Journal des débats de la Commission des institutions
Version préliminaire
42e législature, 1re session
(début : 27 novembre 2018)
Cette version du Journal des débats est une version préliminaire : elle peut donc contenir des erreurs. La version finale du Journal est publiée dans un délai de 2 à 4 mois suivant la date de la séance de la commission.
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Le
jeudi 8 octobre 2020
-
Vol. 45 N° 99
Étude détaillée du projet de loi n° 45, Loi concernant principalement la nomination et le mandat des coroners et du coroner en chef
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11 h (version non révisée)
(Onze heures dix-sept minutes)
Le Président (M.
Bachand) : À l'ordre, s'il vous plaît! Bon matin. Ayant
constaté le quorum, je déclare la séance de la Commission des institutions
ouverte. Comme vous savez, je demande à toutes les personnes présentes dans la
salle de bien vouloir éteindre la sonnerie de leurs appareils électroniques.
La commission est réunie afin de
poursuivre l'étude détaillée du projet de loi n° 45, Loi concernant
principalement la nomination et le mandat des coroners et du coroner en chef.
Avant de débuter, Mme la secrétaire, y
a-t-il des remplacements?
La Secrétaire
: Oui, M.
le Président. Mme Lachance (Bellechasse) sera remplacée par M. Bussière
(Gatineau); M. Martel (Nicolet-Bécancour) par M. Provençal
(Beauce-Nord); M. Tanguay (LaFontaine) par M. Rousselle (Vimont); Mme Weil
(Notre-Dame-de-Grâce) par Mme Nichols (Vaudreuil); et M. Fontecilla
(Laurier-Dorion) par M. Leduc (Hochelaga-Maisonneuve).
Le Président (M.
Bachand) : Merci. Y a-t-il des droits de vote par procuration?
La Secrétaire
: Oui. M. Lévesque
(Chapleau) pourra voter pour M. Lamothe (Ungava) et Mme Lecours
(Les Plaines); et M. Rousselle (Vimont) pourra voter pour M. Birnbaum
(D'Arcy-McGee).
Le Président (M.
Bachand) :Merci beaucoup. Hier, lors de
l'ajournement des travaux, la séance s'est terminée avec l'adoption de l'article
27 du projet de loi. Mme la ministre, la parole est à vous, s'il vous plaît.
Mme Guilbault :
Merci, M. le Président. Donc, j'enchaîne avec l'article 28, je présume.
Article 28 : L'article 98 de cette
loi est modifié par l'ajout, à la fin, de l'alinéa suivant :
«Les personnes, les...
Le Président (M.
Bachand) : …ajournement des travaux, la séance s'est terminée
avec l'adoption de l'article 27 du projet de loi. Mme la ministre, la
parole est à vous, s'il vous plaît.
Mme Guilbault :
Merci, M. le Président. Donc, j'enchaîne avec l'article 28, je présume? Article
28 : L'article 98 de cette loi est modifié par l'ajout, à la fin, de
l'alinéa suivant :
«Les personnes, les associations, les
ministères ou les organismes à qui de telles recommandations ont été transmises
doivent, dans le délai indiqué par le Coroner en chef, lui confirmer qu'ils ont
pris connaissance des recommandations et l'informer des mesures qu'ils
entendent prendre pour corriger la situation dénoncée.».
Alors, bien là, ça, c'est un élément très
intéressant, là, qui, j'en suis sûre, intéresse mes collègues aussi. Donc, on
ajoute à la responsabilité des destinataires de recommandations de faire un
suivi auprès du Bureau du coroner pour dire ce qu'ils entendent faire pour
corriger la situation dénoncée. Auparavant, le Coroner en chef pouvait envoyer
les recommandations, mais il n'y a personne qui était tenu de faire un suivi.
Des fois, il n'y avait pas de suite, des fois, un simple accusé de réception.
Donc là, maintenant, les gens vont devoir dire clairement ce qu'ils entendent
faire à la suite des recommandations.
Le Président (M.
Bachand) : Merci beaucoup. Interventions? M. le député de Vimont,
oui.
• (11 h 20) •
M. Rousselle
: Écoutez,
moi, je pense que je mettrais… on essaie justement, comme on l'a déjà dit, de
mettre des dents dans cette loi-là, parce qu'effectivement il y avait des
recommandations qu'ils faisaient, mais, dans le fond, il y avait peu
d'organismes ou peu… qui les suivaient, là. Donc, puis c'est comme… on veut
régler ça une fois pour toutes. Je pense qu'on veut s'organiser justement que
ces recommandations aient une portée plus directe et une portée plus
convaincante, parce qu'on parle toujours de la santé, mais surtout de la vie de
nos concitoyens, des Québécois.
Donc, moi, j'ajouterais… moi, je pense
qu'on devrait aussi ajouter… puis, j'avais… j'ai un amendement, là, c'est… qui
je pense que si la… dans un délai raisonnable, si celle-ci… si les organismes
ne remédient pas à la situation ou pas à la convenance du coroner, bien, elle,
la Coroner en chef pourrait aviser le gouvernement par écrit si elle juge à
propos… puis exposer le cas dans son rapport annuel. Je pense qu'en exposant
dans son rapport annuel, en mettant ça en lumière, donc, à ce moment-là, ça
devient vraiment public.
Et les organismes ou les ministères, peu
importe, là, à qui c'est concerné, auraient comme cette épée de Damoclès sur
leur tête, dans le sens, dire : Bien, si je ne le fais pas d'une manière
correcte ou je ne le fais pas avec diligence… Remarquez bien, s'il y a un
problème quelconque, il va y avoir une discussion avec la Coroner en chef.
Donc, à ce moment-là, des fois, il peut y avoir des circonstances qui fait
qu'il y a un délai, là, ça, j'en conviens.
Mais moi, je pense qu'il faudrait comme
resserrer vraiment pour s'assurer vraiment que la Coroner en chef puisse faire
le suivi correctement de ses… Oui, avec l'ajout, elle peut le faire, le suivi,
mais aller encore plus sévère, tu sais, plus vraiment… plus sévère, oui.
Le Président (M.
Bachand) : Est-ce que vous en faites la lecture officiellement,
M. le député?
M. Rousselle : Oui.
Le Président (M.
