Les versions HTML et PDF du texte du Journal des débats ont été produites à l'aide d'un logiciel de reconnaissance de caractères. La version HTML ne contient pas de table des matières. La version officielle demeure l'édition imprimée.
(Vingt et une heures cinq minutes)
Le Président (M. LeSage): À l'ordre, s'il vous
plaît!
La commission du budget et de l'administration est réunie afin de
procéder à l'étude détaillée du projet de
loi 113, soit la Loi modifiant certains régimes de retraite des secteurs
public et parapublic. Est-ce qu'il y a des remplacements, M. le
secrétaire?
Le Secrétaire: Oui, M. le Président. M. Poulin
(Chauveau) remplacera Mme Bégin (Bel-lechasse); M. Gautrin (Verdun)
remplacera M. Farrah (Îles-de-la-Madeleine); et M. Richard
(Nicolet-Yamaska) remplacera M. Chagnon (Saint-Louis).
Le Président (M. LeSage): Merci, M. le secrétaire.
M. le ministre, vous avez des remarques préliminaires?
M. Johnson: Très brèves, M. le Président,
pour rappeler que nous donnons suite ici à des négociations avec
nos syndiqués du secteur public, d'une part, et que nous donnons suite,
d'autre part, à des résolutions du Comité de retraite de
la CARRA, Commission administrative des régimes de retraite et
d'assurances, le tout au bénéfice de nos cotisants et
prestataires.
Le Président (M. LeSage): Merci, M. le ministre. M. le
député de Labelle.
M. Léonard: M. le Président, je voudrais que le
secrétariat de la commission aille chercher mes notes
préliminaires de l'an dernier et les réinsère dans les
remarques préliminaires de cette année. Il s'agit exactement des
mêmes que j'avais faites au mois de décembre et que j'ai refaites
aussi au mois de juin. On pourra composer le meilleur des discours qui va
s'adapter parfaitement aux mêmes circonstances.
Le Président (M. LeSage): Merci, M. le
député de Labelle. Alors, j'appelle l'article 1. M. le
ministre.
Loi sur le Régime de retraite de certains
enseignants
M. Johnson: M. le Président, je me suis permis de
distribuer aux membres de la commission un cahier qui comporte les dispositions
actuelles des lois relatives aux régimes de retraite, les amendements
proposés et quelques commentaires dans chaque cas. Dans la mesure
où nous avons en main ces différents documents ou ces
différentes explications, je n'irai pas au-delà de ce qui est
inscrit, sauf pour répondre à des questions, le cas
échéant, assisté dans cette tâche par le
président de la CARRA, M. Michel Sanschagrin, lui-même
assisté de Me Serge Birtz, de nos services juridiques à la CARRA,
qui pourront peut-être faire appel à leurs collaborateurs ou
collaboratrices, le cas échéant.
Quant à l'article 1, je n'ai pas de commentaires, sinon qu'il est
de concordance avec les dispositions prévues à l'article 13 du
projet de loi qui stipule que les demandes de rachat d'année ou de
parties d'année de service font l'objet d'une proposition de rachat
faite par la CARRA.
Le Président (M. LeSage): M. le député de
Labelle.
M. Léonard: C'était sur l'article 1? M. Johnson:
Oui.
M. Léonard: On dit que c'est de la concordance.
M. Johnson: Cet article vise à corriger, à amender
l'article 6 du texte actuel. Il se rapporte au Régime de retraite de
certains enseignants.
M. Léonard: Juste comme information. Vous nous aviez
fourni une liste des articles que vous vouliez retirer dans le projet de loi.
Est-ce que c'est ça dont on parle? Pour ce qui est de l'article 1,
est-ce qu'il était conservé?
M. Johnson: Oui, le cas échéant... Ce que le
député est en train d'évoquer, M. le Président,
c'est des conversations qui se sont déroulées hors de
l'enregistrement de nos débats, qui visaient, compte tenu de la date
tardive où le gouvernement a introduit ce projet de loi, encore une
fois, dirais-je, en raison des échéances des conventions
collectives et de mon souci, quant à moi, de tout mettre dans le projet
de loi ce qui a été convenu, à la date la plus tardive
possible, avec nos syndicats du secteur public ou alors pour refléter
des résolutions du Comité de retraite de la CARRA...
Donc, lorsque j'ai présenté le projet de loi qui
était d'aspect peu comestible, et il l'est toujours, j'ai
signifié au député de Labelle que j'étais
disposé à alléger, le cas échéant, notre
travail de digestion de ce document en en retirant, à ce stade-ci, au
fur et à mesure peut-être de nos travaux, des dispositions qui
n'avaient pas spécifiquement comme objet de
conférer des droits à certains de nos syndiqués et
prestataires à compter du 1er janvier prochain. Donc, implicitement,
j'ai offert de retarder à la session du printemps l'adoption d'une
partie du projet de loi. Première partie de la discussion. J'ai donc
dressé à l'intention du député de Labelle la liste
des articles qui, selon nous, compte tenu des conventions collectives, devaient
être absolument en vigueur le 1er janvier, avec la collaboration de
l'Assemblée, et ceux qui pouvaient être retardés.
Deuxième volet de la discussion, c'est qu'un tas de ces
articles-là, dans le fond, après mûre réflexion, ne
sont que des concordances les uns avec les autres. Dans ce sens-là, dans
la mesure où il y a sept ou huit lois ou régimes de retraite qui
sont touchés, on retrouve à sept ou huit exemplaires à peu
près la même disposition. Alors, à sa face même,
c'est sept ou huit fois moins pire qu'on pensait et n'ayant pas eu - je le dis
bien comme je le pense - de retour de la part du député de
Labelle quant à la façon dont il voulait approcher l'étude
du projet de loi, j'ai présumé, enfin, je présume encore
jusqu'à ce moment-ci, qu'on maintient l'entièreté du
projet de loi reconnaissant qu'il est sept ou huit fois moins lourd qu'il n'y
paraît et, donc, qu'il n'est peut-être pas au-dessus de nos forces
quant à l'adoption qu'on peut en faire avant les fêtes, pour
l'entièreté du projet de loi.
Maintenant, si le député de Labelle, évidemment,
veut aménager nos travaux autrement, je suis toujours ouvert.
M. Léonard: Bon. Je pense qu'on en revient vraiment au
discours de l'an passé. Moi, je veux juste savoir une chose. Quand
est-ce qu'on va avoir un projet de loi à temps, avec la
possibilité d'en discuter correctement? Je dois dire, M. le ministre,
que c'est quand même gênant vis-à-vis le travail que je dois
faire; je trouve que je ne fais pas un travail sérieux quand... Je veux
bien être gentil et n'importe quoi, mais vous allez comprendre. Vous nous
déposez un projet de loi de quoi? 100 et quelques articles...
M. Johnson: 85.
Une voix: 112.
M. Johnson: 112.
M. Léonard: ...et on a ça à la toute
dernière minute. Ce que je trouve le plus gênant, parce que
parfois je pourrais admettre que ça arrive, c'est qu'on ne trouve pas le
moyen d'avoir une espèce de cadre dans lequel on pourrait se situer pour
réfléchir, pour examiner, pour étudier, il me semble que
c'est la moindre des choses, à temps. Ça - vous l'avez, vous
devriez l'avoir - on pourrait l'avoir au mois de mars et on aurait le temps de
le regarder. On ne serait pas pris à la dernière minute. Moi, je
ne veux pas nuire à des gens inutilement en bloquant les choses, mais,
en même temps... Là, vous pouvez passer n'importe quoi
là-dedans.
M. Johnson: Ce serait vrai si je me faisais passer n'importe
quoi, évidemment.
M. Léonard: Oui, mais...
M. Johnson: L'Assemblée nationale...
M. Léonard: Alors, vous admettez que vous êtes dans
mon cas là, si c'est ça.
M. Johnson: Non, non, non. Ce n'est pas ça. Ce n'est pas
ça que je dis. Si je vous passe n'importe quoi, c'est que je me le
passerais à moi-même. Or, c'est ça que je mets en doute
parce que ce sont des suites à de longues... C'est une traduction
juridique, ça, on ne s'en cache pas là, de négociations
entre experts en matière de régimes de retraite dans le cadre des
conventions collectives, largement, et, deuxièmement, une série
d'aménagements plus ou moins significatifs aux régimes de
retraite existants suite à des représentations de certains
groupes auprès du Comité de retraite de la CARRA, qui examine les
dossiers, fait des résolutions à cet effet-là. C'est
scruté par un tas de gens qui ont des qualifications professionnelles
bien au-delà de ce que vous et moi pouvons espérer exercer dans
ces matières-là. Bon.
Ceci étant dit, je persiste à dire que les grands axes des
régimes de retraite, tels qu'ils s'appliquent à nos
employés, sont connus, sont de nature publique; ils ont
évolué - on ne s'en cache pas - au fil des ans et appellent,
d'une convention collective à l'autre, des aménagements, soit de
façon temporaire... Il y a des dispositions qui sont introduites, par
exemple, sur la préretraite, qui ne sont pas là pour
l'éternité, qui sont là parce qu'elles reflètent
l'état des surplus ou des déficits, par exemple, de certains
régimes de retraite, et, là, il y a une décision des
parties d'utiliser leurs surplus, d'une façon plutôt que d'une
autre. Et, là, on y donne suite. Alors, c'est, disons, pour appeler les
choses par leur nom, la FTQ et le gouvernement du Québec qui
décident que, pour les membres de certaines unités, c'est comme
ça que ça va se passer et que l'ensemble du secteur public va
être protégé de telle façon dans le RREGOP, en
matière de préretraite, par exemple. Bon.
Il y a d'autres petits points qui vont être soulevés au fil
de l'étude sur lesquels on pourra faire le point. Mais moi, ce dont je
veux m'as-surer comme parlementaire, comme ministre responsable d'abord, c'est
qu'on donne bien effet à des ententes avec nos syndiqués
actuellement, d'une part. D'autre part, si, à la simple lecture, il y a
des questions qui sont soulevées, et il s'en soulèvera toujours,
quant à la nature des droits qu'on confère, quant au moment
où on les
confère, quant à l'étendue des droits qu'on
confère, je pense que ça nous appartient de soulever ça et
de demander aux experts, j'allais dire entre les mains desquels on se remet,
à tout le moins qu'ils nous assistent afin de faire la lumière
sur certains points qu'on pourrait soulever.
On est dans une matière extrêmement pointue. Le
député de Labelle, avec raison, a déjà
évoqué que peut-être on devrait avoir un cadre
général qui fait état des grands objectifs qu'on recherche
en matière de protection de la retraite de nos employés, quitte
à déléguer, justement, aux experts de la CARRA, etc., aux
légistes, dans des règlements, des directives, le soin de donner
suite, compte tenu des négociations dans le secteur public, à ces
grands objectifs-là.
Je persiste à croire qu'on doit ancrer ces droits-là -
parce qu'il sont importants - dans des législations pour qu'on ait
l'occasion, bien imparfaites soient-elles, de les scruter à la
lumière de nos préoccupations qui ne sont pas celles d'experts,
mais celles de gens qui ont à faire en sorte que, dans le fond, les
objectifs gouvernementaux et du législateur sont respectés, que
le cadre financier est respecté et qu'il y a quelqu'un, quelque part,
qui peut demander des questions sur les droits et les protections qu'on peut
donner à nos gens. C'est, dans le fond, les législateurs qui
devraient avoir ce pouvoir-là et c'est le devoir qu'on exerce en
même temps. Alors, c'est bien imparfait, je le reconnais, mais je ne vois
pas actuellement d'autre système. Entre nous, même si on avait vu
ça il y a six mois, ce n'est pas évident que, ce soir, on
pourrait briller de tous nos feux d'expertise dans ces
matières-là.
À la limite, on aurait pu aller en consultation auprès de
gens qui sont versés dans semblables matières. Mais une fois
qu'on est passé, entre nous, dans le secteur public, à travers
les experts du Conseil du trésor, de la CARRA et du Comité de
législation, je ne sais pas où on peut aller pour demander un
avis additionnel là-dessus. Sauf que vous pouvez faire affaire avec des
actuaires du secteur privé, soit dans le privé, soit à
l'Université Laval, notamment, qui, de toute façon, sont mis
à contribution, soit par la partie syndicale, soit par la partie
patronale, quand on rédige les textes de convention et la loi.
Alors, on est dans un petit monde assez fermé, à peine
plus fermé que celui des astro-physiciens au Québec, qui, dans le
fond, donne effet à nos volontés qui s'expriment à
l'Assemblée nationale.
M. Léonard: Je ne veux pas retarder plus longtemps
l'étude, si je peux appeler ça l'étude, entre guillemets,
parce que je n'ai pas l'impression de faire un travail très intelligent.
Je comprends qu'on peut peut-être être prétentieux en disant
ça, mais c'est que je ne trouve pas qu'on aborde la question
correctement. Ceci étant dit, quand est-ce qu'on va le faire? C'est
juste ça, ma question. J'aimerais ça le faire un jour.
M. Johnson: Oui, ce serait notifier, quoi? les grands
"trade-off1, comme on dit.
M. Léonard: Oui. Quand on arrive après ça,
on est dans un... Parce que, au fond, il y a beaucoup d'éléments
là-dedans qui sont pratiquement de type plutôt
réglementaire que légal, j'ai l'impression. Mais ceci
étant dit, on va procéder. Je sais que...
Le Président (M. Lemieux): L'article 1 est-il
adopté?
M. Johnson: C'est intéressant, ça. On peut
peut-être discuter de ça. M. Sanschagrin m'indique que... et je
l'invite à continuer.
Le Président (M. Lemieux): Voulez-vous vous identifier
pour les fins de l'enregistrement du Journal des débats, M.
Sanschagrin?
