez tenu compte de ça, qu'on avait
additionné la subvention de 75 000 $ et de 125 000 $ de l'OPDQ, et
l'aide d'Hydro-Québec, ce qui fait 200 000 $ sur un projet de 700 000 $.
Ça fait quelque 100 000 $. La subvention était moins forte
à Saint Rédempteur qu'à Cap Rouge. Voulez vous dire que
l'indice de richesse démontre que Saint-Rédempteur est plus riche
que Cap-Rouge?
M. Picotte: Non, mais c'est pas tout à fait comme
ça que c'est... Quand on demande un projet et qu'on va questionner,
nous, dans PADEL, quand j'étais au ministère du Loisir, de la
Chasse et de la Pêche, on demandait à l'organisme: Vous avez
combien d'argent à mettre dans votre affaire? Donnez-nous votre profil
financier. Les gens nous disaient: On a ramassé dans une souscription
populaire 200 000 $. On partait de ça et là on donnait le montant
qui manquait comme partenaire et non pas dire: Vous avez ramassé 200 000
$, mais on est prêts à vous en donner 200 000 $; ça
coûte rien que 350 000 $, ça vous fait 50 000 $ pour vous amuser.
C'est pas de là qu'on partait. On regarde le profil financier et c'est
pour ça que l'indice de richesse n'est pas nécessairement... il
est... l'indice de richesse est respecté pour ne pas aller en
deçà de l'indice de richesse. Mais on peut très bien, dans
tous les dossiers, aller en bas de l'indice de richesse dépendamment de
la demande et du profil financier de l'organisme qui nous en fait ia demande.
C'est pour ça qu'on a vu les Chevaliers de Colomb, entre autres, avoir
beaucoup d'argent pour bâtir une salle communautaire, puis nous autres en
mettre très peu parce qu'ils avaient réussi, je ne sais pas trop
comment, à faire une souscription pour en ramasser beaucoup. Alors on ne
veut pas donner de l'argent, non plus, plus que les gens en ont besoin.
M. Garon: Ils sont mieux de ne pas en ramasser au fond.
M. Picotte: Bien, ça dépend. S'ils commencent
à ne pas en ramasser on va leur dire tout simplement: Allez en
ramasser.
M. Garon: L'indice de richesse que vous utilisez, est-ce que
c'est celui de la MRC ou de la municipalité?
M. Picotte: L'indice de richesse est fait selon Statistiques
Canada pour chacune des municipalités du Québec.
M. Garon: Vérifié. Mais on va comparer tantôt
avec d'autres. Il y en d'autres centres communautaires.
M. Picotte: II y a une autre affaire, Mme la Présidente,
qui se passait souvent. Je pense que mes collègues l'ont fait à
plusieurs reprises aussi. C'est de dire à un organisme qui demandait 100
000 $ ou qui avait droit à 100 000 $: Le gouvernement est prêt
à vous donner 50 000 $, est-ce que vous êtes capables de vous
organiser avec 50 000 $ et l'organisme dit: Oui, on s'organise avec 50 000 $,
on fera une couple d'ac-
tivités additionnelles. Ça no réflète pas
l'indice de richesse. Chose certaine, c'est que l'indice de richesse est
scrupuleusement respecté pour ne pas le dépasser, mais il est
souventefois moindre parce qu'on offre moins d'argent.
M. Garon: Vérifié. Saint-Apollinaire
vérifié. L'engagement 54 maintenant, Lac-Saint-Charles.
Là, regardez, vous donnez 250 000 $ sur 1 846 000 $ pour un centre
communautaire.
M. Picotte: Oui.
M. Garon: Est-ce qu'ils avaient une assurance après que le
centre communautaire ait...
M. Picotte: Ah! ils ont passé au feu puis ils ont eu 1 347
000 $ d'assurance On était bien fiers qu'eux autres prennent la grosse
bouchée là dedans.
M. Garon: Vous avez payé le reste?
M. Picotte: Oui.
M. Garon: Quasiment le reste.
M. Picotte: Et il manquait à ce moment-là 500 000 $
pour compléter le tout et on a dit: On va embarquer 50/50 sur le 500 000
$ qui manque. Ce qui fait qu'on a eu une participation de 13, 5 % parce que les
assurances ont payé. Ça répond évidemment à
la question d'hier qui demandait si les municipalités s'assuraient.
M. Garon: Ça va. Ça va pour celui-là, lui il
était assuré.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 55.
M. Garon: L'engagement 55, est-ce que ça s'est
réalisé le Centre d'interprétation du cuivre de
Murdochville pour 1 067 000 $?
M. Picotte: II est réalisé à ce qu'on me dit
et le gouvernement fédéral y est allé pour 46, 86 % de
l'assiette totale de l'aide. La Corporation du centre d'interprétation
du cuivre, ainsi que la municipalité y sont allées pour 25, 3 %
et l'OPDQ y est allé pour 28, 11 %, ce qui fait un total de 100 %
évidemment et qui fait le total de 1 067 192 $.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement
financier 56.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement financier 57.
C'est un PECEC.
M. Picotte: C'est du PECEC.
M. Garon: Ils font quoi?
M. Picotte: De la charcuterie.
M. Garon: C'est marqué: "agrandissement de son magasin".
Voulez vous dire que vous allez subventionner chaque fois qu'il agrandit
l'épicerie?
M. Picotte: Non, ce n'est pas ça. Je vous ai dit ce matin,
et je le répète, qu'on ne subventionne pas les agrandissements,
mais quand les gens s'agrandissent pour produire des choses qu'ils vendent sur
le marché et qu'ils créent trois emplois, on subventionne les
emplois créés, non pas l'agrandissement du magasin
M. Garon: Mais n'importe quelle épicerie qui agrandirait
et qui créerait des emplois, vous allez subventionner.
M. Picotte: Non, il faut regarder la concurrence, comme j'ai dit
ce matin. Il y a toujours une question de concurrence. Si quelqu'un de l'autre
bord de la rue veut agrandir son épicerie pour faire des cretons, on va
dire: Écoutez, comme le monde ne mange pas uniquement des cretons,
oubliez ça On tient compte de la concurrence.
La Présidente (Mme Bélanger): C'était pas de
la fabrication?
M. Picotte: II faut qu'il fasse quelque chose, c'est
ça.
La Présidente (Mme Bélanger): Non pas la vente aux
commerces?
M. Picotte: Non, ils font bouillir les cretons
La Présidente (Mme Bélanger): Alors, l'engagement
financier 57 est-il vérifié? L'engagement financier 58.
M. Garon: C'est de la saucisse à quoi? M. Maltais:
Voulez-vous la recette? Des voix: Ha. ha, ha! M. Garon: Non.
M. Picotte: Est ce que vous achetez votre saucisse là en
passant, vous?
M. Maltais: On en a amené et on va la faire cuire...
M. Picotte: Quelle sorte de saucisse que
c'est?
M. Maltais: II y en a deux sortes. Il y en a une à
l'oignon, au boeuf et au porc et il y en a une au veau et au boeuf mais pas
d'oignon. C'est parce qu'il y a du monde qui aime l'oignon et du monde qui
n'aime pas l'oignon.
M. Garon: De l'oignon? M. Maltais: Oui. M. Garon:
Ah!
M. Maltais: Vous autres, à Québec, vous ne
connaissez pas ça.
M. Picotte: On dit que ce n'est pas bon pour la senteur mais
c'est bon pour la santé.
M. Maltais: vous mangez la plus mauvaise saucisse qui est
produite sur la terre, elle est produite dans la ville de québec. on
comprend pas ça. qu'est-ce que vous avez dit?
M. Picotte: Ce n'est pas nécessairement bon pour la
senteur, mais c'est bon pour la santé.
M. Maltais: C'est ça
M. Picotte: D'ailleurs, ça nous fait pleurer
occasionnellement, ça a une pelure pour la préserver mais quand
on parlait de pelage de légumes, peut-être bien que les oignons
étaient là-dedans.
M. Maltais: En vieillissant, ça se comprend, il devait
perdre des plumes.
M. Picotte: Voilà pour la saucisse. M. Garon:
Vérifié.
M. Picotte: II ne faut pas trop poser de questions
là-dessus, Mme la Présidente, parce que le député
de Lévis et moi-même on va commencer à avoir faim.
M. Garon: Non, je suis pas pire à cette heure.
M. Picotte: C'est réglé ça
La Présidente (Mme Bélanger): Alors, l'engagement
financier 58.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement
financier 59.
M. Garon: La Tournée des îles. Un bateau en
aluminium. Il a acheté le bateau.
La Présidente (Mme Bélanger): Création de
14 emplois.
M. Garon: II a été fabriqué où, le
bateau qu'ils ont acheté?
La Présidente (Mme Bélanger): Ça, c'est
l'engagement financier 58?
M. Garon: Non, l'engagement financier 59, pardon. Ils ont
acheté un bateau d'aluminium d'une longueur de 48 pieds et d'une
capacité de 50 passagers pour être affecté...
M. Picotte: On n'a pas ici les détails pour dire à
quelle place le bateau a été acheté. On pourra fournir
ça.
M. Garon: Parce qu'il me semble que quand on subventionne l'achat
d'un bateau, on devrait exiger que le bateau soit fabriqué chez
nous.
M. Picotte: On va vérifier si c'a été fait
chez nous. Je ne l'ai pas ici.
M. Garon: Je voudrais savoir à quelle place il a
été fabriqué, ce bateau-là.
M. Picotte: Je ne l'ai pas là, en main, mais c'est dans
les questions. On pourra donner des réponses subséquentes. Il
s'agit de les inscrire comme on fait depuis le début de l'exercice puis
on vous acheminera ça. On vous dira où il a été
acheté.
La Présidente (Mme Bélanger): Ça va? M.
Garon: Ça va.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement
financier 59.
M. Garon: Alors, là, pour le bateau par exemple, est-ce
qu'on pourrait avoir l'avis sectoriel aussi?
M, Picotte: Oui
M. Garon: L'avis sectoriel et puis...
M. Picotte: À quelle place ils ont acheté le
bateau.
M. Garon: ...à quelle place le bateau a
été... M. Picotte: Fabriqué.
M. Garon: ...fabriqué. Ils l'ont acheté de qui? Et
où il a été fabriqué?
La Présidente (Mme Bélanger): Ça va?
M. Picotte: J'espère que c'est un bon
bateau.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement
financier 58, vérifié sous réserve. L'engagement financier
59.
M. Garon: Ça marche.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement
financier 60, c'est-à-dire.
M. Garon: Encore une auberge. Mais là, une auberge
à Jonquière. Il ne manque pas de chambres à
Jonquière, à l'hôtel
Une voix: La cuisine n'est pas bonne
M. Garon: Aide financière pour la réalisationdu
projet...
M. Picotte: Non mais il faut faire attention là.
M. Garon:... pour augmenter la capacité d'accueil...
M. Picotte: II faut faire attention aussi à la
différence de clientèle dans les auberges. (16 h 15)
M. Garon:... par la construction d'une auberge de vingt chambres
et l'agrandissement de la cafétéria existante. 438 000 $ de
subvention sur 730 000 $ du coût du projet? C'est payer une bonne partie
du projet.
M. Picotte: D'abord, vous voyez tout de suite, en partant, qu'il
y a une cafétéria à l'intérieur. Donc, on fait
appel à la clientèle plus défavorisée et plus
familiale.
M. Garon: Pas nécessairement. Ça ne veut pas dire
que le monde...
M. Picotte: Ah oui, bien, généralement, c'est comme
ça et dans ce cas-ci, ça l'est justement.
M. Garon: Voulez-vous dire que les clients des
cafétérias sont nécessairement pauvres?
M. Picotte: Non, ce n'est pas ça qu'on veut dire. On veut
dire que quand tu te retrouves dans un hôtel de luxe,
généralement, tu t'en vas manger au restaurant. Quand il y a une
cafétéria, c'est parce que la plupart du temps, on a une
clientèle plus défavorisée ou une clientèle
familiale qui n'a pas nécessairement les moyens de se payer...
M. Garon: le cépal, la capacité d'accueil du
cépal, ce sont des gens qui font du canot et du kayak.
habituellement, ce ne sont pas les gens défavorisés qui
font du kayak.
M. Picotte: C'est une base de plein air
M. Garon: Plutôt des gens comme Pierre Trudeau, t'sais.
Voulez vous dire défavorisés ou des favorisés? Parce que
là, je suis en train de penser que c'est peut être une place pour
les favorisés.
M. Picotte: Mme la Présidente, il s'agit de ne visiter
qu'une base de plein air pour savoir la différence entre une base de
plein air et un hôtel de luxe et ça parle pour nous-mêmes
après, on n'a pas d'autre question à poser, c'est une base de
plein air.
M. Garon: C'est une base de plein air? M. Picotte: C'est
ça.
M. Garon: C'est dans... Quand vous dites à
Jonquière, à quel endroit, à Jonquière?
M. Picotte: Le lac Kénogami. M. Garon: Sur le bord
du lac.
M. Picotte: C'est ça, ah oui. Généralement,
ils sont à peu près tous situés là, à la
base de plein air. Près d'un lac et d'un bois. Jamais à
côté d'un Hilton parce que ça fait une grosse
différence.
Des voix: Ha, ha, ha!
M. Garon: Ça n'a pas lieu au Hilton.
M. Picotte: Et ça ne nuit pas au Hilton de toute
façon, en général.
La Présidente (Mme Bélanger): Ça va? M.
Garon: Ça va.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 60,
vérifié. L'engagement 61
M. Garon: Est-ce qu'on peut avoir l'étude de
faisabilité et le protocole d'entente?
M. Picotte: II y a sûrement un... M. Garon: L'avis
sectoriel.
M. Picotte: En ce qui concerne l'étude de
faisabilité, ce n'est pas certain qu'il en existe une. Mais le protocole
d'entente et l'avis sectoriel, il n'y a pas de problème à
ça.
La Présidente (Mme Bélanger): Ça va?
L'engagement 62.
M. Garon: Bon. L'engagement 62, euh, l'engagement 61.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 61.
M. Garon: II y a Du Bé Bim Bo...
Des voix: Ha, ha, ha!
M. Garon:... Qu'est-ce que c'est ça?
M. Picotte: Du Bé Bim Bo.
M. Garon: Ça veut dire quoi, ça?
M. Picotte: Ça ne s'apparente pas à la lambada,
sûrement. C'est l'expansion pour la confection et le design de
vêtements ajustables pour enfants.
M. Garon: Ça peut être Dubé-Bimbo, aussi.
M. Picotte: Ça doit être Dubé-Bimbo. Et c'est
l'expansion, évidemment, de cette firme-là...
M. Garon: Alors, c'est peut-être du
Bébé-Bimbo, c'est ça. Il manquerait un "b", là.
M. Picotte: Mais c'est dans le cadre de PECEC.
La Présidente (Mme Bélanger): Ça va? M.
Garon: Ça va.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 62.
M. Garon: Les Aliments Fidas, à Cap-Chat.
M. Picotte: Oui, bien, il y a eu, évidemment, le MAPAC,
qui...
M. Garon: Est-ce que c'est fait, ça, ou si ce n'est pas
fait?
M. Picotte: On me dit que c'est terminé à 80 %,
présentement.
M. Garon: Quand?
Une voix: Là, le rapport date de la semaine
passée.
M. Garon: Est-ce qu'il a commencé à produire, ou
bien donc...
M. Picotte: Le rapport de la semaine dernière.
Une voix: Ils ont commencé à faire des productions,
mais à cause d'un problème d'approvisionnement.
M. Garon: Vous dites que c'est la... oui.
M. Picotte: Alors, le problème d'approvisionnement a fait
en sorte que la production adiminué. Il y en a 80 %,
évidemment, d'effectué au moment où on se parle. C'est un
rapport qui date de la semaine dernière.
M. Garon: Ils font quoi, là?
Une voix: Ça, c'est du frais, congelé,
emballé sous vide.
M. Garon: De quoi?
Une voix: De poisson. C'était la deuxième
transformation.
M. Picotte: Deuxième transformation dans le poisson.
M. Garon: L'agrandissement de la bâtisse existante, de
quelle bâtisse s'agit-il? La bâtisse de qui, avant?
M. Picotte: C'était une entreprise existante. M. Garon:
Fidas?
M. Picotte: Oui. C'est une entreprise existante et c'est
l'agrandissement de la bâtisse dans laquelle ils opéraient.
M. Garon: Parce que 85 000 $ pour créer 53 emplois
permanents...
M. Picotte: Écoutez, il y a eu...
M. Garon: ils ont engagé combien de monde cette
année?
M. Picotte: D'abord, il y a eu 85 000 $ mais on tient toujours
compte de ce qui s'est donné aussi au point de vue subventions,
là. Écoutez, il y a une mise de fonds de 85 000 $ de la part des
gens, il y a un crédit d'impôt de 52 500 $, il y a une marge de
crédit de 250 000 $, il y a un emprunt à long terme de 500 000 $,
il y a un PPE - prêt aux petites entreprises - de 125 000 $, il y a le
MAPAQ qui a mis 101 600 $, et là, il y a le PECEC à 85 000 $.
Donc, quand nous arrivons pour l'analyse du PECEC, sur la création
d'emplois, c'est pour ça que vous me dites: C'est curieux qu'on ait
créé tant d'emplois avec si peu d'argent. On tient compte que le
MAPAQ a investi, qu'il y a eu des prêts aussi... un PPE et...
M. Garon: Qui sont les propriétaires de Aliments
Fidas?
M. Picotte: On pourra vous dire qui c'est; on n'a pas ça
en main.
M. Garon: II l'a, je pense, le monsieur.
M. Picotte: Non, on n'a pas ça en main. M. Garon:
Non?
M. Picotte: On sait qu'il y a trois actionnaires mais qui
sont-ils?
M. Garon: Avez-vous l'analyse sectorielle? Une voix:
Oui.
M. Garon: Est-ce que je peux avoir une copie de l'avis
sectoriel?
M. Picotte: II y a un avis sectoriel du MAPAQ qu'on pourra
consigner au., à ce qu'on acheminera à la commission.
M. Garon: Ça marche. Et les noms des actionnaires?
M. Picotte: Les noms des actionnaires.
M. Garon: Leur nom et leur adresse, pour ne pas se
mélanger.
La Présidente (Mme Bélanger): Est-ce que ça
va pour l'engagement 62?
M. Garon: Ça va.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 63.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 64.
M. Garon: Ça va.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 65.
M. Garon: Ça va.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 66.
M. Garon: Ça va.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 67.
M. Garon: Chute-aux-Outardes... Alimentation Dubé... C'est
une épicerie.
M. Picotte: C'est-à-dire qu'il y avait deux commerces
dans...
M. Garon: Qu'est ce qu'ils disent? À titre d'aide
financière pour fins d'opération d'une épicerie...
M. Picotte: II y avait deux commerces en alimentation qui avaient
fermé leurs portes, qui étaient disparus de Chute-aux-Outardes,
à l'automne 1987, et il y a maintenant quelqu'un qui..
Évidemment, ça a ménagé, pour la création
d'emplois, 9 permanents. Nous avons accepté que PECEC joue son
rôle.
M. Garon: Non mais, c'est pour savoir ce que l'OPDQ, d'une
façon générale... Vous avez subventionné combien
d'épiceries en 1987, 1988 et 1989? Parce qu'une épicerie, c'est
rare en "mosus" que le gouvernement intervient là-dedans
M. Maltais: ...circonstance... expliqué puis s'ils ne
l'ont pas je peux vous la donner.
M. Garon: C'est pour ça que je vous le demande. Je ne le
sais pas. Ce n'est pas pour celle-là en particulier. C'est à
l'occasion de celle-là... pour savoir si c'est la seule ou si vous
faites ça régulièrement.
M. Picotte: Non. On ne fait pas ça
régulièrement On peut vous dire ça immédiatement.
C'est dans des régions très éloignées où
parfois il n'y en a pas et où parfois il y a un besoin... et qui servent
surtout de magasin dit général encore beaucoup plus que de
magasin spécialisé. Et on pourra éventuellement vous
fournir la liste des endroits où nous sommes intervenus depuis les deux
dernières années.
M. Maltais: En fait, M. le ministre, si vous me permettez...
C'est quand même un cas assez exceptionnel. À Chute-aux-Outardes,
il y avait deux épiceries Elles ont passé au feu toutes les deux
dans un intervalle d'à peu près trois mois. Et les
propriétaires qui étaient là sont partis. Ils n'ont pas
rebâti. C'est une municipalité qui a quand même près
de 3000 habitants et ils sont à 20 kilomètres de Baie-Comeau. Il
n'y avait pas personne qui bâtissait. À un moment donné,
c'est une filiale - c'est un entrepreneur qui a bâti ça - ou une
firme du Saguenay-Lac-Saint-Jean. Ça s'appelle Side quelque chose.
Alors, c'est boucherie, boulangerie, épicerie, mais pas pour une ville
de 50 000, pour une ville de 3000. Alors, c'est le promoteur, M. Dubé,
qui a tout bâti ce minicentre-là et là, il dessert
adéquatement la population.
M. Picotte: Quand j'entends le député de Saguenay
parler de feu, Mme la Présidente, il y en a tellement dans cette
région-là qu'il y a de l'avenir pour les pompiers.
M. Maltais: D'ailleurs, on demandait une subvention pour eux
autres.
M. Garon: Mais en financez-vous souvent des épiceries ou
bien...?
M. Picotte: Non. Mais c'est ça que je vous ai dit
tantôt. On va vous donner, depuis deux ans, où on est intervenus,
combien de fois on est intervenus et dans quelles régions on est
intervenus.
M. Garon: II y avait combien d'emplois, avant, dans les deux
épiceries qui ont fermé? Vous en subventionnez une...
M. Picotte: Ou qui ont passé au feu je ne le sais pas. On
pourrait regarder si on a ça au dossier.
M. Garon: Est-ce qu'elles ont passé toutes les deux au
feu?
M. Maltais: Dans l'intervalle de trois mois.
M. Garon: Est-ce qu'il y avait quelqu'un qui mettait le feu ou
bien?
M. Maltais: Oui. Ils ne l'ont pas poigné. On ne le sait
pas, mais c'était des bâtisses qui ont passé au feu et les
propriétaires n'ont pas rebâti.
M. Garon: Bien nous autres à Lévis, il y avait pas
mal de feux et à un moment donné tout le monde pensait que
c'était quelqu'un qui mettait le feu. Ils ont pris quelqu'un et il n'y a
plus eu de feu.
M. Picotte: Ils n'ont pas réussi à le prouver, mais
le feu s'est arrêté comme par hasard.
M. Garon: Mais il n'y a plus de feux.
M. Picotte: Le patron de ma paroisse guérissait le feu,
Saint-Antoine-de-Padoue, on dit: le feu de Saint-Antoine. Mais il n'y avait pas
beaucoup de feux dans notre région.
M. Garon: Dans le fond, ce ne sont pas de nouveaux emplois ce
sont des emplois existants avant le feu.
M. Picotte: II faut faire attention parce que dans ces
situations-là c'est parce que déjà depuis un certain temps
il n'y avait rien qui repartait et on a dit: S'il n'y a pas d'aide à
quelque part ça ne repartira pas. Ça aussi.
M. Garon: Est-ce qu'elles étaient assurées les
épiceries?
M. Picotte: Oui, mais ce ne sont peut-être pas les
mêmes propriétaires. Ce sont d'autres propriétaires. C'est
le fait qu'un service est arrêté. S'ils étaient
assurés, ils ont sûrement eu leur argent et ils ont dit: Nous, on
ne reconstruit plus. On s'en va, on n'est plus dans ce domaine-là. Donc
il n'y en avait plus. C'est quelqu'un d'autre qui arrive dans le portrait; on
ne peut pas lui demander de faire bénéficier les
assurances...
M. Garon: C'est-à-dire, moi j'ai jamais vu ça
à l'OPDQ subventionner les épiceries. C'est la première
fois que je vois ça dans les frais, c'est pour ça que je suis un
peu...
M. Picotte: non. on vous donnera les dossiers. mais quand on dit
subventionner les épiceries, on trompe les gens. il faut faire
attention. il ne faut pas dire subventionner les épiceries.
M. Garon: Bien c'est ça.
M. Picotte: II faut dire que, dans certains cas comme on a vu
tantôt, c'était de la charcuterie, de la création
d'emplois, des produits additionnels. Dans ce cas-ci, il y a un cas bien
précis en régions éloignées qui nous permettait de
croire qu'il fallait intervenir, mais attendons d'avoir le dossier entre les
mains, que l'on vous acheminera, pour savoir si effectivement c'est dans le
sens qu'on le dit de subventionner les épiceries.
M. Garon: Chute-aux-Outardes, c'est à quelle distance de
Baie-Comeau-Hauterive?
M. Picotte: 20 kilomètres.
M. Garon: On n'est pas en régions éloignées.
Il y a du monde dans ce coin-là.
M. Maltais: On ne peut pas laisser une population de 3000 sans
commerce, pensez aux personnes âgées, aux...
M. Garon: Non, ce n'est pas là-dessus. Je me dis: si ces
règles-là jouent, elles jouent pour tout le monde. C'est rien que
ça. C'est pas l'affaire... À l'occasion de ce projet-là je
me demande. Est-ce qu'il y a des règles?
M. Picotte: Je vais répéter pour la nième
fois que la concurrence est là. Alors, c'est ça que je vous ai
dit: On ne peut pas subventionner une épicerie qui est en face d'une
autre épicerie. Ça, je l'ai répété à
quelques reprises à date et c'est la même chose. La concurrence
est prise en compte. On examine pour ne pas qu'il y ait de concurrence
déloyale. Alors, on tient compte de la concurrence, on tient compte de
l'éloignement, on tient compte d'une population qui est aux prises
avec... On dit: 20 kilomètres, ce n'est pas loin. C'est peut-être
pas loin quand on est dans une région bien organisée avec du
transporten commun, mais c'est plus loin quand on est à 20
kilomètres, que l'on a une population vieillissante et que l'on a des
personnes handicapées ou d'autres sortes de personnes qui ne peuvent pas
nécessairement avoir facilité d'accès. On sait
bien qu'aujourd'hui les systèmes d'autobus et de transports en
commun ne passent plus dans nos régions, qu'est-ce que vous voulez?
L'autobus, avant, arrêtait dans toutes les petites municipalités
chez nous, mais il n'arrête plus, il passe tout droit ou il ne passe
plus. Évidemment, il faut tenir compte de tout ça
M. Garon: Dans quelle proportion là-dedans on fait
confiance à l'entreprise privée dans ces affaires-là.
C'est une subvention de 70 000 $ sur un projet de 386 000 $. Alors, est-ce que
c'est le rôle du gouvernement de subventionner les épiceries? Ou
bien s'il doit faire confianco à l'entreprise privée, le besoin
créant l'organe?
M. Picotte: Bien, dépendamment des circonstances je dis,
je vais vous répondre immédiatement: Oui. C'est le rôle du
gouvernement, en autant que les critères que nous avons établis
sont respectés.
M. Garon: C'est quoi les critères? Avez-vous un
programme?
M. Picotte: Je vais répéter: La concurrence,
l'éloignement des régions et la création d'emplois. Ces
trois critères particuliers.
M. Garon: Moi j'ai un projet que je vais vous soumettre.
M. Picotte: Envoyez nous ça. S'il rentre dans les
critères, vous n'aurez pas de discrimination avec personne.
M. Garon: À l'église Notre-Dame-de Lévis,
ils ont le plus vieil orgue en Amérique du Nord. Il n'y a pas de
concurrence avec personne, c'est le plus vieux en Amérique du Nord et
ils veulent le rénover pour faire des concerts.
M. Picotte: Bien le ministère des Affaires culturelles en
a fait un peu partout de ça, il en a fait à l'occasion.
M. Garon: Oui, mais ils n'ont pas le plus vieux, car ils ont le
plus vieux eux autres.
M. Picotte: Ah! pour le ministère des Affaires
culturelles, c'est parfait. Ils aiment tellement ça les vieilles
affaires.
M. Garon: Allez-vous faire une rallonge?
M. Picotte: Le dossier doit être présenté et
sera étudié avec célérité.
M. Garon: Je vais vous essayer parce que je vois qu'il y a toutes
sortes d'exceptions possibles. (16 h 30)
M. Picotte: Vous pouvez m'essayer. Prenez garde de ne pas
m'adopter. Des voix: Ha, ha, ha!
La Présidente (Mme Bélanger): Ça va pour
l'engagement 67?
M. Garon: Ça va.
La Présidente (Mme Bélanger): Alors, juin 1988 est
vérifié.
M. Garon: II y a eu un avis sectoriel vous me dites, là
dedans?
Une voix: Oui.
M. Garon: Est-ce qu'on peut avoir la copie de l'avis sectoriel?
De quel ministère?
M. Picotte: Alors, c'est un commerce, ça. Alors...
M. Garon: Même si c'est un commerce, vous allez me donner
l'avis sectoriel?
M. Picotte: Non. M. Garon: Non?
M. Picotte: Le commerce, il n'y a pas nécessairement
d'avis sectoriel, c'est du privé, alors.
M. Garon: Bien, comment? Du privé, il y a toujours des
avis sectoriels pour le privé.
M. Picotte: bien, pas nécessairement. alors, s'il y a un
avis sectoriel, on vous le fournira. s'il n'y en a pas... si on ne vous envoie
rien, c'est parce qu'il n'y en a pas.
M. Garon: L'avis sectoriel de qui, là-dedans, de
l'Agriculture?
M. Picotte: Je ne le sais pas.
M. Garon: Est-ce qu'il y en a eu un?
M. Picotte: S'il y en a eu un, on ne le sait pas. S'il y en a eu,
on va l'adjoindre au dossier; s'il n'y en a pas, vous n'en recevrez pas.
M. Garon: Mais, est-ce que vous pourriez, s'il y en a un, nous en
envoyer une copie?
M. Picotte: Oui, bien, c'est ça que je dis!
M. Garon: S'il n'y en a pas, nous dire pourquoi vous avez
fonctionné sans avis sectoriel?
M. Picotte: Je répète, Mme la
Présidente.
S'il y a un avis sectoriel, on va le déposer dans le dossier;
s'il n'y en a pas, on ne pourra pas vous le déposer.
M. Garon: Non, non. Mais vous pourriez dire, à ce
moment-là, pourquoi vous avez fonctionné en l'absence d'un avis
sectoriel?
M. Picotte: Et, ces cas-là n'arriveront plus, Mme la
Présidente, parce que PECEC acceptait ça, puis c'est pour
ça qu'on a changé ça puis qu'on a mis PRECEP, qui
n'accepte plus ça.
M. Garon: Ça, c'est PECEC ou PRECEP, ici?
M. Picotte: C'est PECEC, et PRECEP, maintenant qui s'applique ne
souffre plus de cas semblables.
La Présidente (Mme Bélanger): M. le
député de Saguenay.
M. Maltais: Oui, c'est parce que l'avis sectoriel s'applique
surtout quand il y a deux ou trois ministères concernés.
M. Garon: Non, non, non. C'est pour les raisons qu'il a
mentionnées, exactement quand il a dit, par exemple...
M. Maltais: Non, non.
M. Garon: Est ce quo o'ost do la concur renco?
M. Maltais: Non, non.
M. Garon: Est-ce que c'est utile?
M. Maltais: Non, non.
M. Garon: Est-ce que le ministère...
M. Maltais: Non, non. M. le député de Lévis,
vous n'êtes pas correct. Ce n'est pas ça. Dans les critères
de l'OPDQ...
M. Garon: Ah oui. J'en ai signé assez.
M. Maltais: Dans les critères de l'OPDQ, là, ce
n'est pas un avis sectoriel En autant que la personne se qualifie dans les
critères do l'OPDQ, elle n'a pas besoin de l'avis do Pierre, Jean ou
Jacques.
M. Garon: Non, non, non, mais...
M. Maltais: L'OPDQ décide par elle même.
M. Garon: Oui, oui. Il fait toujours des avis sectoriels. Les
ministères sectoriels concernés, tout le temps...
La Présidente (Mme Bélanger): Quand c'est des
Loisirs...
M. Garon: Oui, oui. Quand c'est des Loisirs, quand c'est le
Tourisme, quand c'est l'Agriculture, quand c'est l'Industrie, dans n'importe
quel secteur, il y a des avis sectoriels tout le temps.
M. Picotte: Même il est possible, écoutez
là...
M. Garon: Oui, c'est la première fois qu'on me dit qu'il
n'y en a pas.
M. Picotte: Non, non. Quand on parle d'avis sectoriels là,
il faut s'entendre. Quand ça touche les relations entre les
différents ministères, il y a des avis sectoriels.
M. Maltais: C'est ça.
M. Picotte: Quand ça touche un cas privé comme
ça, on peut, en tout temps, avoir un avis d'un commissaire
industriel...
M. Maltais: C'est ça.
M. Picotte: ...qui est au dossier. Alors, ça, c'est un
avis sectoriel pour nous, le commissaire industriel, ou le ministère de
l'Industrie et du Commerce. Maintenant, comme je ne peux pas vous
répondre, s'il y en a ou s'il n'y en a pas un là, il faudrait
attendre d'avoir les dossiers pour vous dire, s'il y en a un ou s'il n'y en a
pas.
M. Garon: Ah, non, non. Un avis sectoriel, ce n'est pas
ça. C'est un avis du ministère du secteur qui dit à l'OPDQ
qu'il souhaite qu'ils s'engagent là-dedans et pour quelles raisons.
Exemple, si dans le domaine agricole, il n'intervient pas sans que le
ministère de l'Agriculture dise: C'est correct, pour telle et telle
raison. Si c'est dans le domaine forestier, l'avis sectoriel du
ministère des Forêts, dans les différents... Normalement,
il y a toujours des avis sectoriels pour des ministères qui s'impliquent
dans les secteurs qui touchent...