Bachand) : Merci.
M. Rousselle : Donc, ça
serait... Ça se lirait comme suit, ça serait à l'ajout de l'alinéa suivant,
là : «Lorsque, après avoir fait une recommandation aux autorités d'un
ministère ou d'un organisme, le coroner en chef estime qu'aucune…
M. Rousselle : ...plus sévère,
oui.
Le Président (M.
Bachand) : ...vous en faites la lecture officiellement, M. le
député?
M. Rousselle : Oui.
Le Président (M.
Bachand) : Merci.
M. Rousselle : Donc, ça
serait... Ça se lirait comme suit, ça serait à l'ajout de l'alinéa suivant,
là : «Lorsque, après avoir fait une recommandation aux autorités d'un
ministère ou d'un organisme, le coroner en chef estime qu'aucune mesure
satisfaisante n'a été prise dans un délai raisonnable par celles-ci pour remédier
adéquatement à la situation, il peut en aviser le gouvernement par écrit et,
s'il le juge à propos, exposer le cas dans son rapport annuel.»
Le Président (M.
Bachand) : Merci. Alors, on va suspendre quelques instants...
(panne de son) ...merci beaucoup.
(Suspension de la séance à 11 h 21)
(Reprise à 11 h 24)
Le Président (M.
Bachand) :À l'ordre, s'il vous plaît! La commission
reprend ses travaux. M. le député de Vimont, s'il vous plaît.
M. Rousselle
: Oui,
merci. Écoutez, je ne pense pas que personne n'est surpris de ça, c'est une
suggestion, justement, du Protecteur du citoyen, donc, recommandait vraiment ça
pour donner justement des outils supplémentaires à la Coroner en chef, qu'elle
ait vraiment tous les pouvoirs d'intervention... donc qu'on lui donne un
pouvoir d'intervention additionnel lui permettant le suivi de l'implantation
effectif de ses recommandations.
On sait, là, ils vont dire : Oui,
mais elle peut... on le met sur le site... ils peuvent... le coroner met sur le
site Web, il n'y a pas de problème là-dessus. Mais il n'y a rien qui concerne, justement,
leur implantation. Donc, on y va vraiment plus profond, on y va vraiment d'une
manière que le Protecteur du citoyen aurait justement le... Comme je vous le
dis, on mettrait à ce moment-là un genre d'épée de Damoclès sur les gens qui
vont recevoir ces recommandations-là. Et dans le sens : Écoute, il y a un
problème chez vous, on veut sauver des vies, donc il faut que tu corriges
absolument. Donc, à ce moment-là, puis si l'organisme ne le fait pas, bien, ce
sera à eux d'en parler, le pourquoi.
Mais, encore une fois, l'exercice qu'on
fait aujourd'hui ici, c'est vraiment de sauver des vies. Et si moindrement que
les recommandations ne sont pas suivies, comme dans le passé... D'ailleurs, je
pense que c'est pour ça qu'on révise cette loi-là aussi en même temps. Bien,
moi, je pense que l'importance puis le fait en plus que c'est la Protectrice du
citoyen qui l'amène, moi, je pense que c'est encore plus important qu'on lui
porte une attention particulière.
Et, encore une fois, on donne un
pouvoir... On disait, dans tous nos échanges, on parlait justement de donner
des outils à notre Coroner en chef et aux coroners. Bien, en voilà un, outil,
justement, qui va être important pour eux, parce que là ils vont pouvoir faire
vraiment leurs suivis et avec du mordant dedans. Donc, il va avoir... Il faut
qu'ils rendent compte, ces gens-là, ils n'ont pas le choix de dire pourquoi
qu'ils ne l'ont pas fait ou... Donc, moi, je pense que c'est important, ce bout
d'article.
Le Président (M.
Bachand) : Merci. Mme la ministre, s'il vous plaît.
Mme Guilbault :
Oui, merci, M. le Président. Mais je suis d'accord, c'est ça, sur le fait qu'il
faut donner un peu plus de force aux recommandations. Et justement l'article 28
le fait en obligeant les gens à répondre de leurs futurs actes à la suite d'une
recommandation. Donc, c'est déjà un pas significatif par rapport à ce qui se
faisait avant.
Par contre, ce que propose mon... le
député de Vimont, mon député de Vimont, disons-le franchement, donc... C'est
ça. Alors, ça, ça va beaucoup plus loin. Et ça, ça nécessiterait d'avoir des
suivis très réguliers et assidus de tout ce qui se fait...
Mme Guilbault :
...ce que propose le député de Vimont, mon député de Vimont, disons-le
franchement... Donc, c'est ça. Alors, ça, ça va beaucoup plus loin et ça, ça
nécessiterait d'avoir des suivis très réguliers et assidus de tout ce qui se
fait, à la suite des recommandations, d'une manière périodique. Pour appliquer,
là, ce qui est écrit dans l'amendement du député de Vimont, il faudrait qu'il y
ait littéralement des personnes qui auraient pour tâche de faire le suivi des
recommandations puis de vérifier auprès des organisations, avec une certaine
périodicité, où ils en sont dans l'application de la recommandation. Parce que
c'est de ça qu'on parle, les gens... Tu sais, pour que le Bureau du coroner
puisse en aviser le gouvernement par écrit ou, s'il le juge à propos, l'exposer
dans son rapport annuel, encore faut-il qu'il soit au courant d'où en sont
chacune des recommandations. Donc, on voit vite l'effet exponentiel, là, de la
charge de travail, imaginez, de faire ces suivis-là périodiquement pendant une
période indéterminée. Donc, je ne pense pas que c'est réaliste.
Par contre, je veux préciser qu'actuellement
il existe déjà ce que le député appelle une sorte d'épée de Damoclès, là. Je
comprends ce qu'il veut dire, puis c'est vrai qu'il faut qu'il y ait une espèce
de menace ou, en tout cas, une conséquence au fait de laisser sans suite une
recommandation, et ce qu'on propose avec l'article 28 déjà ajoute au
caractère non pas exécutoire de la recommandation, mais disons qu'une personne
va être plus mal à l'aise de ne donner aucune suite à une recommandation, et,
je pense bien, là, je vous le dis sous toutes réserves, en tout cas, à mon
époque, c'était le cas, mais je ne sais s'ils le font toujours, je pense que
oui, les réponses qu'on reçoit, qu'ils reçoivent à la suite d'une
recommandation qui a été expédiée sont déposées sur le site Internet du Bureau
du coroner.