M. Sanschagrin (Michel): Michel Sanschagrin, président de
la CARRA. Au cours de l'année 1989, en Ontario, on a modifié tout
l'environnement législatif des régimes de retraite du secteur
public, des fonctionnaires et des enseignants, par exemple, pour limiter la
portée de la législation, de la loi uniquement aux grands
principes qui touchent, par exemple, Je Régime de retraite des
fonctionnaires, le partage des coûts, l'admissibilité à
participer, etc. Et l'ensemble des modalités qui viennent définir
les taux de cotisation et les droits des participants, les montants de rente,
etc., on les retrouve dans les règlements. Donc, finalement, on a
laissé l'ensemble des détails, les modalités de rachat,
comme on va le voir ce soir, etc., à l'intérieur de la
réglementation pour se limiter uniquement à définir le
cadre dans lequel doit opérer le régime, son financement
également.
M. Johnson: Pour compléter, les législateurs n'ont
même pas l'occasion, même celle qu'on a, d'aller voir si ces
droits-là qu'on confère à nos gens...
M. Léonard: Ce qu'on gagne en simplicité, . on le
perd en transparence, en fait. Je simplifie quand je dis ça.
Le Président (M. Lemieux): Une suggestion. Est-ce que dans
le...
M. Johnson: Une suggestion du président. Une autre?
Le Président (M. Lemieux): Une autre, une
48e. Comme l'article 1 a été appelé dans le cadre
du projet de loi 113, M. Sanschagrin, est-ce que c'est possible...
M. Johnson: Une 113e.
Le Président (M. Lemieux):... d'appeler certains articles
par bloc? Est-ce qu'il y a des principes qui se dégagent du projet de
loi 113? Il nous arrive, lorsqu'on adopte un projet de loi, d'être en
mesure, peut-être pour accélérer, pour la meilleure
compréhension du député de Labelle, de pouvoir donner le
principe qui sous-tend une série d'articles. Ça va beaucoup plus
vite, c'est plus efficace et c'est plus facile à comprendre pour les
gens.
M. Johnson: Oui, c'est ça.
Le Président (M. Lemieux): II semble que ce soit le cas,
là. Oui.
M. Léonard: Oui, il me l'a transmis.
M. Johnson: Je crois avoir transmis ce document à notre
vis-à-vis de l'Opposition.
Le Président (M. Lemieux): Alors, on pourrait
peut-être, parfois, procéder par adoption de blocs d'articles si
vous me les identifiez clairement et si M. le député de Labelle
est d'accord. Ça, c'est à son choix. C'est une simple suggestion,
M. le député de Labelle.
M. Léonard: il y en a combien, là? 112.
M. Johnson: On va courir beaucoup dans le projet de loi,
remarquez.
M. Léonard: Oui. Non, on est aussi bien de passer article
par article. Allons-y.
Le Président (M. Lemieux): D'accord. Ça va.
C'était une simple suggestion. Alors, j'appelle l'article 1. Est-ce que
l'article 1 est adopté?
M. Léonard: Oui, il y a eu des explications données
tout à l'heure.
Le Président (M. Lemieux): Oui. Alors, j'appelle
maintenant l'article 2 du projet de loi 113.
M. Johnson: C'est de concordance au même titre que
l'article 1, essentiellement, M. le Président.
M. Léonard: La proposition est faite par la
CARRA maintenant plutôt que... Avant, c'était sur avis de
la CARRA. Avant, c'était le ministre qui le faisait?
M. Sanschagrin: Non, antérieurement, la
Commission étudiait une demande de rachat et émettait un
avis sur le montant que la personne devait défrayer pour pouvoir
acquérir le service en cause. Maintenant, on a, en bonne et due forme,
une proposition de rachat qui a une durée de vie limitée à
60 jours pendant lesquels aucun intérêt n'est chargé, mais,
à l'expiration de cette période de 60 jours, l'individu qui ne
s'est pas prévalu de la proposition en cause devra reproduire une
demande puisque la proposition n'est valable que pour une période de 60
jours.
M. Léonard: Alors, avant, c'était sous forme d'avis
que c'était donné à celui qui voulait prendre sa retraite,
tandis que, là, c'est une proposition en bonne et due forme.
M. Sanschagrin: C'est une proposition en bonne et due forme qui
identifie les coûts et les prestations qui peuvent faire l'objet du
rachat.
M. Léonard: O. K.
Le Président (M. Lemieux): Adopté?
M. Léonard: Adopté.
Le Président (M. Lemieux): Adopté. J'appelle
maintenant l'article 3.
M. Johnson: C'est de même nature, M. le
Président.
Le Président (M. Lemieux): Adopté, M. le
député de Labelle?
M. Léonard: RRCE, cette fois.
M. Johnson: Le Régime de retraite de certains enseignants,
qui est le terme qu'on emploie pour les religieux
sécularisés.
M. Léonard: Adopté.
Le Président (M. Lemieux): Adopté. J'appelle
maintenant l'article 4.
M. Léonard: II y a un amendement.
Le Président (M. Lemieux): Est-ce qu'effectivement il y a
un amendement à l'article 4?
M. Léonard: Oui, il y a un amendement.
M. Johnson: Déjà?
M. Sanschagrin: Non, ça va venir plus loin.
Une voix: C'est une correction. Il y avait une coquille ici.
M. Léonard: C'est une page remplacée.
M. Sanschagrîn: C'est simplement une page...
Une voix: C'est le commentaire seulement qui est
modifié.
M. Léonard: O.K.
Le Président (M. Lemieux): Alors, il n'y a pas
d'amendement. L'article 4 est-il adopté?
M. Léonard: Adopté. M. Johnson:
Adopté.
Le Président (M. Lemieux): Adopté. Nous passons
à l'article 5.
M. Johnson: Cette modification, M. le Président, introduit
l'indexation de la pension différée durant la période
d'attente au RREGOP seulement. Elle a pour objet de conserver au Régime
de retraite de certains enseignants les modalités d'indexation de la
pension qui sont applicables au RREGOP avant l'introduction des modifications
législatives ainsi proposées par le présent projet de
loi.
M. Léonard: O.K.
Le Président (M. Lemieux): Adopté. Nous appelons
l'article 6.
M. Johnson: Changement de titre de la section.
M. Léonard: Adopté.
Le Président (M. Lemieux): Adopté. Nous passons
maintenant à l'article 7 qui introduit l'article 34...
M. Johnson: C'est assez long. Il y a 17 sous-articles.
Le Président (M. Lemieux): ...à l'article 34.17,
inclusivement?
M. Johnson: Oui.
Le Président (M. Lemieux): Inclusivement.
M. Léonard: Alors, ça se complique.
M. Johnson: Oui. Les explications sont ainsi formulées.
Puisque l'article 34 de la Loi sur le Régime de retraite de certains
enseignants se référait aux dispositions de la Loi sur le RREGOP
en matière de remboursement de cotisations, de pensions
différées et d'autres prestations, les modifications ici
suggérées ont pour objet de les introduire dans la Loi sur le
Régime de retraite de certains enseignants telles qu'elles se lisaient
dans la Loi sur le RREGOP avant que la Loi sur le RREGOP ne soit
modifiée par le projet de loi 113 qui est devant nous. M.
Sanschagrin.
M. Sanschagrin: En fait, on vient modifier la Loi sur le RREGOP,
le régime de grande portée au gouvernement, mais ces
modifications ne s'appliqueront pas au Régime de retraite de certains
enseignants - c'est de même que ça a été
négocié - de telle sorte que, alors qu'anciennement dans le
Régime de retraite de certains enseignants on se référait
directement aux articles du RREGOP, maintenant, comme ces articles-là
vont être modifiés plus loin dans le projet de loi, à ce
moment-là, on a cru nécessaire...
M. Léonard: On en fait un bloc à part.
M. Sanschagrin: ...de prendre les articles du RREGOP tels qu'ils
se lisent aujourd'hui et de les incorporer directement à
l'intérieur du Régime de retraite de certains enseignants,
d'où la nouvelle section qui traite du remboursement, des rentes
différées et autres prestations. Pour chacun des articles, 34.1,
etc., les articles de la Loi sur le RREGOP en cause, c'est le même texte
exactement qu'on retrouve.
M. Léonard: C'est comme ça que les textes de loi
s'épaississent.
M. Johnson: Afin, donc, de ne pas modifier le Régime de
retraite de certains enseignants.
M. Léonard: M. LeSage rit.
M. Johnson: C'est ça, ça prend des pages et des
pages pour ne pas le modifier.
Le Président (M. Lemieux): Est-ce que l'article 7 qui
introduit...
M. Léonard: Oui, oui, je comprends.
M. Johnson: Est-ce que je peux faire une suggestion?
M. Léonard: On introduit 17 articles...
M. Johnson: Je viens de penser à quelque chose.
M. Léonard: ...pour ne pas modifier la loi.
M. Johnson: Oui.
M. Léonard: Allez-y, très bien.
M. Johnson: Ce qui me fait penser, en le disant: Est-ce qu'on
n'aurait pas pu introduire un article, 34.1, qui indiquerait tout simplement
que les articles de la Loi sur le RREGOP qu'on
modifiera ne s'appliquent pas?
M. Léonard: Ah! mais il ne faudrait pas qu'il y ait de
vide non plus, il faudrait qu'ils les remettent là.
M. Sanschagrin: II aurait fallu dire, par exemple, que les
articles...
M. Johnson: Les actuels doivent subsister.
M. Sanschagrin:... se référer aux articles tels
qu'ils se lisaient avant telle modification.
M. Johnson: Avant telle date, oui.
M. Sanschagrin: D'où, à ce moment-là, la
nécessité de garder deux lois du RREGOP.
M. Johnson: Oui, c'est un peu compliqué, ça.
Le Président (M. Lemieux): Ce serait un peu comme la loi
canadienne de la faillite.
M. Johnson: Trop compliqué.
M. Léonard: Oui, j'ai connu ça dans les lois
municipales.
Le Président (M. Lemieux): O. K.
M. Léonard: Des références à droite
et à gauche, c'est mortel.
Le Président (M. Lemieux): Est-ce que l'article 7...
M. Johnson: Donc, on a bien fait.
M. Léonard: Oui, vous avez bien fait, si c'est ça
que vous vouliez.
M. Johnson: C'est ça, l'idée.
Le Président (M. Lemieux): L'article 7, qui
introduit...
M. Léonard: Adopté.
Le Président (M. Lemieux):... les articles 34 à 34.
17 inclusivement, est donc adopté. Nous appelons maintenant l'article 8
que vous allez retrouver à la page 11.
M. Johnson: Ici, amélioration de style où on
remplace le mot "normes" par l'expression "hypothèses et méthodes
actuarielles", ce qui concorde avec les modifications qu'on apporte au pouvoir
réglementaire de la Loi sur le RREGOP un peu plus loin dans ce projet de
loi.
M. Léonard: Je vois une chose. On spécifie un
montant là-dessus, 811 $. Dans cinq ans, les 811 $, est-ce que ça
va être encore à 811 $ ou si ça va être
indexé? Est-ce qu'il y a une clause d'indexation quelque part?
M. Sanschagrin: Ça a toujours été
indexé. Ça dépassera, en 1990, les 1000 $, c'est 1000 $ et
des poussières.
M. Léonard: O. K. Adopté.
Le Président (M. Lemieux): L'article 8 est adopté.
Nous passons à l'article 9.
M. Sanschagrin: II y a un petit papillon à l'article
9.
M. Johnson: Concordance, M. le Président. Petit papillon,
par ailleurs. Pardon. Est-ce que nos amis en ont? Non? Excusez-moi, j'en garde
un et je vous passe tout ça.
Le Président (M. Lemieux): II y a un amendement à
l'article 9 qui se lit comme suit: Remplacer l'article 9 par le suivant:
"L'article 37 de cette loi est modifié par le remplacement, dans la
dernière ligne du dernier alinéa, du nombre "34" par ce qui suit:
"34. 1 à 34. 17".
M. Léonard: O. K. Ça va. Adopté.
Le Président (M. Lemieux): L'amendement est donc
adopté L'article 9, tel qu'amendé, est-il adopté?
M. Léonard: Adopté.
Le Président (M. Lemieux): Adopté Nous passons
maintenant à l'article 10.
M. Johnson: C'est juste mieux dit, hein? C'est le même
effet.
M. Sanschagrin: C'est seulement ce que le ministère de la
Justice nous a dit de dire.
M. Johnson: Oui, c'est mieux dit. À l'article 10, cette
modification est de concordance, M. le Président, avec celle
prévue à l'article 7 du projet de loi qui a introduit dans la Loi
sur le Régime de retraite de certains enseignants des dispositions de la
Loi sur le RREGOP telles qu'elles se lisaient, donc, les articles 34. 1
à 34. 17.
Une voix: Adopté.
Le Président (M. Lemieux): Adopté. Nous passons
à l'article 11.
M. Johnson: À l'article 11, un papillon, M. le
Président...
M. Sanschagrin: Exactement la même modification.
M. Johnson:... au même effet exactement que ce qu'on a fait
à l'article 9.
Le Président (M. Lemieux): Je vais en faire lecture.
Remplacer l'article 11 par le suivant: "11. L'article 51 de cette loi est
modifié par le remplacement, dans la dernière ligne du premier
alinéa, du nombre "34" par ce qui suit: "34. 1 à 34. 17",
inclusivement.
M. Léonard: O. K. Adopté.
Le Président (M. Lemieux): Alors, l'article 11 est
adopté. L'article 11, tel qu'amendé... L'amendement est
adopté à l'article 11. L'article 11, tel qu'amendé, est-il
adopté?
M. Léonard: Adopté.
Le Président (M. Lemieux): Adopté. Nous passons
maintenant à l'article 12.
M. Johnson: Un instant, s'il vous plaît. On a
attrapé une coquille de ce côté-ci, je crois, n'est-ce pas,
messieurs?
Une voix: Oui. Ça va être 34. 1 à 34. 17. (21
h 30)
M. Johnson: Alors, une coquille. On va rouvrir l'article 9, je
soupçonne, d'une seconde à l'autre.