M. Picotte: Écoutez, il y a deux façons de voir
ça là...
M. Garon: Ces ministères là...
M. Picotte: II y a deux façons de voir ça,
là. Ne paniquons pas pour bien comprendre comment ça se
passe.
M. Garon: Ah, on ne panique pas du tout là.
M. Picotte: En régions, là, il y a un comité
qui décide ça...
M. Garon: II va falloir appeler les pompiers!
M. Picotte:... sur lequel est assis le directeur régional
du ministère de l'Industrie et du Commerce. Donc, quand la région
a décidé à son comité qu'elle était
favorable à ça, bien, il y a deux façons de croire qu'on a
un avis sectoriel puisque le directeur régional du MIC est assis
à la table. Alors, pour nous autres, c'est concluant.
M. Maltais: C'est un CRD.
M. Picotte: Pas un CRD, dans ce temps là. Le directeur
régional du MIC...
M. Maltais: Du MIC.
M. Picotte:... était assis à la table...
M. Maltais: Oui, oui Ça, c'est vrai.
M. Picotte:... pour accepter les projets, donc...
M. Garon: alors, êtes-vous prêt, vous, à nous
fournir toutes les études que vous avez faites concernant ce
projet-là pour justifier votre implication?
M. Picotte: On va, Mme la Présidente... Je me suis
engagé, il y a déjà 10 minutes, à vous dire qu'on
va tout envoyer dans le dossier.
M. Garon: Ça marche.
La Présidente (Mme Bélanger): Oui, c'est ça.
Alors l'engagement 67 est vérifié. Les engagements de juin 1988
sont vérifiés. J'appelle les engagements de juillet 1988.
L'engagement 9
Juillet
M. Picotte: Rivière aux Brochets. On est rendu à
quoi?
Une voix: Juillet.
M. Picotte: On n'a pas juillet, à mon point de vue.
M. Garon: L'engagement 9, vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 10.
M. Garon: Quel est le pourcentage de participation dans la
municipalité de Saint Pierre-de-Véronne?
M. Picotte: Mais, là, attendez une minute. Si ça ne
vous fait rien, Mme la Présidente, attendez parce que vous avez des
documents que, nous, on n'a pas, ça fait que ça va aller mal pour
vous répondre.
M. Garon: À titre d'aide financière pour la
réalisation d'une étude...
La Présidente (Mme Bélanger): Un instant, M. le
député de...
M. Picotte: Non, mais attendez...
La Présidente (Mme Bélanger): M. le
député de Lévis, M. le ministre nous fait... nous apprend
qu'il n'a pas les documents de juillet.
M. Picotte: on n'a pas ces documents-là, nous. on va
commencer par trouver nos documents, là. pardon? nous, on n'a rien en
juillet, ici, là.
M. Garon: Comment ça? Nous autres, on en a
M. Picotte: Comment ça? Je ne peux pas vous
répondre.
La Présidente (Mme Bélanger): II y a un
numéro, 168108. Est ce que vous avez ça?
Une voix: Un numéro séquentiel
M. Garon: C'est dans le programme 21. À vous dire, c'est
quoi? Vous allez peut-être bien vous en rappeler.
M. Picotte: Alors, là.
M. Garon: Vous allez fouiller votre mémoire et...
M. Picotte: Non. Mme la Présidente, je ne peux pas m'en
rappeler, parce que je n'étais pas là.
M. Garon: Regardez bien. Là, vous allez comprendre. Il y a
un avis sectiorel là-dessus. "Subvention à la municipalité
de Saint-Pierre-de-Véronne, à titre d'aide financière,
pour la réalisation d'une étude visant à préciser
les effets de développement et de la mise en valeur des activités
nautiques dans le secteur de la rivière aux Brochets, dans la baie
Missisquoi. " Ça vous dit quelque chose?
M. Picotte: Non.
M. Garon: Ça ne vous dit rien ou vous n'avez rien?
M. Picotte: Mme la Présidente, je voudrais vous demander
qu'on reporte les engagements de juillet 1988 à ce soir, pour qu'on ait
le temps de se concerter. Nous autres, on n'avait aucun papier là
dessus.
M. Garon: C'est drôle! M. Picotte: Oui, c'est
drôle.
La Présidente (Mme Bélanger): Dr toute
façon, c'est presque tous des PECEC.
M. Garon: Bien, moi, je les passerais pareil, parce qu'il y en a
pour lesquels on n'aura pas de questions. Il restera ceux pour lesquels on aura
des questions.
M. Picotte: C'est ça. Il serait bien mieux de nous
identifier ceux pour lesquels vous auriez des questions, et on reviendra ce
soir.
M. Garon: L'engagement 9.
M. Picotte: Oui, des questions sur l'engagement 9...
M. Garon: Question sur l'engagement 9... pour notre pourcentage
d'implication du ministère de l'OPDQ par rapport au coût total du
projet, et qui a payé quoi?
M. Picotte: L'engagement 9...
La Présidente (Mme Bélanger): Les engagements 10,
11, 12, 13, ce sont des PECEC...
M. Garon: C'est un peu l'engagement 10, ou vous dire, attendez un
peu, 10. Accepté, à vérifier. L'engagement 11,
vérifié. L'engagement 12... C'est drôle ça, un
journal! Spécial... 12, ça, on va regarder ça un peu,
parce que c'est la création d'un journal. Publication hebdomadaire d'un
journal à caractère communautaire, L'Envoyé spécial
inc.
M. Picotte: L'engagement 12. On faire des bons numéros
pour la loto en fin de semaine.
M. Garon: L'engagement 13. Vérifié. L'enga gement
14, vérifié. L'engagement 15, vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 16.
M. Garon: L'engagement 16, c'est encore à
Saint-Sébastien. Batince! Ils vont encore manquer de granit, si
ça continue!
La Présidente (Mme Bélanger): Ils prennent les
morceaux; ils font des meubles.
M. Garon: Usine spécialisée dans la fabrication de
comptoirs de cuisine, de salles de bains et de comptoirs commerciaux...
Vérifié. C'est bon ça. On utilise nos matériaux
pour faire quelque chose!
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 17.
M. Garon: L'engagement 17. Vérifié. L'engagement
18. Vérifié. La chaux...
La Présidente (Mme Bélanger): C'est de la chaux
spéciale, c'est granulaire. Non, ça va très bien.
M. Garon: Vérifié. Le Syndicat des producteurs de
bleuet du Québec. Bon. Comment se fait-il qu'il faut faire un projet de
recherche dans le domaine des bleuets, par l'OPDQ? On va regarder l'engagement
19, aussi... Parce que, remarquez, le syndicat qui fait des projets sur
l'irrigation dans le domaine de la culture des bleuets, ce n'est pas
financé par l'Agriculture et c'est financé par.. Alors qu'il y a
toutes sortes d'ententes entre le ministre de l'Agriculture et la production
des bleuets au Québec, la recherche sur l'irrigation est faite par
l'OPDQ; ça fait un peu curieux.
M. Picotte: Les engagements 9, 12, 19...
La Présidente (Mme Bélanger): Les engagements 9,
12, 19 reportés dans les engagements de juillet 1988. Alors, j'appelle
le mois d'août 1988, où il y a deux cahiers le A et le B. On va
commencer par le B, à l'engagement 57.
Août
Une voix: L'engagement 57, on note. La Présidente (Mme
Bélanger): Août 1988.
M. Garon: Les Amis de la musique de Richmond inc.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 57.
M. Garon: C'est 170 000 $ sur un projet de 226 000 $.
M. Picotte: Moi, j'ai un autre problème, Mme la
Présidente. Dans mon cahier, je tombe à septembre 1988.
M. Garon: Wouf!
La Présidente (Mme Bélanger): Nous autres,
septembre, on ne l'a pas.
M. Picotte: On n'a pas août non plus. Est-ce que vous
l'avez, vous autres? Alors, un instant. On dit qu'on a ça.
La Présidente (Mme Bélanger): J'espère.
M. Picotte: C'est parce que c'est différent.. C'est
marqué octobre, moi.
M. Garon: Les Amis de la musique de Richmond.
M. Picotte: Attendez une minute, on va accorder nos violons,
là. Puisqu'on parle de la musique, laissez-nous accorder les
violons.
M. Garon: C'est du violon ou bien de la ruine-babines?
M. Picotte: Les tapeux de pieds.. M. Garon: Les joueux
d'égoïnes...
M. Picotte: Bon, là, je me retrouve. C'est parce que c'est
bien différent. Mon Dieu!
M. Garon: Des cuillers.
M. Picotte: II n'y a pas de morosité Construction et
aménagement d'un centre polyvalent... Mais qu'est-ce que c'est
ça?
M. Garon: II faudrait que j'apporte mes cuillers. Je joue de la
cuiller, moi.
M. Picotte: À quel numéro est-on rendus?
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 57.
M. Picotte: L'engagement 57.
La Présidente (Mme Bélanger): Séquentiel
168154.
M. Picotte: Moi, je n'ai rien de ça. Je veux bien avoir
ça, mais je n'ai pas ça.
La Présidente (Mme Bélanger): Est-ce que vous avez
le cahier A ou B?
M. Picotte: Moi, j'arrête à l'engagement 41
là-dedans. J'ai le bon cahier parce que je suis dans la bonne
année. On n'a pas ça.
La Présidente (Mme Bélanger): Bien voyons!
M. Picotte:... c'est qu'on nous les aurait envoyés et
nous, on ne les aurait pas reçus.
M. Garon: On va faire une enquête. Alors, on mettrait de
côté août, là. Ça ne donne rien de...
La Présidente (Mme Bélanger): Non Ils les ont.
M. Picotte: À août, on peut peut-être faire la
même chose: sortir ce que vous souhaitez, questionner puis les
numéros... et on revient en début de séance, à 20
h. 30.
M. Garon: Alors, l'engagement 57.. On va regarder ça... De
la musique...
M. Picotte: L'engagement 57. O. K. On va se
démêler.
La Présidente (Mme Bélanger): C'est dans le cadre
d'un...
M. Picotte: En août 1988, on va garder l'engagement 57.
La Présidente (Mme Bélanger): C'est une école de
musique. L'engagement 58: un PECEC.
M. Garon: L'engagement 58, vérifié
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 59: un autre
PECEC. Non, ce n'est pas un PECEC.
M. Garon: L'engagement 59, vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 60.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 61.
DIS-TREM-EX. C'est création d'emplois.
M. Garon: DIS-TREM-EX.
La Présidente (Mme Bélanger): 9 permanents.
M. Garon: DIST. Poudre de lavage ajustable. Qu'est ce que c'est
ça? Un distributeur de poudre à lavage ajustable. Est-ce que
c'est la poudre qui est ajustable ou le distributeur? Pour les fermes
laitières. Bon. C'est drôle pareil. On regardera l'engagement
61... de quoi il s'agit... ça a l'air curieux.
M. Picotte: Les engagements 57 et 61.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 62.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 63.
M. Garon: à l'engagement 62, j'aimerais savoir qu'est-ce
qu'ils font au juste. on va regarder ça un pou, l'engagement 62...
M. Picotte: L'engagement 62.
La Présidente (Mme Bélanger): La production
maraîchère.
M. Garon: Ils ne disent rien. Qu'est-ce qu'ils font?
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 63.
M. Garon: Le vérificateur dit ça, des fois, qu'on
n'est pas capables... Il disait ça. On n'a quasiment pas de
renseignements quand on regarde ça. L'engagement 63,
vérifié. (16 h 45)
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 64.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 65.
M. Garon: Les Granites Appalaches. Une voix: C'est où,
ça?
M. Garon: Lac Drolet, c'est près de Lac-Mégantic,
ça.
M. Picotte: Pardon?
M. Garon: Lac Drolet, c'est à côté de
Lac-Mégantic.
Une voix: C'est ça.
M. Garon: Je suis déjà allé là,
mol.
La Présidente (Mme Bélanger): II est allé partout
dans mon comté.
M. Garon: François Gendron a de la parenté,
là.
La Présidente (Mme Bélanger): Alors, c'est
vérifié, ça?
M. Garon: Pour fabriquer de nouveaux produits de granite. Oui,
vérifié.
Une voix: Ils font quoi? Puis des meubles aussi...
M. Garon: Quelle sorte de meuble qu'ils font?
Une voix: Ils font des tables de salon.
M. Picotte: La conversation est finie.
M. Garon: Pardon? L'engagement 65, vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 65,
vérifié. L'engagement 66.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 67.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 68.
M. Garon: Moi, je dirais au secrétaire... J'aimerais
ça que le secrétaire avertisse un peu le Trésor. Les gens
qui rédigent ça nous prennent un peu pour des gens qui ne
connaissent pas ça. On connaît ça plus qu'ils pensent.
Quand ils disent, par exemple: Des produits destinés aux marchés
des acériculteurs, ça ne veut pas dire grand-chose, ça.
Est-ce que ce sont des chalumeaux, est-ce que ce sont des tubulures, c'est
quoi? Au lieu de dire: Des produits destinés à... ça ne
veut rien dire, ça. Ils seraient bien mieux de dire quels produits ils
font. On ne le sait pas. Quand on lit ça, les trois quarts du temps,
ça ne veut rien dire. Les gens en politique, c'est plus curieux que
ça.
La Présidente (Mme Bélanger): Vous parlez de quel
engagement, là?
M. Garon: Je parle de l'engagement 66. Quand on dit: Fabriquer
des produits, ça ne veut rien dire, ça. Des produits
destinés à... ils devraient dire quels produits, entre
parenthèses. Ou que les produits destinés aux
acériculteurs... il faudrait marquer entre parenthèses deux ou
trois exemples, qu'on ait une idée de quoi il s'agit. Autrement,
ça ne nous dit rien. Ça pourrait être des cuves pour
bouillir l'eau d'érable, des chalumeaux, ce n'est pas tout à fait
des tubulures, ce sont toutes des choses différentes. Il faut
connaître ça un peu, les marchés, les genres d'entreprises
qu'il y a là-dedans, dans tout ça, quel est le genre de
concurrence. On connaît ça un peu mais là, c'est dit de
façon tellement vague qu'on ne sait pas de quoi il s'agit.
La Présidente (Mme Bélanger): Alors, on est rendus
à l'engagement 68? Le secrétaire a pris note.
M. Garon: Oui. L'engagement 68, vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 69.
M. Garon: l'engagement 68, on va le regarder. on ne sait pas le
coût total. c'est un gros montant, 250 000 $, mais on ne sait pas sur
quoi.
La Présidente (Mme Bélanger): C'est 50 %; c'est un
motel industriel.
M. Garon: Mais on ne le sait pas. Habituellement, ils le marquent
et là, ils ne le marquent pas. De Saint-Joseph-de-Beauce
La Présidente (Mme Bélanger): Alors, à
vérifier, l'engagement 68.
M. Picotte: Je voudrais faire une remarque, à ce moment-ci
de nos travaux. J'ai eu l'occasion, comme ministre du Tourisme, comme ministre
du Loisir, de la Chasse et de la Pêche, comme ministre
délégué aux Pêcheries, comme ministre des Affaires
municipales, comme ministre responsable de l'Habitation et là, j'ai
l'occasion encore une fois, comme ministre de l'Agriculture, des
Pêcheries et de l'Alimentation et ministre responsable du
Développement régional, de vous souligner et de souligner
à la commission, à l'attention de toutes les commissions
où je suis passé, la façon dont les documents nous sont
présentés. C'est à peu près jamais clair. Ce sont
des documents qui nous sont transmis. Si c'était nous qui
préparions les documents, évidemment, on saurait où on
s'en va et on pourrait apporter des... mais on se retrouve toujours dans nos
discussions alentour de cette commission, et ça vaut, j'imagine, pour
tout l'ensemble du gouvernement. Ça doit être tout fait sur le
même modèle. Voyez-vous, là, on me dit qu'aux mois
d'août et juillet que nous avons étudiés tantôt, on
avait reçu, nous, l'ordre de présenter ces points-là sous
forme différente au Conseil du trésor. Alors on a une forme,
nous, que l'on a présentée depuis juillet, et on se retrouve avec
une autre forme qui nous est acheminée qui ne respecte pas ce que l'on
avait eu comme demande. Donc, on se retrouve un peu dans un cul-de-sac
où on a deux mois de flottement. On espère, évidemment,
que l'on va arriver avec la nouvelle formulation en septembre, puisque l'on me
dit que c'est ça parce que moi j'ai toute la nouvelle formulation
jusqu'à la fin de l'exercice de nos travaux, et ça, je pense, je
ne sais pas à qui il faudra le dire, je ne sais pas à qui il
faudra le répéter, je ne sais pas ce qu'il faudrait avoir pour
que l'on ait des documents de façon différente et beaucoup plus
claire. J'en fais encore une demande à la commission; j'ajoute à
tout ce que j'ai dit antérieurement. J'espère que quelqu'un
à un moment donné va se faire le coordonnateur de tout ça
parce que c'est toujours le même problème.
La Présidente (Mme Bélanger): Le secrétaire
de la commission dit que la nouvelle formule ne va s'appliquer qu'en septembre
1990...
M. Picotte: Nous autres, on nous avait dit de l'appliquer en
juillet. Alors, on est sur la nouvelle formule en juillet.
La Présidente (Mme Bélanger): ...1988, M. le
ministre
Une voix: Nous, nous n'avons reçu...
M. Picotte: Ah oui! Nous, on avait demandé de l'appliquer
en juillet 1988 et vous autres, en septembre 1988 C'est pour ça que les
mois de juillet et août sont différents chez nous de chez
vous.
Le Secrétaire: Nous, nous n'avons reçu la nouvelle
présentation selon la directive 480 du Conseil du trésor
qu'à compter des engagements de septembre 1988. C'est le Conseil qui
nous les fournit constamment. À partir de septembre 1988, les
organismes, les ministères mettent les engagements en forme et les
envoient tels quels au Conseil du trésor, qui nous les retransmet
à ce moment-là. Mais avant ça, la procédure..
M. Picotte: Je pense qu'il faudra à tout le moins qu'on
répète encore une fois qu'il faudrait que la présentation
de ces documents-là soit de beaucoup améliorée. Là,
j'aurais... Si vous regardez ce soir, les engagements 68, 69, 70, 71, 72, il
n'y a aucun montant; on ne sait pas quel est le pourcentage. Prenez par exemple
le silice: quatre emplois, 950 000 $ de subvention C'est beaucoup. Combien? On
ne le sait pas. Ça fait cher de la job si c'est pour ramasser du sable.
Un gisement de silice. Le silice, au fond, c'est quoi? Un genre de sable.
Ça ne nous dit rien quand on regarde ça. À sa face
même, tu fais un saut.
La Présidente (Mme Bélanger): Alors, engagements
68, 69, 70, 71, 72, à vérifier. Engagement 73.
M. Garon: Ils ne marquent rien nulle part. On n'a pas de montants
totaux. Avant, ils marquaient le coût de... Il n'y a rien, il n'y a aucun
renseignement. C'est vrai pour tout le reste. C'est la première fois que
je vois ça. Habituellement, ils marquent le montant total. On voit c'est
quoi, mais là on ne le voit pas. Ça ne donne rien d'aller plus
loin parce que là...
La Présidente (Mme Bélanger): Non, c'est tout
pareil. On a juste le montant de l'engagement; on n'a pas le coût du
projet.
M. Garon: Bien, regardez, là. Allonge jusqu'à
l'engagement 85. À l'engagement 85, il réapparaît, le
coût. Alors, on va tout voir... il faudra marquer jusqu'à
engagement 85. Voyez-vous engagement 85? On va regarder parce que...
M. Picotte: Je comprends bien que pour le mois d'août, les
engagements 57, 61, 62, 68 à 85 sont à retenir et plus les autres
qu'on verra s'il
en reste.
La Présidente (Mme Bélanger): C'est ça M.
Garon: Alors, engagement 85, vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): Engagement 86.
M. Garon: Qu'est-ce que c'est que ça? La construction
d'une embarcation à pontons. Un embarcadaire, pour moi, il veut
dire?
La Présidente (Mme Bélanger): C'est une embarcation
à pontons.
M. Garon: Qu'est-ce que c'ost que ça, une embarcation
à pontons?
La Présidente (Mme Bélanger): Un ponton, c'est un
bateau. Une embarcation à pontons, je ne comprends pas.
M. Garon: C'est un embarcadaire à pontons ou une
embarcation à pontons? Parce que c'est marqué...
Mme Cardinal: C'est une embarcation à pontons. C'est un
ponton avec une petite maison, comme une petite plate-forme...
La Présidente (Mme Bélanger): Oui mais un ponton,
c'est un nom.
M. Picotte: Ce sont des genres de petits radeaux qu'on prenait
avec doux tubes et qui permet d'embarquer plusieurs personnes là-dessus
et avec une étendue de plancher plus vaste. Alors, on appelle ça
une embarcation en ponton.
La Présidente (Mme Bélanger): Les gens appellent
ça un ponton Je ne parle pas de l'embarcation.
M. Garon: Mon Dieu, vous l'avez quasiment tout payée, 110
000 $ sur 165 000 $. Qui a payé le reste? L'avez-vous ça?
M. Picotte: Alors, on avait les anciennes formules ici puisqu'on
revient à la formule. On vient de me retrouver ça. On parle de
quoi? Quel numéro là?
M. Garon: L'engagement 86.
M. Picotte: L'engagement 86. Ah mon Dieu! c'est à
Saint-Gabriel. L'organisme en question... Je n'ai pas les détails. On ne
les a pas Alors, on regardera ça plus tard. On ne les a pas. Qu'est-ce
que vous voulez que je vous dise?
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 87.
M. Garon: L'engagement 87... de la gamme de services au niveau de
la fabrication et de la réparation de refroidisseurs d'huile.
Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 88.
M. Garon: Coopérative forestière de la
Haute-Côte-Nord. Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 89.
M. Garon: ...l'ancien magasin de la Quebec North Shore...
multifonctionnel... 82... Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 90.
M. Garon: Ébénisterie le Guillaume.
Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 91.
M. Garon: Les Chocolats.
La Présidente (Mme Bélanger): Ce sont toutes des
PECEC.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 92.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 93.
M. Garon: Radio Mont-Laurier.
M. Picotte: Amélioration d'une station de radio.
M. Garon: Parfait. Vérifié.
M. Picotte: L'achat et l'amélioration.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 94.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 95.
M. Garon: Oui. Vouliez-vous dire quelque chose?
Une voix: Non.
M. Garon: Le ministre avait envie de dire quelque chose.
Alimentaires locaux. Produits alimentaires locaux. Eh bonne mère! De
quoi s'agit-il ici, à l'engagement 95, des produits alimentaires locaux?
C'est parce que c'est dit en esquimau. C'est marqué...
M. Picotte: On va le garder pour ce soir M. Garon:
"Inuksiutiit". M. Picotte: "Inuksiutiit". M. Garon: De quoi
s'agit-il?
M. Picotte: C'est la Kuujjuaq Country Food Store.
M. Garon: C'est quoi?
M. Picotte: Bon, bien, c'est marqué Food Store. J'imagine
ça doit être du lunch...
M. Garon: Ça doit être du "Kam"
M. Picotte: Mais on va le vérifier, Mme la
Présidente, parce qu'on n'a pas les détails. On n'a pas la
balance.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement
financier 96? (17 heures)
M. Garon: Une autre épicerie.
M. Picotte: Gardons l'engagement financier 95 pour ce soir.
M. Garon: Oui, l'engagement 95 pour ce soir. Tolerie Drummond.
C'est pour faire quoi, là? Là, je pose des tuiles, je
suppose?
M. Picotte: Tôlerie, coffrets de sûreté en
métal ainsi que des coffres de plancher et des tiroirs-caisses.
M. Garon: Ah! Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement
financier 97.
M. Picotte: Alors, c'est dans le cadre aussi de... Scierie de
bois d'oeuvre. PECEC.
M. Garon: Est-ce que Sainte-Irène et Val-d'Irène,
c'est la même place? Dans le comté de Matapédia les deux.
Est-ce que c'est un à côté de l'autre? Val-d'Irène
et Sainte-Irène.
M. Picotte: Je ne pense pas. Ça, c'est dans le
comté de Matapédia, le canton Nemtayé.
M. Garon: Oui, mais Val-d'Irène aussi, on en a
parlé ce matin. Le centre de ski polyvalent.
Vous ne savez pas, hein? Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement
financier 98.
M. Picotte: Fabrication de produits en acier inoxydable
PECEC.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement
financier 99?
M. Garon: Saint-Michel des-Saints.
M. Picotte: St-Michel-des-Saints dans le comté de
Berthier, une entreprise spécialisée dans la fabrication de
remorques pour le transport du bois. On sait qu'il se fait beaucoup... On sait
que Saint-Michel-des-Saints vit avec le transport de bois et l'abattage de
bois.
M. Garon: Vérifié. Oui, il y en a.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 100.
M. Garon: Vérifié.
M. Picotte: Fabrication de composantes industrielles en fibre de
verre et composite.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 101.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 102.
M. Picotte: Une entreprise faisant la transformation de poulet,
de boeuf et de porc dans le cadre du programme expérimental de PECEC
Sainte-Sophie, comté de Rousseau.
M. Garon: Qu'est-ce qu'ils font là? Qu'est-ce qu'ils font
avec les poulets?
M. Picotte: La transformation de poulet, de boeuf et de porc.
M. Garon: Oui, mais qu'est ce qu'ils font? M. Picotte: Je
ne le sais pas. M. Garon: Oui, on regardera ça.
M. Picotte: On pourra vous acheminer ça. Je vais vous dire
ça ce soir.
M. Garon: Non, non. On regardera ça ce
soir.
M. Picotte: C'est ça. Alors, gardons l'engagement 102.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 103.
M. Garon: pour permettre l'expansion d'une entreprise fabriquant
des briques autobloquantes. qu'est-ce que c'est ça, des briques
autobloquantes?
M. Picotte: Des briques autobloquantes.
M. Garon: Qui se bloquent l'une l'autre? Qui se bloquent toutes
seules?
M. Picotte: J'imagine que ce doit être des briques qui
s'embouffetent l'une dans l'autre. Qui entrent une dans l'autre et qui se
trouvent à être bloquées. Ça doit être ce
qu'on appelait, nous, anciennement, chez nos grands-pères, des...
M. Garon: Pour faire des entrées de garage et des tours de
piscine?
M. Picotte: On dit... c'est fait en bois embbuffeté, donc
des briques...
M. Garon: Des mâles et des femelles. M. Picotte:
Ça doit être ça.
M. Garon: Des briques mâles et des briques femelles.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 104.
M. Garon: Mais vous allez me dire de quoi il s'agit.
Autobloquantes, c'est quoi?
M. Picotte: On vérifiera ça, ce que ça veut
dire, autobloquantes.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 104.
M. Picotte: Ça ne serait peut-être bien pas
méchant, dans l'avenir, qu'on demande au moins un échantillon de
leurs produits. Qu'on expose ça avant la commission et qu'on puisse
examiner ça.
M. Garon: Là, j'aurais une subvention à
l'engagement 104, qu'on va regarder ce soir pour, comment dire, l'augmentation
de la capacité du stationnement Tadoussac.
M. Picotte: Oui. Alors, on pourrait garder ça pour ce
soir. L'engagement 104.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 105.
M. Picotte: Construction d'un motel industriel de 14 400 pieds
carrés pour desservir l'espace locatif pour 4 nouvelles entreprises.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): Alors, reportez
l'engagement 56...
M. Picotte: Alors, Mme la Présidente, est-ce qu'on
s'entend pour dire ceci: En revenant, nous regarderons les engagements du mois
de juillet 1988, plus précisément les engagements 9, 12 et 19 et
le mois d'août 1988, les engagements 57, 61, 62, 68 à 85
inclusivement, et les engagements 95, 102 et 104 et quelqu'un essaiera,
à l'engagement 103, de nous parler des briques autobloquantes. Ça
va?
La Présidente (Mme Bélanger): C'est ce que j'allais
vous dire, M. le ministre. Alors, il reste, dans le mois d'août, le
cahier B. Est-ce que vous avez le cahier B?
M. Picotte: Moi, au mois d'août, vous voulez dire ce que
j'ai entre les mains, c'est ça, là? Comme ça,
là?
M. Garon: Ça, ce n'est pas diable. On ne saura pas le
total, on ne saura rien.
M. Picotte: Autrement dit, on commence SEQ-1,2, 3, 4, etc.?
M. Garon: Bien, je vais vous dire que la présentation...
C'est ça, la nouvelle présentation?
M. Picotte: Oui.
M. Garon: Ce n'est pas diable. Il n'y a rien.
M. Picotte: Nous, on a au moins les documents afférents
à ça. Bon, en tout cas, là, au moins, j'ai les documents
qui correspondent à ça. Donc, je pourrai peut-être donner
certains renseignements.
M. Garon: Ça n'a pas de bon sens.
La Présidente (Mme Bélanger): C'est l'enfer, c'est
pire...
M. Picotte: ...pertinents.
La Présidente (Mme Bélanger): ...que
c'était.
M. Garon: Là, on n'a rien. Bon, le Ruisseau-Leblanc, c'est
un projet de combien, ça? J'ai le cahier B, moi.
M. Picotte: Ça va, ça va, ça va.
M. Garon: C'est le premier projet
M. Picotte: C'est la Corporation du havre de pêche du
Ruisseau-Leblanc...
M. Garon: Oui, à Saint-Siméon de Bonaventure, 27
000 $.
M. Picotte: Construction et aménagement d'un centre
polyvalent au havre de pêche du Ruisseau-Leblanc...
M. Garon: Ça a coûté combien, au total?
M. Picotte: Ça a coûté.. C'est du 50 50. Le
milieu met 27 213 $ et l'OPDQ, 27 212 $, qui est de 54 425 $ pour le coût
total du projet.
M. Garon: Le centre polyvalent, qu'est-ce que vous faites...
c'est quoi, le centre polyvalent? 54 000 $, il doit être polyvalent pas
trop, trop. C'est quoi, c'est un centre polyvalent de quoi?
M. Picotte: Alors, au dossier. On vous acheminera par la suite
les documents pour savoir ce qu'ils font.
M. Garon: Vous n'avez aucune idée de ce qu'ils font?
M. Picotte: Non.
M. Garon: C'est un centre polyvalent, ça ne vous dit
rien?
La Présidente (Mme Bélanger): Ça veut dire
que les fermières peuvent y aller, l'âge d'or, les jeunes...
M. Garon: Ah, je ne suis pas sûr, moi. Je connais
ça, moi, Ruisseau-Leblanc, là. C'est sur le bord de l'eau,
ça, du havre... C'est le havre de pêche de Ruisseau-Leblanc. C'est
en bas de la côte, ça, je sais où. Ce matin, on a
parlé du ponton, là, des pontons, ils ont fait un quai puis ils
ont mis de l'argent, là, puis ils font le centre polyvalent. Alors,
j'imagine que ça doit être à peu près à
l'endroit où était l'ancien entrepôt frigorifique.
Une voix: Sûrement.
M. Garon: Mais qu'est-ce qu'ils font, là? Il y a des
petits chalets, là. Il y a un petit peu de monde qui se baigne
là, mais la saison n'est pas longue.
M. Picotte: Alors, on vous acheminera, Mme la Présidente,
au dossier tous les renseignements pertinents.
M. Garon: Bien, qu'est-ce que vous allez nous acheminer,
là?
M. Picotte: Bien, vous voulez savoir qu'est-ce qu'ils font
à cet endroit-là. Bien, on va avoir ça dans le dossier.
C'est quoi ça veut dire le centre polyvalent, on vous donnera ce qu'ils
font dans le dossier, on a ça.
M. Garon: C'est un centre de quoi, ça?
La Présidente (Mme Bélanger): La fonction du centre.
M. Picotte: C'est ça. Alors, on vous acheminera ça.
On n'a pas ça.
M. Garon: non, non. mais il faut qu'il y ait un minimum
là. on ne sait même pas c'est pour quoi. c'est parce que
là, on ne peut pas faire des engagements financiers, s'il n'y a aucun
renseignement. ça empire, là.
M. Picotte: On m'a dit que c'était une salle communautaire
annexée près de la marina.
M. Garon: Une salle communautaire, pour faire quoi?
M. Picotte: Bien, une salle communautaire, ils peuvent faire une
exposition une journée, puis une soirée, une autre
journée, puis, etc.
M. Garon: Oui, une salle, au fond, c'est des mots un peu
ampoulés pour dire que c'est une salle, un genre de petite salle
paroissiale sur le bord du quai
M. Picotte: Oui, c'est une salle pour 54 000 $.
M. Garon: Vérifié. On ne commencera pas à
revenir là-dessus.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 2.
M. Garon: La radio, là. C'est la radio de quel endroit,
ça?
La Présidente (Mme Bélanger): Attikamek.
M. Picotte: Attimatek, euh... Atti... Attikamek, Weymontachi
Home. Construire un bâtiment sur la réserve...
M. Garon: Weymontachi Kitotakan. Ça veut dire quoi,
ça?
M. Picotte:... Attikamek, qui permet de ramener sous un
même toit toutes les installations de la radio communautaire...
M. Garon: À quel endroit?
La Présidente (Mme Bélanger): Prés de
Laviolette.
M. Picotte: La direction régionale de l'OPDQ a en main les
plans préliminaires réalisés parle ministère...
M. Garon: Comprenez-vous de quoi? M. Picotte:... des
Affaires indiennes. M. Garon: Koukoué... matachi...
Une voix: Ça veut dire: Bonjour monsieur, en
montagnais.
M. Picotte: Construction, 61 600 $. Ah oui. Le plan de
financement. Weymontachi Kitotakan, 11 340 $; conseil de bande de Weymontachi,
10 000 $; l'OPDQ, 42 000 $.
M. Garon: C'est quelle sorte d'Indiens? M. Picotte: C'est
49 500 $. M. Garon: Quelle nation est-ce? M. Picotte: Les
Attikameks.