Ça fait qu'il y avait une section, je
pense bien. Elle est encore là? Bon, alors, peut-être ce serait une bonne idée
de la remettre en place, une section Suivi des recommandations où, là, on peut
déposer les lettres reçues par les destinataires de recommandations, où ils
rendent compte, là, encore une fois, où ils annoncent leurs intentions. Des
fois, ça part du simple accusé réception, quand ils viennent de le recevoir,
puis par la suite ils pourraient envoyer d'autres lettres qui sont peut-être un
peu plus substantielles quant aux intentions en question. Ça fait que, ça, je
pense que ce serait une autre bonne idée de remettre ça en place, puis ça
atteint le même objectif que le rapport annuel. Parce que le rapport annuel,
entre nous, je ne sais pas le nombre de citoyens qui lisent les rapports
annuels, là. Je vous dis ça bien franchement, là, je ne sais pas à quel point les
rapports annuels sont couramment potassés par le citoyen ou la citoyenne chez
eux, dans sa maison.
Donc, sur le site Internet, quant à moi,
ça assure un taux de pénétration au moins aussi bon que de le diffuser dans un
document administratif comme un rapport annuel de gestion, et c'est plus
commode parce que ça se fait, tu sais, au jour le jour. Un rapport annuel,
c'est une fois par année, ça fait qu'une fois par année on aurait une longue,
longue liste de recommandations avec des suivis pas forcément à jour parce que,
comme j'expliquais, ça nécessiterait de toujours s'assurer de qu'est-ce qui a
été fait depuis la dernière fois qu'on en a parlé, alors que, sur le site
Internet, ça peut se déposer en continu. Puis, tu sais, si, par exemple...
Le Président (M.
Bachand) : M. le député de...
• (11 h 30) •
Mme Guilbault :Juste
pour terminer, si, par exemple, quelqu'un a reçu une recommandation, deux
semaines après, dit : Bien, parfait, on en prend note, on prend acte, on
va voir ce qu'on fait, puis que, trois mois après, il envoie...
11 h 30 (version non révisée)
Mme Guilbault :
…pas forcément à jour parce que, comme j'expliquais, ça nécessiterait de toujours
s'assurer de qu'est-ce qui a été fait depuis la dernière fois qu'on en a parlé,
alors que, sur le site Internet, ça peut se déposer en continu.
Le Président (M.
Bachand) :M. le député…
Mme Guilbault :
Puis, tu sais, par exemple, juste pour terminer, si, par exemple, quelqu'un a
reçu une recommandation, deux semaines après, il dit : Bien, parfait,
merci, on en prend note, on prend acte, on va voir ce qu'on fait. Puis, trois
mois après, il envoie une autre lettre en disant : J'ai installé une
pancarte pour sensibiliser aux dangers, aux abords d'un cours d'eau près de
chez moi, par exemple, mais là on peut enlever l'ancienne lettre qui ne voulait
rien dire puis mettre la nouvelle. Ça fait qu'il y a comme une mise à jour en
temps réel qui est possible par rapport à un rapport annuel, que je trouve
intéressante en 2020, les gens sont plutôt en ligne que dans les documents
administratifs figés dans le temps.
Le Président (M.
Bachand) : Merci. M. le député d'Hochelaga-Maisonneuve, s'il vous
plaît.
M. Leduc : Merci, M. le
Président. On trouve intéressant l'amendement de nos collègues du Parti libéral
parce que, nous aussi, on avait des questions sur l'article 28, on trouvait en
effet qu'il y avait une initiative intéressante, mais qui peut-être qu'elle
manquait un petit peu de mordant. Puis, dans le fond, j'ai une question
technique : Est-ce que, dans une réponse, dans une lettre suivie de recommandation,
on pourrait simplement écrire une phrase qui dirait : Toutes les recommandations
ont été suivies, point, et que ça constitue une réponse.
Le Président (M.
Bachand) :Mme la ministre.
Mme Guilbault :
Bien, je présume qu'une personne pourrait écrire ça, oui, je ne sais pas si je
comprends bien la question. C'est sûr que, si les recommandations étaient
appliquées, la personne peut le dire de manière très, très, très succincte
comme le libellé suggéré par le collègue. Mais si j'étais le destinateur d'une recommandation
qui a pris la peine de donner suite à toutes les recommandations, j'imagine que
je prendrais la peine de le détailler un petit peu pour démontrer à quel point
je suis proactif et efficace, mais ça, c'est moi, là, quelqu'un peut être très
succinct aussi.
M. Leduc : Bien sûr. Dans le
fond, ce qu'on cherche à vérifier aussi, c'est, est-ce que le coroner, il
aurait un réel pouvoir de suivi? Est-ce qu'il pourrait aller forcer une partie
à être entendue? Est-ce qu'il pourrait aller faire un suivi lui-même de ces recommandations-là,
ou si on va seulement se baser sur la bonne foi de la lettre qui va nous être
envoyée?
Mme Guilbault :
Non, c'est ça. Il reste que la recommandation, c'est une recommandation. Donc, même
si on adoptait l'amendement, la personne n'aurait pas l'obligation de l'appliquer,
c'est juste qu'elle aurait plus de pression. Puis elle en a déjà plus d'ailleurs,
avec l'article 28, elle a plus de pression si elle adopte une nonchalance qui, jusqu'à
ce jour, a été observée, des fois, chez des destinateurs de recommandation,
parce que là on lui demande explicitement de dire ce qu'elle entend faire.
Ça fait qu'on exclut implicitement la possibilité
de ne rien faire ou, en tout cas, elle peut toujours écrire une lettre en
disant : J'ai l'intention de ne rien faire, mais là, elle s'expose à la possibilité
que soit diffusée cette lettre-là. Puis là, bien, les journalistes, l'univers
médiatique, étant ce qu'il est de nos jours, très, très rapidement, ce serait
su, puis là elle s'expose à de la reddition de comptes puis à des demandes
médias ou demandes d'autres organisations, d'élus ou autres personnes intéressées
par la chose.