Le Président (M. Lemieux): Alors, on suspend l'article 12
pour revenir à l'article 9.
M. Johnson: Et l'article 11 également. M. le
Président, la proposition que je fais est la suivante. Nous oublions
l'amendement papillonné introduit à l'article 9 et à
l'article 11.
Le Président (M. Lemieux): Consentement? M.
Léonard: Oui.
M. Johnson: Nous revenons donc au texte original de l'article 9
et de l'article 11 - c'est identique dans les deux cas - et on remplacera la
proposition d'amendement, le papillon, donc, que je fais à
l'égard de l'article 11.
Le Président (M. Lemieux): Est-ce que je peux avoir la
copie écrite, M. le ministre, s'il vous plaît?
M. Johnson: Absolument.
Le Président (M. Lemieux): Nous sommes à l'article
9.
M. Johnson: C'est ça.
Le Président (M. Lemieux): Et nous reviendrons,
après l'article 9, à l'article 11 pour que l'amendement soit de
même nature.
M. Johnson: La proposition serait la suivante: L'article 11 sera
modifié...
Le Président (M. Lemieux): Voulez-vous prendre deux
minutes pour l'écrire?
M. Johnson: Oui.
Une voix: Oui, s'il vous plaît! Je vais faire une
vérification.
Le Président (M. Lemieux): O. K. Je pense que ça va
faire...
M. Johnson: Est-ce qu'on suspend ça, puis on continue, M.
le Président?
Le Président (M. Lemieux): Je pense qu'il a besoin de deux
minutes parce que je le vois, là... On peut suspendre deux minutes pour
lui permettre de l'écrire. Ce serait décevant d'avoir à
revenir.
M. Johnson: Parfait. C'est mieux de le faire tout de suite que
demain, en troisième...
Le Président (M. Lemieux): Oui, prenez votre temps.
M. Johnson:... au rapport de la commission, puis tout ça,
oublions ça.
M. Birtz (Serge): Oui, effectivement. M. Johnson: Alors,
l'article 34...
M. Birtz: Toutes les modalités qu'on retrouve aux articles
34. 1 à 34. 17 se retrouvaient à l'article 34, tel qu'il
était écrit au premier alinéa. Donc, l'article 34 doit
être retiré totalement et c'est les articles 34. 1 à 34. 17
qui s'y substituent. À ce moment-là, les papillons...
Le Président (M. Lemieux): Sont exacts. M.
Birtz:... seraient corrects.
Le Président (M. Lemieux): Ils seraient corrects comme
ça, dans ce sens-là.
M. Birtz: Oui. Je m'excuse.
Le Président (M. Lemieux): O. K. Donc, nous revenons
à l'article 9 et l'article 9, tel qu'amendé et tel
qu'adopté, est valide et adopté, de même que l'article 11.
Nous sommes donc revenus à l'article 11 et l'amendement fourni à
l'article 11 a été adopté et l'article 11, tel
qu'amendé, a été adopté.
M. Johnson: Parfait.
Le Président (M. Lemieux): Maintenant, nous passons
à l'article 12.
M. Johnson: Après cet exercice de gymnastique mentale.
M. Léonard: Encore là, oui, c'est un peu de la
fébrilité, je pense, qui vous fait hésiter.
M. Johnson: C'est intéressant, hein!
Une voix: Vous devriez reprendre votre consentement.
Le Président (M. Lemieux): Et on retire le
consentement.
M. Léonard: O. K. C'est correct. Allons-y.
Le Président (M. Lemieux): Allons-y pour l'article 12.
M. Johnson: Article 12, avec mes excuses auprès de Me
Birtz de l'avoir apeuré.
M. Léonard: Fait hésiter.
M. Birtz: On a joué à plusieurs versions de cet
article.
M. Johnson: II y a eu beaucoup de versions qui ont
circulé, effectivement. Alors, c'est le dernier moment...
Le Président (M. Lemieux): II faut prendre le temps.
M. Johnson:... où on doit s'assurer que tout est conforme.
Alors, on prend le temps de le faire. C'est parfait, ça.
M. Léonard: En fait, il faudrait étudier l'article
13 avant l'article 12. Vous dites, à l'article 12, que c'est de
concordance avec l'article 13.
M. Johnson: Avec l'article 13 qui s'en vient, oui. Concordance,
effectivement, M. le Président.
M. Léonard: Là, si je comprends la modification que
vous proposez, vous faites une proposition valide pour 60 jours.
Essentiellement, c'est ça
M. Sanschagrin: C'est toujours remplacer le mot "avis" par le mot
"proposition" dans ces cas-là, comme tout à l'heure
d'ailleurs.
M. Léonard: Ça va. Donc, l'article 12 est
adopté.
Le Président (M. Lemieux): L'article 12 est adopté.
Nous appelons maintenant l'article 13.
M. Léonard: Adopté.
Le Président (M. Lemieux): Adopté. Nous appelons
maintenant l'article 14.
M. Johnson: Nous faisons donc ici l'introduction au Régime
de retraite de certains enseignants du principe que toute demande de rachat
d'année ou de parties d'année de service fera l'objet d'une
proposition de rachat valide pour 60 jours, tel que M. Sanschagrin l'a explique
tout à l'heure.
Loi sur le Régime de retraite des agents de la
paix en institutions pénales
M. Léonard: C'est le titre qui est changé,
là. Adopté.
Le Président (M. Lemieux): Adopté. Nous passons
à l'article 15.
Une voix: II a adopté l'article 13 tantôt;
là, il vient d'adopter l'article 14.
Le Président (M. Lemieux): Oui.
M. Johnson: Moi, j'ai manqué l'article 14. On a
appelé les articles 13 et 14?
Le Président (M. Lemieux): Non, nous avons appelé
l'article 14. L'article 14 est adopté et l'article 13 est
adopté.
M. Johnson: L'article 13 a été adopté
à la vitesse de l'éclair.
Le Président (M. Lemieux): Oui, très rapidement,
mais il a été adopté.
M. Johnson: Alors, j'ai tout lu ça. Formidable. Alors,
l'article 14.
Le Président (M. Lemieux): Formidable.
M. Léonard: L'Opposition l'a adopté avant le
gouvernement.
Des voix: Ha, ha, ha!
Le Président (M. Lemieux): Nous sommes maintenant à
l'article 15.
M. Johnson: J'étais dans les commentaires que je scrutais
attentivement.
M. Léonard: Bien oui, je ne comprenais pas les
commentaires que vous faisiez. Il me semblait que ça retardait un
peu.
Des voix: Ha, ha, ha!
Le Président (M. Lemieux): L'article 15.
M. Johnson: Nous sommes maintenant dans le Régime de
retraite des agents de la paix en institutions pénales, le RRAPIP,
depuis d'ailleurs l'article 14. Ce que nous introduisons ici est nouveau. C'est
pour ça que c'est un projet de loi plutôt qu'un règlement,
à mon sens, dans ce cas-ci. Un agent de la paix qui, temporairement,
occuperait une fonction de gérance, qui l'exclurait donc de
l'unité de négociation, continue néanmoins, si nous
adoptons cet article, pourrait continuer de participer au Régime de
retraite des agents de la paix en institutions pénales pendant
même qu'il occupe cette fonction de gérance.
M. Léonard: Avant, ce n'était pas permis?
M. Johnson: Non. Ça créait un paquet de
difficultés parce qu'on parle en situation de gérance ici...
M. Léonard: Temporairement.
M. Johnson: ...de fonctions de gérance souvent
temporaires. Alors, il y a un retour dans l'unité "syndiqués" un
peu plus tard; alors, retour dans le RRAPIP, réexclusion, il s'inscrit
au RREGOP... On n'en sort plus. Alors que la réalité là,
c'est que ces gens-là, effectivement, sont plutôt en institutions
pénales.
M. Léonard: Depuis le temps qu'on négocie tout
ça, on trouve encore des trucs comme ça dedans. Je pensais que
toutes ces affaires-là, c'était réglé.
M. Johnson: Je dirais que c'est une demande, ça.
M. Sanschagrin: Ça a fait l'objet de négociations.
Ça a été signé au mois de juin.
M. Johnson: C'était une demande, c'est ça.
Le Président (M. Lemieux): Alors, est-ce que c'est
adopté?
M. Léonard: Adopté.
Le Président (M. Lemieux): Adopté. Nous appelons
maintenant l'article 15 qui introduit l'article 4 et 4.1.
M. Johnson: L'article 16, sans doute, M. le Président.
M. Léonard: L'article 16. Moi, j'étais rendu
à l'article 16.
Le Président (M. Lemieux): L'article 16.
Pardon, l'article 16, oui.
M. Léonard: M. le Président, je suis rendu à
l'article 16.
M. Johnson: Deux à zéro pour le
député de Labelle.
Le Président (M. Lemieux): C'est ça, l'article 16,
ça va, qui introduit l'article 4 et l'article 4.1.
M. Johnson: L'article 4 proposé ne fait que reprendre la
substance de l'ancien article 4 à l'égard d'un employé qui
devient membre du personnel du cabinet du lieutenant-gouverneur.
M. Léonard: Et des ministres.
M. Johnson: L'article 4.1 a pour objet de permettre à
l'employé qui devient membre du personnel d'un ministre...
M. Léonard: Ah! O.K.
M. Johnson: ...ou d'une personne visée à l'article
124.1 de la Loi sur l'Assemblée nationale...
Le Président (M. Lemieux): Ce sont les
députés, j'imagine?
M. Johnson: Les bureaux de comté de députés,
oui.
Le Président (M. Lemieux): Les bureaux de comté de
députés. O.K.
M. Johnson: ...de participer au RRAPIP, le cas
échéant, je dois le dire là, s'il est assuré d'une
réintégration dans une telle fonction mentionnée à
l'article 4.1. Il permet au gouvernement d'adopter un décret pour
assujettir au RRAPIP, toujours les agents de la paix en institutions
pénales, un tel employé qui n'est pas assuré d'une
réintégration.
Ça, c'est un des éléments un peu spécifique
qui découle du principe général en vertu duquel les
employés du cabinet du lieutenant-gouverneur, des ministres, des
députés et de l'Assemblée nationale obtiendraient, si nous
adoptons le projet de loi, le droit de ne pas être couverts par le
RREGOP. Ils le sont tous là, tous, sauf pour ceux qui ont un droit de
réintégrer un emploi couvert par un des régimes de
retraite du secteur public. Alors, là, tous nos gens dans nos
comtés, à titre d'exemple, M. le député de Labelle,
sont dans le RREGOP, sauf les anciens, RRF et RRE; il peut y en avoir du
personnel de comté qui étaient fonctionnaires ou enseignants,
etc. Ces gens, ils sont des centaines, ont exprimé auprès de la
deputation, du Bureau de l'Assemblée nationale, etc., le désir de
ne pas être
obligatoirement...
M. Léonard: Au flREGOP...
M. Johnson: -des membres du RREGOP.
M. Léonard: ...mais de rester dans le régime
où ils étaient.
M. Johnson: Non, de ne pas contribuer à aucun
régime de retraite.
Le Président (M. Lemieux): ils n'ont pas de
régime.
M. Léonard: Ah oui!
M. Johnson: Ils ne veulent pas être couverts par un
régime de retraite. Ce qu'on fait ici...
M. Léonard: Mais, dans le cas ici, il s'agit du
RRAPIP.
M. Johnson: ...ce qu'on vient introduire ici - parce que
ça n'avait pas été fait dans la première passe, on
doit l'introduire séparément dans le RRAPIP - c'est cette
capacité, cette faculté pour quelqu'un de participer au RRAPIP
s'il peut être intégré. Clairement, si votre
secrétaire de comté, M. le député, est un gardien
de prison qui était couvert l'an dernier par le RRAPIP parce qu'il
travaillait en milieu carcéral et qu'il travaille maintenant dans votre
bureau de comté, il peut choisir soit de n'avoir aucun régime de
retraite, donc de se retirer, ou alors de continuer à être couvert
par celui-là et non pas par le RREGOP.
M. Léonard: L'idée, c'est pour ne pas vous suivre
jusqu'en prison.
M. Johnson: Voilà. Alors, on va voir des dispositions
semblables pour...
M. Léonard: En tout cas, j'ai eu plein de
réflexions de ce type.
M. Johnson: On va voir des dispositions semblables dans le
Régime de retraite des fonctionnaires, des enseignants et le
régime général du secteur public, le RREGOP.
M. Léonard: O.K. C'est correct.
Le Président (M. Lemieux): Pour ceux qui participaient au
RREGOP, ça ne change rien.
M. Johnson: Pour ceux qui participaient au RREGOP, on va voir
plus loin...
Le Président (M. Lemieux): Oui. O.K. D'accord.
M. Johnson: ...que c'est la même chose.
Le Président (M. Lemieux): Même chose. O.K.
Ça va.
M. Johnson: Même chose, ils pourront en sortir alors qu'ils
sont dans les bureaux de comté et le réintégrer
éventuellement.
M. Léonard: Ou rester dedans.
Le Président (M. Lemieux): Ça va. Est-ce que
l'article 16, qui introduit les articles 4 et 4.1, est adopté?
M. Léonard: Adopté.
Le Président (M. Lemieux): Adopté. Nous passons
maintenant à l'article 17.
M. Johnson: Nouvel article, M. le Président, 16.1.
Papillon, donc, qui se lit ainsi: L'article 18 de cette loi est modifié
par le remplacement, dans la dernière ligne du premier alinéa, de
ce qui suit: "faisant partie de l'unité de négociation
visée à l'article 1" par les mots "visé par le
présent régime". Donc, concordance avec l'exclusion temporaire
dont quelqu'un pouvait être victime s'il était en situation de
gérance comme membre du RRAPIP.
M. Léonard: "Visé par le présent
régime"...
M. Johnson: Qui est le RRAPIP, toujours, oui.
M. Léonard: ...plutôt que "visée à
l'article
Le Président (M. Lemieux): Est-ce que l'amendement est
adopté?