M. Garon: Montagnais? Même sorte que la
Côte-Nord?
M. Picotte: Les Montagnais.
M. Garon: C'est comme les Indiens de la Côte-Nord?
M. Picotte: Oui
M.. Garon: Parce que je sais... Parce que j'avais appris une
couple de mots et ça finissait en "tachi". Koukoué... matachi...
Ça devrait être pour ça que je me suis dit que ça va
être les mêmes Indiens.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 3.
M. Garon: Ça va.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 3,
ça va. Achat d'un terrain et construction d'un bâtiment.
M. Garon: Quel est le coût total à Plessisville pour
l'achat...
M. Picotte: C'est un motel industriel. M. Garon: Comment
ça a coûté au total?
M. Picotte: Ça a coûté, au total, 417 800 $.
¦ L'organisme a payé du 50 %, 208 900 $ et l'OPDQ, 208 900 $.
M. Garon: Est-ce qu'il y a quelque chose dans la
bâtisse?
M. Picotte: bien ça, c'est tout... si vous souhaitez avoir
ça, on le mentionne et on vous enverra tout ce qui est dans la
bâtisse, combien d'industries, combien de créations
d'emplois...
M. Garon: C'est ça.
M. Picotte:... combien il y en a qui travaillent.
M. Garon: J'aimerais ça, moi, le savoir.
M. Picotte: Puis combien il y en a qui ne travaillent pas.
M. Garon: Ça marche.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 4.
M. Garon: L'aménagement du centre communautaire de ville
Dégelis, du sous-sol, pardon, 78 480 $, ce sont des travaux de
combien?
M. Picotte: D'abord, ce sont des travaux de 196 200 $.
M. Garon: Juste dans le sous-sol? M. Picotte: Oui.
M. Garon: II doit avoir un gros sous-sol. 200 000 $ dans le
sous-sol...
M. Picotte: Et l'aménagement du sous-sol du centre
communautaire...
Une voix: Phase 3.
M. Picotte:... il y a quatre locaux de construits pour des
organismes de jeunes du milieu et deux salles de réunion. Donc il y a
six locaux: quatre locaux pour des groupes qui peuvent se réunir et deux
locaux de salles de réunion.
M. Garon: C'a donc bien coûté cher?
M. Picotte: C'est des travaux de finition intérieure:
maçonnerie, électricité, plomberie, peinture, divisions
intérieures et matériaux, isolants et tuiles.
M. Garon: Quelles sont les dimensions deces
salles-là?
M. Picotte: Ah! Je ne les ai pas évidemment. Je n'ai pas
ça.
M. Garon: Ça a coûté 200 000 $ dans
l'aménagement du sous-sol là. C'est beaucoup
Une voix: Phase 3. M. Garon: Phase 3.
M. Picotte: On vous fournira ça. Tout ce que je
peux...
M. Garon: Phase 3, ça a coûté 200 000 $ pour
aménager le sous-sol.
M. Picotte: Voici comment a été payé le
financement de ces 196 000 $. Le milieu, évidemment, il y a le Club
Optimiste qui a mis 10 000 $ là-dedans, la Corporation du centre
communautaire, 10 000 $, la corporation municipale de la ville de
Dégelis, 97 720 $, pour un total de 117 720 $, représentant 60 %
de la somme. L'OPDQ y est allée pour 40 % de la somme, 78 480 $.
Si vous souhaitez maintenant avoir les dimensions des locaux, on
vérifiera ça et on l'annexera...
M. Garon: La dimension du sous-sol... J'aimerais ça voir
comment ça... Parce que je trouve que 200 000 $ pour aménager un
sous sol, on n'est pas à New York là.
M. Picotte: On vous fournira ça.
M. Garon: II faut que le sous-sol soit grand pas mal.
M. Picotte: Ça doit.
La Présidente (Mme Bélanger): Ça va pour
l'engagement 4?
M. Garon: Ça va.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 5.
M. Garon: Bon, pour la Pocatière, c'est sur des
coûts de combien, les 129 000 $?
M. Picotte: Un centre communautaire, mais, plus
précisément, entre parenthèses, on parle d'une
aréna.
M. Garon: Oh!
M. Picotte: C'est la réfection...
M. Garon: Du centre communautaire dans l'aréna ou bien de
l'aréna elle-même?
M. Picotte: D'abord, il y a un deuxième étage
où il y a un centre communautaire, une aréna.
M. Garon: Oui, oui.
M. Picotte: Avec le deuxième étage.
M. Garon: C'est bon ça.
M. Picotte: Réfection de la toiture, aménagement du
deuxième étage, installation du système d'incendie,
d'éclairage, de récupération d'énergie et de rampes
d'accès pour les personnes handicapées. Le total du projet est de
360 000 $. La municipalité y est allée d'un effort de 64 %, donc
230 400 $ et l'OPDQ a versé 36 % de la somme, soit 129 600 $.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 6
M. Garon: L'engagement 6.
M. Picotte: Nous sommes rendus à 7 maintenant.
M. Garon: L'engagement 6 est vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 7.
M. Garon: C'est un local de quoi, par exemple9 Local
connexe au bâtiment de la MRC.
M. Picotte: Pour le 7, là? Une voix: L'engagement 6.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 6.
M. Picotte: Mais on parle de 7, là. On est rendu à
7.
M. Garon: Je ne sais pas qui fait ces affaires-là, mais
ça empire.
M. Picotte: Vous êtes rendu à quoi là?
La Présidente (Mme Bélanger): Ici, à
côté.
M. Garon: L'engagement 6. À côté.
La Présidente (Mme Bélanger): Ce n'est pas 7, subvention
normée. C'est 6.
M. Garon: Subvention normée. Construction d'un local
connexe au bâtiment de la MRC.
M. Picotte: C'est ça. Bon Parfait!
M. Garon: Et quand on a lu ça, on n'est pas plus
avancés.
M. Picotte: La subvention servira à construire un local
connexe au bâtiment de la MRC où seront logés tous les
principaux agents de développement oeuvrant sur le territoire de la MRC
Pontiac. Alors comité d'aide au développement des
collectivités et Pontiac Action, le comité de Pontiac Action. Ce
projet sera de nature à favoriser la concertation dans le milieu. Le
coût du projet est de 200 000 $. Évidemment, comme il y a un
coût admissible uniquement de 100 000 $, parce que j'imagine que la MRC a
dû faire d'autres sortes de bâtiments qui ne relèvent pas de
nous. Alors, il y avait 100 000 $ d'acceptables sur le coût total de 200
000 $ qui a été partagé... de l'ordre de 47 000 $ pour la
MRC de Pontiac et de 53 000 $ pour l'OPDQ, donc 53 % de 100 000 $ et non pas
des 200 000 $ puisque les autres 100 000 $ devaient être. pour des
aménagements faits pour la MRC directement.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): Engagement 7.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 8.
M. Garon: Oup! C'est un projet de combien'!'
M. Picotte: C'est 8. Aménagement de terrains pour la
pratique de sports, Parc-École des Bocages, 725 000 $ dont
aménagement de terrains pour la pratique de différents sports,
entre autres le baseball, le tennis, le patinage, le ski de fond, le croquet et
la pétanque, 725 000 $. Le plan de financement, la municipalité
de Saint-Augustin, 60 %, 435 000 $; l'OPDQ 40 %,290 000 $.
M. Garon: Faites-vous ça un peu partout?
M. Picotte: C'est conforme aux normes de PADEL.
M. Garon: C'est dans une école...
M. Picotte: C'est un genre de... Oui, c'est un Parc-École
des Bocages. Mais, évidemment, avec un protocole d'entente avec la
municipalité, bien sûr, dans ces choses-là parce qu'on
reçoit...
M. Garon: L'indice de pauvreté est de combien à
Saint-Augustin?
Une voix: Ça veut dire qu'il est plus riche que moi.
M. Picotte: Je vais vous dire ça. L'indice de
pauvreté, c'est...
Une voix: C'est quoi ça?
Une voix: Ça veut dire l'indice de richesse
foncière.
Une voix: Ça veut dire quoi ça.
M. Picotte: L'indice de richesse foncière est de 124.
M. Garon: Ça veut dire que c'est assez riche. 124...
M. Picotte: C'est plus riche que la moyenne. C'est pour ça
qu'on n'intervient pas à 50-50, mais à 40-60.
M. Garon: Saint-Rédempteur, c'était quoi la
richesse, tantôt, à matin?
M. Picotte: Saint-Rédempteur, c'est 65 et Cap-Rouge
104.
M. Garon: Où vous avez intervenu le moins c'est
Saint-Rédempteur. On a dit oui tantôt.
M. Picotte: Parce qu'ils avaient plus d'argent à mettre.
J'imagine qu'ils ont ramassé plus d'argent.
M. Garon: Bien oui, mais là ça ne marche pas.
M. Picotte: C'est le même principe. (17 h 15)
M. Garon: Ils ont 125, c'est ça. Enrichissons les riches
et appauvrissons les pauvres. Tantôt, vous aviez 125 de richesse. Ici
vous subventionnez à tour de bras. Tantôt à
Saint-Rédempteur, 65 % de richesse, ils ont moins de subventions et
Cap-Rouge, c'était 104, ils ont plus de subventions.
M. Picotte: Oui, mais notre rôle, ce n'est pas de dire aux
gens: Vous n'en demandez pas assez. Notre rôle c'est de dire: Qu'est-ce
que vous avez à mettre et qu'est-ce qu'on pourrait faire pour
compléter ça? Alors, quand les gens disent: On a 100 000 $
à mettre, ça en coûte 130 000 $, on dit: Bravo, on fournit
les 30 000 $. On ne dit pas: Pourquoi vous en avez tant ramassé.
Ailleurs, Ils n'en ont pas assez ramassé. On ne peut pas marcher comme
ça. On ne fonctionne pas de même. On y va avec ce que la mise de
fonds des gens du milieu veulent bien faire et ils nous ont dit: Voici, notre
plan d'intervention, nous autres, c'est ça. On a respecté
ça et on a dit: Vous avez besoin de 30 000 $.
S'ils nous avaient dit qu'ils avaient besoin de 100 000 $, probablement
qu'on leur aurait dit: On ne peut pas dépasser 70 000 $. Mais ils
disent: On a besoin de 30 000 $. Donc, nous
autres, notre rôle, c'est de dire: On vient tout simplement
compléter vos besoins qui sont de 30 000 $.
M. Garon: Ouais!
La Présidente (Mme Bélanger): Ça va?
M. Garon: Ouais! Ça va... C'est-à-dire que je ne
trouve pas que c'est fameux sur le plan de l'équité, tu sais,
parce qu'on donne plus aux riches et on donne moins aux pauvres. C'est
évident qu'un pauvre a l'appétit moins développé
qu'un riche.
M. Picotte: Qu'est-ce que vous voulez que je vous dise? Mme la
Présidente, on n'est pas là pour surrenchérir les sommes.
On regarde ce que les gens ont besoin et ce qu'ils nous demandent.
M. Garon: Vous n'êtes pas là pour gaver non
plus.
M. Picotte: Bien non.
M. Garon: À une période d'austérité
économique, ce n'est pas normal qu'on donne plus à ceux qui ont
un indice de richesse plus élevé et qu'on donne moins à
ceux qui ont un indice de richesse plus bas.
M. Picotte: On ne donne pas plus. On respecte les normes. Il y a
des normes établies. On ne donne pas plus.
M. Garon: Oui, mais ce sont des normes, entre vous et moi
là, des normes Des normes, ça ne veut rien dire. Ça peut
être mal fait des normes.
M. Picotte: Si on n'en avait pas, vous diriez: Pourquoi
n'avez-vous pas de normes?
M. Garon: Non, mais ce n'est pas ça. Mais si vous avez un
indice de 124 de richesse, qui est deux fois plus que l'autre, à 65, et
vous payez deux fois plus aux plus riches qu'aux plus pauvres, il y a quelque
chose qui ne va pas. Les normes sont mal faites.
M. Picotte: Écoutez, là...
M. Garon: C'est un peu comme si moi j'avais quelqu'un qui cogne
à ma porte et qui est pauvre. Je ne lui donnerai pas beaucoup, il n'est
pas habitué à avoir beaucoup. Arrive après ça un
riche qui me demande la charité. Je dis: Lui est habitué à
consommer beaucoup, je vais...
M. Picotte: J'imagine que quelqu'un cogne à votre porte et
dit: M. le député, j'aurais besoin de trente sous pour
compléter quelque chose et je vous demande trente sous pour les pauvres.
Vous ne direz pas: Je vais vérifier avant. Si tu es plus pauvre, je suis
prêt à t'en donner 3 $. Il vous demande trente sous
M. Garon: C'est un peu comme quelqu'un qui vous dirait:
J'aimerais trente sous pour une bière. Vous donnez trente sous. L'autre
vous dit: J'ai besoin de 2 $ pour un cognac, vous dites: Correct, je vais te
donner 2 $.
M. Picotte: Non, non, ce n'est pas ça. Ce n'est pas de
même que ça se passe. Prenons deux cas précis pour bien
comprendre ce qu'on fait et non pas extrapoler sur ce qu'on devrait faire.
Quand on parle de Cap-Rouge, ils ont 104 d'indice de richesse. Ils ont droit
à une aide de 48 % d'un programme X. Quand on parle de
Saint-Rédempteur, ils ont 65, ils ont droit à 67,5 % d'aide selon
l'indice de richesse. Or, Cap-Rouge vient nous voir et ils disent: On veut
avoir un projet et puis on vous demande 50 %. On va dire à Cap-Rouge:
nous regrettons, nous pouvons vous donner 48 %, vous devez mettre 42 %.
Saint-Rédempteur vient nous voir et dit: On a un projet, M. le ministre,
de 200 000 $, on a ramassé 150 000 $ et on voudrait que vous en donniez
50 000 $. On ne leur dit pas: Vous avez droit à 67 500 $. On dit: Vous
nous demandez 50 000 $, on y va. S'ils nous avaient demandé 200 000 $,
on aurait dit: Vous avez droit à 67 500 $. C'est comme ça qu'on
fait. Alors, ça ne vient pas changer les normes, en aucune façon.
La norme fait que le riche, on...
M. Garon: Mais lui, ce n'est pas ça qui s'est
passé. À Saint-Rédempteur, c'est la municipalité
qui payait, comme là. Quand vous me dites: On avait ramassé tant,
ce n'est pas ça. La municipalité payait l'argent qui manquait.
Alors, Saint-Rédempteur, c'est ça. C'est un centre communautaire
municipal. Alors, je ne comprends pas quand vous dites qu'ils ont
ramassé. Ils n'ont rien ramassé, ils payaient ce qui...
M. Picotte: Non, mais leur plan de financement était
à ça et ils nous demandent ça. C'est comme ça que
ça se traduit. Qu'est-ce que vous voulez que je vous dise? Normalement,
on aiderait Saint-Rédempteur à presque 20 % de plus qu'on
aiderait Cap Rouge. Mais ils ne nous demandent pas d'en avoir autant, on ne
leur en donne pas pour autant.
M. Garon: C'est ça, ça veut dire que le maire,
c'est un doux de pique, il ne vous a rien demandé.
M. Picotte: Ah! Si vous voulez dire que le maire est un deux de
pique, vous le lui direz. Moi, je ne le lui dirai pas.
M. Garon: Bien, c'est ça que je comprends.
Vous dites: Dans le fond, s'il nous avait demandé plus, il aurait
eu plus, il avait droit à 67 %. Mais comme il nous a demandé
juste 75 000 $, on lui a donné juste 75 000 $. J'ai compris.
Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): Alors, l'engagement
9.
M. Garon: C'est un projet de combien, ici, à Cap-Rouge,
208 000 $ sur combien? L'aménagement du parc du plateau.
M. Picotte: C'est un projet de l'ordre de 520 000 $. C'est la
réalisation de la phase 2 de l'aménagement du parc du Plateau,
c'est-à-dire terrain de baseball, éclairage et asphaltage de
l'anneau de glace. La municipalité est allée pour 60 %, 312 000 $
et l'OPDQ est allé de 208 000 $ pour 40 %.
M. Garon: Pour du baseball. M. Picotte: Baseball,
éclairage...
M. Garon: Une chance qu'ils n'ont pas demandé les
Expos.
M. Picotte: ...d'un terrain de baseball, asphaltage de l'anneau
de glace.
M. Garon: II leur reste juste à vous demander les Expos
pour...
Une voix:...
M. Garon: Non, mais ça fait pas mal d'argent, tout dans le
même coin.
La Présidente (Mme Bélanger): Ça va pour
l'engagement 9?
M. Garon: Ça va.
La Présidente (Mme Bélanger): Engagement 10.
M. Garon: Engagement 10. Implantation d'un magasin
général
La Présidente (Mme Bélanger): À
Scheffer-ville.
M. Garon: Oui, les Naskapis.
M. Picotte: À Scheffervillo, comté d'Ungava. C'est
un PECEC.
M. Garon: À Schefferville, c'est après que la ville
est un petit peu fermée, hein?
M. Picotte: Pas mal. Alors, évidemment, la mise de fonds
du milieu: 184 000 $. C'est d'ail- leurs la Société de
développement des Naskapis de Kawawachikamak qui...
M. Garon: Comment?
M. Picotte: ...en est le bénéficiaire.
Kawawachikamak. Kawawachikamak, il faut le dire à 10, 12 reprises pour
le dire. Kawawachikamak. C'est à 12 milles de Schefferville. C'est la
création de 7 emplois permanents et 3 à temps partiel. Mise de
fonds de 184 000 $ de la Société de développement en
question.
M. Garon: Ça va. M. Picotte: D'accord.
La Présidente (Mme Bélanger): Engagement 11.
M. Garon: Portneuf. Installation d'infrastructures, travaux de
voirie pour l'implantation du parc industriel.
M. Picotte: C'est ça.
M. Garon: Alors, la route. Vous avez payé pour la route.
Les travaux de voirie, c'est quoi, là?
M. Picotte: C'est l'infrastructure d'aqueduc et d'égout.
Et, par le fait même, évidemment, quand on a tout brassé
ça, on remet ça en...
M. Garon: C'est parce que c'est marqué travaux de
voirie.
M. Picotte: C'est ça.
M. Garon: Ce ne sont pas les tuyaux.
M. Picotte: Entre parenthèses. Non, non, c'est
l'ouverture de la rue, évidemment. Mais ça, c'est à la
suite de travaux d'infrastructures d'aqueduc et d'égout.
M. Garon: Mais ici, le montant est de 643 000 $.
M. Picotte: 247 401 $. M. Garon: Le projet total?
M. Picotte: Oui. Et l'organisme en question, le parc industriel
de Portneuf, c'est la ville de Portneuf qui en est le
bénéficiaire.
M. Garon: Ça a servi à payer quoi, les 247 000 $.
La route?
M. Picotte: Travaux d'aqueduc et d'égout et travaux de
voirie pour rendre la route carrossable.
La Présidente (Mme Bélanger): Ça va pour
l'engagement 11?
M. Garon: Vous avez payé 143 000 $ sur 247 000 $.
M. Picotte: C'est ça. 143 000 $ de l'OPDQ, 104 000 $ de la
part de l'organisme, pour une proportion de 57 %, 43 %.
M. Garon: Ça marche.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 12.
M. Picotte: C'est PECEC. C'est PECEC dans les armoires de
cuisine.
M. Garon: C'est le projet total. Là, je ne comprends pas
trop, c'est...
M. Picotte: Le total du projet est de 163 345 $.
M. Garon: Oui.
M. Picotte:... et... ça c'est le total du projet et le
PECEC est de 30 845 $.
M. Garon: Vérifié. Bois de sciage, Saint-Malo.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 13.
M. Garon: L'engagement 13 est vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 14.
M. Garon: Vérifié.
M. Picotte: C'est le volet 3 dans le domaine de... C'est le
domaine, développement en milieu rural, volet 3, dont on a
discuté au début de notre commission parlementaire.
La Présidente (Mme Bélanger): C'est des gens
dynamiques.
M. Garon: L'engagement 15.
M. Picotte: L'engagement 14, c'est vérifié
ça?
La Présidente (Mme Bélanger): Oui.
M. Garon: L'engagement 14 est vérifié.
M. Picotte: Vérifié.
M. Garon: L'engagement 15...
M. Picotte: Acquisition d'un immeuble...
M. Garon:... là pour acheter un immeuble afin d'implanter
un centre communautaire...
M. Picotte: Oui.
M. Garon:... à Saint-Joseph-du-Lac. De quel immeuble
s'agit-il?
Une voix: Deux Montagnes. M. Garon: Pardon?
Une voix: Ça, c'est la vieille maison du docteur de la
place qu'ils ont achetée. Ils ont payé ça une centaine de
mille.
M. Picotte: 110 000 $.
M. Garon: Le docteur de la place, c'était quel docteur?
Comment est-ce qu'il s'appelait?
Une voix: Le Dr Bergeron.
Des voix: Ha, ha, ha!
M. Garon: C'est une grosse maison?
M. Bergeron: Oui, une grosse maison juste à
côté de l'église. Un genre de maison ancestrale du
docteur.. Comment est-ce qu'il s'appelle?
M. Garon: De quel côté de la rue?
M. Bergeron: Du côté de l'église. Ça,
c'est adjacent à l'hôtel de ville. Ça fait qu'ils ont fait
des améliorations d'à peu près 200 000 $. Dans le moment,
ils viennent de la terminer et ils se sont servis de ça pour
faire...
M. Picotte: Un centre communautaire polyvalent.
M. Bergeron: C'est ça. M. Garon: Faire quoi?
M. Picotte: Un centre communautaire polyvalent
M. Bergeron: Un centre communautaire polyvalent
M. Garon: Non, mais les bureaux de qui? M. Bergeron:
Pardon? De la municipalité.
M. Garon: Mais ce n'est pas un centre communautaire, c'est les
bureaux de la ville. C'est un centre municipal.
M. Picotte: Non. non...
M. Bergeron: Non, non, ils ont joint les deux bâtisses
à ça.
M. Picotte:... ils ont fait les bureaux de la ville... On a
dissocié... Le député vient de nous dire qu'ils ont
dépensé 200 000 $ pour s'aménager. Nous ce qu'on a fait
c'est que la partie...
M. Garon: Avez-vous mis de l'argent sur les 200 000 $ aussi?
M. Picotte:... qui était acceptable...
M. Garon: Est-ce que c'est la seule contribution de 35 000 $, ou
si vous avez mis de l'argent...
M. Picotte: Oui. À ma connaissance oui, parce qu'on a
dissocié du programme ce qui allait à la municipalité et
ce qui servait à un centre communautaire polyvalent. C'est 110 000 $ et
on y est allés de l'ordre de 31 %, 35 000 $.
M. Garon: Vérifié. Agent de développement en
milieu rural, la ville de Bécancour, c'est toujours
considéré comme une municipalité rurale? Pour vous le
milieu rural, c'est quelle grosseur, les villes? Après ça...
M. Picotte: D'abord, ça couvre tout le territoire de la
MRC de ce coin-là. Il faut dissocier le parc industriel parce qu'il y a
tout le territoire de la MRC et c'est agricole. C'est un milieu agricole.
M. Garon: Vérifié. Rimouski, c'est milieu rural
aussi?
M. Picotte: C'est ça. Une voix: Oui.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 18.
M. Garon: Qu'est-ce qui entre dans le milieu rural? Laval, est-ce
que ça peut entrer dans le milieu rural?
La Présidente (Mme Bélanger): Non
M. Picotte: Non. Mais la MRC, c'est le caractère de la MRC
en général.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 18 est
vérifié. L'engagement 19.
M. Picotte: On est rendus où là?
La Présidente (Mme Bélanger): A l'engagement 19.
M. Picotte: l'engagement 19. le granite en carrière. alors
je vous ai dit qu'il y avait les granites morin à
saint-alexis-des-monts, on parlait de beau projet...
M. Garon: De quelle couleur?
M. Picotte: Oui, mais il tire, je pense, sur le vert.
Effectivement. C'est dans le cadre de PECEC.
M. Garon: Vérifié. C'est comment le coût...
O. K. L'engagement 20 est vérifié également.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 21.
M. Garon: L'engagement 21...
M. Picotte: Le centre communautaire, construction et
aménagement du centre communautaire de Mont-Louis, corporation
municipale de Saint-Maxime-du-Mont-Louis.
M. Garon: Combien le coût total?
M. Picotte: le coût total est de 177 200 $ et c'est une
participation 50-50 qui entre dans les normes du c. t. 1152, du 27 mai 1986,
donc les normes de padel, tout ça.
M. Garon: Quelle est la population de Mont-Louis? (17 h 30)
M. Picotte: On va vous dire ça. On a apporté un
livre pour savoir la population des municipalités. Évidemment,
peut-être que c'est plus tard qu'hier soir, mais en tout cas. Le nom
officiel: Saint-Maxime-du-Mont-Louis, à Mont-Louis. Ça s'appelle
Saint-Maxime-du-Mont-Louis, mais c'est à Mont-Louis.
M. Garon: Mont-Louis, je connais ça, mais je veux savoir
la population.
M. Picotte: 1694 habitants au dernier recensement.
M. Garon: C'est bon. Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 22.
M. Picotte: II y en a peut-être un peu plus ou un peu
moins, mais, en tout cas, calculez que c'est à peu près dans
cette "bracket-là".
M. Garon: L'engagement 22, vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 23.
M. Garon: Boîtiers pour caméras.
M. Picotte: Financement d'une entreprise de fabrication de
boîtiers pour caméras, plongée sous-marine. Ah oui, c'est
dans le domaine un peu plus spécialisé.
M. Garon: Est-ce que c'est une nouvelle entreprise?
M. Picotte: Oui, c'est un lancement d'entre prise, donc c'est une
nouvelle entreprise, le lancement d'une entreprise de fabrication de
boîtiers de caméras servant à la plongée
sous-marine. C'est un assez gros dossier parce que..
M. Garon: Bien, oui, 19 emplois.
M. Picotte:... on parle de 354 000 $; PECEC est intervenu pour 74
000 $. Toute la balance, c'est de la mise de fonds...
M. Garon: Est-ce qu'il y a une aussi grosse demande que ça
pour les caméras de plongée sous-marine?
M. Picotte: Sûrement.
M. Garon: Vous dites "sûrement" 19 emplois
M. Picotte: C'est de l'exportation aussi Ils font de
l'exportation.
M. Garon: Pour vendre au Japon? Là, c'est les emplois
communautaires dans le West Island C'est quoi l'indice de richesse?
M. Picotte: PECEC, évidemment, c'est de la création
d'emplois, mais probablement qu'il doit y avoir... On ne sait pas ça,
mais on avait vérifié et, probablement, c'est comme un peu
partout ailleurs, les gens nous font cette démonstration-là,
quand 20 personnes travaillent à quelque part, elles peuvent travailler
dans un comté et venir d'autres comtés.
M. Garon: Oui, oui.
M. Picotte: Alors, vous savez, les gens travaillent beaucoup au
parc industriel de Bécancour et...
M. Garon: Le projet total, c'était quel...
M. Picotte:... mais ils logent tous à
Trois-Rivières-Ouest, dans mon comté.
M. Garon: Quel était le coût total du projet?
M. Picotte: 354 000 $.
M. Garon: O. K Vérifié. Implication d'une
entreprise fabricant des roues à disques pour bicyclettes. C'est quoi,
ça, des roues à disques?
M. Picotte: C'est des roues sans broches. M. Garon: II n'y
a pas de broches...
M. Picotte:... pour les bicyclettes, selon un
procédé breveté.
M. Garon: Et ça tient avec quoi, s'il n'y a pas de
broches?
Des voix: Ha, ha, ha!
M. Garon: Ah! Des roues pleines. Je n'en ai jamais vu, moi.
M. Picotte: PECEC est allé de 50 000 $ sur un total de 180
000 $ d'investissements.
M. Garon: Combien d'investissement total? M. Picotte: 180 000 $
et 4 emplois. M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 25.
M. Garon: Par la croissance de production et de vente.
M. Picotte: Ce qui va être surprenant, c'est qu'on
retrouvera des roues carrées, là, et qui marchent.
M. Garon: Saucisson européen.
M. Picotte: On est rendus dans les saucissons, là.
M. Garon: C'est marqué...
M. Picotte: Saucisson européen Itée.
M. Garon: Expansion de l'entreprise par la croissance de la
production et de la vente. Habituellement, c'est ça.
Des voix: Ha, ha, ha!
M. Picotte:... pour laquelle un fonds de roulement plus
élevé est requis.
M. Garon: Une chance que le fonctionnaire a écrit
ça pour nous éclairer, on ne l'aurait jamais pensé.
Des voix: Ha, ha, ha!
M. Garon: On ne l'aurait jamais trouvé par nous autres
mêmes.
M. Picotte:... pour lequel un fonds de roulement est requis.
M. Garon: Ah! Le fonds de roulement, ce n'est pas pareil,
là.
M. Picotte: C'est ça.
M. Garon: Dans le fond, c'est pour le fonds de roulement.
M. Picotte: c'est ça. mise de fonds: 75 000 $; emprunt
à terme: 150 000 $; pecec: 74 000 $; ça permettait d'avoir un
fonds de roulement de 299 000 $.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 26
M. Garon: C'est quoi des capteurs? Bon L'engagement 26,
vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 27.
M. Garon: Thermogravure, vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 28.
M. Garon: Entreprise se spécialisant dans le sciage et le
séchage de bois feuillu. Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 29.
M. Garon: Les hologrammes, qu'est-ce que c'est?
M. Picotte: Impression d'hologrammes. M. Garon: Quelle sorte
d'hologrammes?
M. Picotte: L'Épiphanie. Sur une carte de crédit,
il y a des signes à trois dimensions, c'est ça des
hologrammes.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 30.
M. Picotte: On est savants.
La Présidente (Mme Bélanger): L'abattage de cailles.
M. Picotte: Ah! Les cailles. L'élevage et l'abattage de
cailles dans le comté de Berthier. Saint-Cuthbert.
M. Garon: Êtes-vous amateur de ça?
M. Picotte: Mais je trouve qu'il n'y a pas beaucoup de lunch
là-dedans! Des voix: Ha, ha, ha!
M. Garon: Comment ça vous en prend pour souper?
Des voix: Ha, ha, ha!
M. Picotte: Là, j'ai diminué un peu mais à
part d'une couple de bonnes cailles, c'est difficile de se rassasier. C'est
vraiment petit et des fois quand c'est mal apprêté,
là...
M. Garon: C'est dangereux de se poigner un os dans le
gargoton.
M. Picotte: Je vous dis qu'il ne reste plus grand-chose. C'est
sec un peu fort!
M. Garon: Non, ça dépend de...
M. Picotte: Quand c'est mal apprêté, quand on les
laisse trop longtemps.
M. Garon: Vous en avez mangé des mal
apprêtées?
M. Picotte: C'est comme des oeufs de cailles; ça prend du
temps à se faire une omelette!
M. Garon: Je n'ai jamais vu d'omelette d'oeufs de cailles.
M. Picotte: J'en ai vu et j'en ai mangé, moi.
M. Garon: Des oeufs de cailles.
M. Picotte: Tu manges un pot, tu as l'impression d'avoir
mangé un oeuf.
M. Garon: Pardon!
M. Picotte: Tu manges un pot d'oeufs de cailles, tu as
l'impression d'avoir mangé un oeuf extra gros.
M. Garon: Ça fait des beaux oeufs de Pâques, par
exemple!
M. Picotte: Ah oui! Ça fait des beaux cocos.
La Présidente (Mme Bélanger): Alors, l'engagement
31.
M. Garon: Bien non, l'engagement 30, les oeufs de cailles.
M. Picotte: Non, pas des oeufs, des cailles.
La Présidente (Mme Bélanger): Onen a
assez parlé.
M. Picotte: Les oeufs, c'est le produit fini.
M. Garon: Ils élèvent et ils abattent des cailles.
Avec les 35 000 $, ça pourrait être combien, ça?
M. Picotte: 241 000 $, dont 123 000 $ d'emprunt à long
terme, 38 000 $ d'emprunt à court terme, 45 000 $ de mise de fonds, 35
000 $ du PECEC.
M. Garon: Pour élever combien de cailles de plus?
M. Picotte: ah mon dieu! l'entreprise prévoit
créer 12 emplois permanents, oui. le nombre de cailles,
évidemment, je ne l'ai pas. on pourra...
M. Garon: Est-ce que ce sont des sexeurs de cailles qu'ils vont
engager? Parce qu'il faut sexer ces animaux-là. Il paraît que
ça prend déjà une grande spécialité pour
sexer les poules, imaginez-vous les cailles!
Une voix: M. le ministre, vous n'avez pas eu la chance de
vérifier ça!
M. Garon: II a des trop gros doigts.
M. Picotte: vous savez, le peu de temps libre que j'ai, ce n'est
pas pour aller voir sexer les cailles, mais c'est pour rester à la
maison de temps en temps.
M. Garon: Pardon?
M. Picotte: Le peu de temps de libre qu'il me reste après
l'administration do cos doux ministères, c'est pour le consacrer
à la maison et non pas pour aller voir le sexage de cailles.
M. Garon: C'est une grande spécialité, il faut
faire venir des gens d'Asie pour ça. À beaucoup d'endroits, ils
engagent des Japonais pour le sexage de la volaille.
M. Picotte: Pour faire du sexage?
M. Garon: C'est vrai, c'est une spécialité.
M. Picotte: Et avec leur sourire, eux autres les Japonais, ils ne
doivent pas les voir venir, bien sûr!
M. Garon: Alors, vérifié. Ça a l'air d'un
beau projet.
La Présidente (Mme Bélanger): J'appelle
l'engagement 31.
M. Garon: Expansion des activités. La Présidente
(Mme Bélanger):...
M. Garon: C'est un gros projet, ça! Le titre c'est:
Expansion des activités.