M. Leduc : Parce que… pour
éviter un scénario déplorable peut-être, comme celui-là, ou du moins, on
oblige, en effet, des journalistes à retrouver… à faire des enquêtes puis à
ressortir des sujets…
Mme Guilbault :
...puis à des... tu sais, à des demandes médias ou demandes d'autres
organisations, d'élus ou autres personnes intéressées par la chose.
M. Leduc : Parce que,
pour éviter un scénario déplorable, peut-être, comme celui-là ou, du moins, où
on oblige en effet des journalistes à retrouver des... refaire des enquêtes
puis ressortir des sujets, il y avait l'Association des juristes progressistes
qui proposait, comme la porte était un peu ouverte, de l'ouvrir bien comme il
faut, puis elle proposait de rajouter des pouvoirs au coroner pour assurer un
réel suivi.
Je veux juste vous les lire pour fins de
discussions : «Avoir le pouvoir de convoquer les parties concernées par
les recommandations à des dates prédéfinies afin que celles-ci rendent compte
des mesures établies à la suite du rapport. Le Coroner en chef pourrait poser
les questions et ainsi s'assurer de la pérennité de la mise en place de ces
mesures; Produire un rapport de suivi des recommandations, rapport qui serait
public; et avoir un pouvoir de sanction auprès des organisations laxistes,
récalcitrantes ou récidivistes.» Est-ce que c'est quelque chose que vous
avez... à laquelle vous avez réfléchi? ...
Le Président (M.
Bachand) : Mme la ministre.
Mme Guilbault :
Oui. Est-ce que j'ai réfléchi à ça spécifiquement? C'est une possibilité qui
existe, mais ce n'est pas du tout une possibilité que j'envisage, là. Là, on
frôle presque le tribunal, à la limite, là, dans une formule comme ça. Puis ce
n'est pas du tout l'esprit dans lequel... vers lequel on s'oriente, là. Ça
reste des recommandations, oui, qui doivent être prises au sérieux, oui, qui
sont très constructives puis qui pourraient être.... qui pourraient contribuer
à protéger la vie humaine dans la plupart des cas, mais on ne s'oriente pas
vers une nouvelle structure où ça prendrait la forme quasiment d'un tribunal
où, tu sais, il y aurait des pouvoirs d'ordonner, des pouvoirs de sanction,
tout ça. Pas du tout. On reste dans la notion de recommandations.
Mais je suis d'avis qu'il faut quand même
mettre un petit peu plus de pression sur les destinataires de recommandations,
puis j'estime que c'est ce qu'on fait dans l'article 28, tout en étant
réalistes sur le fait que le Bureau du coroner ne dispose pas des ressources
actuellement pour faire des suivis nombreux, périodiques, voire exponentiels à
la suite des recommandations qui sont formulées.
M. Leduc : Peut-être un
dernier commentaire. Je comprends l'idée. Les pouvoirs de sanction, peut-être
que ça peut nous sembler un pas qui irait rapidement ou, du moins... pas
nécessaire en ce moment, mais je trouvais que la question du rapport de suivi
des recommandations, lui, était particulièrement intéressant. Parce que c'est
une chose de faire des recommandations, c'est une chose d'attendre une lettre
de suivi, mais que la personne qui a fait des recommandations puis lui-même
après ça dire : Je trouve que, dans sa réponse, l'organisme ou la personne
soit exagère son application de ma recommandation ou ne va pas assez loin, il y
a peut-être un angle, là, intéressant. Je vous ai entendue vous prononcer, là,
sur le pouvoir de sanction, mais pas sur le rapport de suivi des
recommandations.
Le Président (M.
Bachand) : Mme la ministre.
Mme Guilbault :
Oui. Bien, le rapport de suivi, c'est un peu la même chose que ce que
j'exposais tout à l'heure, qui, à mon époque, se faisait sur le site Internet
et qui, je pense, devrait continuer de se faire aujourd'hui. Mais que ce soit
sous la forme d'une reddition de comptes dans le rapport annuel de gestion ou
d'un rapport de suivi des recommandations... parce que, si on faisait un tel
rapport, il faudrait voir aussi comment on le diffuserait, est-ce que ce serait
aussi une fois par année, donc ça revient un peu à le mettre dans le rapport
annuel...
Mme Guilbault :
...et qui, je pense, devrait continuer de se faire aujourd'hui. Mais que ce
soit sous la forme d'une reddition de comptes dans le rapport annuel de gestion
ou d'un rapport de suivi des recommandations, parce que, si on faisait un tel
rapport, faudrait voir aussi comment on le diffuserait, est-ce que ça serait
aussi une fois par année, donc ça revient un peu à le mettre dans le rapport
annuel de gestion, ou est-ce qu'on ne le fait pas plutôt en continu sur le site
Internet de façon dynamique puis continuellement mise à jour? Moi, je trouve
que la formule sur Internet, honnêtement, est plus intéressante parce que c'est
plus en temps réel, là. Tu sais, parce qu'entre deux rapports annuels ou entre
deux rapports de suivis de recommandations, il peut se passer beaucoup de
choses, on peut recevoir beaucoup de lettres, quelqu'un qui... Tu sais, ça fige
un petit peu le suivi des recommandations à la date de publication du rapport,
alors que sur Internet, je trouve qu'on peut plus facilement mettre
l'information à jour en temps réel pour le bénéfice de plusieurs personnes, là.
Tu sais, un journaliste, moi, en tout cas,
dans mon temps encore une fois, parce que j'étais là à l'époque, les
journalistes qui savaient que ces rubriques-là existaient, bien, ils aimaient
ça aller faire le suivi. Un peu comme quand on a institué le... pour les
demandes d'accès à l'information, à un moment donné, il y a quelques années maintenant,
là, il fallait mettre en ligne les — voyons — les réponses
aux demandes d'accès à l'information. Ça fait que donc là, les journalistes se
sont mis à regarder ça puis il y avait de l'information intéressante là-dedans
puis tout ça. Ça développe, à un moment donné, l'habitude puis ça contribue à
accentuer la pression sur des gens qui éventuellement seraient très nonchalants
par rapport à l'application des recommandations qui les concerne.