M. Léonard: Adopté.
Le Président (M. Lemieux): Alors, l'amendement est
adopté. Le nouvel article 16.1 est-il adopté?
M. Léonard: Adopté.
Le Président (M. Lemieux): Adopté. Nous appelons
maintenant l'article 17.
M. Johnson: M. Sanschagrin va nous résumer l'importance de
cet article.
M. Sanschagrin: C'est un des nombreux articles qui traitent de la
proposition de rachat qu'émet maintenant la Commission, valide pour une
durée de 60 jours, période au cours de laquelle aucun
intérêt n'est chargé à la personne qui a
demandé qu'on lui émette cette proposition-là. Donc, on va
voir à plusieurs endroits, et
c'est toujours à peu près le même libellé
partout, que, comme dans ce cas-ci, par exemple, on prend le temps de
préciser qu'aucun intérêt n'est chargé durant la
période pendant laquelle une proposition de rachat est valide,
c'est-à-dire les 60 purs toujours.
M. Léonard: Le temps de la réflexion. M.
Sanschagrin: Oui. Le Président (M. Lemieux): Alors,
adopté? M. Léonard: Adopté.
Le Président (M. Lemieux): Adopté. Nous appelons
maintenant l'article 18 qui introduit le paragraphe 24.1.
M. Johnson: On introduit ici, au RRAPIP toujours, un droit de
rachat des années et des parties d'année de service pendant
lesquelles l'employé a été membre du personnel d'un
ministre ou d'une personne visée à l'article 124.1 de la Loi sur
l'Assemblée nationale sans toutefois, comme je l'expliquais tout
à l'heure, participer au régime.
Le Président (M. Lemieux): Adopté?
M. Johnson: Autrement dit, vous êtes membre du RRAPIP,
enfin, votre attaché politique de comté était membre du
RRAPIP, il travaille dans le bureau de comté pendant trois ans, il
décide de ne pas être couvert, donc, par le régime, il ne
cotise pas et il décide, dans le fond, qu'il aurait dû participer.
Alors, il peut racheter au RRAPIP les années qu'il a passées dans
votre bureau de comté.
M. Léonard: Et, là, il paie les
intérêts sur le temps couru.
M. Johnson: II ne paie que sa part.
M. Sanschagrin: II ne paie que sa cotisation plus les
intérêts courus depuis la date où il aurait dû verser
sa cotisation.
M. Léonard: C'est ça, qu'il aurait dû verser.
O.K.
M. Johnson: Et le gouvernement... On ne lui demande pas, donc, la
part de l'employeur. L'employeur a, évidemment, pendant ce
temps-là, économisé, entre guillemets, sa cotisation, la
cotisation de l'employeur pendant les trois ans, mais ce sera à la
charge de l'employeur pour ces années-là.
M. Léonard: Pour l'employeur aussi. O.K. Adopté.
(21 h 45)
Le Président (M. Lemieux): Alors, l'article 18 est
adopté. Nous passons à l'article 19.
M. Johnson: À l'article 19, la modification a pour objet
de changer les modalités de rachat d'années ou de parties
d'année de service afin de prévoir que l'intérêt sur
les versements échelonnés sera calculé à compter de
la date d'échéance de la proposition de rachat faite par la
CARRA. Toujours la même proposition.
M. Léonard: Adopté.
Le Président (M. Lemieux): Adopté. Nous passons
à l'article 20.
M. Johnson: L'article 20 change, là aussi, au même
titre, les modalités de rachat d'années ou de parties
d'année de service.
M. Léonard: Adepte.
Le Président (M. Lemieux): Adopté. Nous passons
à l'article 21.
M. Johnson: Même libellé que l'article 19, M. le
Président, quant aux commentaires.
M. Léonard: Adopté.
Le Président (M. Lemieux): Adopté. Nous passons
à l'article 22 qui introduit le paragraphe 1° et le paragraphe
2°.
M. Johnson: Ah oui! C'est vrai. Une disposition
particulière qui permet à une employée qui aurait
bénéficié d'un congé de maternité de
bénéficier d'une espèce de banque, d'ajout de jours de
service si cet ajout lui permet ainsi de compléter au moins à 95
% l'année scolaire, ce qui donne ouverture, évidemment, à
un droit de reconnaissance de l'année de service pendant laquelle elle a
pris le congé de maternité. Non, ce n'est pas ça.
M. Sanschagrin: On lui donne 90 jours effectivement si, par
ailleurs, elle aurait travaillé un an complet, pour tenir compte de
certaines absences, des fois, involontaires de la personne; l'année
n'est pas tout à fait complète. Ce qu'on visait, c'est des
employées à temps plein, ici, et ça ne vise que des
enseignantes, parce qu'on parle d'année scolaire. L'enseignante qui, au
cours d'une année, s'est absentée en raison de maternité
et qui n'a pas pu, par ailleurs, compléter son année
d'enseignement se voit reconnaître 90 jours, jusqu'à concurrence
de 90 jours, comme congé de maternité. Or, on observait, dans
certaines situations, des personnes qui, parce qu'il leur manquait une
journée ou deux dans l'année, n'avaient pas, pas ailleurs,
complété l'année. Donc, en réduisant ça
à 95 jours, c'est-à-dire en donnant à tout le monde une
banque
de 10 jours - parce que c'est des années de 200 jours, la plupart
du temps, dans le secteur de l'enseignement - il y a beaucoup plus de femmes
qui pourront se prévaloir de ça, parce que le fait d'avoir
manqué une journée ou deux, par ailleurs, durant l'année
n'aura pas pour effet de les priver de ces 90 jours-là.
M. Léonard: O.K. Adopté.
Le Président (M. Lemieux): O.K. L'article 22 est
adopté.
M. Johnson: Ça ne les privera pas des 95 %.
M. Sanschagrin: C'est ça. Les 95 % ne les priveront pas
des 90 jours. C'était 100 % avant.
Le Président (M. Lemieux): L'article 22,
adopté?
M. Léonard: L'article 22, adopté.
Le Président (M. Lemieux): Nous appelons l'article 23.
M. Léonard: Adopté aussi.
M. Sanschagrin: Du moment qu'il leur manquait une journée,
elles ne pouvaient pas l'avoir.
Le Président (M. Lemieux): L'article 23 est adopté.
Nous appelons l'article 24. Nous sommes à l'article 24.
M. Johnson: Oui, d'accord. Je suivais, oui. M. Léonard:
Adopté.
Le Président (M. Lemieux): Adopté. Nous passons
à l'article 25.
M. Sanschagrin: Concordance avec l'article 19, exactement le
même texte.
Le Président (M. Lemieux): Concordance avec l'article 19,
monsieur...
M. Léonard: Avec l'article 27. On ne l'a pas vu encore. Il
faudrait presque aller voir à l'article 27 avant.
Le Président (M. Lemieux): Est-ce qu'il y a des
explications relativement à l'article 25?
M. Sanschagrin: On est dans le...
M. Johnson: C'est la proposition dans le RRAPIP toujours.
M. Sanschagrin: ...RRAPIP. On aura, à l'article 27,
l'équivalent de l'article 13, tout à l'heure.
M. Léonard: Ah oui!
M. Sanschagrin: Comme on se situe dans un autre régime,
l'article 25 est l'équivalent de l'article 1 et de l'article 19 qu'on a
vus antérieurement aussi, toujours sur les propositions de rachat.
Le Président (M. Lemieux): Donc, adopté.
M. Johnson: On commence le cycle des
répétitions.
M. Léonard: Ah oui, on recommence. D'accord.
Le Président (M. Lemieux): Adopté, M. le
député de Labelle? Oui. Alors, l'article 25 est adopté.
L'article 26.
M. Johnson: C'est la définition de "traitement admissible"
ici qui est en cause.
M. Léonard: Cotisé ou exonéré.
M. Sanschagrin: Lorsque vient le temps de calculer une rente d'un
individu, on va chercher dans son dossier les meilleures années de
service; on prend les cinq meilleures et on établit une moyenne et c'est
sur cette moyenne-là qu'est basé le calcul de la rente. Or, il
arrive qu'un certain nombre de nos cotisants profitent d'entente de transfert,
et s'amènent à l'intérieur du régime avec une
participation chez un autre employeur, une université, une
municipalité, etc., et transfèrent à l'intérieur de
leur dossier des salaires et des années de service venant d'un employeur
extérieur. Or, pour ne pas avoir à raccrocher le calcul de la
rente à des salaires qui n'auraient pas été versés
par le gouvernement, on les exclut tout simplement. On va prendre simplement
les années après transfert pour calculer la moyenne des meilleurs
traitements pour ne pas avoir à accrocher le calcul des prestations
à l'intérieur du RREGOP - là, on est dans le RRAPIP, mais
on va voir la même chose tout à l'heure dans les autres
régimes - à des salaires versés par d'autres employeurs
que ceux visés par le régime en cause. Donc, on exclut les
années ou les périodes qui ont été accordées
sur une base d'équivalence actuarielle. La terminologie utilisée,
ça veut dire les années résultant d'un transfert en vertu
d'une des ententes de transfert.
M. Léonard: Donc, vous les excluez.
M. Sanschagrin: On les exclut carrément.
M. Léonard: Les 500 fonctionnaires du gouvernement
fédéral qui vont être intégrés pour
administrer la TPS, est-ce qu'ils l'aimeraient, cet article-là?
Vous n'avez pas d'idée?
M. Johnson: Mais je ne vois pas... M. Léonard: Les
550... M. Johnson: Oui.
M. Léonard: ...vous allez les transférer. Il y a
une entente du gouvernement fédéral à l'effet de
transférer 550 fonctionnaires le 1er janvier 1992.
M. Johnson: Oui.
M. Léonard: Leur fonds de pension est visé par
ça.
M. Johnson: Non.
M. Léonard: Dans le cas, ici, ils vont tomber sur le
RREGOP.
M. Johnson: Savez-vous ce qu'on est en train de faire? On
cherche, dans tout le secteur public, un régime de retraite qui
ressemble à celui que ces gens-là du fédéral ont
actuellement et on pense qu'on en a trouvé un.
M. Léonard: Ah! Vous en avez un? Il y en avait un qui
avait été copié.
M. Johnson: Un hôpital de vétérans, qui est
tombé dans le secteur... L'hôpital Queen Mary à
Montréal, c'était l'ancien hôpital de
vétérans.
M. Léonard: Alors, là, vous allez
l'élargir.
M. Johnson: Donc, il relevait du fédéral, c'est
tombé dans le secteur public et les travailleurs qui s'y trouvaient
étaient couverts, à l'époque, par le régime de
retraite de l'hôpital Queen Mary. On va probablement intégrer les
gens du fédéral dans ce régime. C'est celui qui ressemble
le plus à celui qu'ils ont actuellement.
M. Léonard: Donc, ça va être assez facile
à faire.
M. Johnson: Ça va être pas mal moins
compliqué comme ça.
M. Léonard: Quand on prendra le bloc des 60 000 qui vont
arriver un jour, ça va être aussi facile.
M. Johnson: Ce ne sera pas un jour, ça va être lors
du grand soir.
M. Léonard: Le lendemain.
Le Président (M. Lemieux): M. Sanschagrin, est-ce que
c'est simplement pour considérer ceux travaillant dans l'administration
publique québécoise?
M. Johnson: Mais ils vont être là juste une
journée, le temps de prendre leur retraite, à cause de la
duplication, évidemment.
Le Président (M. Lemieux): Est-ce que le but, c'est
simplement de considérer ceux ayant travaillé ou travaillant ou
accumulant dans l'administration publique québécoise? Ce n'est
pas ça, l'objectif?
M. Sanschagrin: Dans ces ententes-là, c'est des gens qui
vont venir d'employeurs avec lesquels on a une entente. On en a 75 comme
ça.
Le Président (M. Lemieux): O.K.
M. Sanschagrin: C'est, par exemple, l'Université Laval, ou
l'Université de Montréal, ou la ville de Montréal.
Le Président (M. Lemieux): O.K. Ça va. Je saisis.
Je comprends.
M. Sanschagrin: II faut dire que, quand on parle de base
d'équivalence actuarielle pour calculer les années qu'on
reconnaît en vertu d'une entente, on prend toujours, dans le cas de notre
régime, le salaire à l'arrivée. Donc, quand on calcule
combien on peut reconnaître d'années de service en vertu d'une
entente, on prend le salaire que la personne fait au moment où elle
arrive chez nous.
M. Léonard: Rentre chez vous.
Le Président (M. Lemieux): O.K. Là, je comprends.
Ça va.
M. Sanschagrin: Donc, si on allait chercher les salaires qu'elle
faisait chez son ancien employeur et si ces salaires étaient beaucoup
plus bas, par exemple, que le salaire à l'arrivée, à ce
moment-là...
M. Léonard: Ça raccourcit.
Le Président (M. Lemieux): Ils pouvaient être plus
élevés aussi.
M. Sanschagrin: Même s'ils étaient plus
élevés, on ne refléterait pas la transaction
monétaire qui a eu lieu entre les deux régimes, de toute
façon, puisque ce salaire n'est pas pris en compte pour
déterminer les années qu'on reconnaît dans notre
régime. C'est seulement le salaire à l'arrivée. Donc, on
ne peut pas s'accrocher à ces années-là pour
déterminer le montant de la rente.
M. Léonard: Vous raccourcissez le nombre
d'années...
M. Sanschagrin: On va raccourcir...
M. Léonard: ...et si elle avait un salaire plus
élevé, vous l'allongez.
M. Sanschagrin: Non.
M. Léonard: Ce n'est pas impossible.
M. Sanschagrin: On prend toujours les années après
que la personne a intégré, si vous voulez, ou a commencé
à cotiser à nos régimes. On n'ira pas chercher les
années chez l'ancien employeur, que ce salaire ait été
inférieur ou supérieur. Et ça ne vise que les personnes
qui vont arriver au gouvernement en vertu d'une entente de transfert, dans
leurs cinq dernières années seulement. Donc, on ne vise pas
beaucoup de monde, mais c'est simplement pour éviter d'avoir à
aller chercher, dans la majorité des cas, de plus petits salaires qui
auraient eu pour effet de les pénaliser parce qu'on ne tenait pas compte
de ces petits salaires pour calculer le montant du transfert.