Des voix: Ha, ha, ha!
La Présidente (Mme Bélanger): De l'imprimerie.
M. Picotte: Mais moi, je n'ai pas plus d'information que vous au
moment où on se parle. Ils ont pris de l'expansion.
M. Garon: Ils impriment plus.
M. Picotte: Ils ont investi 798 500 $, pour réduire
à 60 000 $ le PECEC et ils ont investi finalement 738 500 $. Ils ont
dû prendre une bonne expansion.
M. Garon: Espérons!
M. Picotte: Et il y a 11 emplois permanents de
créés.
M. Garon: Bon, ça va, on leur fait confiance. Mais
excepté qu'il faudrait bien dire de ne pas marquer des titres comme
ça, ça n'a pas de bon sens!
M. Gauvin: On en avait parlé ici à la commission,
je pense que c'est M. le ministre qui était déjà
là, il y a un an ou deux.
M. Picotte: Ça fait longtemps que j'en parle.
M. Gauvin: d'avoir un peu plus de détails sur les
organismes. II semble qu'ils l'ont amélioré...
M. Garon: J'ai l'impression que les gens qui nous écoutent
au Trésor, ils pensent qu'on parle pour parler parce que ça n'a
pas de bon sens là. Ça décrit... Le Vérificateur
général le dit qu'on n'a pas de documents pour...
M. Picotte: Moi, je vais demander...
La Présidente (Mme Bélanger): M. le
député de Lévis, on nous dit que c'est l'OPDQ qui
écrit ça comme ça.
M. Garon: Ah oui!
La Présidente (Mme Bélanger): Ce n'est plus le
Conseil du trésor.
M. Garon: C'est l'OPDQ, c'est pour ça que ça a
empiré!
M. Picotte: Mais ça va "s'emmleuter" à partir de la
prochaine fois.
M. Garon: O.K. Bon.
La Présidente (Mme Bélanger): Alors, c'est chacun
des ministères maintenant...
M. Picotte: Si ça dépend de nous maintenant, il y
aura plus de détails lorsqu'on arrivera à l'étude des
engagements financiers qui sont sous ma responsabilité.
M. Garon: Parce que là on va vous faire perdre du
temps.
M. Picotte: J'ai compris, j'ai compris.
M. Garon: C'est marqué: coût de la subvention, 30
000 $. Bon, on sait normalement que c'est 45 000 $ l'engagement d'un agent de
développement en milieu rural, quand il y a 30 000 $ de subvention,
parce qu'on en a fait d'autres avant. Mais là, si on ne marque jamais ce
qu'est le montant du projet, ça ne veut rien dire, c'est 30 000 $, 30
000 $ sur quoi? On ne sait pas. Il n'y a pas assez de renseignements.
M. Picotte: Écoutez, la formule que nous utilisons, c'est
la formule que le Conseil du trésor nous a demandé d'utiliser.
Moi, je vous dis ceci: À partir du moment où on aura fini ces
engagements financiers qui relèvent de la compétence d'autres
ministres qui ont passé avant moi... J'ai demandé à
l'OPDQ, hier soir -ils en ont parlé, d'ailleurs - de nous donner plus de
matière pour être en mesure d'avoir ce qu'il faut entre les mains.
Et on aura moins de caisses à apporter, puisqu'on les fera plus
régulièrement, et on donnera tous les détails pertinents.
À partir de ce moment-là, on a bien compris ça...
M. Garon: Ça va aller plus vite.
M. Picotte: ...je suis obligé de fonctionner, au moins
pour ceux que j'ai, comme c'est fait, moi, vous savez...
La Présidente (Mme Bélanger): Ça va?
M. Picotte: Oui, je suis comme une mère qui a eu des
jumelles!
La Présidente (Mme Bélanger): Alors, les
engagements 32, 33, 34. C'est de l'aide au développement rural.
Vérifié?
M. Picotte: C'est 45 000 $. Ah! oui. Une voix: C'est
vérifié.
M. Picotte: Voyons, on n'a rien à voir là dessus!
C'est 45 000 $, 30 000 $ de l'OPDQ.
La Présidente (Mme Bélanger):
Vérifié.
M. Picotte: Vérifié. Pareil à d'autres. Ce
n'est pas compliqué.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 35.
M. Picotte: Les engagements 34, 35, même chose.
L'engagement 35, mise en place d'un édifice communautaire, Corporation
du développement communautaire des Bois-Francs inc.
M. Garon: Le montant total du projet?
M. Picotte: Oui, je vous donne tout ça. Le coût du
projet est de 750 400 $, la ville de Victoriaville y est allée pour 50 %
du projet, 375 400 $, la Corporation du développement y est allée
pour 112 500 $, de l'ordre de 15 %, et l'OPDQ a complété avec 262
500 $, de l'ordre de 35 %. C'est pour financer une partie des coûts de
réalisation de ce projet et la mise en place d'un édifice
communautaire, comprenant l'achat de la bâtisse et du terrain, les
différents travaux de rénovation et d'aménagement, de
même que l'achat d'équipements collectifs à être
utilisés par les locataires potentiels de cet édifice.
La Présidente (Mme Bélanger): Ça va?
L'engagement 36.
M. Garon: Club de golf. La construction d'un club de golf
à Saint-Pamphile.
Une voix: Hein!
M. Garon: Eh! Bonne mère! Je ne savais que les gens de
Saint-Pamphile étaient rendus dans le golf eux aussi!
M. Picotte: On a le député de Montmagny-L'Islet qui
est avec nous.
M. Garon: Eh bien! Ça coûte combien?
M. Picotte: Le coût total est de 301 655 $, c'est pour
faire quoi? Un organisme?
M. Garon: Non, mais un club de golf, c'est pour faire le golf...
Pour faire une bâtisse, c'est quoi?
M. Picotte: Je vais vous dire cela dans... Pour faire des
trous...
M. Gauvin: Ça n'a rien à voir avec le terrain,
c'était toutes les infrastructures.
M. Picotte: C'est "compléter l'aménagement dans le
golf de neuf trous à Saint-Pamphile en effectuant", et ça part de
là: "l'agrandissement et la réfection du chalet, l'achat
d'équipement
nécessaire pour l'entretien du golf, et la construction d'un
hangar pour entreposer ces équipements". Tout ça est de l'ordre
de 301 655 $, 111 655 $ par le milieu, 37 %, il y a l'organisme qui ajoute 90
000 $ et l'OPDQ, 100 000 $ pour une contribution de 33 % de l'ensemble du
projet.
M. Garon: Mais pour acheter des équipements, vous avez
dit...
M. Picotte: L'achat d'équipements nécessaires pour
l'entretien du golf...
M. Garon: C'est quoi, ça? Là, on est rendus dans le
fonctionnement du golf.
M. Picotte: Tondeuses, tracteurs, etc.
M. Garon: C'est fort un peu, là. On est rendus en plus
dans le fonctionnement du golf, pas seulement la construction du chalet, ce
sont les équipements pour faire marcher le golf...
M. Picotte: Ça, c'est compris. On appelle ça...
M. Garon: Avez-vous payé le gaz pour mettre dans les
tondeuses?
M. Picotte:... ce n'est pas du fonctionnement, c'est de
l'immobilisation pour l'entretien, il faut distinguer ça, aussi.
M. Garon: C'est quoi?
M. Picotte: Bien, un tracteur, c'est compris dans
l'immobilisation du terrain de golf, et non pas... Si vous nous disiez qu'on
paie le "gallon-nage" de gaz qui va à l'Intérieur, on nous dirait
Wo! Un instant!
M. Garon: Bien, moi, je trouve ça fort. Quand je regarde
qu'on refuse des subventions pour un tomodensitomètre à
l'hôpital de Chandler. Les gens, par exemple, devront aller se faire
passer au tomodensitomètre à Québec. Si on a de l'argent
pour des équipements de club de golf, je me dis - c'est un gouvernement
- je me rappelle toujours la parole qui dit: la main gauche ne peut pas ignorer
ce que fait la main droite.
M. Gauvin: Êtes-vous convaincu qu'il y a des tracteurs qui
sont inclus dans ça?
M. Picotte: Non, on parle d'équipements. Les
équipements sur un club de golf, c'est ça.
M. Gauvin: Ce que j'en sais, c'est l'arrosage automatique d'un
certain nombre de verts au départ.
M. Picotte: Non, mais on pourra fournir ce que ça veut
dire en termes d'équipement. Moi, je vous dis ce que ça comporte,
de l'équipement sur un terrain de golf. On pourra vous fournir les
détails, je ne les ai pas ici. Et vous savez, de toute façon, ce
que je pense des clubs de golf, je vous l'ai dit hier.
M. Garon: Oui Le plus proche de Saint-Pamphile, c'est où?
(17 h 45)
M. Gauvin: À Saint-Jean-Port-Joli.
M. Garon: À quelle distance? M. Gauvin: 35
milles.
M. Garon: II y en a un à Fort Prével, à 18
kilomètres, et l'OPDQ avait offert 500 000 $ pour en faire un à
Gaspé. Dix-huit kilomètres, onze milles. C'était loin un
peu. Le golfeur, il ne faut pas le déranger trop, lui. Ce n'est pas de
l'automobile qu'il veut faire, c'est marcher. Mais ça fait, il me
semble... Moi, je trouve ça un peu scandaleux. Quand on a du pauvre
monde et qu'ils n'ont pas d'équipements médicaux, les gens sont
en phase terminale et ils sont obligés d'aller passer la radiologie
à Québec, comprenez-vous. Il n'y en a pas. On dit non à
Rivière-du-Loup, on dit non à des gens ailleurs. Quand arrivent
des affaires comme ça... Le golf, on ne dira pas que c'est pour les plus
démunis. On est plutôt dans un sport de luxe, un peu en tout cas.
Ceux qui ont besoin de marcher pour leur santé peuvent marcher sur les
trottoirs, ils n'ont pas besoin d'aller sur un terrain de golf. On est dans un
sport de luxe.
M. Gauvin: Une explication additionnelle, M. le ministre, que je
pourrais apporter, c'est un nouveau neuf trous qui a coûté
au-delà de 1 000 000 $, environ 1 300 000 $. saint-pamphile est un
endroit industriel. c'est des industries de sciage, le commerce du bois,
certaines petites manufactures, et la communauté avait convenu que, pour
garder ses cadres dans la région... les gens allaient habiter à
montmagny et à saint-jean-port-joli à cause des services. les
deux principales compagnies de cette ville-là ont investi tout
près de 1 000 000 $ juste sur le terrain, en collaboration avec le
fédéral. le provincial s'est impliqué au niveau des
infrastructures par le biais de l'opdq.
Je dois vous dire que c'est peut-être vrai que ce n'est pas le
meilleur investissement pour le gouvernement du Québec, dans un terrain
de golf, mais, parmi les terrains de golf, c'est l'un de ceux qui, je pense, a
rapporté beaucoup pour la communauté de la région.
M. Garon: Ah! C'est moins pire que l'autre, dans le bout de
Montréal, à Kirkland. C'était 2 000 000 $ pour passer en
dessous de l'autorou-
te avec la petite voiture. M. Picotte:...
M. Garon: Ça, moi je trouve ça scandaleux. Je vais
vous dire bien franchement, je trouve... Comprenez que, dans la crise
économique, à un moment donné, quand les pauvres tireront
des roches à des places, ils n'auront peut-être pas tort
complètement. C'est le seul moyen de se faire entendre.
M. Gauvin: Évidemment, le débat, on l'a repris
à deux ou trois occasions, mais ces gens-là sont venus nous
démontrer qu'ils avaient déjà investi tout près de
1 000 000 $ avant. Ça a été l'argument qui, je pense, a
été le plus important.
M. Garon: Ah! Ce n'est pas le vôtre en particulier
là. Ce n'est pas ça. Ce n'est pas...
M. Gauvin: Non, non, mais écoute. Je suis un peu d'accord
avec les commentaires qu'on a faits en général.
M. Picotte: Mme la Présidente, vous connaissez mes
commentaires là-dessus. Je les ai mentionnés.
M. Garon: Ah oui! Mais...
La Présidente (Mme Bélanger): Alors, cela dit, on
appelle l'engagement 37.
M. Garon: est-ce que je pourrais avoir une copie du protocole et
de l'avis sectoriel, dans ce cas-là, et la ventilation des
dépenses et des sommes qui ont été versées par les
différents intervenants?
M. Picotte: Aucun problème.
M. Garon: Des dépenses effectuées sur le terrain.
Il y a combien de membres dans le club aussi et quelle est la cotisation de
chacun des membres?
M. Picotte: Ah! Ça va. Tant que vous ne nous demanderez
pas de vous fournir leur handicap et leur "foursome" là.
Des voix: Ha, ha, ha!
M. Garon: C'est le contribuable qui, je pense, a un handicap
là-dedans.
La Présidente (Mme Bélanger): Ça va? M.
Garon: Ça va.
La Présidente (Mme Bélanger): Alors l'engagement
37?
M. Garon: L'engagement 37, vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 38?
M. Garon: Fabrication de vêtements haut de gamme pour
fillettes. Ça doit être les fillettes des joueurs de golf, je
suppose, là.
M. Picotte: Non, mais c'est dans Rosemont en tout cas.
M. Garon: Ça leur prend des vêtements haut de
gamme.
M. Picotte: II y a au moins une bonne chose, c'est que c'est fait
dans Rosemont, un coin pauvre de Montréal. Tant mieux si ça a
créé quelques emplois pour habiller les jeunes des riches.
M. Garon: Non, 50 000 $ pour créer 13 emplois, ce n'est
pas mauvais.
M. Picotte: Non. J'espère que non. Pas mauvais et pas
cher.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 39?
M. Garon: 2M Industries Canada inc.
M. Picotte: Ça a créé 17 emplois dans le
cadre du PECEC.
M. Garon: De quoi s'agit-il?
M. Picotte: II y a eu un investissement de 772 650 $.
M. Garon: Oui, mais c'est parce que c'est marqué
"expansion d'une entreprise par l'acquisition d'équipements de
production et la croissance du fonds de roulement". C'est une entreprise qui
fait quoi?
Une voix: C'est des colles industrielles.
M. Picotte: Des quoi?
Une voix: Des adhésifs, des colles.
M. Picotte: Des adhésifs et de la colle industrielle.
M. Garon: De la colle. Pour ceux qui n'ont pas le moyen de se
payer de la "coke".
Des voix: Ha, ha, ha!
La Présidente (Mme Bélanger): Ça va?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 40?
M. Garon: Expansion d'une imprimerie commerciale. C'est un projet
de combien?
M. Picotte: 1 150 000 $ dont 185 000 $ du PECEC.
M. Garon: Vérifié.
M. Picotte: 13 emplois.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 41.
M. Picotte: La fabrication de machinerie dans le comté de
Beauce-Nord.
M. Garon: Pour faire quel genre de machinerie?
M. Picotte: 280 000 $ d'investissement total.
M. Garon: Quel genre de machinerie?
M. Picotte: On pourra vous fournir ça On ne sait pas
ça. On n'a pas ça dans le dossier
M. Garon: O.K.
La Présidente (Mme Bélanger): Alors, le cahier B
des engagements d'août 1988 est vérifié.
M. Garon: Ça marche.
Octobre
La Présidente (Mme Bélanger): Alors, j'appelle le
mois d'octobre.
M. Garon: Septembre, il n'y en a pas?
La Présidente (Mme Bélanger): II n'y en a pas.
M. Picotte: C'est septembre qu'on vient de vérifier.
La Présidente (Mme Bélanger): Non, non.
C'était août, cahier B.
M. Picotte: Moi, c'était marqué septembre.
M. Garon: C'est marqué septembre. C'est le mois d'octobre
et c'est marqué septembre.
Une voix: Ça, pour ces mois-là, il arrive qu'il y
en a eu du mois d'octobre.
M. Garon: C'est un peu comme dans les poèmes de
Rimbaud...
M. Picotte: Si on est sur le bord du lac, ça va mieux! Si
on est trop loin, il faut se servir d'une loupe comme vous avez ou d'une
longue-vue.
La Présidente (Mme Bélanger): Alors, dans la liste
du mois d'octobre que nous avons, il peut se retrouver des engagements de
septembre.
M. Picotte: Parfait. C'est pour ça que moi, c'est
marqué octobre mais ce sont les engagements de septembre.
Donc, on est bien à la même place: Subvention à
titre d'aide au développement en milieu rural de la Corporation de
promotion économique de la Baie-des-Ha! Ha!
La Présidente (Mme Bélanger): C'est ça.
L'engagement 1. Vérifié?
M. Picotte: C'est coutumier. 30 000 $. M. Garon:
Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 2.
M. Picotte: Subvention pour l'achat d'un terrain, la construction
et l'aménagement d'un centre d'éducation à la conservation
à Kinsey Falls...
M. Garon: Ah! je connais ça!
M. Picotte: Ah! c'est le parc Marie Victorin que j'ai
inauguré moi même comme ministre du Loisir en collaboration avec
la compagnie Cascades qui en avait défrayé un bon coup.
M. Garon: Comment ça, vous l'avez inauguré vous
aussi?
M. Picotte: Oui
M. Garon: J'y avais été moi aussi.
M. Picotte: Oui?
M. Garon: Bien oui, j'avais aidé pour le mettre en place
dans le temps pour...
M. Picotte: C'est curieux, on ne s'est pas vus.
Des voix: Ha, ha, ha!
M. Garon: Non, non, c'est avant. Avant ça. Sur le bord du
ruisseau qui passe en plein milieu.
M. Picotte: C'est ça.
La Présidente (Mme Bélanger): Alors, ça
va?
M. Garon: J'avais aidé pour développer ce
parc-là.
M. Picotte: Peut être que dans le temps on se parlait
moins
M. Garon: On n'était pas du même bord de la
clôture, on ne l'est pas plus, remarquez bien!
M. Picotte: Mais on se parle mieux. On se parle plus!
M. Garon: C'est un beau petit projet, ça, Marie-Victorin
qui... L'entreprise aide aussi au développement. C'est un projet de
combien?
M. Picotte: 1 380 000 $; l'OPDQ a souscrit pour 103 630 $ et le
MLCP pour 309 900 $.
Une voix: C'est bien!
M. Garon: Ça marche. Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 3.
Création d'emplois.
M. Garon: L'engagement 3.
M. Picotte: Une pisciculture à Angliers.
M. Garon: Comment s'appelle t-elle?
M. Picotte: Pêcheurs scientifiques du Québec inc.,
qui en sont les bénéficiaires.
M. Garon: Ils élèvent quoi? Quelle sorte de
poissons?
M. Picotte: la réalisation du projet permettra la
création de trois emplois permanents et de quatre emplois temporaires,
le tout équivalent à cinq emplois années-personnes.
M. Garon: Une pisciculture de quoi?
M. Picotte: C'est de la truite.
M. Garon: C'est de la truite? Bon, vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 4.
M. Picotte: Fabrication d'ambulances et de véhicules
spécialisés.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 5.
M. Picotte: Subvention pour l'acquisition d'un immeuble et sa
transformation pour répondre aux besoins de gestion de la Maison de
l'action bénévole de l'or blanc inc. à Asbestos. Une
intervention, sûrement, dans le cadre de ce qui est arrivé
à Asbestos, évidemment. On cherche à faire le plus
possible d'interventions pouvant...
M. Garon: Vérifié.
M. Picotte: Voilà, merci. Alors, milieu rural, 30 000 $,
et 15 000 $ de la part du milieu.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 6.
M. Garon: Vérifié. M. Picotte:
Voilà.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 7.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger):
Vérifié. L'engagement 8.
M. Picotte: L'implantation d'un motel industriel à
Saint-Luc. 210 250 $ dont la totalité du projet est 420 500 $. La
participation du milieu est de 26 %; les emprunts à long terme, 100 000
$; subvention de l'OPDQ, 50 %, 210 250 $.
M. Garon: Est-ce qu'il y a quelque chose dans le motel?
M. Picotte: C'est dans le cadre du programme que nous avons.
M. Garon: Est-ce qu'il y a des industries dans le motel?
M. Picotte: On pourra vérifier s'il y a des industries,
pour combien de création d'emplois il s'est fait. On va fournir
ça ultérieurement.
Une voix: Ça marche.
M. Garon: L'autre, c'est quoi? L'Association
québécoise...
M. Picotte: L'Association québécoise des
transporteurs aériens. Subvention pour la construction d'une
bâtisse et l'aménagement du terrain nécessaire à
l'implantation du nouveau siège social de l'AQTA.
M. Garon: C'est quoi ça, l'AQTA?
M. Picotte: Association québécoise des
transporteurs aériens inc. Le directeur exécutif est M.
Brian Jenner. Construction d'une bâtisse et aménagement du terrain
nécessaire à l'implan-tation du nouveau siège social..
M. Garon: Le coût total, c'est combien? M. Picotte:
Le total est de 264 000 $... M. Garon: Eh! Bonne mère!
M. Picotte:... l'organisme y est allé pour 25 %, l'OPDQ,
75 %...
M. Garon: Les transporteurs aériens, c'est les
propriétaires de compagnies, ça? Vous avez payé plus que
pour les Gens de l'air. L'implantation du nouveau siège social de
l'AQTA
M. Picotte: On va devoir vous en reparler plus tard parce que ce
projet-là, tel que nous l'avons, ne s'est pas réalisé
comme tel. Il revient plus tard avec d'autres sortes d'engagements
M. Garon: Celui-là n'est pas réalisé? M.
Picotte: Non.
M. Garon: II n'a pas marché du tout? Il y en a un
autre?
M. Picotte: II a été abandonné. Il y en a un
autre qu'on va voir plus tard.
M. Garon: O. K. abandonné.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 10.
M. Picotte: C'est encore un centre multifonctionnel à
Aguanish...
M. Garon: Ah! Je connais ça.
M. Picotte:... dans le comté de Duplessis, qui a fait en
sorte qu'un investissement total de 350 000 $... Non, un instant. Je n'ai pas
la bonne... J'ai la feuille antérieure, excusez-moi. Je retire ce que
j'ai dit et je reprends. Un investissement total de 138 600 $, dont 79 600 $ de
l'OPDQ; 8000 $ du ministère des Affaires culturelles et 51 000 $ de la
municipalité, pour un total de 138 600 $. Centre multifonctionnel
répondant aux besoins de la population et de différents
organismes locaux. Et il y a une incidence culturelle là-dedans puisque
le MAC y a participé.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 11.
M. Picotte: Pavillon d'accueil touristique, à Val-d'Or. Si
ma mémoire est fidèle, c'est moi qui avais inauguré ce
pavillon.
M. Garon: Bon, c'est un projet de combien?
M. Picotte: C'est un projet de 247 300 $; l'OPDQ y est
allé de 96 300 $; le ministère du Tourisme, par l'ATRAT,
l'Association touristique régionale de Val-d'Or, du milieu,
Abitibi-Témiscamingue, 36 000 $ et la ville de Val-d'Or, 115 000 $, pour
un montant total de 247 300 $.
M. Garon: Et il y a combien de touristes par année? Et le
projet est réalisé?
M. Picotte: Le projet est réalisé, oui. Je l'ai
visité moi même.
M. Garon: II accueille combien de touristes par année?
M. Picotte: On pourra vérifier avec la dame qui s'occupe
de ce dossier-là, que j'ai rencontrée à quelques
reprises.
M. Garon: Depuis que c'est ouvert. Est-ce qu'il y avait quelque
chose avant ou s'il n'y avait rien?
M. Picotte: Bien, il y avait avant, oui... Il y avait avant une
infrastructure d'accueil très, très rudimentaire et qui ne
répondait pas aux besoins et c'est pour ça que... C'est dans le
projet... dans le cadre d'ailleurs des investissements, d'une entente avec le
ministère du Tourisme, de fournir à chacune des régions
les infrastructures nécessaires pour bien s'équiper au point de
vue d'accueil touristique et de renseignements touristiques.
M. Garon: Vous allez pouvoir nous dire combien ils accueillent de
touristes par année depuis la construction du centre?
M. Picotte: On va vérifier ça, là. On va
vous dire ça.
M. Garon: O. K. Merci. Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 13.
M. Garon: L'engagement 13. C'est quoi ça?
M. Picotte: Alors, c'est dans le domaine du... C'est la
production de copeaux.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 14.
M. Garon: Non, c'est l'engagement 13...
M. Picotte: Fabrication de réservoirs en acier inoxydable
et carbone.
M. Garon:... l'engagement 12...
M. Picotte: On était à l'engagement 13.
M. Garon: On était à l'engagement 12. Fabrication
de réservoirs en acier inoxydable et carbone.
M. Picotte: Bien moi, c'est à l'engagement 13.
M. Garon: C'est l'engagement 13, oui. La Présidente
(Mme Bélanger): Vérifié?
M. Picotte: Dans le comté de Johnson, mais c'est dans le
cadre du PECEC
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 14.
M. Picotte: Production de machineries agricoles à
Valcourt...
M. Garon: Ah!
M. Picotte:... dans le comté de Johnson et c'est un
montant total de 555 000 $...
M. Garon: C'est bon.
M. Picotte:... PECEC est intervenu pour 74 500 $.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 15.
M. Picotte: L'implantation d'une scierie dans le comté de
Rouyn Noranda Témiscamingue. La municipalité de Rouyn-Noranda,
dans le comté de Rouyn Noranda-Témiscamingue, 22 emplois. Total,
1 410 000 $ d'investissement, 225 000 $... pardon, PECEC y est allé de
l'ordre de 400 000 $.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 16. (18
heures)
M. Picotte: les bardeaux des hautes-laurentides inc., à
saint-côme, dans le comté de berthier. encore une fois, c'est dans
le domaine du cèdre, des bardeaux de cèdre; 776 000 $
d'investissement et... non, je cherche pecec, là. 74 600 $ sur 776 000
$, pour une création d'emplois de 20.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): Engagement 17.
M. Picotte: Charcuterie Mosane inc., dans le comté de
Shefford, à Granby.
M. Garon: Quel genre de charcuterie qu'ils font là?
M. Picotte: Subvention pour la fabrication de charcuterie
spécialisée. Je ne l'ai pas. On pourra vous fournir les
renseignements additionnels là-dessus. Ah, c'est un projet qui est
mort-né.
M. Garon: Ça n'a pas marché.
M. Picotte: Ouais.
M. Garon: Ça marche.
M. Picotte: II a été charcuté.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): Engagement 18.
M. Picotte: Subvention pour la fabrication artisanale de vins
type bordeaux ou sauvignon.
M. Garon: Ah.
M. Picotte: Je n'en ai pas dégusté. Ça fait
12 ans que je n'ai pas touché à ça. C'est dans Dunham.
Vignoble les arpents de neige inc., comté de Brome-Missisquoi. Sept
emplois de créés.
M. Garon: Est-ce que c'a été
réalisé?
M. Picotte: 568 900 $ d'investissements et PECEC est de l'ordre
de 65 000 $ et c'a été réalisé.
La Présidente (Mme Bélanger): Ça va?' M.
Garon: C'a été réalisé? M. Picotte:
Oui.
M. Garon: C'a créé sept emplois. Pour ramasser les
raisins ou pour... Les emplois créés?
La Présidente (Mme Bélanger): Faire la
dégustation.
M. Picotte: Les ramasser et les écraser pour
faire du vin.
M. Garon: Les écraser. C'est bon C'est une bonne place
pour le vin, Dunham. Bonjour. Ah, bonjour... Vérifié!
Des voix: Ha, ha, ha!
M. Garon: Je me rappelais...
M. Picotte: Ce sont les vapeurs de vin qui vous ont monté
au cerveau.
M. Garon: Non, non, je pensais à quelques occasions que je
suis allé dans ce coin-là, et c'est comme si je disais bonjour au
monde avant de m'en aller.
Des voix: Ha, ha, ha! M. Garon: Bonjour
M. Picotte: On garde toujours de bons souvenirs de nos rencontres
et de nos visites.
M. Garon: Moi, oui. Moi, j'aime beaucoup ça, d'ailleurs.
Ça me reposait d'aller sur te terrain.
La Présidente (Mme Bélanger): Engagement 19.
M. Picotte: Subvention pour la restauration de mobiliers
mécaniques à Bouchervllle; Les électro-peintres du
Québec inc., dans le comté de Bertrand; création d'emplois
de 10. Un montant total de 975 000 $ et une subvention de PECEC de 60 000
$.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): Engagement 20.
M. Picotte: C'est à Waterloo, Centre de
développement industriel de Waterloo inc. C'est la subvention de
construction d'un bâtiment devant servir de motel industriel, dans le
comté de Shefford, et c'est un montant total de 519 700 $; l'OPDQ y est
allé pour 40 % de la somme. La caisse populaire y est allée pour
40 %.
M. Garon: Est-ce qu'il y a du monde dans le motel industriel
maintenant? Est-ce qu'il y a des entreprises là-dedans?
M. Picotte: Ça, on va vérifier tout ça, et
on pourra vous donner des détails à suivre.
M. Garon: Ça marche.
M. Picotte: Pour les prochaines fois, on va tout avoir
ça.
M. Garon: Quel est le pourcentage d'occupation du motel
maintenant depuis la construction?
M. Picotte: Très bien.
La Présidente (Mme Bélanger): Engagement 21.
M. Picotte: Engagement 21. Subvention pour la consolidation d'une
manufacture de jeans à forfait.
M. Garon: Bon.
M. Picotte: East Broughton, dans le comté de
Frontenac.
M. Garon: Tu as envie de faire travailler les gens vite.
M. Picotte: 75 emplois, 538 000 $ d'investissement.
M. Garon: Qui est le propriétaire?
M. Picotte: 100 000 $ de PECEC, et Confection East Broughton,
c'est tout ce que j'ai. On pourra vous fournir l'autre détail.
M. Garon: Savez vous qui sont les actionnaires, les
propriétaires?
M. Picotte: Hein? L'entreprise est fermée? Faillite de
l'entreprise.
M. Garon: Quand?
M. Picotte: On me dit que l'entreprise a failli. Elle a
fonctionné 18 mois.
M. Garon: Pourquoi a-t-elle fait faillite? Le savez vous?
M. Picotte: Probablement que les gens n'achetaient pas assez de
jeans.
M. Garon: Pardon?
M. Picotte: Probablement que les gens n'achetaient pas assez de
jeans.
M. Garon: Non, c'est peut-être d'autres raisons.
M. Picotte: On dit que c'était une relance et que la
machinerie étant désuète...
M. Garon: Ce n'était pas assez concurrentiel dans les
coûts de production.
M. Picotte: Un petit peu ce qui s'est passé dans le
même domaine, chez nous, avec les bas-
culottes Caprice, qui avaient de la vieille machinerie et qui
étaient très forts sur la production, la bonne main-d'oeuvre.
Mais compte tenu qu'ils n'étaient pas capables de faire autant de
modèles, que les gens achètent, maintenant, les nouveaux
modèles, avec des dessins dessus et des boucles et des patentes,
là...
Des voix: Ha, ha, ha!
M. Picotte:... eh bien, à cause de la machinerie qui
était désuète, ils n'ont pas été capables
d'aller concurrencer une autre compagnie. Ils ont dû fermer les portes.
Malheureusement, il y avait une très bonne qualité de
main-d'oeuvre. Donc, on me dit que c'est de la machinerie désuète
qui a fait en sorte que ça n'a pas fonctionné. Ça a
fonctionné uniquement 18 mois.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 23...
22, pardon.
M. Garon: Mais est-ce qu'il y avait eu une analyse sectorielle de
ça? Parce qu'on dit: II a fait faillite puis il avait... Ça,
ça me fait penser... Autrefois, il y avait des entreprises... Ça
me fait penser aux calorifères
M. Picotte: Dans les dossiers PECEC, on a toujours des avis
sectoriels.
M. Garon: Et, là-dedans, ils n'ont pas analysé...
ils ne se sont pas rendu compte qu'ils se lançaient là-dedans
avec un équipement désuet?
M. Picotte: II y avait même eu un investissèment
dans le cadre de PEDIR, là. En tout cas, ça nous semblait...
M. Garon: Oui.
M. Picotte:... nous autres, avoir une bonne chance de
réussite lors de la relance.
M. Garon: Vérifié.
M. Picotte: On en a, quelques dossiers, de temps en temps, qui
ressemblent à Tricofil et pour lesquels on ne peut rien faire.
M. Garon: Non, non. Je sais que dans les promoteurs...
Des voix: Ha, ha, ha!
M. Garon: Les promoteurs, c'est bien difficile de... C'est leur
entreprise.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 22.
M. Picotte: L'engagement 22: Subvention pour l'expansion d'une
entreprise de fabrication de portes de style antique.
Ça irait probablement dans la maison du docteur chez vous,
ça, là. Dans le comté deLévis...
Bernières.
M. Garon: Non. Ce n'est plus dans le comté de
Lévis, ça.
M. Picotte: Mais ça l'était, dans le temps.
M. Garon: Oui, oui. Dans le temps.
M. Picotte: Quatre emplois permanents.
M. Garon: Un investissement de combien?
M. Picotte: 320 000 $; 43 000 $ du PECEC.
M. Garon: Bon.
M. Picotte: C'est bon, c'est bon.
M. Garon: C'est bon, ça. Oui.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 23.
M. Garon: L'engagement 23.
M. Picotte: L'engagement 23: Subvention pour l'expansion de
l'entreprise La boucherie le boeuf rouge. Ah Mon Dieu!
M. Garon: Oui. Mais on l'a...
M. Picotte: Chute-aux-Outardes. Alimentation Dany Tremblay inc.,
dans le comté deSaguenay.
M. Garon: Oui. C'est un autre?
M. Picotte: L'expansion de l'entreprise La boucherie le boeuf
rouge enr., afin d'offrir à la population de Chute-aux-Outardes...
M. Garon: Bien là, là...
M. Picotte:... un service plus spécialisé dans le
domaine de la boulangerie et de la charcuterie.