Le Président (M.
Bachand) :M. le député de Vimont, s'il
vous plaît.
M. Rousselle
: Merci.
Bien, d'ailleurs, bien beau le site Internet, comme vous dites justement, il
n'est même pas fonctionnel là-dessus. En plus, on ne parle jamais... En plus,
les informations qui sont données, on ne parle jamais de l'implantation des recommandations,
donc on est loin de.. Tu sais, c'est bien beau dire : Ah! c'est sur le
site Internet, mais il n'y a rien qui les oblige. Puis en plus, même, sur le
site Internet, on dit qu'il n'y a aucune implication légale comme vous l'avez
dit tantôt justement.
Moi, je pense, puis... ou je suis comme
déçu un peu honnêtement, là, puis je vais y aller là-dessus, c'est que je
m'attendais qu'on était pour aller... en tout cas, de votre part, on était pour
aller plus loin. Parce que quand j'ai lu les articles de journaux, quand qu'on
a regardé, vous étiez questionné là-dessus, on parlait de mettre vraiment des
dents là-dessus, vraiment d'y aller d'une manière plus sévère qu'on nous
propose actuellement dans l'article 28 proposé de votre part.
Moi, je pense que si on... Parce que là, on
parle de vie de gens, là, on parle des gens, là, on parle des recommandations.
Puis là, bien, ils ne sont pas obligés, par la loi, ils ne sont pas obligés.
Puis là, bien, sur le site Internet du coroner, bien, on le met, mais
l'implantation, on n'en parle pas parce que ce n'est pas là pantoute, on ne le
met jamais. Là, pendant ce temps, là, là, il y a toujours la même lacune qui se
continue. Puis, je pense, l'exercice de ce projet de loi là, c'est de corriger,
de corriger ça radicalement. Là, avec... Oui, je ne peux pas dire que ça
n'améliore pas qu'est-ce que vous avez amené, mais ce n'est pas assez loin,
vraiment pas assez loin. Moi, je pense que vraiment...
Puis là, en plus, regardez, c'est une
suggestion de la...
M. Rousselle : ...de ce projet
de loi là, c'est de corriger ça radicalement. Là, avec... oui, je ne peux pas
dire que ça n'améliore pas, qu'est-ce que vous avez amené, mais ce n'est pas
assez loin, ce n'est vraiment pas assez loin. Moi, je pense que, vraiment...
Puis là, puis en plus, regardez, c'est une suggestion de la Protectrice du
citoyen. Je pense qu'elle a... elle fait comme d'habitude, elle fait toujours
bien son travail, et, si elle le soulève, c'est qu'elle s'attend qu'on aille
plus loin, justement, puis je suis vraiment d'accord avec elle. Là,
actuellement, c'est là que je... c'est qu'on... je pense qu'on devrait... Puis
là, vous dites : Oui, mais aïe! ça va être lourd, le travail, là, si on
fait... si on suit toutes les recommandations qui sont faites. Bien, il y en
a-tu tant que ça, des recommandations qui sont faites dans une année? Puis
toutes ces recommandations-là, on est-u en train de me dire qu'elles ne sont
pas importantes qu'on les suive une par une pour sauver des vies? C'est-u ça
qu'on est en train de me dire? J'espère que non, j'espère que non. J'espère
qu'on... J'espère... J'aimerais ça qu'on réfléchisse un petit peu là-dessus.
Écoutez, j'en ai lu, quelques
recommandations des choses du passé, là, puis, je veux dire... puis des
recommandations qui n'ont jamais été faites. Savez-vous, il y en a qui sont
suivies, puis, bon, tant mieux, il y en a qui sont... qui les suivent, les
recommandations. Mais celles qui ne sont pas suivies, on va... ah oui! bien, je
vais écrire une lettre de temps en temps puis je vais dire : Oui, oui, on
fait un suivi, on a tout ça dans la tête. Mais, pendant ce temps-là, le
problème, il ne se règle pas, puis là on parle de vies de gens, parce que là on
parle de la loi du coroner. En tout cas, moi, j'espère qu'on va repenser à ça,
j'espère.
• (11 h 40) •
Le Président (M.
Bachand) : Merci. Mme la ministre.
Mme Guilbault :
Oui, mais je suis tout à fait d'accord que c'est sérieux puis que c'est
important. C'est la raison pour laquelle j'ai fait ce projet de loi là, parce
que depuis plusieurs années les choses sont comme elles sont, là, tu sais. Ça
fait que je ne veux pas, tu sais, faire de politique inutilement, mais là... le
député de Vimont qui se décourage que ce soit de même depuis longtemps. Bien, à
ce que je sache, il n'y a pas eu de changements qui ont été faits avant non
plus, ça fait que je veux juste le dire.
Aujourd'hui, on fait une avancée tous
ensemble, là, avec cet article 28 là, et donc c'est ça, l'idée. Il y a à peu
près 200 recommandations par année qui se font, là; ça peut être plus aussi.
Donc, quand même, ça vient vite exponentiel si on fait... Un instant, j'ai une
information.
Bon, c'est ça. Alors, les résumés des...
Bien, c'est ça. Mais est-ce que ça a encore cours? Les résumés des réponses
sont encore sur le site Web? O.K. Bon, bien, c'est ça, finalement c'est encore
sur le site Web. Donc, c'est ça.
Mais il faut qu'on trouve une façon dont
les gens vont pouvoir être informés de qu'est-ce qui est arrivé depuis la
formulation de la recommandation. En ce moment, les gens peuvent ne répondre
plus ou moins rien, puis ça ne porte pas à conséquence. Avec l'article 28, les
gens vont être obligés de répondre quelque chose, et ça va paraître s'ils ne
font rien. Ça fait qu'ils ne pourront pas s'en sortir.
Maintenant, est-ce que... qu'est-ce qui va
arriver à partir du moment... Prenons par exemple une municipalité qui se fait
dire : Il faudrait mettre un arrêt-stop à telle place, parce que c'est le
huitième accident en cinq ans. Puis la municipalité nous répond, bon...