Le Président (M. Lemieux): Est-ce que l'article 26 est
adopté?
M. Léonard: Adopté.
Le Président (M. Lemieux): Adopté.
M. Léonard: Mais pour la réflexion du
président du Conseil du trésor sur l'intégration des
fonctionnaires fédéraux, un jour... Ha, ha, ha!
M. Johnson: Les 60 000, oui, effectivement.
Le Président (M. Lemieux): L'article 27 est
appelé.
Une voix: II y en a qui aiment mieux le soir.
M. Léonard: Qui aiment mieux le soir, oui.
M. Johnson: Oui, c'est l'introduction de la proposition de rachat
qui est valide pour 60 jours.
Le Président (M. Lemieux): Adopté? Adopté.
M. Léonard: Oui.
Le Président (M. Lemieux): Nous passons à l'article
28.
M. Sanschagrin: L'article 27.1.
M. Johnson: L'article 27.1 plutôt, oui.
Loi sur le Régime de retraite des élus
municipaux
Le Président (M. Lemieux): L'article 27.1, vous avez un
papillon. S'il vous plaît!
M. Johnson: En effet. Voilà, M. le Président.
Le Président (M. Lemieux): Merci.
M. Johnson: Le Régime de retraite des élus
municipaux.
M. Léonard: Ah, mon Dieu!
M. Johnson: Là aussi, on parle d'hypothèses et
méthodes actuarielles" pour l'établissement des valeurs
actuarielles plutôt que du mot "normes" On modernise le texte. On le met
à jour. "A distinction without a difference", comme on dit à la
Cour suprême.
M. Léonard: Une mise à jour, vous dites?
M. Johnson: Oui, on utilise les termes courants et reconnus comme
tels...
M. Léonard: Dans la Loi sur le Régime de retraite
des élus municipaux. O.K.
M. Johnson: ...quand on parle des méthodes et
hypothèses actuarielles, au lieu de parler des normes.
Le Président (M. Lemieux): Est-ce que l'amendement est
adopté?
M. Léonard: Adopté.
Le Président (M. Lemieux): L'amendement est adopté.
Est-ce que l'article 27.1 est adopté?
M. Léonard: Oui.
Le Président (M. Lemieux): L'article 27.1 est
adopté, tel qu'amendé. Nous passons maintenant à l'article
28.
Loi sur le Régime de retraite des
employés du gouvernement et des organismes publics
M. Johnson: Nous entrons de plain-pied dans le RREGOP, le
Régime de retraite des employés du gouvernement et des organismes
publics. La modification proposée ici permet au gouvernement d'adopter
un décret qui permet à un membre du personnel d'un ministre ou
d'une personne visée à l'article 124.1 de la Loi sur
l'Assemblée nationale, qui n'est pas assuré d'une
intégration ou d'une réintégration dans une
fonction visée par le RREGOP, de participer à ce
Régime. Donc, c'est toujours, encore une fois, dans notre bureau de
comté, nos gens peuvent...
M. Léonard: Peuvent, s'ils veulent.
M. Johnson: ...adhérer au RREGOP, dans le cas de ceux qui
ne sont pas obligés d'adhérer.
M. Léonard: Oui.
Le Président (M. Lemieux): O.K. L'article 28 est
adopté. Nous appelons maintenant l'article 29.
M. Johnson: Ah! C'est bien, ça. Conformément
à ce qu'on poursuit comme gouvernement au titre du soutien à la
famille - c'est dans cette envolée-là que je l'inscrirais - la
modification permet à un employé qui a
bénéficié d'un congé de maternité, de
paternité ou d'adoption, auquel il aurait ajouté des jours ou des
parties de jour sans traitement, d'acheter, si on veut, la période de
service à l'égard de laquelle il n'y a pas eu de retenue de
salaire, évidemment, il était en congé sans traitement, de
racheter ces journées-là...
M. Léonard: À 100 %...
M. Johnson: ...en ne versant que 100 % des cotisations...
M. Léonard: ...juste sa part, en fait.
M. Johnson: ...et non pas 200 %, et non pas la part de
l'employeur; seulement sa part d'employé, à lui.
M. Léonard: Je vois les élans moralistes du
président du Conseil du trésor. O.K. Ça va.
Le Président (M. Lemieux): Adopté. Nous appelons
maintenant l'article 30.
M. Johnson: Ce sont les dispositions sur le calcul des
intérêts ou la suspension du calcul des intérêts
pendant la période d'attente.
M. Léonard: O.K. Adopté.
Le Président (M. Lemieux): L'article 30 est donc
adopté. Nous appelons maintenant l'article 31.
M. Johnson: Concordance, M. le Président, ici aussi, au
RREGOP, sur les intérêts sur les versements
échelonnés.
M. Léonard: Adopté.
Le Président (M. Lemieux): Ça va. Nous appelons
maintenant l'article 32.
M. Johnson: L'introduction - c'est Important - au RREGOP d'un
critère facultatif d'admissibilité à la pension pour un
employé âgé d'au moins 55 ans. L'introduction
également d'une présomption d'admissibilité pour tel
employé s'il décède en fonction ou dans les 180 jours de
la date à laquelle il a cessé d'être visé par le
RREGOP même s'il n'avait pas demandé de bénéficier
du critère facultatif de retraite à 55 ans.
M. Léonard: Ça a été
négocié, ça, avec fes syndicats?
M. Johnson: Oui. Ça coûte quelque chose, c'est
à cause du surplus qu'il y avait dans le RREGOP?
M. Léonard: Ça doit coûter des sous?
M. Sanschagrin: Non, c'est sur une base d'équivalence
actuarielle, c'est simplement de la flexibilité additionnelle
donnée au participant s'il veut partir plus tôt...
M. Léonard: Adopté.
Le Président (M. Lemieux): L'article 32 est adopté.
Nous appelons maintenant l'article 33.
M. Johnson: Concordance, là aussi, dont on a parlé
pour le traitement...
M. Sanschagrin: On a parlé tantôt du traitement
moyen avec les ententes.
M. Léonard: Oui. O.K.
M. Johnson: ...reconnu par entente.
Le Président (M. Lemieux): L'article 33 est
adopté.
M. Léonard: Adopté.
Le Président (M. Lemieux): Nous passons maintenant
à l'article 34. L'article 34.
M. Johnson: Réduction actuarielle dans le cas de celui qui
se prévaut de la pension à 55 ans.
Le Président (M. Lemieux): Adopté? M.
Léonard: Adopté.
Le Président (M. Lemieux): Adopté. Nous appelons
l'article 35.
M. Johnson: Réduction actuarielle, là aussi. M.
Sanschagrin, allez-y.
M. Sanschagrin: Dans l'article qui va suivre,
on va voir qu'une personne qui prend sa retraite a le choix de se
prévaloir, en cas de décès après la retraite, d'une
prestation égale à 50 % de la rente payable à son conjoint
ou à 60 % de la rente payable à son conjoint. C'est son choix. Si
elle choisit 60 %, alors on va ajuster sa rente de retraite pour
refléter l'augmentation de coût qui correspond à ce
choix-là et la réduction sera de 2 %. Donc, au lieu de lui donner
100 % de sa rente, on va lui donner 98 % de sa rente. Ici, c'est la
réduction de 2 % pour payer pour les 60 % au lieu des 50 % et, dans
l'article suivant, on va avoir le montant en cause.
Le Président (M. Lemieux): L'article 35 est-il
adopté?
M. Léonard: Adopté. (22 heures)
Le Président (M. Lemieux): Adopté. Nous appelons
l'article 36 qui introduit les articles 43.1 et 43.2. Est-ce qu'il y a un
amendement?
M. Johnson: II y a un papillon à l'article 36, M. le
Président.
Le Président (M. Lemieux): Merci. L'amendement se lit
comme suit: Remplacer le deuxième alinéa de l'article 43.2
propose par l'article 36 par le suivant: "Le deuxième alinéa de
l'article 46.1 s'applique pour déterminer la somme de ces cotisations."
Est-ce qu'il y a des interventions sur l'amendement?
M. Johnson: Oui, je complète, plutôt que, comme vous
le voyez: "La somme des cotisations est établie conformément au
deuxième alinéa de l'article 46.1." Alors, c'est comme si on
passait de la [orme passive à la forme active.
Le Président (M. Lemieux): Est-ce que l'amendement est
adopté?
M. Léonard: Oui.
Le Président (M. Lemieux): Alors, l'amendement est
adopté. Est-ce que l'article 36, tel qu'amendé, est
adopté?
M. Léonard: Oui. O.K. Adopté.
Le Président (M. Lemieux): Adopté. Nous appelons
maintenant l'article 37, l'article 36 ayant été adopté,
tel qu'amendé.
M. Johnson: Formidable.
Le Président (M. Lemieux): Nous avons un papillon à
l'article 37.
M. Johnson: Le papillon à l'article 37 se lit ainsi:
Insérer, dans la troisième ligne du troisième
alinéa de l'article 46.1 proposé par l'article 37 et après
le mot "articles", ce qui suit: "85.1,".
Le Président (M. Lemieux): Est-ce que cet amendement est
adopté? Vous voulez intervenir sur l'amendement? Ça va?
M. Léonard: Ce sera tout?
Le Président (M. Lemieux): Sur l'amendement?
M. Léonard: Dans la troisième ligne du
troisième alinéa..
M. Sanschagrin: Immédiatement avant "85.3", on introduit
"85.1," dans le...
M. Léonard: Ah!
Une voix: Et ça, c'est dans l'article proposé.
M. Sanschagrin: C'est i'avant-dernier alinéa
de...
M. Léonard: Oui, c'est parce que vous dites:
Insérer, dans la troisième ligne du troisième
alinéa de l'article...
Une voix: C'est ça.
M. Léonard: Moi, j'en compte un, deux, trois,
quatre...
Le Président (M. Lemieux): Un, deux, trois, quatre,
cinq.
M. Johnson: Non, ne vous trompez pas.
M. Léonard: Le cinquième.
Le Président (M. Lemieux): Le cinquième.
M. Johnson: Non. Le premier, c'est: "Si l'employé" avec un
"1e" puis un "2e"; le troisième: "Dans le cas
où".
M. Léonard: Ah! O.K Je comprends. Ça va,
"85.1,".
Le Président (M. Lemieux): Alors, l'amendement est-il
adopté?
M. Léonard: Oui.
Le Président (M. Lemieux): L'article 37, tel
qu'amendé, est-ii adopté?
M. Léonard: Adopté.
Le Président (M. Lemieux): Adopté. Nous passons
à l'article 38.
M. Johnson: Concordance, M. le Président, compte tenu du
critère facultatif d'admissibilité à la retraite à
55 ans.
Le Président (M. Lemieux): Adopté? M.
Léonard: Adopté.
Le Président (M. Lemieux): Adopté. Nous passons
à l'article 39.
M. Johnson: On me fait remarquer qu'on entre dans la série
d'articles qui sont maintenant modifiés dans le RREGOP, mais dont on a
maintenu le libellé actuel dans le RR de certains enseignants, les
articles 34.1 à 34.17. On entre là-dedans, on fait certaines
modifications un peu partout dans cette série d'articles du RREGOP.
Cette première modification, ici, est de concordance avec
l'article qui prévoit l'acquisition obligatoire d'une pension
différée pour un employé qui a accumulé au moins
deux ans de service. J'en ai parlé à l'occasion de l'adoption de
principe du projet de loi. C'est quelque chose de nouveau qu'on introduit
à l'endroit de nos employés, notamment, les occasionnels, en
réalité, qui sont les plus directement touchés à
force d'accumuler des années de service dont ils pouvaient ressortir,
rentrer, etc. Lorsqu'il y aura deux années de service accumulées,
ils deviendront obligatoirement couverts par le Régime plutôt que
d'attendre 10 années de service et 45 ans d'âge.
M. Léonard: Ils sont obligatoirement... M. Johnson:
Adhérents... M. Léonard: ...adhérents. M.
Johnson: ...et couverts.
M. Léonard: Mais ça veut dire que quelqu'un,
à ce moment-là, qui aura fait, par exemple, deux
étés...
M. Johnson: Ce n'est pas deux années de service,
ça.
M. Léonard: Non? C'est deux années de
service...
M. Johnson: C'est 24 mois de service, évidemment, deux
années.
M. Léonard: 24 mois de service. M. Johnson: Oui.
M. Léonard: Là, il est obligé de laisser son
fonds de pension là où il est.
M. Johnson: Oui.
M. Léonard: II pourrait le transférer dans un autre
régime seulement s'il y avait des ententes entre le gouvernement...
M. Johnson: En vertu de l'article 192 ou...
Une voix: 158.
M. Johnson: ...158.
M. Léonard: Alors, là, c'est gelé au
gouvernement.
M. Johnson: C'est gelé dans le Régime, oui.
M. Léonard: C'est gelé dans le Régime. Ce
n'est pas indexé.
M. Johnson: Oui, oui. Vous allez le voir tout à l'heure.
Ça donne le droit à une retraite à 65 ans ou, enfin, aux
conditions quelles qu'elles soient, là.
M. Léonard: Donc, indexé.
M. Johnson: Et si jamais il ne se remontre pas du tout, ça
lui donne des droits qui ont une valeur, qui s'accumulent.
M. Léonard: Si ce n'est pas indexé dans 20 ans ou
25 ans...
M. Johnson: Oui, deux années et demie de service.
M. Léonard: C'est parce que ça doit viser les
jeunes, ces articles-là, les jeunes qui travaillent, qui n'ont pas de
permanence, et ça ne vaut plus rien quand ils prennent leur pension, si
ce n'est pas indexé.