M. Garon: C'est vous autres qui êtes en train de vous
spécialiser dans les subventions aux épiceries de
Chute-aux-Outardes. C'est la deuxième, là. C'est la
troisième? Non mais, à Chute-aux-Outardes... Tantôt,
là, Dubé... Il me semble que c'était Dubé. Ce
n'était pas Alimentation Dubé, il me semble? C'était
à Chute-aux-Outardes aussi. Là, c'était parce qu'il
était tout seul et que vous ne vouliez pas qu'il... Il fallait qu'il ait
de la compétition? C'est quoi l'affaire? Là, je
ne comprends plus, là.
M. Picotte: Là, c'est une boulangerie et une charcuterie.
Pour tantôt, il faudrait vérifier; on a... Tantôt,
c'était une épicerie; là, c'est de la charcuterie, de la
boulangerie.
M. Garon: Ont-ils passé au feu eux autres aussi?
M. Picotte: Non, non. J'espère qu'ils n'ont pas
passé au feu depuis ce temps-là parce que...
M. Garon: C'est l'expansion de l'entreprise.
M. Picotte:... la charcuterie serait déjà
cuite.
M. Garon: Mais qu'est-ce qu'ils font, eux autres, là?
M. Picotte: De la charcuterie et de la boulangerie.
M. Garon: Non, ce n'est pas une boulange rie, c'est
marqué: La boucherie le boeuf rouge
M. Picotte: Oui, mais ils font aussi de la boulangerie.
Une voix: Ils font les deux.
M. Picotte: C'est ça que je vous ai dit tantôt.
L'entreprise La boucherie le boeuf rouge enr. offre à la population un
service spécialisé dans le domaine de la boulangerie et de la
charcuterie.
M. Garon: En fait, ils font le pain à hamburger et le
hamburger
Des voix: Ha, ha, ha!
M. Garon: Une boulangerie... C'est une entreprise
intégrée. Le prochain coup, ils vont vous demander le restaurant
pour pouvoir...
Des voix: Ha, ha, ha!
M. Garon: Mais je suis un peu surpris que vous soyez
là-dedans. Ça dépend: s'ils font du pain, ça, c'est
une autre chose. Une boulangerie, le gouvernement intervient habituellement,
mais... Est-ce que c'est de la transformation ou de la coupe pour vente au
comptoir?
M. Picotte: C'est de la fabrication. M. Garon: Ils
fabriquent quoi?
M. Picotte: Dans la charcuterie et la boulangerie.
M. Garon: La charcuterie, c'est correct... s'ils font de la
charcuterie. Qu'est-ce qu'ils font dans la charcuterie? Ils font des cretons,
de la tête fromagée? Non, le porc est rare, là.
M. Picotte: On vous fournira toute l'information. Là, je
n'ai pas la gamme de leurs produits..
M. Garon: J'aimerais ça voir ce qu'ils font. M.
Picotte: à portée de main.
M. Garon: O. K Puis l'avis sectoriel également
M. Picotte: Oui, oui
M. Garon: II y a dû en avoir un dans ce cas-là
M. Picotte: Oui.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 24.
M. Garon: La base de plein air. C'est sur un projet de
combien?
M. Picotte: Forestville. Alors, c'était 99 500 $, et la
subvention PECEC est de 28 430 $
La Présidente (Mme Bélanger): Ça va? M.
Garon: Où est-on rendu, là?
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 25
M. Picotte: 28 430 $ du PECEC sur un mon tant total de 100 000 $
d'investissement par la base de plein air.
M. Garon: Ça marche. Ce n'est pas la base de plein
air.
La Présidente (Mme Bélanger): C'est l'engagement
25, ça va. Engagement 26.
M. Picotte: Non, on était à l'engagement 24,
tantôt.
La Présidente (Mme Bélanger): Non, non engagement
25. L'engagement 24, on l'a fait. On était à l'engagement 25, la
subvention pour...
M. Picotte: C'est ça. M. Garon:
Vérifié.
M. Picotte: Vérifié. L'engagement 25,
vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): Engagement 26.
M. Picotte: Implantation d'une pisciculture à Godbout pour
l'élevage de la truite mouchetée propre à la consommation.
C'est à la suite de la décision que j'avais prise, comme ministre
des Pêcheries, de commercialiser la truite mouchetée.
M. Garon: D'élevage. M. Picotte: Oui
M. Garon: Oui. À Godbout, il y en a pas mal de sauvages,
aussi.
M. Picotte: De quoi?
M. Garon: De la truite sauvage. Il y a beaucoup de pêche
dans ce coin-là.
M. Picotte: Oui. On fait de la truite d'élevage aussi
parce que c'est propre à la consommation.
La Présidente (Mme Bélanger): Alors, les engagements
d'octobre...
M. Garon: Est-ce que ça marche encore, la "truiterie", la
pisciculture de Godbout?
M. Picotte: La truiticulture Malohe inc. M. Garon: Est-ce que
ça marche encore?
M. Picotte: Oui, ça marche Bien, il me semble que
ça marche. On va vérifier, mais je pense que ça
marche.
La Présidente (Mme Bélanger): Engagements d'octobre
vérifiés?
M. Picotte: Mais faisons une vérification pour être
plus sûrs.
M. Garon: Un instant. C'est un projet de combien, ça, la
truiticulture?
M. Picotte: 398 000 $ dont...
M. Garon: Est-ce qu'il y a eu d'autres subventions que celle
de...
M. Picotte: MAPAQ, 10 000 $ et subvention PECEC, 65 000 $.
M. Garon: MAPAQ, 10 000 $?
M. Picotte: Oui, c'est dans le cadre de leur programme.
M. Garon: Le programme n'est pas gros, 10 000 $.
M. Picotte: Non.
M. Garon: J'ai l'impression que le MAPAQ se désengage pas
mal. C'est un beau secteur, au Québec, l'élevage des poissons. 10
000 $. Bon! Quels sont les volumes produits depuis qu'ils existent?
M. Picotte: Dites-nous tout ce que vous voulez savoir et on va
s'informer de tout ça.
M. Garon: D'accord. Je voudrais savoir quel est le nombre de
personnes qui travaillent depuis que la truiticulture est en opération
et le volume de truites produit chaque année depuis qu'elle a
été mise en opération.
M. Picotte: j'imagine que chaque année... ça va
être pour la dernière année parce que le temps de la
produire, etc., on fait sûrement un décalage de quelques mois.
donc, on va se retrouver à un an d'opération,
peut-être.
M. Garon: Oui, mais elles peuvent être encore là,
les truites.
Novembre
La Présidente (Mme Bélanger): Alors, octobre 1988,
vérifié. J'appelle novembre 1988.
M. Picotte: II peut y en avoir une couple de mangées.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 1.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): Engagement 2.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): Engagement 3.
M. Garon: Auberge. Une auberge de campagne. Ah bien! "Fuse"!
Saint-Antoine-de-Tilly.
M. Picotte: Saint-Antoine-de-Tilly, dans le comté de
Lotbinière.
M. Garon: Subvention pour l'expansion d'une auberge de campagne.
Laquelle?
M. Picotte: Alors, il y a eu 998 000 $ d'investissement...
M. Garon: C'est bon, ça.
M. Picotte:... 34 000 $ du PECEC, pour une création de 18
emplois.
M. Garon: C'est bien.
La Présidente (Mme Bélanger):
Vérifié?
M. Garon: Mais là c'est plus compliqué qu'un
manoir. C'est quand même plutôt une entreprise particulière.
Ce n'est pas rien qu'un... dans le domaine de la restauration.
La Présidente (Mme Bélanger): Engagement 4.
M. Garon: Ça va. Vérifié. Pour l'engagement
4, des moules de ciment, fabrication de moules à joint.
M. Picotte: Fabrication de ciment à joint, des moules.
M. Garon: Du ciment à joint? Qu'est-ce que c'est
ça, du ciment à joint?
M. Picotte: C'est de la colle à céramique, de la
"bouche fente" et du stucco.
M. Garon: Vérifié.
M. Picotte: C'est de la fabrication de ça Cinq
permanents...
M. Garon: Ça marche. M. Picotte: D'accord.
La Présidente (Mme Bélanger): Engagement 5.
M. Picotte: Centre mécanique LBS inc.,
Lourdes-de-Blanc-Sablon, dans le comté de Duplessis. Créer un
service de réparation et d'entretien d'aéronefs Création
de huit emplois permanents, un à temps partiel.
M. Garon: Est-ce que ça marche toujours?
M. Picotte: PECEC, 70 000 $, pour un investissement de 274 215
$.
M. Garon: Est-ce que le projet s'est réalisé?
M. Picotte: On pourra vous fournir des renseignements
là-dessus, s'il fonctionne et combien d'emplois, etc.
La Présidente (Mme Bélanger): Ça va?
M. Garon: Oui.
La Présidente (Mme Bélanger): Engagement 6. Des
skis rétractables.
Des voix: Ha, ha, ha!
M. Garon: En tout cas, j'espère qu'ils ne se
rétractent pas quand le gars descend. Il peut se retrouver sur la
bottine.
Des voix: Ha, ha, ha!
M. Picotte: Quand le gars voit venir un arbre, il se met sur le
reculons.
Des voix: Ha, ha, ha!
M. Garon: Ils se rétractent par en arrière.
M. Picotte: Alors, je ne saurais vous dire ce qu'est un ski
rétractable.
Des voix: Ha, ha, ha!
M. Garon: Non, moi non plus. (18 h 15)
M. Picotte: Je pourrai prendre les informations pour vous les
fournir. Je sais qu'il y a eu création de 11 emplois pour un projet
total de 274 600 $.
M. Garon: Ce serait intéressant de le savoir quand
même.
M. Picotte: PECEC, 74 500 $
M. Garon: Pour compléter notre culture.
M. Picotte: J'ai été ministre du Loisir, de la
Chasse et de la Pêche et des skis rétractables, je n'en ai pas
rencontré.
M. Garon: Donc, vous voulez fournir ces renseignements-là?
Ça va
La Présidente (Mme Bélanger): 7
M. Picotte: Alors, c'est vérifié?
M. Garon: Oui
M. Picotte: Bon, vérifié.
M. Garon: Mais avec les renseignements.
M. Picotte: Oui, oui, on vérifiera ce que c'est qu'un ski
rétractable, si quelqu'un peut vérifier ça
M. Gauvin: C'est surtout dans le domaine de l'aviation qu'on
retrouve ça.
Une voix: Dans quoi retrouve-t-on ça?
M. Gauvin: C'est surtout dans le domaine de
l'aviation qu'on retrouve ça. M. Garon: Dans quoi?
M. Gauvin: Dans le domaine de l'aviation, la petite aviation;
vous y retrouvez des skis rétractables.
M. Picotte: Ça fait quoi, ça?
M. Gauvin: Par rapport à la roue.
Une voix: L'avion peut décoller à l'aéroport
de Québec sur roues; il s'en va sur le lac et il baisse ses skis.
M. Picotte: Ah bon. Ça a du bon sens, ça Alors,
c'est pour ça que, comme ministre du Loisir, de la Chasse et de la
Pêche, je n'avais pas connu ça.
Des voix: Ha, ha, ha!
M. Gauvin: C'est surtout utilisé en hiver, oui.
M. Picotte: De préférence. Non, mais c'est bon,
ça.
M. Garon: Mais les skis, c'est bon sur l'eau.
M. Picotte: Non, je ne pense pas. Pas ce genre-là.
M. Gauvin: Ah non! Des flotteurs
M. Garon: Bien oui, il y a des avions qui atterrissent sur des
petits lacs.
M. Picotte: Oui, mais c'est de flotteurs, ça. Ce n'est pas
la même affaire qu'un ski.
M. Garon: Oui, c'est vrai.
M. Picotte: Sur un ski, on peut atterrir rien que sur un, mais
sur un flotteur, ça va plus mal.
La Présidente (Mme Bélanger): Alors, ça
va?
M. Garon: Oui.
M. Picotte: Bon. On a eu le renseignement.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 7,
l'implantation des feuillus.
M. Picotte: Merci, M. le professeur. Subvention pour
l'implantation d'un moulin de feuillus; c'est dans le domaine du bois
évidemment que... Grandes-Bergeronnes, comté de Saguenay
M. Garon: Est-ce que l'implantation s'est faite?
M. Picotte: II y avait 200 000 $ en tout cas; 60 000 $ du PECEC.
On va vérifier.
M. Garon: Un moulin de quoi? Une voix: ...de feuillus.
M. Picotte: ...de lattes. NM. Garon: ...de lattes.
Ah! De lattes. Ils veulent couper les feuillus en lattes.
M. Picotte: C'est dans le tremble.
M. Garon: Le tremble, oui.
M. Picotte: Des lattes et du bois carré.
M. Gauvin: Vous rappelez-vous, M. le député de
Lévis, hier, on avait justement une entreprise comme celle-là
qui...
M. Picotte: C'est pour la fabrication de palettes.
M. Gauvin: ...utilisait des bois francs dans ce
secteur-là. On se posait la question à savoir...
M. Garon: Oui, s'il y en avait.
M. Gauvin: ...s'il y avait des feuillus.
M. Garon: Oui, c'était plus bas. Ça, c'est
Grandes-Bergeronnes, c'est plus bas. Quand on parlait de ça hier,
c'était à Baie-Comeau, c'est pas mal plus haut. Là, on est
à Grandes-Bergeronnes, ce n'est pas loin de Sacré-Coeur,
ça.
M. Gauvin: C'est ça qu'on mentionnait; que les feuillus
étaient surtout dans ce secteur-là.
M. Garon: Oui, ça avait été dit,
ça.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 8.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): 7 est
vérifié. L'engagement 8.
M. Garon: Création d'une entreprise qui désire
démarrer un atelier d'usinage. Qu'est-ce qu'elle veut usiner? C'est
drôlement dit.
M. Picotte: Ah! On pourra vérifier ça, là.
Je ne sais pas quelle sorte d'usinage c'est.
M. Garon: Mais là, apparemment, ils ne le savent pas; ils
désirent...
M. Picotte: C'est de l'usinage en général.
M. Garon: C'est: Subvention pour la création d'une
entreprise - remarquez bien - qui désire démarrer un atelier
d'usinage. Est-ce qu'il y a...
M. Gauvin: On mentionne le désir.
M. Garon: Est-ce qu'ils l'ont démarrée
finalement?
M. Picotte: Évidemment. Écoutez, il ne faut pas
être bébête non plus. Nos protocoles d'en tente font en
sorte que c'est quand l'usine démarre, et il faut que l'usine
fonctionne. Sinon, si on est rendu à subventionner les bons et les
mauvais désirs, on va avoir des problèmes tout à
l'heure.
M. Garon: Le coût total est de combien? Le coût total
est de combien pour assouvir ses désirs?
M. Picotte: 1 089 000 $.
Des voix: Ha, ha, ha!
M. Garon: Pardon?
M. Picotte: 1 089 000 $. Subvention PEDIR 197 500 $. Subvention
PECEC: 150 000 $, sur un total de 1 089 000 $.
M. Garon: Oui.
M. Picotte: C'est ça
Des voix: Ha, ha, ha!
M. Garon: Je ne dirai pas ce que je pense.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 8 est-il
vérifié?
M. Garon: C'est une usine de quoi?
M. Picotte: L'usinage de toute sorte, c'est ça?
M. Garon: Ils peuvent usiner n'importe quoi.
Des voix: Ha, ha, ha!
M. Garon: Là, franchement, c'est fort là!
M. Picotte: On vous founira l'information; exactement ce qu'ils
font et...
M. Garon: Oui, ce serait un bonne chose.
M. Picotte:... écoutez, c'est une usine d'usinage.
M. Garon: Ça doit être ça. Ça doit
être des tours et.. Vous allez nous dire de quoi il s'agit.
M. Picotte: Bien oui. M. Garon: O. K.
La Présidente (Mme Bélanger): Bon. Engagement
9.
M. Garon: Engagement 9, des enceintes acoustiques. Enceintes
acoustiques.
Des voix: Ha, ha, ha!
M. Garon: Quel est le coût total du projet?
M. Picotte: Création d'une entreprise de fabrication
d'enceintes acoustiques, 495 000 $, le coût total du projet; PECEC, 74
500 $.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): Engagement 10.
M. Garon: Vérifié
La Présidente (Mme Bélanger): Engagement 11.
M. Garon: II me semble qu'on en a vu un, tantôt, à
Ville Marie. Est-ce que c'est encore le même ou si c'est un autre?
M. Picotte: Des travaux d'estampillage, Saint Denis de
Brompton
M. Garon: Non, à l'engagement 10
La Présidente (Mme Bélanger): Non, non, à
l'engagement 10.
M. Picotte: Où ça?
M. Garon: On vient d'en passer un, ça ne fait pas
longtemps. Je ne me rappelle pas le mois, mais il me semble que c'était
la même année.
M. Picotte: Ça, c'est Ville-Marie, comté de
Rouyn-Noranda.
M. Garon: Oui, c'était à Ville-Marie, justement,
tantôt aussi
M. Picotte: C'est un volet 3, ça? Celui-là est un
volet 3.
M. Garon: Et l'autre?
M. Picotte: Non, on n'en a pas passé d'autres Tout
à l'heure, c'était le kiosque
touristique.
M. Garon: Non, tantôt, c'était en milieu rural,
à Ville-Marie aussi. En tout cas, vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): Engagement 11.
M. Picotte: Fabrication de structures d'acier et la
réalisation de travaux...
M. Garon: Vérifié.
M. Picotte: ...d'estampillage.
La Présidente (Mme Bélanger): Engagement 12.
M. Picotte: Chroma-Dent inc., Sherbrooke,
spécialisée dans la fabrication de prothèses
dentaires.
M. Garon: Des dentiers? M. Picotte: Des dentiers.
M. Garon: Combien il y a d'investi, au total?
M. Picotte: Subvention du PECEC, 30 500 $; 123 500 $
d'investissement.
M. Garon: Ça marche. Vérifié.
M. Picotte: J'espère qu'on ne retrouvera pas d'usines pour
la réutilisation des dentiers.
Des voix: Ha, ha, ha!
La Présidente (Mme Bélanger): Engagement 13.
M. Garon: Fabricant de vêtements sport pour hommes.
M. Picotte: Oui, dans le comté de Richmond. Dimension mode
inc. Je ne saurais vous dire quelle sorte de vêtements, cependant. Du
sport, des vêtements sport. Je ne sais pas si c'est pour du jogging, pour
du ski, pour de la marche ou... 200 000 $ d'investissement, 35 000 $ du PECEC,
création d'emplois, cinq.
La Présidente (Mme Bélanger): Ça va? M.
Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): Engagement 14.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): Engagement 15.
M. Picotte: 14 micro-ordinateurs Ogivar inc. M. Garon:
Pourquoi, ça?
M. Picotte: Ça va où, ces micro-ordinateurs?
M. Garon: C'est encore dans vos bureaux? Vous en avez
acheté l'an passé. On en avait acheté l'an
passé.
M. Picotte: expliquez donc ça. c'est le logiciel d'analyse
financière qu'on est en train de développer chez nous, pour faire
nos analyses financières.
M. Garon: Vous en avez acheté l'an passé. M.
Picotte: Venez donc ici. Des voix: Ha, ha, ha!
M. Garon: C'est marqué: des micro-ordinateurs...
M. Picotte: II y a un monsieur qui s'en vient.
M. Garon: ...14 micro-ordinateurs.
M. Picotte: M. Denis Dubois, au nom du ministre, va tenter de
vous donner une réponse satisfaisante.
La Présidente (Mme Bélanger): M. Dubois
M. Garon: Est-ce qu'il travaille pour vous autres ou bien pour
Ogivar?
M. Picotte: Les micro-ordinateurs, là.
La Présidente (Mme Bélanger): D'accord. Engagement
15.
M. Picotte: On parle de l'achat de microordinateurs.
M. Garon: C'est ça. L'an dernier, c'était
ça. Une voix: Vous êtes à l'engagement 14 ou... M.
Picotte: Engagement 15.
M. Dubois (Denis): Ah bon! Engagement 15, ce sont des
micro-ordinateurs, c'est de l'équipement, et l'engagement 14, c'est le
développement de logiciels pour...
M. Garon: Non, pas l'engagement 14.
La Présidente (Mme Bélanger): Non, l'enga-
gement 14 est vérifié. C'est l'engagement 15.
M. Picotte: On a dit qu'on en a acheté l'année
passée. Pourquoi on en achète d'autres?
M. Dubois: On en a acheté pour le central.
M. Garon: non, non, vous avez dit que c'était un par
bureau. c'est ça qu'on nous avait dit, quand on a vérifié,
l'an passé. on a dit: un par bureau.
M. Dubois: C'était dans les régions.
Présentement, c'est au central.
M. Garon: C'est 14 pour le central?
M. Picotte: On a équipé nos régions, la
dernière fois, et là on équipe le central.
M. Garon: Mais pourquoi ça leur en prend 14?
M. Picotte: Ah!
M. Dubois: II y a un plan de développement informatique
à l'OPDQ et il y a un ratio. On a commencé par équiper le
secrétariat, le traitement de texte. Actuellement, on est en train
d'équiper les gens qui travaillent au niveau professionnel, exemple: les
analystes financiers qui travaillent avec des micro-ordinateurs pour faire
l'analyse financière des dossiers.
M. Garon: Combien ça coûte, ces micro-ordinateurs
là?
M. Picotte: 31 511, 90 $ pour les 14. Alors, si on divise par 14,
c'est environ 2000 $ chacun.
M. Garon: Là, êtes-vous équipé avec
ça? M. Picotte: J'espère.
M. Garon: Là, il y en a eu l'an passé, il y en
a...
M. Picotte: On me dit que le plan n'est pas tout à fait
terminé mais, en tout cas, ça avance.
La Présidente (Mme Bélanger): Ça va?
M. Garon: Ça, c'est pour le PECEC?
La Présidente (Mme Bélanger): II n'y en a plus de
PECEC.
M. Garon: Parce que c'est 2-3.
M. Picotte: On me dit, Mme la Présidente, que le
député de Lévis aurait reçu notre plan
d'acquisition pour les trois prochaines années en ce qui concerne
l'équipement comme ça, d'informatique. On avait soumis ça
il y a déjà quelque temps.
M. D'Amours (Nelson): Ça faisait partie de la demande,
effectivement, lors de la commission de l'étude des crédits,
où la demande avait été faite de soumettre le plan
d'acquisition et la planification des acquisitions d'équipement pour les
années 1989-1990 et 1990-1991, Ce qui a été fait,
ça avait été soumis à la commission. Normalement,
les membres ont dû recevoir les détails.
M. Garon: Ça, c'est en 1988 Tantôt, c'était
en 1987 qu'ils en achetaient 14 et là, en 1988, ils en achètent
14.
M. Picotte: C'est ça.
M. Garon: Là, ils ont soumis le plan en 1989, vous
dites?
M. D'Amours: Pour les années 1989-1990 et 1990-1991. On
vous a communiqué l'ensemble des informations et on faisait une...
M. Garon: Est-ce que c'est pour les fins du PECEC, dans ce
cas-ci?
M. D'Amours: Ce n'est pas juste PRECEP, le plan inclut l'ensemble
des acquisitions d'équipement pour l'administration de l'Office et
l'administration des programmes.
M. Garon: Est-ce qu'à la dernière commande, avant
celle-là, c'était la première fois que vous vous
équipiez ou si c'était..
M. D'Amours: il y avait déjà quelques
micro-ordinateurs ou autres types d'appareils de traitement de textes à
l'office. il y en avait aussi au niveau régional. on complète les
équipements des bureaux régionaux ainsi que des directions
centrales et des employées de secrétariat.
M. Garon: Est-ce que ça va être enregistré,
ce que monsieur dit? Parce qu'il est bien trop loin...
M. Picotte: Oui, il reste le nom à donner, là. Vous
êtes monsieur?
M. D'Amours: D'Amours. M. Picotte: M. D'Amours.
M. Garon: Bon. Là, c'est le deuxième
équipement. On va voir tantôt.
La Présidente (Mme Bélanger): Ça va?
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 16.
M. Garon: Une émission de télévision.
Subvention pour le financement d'une émission de
télévision. C'est quelle émission?
M. Picotte: "L'Indice".
M. Garon: C'est quoi, ça? Je n'écoute pas la
télévision, moi.
M. Picotte: Dans le cadre d'un projet d'auteurs,
présenté par la firme Coscient inc. à Radio-Québec,
l'émission: "L'Indice"... Pardon?
M. Garon: L'avez-vous financée à 100 %?
M. Picotte: On va vous dire tout ça, je vais vous lire
tout ça, là. Que l'émission "L'Indice" soit portée
à 30 minutes pour la saison 1988 1989 C'est une émission
d'éducation et d'information économique qui, au cours de la
prochaine saison, entend consacrer une plus large part de son contenu au
développement régional.
Trois objectifs de l'émission présentent un
intérêt pour l'OPDQ. D'abord, favoriser la connaissance positive
des économies régionales, stimuler le goût et le respect de
l'entrepreneur-ship québécois, donner une tribune
télévisuelle au national pour la connaissance des
réalités régionales du Québec. En prenant une
participation de 250 000 $ dans la production de "L'Indice", l'OPDQ s'assurait
d'une présence institutionnelle de deux jours par semaine en plus d'une
association au contenu. La popularité de "L'Indice" est
élevée: 149 000 téléspectateurs à l'automne
1987 Cette forte audience explique que la durée quotidienne soit
doublée pour la prochaine saison. Elle passera de 15 à 30
minutes
Pour l'OPDQ, sa contribution signifierait plus spécifiquement un
moyen pour favoriser l'ouverture des citoyens aux réalités
régionales, un véhicule pour faire connaître les
événements importants à venir, comme les sommets
socio-économiques régionaux de la Côte-Nord, de la
Gaspésie, des Îles-de-la-Madeleine, du Bas-Saint-Laurent, le plan
d'action gouvernemental en matière de développement
régional, l'Entente Canada-Québec sur le développement
économique des régions, etc.
La répartition des coûts...
M. Garon: O.K.
M. Picotte: ...est la suivante: Radio-Québec,
infrastructure technique et apport financier, 1 500 000 $; subvention de
l'OPDQ, 250 000 $; contribution du secteur privé: c'est l'accord de
principe avec la Banque Nationale pour une somme minimale de 400 000 $, et il y
aura d'autres participations à être greffées à
ça, de l'ordre de 150 000 $ additionnels. Ce qui fait que le total est
de 2 300 000 $ dont 1 500 000 $ de Radio-Québec, 250 000 $ de l'OPDQ,
550 000 $ de l'entreprise privée. Voilà pour la participation de
l'OPDQ à cette émission-là, dans les détails que je
vous al donnés.
M. Garon: Avez-vous fait une ventilation, une analyse de
l'émission pour voir s'ils parlent un peu des régions ou si
c'était juste pour avoir les subventions?
M. Picotte: On a signé un protocole d'entente, avec une
programmation, et on pourra vous l'acheminer.
M. Garon: Ça passe quand, cette
émission-là?
M. Picotte: C'est déjà passé. C'est fait.
C'était en 1988.
M. Garon: Vérifié.
M. Picotte: Corporation de développement économique
régional de Coaticook. C'est l'aide en milieu rural.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 18.
M. Garon: André Moreau Gastronomie inc. Ça revient,
ça. Quelle différence avec le projet qu'il y avait
antérieurement? On avait reporté ça, tantôt,
André Moreau.
La Présidente (Mme Bélanger): On l'avait
laissé tomber en disant que...
M. Garon: Ah! C'est celui-là qu'on avait laissé
tomber, tantôt? Est-ce que c'est celui-là? Je ne me rappelle pas.
L'autre, c'était quoi?
M. Picotte: On en a déjà eu un, est-ce que c'est le
même?
M. Garon: Ce n'est pas lui. Oui, oui, il y en a eu un,
tantôt. Non, non, on a eu André Moreau, tantôt.
M. Picotte: André Moreau, on a eu ça. Je vous ai
même fait de la peine. Je vous ai même dit que ce n'était
pas un jovialiste. Mais pourquoi on en a deux, qu'est-ce que ça fait de
plus? Alors, c'est ça qu'il faut savoir.
M. Garon: Sur des investissements de combien, André Moreau
Gastronomie, celui-là?
M. Picotte: 926 000 $. Construction de l'usine, 600 000 $;
équipement, 200 000 $; mobilier de bureau, 26 000 $; fonds de
roulement,
100 000 $; implantation d'une manufacture d'aliments cuisinés
sous vide. C'est tout ce que j'ai comme détails.
M. Garon: C'est quel genre d'aliments cuisinés sous
vide?
M. Picotte: On pourra vous fournir tout ça, quel genre
d'aliments.
M. Garon: J'aimerais ça savoir quel genre d'aliments sont
fabriqués sous vide. Quel est le nombre maximal d'employés? Et
ils existent depuis combien d'années?
M. Picotte: O. K.
La Présidente (Mme Bélanger): Ça va.
Vérifié. La commission suspend ses travaux jusqu'à
20 heures trente.
(Suspension de la séance à 18 h 32)
(Reprise à 20 h 39)
La Présidente (Mme Bélanger): La commission de
l'aménagement et des équipements reprend ses travaux. Le mandat
de la commission est de procéder à la vérification des
engagements financiers relevant du ministre responsable du Développement
régional pour les mois de mars et décembre 1986, les
années 1987, 1988, 1989 ainsi que de janvier à septembre 1990.
Alors, au moment de la suspension de nos travaux, nous étions à
l'engagement 19.
M. Picotte: Mme la Présidente, est-ce que vous permettriez
de revenir en arrière pour débattre... Compte tenu que j'ai une
excellente équipe qui m'accompagne, on a fait passablement de recherches
durant l'heure et demie qui nous a été impartie pour essayer de
donner le plus de réponses possible aux engagements de juillet et
d'août 1988. On sait qu'au mois de juillet il y avait les engagements 9,
12 et 19 et les autres a partir du mois d'août, on pourrait
peut-être commencer par ça.
La Présidente (Mme Bélanger): Parfait, M. le
ministre. Alors, l'engagement...
M. Picotte: On revient au mois de juillet 1988...
La Présidente (Mme Bélanger): En juillet 1988.
Juillet (suite)
M. Picotte: A l'engagement 9, qui était la subvention
à la municipalité de Saint-Pierre-de-Véronne, à
titre d'aide financière pour la réalisation d'une étude
visant à préciser les effets du développement et de la
mise en valeur des activités nautiques dans le secteur de la
rivière aux Brochets, à baie Missisquoi. L'engagement
était de l'ordre de 40 000 $. Alors, diverses études
réalisées au cours des dernières années ont
démontré le potentiel récréotouristique du lac
Champlain ainsi que celui de la baie Missisquoi. Afin de promouvoir le
développement de ces activités, un comité de mise en
valeur de la baie Missisquoi a été mis sur pied. Celui-ci
regroupe évidemment un représentant de chacune des
municipalités riveraines: Philipsburg, Saint-Armand-Ouest,
Saint-Georges-de-Clarenceville,
Saint-Pierre-de-Véronne-à-Pike-River et Venise-en-Québec;
d'un représentant de chacune des MRC riveraines: Brome-Missisquoi et
Haut-Richelieu; d'un représentant de la chambre de commerce des
Frontières et d'un représentant des riverains
Ce comité s'est notamment penché sur le
développement des activités nautiques dans le secteur de la
rivière aux Brochets, qui accueille la seule marina du lac Champlain
située en territoire canadien. La présence de hauts-fonds
à l'embouchure de la rivière aux Brochets empêche la libre
circulation des eaux, entraînant des problèmes de
sédimentation, de même que I hydrophisation des eaux de la
rivière. La navigation y est donc difficile. Par ailleurs, la
réalisation de tels travaux de mise en valeur nécessite au
préalable diverses études afin de préciser leurs effets
sur l'environnement. On aura beau creuser la rivière pour permettre la
navigation, il faut évidemment tenir compte du phénomène
environnemental. Le coût total de cette étude est
évalué à environ 60 000 $ et serait financé par les
municipalités riveraines et l'entreprise privée pour l'ordre de
20 000 $ et le gouvernement du Québec, de 40 000 $.
Il y a eu une demande et une acceptation de notre part pour faire cette
étude de faisabilité et comme on le voit, sur 60 000 $, 40 000 $
sont de la part de l'OPDQ, 20 000 $ par les intervenants du milieu. Il y a
eu...
M. Garon: Pour creuser la rivière?
M. Picotte: C'est ça. Évaluer la faisabilité
de creuser la rivière.
M. Garon: C'est une des rivières... qui ne sait pas de
quel bord elle va aller. Il y a des rivières dans ce coin-là,
dans ce bout-là, où les eaux..
M. Picotte: On ne pense pas que c'est ça qui était
le problème. Le problème, c'est qu'il n'y avait pas assez
creux...
M. Garon: Non, non, mais la sédimentation, c'est la
raison. Les rivières ont plus de pente alors...
M. Picotte: Alors, si vous le savez, c'est parfait.
M. Garon: Non, non. Je ne le sais pas Je me demande si c'est
pour...
M. Picotte: On n'a pas besoin de vous donner d'autres
explications.
Des voix: Ha, ha, ha!
M. Garon: Je ne sais pas ce que vous voulez faire, là.
M. Picotte: c'est une étude pour voir s'il y a
possibilité de creuser la rivière pour permettre la navigation.
le problème, c'est de la sédimentation...
M. Garon: Oui, oui.
M. Picotte:... et ça exige l'émission d'un
certificat par Environnement Québec. Et, évidemment, on a un
protocole d'entente qui a été signé entre l'Office de
planification et de développement du Québec et la
municipalité de
Saint-Pierre-de-Véronne-à-Pike-River...