Mme Guilbault :
...et ça va paraître s'ils ne font rien. Ça fait qu'ils ne pourront pas s'en
sortir.
Maintenant, est-ce que... qu'est-ce qui va
arriver, à partir du moment... Prenons, par exemple, une municipalité qui se
fait dire : Il faudrait mettre un arrêt-stop à telle place parce que c'est
le huitième accident en cinq ans. Puis la municipalité nous répond :
Bonjour, c'est intéressant, on en prend acte, on va penser à ça. Puis après ça,
il ne se passe rien d'autre. Bon, bien, le journaliste de la localité en
question, qui s'en va voir sur le site Web puis qui voit le résumé de la
réponse qui dit : Bonjour, on pense à ça, six mois après, il n'y a pas
d'arrêt-stop, bien, il appelle à la municipalité. La municipalité va
dire : Bon, bien oui, c'est ça. Puis là il va faire des articles. Puis la
pression, elle se construit comme ça aussi. On aura beau mettre ça dans le
rapport annuel, pas sûre que ça va changer grand-chose, honnêtement, là. Les
rapports annuels... comment dire, c'est important, c'est important, je ne suis
pas en train de dire que ce n'est pas important, mais je ne suis pas certaine
que le taux de pénétration de l'information va être meilleur dans un rapport
annuel ou dans un autre document qu'on appellerait un rapport de suivi de
recommandations qu'en le mettant dans une rubrique dédiée sur un site Internet
qui est mis à jour en continu.
Le Président (M.
Bachand) : Mme la députée de Vaudreuil, s'il vous plaît.
Mme Nichols : Merci, M. le
Président. Je pense sincèrement qu'il y a un problème relativement au suivi des
recommandations. Puis des cas, là, on peut en nommer plein. On peut penser
récemment à Herron où il y en a eu, des recommandations. Elles n'ont pas été
suivies. Oui, les journalistes ont mis la main dessus, combien d'années plus
tard, puis on voit, là, la catastrophe qui nous tombe sur la tête. Peut-être
que s'il y avait eu un indicateur de suivi, s'il y avait quelqu'un qui avait
fait... parce qu'il y en a eu, des recommandations, là, par le coroner, là, il
y en a eu et elles n'ont jamais été suivies. Ça a été tabletté. Puis je ne
pense pas... le fait qu'on reçoive une lettre ou qu'une lettre : Oui, oui,
j'accuse réception du rapport du coroner, je ne pense pas que ça veut
nécessairement dire que les mesures vont être mises en place.
Ça fait que peut-être qu'on peut prévoir
un délai ou peut-être qu'on peut prévoir... Parce que peut-être qu'il y a des
recommandations aussi qui ne sont pas question de vie ou de mort, ça peut être
des... des fois, ça peut être des recommandations faciles. L'implantation d'un
arrêt-stop, d'un panneau arrêt-stop, ça peut être quelque chose qui est de gré
facilement faisable, mais il y a d'autres choses qui nécessitent de bouger une
certaine structure où là c'est peut-être plus complexe. Le pont de la
Concorde... le pont de la Concorde qui s'est effondré, il y en a eu, des
recommandations. Bien, peut-être qu'il y avait une façon de faire qui devait
changer. Est-ce qu'on a reçu une confirmation que cette façon de faire là a
changé? On ne le sait pas. Un accusé de réception du rapport, moi, quant à
moi... un accusé de réception des recommandations, quant à moi, ce n'est pas un
suivi sur le contenu.
Moi, je pense que les coroners font un
travail certainement exemplaire. Je pense qu'ils font... Les recommandations
qu'ils émettent dans un rapport, bien, c'est des recommandations sur lesquelles
ils ont travaillé, c'est des... ils ont consulté, tu sais, c'est un travail
bien documenté. Puis je pense justement que ça mérite qu'il y ait un suivi à
propos. Je le réitère, moi, je pense que ça prend un indicateur de suivi. Je ne
sais pas s'il n'y a pas une façon... Est-ce que c'est...
Mme Nichols : …des
recommandations sur lesquels ils ont travaillé, c'est des… ils ont consulté, tu
sais, c'est un travail bien documenté. Puis je pense justement que ça mérite
qu'il y ait un suivi à propos. Je le réitère, moi, je pense que ça prend un
indicateur de suivi. Je ne sais pas s'il n'y a pas une façon. Est-ce que c'est
prévu ailleurs dans le projet de loi, un indicateur de suivi, ou c'est juste
là? Moi, je ne l'ai pas vu ailleurs dans le projet de loi, c'est pour ça que je
pense que c'est ici qu'il faut mettre l'accent. Puis la Protectrice du citoyen
l'a nommé, là, elle l'a dit, là, combien de fois qu'il y a des rapports… puis
des rapports, là, c'est la vie des personnes qui est en jeu, là, c'est… Combien
de rapports qui ont été émis qu'il n'y a jamais de suivis qui ont été faits
puis qu'il y a des catastrophes qui se sont reproduites?
Bien, je pense que c'est justement le
moment, étant donné qu'on ne l'a pas fait… On n'a pas choisi d'appeler ce
projet de loi là dans les années précédentes… qu'on le fait présentement, vous…
on vous attendait, vous avez travaillé huit ans dans le… auprès du Bureau des
coroners, ça fait qu'on vous attendait justement pour aller de l'avant dans ce
projet de loi là. Donc, c'est le bon moment. C'est le bon moment pour aller de
l'avant avec…
Mme Guilbault :
…
Mme Nichols : C'est bon. Bien,
c'est parce que je vous rappelais que vous étiez au Parti libéral avant. Ça
fait que c'est là, peut-être, qu'on a reconnu votre talent.
Mme Guilbault :
Ça commence à faire longtemps.
Mme Nichols : Mais, tout de
même, là, vous êtes là, là, vous avez une expertise, vous comprenez ce que je
veux dire. Je trouve ça déplorable qu'on revienne en arrière pour dire :
Vous n'avez rien fait avant, là. On… le projet de loi là, il est là, on
travaille, tout le monde collabore, on veut l'améliorer. On a une personne qui
a peut-être justement plus d'expérience que tout le monde autour de la table.