M. Johnson: C'a été indexé. Ça le
sera, oui, oui.
M. Léonard: Là, c'est indexé. Vous me dites:
Ça le sera.
Le Président (M. Lemieux): Alors, l'article 39 est
adopté?
M. Léonard: O.K. Adopté.
Le Président (M. Lemieux): Nous passons à l'article
40. Alors, l'article 40.
M. Sanschagrin: C'est l'augmentation du coût de la vie, 100
% de l'augmentation du coût de la vie.
M. Johnson: C'est l'IPC, ça. M. Sanschagrin: L'IPC,
oui.
M. Léonard: 100 % de l'augmentation du coût de la
vie?
M. Sanschagrin: Oui.
M. Léonard: O.K. Article 40. O.K.
M. Johnson: Article 40.
M. Léonard: Concordance.
M. Johnson: Concordance.
M. Léonard: Adopté.
Le Président (M. Lemieux): Concordance. Adopté.
Nous passons à l'article 41.
M. Léonard: 37 et 45...
M. Johnson: Concordance.
M. Léonard: Oui, concordance avec l'article 37.
Le Président (M. Lemieux): Adopté. Nous passons
à l'article 42.
M. Léonard: Les articles de concordance mis avant
l'article auquel ils concordent...
M. Johnson: Une logique inhérente au projet de loi.
M. Léonard: ...oui, ça me rend le travail...
Une voix: On l'explique un peu plus loin dans le texte.
M. Léonard: Vous faites ça par blocs, RRAPIP,
RREGOP...
M. Birtz: C'est ça, c'est de la concordance avec la
même loi.
M. Léonard: Oui. Bien.
Le Président (M. Lemieux): L'article 42.
M. Johnson: Alors, la modification ici à l'article 42 a
pour objet d'accorder une pension différée à un
employé qui cesse de participer alors qu'il avait accumulé au
moins deux années de service. Alors, là, on l'a installé
obligatoirement dans le Régime et ce que ça lui donne comme
droit, notamment, c'est celui à une pension différée.
M. Léonard: Adopté.
Le Président (M. Lemieux): Adopté. Nous appelons
l'article 43.
M. Johnson: Oui. Sous réserve des dispositions de la
retraite à 55 ans, etc.
M. Léonard: Deux années de service, ça ne
sera plus continu. Ça sera: quelqu'un fait quatre mois, fait six, fait
douze, il a ses deux années, même de façon discontinue.
M. Johnson: Oui.
M. Léonard: C'est bon. Adopté.
Le Président (M. Lemieux): L'article 43, adopté?
L'article 43, M. le député de Labelle?
M. Léonard: Oui, adopté.
Le Président (M. Lemieux): Adopté. Alors, nous
appelons maintenant l'article 44.
M. Johnson: Concordance.
M. Léonard: La même chose Adopté.
Le Président (M. Lemieux): Alors, adopté. Nous
appelons l'article 45.
Une voix: Un papillon.
Le Président (M. Lemieux): Un papillon à l'article
45.
M. Léonard: Sera au moins égale à la somme
des cotisations avec les intérêts accumulés à la
date de son 65e anniversaire de naissance.
Le Président (M. Lemieux): Le papillon se lit comme suit:
Remplacer la dernière phrase de l'alinéa proposé par
l'article 45 par la suivante: "Le deuxième alinéa de l'article
46.1 s'applique pour déterminer la somme de ces cotisations."
M. Léonard: C'est la même chose que tout à
l'heure.
M. Johnson: Oui.
M. Sanschagrin: Même chose que l'article 37.
M. Léonard: O.K. Adopté.
Le Président (M. Lemieux): L'amendement à l'article
45 est-il adopté?
M. Johnson: Adopté.
Le Président (M. Lemieux): L'article 45, tel
qu'amendé, est adopté. Nous passons maintenant à l'article
46.
M. Léonard: Juste une question. Ça veut dire que
l'employé aura droit au plus élevé des deux montants, soit
indexé, soit la somme des intérêts?
M. Sanschagrin: Dans les dispositions qui ont été
négociées, la dernière fois, dans les lettres d'intention,
il y a une nouvelle disposition, effectivement, qui est incorporée dans
les régimes de retraite, dans le RREGOP. C'est qu'aucune prestation,
aucun droit des individus ne sera inférieur, en valeur, à la
somme des cotisations que ce participant a versées plus les
intérêts. Donc, lorsque viendra le temps d'établir ses
droits à la suite d'un décès ou au moment de la retraite,
ou au moment du versement d'une pension différée, on fera le test
pour savoir si la somme de ses cotisations a une valeur supérieure
à la somme du droit qu'on s'apprête à lui accorder ou de la
rente qu'on s'apprête à lui accorder, et l'ajustement sera
fait.
M. Léonard: Ça va. On trouve ça souvent.
Le Président (M. Lemieux): Alors, l'article 46 est
adopté. Nous appelons maintenant l'article 47.
M. Johnson: Concordance. M. Léonard: Oui.
Le Président (M. Lemieux): Adopté. Nous appelons
maintenant l'article 48. Concordance?
M. Johnson: Concordance, là aussi. M. Léonard:
Adopté.
Le Président (M. Lemieux): Alors, l'article 48 est
adopté. Nous appelons l'article 49.
M. Johnson: L'indexation de la pension différée
entre le moment où l'employé cesse d'être visé et la
date où elle devient payable, à 65 ans donc.
M. Léonard: Oui.
Le Président (M. Lemieux): Adopté. Nous appelons
l'article 50.
M. Johnson: Concordance avec l'article
précédent.
M. Léonard: Oui, adopté.
Le Président (M. Lemieux): Nous appelons l'article 51,
l'article 50 ayant été adopté.
M. Johnson: L'article 51.
M. Léonard: Ah! "Hypothèses et méthodes
actuarielles".
M. Johnson: Nous voici.
M. Léonard: Les beaux grands mots, plutôt que
normes.
M. Johnson: Adopté. M. Léonard:
Adopté.
Le Président (M. Lemieux): Adopté. Nous appelons
l'article 52.
M. Johnson: Les congés de maternité, dont nous
parlions tout à l'heure, et la banque de 90 jours.
M. Léonard: Le député de Hull va manquer de
salive bientôt parce qu'il tourne ses pages.
M. LeSage: Ah oui! C'est dur sur le tournage de pages.
Des voix: Ha, ha, ha!
Le Président (M. Lemieux): Référence aux
congés de maternité de tout a l'heure. M. le député
de Labelle, l'article 52, adopté? Adopté, l'article 52?
M. Léonard: Ah! C'est la concordance. O.K.
Adopté.
Le Président (M. Lemieux): Oui. Adopté. Nous
passons à l'article 53.
M. Johnson: Concordance, l'intérêt sur les
versements échelonnés...
M. Léonard: Oui.
Le Président (M. Lemieux): Adopté.
M. Johnson: ...calculé à compter de la date
d'échéance de la proposition.
Le Président (M. Lemieux): Nous passons à l'article
54.
M. Léonard: L'article 68, il faudrait aller voir.
Qu'est-ce que c'est, ça? Qui introduit au RREGOP les "dispositions
particulières applicables aux employés de niveau non syndicable."
C'est quoi l'article 68? C'a l'air gros, ça.
M. Johnson: Ça introduit toute une série de
dispositions qui s'appliquent aux employés de niveau non syndicable
à l'égard de la retraite anticipée, du financement de ces
mesures particulières, des évaluations actuarielles qui sont
utilisées.
M. Léonard: Le non-syndicable ne peut pas, non plus,
utiliser les dispositions de la retraite anticipée. Parce qu'il est
couvert par un autre régime?
Le Président (M. Lemieux): M. Sanschagrin.
M. Sanschagrin: En fait, ce que cet article-là
prévoit, c'est qu'une personne qui s'est déjà
prévalue de ces mesures temporaires là ne peut pas, si elle
revient travailler, en profiter une deuxième fois, ce qu'on a à
l'article 54.
M. Johnson: Mesures temporaires de retraite anticipée.
M. Sanschagrin: Des mesures temporaires de retraite
anticipée. Il y a des mesures, qui sont prévues aux articles 85.6
et suivants, qui sont des mesures d'application générale...
M. Léonard: Oui.
M. Sanschagrin: ...pour les employés de niveau syndicable
et non syndicable. Ces mesures-là ne peuvent être utilisées
qu'une seule fois. C'est déjà dans la loi actuellement. Ce qu'on
vient insérer ici, parce qu'à l'article 68 on va le voir, c'est
une batterie ou une série de mesures d'application temporaire aussi pour
la retraite anticipée, mais uniquement aux employés non
syndicales. On vient dire également ici que ces mesures-là ne
pourront pas, non plus, être obtenues plus qu'une fois. Donc,
l'employé qui se verrait créditer des années de service en
vertu des mesures temporaires...
M. Léonard: La retraite anticipée.
M. Sanschagrin: ...la retraite anticipée pour les
employés non syndicales, et qui, plus tard, reviendrait travailler,
d'abord, perdrait ces mesures-là et ne pourrait plus en profiter une
deuxième fois.
M. Léonard: C'est vrai que vous ne les revoulez pas.
M. Johnson: On ne peut pas laisser quelqu'un prendre sa retraite
deux fois, à tout le moins, parce qu'il y a des encouragements à
le faire. Il y a du financement, en particulier, qui y est relié.
M. Léonard: Mais il est obligé de rembourser les
avantages qu'il a eus à ce moment-là.
M. Sanschagrin: Non.
M. Léonard: Pas nécessairement.
M. Sanschagrin: À ce moment-là, en revenant
travailler, on va suspendre la rente qu'il avait obtenue en utilisant ces
mesures-là et, lorsqu'il repartira à la retraite, bien, les
années de service qu'on lui avait données en vertu des mesures
temporaires, il ne pourra plus en profiter de nouveau. Donc, on va recalculer
sa rente sans tenir compte des deux ou trois ans qu'on lui avait donnés
en vertu des mesures temporaires.
Le Président (M. Lemieux): L'article 55 est-il
adopté?
M. Léonard: II s'apprêtait à donner une
grande explication.
Une voix: L'article 54.
Le Président (M. Lemieux): L'article 54, pardon. Bien non,
l'article 54 a été adopté.
M. Léonard: M. le Président, M. Sanschagrin
s'apprêtait à donner une grande explication.
Le Président (M. Lemieux): Oui, M. Sanschagrin.
M. Sanschagrin: Non, non, non, ce n'est pas une grande
explication.
Le Président (M. Lemieux): Vous avez une explication
actuarielle.
M. Léonard: Une explication simple, mais très
claire.
M. Sanschagrin: On va voir tout à l'heure, à
l'article 68, qu'un employé non syndicable, qui a 58 ans et 28 ans de
service, peut partir à la retraite et on va lui reconnaître 3
années additionnelles de service.
M. Léonard: O.K.
M. Sanschagrin: Donc, 58-31, s'il avait exactement 28.
M. Léonard: Oui, d'accord.
M. Sanschagrin: Mais, par contre, si l'année suivante ou
quelques années plus tard il revient à l'emploi, va travailler
pendant un moment et va prendre sa retraite de nouveau, lorsque viendra le
temps de lui calculer sa rente de retraite, on ne lui donnera...
M. Léonard: Que 28.
M. Sanschagrin: On va calculer, on va lui prendre ses 28 plus
tout le temps qu'il aura fait.
M. Léonard: Plus les années qu'il aura faites.
Mais, là, il perd ses trois ans. (22 h 15)
M. Sanschagrin: C'est ça. Et, s'il a fait trois ans, il se
retrouvera dans la même situation, effectivement. Et il aurait pu,
n'eût été cet article-là, être dans une
situation où il aurait pu profiter également des mesures
d'application générale qui confèrent également
jusqu'à trois ans de service, mais, dans ce cas-là, pour une
personne de 62 ans, et avoir droit à un autre trois ans. Mais on le dit,
s'il avait eu droit une fois à une mesure, l'autre, il ne peut pas
l'avoir. C'est de cette façon-là également que les
discussions ont été menées avec les cadres.
M. Léonard: Oui, je suppose que c'est en termes
d'équité.
M. Sanschagrin: Oui.
Le Président (M. Lemieux): L'article 54,
adopté?
M. Léonard: Adopté.
Le Président (M. Lemieux): Nous appelons maintenant
l'article 55.
M. Johnson: 54.1, un nouvel article.
Le Président (M. Lemieux): Nous avons un papillon. Le
papillon se lit comme suit: Insérer, après l'article 54, le
suivant: "54.1 L'article 85.13 de cette loi est modifié par l'insertion,
dans la troisième ligne et après le nombre "43", de ce qui suit:
"ou en vertu, le cas échéant, de l'article 43.1". Il s'agit d'un
nouvel article 54.1.
M. Sanschagrin: Tout à l'heure, on a inséré
la possibilité pour une personne qui prend sa retraite de pouvoir opter
pour la rente de conjoint survivant soit à 50 % ou à 60 %. Donc,
maintenant, lorsqu'on parle de rente de conjoint survivant, il faut faire
absolument référence aux deux articles en cause, soit 43 et
43.1.
M. Léonard: Et 43.1. O.K. Ça va.
M. Sanschagrin: C'est uniquement le but du papillon.
M. Léonard: Là, je suppose qu'on va avoir une
motion de renumérotation à la fin et vous allez nettoyer tout
ça.
M. Sanschagrin: Oui. Il faudrait éventuellement en avoir
une, parce qu'on a des ".1", l'article 54.1, etc.
M. Léonard: Je vous y fais penser, M. le président
du Conseil du trésor.
M. Sanschagrin: Une motion de renumérota-tion.
M. Johnson: Oui, mais on insère ça dans le
RREGOP.
M. Sanschagrin: Oui, c'est simplement...
Une voix: À cause des ".1", dans le projet de loi.
M. Sanschagrin: ...les numéros du projet de loi.
M. Johnson: Du projet de loi, oui.
M. Sanschagrin: Du projet de loi en question et non pas les
autres.