M. Garon: Pike-River, oui.
M. Picotte:... pour faire en sorte de regarder cette
possibilité-là. Et c'est pour ça qu'on a concouru à
faire l'étude de faisabilité nous permettant de savoir si
effectivement, en creusant la rivière, ça ne dérangeait
pas tout l'environnement du coin et si ça pouvait permettre aussi
d'y avoir accès par la suite avec la navigation.
M. Garon: Est-ce que l'étude est faite? M. Picotte:
L'étude est terminée.
M. Garon: II y a combien d'eau dans cette rivière
là? Combien creux?
M. Picotte: Alors, la région n'a pas
complété l'étude. Ce sera terminé d'ici quelques
semaines.. pour nous envoyer le rapport de cette étude-là qui va
nous dire, évidemment, tous ces détails-là. Et, dès
quo nous en aurons pris connaissance, nous rendrons publique cette étude
là et nous verrons si nous devons procéder par la suite..
M. Garon: Mais vous ne savez pas quelle est la profondeur de la
rivière?
M. Picotte: Non.
M. Garon: Parce que ça dépend avec quoi ils veulent
naviguer, au fond. SI c'est en canot, elle est peut-être assez creuse
mais... Ça dépend pourquoi.
M. Picotte: Non, mais on parle du lac Champlain et on dit que,
évidemment, de nombreux touristes pourraient venir avec des embarcations
qui seraient intéressantes. Évidemment, si on la creuse
uniquement pour des canots, iI faudra faire une autre étude après
pour la creuser pour des plus grosses...
M. Garon: Des chaloupes.
M. Picotte:... embarcations. Et c'est ça qu'on veut voir
dans toute sa dimension. Il n'est évidemment pas question de
dévier la Voie maritime du Saint-Laurent non plus, là, mais on
veut tout voir. C'est l'étude de faisabilité qui va nous
démontrer, effectivement, combien il faut la creuser de creux et quel
type d'embarcation va arriver. Tout ça. C'est l'étude qui va nous
démontrer ça.
M. Garon: Bien, ça dépend...
M. Picotte: Si j'avais su tout ça avant l'étude, on
n'aurait pas enclenché une étude.
M. Garon: Non, non, ce n'est pas ça. C'est marqué:
de la mise en valeur d'activités nautiques, là.
M. Picotte: Oui.
M. Garon: II doit y avoir différents types
d'activités nautiques. On veut faire quel genre d'affaires,
là?
M. Picotte: la plupart du temps, vous savez, les bateaux qui se
promènent là-dessus, ce sont des embarcations de 100 000 $, 125
000 $ et 130 000 $, au minimum. donc, ce sont des bateaux assez
intéressants, des bateaux de plaisance, et on peut décemment se
fixer là-dessus pour voir la possibilité de
faisabilité.
M. Garon: Avez-vous le protocole d'entente avec la
municipalité?
M. Picotte: Oui, nous l'avons et nous vous l'acheminerons.
M. Garon: Et l'avis sectoriel également? M. Picotte:
L'avis sectoriel aussi. M. Garon: O. K.
M. Picotte: On a la lettre du ministère de l'Environnement
qui nous y autorise.
M. Garon: Ah! D'après le rapport du Vérificateur
général, pour ce que ça veut dire!
M. Picotte: Ah!
La Présidente (Mme Bélanger): Alors...
M. Picotte: si on ne l'avait pas fait, il nous blâmerait de
ne pas l'avoir fait et, si on le fait, il dit que ce n'est passez. alors, c'est
ça!
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 9 est
vérifié avec réserve. L'engagement 12.
M.Garon: 12.
M. Picotte: L'engagement 12, subvention à L'Envoi
Spécial inc. à Montréal...
M. Garon: L'Envoyé. L'Envoyé Spécial. C'est
un genre de Moïse, là. À L'Envoyé spécial.
M. Picotte: L'Envoyé Spécial inc., Montréal,
à titre d'aide financière pour fins de création d'une
entreprise pour la publication hebdomadaire d'un journal à
caractère communautaire dans le cadre du Programme expérimental
de création d'emplois, PECEC. Il s'agit évidemment d'une mise de
fonds dans son ensemble de 79 000 $...
M. Garon: Oui.
M. Picotte: ...qui concerne de l'immobilisa tion pour 5000 $ et
des besoins de liquidité pour 74 000 $. Alors, la mise de fonds et la
marge de crédit sont de 45 000 $ de la part des promoteurs et le PECEC
vient en aide pour 34 000 $. C'est dans le cadre d'une création
d'emplois de sept permanents et ça a lieu évidemment à
l'endroit, à l'adresse qu'on a soulignée, 8071
André-Ampert, bureau 2, Montréal.
M. Garon: quand vous dites un journal à caractère
communautaire, ça réfère à quoi? à la
paroisse? dans une paroisse ou dans quoi? dans quoi?
M. Picotte: On en fait la distribution dans tout le secteur de
Rivière-des-Prairies.
M. Garon: Ah! C'est ça, le caractère
communautaire.
M. Picotte: C'est un organisme à but non lucratif.
M. Garon: Dans la municipalité de
Rivière-des-Prairies... les municipalités, je pense.
M. Picotte: Un quartier de Montréal. M. Garon: Un
quartier de Montréal.
M. Gautrin: Ça a été unifié à
Montréal récemment.
M. Garon: Ça fait longtemps?
M. Picotte: Ah oui! Il y a...
M. Gautrin: Trois ou quatre ans
M. Picotte: ...quatre ans. Il y a quatre ans, il y a eu fusion
avec Montréal.
M. Gautrin: Ça a été la fusion avec
Montréal.
M. Garon: Ah oui? Bon, c'est bien. Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement est
vérrfié
M. Picotte: Maintenant, Mme la Présidente, 19 qui a trait
à une subvention au Syndicat des producteurs de bleuets du
Québec, Saint-Bruno, à titre d'aide financière pour la
réalisation du projet d'achat d'équipement permettant de
vérifier la rentabilité de la technique de l'irrigation lorsque
appliquée aux bleuetières comme moyen de solutionner le
problème des pertes causées par le gel.
Une voix: C'est curieux en maudit ça, de l'irrigation.
M. Picotte: Alors, le but de cotte oxpérion ce, comme je
l'ai mentionné, c'est de vérifier la rentabilité de la
technique d'irrigation lorsque appliquée aux bleuetières comme
moyen de solutionner le problème des pertes causées par le gel.
La contribution de l'OPDQ porte sur l'acquisition de l'équipement
nécessaire: tuyauteries, aspergeurs, pompes. Cet achat
d'équipement couvrant 60 hectares est de l'ordre de 326 250 $.
L'installation et l'expertise-conseil, 22 000 $. La corporation qui est en
cause présentement a versé au projet 119 750 $ et l'OPDQ, 228 500
$.
M. Garon: Qui a versé 119 000 $? M. Picotte: La
corporation comme telle.
M. Garon: Ah oui! Oui.
(20 h 45)
M. Picotte: Et 228 500 $ de la part de l'OPDQ Nous avons un
protocole d'entente que nous sommes disposés à vous
acheminer.
M. Garon: J'essaie de comprendre quelque chose, par exemple.
Comment peut on essayer de contrôler le problème des pertes
causées par le gel par la technique de l'irrigation? Irriguer, c'est
envoyer de l'eau. Ce n'est pas drainer. Comment doit on contrôler le gel
en envoyant de l'eau?
M. Picotte: On me dit que, durant l'année, quand arrive le
gel, quand on fait de l'irrigation
et qu'on arrose les bleuets, à ce moment-là, les bleuets
ne gèlent pas. C'est le principe de base pour empêcher les bleuets
de geler.
M. Charbonneau: C'est le même principe qui est
appliqué en Floride quand la température est à la baisse;
on arrose les fraises, on arrose les champs exprès pour ça. Le
fruit enrobé par cette enveloppe de glace est protégé
à ce moment-là. C'est une pratique courante.
M. Picotte: Et l'étude est très concluante,
à ce qu'on nous dit. Ça fait des bleuets...
M. Garon: À condition que ça ne gèle pas
trop.
La Présidente (Mme Bélanger): En conclusion, M. le
député de Lévis.
M. Picotte: Ça fait des bleuets moins
ratatinés.
Des voix: Ha, ha, ha!
M. Picotte: Ils sont dans leur splendeur et dans leur rondeur
habituelles.
M. Garon: À condition que ça ne gèle pas
trop parce que l'eau va geler dans les tuyaux.
M. Picotte: Oui, mais, quand on est rendu là, j'imagine
qu'on les a tous ramassés
M. Garon: Ce n'est pas de l'eau chaude.
Des voix: Ha, ha, ha!
La Présidente (Mme Bélanger): Alors, ça
va?
M. Garon: C'est une grosse expérience pour 450 000 $.
M. Picotte: C'a l'air que ça prenait ça.
M. Garon: Non, mais est-ce que ça va vérifier la
rentabilité de la technique d'irrigation?
M. Picotte: Je ne sais pas si ça va grossir les bleuets,
mais c'est une grosse expérience.
M. Garon: Ce n'est pas ça, c'est parce qu'à mon
avis c'est la plus grosse bleuetière, celle qui appartient au Syndicat
des producteurs de bleuets de Saint-Bruno. Alors...
M. Picotte: Oui, on me dit qu'à petite échelle,
selon l'étude.. On me dit qu'à petite échelle ça ne
change pas vraiment la climatologie qu'on veut vérifier. Il faut faire
ça sur une grande échelle pour faire en sorte qu'on ait vraiment
une étude concluante.
M. Garon: On veut changer la climatologie?
M. Picotte: La climatologie.
M. Garon: Alors, ça ne marche plus là parce que le
député nous disait tantôt...
M. Picotte: La climatologie des bleuets.
M. Garon: On enrobait les fraises de glace.
M. Picotte: La climatologie des bleuets.
Une voix: C'est exact.
M. Garon: Oui, mais là il veut changer le climat. À
ce moment-là, j'imagine que ce n'est pas pour faire geler, c'est pour
faire...
M. Picotte: Non, non, on ne virera pas la météo
à l'envers avec ça, là.
M. Garon: Je ne comprends pas. Si c'est envoyer assez d'eau pour
que ça change le climat, c'est parce qu'on ne veut pas que le gel enrobe
les bleuets de glace. Ça ne marche pas, là.
M. Picotte: C'est jeté sur une grande surface. Ça
modifie la climatologie du centre du bleuet.
M. Garon: II fait plus chaud. Du centre du bleuet ou du centre du
terrain.
M. Picotte: De la poignée qu'on veut. Autrement dit, pour
un paquet grand de môme, on a arrosé ça de grand.
Des voix: Ha, ha, ha!
M. Picotte: C'est ça que ça veut dire. C'est pour
modifier la climatologie.
Des voix: Ha, ha, ha!
M. Picotte: Alors, on ne parte pas du milieu du bleuet quand on
le croque.
M. Garon: Vous changez quoi au juste, là?
M. Picotte: La climatologie de cet ensemble.
M. Garon: Du terrain.
M. Picotte: Du terrain.
M. Garon: II y a assez d'eau en fait que ça ne
gèlera pas.
M. Picotte: C'est ça, le terrain. Il faut en arroser cinq
ou six fois grand...
M. Garon: Ce n'est pas la même technique qu'en Floride dont
pariait le député de Saint Jean.
M. Picotte: Non, mais en Floride. Ils ont peut-être des
différences de température.
M. Garon: Ils ont enrobé les fraises de glace. Ce n'est
pas la même...
M. Picotte: Nous autres, on n'en esi pas rendus à
ça.
La Présidente (Mme Bélanger): De toute
façon, ça n'a rien à voir avec l'engagement.
M. Garon: Bien oui. Je comprends, on veut savoir c'est quoi
l'affaire. Alors, je comprends ce que dit le ministre.
La Présidente (Mme Bélanger): II dit que
l'expérience avait été rentable, mais là..
M. Garon: Non, non, non. C'est pour la vérifier.
La Présidente (Mme Bélanger):... je ne pense pas
qu'il connaisse toute la technique de...
M. Garon: Non, non, non. C'est marqué: Pour permettre de
vérifier la rentabilité de la technique d'irrigation.
La Présidente (Mme Bélanger): Ça s'est
avéré rentable.
M. Garon: Non, non. C'est pour la vérifier. C'est ce qu'il
dit, là.
La Présidente (Mme Bélanger): II dit que c'est
rentable.
M. Picotte: Évidemment, on fait affaire avec la
Corporation d'aide aux producteurs de bleuets inc., donc ils vont
étendre à l'ensemble des producteurs cette
technique-là.
M. Garon: Mais est-ce que le coût justifie le projet?
M. Picotte: Apparemment que oui. C'est ce qu'on nous a
mentionné et c'est ce que ça donne.
M. Garon: Est-ce que ça gèle souvent?
M. Picotte: Alors, ça, évidemment, la
température, comme vous le savez, on ne contrôle pas
ça.
M. Garon: Parce que les bleuets on ne ramasse pas ça tard,
tard.
La Présidente (Mme Bélanger): quelle date, les
bleuets?
M. Picotte: Ça joue dans la première quinzaine de
septembre pour la cueillette des derniers temps, jusqu'au 15, 16 septembre.
M. Garon: Oui, mais c'étaient les derniers bleuets.
M. Picotte: Et dans certains coins du Québec, vous savez,
à la mi-septembre, il ne fait pas tout à fait une
température...
M. Garon: Oui, mais ils ramassent ça plutôt au mois
d'août.
M. Picotte: L'été des Indiens est après
ça. M. Garon: Hein?
M. Picotte: Oui, du 15 août au 15 septembre.
M. Garon: Ils les ramassent avec des peignes. Il ne doit pas en
rester beaucoup après. Ils ramassent ça avec des peignes,
là-bas.
M. Picotte: Allez, écoutez, je ne peux pas compter le
nombre de bleuets ramassés avant le 1er septembre et après le 1er
septembre. Ils avaient besoin de cette technique-là. C'est
concluant.
M. Garon: Oui.
M. Picotte: Alors, si les producteurs trouvent que c'est
concluant, ils sont satisfaits, ça leur aide...
M. Garon: Oui, c'est parce que le gouvernement paie
M. Picotte:... je pense bien que c'est ce que nous voulions
faire.
M. Garon: Le gouvernement paie à 100 %. M. Picotte:
Ils ont mis 119 750 $.
M. Garon: C'est évident que n'importe quoi est
rentable...
M. Picotte: Non, écoutez, je pense que c'est un
détour trop court de dire qu'on paie à 100 %. Ils ont mis 119 750
$ pour ça.
M. Garon: Oui, mais le risque de gel, est-ce qu'il est
fréquent ou...
M. Picotte: ça devait être un problème
particulier puisqu'ils nous ont demandé de faire une
expérimentation.
M. Garon: Pourquoi le MAPAQ ne s'est-il pas impliqué,
lui?
M. Picotte: ah, parce que c'est l'opdq qui a décidé
d'investir là-dedans. peut-être que le mapaq n'avait pas ce qu'il
fallait en termes de programmes.
M. Garon: C'est pour ça, dans le fond... Quand le
ministère de l'Agriculture... que le ministère sectoriel ne
s'implique pas et que c'est l'OPDQ qui s'implique, moi je me pose toujours un
peu de questions parce que le ministère qui est supposé avoir les
connaissances techniques, c'est le ministère de l'Agriculture et lui ne
veut pas donner une cenne.
M. Picotte: II faudra demander aux crédits du
ministère de l'Agriculture pourquoi le MAPAQ ne s'est pas...
M. Garon: On ne peut pas, il n'aura pas dépensé
d'argent, on n'aura rien à lui demander.
M. Picotte: Bien, pourquoi il ne s'est pas impliqué,
toujours.
M. Garon: C'est vous qui dépensez.
M. Picotte: Pourquoi il ne s'est pas impliqué, il faudra
leur demander ça.
M. Garon: Est-ce qu'il y a eu un avis sectoriel?
M. Picotte: On me dit que oui, il y a eu un avis sectoriel.
M. Garon: Ils ont dû dire.. C'est parce que je connais
ça, moi, comment ça marche. Il y a des gens qui disent des fois:
Nous autres, on ne paie pas mais l'argent de l'OPDQ c'est un peu de l'argent de
Monopoly, ça. Alors, si eux autres sont prêts à y aller,
ça ne nous fait rien. On n'est pas contre, mais eux autres n'y croient
pas assez pour mettre leur propre argent. Est-ce qu'on peut avoir une copie de
l'avis?
M. Picotte: II n'y a aucun problème Ça fait deux
jours qu'on passe notre temps à vous dire qu'on vous donnera tout
ça. On va vous donner celui-là avec. Vous comprenez bien, on n'en
est pas à un de plus ou de moins que ça va nous empêcher de
dormir demain matin et à soir.
M. Garon: Non, je comprends que ça ne vous empêchera
pas, mais... À moins que vous ne vous mettiez à compter des
bleuets au lieu de compter des moutons mais...
Des voix: Ha, ha, ha!
M. Garon:... ça fait... On peut compter plus
longtemps.
M. Picotte: Je ne compterai ni des bleuets ni des moutons. Il n'y
aura pas de problèmes avec ça. On vous fournira l'avis sectoriel,
le protocole d'entente...
M. Garon: Est-ce que l'expérience est terminée?
M. Picotte: On me dit que le rapport est concluant, donc
l'expérience doit être sans doute terminée. Et il y aura
une demande au sommet du mois de février, au sommet
socio-économique du mois de février pour
généraliser la formule. Donc, c'a dû être
concluant.
M. Garon: Maintenant, l'équipement qui est mis en place
pour irriguer, il est en quel matériau? Il est fabriqué en quel
matériau?
M. Picotte: On vous fournira tout ça. Je n'ai pas
ça par coeur.
M. Garon: Ah! Je vais vous dire pourquoi. C'est parce que vous
savez que dans les bleue-tlères c'est la technique du brûlage. On
met le feu dans la bleuetière. J'espère que ce n'est pas des
équipements en caoutchouc.
M. Picotte: Pour les faire pousser davantage l'année
d'après.
M. Garon: C'est ça. Alors, c'est le plan technique dont je
serais curieux de voir comment...
M. Picotte: On vous dira comment c'est confectionné ces
patentes-là, ces tuyaux-là.
M. Garon: Est-ce que c'est mis à chaque année?
M. Picotte: On pourra vous répondre à
ça.
M. Garon: Alors, vous allez nous fournir quoi, là? Le
protocole d'entente...
M. Picotte: C'est-à-dire que le secrétaire va
prendre toutes les questions que vous avez posées et celles que vous ne
poseriez pas, j'imagine, pour mieux le demander...
M. Garon: L'avis sectoriel, le protocole d'entente et
l'étude.
M. Picotte: M. le secrétaire, dites-moi donc ce que vous
allez nous demander...
M. Garon: De même que... Des voix: Ha, ha, ha!
Une voix: L'avis sectoriel, le protocole d'entente et
l'étude...
M. Picotte: En quelle sorte de..
M. Garon: de même que les conclusions concernant la
vérification de la rentabilité. parce que le but c'est de
vérifier la rentabilité de la technique de l'irrigation...
M. Picotte: ...comment sont faits les tuyaux
M. Garon: ...lorsque appliquée aux bleuetiè-res
comme moyen de solutionner le problème des pertes causées par le
gel. Donc, les matériaux utilisés pour faire l'irrigation de
même que l'étude de rentabilité. Le but c'est de
vérifier la rentabilité de l'affaire.
La Présidente (Mme Bélanger): Ça va?
M. Garon: dans la perspective
coûts-bénéfices... ça coûte 457 000 $
cène affaire-là, il faut savoir comment on en sauve de bleuets en
faisant partir des gicleurs. on dit que c'est en fin de récolte, ce
qu'on sauve au mois de septembre dans les gels... on investit 500 000 $ dans 60
acres, vous avez dit? c'est de l'argent, ça.
M. Picotte: 60 hectares... M. Garon: 60 acres? M.
Picotte: 60 hectares.
M. Garon: 60 hectares, 150 acres. Alors, c'est 3000 $ de l'acre
ça. C'est 3000 $ de l'acre. J'aimerais savoir par exemple... Je me
demande... La question du rapport coûts-bénéfices: on va
sauver quel volume sur dix ans, par exemple? L'amortissement de cet
équipement-là ça va se faire sur combien d'années
et on va sauver combien de bleuets qui seraient perdus par le gel surtout dans
les fins de saison, parce que c'est surtout les fins de saison, en septembre,
par rapport à l'investissement qu'on fait? (21 heures)
M. Picotte: Prenez tout ça et si on a à
répondre, quand on ira au sommet socio-économique, je
transmettrai vos questions aux producteurs pour tâcher qu'on ait une
réponse. S'ils peuvent me dire le nombre de bleuets, ça me fera
plaisir de vous le mentionner. Il doit y avoir trois ou quatre
catégories de grosseur. On essaiera de les classifier. Etes-vous
sûr que vous avez posé une question?
M. Garon: Ça va.
M. Picotte: Passons à d'autres choses. On est rendus au
mois d'août, Mme la Présidente. L'engagement 57.
M. Garon: L'engagement 57.
La Présidente (Mme Bélanger): Alors juillet est
vérifié, sous réserve des réponses.
M. Picotte: C'est ça
Août (suite)
La Présidente (Mme Bélanger): Et on tombe à
août 1988, l'engagement 57.
M. Garon: L'engagement 57. Les Amis de la musique de Richmond
inc.
M. Picotte: Oui
M. Garon: Alors, c'était 170 000 $ sur un investissement
de combien?
Pour la rénovation du centre d'art de l'endroit? C'était
quoi qu'on avait demandé tantôt?
M. Picotte: Le total de l'investissement est de l'ordre de 226
670 $.
M. Garon: Qui sont les Amis de la musique de Richmond inc.?
M. Picotte: Je vais tout vous dire ça là. On ne les
connaît pas par leur nom.. D'abord, il faut vous dire une chose, c'est
que ça origine du sommet socio-économique. Un dossier qui avait
été "priorisé" et que, lorsque nous nous sommes
présentés à la biennale en 1987, étant donné
qu'il y avait d'autres projets qui n'avaient pas été
réalisés, les gens du milieu nous ont demandé de
"prioriser", de donner ces montants qui n'avaient pas été
utilisés par d'autres dossiers auxquels les promoteurs n'avaient pas
donné suite, d'y aller avec ce dossier-là. Donc, la nature du
projet c'est la restauration du couvent de Saint-Patrice-de-Richmond,
édifice centenaire abritant de multiples activités culturelles
parrainées par le promoteur. Principaux travaux à effectuer:
réparation du toit, de l'électricité, de la plomberie, de
la peinture, de la menuiserie, de l'Isolation, de l'accès aux personnes
handicapées, l'installation d'un système d'alarme,
l'aménagement d'escaliers et de sorties de secours. Les Intervenants,
évidemment... Le dossier a été présenté par
les Amis de la musique de Richmond Inc. Il y a deux avis sectoriels du
ministère des Affaires culturelles, du ministère du Loisir, de la
Chasse et de la Pêche et, évidemment, l'OPDQ a fait partie du
dossier, on vous l'a souligné tantôt.
M. Garon: Quelle sorte de musique qu'ils font là?
M. Picotte: On dit qu'après de modestes débuts, une
cinquantaine d'élèves en musique en
1982.. Cela s'appelait le Centre d'art de Richmond, et, grâce au
dynamisme de son administration, il s'est rapidement imposé comme centre
d'enseignement musical, notamment reconnu par l'école
préparatoire de musique de l'UQAM. Le centre accueille maintenant
au-delà de 300 personnes par semaine, rejoignant ainsi une
clientèle régionale. Comme on voit, ce ne sont pas des tapeux de
pieds. Théâtre de toute cette effervescence, le couvent
Saint-Patrice, construit en 1884, bien qu'en bon état pour un
bâtiment de cet âge, laisse entrevoir de nombreux signes de
détérioration attribuables à un manque d'entretien avant
son acquisition par les Amis de la musique. Les rénovations
envisagées permettraient au promoteur de poursuivre l'expansion et la
diversification de ses opérations ainsi que d'accroître le
rayonnement du centre en offrant à la population de Richmond et des
alentours - c'est la MRC du Val-Saint-François - une gamme
d'activités et de services répondant à des besoins
d'éducation et d'émancipation culturelle. Il a su maintenir un
enseignement musical de qualité et...
M. Garon: ...de musique?
M. Picotte: ...il y a à peu près juste ça
qu'on n'a pas coupé. il y a toutes sortes d'expressions artistiques,
culturelles et musicales. alors, il doit y avoir du fifre jusqu'à de la
danse et de la peinture...
M. Garon: Du quoi?
M. Picotte: Du fifre! Alors, ça passe par toutes les
gammes de musique.
M. Garon: En jupe? M. Picotte: De la harpe.
M. Garon: Est-ce qu'ils jouent du fifre en jupe?
M. Picotte: J'imagine qu'il n'y a pas beaucoup de musique
à bouche. Voilà pour l'explication.
La Présidente (Mme Bélanger): Ça va?
M. Garon: Les Amis de la musique de Richmond, qui sont ces
gens-là?
M. Picotte: Ah, ils sont une cinquantaine, à ce qu'on me
dit. Maintenant ils donnent des cours à 300. Alors, on pourra vous
fournir la liste...
M. Garon: Ah, ce sont des professeurs, les Amis de la
musique?
M. Picotte: Ce sont des promoteurs et des gens qui dispensent des
cours de musique. M. Garon: Ah bon, bon, oui. Ça marche. M.
Picotte: Bon.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 57 est
vérifié.
M. Picotte: En avant la musique. Des voix: Ha, ha, ha!
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 61. Nous
passons maintenant à 61.
M. Garon: L'engagement 61, Mme la Présidente.
M. Picotte: 61. Subvention à DIS-TREM-EX, Mercier,
à titre d'aide financière pour l'implantation d'une entreprise de
fabrication d'un distributeur de poudre à lavage ajustable s'adres-sant,
dans un premier temps, au marché de fermes laitières dans le
cadre d'un programme expérimental de PECEC. Et, évidemment,
c'est...
M. Garon: Est-ce que c'est la poudre à lavage qui est
ajustable ou si c'est le distributeur?
M. Picotte: C'est le distributeur qui devrait être
ajustable.
M. Garon: On sait pas. À ce moment-là, ça
devrait être un distributeur ajustable de poudre à lavage.
M. Picotte: Merci, M. le professeur. Le promoteur a
inventé un distributeur de poudre à lavage ajustable.
Des voix: Ha, ha, ha!
M. Picotte: Moi, je vous donne...
M. Garon: C'est pour laver quoi?
M. Picotte: Le distributeur est composé de pièces
de plastique injectées qui seront achetées d'une firme externe et
assemblées par DIS-TREM-EX. L'entreprise fabriquera les autres
pièces et commercialisera le produit. Le distributeur s'adresse d'abord
à l'industrie des fermes laitières, précisément
pour l'entretien des systèmes de traite.
M. Garon: Ah! Il fallait... Ce n'est pas marqué
là.
M. Picotte: Non. C'est pour ça que je vous en donne
l'explication.
M. Garon: c'est ça. on aurait pu penser que c'était
pour laver les vaches, que c'était pour laver les planchers, mais c'est
pour laver les systèmes de traite.
M. Picotte: Oui, oui, le système de traite. M. Garon:
Là, je comprends mieux.
M. Picotte: Les pis des vaches sont lavés autrement.
M. Garon: C'est très important, ça. M. Picotte:
Ah oui.
M. Garon: Laver le système de traite parce que vous savez
que c'est là que ça se joue.
M. Picotte: Les bactéries, la mammite et tout ça.
Il faut éliminer ça.
M. Garon: C'est ça. C'est 70 000 $ sur un coût de
combien?
M. Picotte: 345 000 $.
M. Garon: Ah! DIS-TREM-EX, de Mercier.
M. Picotte: C'est leur nom, ça. Je ne sais pas pourquoi.
Distribution TREM-EX.
M. Garon: Qui sont ces gens-là?
M. Picotte: Ah! Je n'ai pas ça. Je pourrai vous fournir
tout ça. Le nom et l'adresse des gens qui font partie de
DIS-TREM-EX.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): On passe à
l'engagement 62.
M. Picotte: 62. Les Jardins SONAL (1987) inc., La Reine, à
titre d'aide financière pour l'expansion d'une entreprise oeuvrant dans
la production maraîchère...
M. Garon: Qu'est-ce qu'ils font dans la production
maraîchère?
M. Picotte:... dans le cadre du programme expérimental
PECEC. Il y a évidemment...
M. Garon: Donnez l'investissement total et ce qu'ils font,
eux.
M. Picotte: Oui, c'est ça. Je vais tout vous donner
ça durant qu'on me dit ce qu'ils vont faire là. Le projet
permettra la création de 11 emplois. Il y a 227 000 $ de fonds au total
dans le plan de financement, dont 100 500 $ de fonds de roulement. Subvention
PECEC: 74 000 $; il y a évidemment l'achat de machinerie, de terrains et
de puits et une mise de fonds. Évidemment, des emprunts à long
terme, mais la seule subvention du PECEC: 74 000 $, pour un montant total de
227 000 $. Ce qu'on fait présentement, le produit est le suivant.
Jardins SONAL est un producteur maraîcher. Les principales productions
à date ont été le choux, le choux-fleur, le brocoli, la
fève jaune et la fève verte.
M. Garon: Donc, les crucifères... M. Picotte:
Oui
M. Garon: et qui produisent mieux en région froide.
La Présidente (Mme Bélanger): Engagement 62.
M. Garon: Ça va.
La Présidente (Mme Bélanger): Alors, on passe
à l'engagement 68.
M. Garon: Vérifié. L'engagement 68?
M. Picotte: Oui. Il s'agit là du Comité d'expansion
économique de Saint-Lin-Laurentides inc., dans Ville des Laurentides,
à titre d'aide financière pour permettre la construction d'un
bâtiment industriel locatif de 12 000 pieds carrés
nécessaire pour l'implantation d'un motel industriel à Ville des
Laurentides dans le comté de Rousseau. Le coût total,
évidemment, du projet est de 525 000 $ incluant un fonds de roulement de
25 000 $. Nous participons évidemment à 50 % des 500 000 $ et non
pas des 25 000 $ de fonds de roulement. Ce qui fait que notre participation est
de 250 000 $; 47, 5 % de l'ensemble du projet.
M. Garon: Est-ce qu'il est bâti, le motel industriel?
M. Picotte: II est bâti.
M. Garon: Est-ce qu'il y a des usines, des entreprises
dedans?
M. Picotte: II restera à vérifier, à vous
fournir ces renseignements-là puisque, effectivement, on n'a pas pu sur
l'heure du lunch vérifier les renseignements nécessaires.
M. Garon: Moi, ce qui m'étonne, savez-vous c'est quoi? Je
vais vous le dire bien franchement, entre nous deux, là...
M. Picotte: Oui, j'aimerais ça savoir ça.
M. Garon: Ça fait un bout de temps que je fais ça,
qu'on en fait, puis on voit que c'est quasiment vous qui êtes
l'organisateur des motels
industriels au Québec. Est-ce que c'est normal ou si ça ne
devrait pas être le ministère de l'Industrie et du Commerce? C'est
curieux un peu. Moi, je me rappelle, il y a un certain nombre d'années,
au Québec, on avait des parcs industriels. Si nos parcs industriels
avaient été pleins d'usines... On avait tellement de parcs
industriels, comprenez-vous, que ça ne faisait pas beaucoup d'usines. Il
n'y avait pas beaucoup d'usines par rapport aux parcs qu'on avait. Mais
là je vois que c'est l'ère des motels industriels. J'aimerais
ça vraiment voir. Puis c'est l'OPDQ qui s'occupe de ça alors que
c'est normalement le ministère de l'Industrie et du Commerce qui devrait
s'occuper de ça. Et combien y a-t-il d'usines là-dedans? Avant,
on avait des parcs industriels vides; maintenant, est-ce qu'on a des motels
industriels qui sont plus ou moins occupés? C'est ça la question
que je me pose.
M. Picotte: D'abord, on va se dire une chose là. Le
premier motel...
M. Garon: Je ne veux pas vous blâmer ou quoi quo ce soil,
là.
M. Picotte: Non. Je prends ça facilement,
évidemment, les compliments comme les blâmes.
M. Garon: Les gens pensent souvent: Ça a un impact
industriel, les usines vont arriver par enchantement. Ça n'arrive pas
nécessairement par enchantement. Mais ce n'est pas non plus parce qu'on
a un motel industriel qu'il va être plein.
M. Picotte: Moi, là, personnellement, je vais vous dire un
peu l'historique de tout ça. Le premier motel industriel qui a
été construit et/ou accepté par l'OPDQ, le
ministère de l'Industrie et du Commerce était farouchement
opposé à ça. Si bien qu'il a fallu faire la
démonstration que dans les milieux peut-être un petit peu plus
petits - prenons un exemple que je connais bien: Saint-Paulin, dans mon
comté, qui n'avait pas nécessairement de terrain disponible pour
construire ou attirer des usines, et aussi il y avait des gens qui voulaient
partir en entreprise mais qui ne voulaient pas... Et c'était dans le
temps de la récession économique 1982-1983, c'a été
construit dans ce temps là d'ailleurs, sous l'ancien gouvernement... Au
moment où on était dans une crise économique, les gens
n'avaient pas nécessairement ce qu'il fallait pour se construire des
édifices et c'était un handicap pour eux d'aller de l'avant.
Alors, on a décidé d'expérimenter le motel
industriel, procurant ainsi des endroits, des espaces à être
loués par des gens. Moi, je peux vous dire que, dans mon propre
comté, a Saint-Paulin entre autres, non seulement on a empli ce motel
industriel, mais on a été obligé de l'agrandir. Et, tout
simplement, des gens qui n'auraient pas eu la possibilité d'investir
dans du bâtiment au point de départ et de se mettre une
hypothèque d'une couple de 100 000 $ à être absorbés
par l'ensemble des promoteurs, par le promoteur, pour avoir une
hypothèque à long terme...