Donc… puis je pense que les propos qui sont apportés par les différentes
oppositions, par les différents collègues, ce n'est que de bonifier ce projet
de loi là.
Et, selon moi, là, les indicateurs de
suivi doivent être une priorité, justement, pour éviter d'éventuelles
catastrophes. Puis là, c'est sûr que j'ai Herron qui revient en tête, j'ai le
pont de la Concorde, mais il y en a bien plus que ça, là, il y a la madame qui
est venue témoigner. Donc, je vous le soumets, il faut trouver une façon de
pouvoir faire un suivi sur ces recommandations-là.
Le Président (M.
Bachand) : Merci. Mme la ministre.
Mme Guilbault :
Merci. On est d'accord sur le fait qu'il faut améliorer le suivi des
recommandations. C'est pour ça que l'article 28 est là. Donc, je ne sais
pas comment le dire de plus, mais qu'on prenne l'exemple du viaduc de la
Concorde, ou l'exemple d'un CHSLD, ou l'exemple d'un type de décès qui aurait
peut-être fait l'objet d'une couverture médiatique abondante, j'aimerais savoir
en quoi le fait d'exposer dans un éventuel rapport annuel que les recommandations
n'ont pas été suivies versus le faire en temps réel sur un site Web changerait
quelque chose.
Le Président (M.
Bachand) : Interventions? M. le député de Vimont.
M. Rousselle
: Bien,
premièrement, on peut en parler, du site Web, là, il ne va pas bien dans ce
temps-ci, donc, tu sais, on…
Mme Guilbault :
…on a encore un résumé des réponses. Juste que ce n'est pas la lettre comme
telle, mais il y a un résumé de la lettre, ça fait que, finalement, la rubrique
est encore là à ce qu'on me dit.
M. Rousselle
: Parce
que là, actuellement, on se fie à un site Web, on se fie aux journalistes pour
dire… bien, on se fie à eux, là, pour que ça…
M. Rousselle
: …bien,
premièrement, on peut en parler, du site Web, là, il ne va pas bien dans ce
temps-ci, donc, tu sais, on…
Mme Guilbault :
…on a encore un résumé des réponses. Juste que ce n'est pas la lettre comme
telle, mais il y a un résumé de la lettre, ça fait que finalement, la rubrique
est encore là à ce qu'on me dit.
M. Rousselle
: Parce
que là, actuellement, on se fie à un site Web, on se fie aux journalistes pour
dire… bien, on se fie à eux, là, pour que ces suivis-là se fassent. Non, non,
ce n'est pas de même, là, c'est… Moi, je pense qu'il faut vraiment s'organiser
que les gens aient une responsabilité puis qu'ils aient les recommandations et
qu'ils les suivent. Là, actuellement, on leur fait juste peur un petit peu, là,
dire : Oui, bien là, peut-être que le journaliste il va le pogner, puis
là, il va en parler. Moi, je pense qu'il faut vraiment donner la possibilité au
coroner, justement, de faire le suivi.
Puis là, vous dites : C'est 100 par
année, mais là, je parle…
Mme Guilbault :
200.
M. Rousselle
: …puis
là, il y en a, là-dedans, qui sont suivis, là. Là, on parle d'ex-potentiel, là,
mais écoutez, on parle, dans un délai raisonnable. Donc, ils vont juste mettre
du personnel là-dessus. Moi, 100 il me semble que ça ne prend pas une armée…
Mme Guilbault :
200.
M. Rousselle
: …pour
s'occuper de ça, là, et… pardon?
Mme Guilbault :
200.
M. Rousselle
: 200,
excusez, mais que soit même 300, comprenez-vous? C'est 300 par année, je pense
qu'ils sont capables de faire le suivi. Dans une journée, tu es capable de
faire le suivi de plusieurs recommandations. Moi, je pense qu'à ce moment-là,
les gens qui auraient la responsabilité de modifier des manières de faire chez
eux, bien, se dire : Bien, je vais le faire, puis en plus, c'est que ça va
être un incitatif. Si je ne le fais pas, le Bureau du coroner va m'appeler.
Donc, ça, ça va devenir un incitatif, puis c'est ça qu'il faut créer, des
incitatifs.
Je comprends que vous amenez des
modifications au projet… à l'article 28, mais avec un incitatif autre qui
serait celui-là, c'est que là, les gens, ils se sentiraient comme obligés, de
dire : Oui, là, O.K., là, je n'ai pas d'obligations au niveau de la loi de
le faire, mais ils se sentiraient obligés. Parce que, là, si ne le fais pas,
bien, ils vont en parler. Puis si je ne le fais pas, à ce moment-là, bien, je
vais en aviser le gouvernement, et là, la Protectrice du citoyen, justement, va
pouvoir, justement, après ça, le ramener. Et là, les journalistes le
ramèneront.
• (11 h 50) •
Vous savez, si vous êtes dans une petite
ville… puis là, on sait tous, actuellement, les journaux locaux puis tout le
kit en souffrent. En tout cas, je peux vous dire qu'à Laval… puis là, je ne
parle même pas des régions plus éloignées, je parle de Laval, les journaux
locaux, actuellement, là, ils souffrent beaucoup. Donc, les journalistes, ils
couvrent, mais ils ne font pas… ça veut dire, ils font le strict nécessaire
parce qu'ils ne peuvent pas faire plus. Ils ont… Puis là, on va se fier à des
journalistes… parce que, là, on peut parler d'une recommandation qui peut être
à… je vais parler de Laval parce que je ne veux pas nommer une autre zone, mais
Laval… puis, peut-être, ça va passer dans le beurre. C'est-u ça qu'on veut, que
ça se peut que ça passe dans le beurre? Que… Non, non, moi, je pense qu'il faut
vraiment s'organiser, qu'il y ait un suivi à l'intérieur de la boîte du
coroner. Puis en plus, eux autres, ça va être… en même temps, ça va valoriser
aussi la job du coroner. On veut vraiment que les recommandations aient une
portée. Donc, en plus, ils vont être contents, eux autres, de faire ce suivi-là
parce que c'est leurs recommandations. Et de la manière qu'on pourrait le
faire, on peut regarder ça.