M. Johnson: Et non pas le... Quand on insère l'article
85.13 quelque part, on va le laisser comme ça.
Une voix: Oui.
M. Johnson: Correct.
Le Président (M. Lemieux): Est-ce que le nouvel
article...
M. Johnson: Mais l'article 54.1, on va le laisser. On va le
rénuméroter. Autrement, on ne se retrouvera plus.
Le Président (M. Lemieux): Oui, pour qu'il soit
inséré dans la loi. Est-ce que le nouvel article 54.1 est
adopté?
M. Johnson: Oui. M. Léonard: Adopté.
Le Président (M. Lemieux): Adopté. Nous appelons
maintenant l'article 55. Est-ce qu'il y a des commentaires relativement
à l'article 55?
M. Léonard: J'ai lu ceux qu'il y a là.
M. Sanschagrin: C'est pour refléter les lettres
d'intention et les derniers résultats des évaluations
actuarielles.
M. Léonard: Oui, c'est juste la façon de calculer
ce que ça coûte.
M. Johnson: Une fois qu'on l'a calculé, on s'est
aperçu qu'il fallait changer les...
M. Sanschagrin: Après les dernières
évaluations actuarielles, compte tenu des résultats, il fallait
les changer en pourcentage. Ça, c'est la façon de dégager
les sommes qui serviront à financer les mesures temporaires de retraite
anticipée d'application générale. On verra tantôt
l'application pour les non-syndicables.
Le Président (M. Lemieux): Adopté? M.
Léonard: Adopté.
Le Président (M. Lemieux): L'article 55 est adopté.
Nous appelons l'article 56.
M. Johnson: Concordance. M. Léonard: O.K.
Adopté.
Le Président (M. Lemieux): L'article 56 est adopté.
Nous appelons l'article 57.
M. Léonard: Ils comprennent l'intérêt.
M. Sanschagrin: C'est une concordance avec l'article 3 du projet
de loi.
M. Léonard: Adopté.
Le Président (M. Lemieux): L'article 57 est adopté.
Nous appelons l'article 58.
M. Léonard: Adopté.
Le Président (M. Lemieux): L'article 58 est adopté.
Nous appelons l'article 59.
M. Léonard: Adopté.
Le Président (M. Lemieux): L'article 59 est
adopté. Nous passons maintenant à l'article 60.
Est-ce qu'il y a des remarques relativement à 1'artide 60?
M. Johnson: On change les mots... C'est surtout dans l'article
60, 3°, où on parle, évidemment, de "régime
complémentaire de retraite" maintenant plutôt que de
"régime supplémentaire de rentes". C'est la terminologie, on
ajuste le texte.
Le Président (M. Lemieux): Adopté? M.
Léonard: Adopté.
Le Président (M. Lemieux): Adopté. Nous passons
à l'article 61.
M. Léonard: Adopté.
Le Président (M. Lemieux): Adopté. Nous passons
à l'article 62.
M. Johnson: Personnel de comté. M. Léonard:
Adopté.
Le Président (M. Lemieux): Adopté. Nous passons
à l'article 63.
M. Johnson: L'intérêt sur les versements
échelonnés.
M. Léonard: Adopté.
Le Président (M. Lemieux): L'article 63 est adopté.
Nous passons à l'article 64.
M. Johnson: Concordance quant à la demande de rachat.
M. Léonard: Adopté.
Le Président (M. Lemieux): L'article 64 est adopté.
Nous passons à l'article 65.
M. Johnson: On fait référence ici à ce que
ce sera par règlement qu'on déterminera les hypothèses et
méthodes actuarielles pour l'établissement des valeurs
actuarielles.
M. Léonard: Bien, ils disent que le pouvoir
réglementaire n'est plus requis.
M. Sanschagrin: Deux choses à l'intérieur de
ça. Le 1°, c'est que je vous ai dit tout à l'heure que,
maintenant, lorsqu'on va établir un droit, on va comparer la somme des
cotisations accumulées avec intérêt avec la valeur du droit
accordé.
M. Léonard: O.K. Comme tout à l'heure. On a vu
ça dans un article.
M. Sanschagrin: Les hypothèses et méthodes qu'on
utilisera pour déterminer la valeur du droit accordé sont celles
qui seront définies maintenant à l'article 9 du règlement.
Par ailleurs, quand on supprime le paragraphe 23°, c'est pour modifier la
méthode de calcul de l'intérêt qu'on va donner sur les
cotisations. À venir jusqu'à maintenant, le RREGOP
prévoyait qu'on allait donner un pourcentage des intérêts
accumulés lors de remboursements. C'était zéro pour moins
de deux ans de service; on montait à 65 %, on allait à 85 % et on
allait à 90 % pour celui qui avait pius de cinq ans de service.
Maintenant, on va simplement déterminer qu'on donne 90 % de
l'intérêt pour les années avant 1991 et 100 % des
intérêts après 1991. C'est une modification qui a
été négociée.
M. Léonard: Adopté.
Le Président (M. Lemieux): Adopté. Nous passons
maintenant à l'article 66.
M. Léonard: Adopté.
Le Président (M. Lemieux): Adopté. Nous passons
à l'article 67.
M. Léonard: Adopté.
Le Président (M. Lemieux): Adopté. J'appelle
l'article 68.
M. Léonard: Ah! Ça, c'est le gros, un os.
Le Président (M. Lemieux): Est-ce qu'il y a des
commentaires relativement à l'article 68?
M. Johnson: Oui, c'est ici l'introduction, justement, des
dispositions particulières aux employés non syndicables quant
à la retraite anticipée dont on parlait tout à
l'heure.
M. Léonard: C'est applicable juste pour un an. Attendez un
peu. Ça fait 20 mois, du 1er janvier 1991 au 1er janvier 1992. Cette
mesure débutera...
M. Johnson: Ça fait 12 mois.
M. Léonard: Au 1er septembre 1992.
M. Sanschagrin: C'est d'application temporaire pour un petit peu
plus que 20 mois.
M. Léonard: 20 mois, oui. Et vous allez déterminer
après si vous continuez ou pas. Pourquoi, tout à coup, c'est 20
mois?
M. Johnson: Ça dépend du régime. Ça
dépend des surplus...
M. Léonard: C'est une mesure d'incitation.
M. Johnson: Ça dépend de l'utilisation des surplus
qui sont dégagés dans le Régime. On peut enrichir les
bénéfices, on peut ci, on peut ça.
M. Léonard: Les taux réels d'intérêt
de ce temps-là, c'est intéressant, en effet.
M. Johnson: Ça peut l'être, oui.
M. Léonard: Vous pensez que vous allez en inciter
plusieurs à prendre leur retraite anticipée avec ça?
Avez-vous une estimation? Il y en a combien à peu près qui vont
s'en prévaloir?
M. Johnson: 414 au maximum. La clientèle potentielle qui
répond à ces...
M. Léonard: C'est 414.
M. Johnson: ...critères-là, c'est 400 personnes,
les non-syndicables, donc, qui, d'ici à ce temps-là, auront 58
ans et 28 ans de service. Il y en a 414 actuellement au SAGIP.
M. Léonard: Tout ça, ça va être
payé à même les surplus dégagés dans les
fonds.
M. Sanschagrin: Oui. En fait, au niveau des dernières
évaluations actuarielles, on a dégagé quel est le
coût du régime. Or, les employés et l'employeur versaient
un taux de cotisation légèrement supérieur à ce
coût-là dégagé dans les évaluations
actuarielles. Les employés et l'employeur vont continuer de verser le
même montant et l'excédent du taux qu'ils vont payer sur le
coût réel du régime va donner les sommes qui serviront
à financer ces mesures d'application temporaire là.
M. Léonard: S'il s'en dégage d'autres d'ici
à ce temps-là, vous allez continuer l'application de la
mesure.
M. Sanschagrin: Oui. Étant donné les coûts
impliqués...
M. Léonard: O.K. Ça va.
M. Sanschagrin: ...et le nombre de personnes qui s'en
prévaudront, à ce moment-là, on regardera...
Le Président (M. Lemieux): L'article 68 est
adopté?
M. Léonard: O.K. Ça va. Adopté.
Le Président (M. Lemieux): Adopté. Nous passons
à l'article 69.
M. Léonard: C'est la même chose. Adopté.
Le Président (M. Lemieux): L'article 69 est adopté.
Nous appelons l'article 70.
M. Léonard: Adopté.
Le Président (M. Lemieux): Adopté. Nous appelons
l'article 71.
M. Léonard: Adopté.
Le Président (M. Lemieux): Adopté. Nous appelons
l'article 72.
M. Léonard: Adopté.
Le Président (M. Lemieux): Nous appelons l'article 73,
l'article 72 ayant été adopté. M. Sanschagrin, avez-vous
des commentaires relativement à l'article 73?
M. Sanschagrin: L'article 73. Le Président (M.
Lemieux): Oui.
M. Sanschagrin: C'est effectivement pour concrétiser le
maintien des droits acquis pour les personnes qui ont quitté avant le
1er janvier 1991, date d'entrée en vigueur des modifications
prévues par la présente loi, de même que pour les personnes
qui sont décédées, et dont les
droits n'auraient pas été satisfaits encore, avant le 1er
janvier 1991. Donc, on ne rend pas applicables, si vous voulez, les mesures
prévues par le projet de loi pour ceux qui ne font plus partie du
régime, soit parce qu'ils ont cessé de travailler...
M. Léonard: O.K. Mais vous protégez leurs droits
acquis.
M. Sanschagrin: On protège les droits qu'ils ont
seulement.
M. Léonard: O.K.
Le Président (M. Lemieux): Ça va, M. le
député de Labelle?
M. Léonard: Oui.
Le Président (M. Lemieux): Alors, l'article 73 est
adopté. Nous passons à l'article 74.
M. Léonard: C'est du texte de l'annexe à
l'entente.
M. Johnson: Les écoles, les collèges...
M. Sanschagrin: II y a un petit papillon ici.
Le Président (M. Lemieux): Nous avons un amendement
à l'article 74, qui se lit comme suit: Remplacer, dans la
quatrième ligne de l'article 74, ce qui suit: "et 584-90 du 2 mai 1990"
par ce qui suit: ", 584-90 du 2 mai 1990 et 1643-90 du 28 novembre 1990".
M. Léonard: C'est où, ça, la
quatrième ligne de l'article 74?
Le Président (M. Lemieux): II s'agit d'un amendement,
monsieur...
Une voix: C'est la dernière page, la page...
M. Johnson: À la page 93 du cahier que je vous ai remis.
Il y a l'annexe...
M. Léonard: Ah oui! Ça va.
M. Johnson: ...qui est suivie de l'article 74. Ça va?
M. Léonard: Oui, ça va. Merci.
M. Johnson: Ça fait référence à
l'annexe.
M. Léonard: Au fond, tout ça va servir à
enlever S.I.Q., la Société Informas du Québec.
M. Johnson: C'est ça.
M. Léonard: Qui est disparue?
M. Johnson: Oui
Le Président (M. Lemieux): Cet amendement est
adopté?
M. Sanschagrin: On va la retrouver... M. Léonard:
Adopté.
Le Président (M. Lemieux): L'article 74, tel
qu'amendé, est-il adopté?
M. Léonard: Adopté.
Le Président (M. Lemieux): Adopté. Nous passons
à l'article 75.
M. Johnson: Même chose. Informas est biffée.
Le Président (M. Lemieux): Adopté? M.
Léonard: Adopté.
Le Président (M. Lemieux): L'article 75 est adopté.
L'article 76.
Loi sur le Régime de retraite des
enseignants
M. Johnson: Changement de nom de nos syndiqués. L'Union
des agents de la paix en institutions pénales, ça devient
maintenant "des agents de la paix en services correctionnels".
M. Sanschagrin: C'est ça, c'est le nouveau nom du
syndicat. Ils ont changé leur raison sociale.
M. Johnson: Ils ont changé leur raison sociale.
M. Léonard: Ah!
M. Sanschagrin: On est dans le Régime de retraite des
enseignants maintenant.
M. Léonard: O.K. Adopté.
Le Président (M. Lemieux): Adopté. Nous appelons
l'article 77.
Une voix: L'article 76...
Le Président (M. Lemieux): L'article 76 ayant
été adopté - oui, oui, l'article 76 est adopté -
nous passons à l'article 77.
M. Johnson: M. le secrétaire pensait qu'on n'adoptait pas
celui-là après avoir adopté les 75 premiers. Il ne prend
pas de chance, il veut l'entendre.
Le Président (M. Lemieux): II ne faudrait pas revenir pour
un article qui ne serait pas adopté.
M. Johnson: Ce serait regrettable.
Le Président (M. Lemieux): Nous sommes maintenant à
l'article 77.
M. Johnson: Et on est dans le Régime de retraite des
enseignants, je vous le souligne, depuis l'article précédent.
M. Sanschagrin: Là, on recommence. M. Léonard:
Adopté, l'article 77.
Le Président (M. Lemieux): Adopté.
M. Johnson: Et on recommence la ribambelle.
Le Président (M. Lemieux): Nous passons à l'article
78, l'article 77 ayant été adopté.
M. Johnson: Proposition de rachat valide pour une période
de 60 jours introduite au RRE.
M. Léonard: Oui, adopté.
Le Président (M. Lemieux):. Adopté. Nous passons
à l'article 79.
M. Johnson: L'intérêt sur les versements
échelonnés dans le RRE à compter de la date
d'échéance de la proposition de rachat.
M. Léonard: Adopté.
Le Président (M. Lemieux): Adopté. Nous passons
à l'article 80.
M. Johnson: Même chose.
M. Léonard: Adopté. (22 h 30)
Le Président (M. Lemieux): Nous passons à l'article
81, l'article 80 ayant été adopté.
M. Johnson: Toujours le même principe. M.
Léonard: Adopté.
Le Président (M. Lemieux): Adopté. Nous passons
à l'article 82.