Alors, ça nous permettait, surtout en période de
récession, de pallier à une demande. Moi, je pense que ça
a fait ses preuves. De toute façon, on aura l'occasion, je pense bien,
à mesure de ce qu'on vous acheminera comme dossiers, de voir les
industries qui ont été implantées, la création
d'emplois et on verra que souvent, dans ces milieux-là, s'il n'y avait
pas eu ça, il n'y aurait possiblement pas eu d'implantation
d'industries. On va dire peut-être que ces industries-là se
seraient installées ailleurs dans un plus grand centre - ça, on
ne peut pas en faire la démonstration - mais pour nous autres, à
l'OPDQ, l'important, c'est de garder dans nos régions certaines petites
et moyennes entreprises pour faire fonctionner la région. Parce qu'on ne
peut pas se permettre de continuer d'avoir un taux de vieillissement de la
population et qu'il n'y ait pas de formule de remplacement, de création
d'emplois pour garder les jeunes dans leur milieu respectif, faire en sorte
qu'on ait tout simplement des villages et des villes qui accueillent des gens,
des personnes âgées, des villages à services qui
coûteront beaucoup plus cher et pas de création d'emplois, que les
gens aillent s'installer en périphérie des grands centres. Je
pense que c'est une formule qui a été positive chez nous.
L'évaluation conjointe a été faite par la suite
avec le MIC. C'est le MIC qui nous a dit - à ce qu'on me mentionne -
qu'effectivement, sur notre idée de subventionner les motels
industriels, ils avaient changé d'idée, ils étaient
d'accord. Ils ont fini par nous donner des études, des lettres de
faisabilité, des lettres d'acceptation parce qu'ils ont
découvert, finalement, que c'était une excellente formule.
Pendant qu'eux s'occupent d'incubateurs industriels, via les
universités, nous, nous faisons des motels industriels dans ce
sens-là. Et je pense que c'est une formule qui est encore rentable. (21
h 15)
M. Garon: Est-ce qu'on peut savoir le nombre d'entreprises qu'il
y a dans ce motel industriel depuis qu'il a été bâti?
M. Picotte: Ah oui.
M. Garon: Et combien il y a de personnes qui y travaillent,
seulement dans ces entreprises-là?
M. Picotte: Oui. M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 69.
M. Garon: L'engagement 69. Bien, la même question
concernant la... C'était un projet de combien?
M. Picotte: L'engagement 69, c'est un projet de 530 000 $, dont
250 000 $ de l'OPDQ, pour 47 % de la somme. Je vous fais le même
plaidoyer que je vous ai fait pour le précédent, pour
l'engagement 68. Et on vous fournira tous ces détails-là,
ça nous permettra, nous aussi, de se vanter par la suite d'avoir
créé tant d'emplois.
M. Garon: O. K. Ce sont des renseignements, aussi, pour
l'engagement 69?
M. Picotte: Oui.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 70.
M. Garon: L'engagement 70.
M. Picotte: Le Centre sportif de Cabano,
Kamouraska-Témiscouata. Le pavillon communautaire multifonctionnel de
Cabano. Il y a eu une souscription populaire de 225 000 $, effectuée
auprès des gens du milieu. La compagnie Cascades Cabano inc. s'est
impliquée pour 100 000 $; la ville de Cabano, 34 000 $; l'OPDQ, 100 000
$; l'Expansion industrielle régionale, 50 000 $. Alors, c'était
une subvention concernant la totalité du projet, 509 500 $. Donc, la
part du gouvernement du Québec a été de 100 000 $.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 71.
M. Picotte: Subvention à Promotion industrielle secteur de
Dolbeau à titre d'aide financière pour permettre la construction
d'une bâtisse de 17 000 pieds carrés. On fournira les mêmes
détails, Mme la Présidente, que précédemment, sauf
vous dire que l'OPDQ y a souscrit, dans ce coin-là, pour 250 000 $, et
prenons un bel exemple, ici. Les gens de Roberval, MRC du Domalne-du-Roy,
Implantation de motels industriels, c'est un voeu largement de la population
parce que je suis obligé de constater et vous dire que le milieu a
décidé de mettre 353 000 $ de ses deniers pour obtenir ce genre
de capacité d'accueil aux fins de création d'emplois. Et il y a
eu des emprunts, évidemment, de 345 000 $ de l'OPDQ, de 250 000 $. Donc,
sur 950 000 $, le milieu a décidé qu'il se "priorisait" et qu'il
mettait 700 000 $ là-dedans.
Alors, vous savez, comme responsable du développement
régional, je me retrouve dans le milieu. On en discute, on dit: On
préfère ça à des terrains de golf et des centres
communautaires. Je vais vous dire bien franchement, j'embarque d'emblée
là-dedans.
M. Garon: Vérifié. Vous allez nous fournir des
renseignements, encore?
M. Picotte: Ah oui.
M. Garon: O. K. L'engagement 72.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 72.
M. Garon: Bon. Là, je voudrais savoir de quoi il s'agit.
Il s'agit d'une subvention, semble-t-il, de 950 000 $ sur un projet de
combien?
M. Picotte: Oui, on va tout vous dire ça. D'abord, il y a
8 457 000 $ d'investissements dans ce dossier là. Mise de fonds de 1 825
000 $ des promoteurs, financement à long terme, 1 182 000 $; il y a un
financement qui provient de I Espagne, un promoteur espagnol, de 4 500 000 $;
et l'OPDQ, évidemment, via PECEC, création d'emplois, y est
allé de 950 000 $ pour créer évidemment..
M. Garon: Le promoteur espagnol, il a mis combien d'argent,
lui?
M. Picotte: 4 500 000 $. Il a mis les trois quarts du
gâteau avec un peu de crème.
M. Garon: II y a quatre emplois, qu'on dit? M. Picotte: Le
produit, bien...
M. Garon: Les nouveaux emplois prévus, ça fait bien
de l'argent pour quatre emplois.
M. Picotte: Oui, bien, je vais vous dire d'abord, je vais
utiliser le produit. Je vais vous...
M. Garon: C'est 2 000 000 $ par emploi, là, dans la
silice. m. picotte: ça dépend dans quoi. m. garon: dans la
silice.
M. Picotte: Oui, oui, la silice, c'est plus rentable que d'autres
choses. La rentabilité des gisements de silice d'Uniquartz inc. exige
que le grès ou quartzlte soit à usages multiples et c'est ce qui
a été démontré au cours des dernières
années par des études en usine pilote tant au Québec
qu'à Ottawa et par dos tests industriels dans des fours à arc
européens. Ainsi, le quart-zite d'Uniquartz inc. peut être
utilisé en électrométallurgie et dans des industries du
verre et de la fonderie.
En résumé, Uniquartz inc. fait l'extraction en
matière d'un seul produit, la silice. Ce produit est vendu sous deux
formes: D'abord, la silice en blocs (deux pouces par six pouces) - c'est
pas
mal, ça - destinés à l'industrie. Il est vendu
d'abord en blocs de deux pouces par six pouces destinés à
l'industrie électrométallurgique. On voit que c'est dans un
domaine hautement spécialisé, c'est pour ça que ça
coûte cher, les créations d'emplois dans un domaine hautement
spécialisé. Et la silice en grains - pas rien qu'en blocs, il y
en a en grains aussi, un petit peu comme le fromage...
Des voix: Ha, ha, ha!
M. Picotte: ...destinée aux industries du verre et de la
fonderie. Ces deux formes sont obtenues, premièrement, par concassage,
lavage et tamisage quant aux blocs de silice de deux par six pouces, qui seront
directement vendus à l'industrie européenne, et,
deuxièmement, dans une sablerie, usine de broyage et de purification, en
utilisant le sous-produit de la première étape, soit les rejets
de la silice de 0 à 2 pouces, c'est-à-dire ce qui n'est pas assez
gros pour faire un bloc, pour rebroyer entre 0,03 pouces et 0,0f> pouces, et
les purifier par une méthode aqueuse, simple, selon les
métallurgistes, afin d'en faire du sable de verrerie et de fonderie de
première qualité. Ce sable de verrerie sera cédé
à de nouveaux marchés québécois et sur des
marchés existants en Europe. Les activités d'Uniquartz seront
relativement simples et le marché auquel elle s'attaque existe depuis
des décennies et, en dépit des ralentissements économiques
des produits de la silice, sont en pleine évolution, notamment en ce qui
a trait à la fibre de verre optique et aux puces, entre guillemets, de
silicium que l'on retrouve dans tous les ordinateurs.
Ceci étant dit, je serais difficilement placé pour vous
donner d'autres explications plus poussées.
Des voix: Ha, ha, ha!
M. Garon: Est-ce que les investissements ont été
réalisés?
M. Picotte: Pardon?
M. Garon: Est-ce que c'est fait, les investissements sont
faits?
M. Picotte: Oui, c'est fait. C'est réalisé, les
opérations sont commencées.
M. Garon: II y a combien de personnes qui travaillent là?
Quatre?
M. Picotte: Sept. Ça a créé sept emplois.
Maintenant, je ne sais pas s'il y a d'autres personnes...
M. Garon: Et combien d'investissements vous réalisez
là-dedans?
M. Picotte: 4 emplois permanents et 22 emplois saisonniers,
représentant 18,5 personnes-années.
M. Garon: Les Investissements sont réalisés depuis
quand?
M. Picotte: on vous acheminera ça, les dates d'ouverture,
de fermeture et de levées de pelletées de terre. on pourra vous
acheminer ça, je n'ai pas assez de données.
M. Garon: Est-ce que c'est le projet dont avait parlé le
ministre responsable du Développement régional du temps au sommet
de Rivière-du-Loup?
M. Picotte: Oui II en avait été question au sommet
de Rivière-du-Loup.
M. Garon: parce que je suis allé dans le bas-saint-laurent
il n'y a pas longtemps et ils me disaient que le projet ne se réalisait
pas... alors, vous me dites que ces investissements-là ont
été réalisés?
Une voix: Oui, il y a des investissements de faits.
M. Garon: Pardon?
M. Picotte: II y a eu des investissements de faits.
M. Garon: II y en a... Mais ils sont faits ou bien il y en a? Il
y en a combien?
M. Picotte: II y a eu des retards d'exécution, mais il y a
des réalisations de faites dans les travaux et, là où en
est rendu l'état des travaux, on pourra vous fournir ça.
M. Garon: Est-ce que ça opère, actuellement?
M. Picotte: On vous dira ça quand on aura l'état
des travaux.
M. Garon: Vous aviez l'air convaincu; vous n'avez plus l'air de
jouer si sûr, là.
M. Picotte: Bien non, j'étais convaincu de ce que je vous
ai lu sur la méthode d'utilisation.
M. Garon: Ah oui.
M. Picotte: Maintenant, vous comprendrez bien, et je sais que
vous comprenez ça sûrement, ça tombe sous le sens qu'un
ministre de l'OPDQ ne peut pas tout savoir: quand s'est faite la
première pelletée de terre - à moins que ce soit lui qui
l'ait levée, puis, encore là, à moins qu'il
s'en rappelle - quand c'a démarré, si M. Untel et Mme
Unetelle sont bien en opération dans l'usine, si c'a bien
commencé et, finalement, s'ils portent un habit de
sécurité et un chapeau en conséquence. Alors, si le
ministre de l'OPDQ savait tout ça, il n'y aurait plus besoin de
gouvernement.
La Présidente (Mme Bélanger): Ça va pour
l'engagement 72?
M. Garon: Les rapports que vous avez, que vos fonctionnaires ont,
là, avez-vous versé de l'argent là-dedans?
M. Picotte: Non, pas encore une cenne.
M. Garon: Ha, ha, ha! Parce que, moi, je vous ai
écouté, mais plus vous parliez, plus ça ressemblait au
projet qui ne marchait pas dont j'avais entendu parier.
M. Picotte: II y a deux choses, vous savez, qu'il faut se dire.
On ne fait pas du garrochage d'argent chez nous. Il y un protocole d'entente
qui fait en sorte qu'ils doivent nous démontrer certaines choses avant
qu'on verse un premier chèque. Et, si on ne suivait pas cela, vous
n'aimeriez pas ça, vous seriez le premier à nous en faire des
reproches.
M. Garon: C'est parce que vous me dites que le projet
marchait?
M. Picotte: II y a des retards, je vous ai dit qu'il y avait des
retards au projet et qu'il y a des investissements de faits. Vous savez, quand
on parle d'un projet de 8 400 000 $ et qu'il y a des avances de faites,
évidemment, avant que tout ce monde-là.. D'ailleurs, c'est de la
création d'emplois. Avant qu'on verse...
M. Garon: Est-ce qu'il y a des avances de faites? Est-ce qu'il y
a eu des avances d'argent de faites?
M. Picotte: II n'y a pas d'avances de faites parce que, nous
autres, c'est de la création d'emplois. Alors, il peut y avoir des
investissements de faits par des promoteurs mais, tant que l'usine ne
fonctionnera pas, on n'est pas pour payer de la création d'emplois qui
n'est pas encore commencée.
M. Garon: Non, non. C'est parce qu'à un moment
donné vous dites: II y a des avances de faites. Je vous demande s'il y
en a et vous me dites qu'il n'y en a pas.
M. Picotte: II y a des investissements de faits. C'est ça
qu'on voulait dire.
M. Garon: Êtes-vous sûr qu'il y en a?
M. Picotte: On me dit oui.
M. Garon: Bon. C'est parce que...
M. Picotte: Qu'est-ce que vous voulez? Je ne suis pas allé
voir sur place On me dit oui.
M. Garon: Bien moi, je suis allé voir.
M. Picotte: Bien, si vous êtes allé voir puis s'il
n'y en a pas...
M. Garon: Je suis allé faire un tour dans le
Bas-Saint-Laurent, il y a 15 jours, et on m'a dit qu'il y avait un des projets
qui ne marchait pas. Je n'ai pas demandé le nom. Ils m'ont dit: C'est le
projet avec l'Espagnol dans la silice. Alors, j'imagine que des projets dans la
silice avec des Espagnols, il ne doit pas y en avoir une foule. J'aurais
dû demander le nom. Il m'a peut-être dit le nom mais je ne l'ai pas
retenu.
M. Picotte: On me dit, chez nous, que nous avons
vérifié. Il y a des travaux et des investissements de faits. Ils
ne sont pas tout à fait complétés à cause d'un
léger retard. C'est ça qu'on me dit. Alors, vous, vous me dites
le contraire. Il s'agira maintenant de vérifier.
M. Garon: Non. Je me demande si c'est le même dont on m'a
parlé.
M. Picotte: Mais, comme vous dites, il ne doit pas y en avoir des
dizaines d'Espagnols dans la silice.
Des voix: Ha, ha, ha!
M. Garon: Ça, on le saurait. Dans ce coin-là,
ça se saurait.
M. Picotte: J'imagine. Surtout un Espagnol qui arrive dans ce
bout-là.
M. Garon: Habla usted Espanol.
M. Picotte: Non, je ne comprends pas.
M. Garon: Me falta tiempo para aprenderlo.
M. Picotte: Merci beaucoup.
Des voix: Ha, ha, ha!
M. Picotte: Vous dites qu'on va finir les crédits ce
soir?
Des voix: Ha, ha, ha!
M. Garon: Alors, j'aimerais ça, par exemple, qu'on puisse
nous dire, dans le cas de ce projet-là, où en est rendu le
projet, le montant des investissements réalisés, le nombre de
personnes
à l'ouvrage, tant les permanents que les temporaires, et quand
aura lieu, à défaut d'une pelletée de terre, la coupure du
ruban.
M. Picotte: Alors, on va vous donner l'état d'avancement
des travaux.
M. Garon: Dans le sens de... Est-ce que le projet va être
opérationnel?
M. Picotte: On vous fera parvenir l'état d'avancement des
travaux.
M. Garon: Ça marche.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 72 est
vérifié sous réserve.
M. Garon: Et des sommes investies. Quand vous attendez vous
à faire les premiers versements de voire subvention de 950 000 $?
M. Picotte: Évidemment, ça c'est quand le promoteur
aura rencontré nos conditions intervenues dans le protocole d'entente.
Voilà pour la silice!
M. Garon: En bloc et en puces.
La Présidente (Mme Bélanger): Alors, l'engagement
72 est vérifié sous réserve de beaucoup de...
M. Picotte: On est rendus à quoi, là?
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 73.
M. Picotte: L'engagement 73.
M. Garon: En tout cas, le CT est Intéressant. Est-ce qu'on
pourrait avoir aussi l'avis sectoriel dans ce projet-là?
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 72?
M. Garon: L'engagement 72. L'avis sectoriel. Est-ce qu'il y avait
une étude de faisabilité?
M. Picotte: Oui. Ce sont des données extraconfidentielles.
Alors... Mais moi, j'imagine... Écoutez, là... Je pense. En tout
cas, je ne le sais pas. À moins que ce soit un mécène
espagnol qui arrive par ici. Quand on investit 4 500 000 $ de ses poches,
à part de tout l'ensemble des investissements, il doit y avoir une
certaine étude de faisabilité, j'imagine, parce qu'autrement on
va se...
M. Garon: Vous n'en avez pas entendu parler, vous, du
départ de cette affaire-là mais je sais qu'il y a de vos
fonctionnaires qui étaient là lorsque le ministre responsable du
Développement régional, le soir de l'ouverture du sommet de
Rivière-du-Loup, a expliqué comment ça se faisait des
investissements alors que, sur une plage en Espagne, il avait rencontré
un industriel et qu'il lui avait dit à quel point c'était beau le
Québec et tout ça, et que le gars était prêt
à venir investir pour développer une affaire de silice
incroyable. Les gens regardaient ça, éberlués. Ils
voyaient arriver les millions et les Espagnols et quasiment la grande armada
qui s'en venait au Québec. Là, je vais vous dire que c'est de
même que ça se fait le développement industriel. On a dit:
Bien, il faut prendre un "gin and tonic" sur le bord d'une plage en Espagne.
Mais là, depuis ce temps-là, ils regardent ça et ils se
demandent s'il n'y a pas des châteaux en Espagne qui se sont fait
bâtir. Parce que ça... Vous n'avez pas vu tout ça, vous.
C'est tout enregistré, ça. Je suis certain que M. Larouche va
être là, à l'ouverture, et vous devriez avoir
l'enregistrement du discours du ministre du développement industriel
à l'ouverture du sommet de Rivière-du-Loup.
M. Picotte: C'est possible.
M. Garon: À tel point que, le lendemain, il y avait un
tremblement de terre.
Des voix: Ha, ha, ha!
M. Picotte: On s'en est ressenti jusqu'à
Montréal.
M. Garon: Oui. Et je vais vous dire que j'étais dans la
polyvalente au moment où ça s'est mis à trembler. On a
commencé à voir tomber le plâtre, et les murs craquer. Je
vais vous dire que... (21 h 30)
M. Picotte: Ça, c'est possible. Ça m'est
arrivé, moi, d'être en vacances quelque part, de rencontrer
quelqu'un et de l'inciter à venir chez nous. Il est venu chez nous et,
évidemment, ce n'était pas dans le domaine de la silice,
là, mais il est venu chez nous et il a investi dans certains domaines.
Ça m'est arrivé de faire des rencontres comme ça. C'est
possible.
M. Garon: Mais je vais vous dire que c'était plus que
ça là. C'est tout enregistré, ça. Faites-vous venir
le vidéo de l'ouverture du sommet de Rivière-du-Loup. Et
tenez-vous les côtes, vous n'aurez pas besoin de vous faire
chatouiller.
M. Picotte: Bon, en tout cas.
M. Garon: J'aimerais ça voir où ce projet-là
est rendu.
La Présidente (Mme Bélanger): Alors, nous revenons
à l'engagement 73.
M. Garon: L'engagement 73.
M. Picotte: Amélioration des équipements du site
Mgr Charles-Henri-Lévesque, au camp Canawish de
Rivière-Ouelle.
M. Garon: C'est un camp de quoi, ça? C'est un camp de
saumons?
M. Picotte: Pardon?
M. Garon: Est-ce que c'est la place aux saumons? Corporation du
camp de Rivière Ouelle inc.
M. Picotte: Corporation, non, c'est pour l'agrandissement et la
rénovation du site principal du camp Canawish et la rénovation du
secteur connu sous le nom du site Jean-Luc-Chouinard.
M. Garon: Qu'est-ce qu'ils font là?
M. Picotte: II s'agit d'une colonie de vacances.
M. Garon: Ah!
M. Picotte: Style base plein air, pour familles
défavorisées. L'OPDQ y est allé de 200 000 $ et
l'organisme, de 69 000 $. Un grand total de 269 000 $ dans les proportions de
75-25, comme on fait dans les bases de plein air.
M. Garon: C'est marqué 40 000 $. Sur la feuille que j'ai,
c'est marqué que vous êtes allés pour 40 000 $.
M. Picotte: C'est un projet qui avait été
accepté en 1986, il a dépassé les coûts de 40 000
$.
M. Garon: Ah, c'est un dépassement. C'est parce que ce
n'est pas marqué là.
M. Picotte: C'est ça. C'est pour ça que je vous le
dis.
M. Garon: C'est un projet global de combien?
M. Picotte: 269 000 $.
M. Garon: Et vous avez mis combien?
M. Picotte: 200 000 $.
M. Garon: Ça appartient à qui?
M. Picotte: Comme il y avait eu 160 000 $ de versés
à la Corporation du camp do la Rivière-Ouelle inc. à M.
Odilon Hudon, président de cette corporation, nous avons
réajusté. On avait eu 160 000 $ de versés en 1986-1987,
ajoutez 40 000 $, ce qui fait 200 000 $ de l'intervention du gouvernement du
Québec, pour une part de 74, 4 % et 25, 6 % pour la corporation.
La Présidente (Mme Bélanger): Ça va pourl'engagement 73?
M. Garon: Ça va.
La Présidente (Mme Bélanger): Alors, l'engagement
74.
M. Picotte: Subvention à la corporation municipale du
village de L'Annonciation à titre d'aide financière pour
permettre la construction et l'aménagement d'un centre sportif et
communautaire d'une superficie de 110 pieds par 260 pieds, ayant une
capacité de 360 places assises, comprenant un système de
fabrication de glace artificielle et une salle communautaire
intégrée, à L'Annonciation, comté de Labelle. Et,
évidemment, le montant total du projet était de l'ordre de 961
000 $. La municipalité de L'Annonciation... Un instant parce que
là je les donne par secteur. Le coût total du projet est de 1 448
000 $. Le coût admissible au fonds de développement
régional, c'est 1 387 000 $ puisqu'ils ont dû faire des travaux
qui regardaient strictement la municipalité, donc pour lesquels on ne
voulait pas défrayer quelque somme d'argent que ce soit. L'OPDQ a
donné, en tout et partout, 400 000 $ au total, sur deux exercices
financiers; autres municipalités, collectes publiques, elles y sont
allées de 373 000 $; la municipalité de L'Annonciation, 675 000
$. Ce qui fait un pourcentage de 27, 6 % de l'OPDQ.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): On appelle
l'engagement 75.
M. Garon: C'est le total du gouvernement ou seulement de
l'OPDQ?
M. Picotte: L'OPDQ seulement.
M. Garon: Est-ce qu'il y en a eu d'autres du gouvernement?
M. Picotte: Non. M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): Alors, l'engagement
75.
M. Picotte: Installation de huit toiles à ombrager, 10
mètres par 142 mètres, devant permettre d'expérimenter une
méthode de production de plants d'épinette noire respectant les
normes du ministère de l'Énergie et des Ressour-
ces. Le coût du projet est de 54 050 $. Le
bénéficiaire s'appelle L'Association des intervenants forestiers
des Hautes-Laurentides. Il y est allé pour 27 025 $, 50 % et l'OPDQ, 27
025 $, l'autre 50 %, pour un total de 54 050 $.
M. Garon: Est-ce que c'est un projet qui est
réalisé?
M. Picotte: C'est complété.
M. Garon: C'est quoi, pour l'installation de huit toiles à
ombrager? S'ils veulent couvrir les forêts... Je ne comprends pas trop la
patente. On dit: L'installation de huit toiles à ombrager devant
permettre d'expérimenter une méthode de production des plants
d'épinette noire... Seulement les petits plants?
M. Picotte: Alors, les toiles à ombrager, c'est parce
qu'on considérait que, dans les jeunes plants qu'on avait en terre, le
soleil était tellement fort qu'il brûlait ces plants-là et
on n'avait pas de résultat par la suite. Alors, on a
décidé d'expérimenter les toiles à ombrager pour
couper les rayons du soleil et permettre...
M. Garon: Là, vous payez quel pourcentage? M. Picotte:
50 %, 27 000 $ chacun. M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): Alors, j'appelle
l'engagement 76.
M. Garon: C'est un projet de combien? M. Picotte: 1 483
130 $.
M. Garon: Est-ce que c'est la seule participation du
gouvernement?
M. Picotte: L'organisme fournit 1 130 000 $ pour 76,4 % et
l'Office de planification et de développement du Québec, 350 000
$ ou 23,6 %, ce qui fait 100 % de total.
M. Garon: L'indice de pauvreté de cet endroit-là,
c'est de combien? L'indice de richesse?
M. Picotte: C'est L'île-Perrot. On va vous dire
ça.
Une voix: Ça prendrait ie nom officiel de la
municipalité.
M. Picotte: C'est: Ville de L'île-Perrot.
M. Garon: Et l'indice de richesse, c'est de 100? Pardon?
M. Picotte: 89 d'Indice de richesse. Population d'environ
6500.
M. Garon: Ah!
M. Picotte: Effort fiscal, 106.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): Alors, l'engagement
77.
M. Picotte: Subvention à Charcuterie traditionnelle AP
inc. pour permettre l'expansion de cette entreprise située à
Montmagny, comté de Montmagny-L'Islet. C'est dans le cadre du programme
expérimental PECEC. Je ne sais pas si on a réussi à savoir
ce qu'ils font sur l'heure du lunch.
M. Garon: C'est pas là qu'ils font de la saucisse?
M. Picotte: La nature du produit est la suivante: Fabrication de
charcuterie et de pâtisseries destinées au marché de l'Est
du Québec et du Nouveau-Brunswick; sauce à spaghetti, 40 % des
ventes; produits sous vide et prêts à manger, 40 % des ventes;
gâteaux, tartes, etc., 20 % des ventes. Alors, il dort y avoir des tartes
aux raisins là-dedans, certain.
M. Garon: Comment ça, pourquoi? M. Picotte: Parce
que j'aime ça. Des voix: Ha, ha, ha!
M. Picotte: On va leur demander de faire des tartes aux bleuets
avec les bleuets sauvés entre le 1er septembre et le 15 octobre.
Des voix: Ha, ha, ha!
M. Garon: Est-ce qu'ils font des tartes aux bleuets
enrobées? C'est un projet de combien, au total?
M. Picotte: 255 000 $; 42 000 $ du PECEC.
M. Garon: Est-ce que c'est à Montmagny même?
M. Picotte: À Montmagny même, 109, Rivière
sud, G5V 3R9.
M. Garon: Parce que c'est l'expansion, ça existe,
évidemment. Combien d'employés avant ces nouveaux emplois
permanents?
M. Picotte: Alors, nouveaux emplois prévus, 12
permanents.
M. Garon: II y en avait combien, avant?
M. Picotte: Ce sont les nouveaux. Il y en avait six et, la
première année, on en créé huit nouveaux, la
deuxième année, quatre. Alors, de 6, on passe à 18. On
triple, pour 42 000 $. Ça, c'est moins cher que la silice.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): Alors, j'appelle
l'engagement 78.
M. Picotte: Subvention à Holospectra inc. de
Sainte-Catherine-de-la-Jacques-Cartier pour permettre l'expansion d'une
entreprise spécialisée en holographie dans le cadre du
programme... Préparez-moi pour dire ce que c'est, là. Alors, 432
500 $ d'investissement, 70 000 $ du PECEC et...
M. Garon: C'est quoi ça?
M. Picotte: ...et trois emplois permanents de
créés.
M. Garon: Est-ce que c'est un holographe à main ou
à moteur?
M. Picotte: Alors, nature du projet et nature du produit. Le
projet. Holospectra inc. est une entreprise active en optique et laser,
spécialisée en holographie. L'entreprise offre des services de
consultation en recherche et développement. Elle désire
s'orienter vers la fabrication de produits qu'elle a mis au point. L'entreprise
va fabriquer des hologrammes embossés et les matrices. L'hologramme
embossé est le type d'hologramme présent sur les cartes de
crédit, comme je vous l'ai mentionné un peu avant l'heure du
lunch.
M. Garon: Oui
M. Picotte: Ce type d'hologramme est souvent utilisé sur
les couvertures de livres, revues et rapports annuels.
M. Gautrin: C'est une image tridimensionnelle.
M. Picotte: Tridimensionnelle, c'est ça. Les matrices
holographiques, elles, sont, en quelque sorte, les moules qui serviront
à imprimer les hologrammes embossés dans le "foil", entre
guillemets, holographique.
M. Garon: Vérifié.
M. Picotte: Bon! C'est bien beau ça.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 79.
M. Picotte: Subvention à Les Créations Thaly inc.,
Charlesbourg, à titre d'aide financière, pour permettre
l'expansion d'une entreprise de fabrication d'articles en cuir.
M. Garon: L'investissement total est de combien?
M.Picotte: 134 000 $. M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 80
M. Garon: Charcutel.
M. Picotte: Charcutel inc., Montréal, à titre
d'aide financière pour permettre le démarrage d'une entreprise de
fabrication de fudge...
M. Garon: Ah!
M. Picotte: ...dans le cadre du Programme expérimental de
création d'emplois. 162 000 $ d'investissement, 45 000 $ du PECEC et la
création d'emplois, évidemment, 8 permanents.
M. Garon: Pourquoi appelle-ton ça Charcutel?
M. Picotte: Pardon?
M. Garon: Charcutel, on a l'impression que c'est de la
charcuterie, et c'est du fudge
M. Picotte: C'est de la charcuterie en fudge Cost de la
charcuterie avec du fudge pardessus
Des voix: Ha, ha, ha!
M. Picotte: Un nouveau produit: Tu manges ta viande et ton
dessert en même temps. Tu sauves du temps et tu viens travailler plus
rapidement ici, à la commission Alors, l'entreprise compte fabriquer un
produit dans le domaine de la confiserie, soit le fudge. La gamme sera
variée, soit présentée en quatre saveurs
différentes: le marbré, le chocolat, l'érable et le
caramel écossais - le "butterscotch" qu'on appelle. L'entreprise compte
commercialiser, au début, un format de 120 grammes, étant
donné qu'une étude a démontré une demande plus
forte pour ce format. Éventuellement, elle veut produire en plus petit
format, soit des 30 grammes, pour répondre à des besoins
spécifiques du marché. Le produit, une fois empaqueté dans
une pellicule plastique, a une durée de conservation d'au moins 60 jours
et, s'il est conservé au réfrigérateur, sa durée de
conservation peut être prolongée. Donc, ça devrait
être inscrit normalement dessus "meilleur avant telle date". Alors,
préparation des ingrédients, mélange et cuisson il
y a des proportions intéressantes -l'emballage et
l'étiquetage.
M. Garon: Vérifié. M. Picotte:
Voilà!
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 81.
M. Picotte: On devrait faire une dégustation de produits
ici.
M. Garon: Moi, je ne mange pas de ces produits-là.
M. Picotte: L'engagement 81.
M. Garon: Vous savez qu'au XIXe siècle un citoyen mangeait
à peu près cinq kilos de sucre par année.
M. Picotte: Beaucoup trop. M. Garon: Au XIXe
siècle.
M. Picotte: Oui, c'était trop déjà,
imaginez-vous aujourd'hui. . M. Garon: Maintenant, c'est rendu à
58 kilos.
M. Picotte: Aujourd'hui, c'est bien pire. M. Garon:
Oui.
M. Picotte: C'était trop dans ce temps-là,
imaginez-vous aujourd'hui.
M. Garon: 5 kilos, ce n'était pas beaucoup.
M. Picotte: À la condition qu'on ne les mange pas tous
dans le même repas.
M. Gautrin: Cinq kilos de sucre pur et raffiné ou bien
de...
M. Garon: De sucre, oui
M. Gautrin: Vraiment de sucre direct?
M. Garon: Oui, de sucre.
M. Gautrin: Et maintenant, on est rendus à 54 kilos.
M. Garon: 58 kilos. C'est presque 12 fois plus.
La Présidente (Mme Bélanger): Alors, l'engagement
81.
M. Picotte: On est rendus dans les torches, Mme la
Présidente. Fabrication commerciale de torches lumineuses d'appoint
miniaturisées pour les caméras, dans le cadre du Programme
expérimental de création d'emplois. Évidemment, c'est un
projet de 305 000 $ au total, 306 000 $. Il manque 100 $ pour faire 306 000
$.
M. Garon: Des torches lumineuses, ce sont des...
M. Picotte: PECEC, 70 000 $. La technique, ne me la demandez
pas.
M. Garon:... lumières pour prendre une photo? (21 h
45)
M. Picotte: La nature du projet. Création d'une nouvelle
entreprise permettant la création de 13 emplois permanents... de torches
lumineuses... Il n'y a rien de nouveau là-dedans. C'est ce que j'ai dit
tantôt. Je veux savoir comment les torches sont faites et à quoi
elles servent. Cette entreprise sera spécialisée principalement
dans la fabrication de torches lumineuses d'appoint miniaturisées pour
caméras vidéo de types suivants: branchement sur secteur,
branchement sur batterie, branchement mixte - secteur et batterie - avec
ajustement automatique par oeil électronique. MM. Pierre et Rafi
Stepanian ainsi que Mmes Sonia et Annie Stepanian se partagent à part
égale le capitai-actions.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 82.