M. Johnson: II y a un maximum de 90 jours de service dans les cas
de congé de maternité pour compléter une année
scolaire.
M. Léonard: Adopté.
Le Président (M. Lemieux): Adopté. Nous passons
à l'article 83.
M. Johnson: Là aussi, des intérêts sur les
versements échelonnés.
M. Léonard: Adopté.
Le Président (M. Lemieux): Adopté. Nous passons
à l'article 84.
M. Johnson: C'est le transfert d'années de service sur une
base d'équivalence des valeurs actuarielles qui revient.
M. Léonard: Adopté.
Le Président (M. Lemieux): Nous passons à l'article
85, l'article 84 ayant été adopté.
M. Johnson: Calcul des intérêts ou suspension du
calcul des intérêts. Toujours la même chose.
M. Léonard: Ah oui! O.K. Adopté.
Le Président (M. Lemieux): Adopté. Nous passons
à l'article 86.
M. Sanschagrin: Un papillon. M. Johnson: Là
aussi... M. Léonard: Adopté.
Le Président (M. Lemieux): L'article 86 est adopté,
nous passons à...
M. Johnson: Un papillon, dites-vous?
Le Président (M. Lemieux): Un papillon à l'article
87?
M. Johnson: Un papillon à l'article 86.
Le Président (M. Lemieux): À l'article 86. Alors,
nous étions à l'article 85 qui a été adopté.
Nous passons à l'article 86. Il y a un papillon qui se lit comme suit:
Insérer, dans la deuxième ligne de l'article 86 et après
le mot "modifié", les mots "par le remplacement du deuxième
alinéa par le suivant". L'amendement à l'article 86 est-il
adopté?
M. Johnson: Adopté. M. Léonard:
Adopté.
Le Président (M. Lemieux): L'article 86, tel
qu'amendé, est-il adopté?
M. Johnson: Adopté.
M. Léonard: Adopté.
Le Président (M. Lemieux): Adopté. Nous passons
maintenant à l'article 87.
Loi sur le Régime de retraite des
fonctionnaires
M. Johnson: Nous sommes maintenant dans le Régime de
retraite des fonctionnaires, RRF.
M. Léonard: O.K. Concordance, encore. M. Johnson:
Êtes-vous là-dedans, vous? Le Président (M.
Lemieux): Non. Trop jeune.
M. Johnson: Vous n'êtes pas là-dedans. Trop jeune.
Ne s'applique qu'à ceux de nos membres de personnel politique qui
auraient été dans le Régime de retraite des
fonctionnaires, régime qui est maintenant fermé, afin de
maintenir leur participation à ce régime-là si, dans les
180 jours du moment où ils ont cessé d'être visés
par le régime, ils sont devenus membres de personnel politique. C'est
ça? Le RRF.
M. Sanschagrin: C'est en plein ça.
M. Léonard: Adopté. C'est le même qu'on a vu
dans RRAPIP, RREGOP...
M. Johnson: Toujours. C'est ça.
Le Président (M. Lemieux): O.K. L'article 87,
adopté. Nous passons à l'article 88. Un papillon à
l'article 88. Le papillon se lit comme suit, à l'article 88: Ajouter,
dans la dernière ligne de l'article 88, après le mot
"actuarielle", ce qui suit: "en vertu des paragraphes 1°, 2°, 4°,
5° ou 7° du premier alinéa". Donc, il s'agit d'un amendement
à l'article 88. L'amendement est-il adopté?
M. Léonard: II y avait des choses qui s'excluaient,
1°, 2°, 4°; le 3°...
M. Sanschagrin: On a ajouté 7°.
M. Léonard: 5° et 7°. Ça va.
Le Président (M. Lemieux): Adopté. L'article 88,tel
qu'amendé, est-il adopté?
M. Léonard: Oui, adopté.
Le Président (M. Lemieux): Adopté. Alors, nous
passons à l'article 89.
M. Léonard: Ah! c'est la même chose encore.
Une voix: Toujours.
M. Léonard: Adopté.
Le Président (M. Lemieux): L'article 89 est adopté.
Nous passons à l'article 90.
M. Johnson: Le calcul des intérêts. M.
Léonard: Oui. Adopté.
Le Président (M. Lemieux): L'article 90 est adopté.
Nous passons à l'article 91.
M. Léonard: Adopté.
Le Président (M. Lemieux): Adopté. Nous passons
à l'article 92.
M. Léonard: Adopté.
Le Président (M. Lemieux): Nous passons maintenant
à l'article 93, l'article 92 ayant été adopté.
M. Léonard: Adopté.
Le Président (M. Lemieux): Adopté, l'article 93.
Nous passons à l'article 94.
M. Léonard: Adopté.
Le Président (M. Lemieux): Nous passons maintenant
à l'article 95, l'article 94 ayant été adopté.
M. Léonard: Adopté.
Le Président (M. Lemieux): L'article 95 est adopté.
Nous passons à l'article 96.
M. Léonard: Adopté.
Le Président (M. Lemieux): L'article 96 est adopté.
Nous passons à l'article 97.
M. Léonard: Adopté.
Le Président (M. Lemieux): L'article 97 est adopté.
Nous passons à l'article 98.
M. Léonard: Adopté.
Le Président (M. Lemieux): L'article 98 est adopté.
Nous passons à l'article 99.
M. Léonard: Adopté.
Le Président (M. Lemieux): L'article 99 est adopté.
Nous passons à l'article 100.
M. Léonard: Adopté
Le Président (M. Lemieux): L'article 100 est
adopté. Nous passons à l'article 101, dispositions
transitoires et finales.
Dispositions transitoires et finales
M. Léonard: Oui, ça, c'est le changement de...
M. Johnson: Le changement de nom de l'Union des agents de la paix
en institutions pénales pour le Syndicat des agents de la paix en
services correctionnels du Québec.
M. Léonard: Adopté.
Le Président (M. Lemieux): Alors, l'article 101 est
adopté. Nous passons à l'article 102.
M. Johnson: Même effet. M. Léonard:
Adopté.
Le Président (M. Lemieux): L'article 102 est
adopté. Nous passons à l'article 103.
Une voix: Un papillon.
Le Président (M. Lemieux): Un papillon à l'article
103.
M. Johnson: Le papillon se dirige vers vous à grand
bruit.
Le Président (M. Lemieux): Merci. Voici, le papillon
à l'article 103 se lit comme suit: Remplacer le deuxième
alinéa de l'article 103 par le suivant: "Les articles 88 et 91 ne
s'appliquent qu'aux fonctionnaires qui cessent de participer au Régime
de retraite des fonctionnaires après le 31 décembre 1990 ou qui
décèdent après cette date. "
M. Léonard: Quel est le sens de cela?
M. Sanschagrin: L'idée, c'est de ne pas rendre
rétroactives les dispositions du projet de loi aux personnes qui ont
cessé de participer - si on prend le deuxième alinéa,
là - au Régime de retraite des fonctionnaires après le 31
décembre 1990, comme ce qu'on a vu tout à l'heure, ou qui
décèdent après cette date, c'est-à-dire s'ils ont
cessé de participer avant le 1er janvier 1991 et décèdent
par la suite...
M. Léonard: O. K. Ce n'est pas rétroactif.
M. Sanschagrin:... ils ne sont pas admissibles.
Le Président (M. Lemieux): Alors, l'amendement à
l'article 103 est adopté.
M. Léonard: Oui.
Le Président (M. Lemieux): Est-ce que l'article 103, tel
qu'amendé, est adopté? M. Léonard:
Adopté.
Le Président (M. Lemieux): Adopté. Nous passons
à l'article 104.
M. Léonard: Qu'est-ce que ça veut dire, le
paragraphe 2° de l'article 65?
M. Sanschagrin: C'est le calcul des intérêts. Quand
je vous ai dit tout à l'heure qu'on utilisait 90 % des
intérêts avant 1991 et 100 % des intérêts
après, c'est ici.
M. Léonard: Oui. Adopté.
Le Président (M. Lemieux): L'article 104 est
adopté. Nous passons à l'article 105.
M. Léonard: O. K. C'est tous les rachats, là. M.
Johnson: Oui.
Le Président (M. Lemieux): Adopté. Nous passons
à l'article 106.
M. Sanschagrin: Ce sont les calculs du traitement moyen...
M. Johnson: À l'égard du traitement moyen, oui.
M. Sanschagrin:... suite à des ententes. M.
Léonard: Adopté.
Le Président (M. Lemieux): Adopté. Nous passons
à l'article 107.
M. Léonard: O. K. C'est six mois. Il y a six mois de
délai pour...
M. Sanschagrin: Pour les modifications réglementaires qui
vont avec ça.
M. Léonard: Vous allez être prêts...
M. Sanschagrin: Les modifications réglementaires...
M. Léonard:... au 1er juillet 1991?
M. Sanschagrin:... on en a besoin en janvier, on va être
prêts.
Le Président (M. Lemieux): Alors, ça va, M. le
député de Labelle?
M. Léonard: C'est pour ça que vous commencez
à modifier vos lois seulement après le 1er juillet parce que,
avant, vous faites des règlements?
Des voix: Ha, ha, ha!
Le Président (M. Lemieux): L'article 107 est
adopté?
M. Léonard: Adopté.
Le Président (M. Lemieux): Adopté. Nous passons
à l'article 108.
M. Sanschagrin: Ça, ce sont les congés sans solde
qui suivent un congé de maternité, qui sont rachetabies en payant
seulement la part de l'employé.
M. Léonard: O. K.
Le Président (M. Lemieux): Alors, l'article 108 est
adopté. Nous passons à l'article 109.
M. Léonard: Ça, c'est transitoire, c'est un
ajustement. Je vous dis qu'à lire ça, ça prend une
gymnastique.
Le Président (M. Lemieux): Avez-vous des commentaires
relativement à l'article 109?
M. Léonard: À cette heure-ci, j'ai de la
misère à faire toute la gymnastique.
Le Président (M. Lemieux): Ça va? Non?
M. Léonard: Si je comprends, ce sont des dispositions
transitoires, mais tout est bien correct là-dedans.
M. Sanschagrin: Ce qui est prévu, c'est que quelqu'un qui
devient personnel politique ou personnel de cabinet, ou visé par
l'article 124. 1, pourra décider, uniquement dans les mois qui vont
suivre son entrée en fonction, d'adhérer au régime de
retraite et, s'il prend cette décision-là, le décret qui
va l'assujettir, lui, pourra rétroagir d'un maximum de 12 mois. Donc, il
aura un an, finalement, pour décider s'il veut participer ou ne pas
participer et, s'il décide de participer, on pourra rétroagir
à la date de son entrée en fonction.
Le Président (M. Lemieux): Adopté? M.
Léonard: Adopté.
Le Président (M. Lemieux): Adopté. Nous passons
à l'article 110.
M. Johnson: La retraite anticipée des non-syndicables.
M. Léonard: Ah oui! O. K. Adopté.
Le Président (M. Lemieux): Adopté. Nous passons
à l'article 111.
M. Johnson: Changement de nom de l'Union des agents de la paix en
institutions pénales.
M. Léonard: O. K. Adopté.
Le Président (M. Lemieux): L'article 111 est
adopté. Nous appelons l'article 112.
M. Léonard: Adopté.
Le Président (M. Lemieux): L'article 112 est
adopté. Maintenant, j'appelle les intitulés du projet de loi 113,
Loi modifiant certains régimes de retraite des secteurs public et
parapublic. Sont-ils adoptés?
M. Léonard: Adopté.
Le Président (M. Lemieux): Adopté. Est-ce que le
titre du projet de loi 113, Loi modifiant certains régimes de retraite
des secteurs public et parapublic, est adopté?
M. Léonard: Adopté.
Le Président (M. Lemieux): Est-ce qu'il pourrait y avoir
une motion de renumérotation?
M. Léonard: Qui fait ça?
M. Johnson: Le député de Labelle, je pense, l'a
évoquée plus tôt.
M. Léonard: C'est le député de Labelle qui y
a pensé. Je vais la faire.
M. Johnson: Voilà. M. Léonard: Ha, ha,
ha!
Le Président (M. Lemieux): Alors, la motion est
adoptée?
M. Johnson: Adopté.
Le Président (M. Lemieux): Adopté.
M. Léonard: Si je comprends, le ministre n'y aurait pas
pensé.
Le Président (M. Lemieux): Est-ce que l'ensemble...
M. Johnson: On n'était pas rendu là. On
n'était pas rendu là.
M. Léonard: Ha, ha, ha!
Le Président (M. Lemieux): Non, parce qu'il faut que je
l'appelle avant l'ensemble du projet de loi. Est-ce que l'ensemble du projet de
loi 113, tel qu'amendé, Loi modifiant certains régimes de
retraite des secteurs public et
parapublic, est adopté?
M. Johnson: Adopté.
M. Léonard: En espérant que nous ayons fait un
travail parfait; je vais employer le subjonctif par prudence.
Le Président (M. Lemieux): Adopté, M. le
député de Labelle?
M. Léonard: Adopté.
Le Président (M. Lemieux): Adopté. Alors, nous vous
remercions de votre bonne collaboration et nous ajournons sine die.
M. Johnson: Oui. Je voudrais, M. le Président, remercier
nos gens qui nous accompagnaient, les députés de Prévost,
Hull et Saint-Louis, de même que mes collaborateurs, MM. Sanschagrin et
Birtz, d'une part, et Mmes Fortier et Robin qui nous ont assistés de
leurs conseils. On peut apercevoir également M. Ouellet, M. Uhel et M.
Roy, de la CARRA, qui ont su, avec la collaboration des membres de la
commission, nous donner toutes les explications requises.
M. Léonard: Merci beaucoup.
Le Président (M. Lemieux): Merci, M. le président
du Conseil du trésor. Alors, nous ajournons sine die.
M. Léonard: Alors, merci, quant à moi, aussi.
Malgré tout ce que j'ai dit, finalement, on a passé à
travers.
(Fin de la séance à 22 h 43)