M. Garon: Ce ne sont pas des quenouilles trempées dans la
térébenthine.
Des voix: Ha, ha, ha!
M. Garon: Parce que, quand on voit des torches lumineuses,
ça ne décrit pas tellement ce que vous venez de dire.
M. Picotte: Non. Subvention à Sweet Electronics inc.,
Saint-Laurent, à titre d'aide financière pour permettre
l'expansion de l'entreprise par la production et la mise en marché de
nouveaux produits, dans le cadre du programme expérimental PECEC.
M. Garon: Ça ne dit pas grand-chose, ça.
M. Picotte: 387 000 $ d'investissement; 74 000 $ du PECEC.
M. Garon: Pour faire quoi?
M. Picotte: Création d'emplois de 18 permanents et...
M. Garon: C'est quoi les nouveaux produits?
M. Picotte:... voici la nature du projet et les
caractéristiques de l'entreprise.
M. Garon: Non, les nouveaux produits. On dit: Pour faire des
nouveaux produits.
M. Picotte: Oui, c'est ça.
M. Garon: C'est un peu vague.
M. Picotte: Sweet Electronics est une corporation canadienne
fondée en novembre 1983 sous la loi fédérale, par H. A. O.
- Oh, mon Dieu! - Guyane Kuian, un ingénieur et ancien professeur en
électronique de l'École polytechnique. Il est aussi le fondateur
de la compagnie Novalogic inc., une chaîne de magasins détaillants
d'ordinateurs. Six mois après avoir fondé Novalogic, le monsieur
en question a remarqué que presque tous les produits vendus au Canada
sont d'origine américaine ou importée de l'Asie.
M. Garon: Quels sont ces produits-là?
M. Picotte: C'est ça. Je vais essayer de vous trouver
ça. Il n'existait pas de manufacturiers qui fabriquaient au
Québec ou qui fabriquaient des produits équivalents au Canada,
là où le marché est en pleine expansion. II avait
cédé toute sa part... Qu'est-ce qu'il fait au juste, lui?
Des voix: Ha, ha, ha!
M. Picotte: Bon, les produits. Marché.. Les produits
suivants: la haute technologie: quatre produits périphériques
d'entrée-sortie et de mémoire compatibles aux ordinateurs
IBM-PC-XT et compatibles CPS, CGS, 640 K-RAM et Super-combo; deux cartes
d'adapteurs vidéo à affichage bilingue, Supermono et Supershade,
compatibles aux ordinateurs IBM-PC-3XT, IBM-AT; la carte d'entrée-sortie
GP2S et la série de cartes de mémoire Mégaram...
M. Garon: Est-ce que c'est compatible avec Mario Bros 3?
Des voix: Ha,ha, hal
M. Picotte:... compatibles à l'ordinateur IBM-AT. Et aussi
une nouvelle version plus performante de la carte CPS, appelée CPS plus.
Un logiciel de traitement de texte français L'informaTEXTE; l'ordinateur
à 8 bits Optimum-XT plus performant que le IBM-PC-XT et l'ordinateur
à 16 bits - c'a doublé dans pas grand temps! - Optimum-PC plus
performant que le IBM-AT.
M. Garon: Bon! Ce n'est pas pire!
M. Picotte: II y a des 8 bits et des 16 bits et, finalement, on
va aboutir à 32 bits Optimum 386-16 compatible à IBM-AT et au
Compaq 386 fonctionnant à 16 mégahertz
M. Garon: Oh!
M. Picotte: Les deux produits primaires originaux sont la carte
principale EPC et la carte principale 386 20. L'ordinateur Optimum-EPC est
conçu pour être entièrement compatible à
l'ordinateur 8 bits et à une vitesse d'exécution 10 fois plus
élevée que le PC-XT. La vitesse dépasse même celle
de l'ordinateur de haute gamme IBM AT qui se détaille trois fois plus
cher. Ça veut dire que c'est plus vite que l'explication qu'on peut vous
donner pour comprendre ça.
Des voix: Ha, ha, ha!
M. Garon: Préparez-vous à avoir un appel du
Journal des débats.
M. Picotte: II y a des gens qui vont se renseigner beaucoup
à nous relire.
M. Garon: Oui, je comprends. Bon! Alors, on va vous faire
confiance là-dessus.
M. Picotte: Merci.
M. Garon: Vérifié.
M. Picotte: Merci de votre gratitude.
M. Garon: Maintenant, l'engagement 83.
M. Picotte: Subvention à Info-Explo inc., Rouyn-Noranda,
à titre d'aide financière pour l'implantation d'un journal minier
dans le cadre du programme... alors, c'est un investissement total de 114 000 $
et la mise de fonds du pecec est de 25 000 $. on me dit que ça
crée cinq emplois permanents.
M. Garon: Un journal minier pour qui? Local, international ou
régional?
M. Picotte: On va vous dire ça.
M. Garon: Est-ce qu'il y a des produits en particulier?
M. Picotte: Le produit, d'abord, Info-Explo, est un journal
bimensuel de format tabloïd consacré exclusivement à la
couverture du monde minier et publié en langue française.
Info-Explo s'adresse principalement à des lecteurs francophones
s'intéressant au monde minier, pour la plupart situés au
Québec. Les lecteurs actuels de l'entreprise se divisent à peu
près ainsi: les professionnels, 15 %, les compagnies
minières,
propriétaires et gérants de mines, 15 %, tes courtiers, 10
%, les ministères fédéraux et provinciaux, 10 %, les
compagnies de forage et d'exploration, 25 %, les médias 5 %, les
actionnaires de compagnies minières, 20 %.
M. Garon: Vérifié. M. Picotte: Bon.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 84.
M. Picotte: L'engagement 84. Subvention à Les Bois
Beauchesne inc., de Scotstown. C'est l'expansion d'une entreprise fabriquant
des vadrouilles, des balais, des brosses et autres produits d'entretien dans le
comté de...
La Présidente (Mme Bélanger):
Mégantic-Compton.
M. Picotte:... Mégantic-Compton. C'est, évidemment,
une expansion d'entreprise. Elle a investi 471 000 $ pour une subvention du
PECEC d'environ 55 000 $ et créant par le fait môme 10 emplois
permanents de plus. Alors, ce sont des balais, des vadrouilles de
différentes couleurs, j'imagine.
La Présidente (Mme Bélanger): Non.
M. Picotte: Non, toutes de la même couleur.
La Présidente (Mme Bélanger): Elles ne sont pas
peinturées, là. Elles sont en bois naturel.
M. Garon: Ce n'est pas pour les sorcières, ça.
M. Picotte: II y en a pour courir l'hal-loween.
La Présidente (Mme Bélanger): Elles doivent se
faire peinturer ailleurs, près de l'usine. Vérifié?
M. Garon: 10 permanents? M. Picotte: Oui.
M. Garon: Combien y avait-il d'employés avant?
M. Picotte: 23.
M. Garon: Là, il va y en avoir combien?
M. Picotte: 33, 23 plus 10.
M. Garon: Non, mais il aurait pu y avoir des accroissements
pour...
M. Picotte: Non, 23 plus 10.
M. Garon: Alors, on tombe à l'engagement 86.
La Présidente (Mme Bélanger): Non, c'est fait,
ça, l'engagement 86.
M. Garon: Non, l'engagement 86 n'était pas fart.
La Présidente (Mme Bélanger): Oui, il est fait, M.
le député. On tombe après ça à l'engagement
95.
M. Garon: Ah oui! C'est vrai, c'est l'embarcation à
pontons.
M. Picotte: L'engagement 95. Subvention à M. Johnny Peters
- Inuksiutiit enr., à titre d'aide financière pour permettre
l'implantation d'un comptoir de produits alimentaires locaux qui s'appelle
Inuksiutiit (Kuujjuaq Country Food Store) à Kuujjuaq.
M. Garon: C'est pour faire quel genre de produits?
M. Picotte: On va vous dire ça, là. Les produits,
on va les avoir. D'abord, c'est un investissement total de 138 900 $, une
contribution du PECEC de 45 000 $ pour la création de trois emplois
permanents et sept à temps partiel. Quels sont les produits?
M. Garon: Un comptoir de produits alimentaires locaux. Le nom, je
ne sais pas ce que ça veut dire, ça, c'est de l'inuk.
M. Picotte: On dit que ce projet n'a pas de concurrence puisque
les arrivages à la coop et au congélateur communautaire ont
toujours été saisonniers, sporadiques et en quantité
nettement insuffissante jusqu'ici.
M. Garon: Ah! C'est pour entreposer les produits conservés
pour la communauté inuit.
M. Picotte: Au profit de la communauté inuit.
M. Garon: Ce n'est pas pour manufacturer des produits locaux.
M. Picotte: Non.
M. Garon: O. K. Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): Alors, on passe
à l'engagement 102.
M. Picotte: L'engagement 102. Subvention à Poulets
Riverview inc., Sainte-Sophie, comté de
rousseau, à titre d'aide financière pour permettre
l'expansion d'une entreprise faisant de la transformation de poulet, de boeuf
et de porc.
M. Garon: Pour faire quoi?
M. Picotte: 387 500 $ d'investissement total - je vais vous dire
ça, là - 74 000 $ du PECEC et, évidemment, 10 emplois
permanents. Voici ce qu'on fait, la nature du projet et les produits ou
services. L'expansion d'une entreprise spécialisée dans la
transformation de volaille, porc, boeuf et fruits de mer. Elle opère
sous inspection fédérale comme usine de transformation. Le
projet, évidemment, comprend l'agrandissement de la bâtisse,
l'achat d'équipement et une augmentation de la marge de crédit.
Cette usine familiale de transformation des aliments est en opération
depuis 27 ans, se spécialise dans la coupe et l'emballage de viande en
portions contrôlées. Ses produits sont vendus dans les
hôtels, restaurants, Rôtisseries St-Hubert. Elle a un contrat avec
les Rôtisseries St-Hubert en particulier et d'autres commerces dans la
grande région de Montréal. Considérant la demande
croissante pour les aliments portionnés, l'entreprise doit
nécessairement prendre de l'expansion. Les approvisionnements viennent
des sources locales et régionales, l'abattoir Laurentien, Sainte-Sophie,
Volco inc. et Joliette.
M. Garon: Vérifié. L'engagement 103.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 103.
M. Picotte: L'engagement 103. Subvention à Potier
frères.
M. Garon: C'est les briques auto-bloquantes.
M. Picotte: Les briques auto-bloquantes, on voulait savoir ce que
c'était des briques auto-bloquantes. En avez-vous un
spécimen?
M. Garon: En avez-vous un échantillon? C'est de
l'interbloc pour des stationnements de garage?
M. Picotte: De l'interbloc sur du pavé uni, oui.
Une voix: C'est ça.
M. Garon: Vérifié. C'est en ciment? C'est en
quoi?
La Présidente (Mme Bélanger): En béton.
M. Picotte: En béton. M. Garon: O.K.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 104.
M. Garon: L'engagement 104.
M. Picotte: L'engagement 104. Subvention à la Corporation
de développement touristique de Tadoussac, comté de Saguenay,
à titre d'aide financière pour fins d'augmentation de la
capacité de stationnement à Tadoussac et de construction d'un
débarcadère. D'abord, le total du projet est de 67 348 $.
M. Garon: Vous le payez à peu près à 100
%.
M. Picotte: l'OPDQ, évidemment, y va pour 50 000 $, donc,
sur 67 300 $, c'est 75 %.
M. Garon: C'est plus que ça.
M. Picotte: 50 000 $ sur 67 000 $. Le site étant
très occupé, l'été, par les touristes, II n'y a pas
de place de stationnement en cale sèche.
M. Garon: En cale sèche?
M. Picotte: Ils ont fait des stationnements dans la cale
sèche pour permettre des stationnements additionnels pour les
touristes.
M. Garon: Dans la cale sèche? Stationner dans la cale
sèche?
M. Picotte: L'hiver, la cale sert à remiser les bateaux de
plaisance.
M. Garon: Oui.
M. Picotte: Pendant l'été, elle sert de
stationnement.
M. Garon: Ça ne doit pas être une cale sèche,
là. Ce n'est pas ça que vous voulez dire. C'est que vous montez
les bateaux là l'hiver.
M. Picotte: Allez donc, M. Tremblay, expliquez donc.
M. Garon: Le stationnement l'été, et l'hiver on
stationne les bateaux.
M. Tremblay (Georges-Albert): La cale sèche de Tadoussac
fonctionne. Elle est utilisée pour entrer les bateaux dans une cale
sèche pour l'hiver pour que les bateaux soient exempts des
intempéries, pour qu'ils soient conservés adéquatement.
Pendant l'été, la cale est asséchée. Les bateaux
sont sortis, la cale est asséchée et comme II n'y a pas d'aire de
stationnement - c'est du roc partout à Tadoussac, vous savez comment
c'est encaissé - ils ont aménagé
des stationnements à l'intérieur de la cale sèche
pour stationner les automobiles et permettre la circulation normale sur le site
touristique qui est dans la baie de Tadoussac.
La Présidente (Mme Bélanger): Je m'excuse,
monsieur, est-ce que vous voudriez vous identifier, s'il vous plaît?
M. Tremblay (Georges-Albert): Georges-Albert Tremblay.
La Présidente (Mme Bélanger): M. Tremblay? M.
Tremblay (Georges-Albert): Oui. La Présidente (Mme
Bélanger): Merci M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): Les engagements du
mois d'août 1988 sont vérifiés. Étant donné
l'heure...
M. Garon: On peut peut-être bien finir le mois de
novembre.
La Présidente (Mme Bélanger): Est-ce qu'il y a
consentement pour qu'on finisse le mois de novembre?
M. Garon: II n'en reste pas beaucoup.
M. Picotte: Est-ce qu'on en a pour longtemps, parce que, moi, je
vais aller faire...
Novembre (suite)
La Présidente (Mme Bélanger): Les engagements 19
à 34.
M. Picotte: Disons, Mme la Présidente, qu'on va se
consacrer encore quelques minutes additionnelles et on verra. On est rendus
à l'engagement 19, je pense.
La Présidente (Mme Bélanger): 10 minutes au
maximum.
M. Garon: L'expansion d'une manufacture de quoi?
M. Picotte: Subvention pour l'expansion d'une manufacture de
coffrets en bois.
M. Garon: Des coffrets de quoi? Des petits coffrets pour mettre
des bijoux. (22 heures)
M. Picotte: Ce sont des coffrets de toutes sortes, à ce
qu'on me dit, mais on n'a pas plus de spécifications que ça.
M. Garon: C'est un projet de combien?
M. Picotte: 402 000 $ M. Garon: Vérifié.
M. Picotte: Merci.
La Présidente (Mme Bélanger): J'appelle
l'engagement 20.
M. Picotte: Subvention pour l'implantation d'une entreprise
exploitant un site touristique, le Relais Windigo...
M. Garon: Un investissement de combien? M. Picotte: Total
du projet: 263 000 $. M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): J'appelle
l'engagement 21.
M. Garon: Un projet de combien?
M. Picotte: C'est un projet de 150 000 $.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): J'appelle
l'engagement 22.
M. Picotte: Subvention pour doter la base de plein air d'un
centre de santé et l'ajout d'un pavillon polyvalent. Il y a eu
deux...
M. Garon: Un projet de combien?
M. Picotte: Un projet de 745 000 $. La base de plein air a
investi tout près de 200 000 $, 195 700 $ environ; l'OPDQ, 250 000 $ sur
trois ans et le MEIR du fédéral: 300 000 $.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): J'appelle
l'engagement 23.
M. Picotte: Un bateau d'excursion qui sera localisé dans
la région de Rivière-du-Loup. C'est la Société
linnéenne, évidemment, qui en est la bénéficiaire.
Le coût total du projet est de 490 715 $. La Société
linnéenne y va pour 123 215 $, 25 %. Le 75 % est partagé à
183 000 $ chacun par l'OPDQ et par le gouvernement fédéral.
M. Garon: C'est un autre bateau pour achaler les baleines.
Apparemment, on dit que les baleines deviennent toutes excitées par ces
bateaux-là. Je ne comprends pas, la Société
linnéenne est supposée protéger la faune, elle est
toujours en train d'achaler les baleines. Apparemment, les baleines, les
bélugas et tout ça sont
tannés de voir autant de bateaux se promener autour d'eux
autres.
Il y a eu des reportages là-dessus. Apparemment, il y a trop de
bateaux.
M. Picotte: Les baleines ont fait des représentations
auprès de l'Opposition.
M. Garon: Non, mais ils courent après les baleines.
M. Picotte: C'est la pétition que vous voulez
déposer à l'Assemblée nationale et signée par les
baleines.
M. Garon: Non, mais on dit: Les baleines aimeraient être
tranquilles un peu. Il y a plein de bateaux qui courent après elles. Le
bruit des moteurs, c'est fatiguant pour une baleine d'avoir toujours un bateau
de chaque côté avec une gang de monde à abord qui la
regarde. Apparemment, les baleines sont surexcitées par le grand nombre
de bateaux qui les pourchassent pour les montrer aux touristes.
Des voix: Ha, ha, ha!
M. Picotte: Vous parlez pour les baleines.
M. Garon: Moi, si ]e suis vraiment un partisan de la faune, je
suis pour qu'on la laisse tranquille la faune.
M. Picotte: Je me rappelle, j'avais un de mes confrères,
qui est curé, qui me disait de temps en temps qu'il fallait
régulièrement réciter le chapelet pour être dans des
meilleures dispositions. Je lui disais: Écoute, si je m'appelais Marie,
je serais tannée de me faire marmonner toujours la même affaire,
à des dizaines d'exemplaires de file. Il m'avait répondu:
Mêle-toi donc de tes affaires. Quand elle sera tannée, elle te le
dira.
M. Garon: Non, mais on me dit que c'est un problème dans
le golfe. Il y a trop de bateaux qui se promènent autour des
baleines.
M. Picotte: C'est possible, mais la Société
linnéenne nous a fait cette demande-là et c'est un dossier qui
est réalisé.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): J'appelle
l'engagement 24.
M. Garon: Un musée. Vous achetez un immeuble pour y loger
un musée. Un musée de quoi?
M. Picotte: D'abord, c'est le comité de
Berthier-Vllleneuve, formule no 27, Berthierville.
L'acquisition d'un immeuble en vue d'y loger de façon permanente
un musée populaire voué au sport automobiles et à la
carrière de Gilles Villeneuve. On sait que Gilles Villeneuve est un
illustre citoyen de Berthierville. Il y a eu une subvention
fédérale de 30 000 $ et une subvention provinciale de 50 000 $ et
il y a eu évidemment par le comité Berthier-Villeneuve un montant
de 55 000 $ pour que le montant total de 135 000 $ ait une aide provinciale de
37 %.
M. Garon: Pour faire un musée? M. Picotte: Oui.
M. Garon: Dédié à Gilles Villeneuve? M.
Picotte: Un attrait touristique. M. Garon: Est-ce qu'il est
construit? M. Picotte: Oui.
M. Garon: Qu'est-ce qu'il y a dans le musée?
M. Picotte: II est inauguré.
M. Garon: Quelle est la superficie du musée?
M. Picotte: On pourra vérifier ça et vous le
fournir en détail.
M. Garon: J'aimerais avoir l'étude de faisabilité
et le protocole d'entente.
M. Picotte: II y a un protocole d'entente là-dedans. On
vous fournira le protocole d'entente.
M. Garon: Puis l'avis sectoriel? Est-ce que ça
relève du ministère des Affaires culturelles?
M. Picotte: Non, c'est sûrement le ministère du
Tourisme, parce que c'est un attrait touristique.
M. Garon: Combien y a-t-il eu de visiteurs depuis qu'il est
bâti?
M. Picotte: On vérifiera ça. M. Garon:
Ça marche.
M. Picotte: Pas auprès de Gilles Villeneuve, il n'est pas
là, mais...
M. Garon: Non, non, non. Je comprends ça, là...
M. Picotte:... auprès du comité
Berthier-Vllleneuve.
M. Garon: Ça marche.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 25.
M. Garon: L'autre, c'est un projet de combien la pourvolrie de
Saint-Jean, la rivière Saint-Jean?
M. Picotte: 333, 731 $, l'OPDQ 114, 000 $ pour l'année
1988-1989, 136, 000 $ pour l'autre année.
M. Garon: 250, 000 $.
M. Picotte: C'est ça.
M. Garon: Sur 333, 000 $.
M. Picotte: C'est ça.
M. Garon: A qui appartient la pourvoirie?
M. Picotte: Association de protection de la rivière
Saint-Jean, c'est un groupe de personnes qui s'est formé une
association.
M. Garon: Mais le but de la subvention, c'est de faire quoi?
M. Picotte: Le projet consiste à réaliser
différents travaux de la pourvoirie au haut de la Saint-Jean. Il s'agit,
dans un premier temps, d'apporter des améliorations à la route
d'accès, aux bâtiments et aux équipements existants. En
second lieu, l'organisme prévoit la construction de pavillons pour la
clientèle et le personnel et l'achat de nouveaux équipements
nécessaires aux opérations de la pourvoirie.
M. Garon: Quelle sorte d'équipement? L'équipement
pour l'opération de la pourvoirie?
M. Picotte: On vous fournira ça là.
M. Garon: Le monsieur a l'air de le savoir.
M. Picotte: Vous savez ça, vous? Non, non, il ne le sait
pas. On ne fournit sûrement pas les vers puis les lignes à
pêche là, mais ça peut être des camions, des 4x4, des
bateaux, des embarcations.
M. Garon: Alors, vous allez nous fournir ça: la nature du
projet, quel genre d'équipement est subventionné, l'avis
sectoriel puis le protocole d'entente.
M. Picotte: Oui.
M. Garon: Ça marche.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 26.
M. Garon: De quoi s'agit-il? D'implanter des services d'aqueduc
et d'égout sanitaire et pluvial à la ville de Magog, c'est
spécial un peu. Je ne comprends pas trop là, 250 000 $ pour les
aqueducs.
M. Picotte: C'est à l'Intérieur du parc Industriel
pour desservir de nouvelles entreprises.
M. Garon: C'est un projet de combien?
M. Picotte: 718 000 $ et des coûts admissibles au FDR de
500 000 $, et la participation est de l'ordre de 250 000 $ avec le Fonds de
développement régional.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 27.
M. Picotte: Saint-Eustache.
M. Garon: Un investissement de combien?
M. Picotte: C'est PECEC, 2 367 000 $ d'investissement.
M. Garon: Vérifié
M. Picotte: Bon, parfait.
M. Garon: L'implantation de quoi, l'autre?
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 28.
M. Picotte: L'implantation d'une usine spécialisée
dans le recyclage de...
M. Garon: Des débris, des déchets, pardon.
M. Picotte:... déchets de papier et de plastique.
M. Garon: Investissement de combien? M. Picotte: 434 000
$; 54 000 $ du PECEC. M. Garon: Qu'est ce qu'ils font... M. Picotte:
Du recyclage de déchets.
M. Garon:... avec les déchets de... Qu'est ce qu'ils font
pour les recycler? Ils les ramassent puis ils les emballent, quoi?
M. Picotte: On me dit que le plastique est recyclé pour la
fabrication de divers produits.
M. Garon: Mais ils font quoi comme recy-
clage? C'est ça que je veux...
M. Picotte: On le sait pas, on pourra le vérifier puis
vous le dire. On ne sait pas ce qu'ils font.
M. Garon: J'aimerais ça savoir qu'est ce qu'ils font pour
le recyclage des déchets de papier et de plastique, ou bien si c'est
simplement un euphémisme de parler de recyclage, là. Si c'est
simplement du classage ou bien si c'est vraiment du recyclage.
M. Picotte: On vous dira ce qu'ils font.
M. Garon: O. K.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 29.
M. Garon: Un investissement de combien?
M. Picotte: C'est la fabrication de papier abrasif.
M. Garon: Oui, oui.
M. Picotte: 615 000 $ d'investissement.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 30.
M. Picotte: Les Ebénisteries M & M (Canada)
Itée, spécialisées dans la fabrication de luminaires et de
lampes.
M. Garon: Projet de combien?
M. Picotte: 420 000 $
M. Garon: Vérifié.
M. Picotte: 50 000 $ du PECEC.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 31.
M. Garon: II faudrait qu'ils le marquent, par exemple, c'est un
projet de combien, parce que, je connais assez ces programmes-là pour
savoir comment ça marche, mais c'est de voir que c'est... L'implication?
Un projet de combien ici, les articles de sport?
M. Picotte: Sport Hattem inc, 1 002 656 $ M. Garon:
Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 32.
M. Picotte: Subvention pour l'implantation d'un centre de
formation pour les chauffeurs de taxi.
M. Garon: Bon!
M. Picotte: Centre de formation professionnelle pour l'industrie
du taxi du Québec inc., à Montréal, dans le comté
de Dorion.
M. Garon: C'est un projet de combien?
M. Picotte: C'est un programme expérimental de 135 300 $;
PECEC, 35 000 $.
M. Garon: 11 emplois permanents.
M. Picotte: Centre de formation professionnelle.
M. Garon: Qu'est ce qu'ils font?
M. Picotte: On me dit qu'il y a une création d'emplois de
11.
M. Garon: Pour leur faire connaître la ville? Qu'est ce
qu'ils font?
M. Picotte: Ils donnent la formation aux chauffeurs de taxi.
M. Garon: Oui, je comprends ça. Mais c'est quel genre de
formation? Connaître la ville...
M. Picotte: N'étant pas responsable du taxi, on prendra
les renseignements et je vous enverrai ça par taxi.
Des voix: Ha, ha, ha!
M. Garon: Est-ce qu'il y a eu un avis sectoriel?
M. Picotte: On va vérifier ça. On me dit que oui,
mais on va le vérifier.
M. Garon: J'aimerais ça avoir l'avis sectoriel et le
protocole d'entente.
M. Picotte: Non. C'est PECEC et on ne peut pas vous fournir le
protocole d'entente.
M. Garon: Oui mais là c'est un centre de formation
professionnelle, ce n'est pas une entreprise privée en concurrence avec
du monde. Je comprends quand...
M. Picotte: On vérifiera. Si on peut vous le fournir, on
le fournira mais on va vérifier avant.
M. Garon: Un centre de formation professionnelle, c'est un genre
d'école. Là on n'est pas dans la concurrence.
M. Picotte: On vérifiera et on verra si les renseignements
ne sont pas à caractère confidentiel.
M. Garon: Comment peuvent-ils l'être?
M. Picotte: Bien, on ne le sait pas, on vérifiera et on
vous le dira. Si je vous dis que je vous donne le protocole d'entente et que je
ne suis pas capable de vous le donner, vous allez me haïr. J'aime autant
que vous m'aimiez par la suite que de me haïr avant.
M. Garon: Si vous ne nous fournissez pas le protocole d'entente,
est-ce qu'il y aurait moyen de nous fournir les raisons pour lesquelles vous ne
nous le fournissez pas?
M. Picotte: On vous dira ça, pourquoi on ne peut pas vous
le fournir.
M. Garon: Je ne vois pas en quoi vous ne pourriez pas.
La Présidente (Mme Bélanger): Ça va pour les
engagements 32 et 33?
M. Garon: Un projet de combien?
M. Picotte: 103 000 $; 38 000 $ du PECEC; expansion d'une
entreprise et acquisition d'équipement permettant d'augmenter la
capacité de production de vidéogrammes destinés à
la télévision et au marché industriel.
M. Garon: Vérifié.
La Présidente (Mme Bélanger): L'engagement 34.
M. Garon: L'auberge, c'est à quel endroit?
M. Picotte: Saint-Urbain.
M. Garon: Investissement de combien?
M. Picotte: Implantation d'une auberge touristique,
création de cinq emplois permanents, 282 000 $ d'investissement; 50 000
$, PECEC.
M. Garon: Une auberge de quel type, pour subventionner les
hôtels? C'est un bar, c'est des chambres?
M. Picotte: On vous fournira tout ça là. Je n'ai
pas visité cet endroit-là.
M. Garon: Vous ne savez pas?
M. Picotte: Non. On vous fournira ça, les détails.
Je n'ai pas visité l'hôtel.
M. Garon: Est-ce qu'on peut avoir l'avis sectoriel? Pour savoir,
au fond, ce que vous avez subventionné dans l'hôtel de
Saint-Urbain. Parce que c'est un peu spécial de subventionner un
hôtel, encore là.
M. Picotte: Ce qu'on a subventionné, ce sont: les terrains
et la bâtisse, les améliorations, l'équipement mobilier,
les frais d'honoraires, le fonds de roulement. C'est ça qui est la
nature de tout le projet.
M. Garon: II faut savoir c'est quoi. Équipement mobilier,
ça peut être les tables du bar, c'est quoi?
M. Picotte: Ça fait partie du coût total,
évidemment, de l'investissement.
M. Garon: Est-ce qu'on peut savoir à quoi va s'appliquer
la subvention dans ce projet d'auberge à Saint-Urbain?
M. Picotte: Ça ne s'applique ni sur les tables de bar, ni
sur les tables pour s'asseoir, ni les chaises, ni les lits; ça
s'applique sur la création d'emplois qu'a fait ce bonhomme-là en
créant son auberge.
M. Garon: Oui mais l'argent va être dépensé
pour quoi?
M. Picotte: Pour la création d'emplois. M. Garon:
Oui mais c'est l'implantation...
M. Picotte: C'est parce qu'il va créer cinq emplois qu'on
lui donne une contribution de 50 000 $ du PECEC. S'il ne créait pas
d'emploi, qu'il faisait ça avec sa fille, sa femme et son
beau-fils...
M. Garon: II peut créer un emploi pareil. Il fait
travailler sa femme et sa fille, c'est deux emplois.
M. Picotte: C'est ça. C'est parce qu'il crée de
l'emploi, vous venez de comprendre. C'est parce qu'il crée de l'emploi
qu'on lui donne ça.
M. Garon: Je comprends ça là. Mais l'argent...
M. Picotte: Ne cherchez pas à savoir si on a payé
une chaise, on ne paye pas de chaise, on paye des emplois.
M. Garon: Oui mais vous subventionnez un hôtel.
M. Picotte: Oui, parce que ça prend de l'emploi dans un
hôtel. S'il y avait un hôtel et pas d'emploi, on ne
subventionnerait rien. C'est parce qu'on subventionne les emplois. On dit
au
point de départ...
M. Garon: Mais c'est important, là. Rappelez-vous tout le
spectacle que vous avez fait avec les danseuses de Sept-îles.
C'était des emplois. On subventionne les emplois quels qu'ils soient.
Moi, c'est pour ça que je vous demande ce que vous subventionnez
là-dedans au juste. C'est une auberge.
M. Picotte: D'abord, ce n'était pas PECEC qui était
en cause parce que, dans le temps, je me rappelle, j'avais écouté
ça avec beaucoup d'attention, ça m'intéressait, ce
dossier-là, c'était le MMSR. Le ministère de la
Maln-d'oeuvre et de la Sécurité du revenu. Oui, oui, allez
vérifier ça n'importe quand, je vous mets au défi avec ma
mémoire.
M. Garon: Là le gouvernement fédéral a pris
la relève dans ce genre d'activités.
M. Picotte: Oui, pour les fonctionnaires.
La Présidente (Mme Bélanger): Alors, l'engagement
34 est-il vérifié?
M. Garon: Là vous allez nous envoyer l'avis sectoriel?
M. Picotte: C'est ça.
M. Garon: Et nous dire quel type d'auberge vous subventionnez
là?
M. Picotte: Non, on subventionne des emplois mais on peut vous
dire combien il y a de chambres et si c'est des...
M. Garon: Quel est le projet, sur l'implantation d'une
auberge?
M. Picotte: ...des lits "queen", avec des matelas simples, et des
lits doubles, on peut vous dire ça, mais ça ne nous regarde pas.
Nous, ce sont les emplois qu'on subventionne. Il ne faut pas se
méprendre!
M. Garon: Oui, mais vous dites: Saint-Urbain, implantation d'une
auberge touristique. Il faut bien se comprendre. Moi, je sais où c'est,
Saint-Urbain. Là aussi, il y avait une mine de silice. Et l'implantation
d'une auberge touristique, ce n'est peut-être pas évident. Je
connais ce coin-là, comme il faut... J'aimerais savoir ce que vous avez
subventionné au juste.
M. Picotte: On va vous envoyer, nous, notre dossier qui nous
permet de dire que c'était évident qu'il y avait un besoin
là...
M. Garon: Oui...
M. Picotte: ...et que la concurrence n'existait pas
nécessairement.
M. Garon: Ah! Je suis certain qu'il n'y a pas de concurrence.
M. Picotte: II y a un prêt participatif, et c'est un
prêt pour les jeunes promoteurs, avec la SDI Alors, à partir de ce
moment-là, on vous dira, nous, c'est la création d'emplois qu'on
subventionne. Tout ce que...
M. Garon: Si c'est une auberge touristique... M. Picotte:
Oui...
M. Garon: ...il n'y a pas de concurrence. Je suis à peu
près certain.
M. Picotte: Oui...
M. Garon: Maintenant, comment le besoin s'est-H fait
sentir...
M. Picotte: On va vous dire ça.
M. Garon: ...d'une auberge touristique à Saint-Urbain, et
quel est l'achalandage des touristes depuis qu'elle est bâtie?
M. Picotte: On vous donnera les renseignements qu'on peut vous
donner.
La Présidente (Mme Bélanger): Je comprends que
c'est vérifié sous réserve. Le mois de novembre 1988 est
vérifié...
M. Picotte: Nous autres on subventionne la création
d'emplois.
La Présidente (Mme Bélanger): Alors, la commission
a fini la vérification des engagements de novembre de... Bon. Mars,
décembre 1986, 1987 et nous sommes rendus à novembre 1988, sous
réserve de l'obtention des réponses aux questions restées
en suspens. Alors, la commission ajourne ses travaux sine die.
(Fin de la séance à 22 h 17)