Mais moi, je pense qu'il faut aller plus
loin qu'on l'est actuellement. Parce qu'encore une fois, je l'ai dit…
M. Rousselle
: ...que
les recommandations aient une portée. Donc, en plus, ils vont être contents,
eux autres, de faire ce suivi-là parce que c'est leurs recommandations.
Et de la manière qu'on pourrait le faire,
on peut regarder ça. Mais moi, je pense qu'il faut aller plus loin qu'on l'est
actuellement. Parce qu'encore une fois, je l'ai dit tantôt, là, bien beau que
c'est des recommandations, ils n'ont même pas d'obligation dessus, ces
recommandations-là, mais, pendant ce temps-là, on parle de perte de vie.
Donc... Parce qu'on parle d'un arrêt-stop, mais si l'arrêt-stop s'est retrouvé
dans un rapport d'un coroner, c'est qu'il y a eu des pertes de vie à cet
endroit-là. Puis, bien, je pense que c'est important que le stop, ça apparaisse
là le plus rapidement possible. Donc là, si on demande à la municipalité :
Bien, O.K., on a l'intention de faire... d'installer un stop, là, on va
regarder ça, on va regarder ça à un moment donné. Bien, pendant un moment
donné, il y a peut-être des pertes de vie encore. Moi, j'y vais vraiment
là-dedans.
Et puis, écoutez, comme je vous disais au
début, j'avais regardé vos interventions auprès des médias puis je m'attendais
dire : Eh! là, vraiment, on va y aller, puis «ride on». Parce que moi, je
ne veux pas faire de politique. Quand j'ai parlé du passé, là, loin de moi de
faire de la politique. Moi, je pense qu'actuellement on est ici ensemble à
améliorer un projet de loi, et on travaille sur ce projet de loi là, puis,
bien, donnons-nous la possibilité de l'améliorer au maximum. Et moi, c'est avec
article-là, avec cet amendement-là, moi, je pense qu'on va plus loin puis je
pense qu'on doit aller plus loin, surtout que c'est une recommandation qui
vient de la Protectrice du citoyen.
Le Président (M.
Bachand) : Merci. J'avais le député de Saint-Jean qui m'a fait signe.
M. le député de Saint-Jean, s'il vous plaît.
M. Lemieux : Merci, M. le
Président. J'ai une question pour la ministre, mais on a tellement parlé de
journalistes que je me sentais le devoir de relire l'article et de relire
l'amendement. D'ailleurs, quand le collègue d'Hochelaga-Maisonneuve a posé sa
question tantôt, ça m'a interpellé, ça fait que je suis retourné voir. Ça dit,
dans l'article, puis je me sers de l'article pour essayer de comprendre où on
s'en va avec l'amendement, là, pour être respectueux du processus. Mais ça dit
bien que «dans le délai indiqué»... Bien, en fait, je ne vais pas tout le
relire, là, mais la partie qu'on oublie, en tout cas, dont on ne parle pas dans
nos débats puis dans nos échanges jusqu'ici, c'est que les personnes, les
organismes, les ministères à qui ont va communiquer les recommandations
«doivent, dans le délai indiqué par le coroner en chef, lui confirmer qu'ils
ont pris connaissance des recommandations — d'accord — et
l'informer des mesures qu'ils entendent prendre pour corriger la situation
dénoncée». Alors, je vois mal comment ils feraient juste dire : Oui, on
l'a lu, merci, théoriquement.
Et ma question pour la ministre, parce que
je veux être confiant de savoir que ce que je pense lire, c'est bien le
cas : Mme la ministre, si le coroner reçoit une lettre d'un ministère, d'un
organisme, d'une association ou d'une personne à qui a fait des recommandations
et qu'il reçoit la lettre qui dit : On va penser à ça, on n'est pas dans
les mesures qu'ils entendent prendre. Donc, à quelque part, j'imagine qu'il y a
la moitié de ce qu'on cherche à faire ici qui va se faire, là. Le Coroner en
chef n'a pas le mot d'ordre de s'en tenir à ça, et de ne rien écrire, et dire,
et faire d'autre, là...
M. Lemieux : ...et qui reçoit
la lettre, qui dit «on va penser à ça», on n'est pas dans les mesures
qu'ils entendent prendre. Donc, à quelque part, j'imagine que la moitié de ce
qu'on cherche à faire ici, qui va se faire... Le Coroner en chef n'a pas le mot
d'ordre de s'en tenir à ça, et de ne rien écrire, et dire, et faire d'autre,
là. Je pose la question.
Le Président (M.
Bachand) : Intervention, Mme la ministre?
Mme Guilbault :
Oui, bien, exactement. Puis ce n'est pas arrangé du tout, hein, l'intervention
du député de Saint-Jean avec la mienne, mais c'est exactement ça. Peut-être que
c'est plus compréhensible venant de mon éloquent collègue de Saint-Jean, mais
c'est très exactement ça. Puis c'est ce que j'allais répondre au député de Vimont
avant que mon collègue de Saint-Jean prenne la parole. Mais quand on dit :
Ça prend un incitatif de plus pour que les gens ne puissent plus ne rien faire,
il est là mot pour mot, lui confirmer qu'ils ont pris connaissance des recommandations
et l'informer des mesures qu'ils entendent prendre.
Donc, de dire «j'ai reçu ton rapport,
merci, on va regarder ça», ce n'est pas informer des mesures qu'on entend
prendre, comme dit mon collègue. Et ce que je voulais dire, au départ, c'est
qu'aussi le Bureau du coroner on s'attend à ce qu'il respecte sa propre loi.
Donc, si le Bureau du coroner s'aperçoit que, pour une recommandation, ils
n'ont rien reçu, ou un banal accusé de réception, bien, eux ont déjà, avec cet article-là,
la possibilité de rappeler la personne puis dire : Je n'ai pas eu de
nouvelles de mes recommandations. Ça fait que, dans ce sens-là, ça atteint
exactement l'objectif dont on parle depuis tout à l'heure.
Puis pour le moyen, bien, je persiste avec
ma question : En quoi est-ce que ce serait mieux de mettre ça dans un rapport
annuel que sur un site Internet en continu? Moi, je reste convaincue que c'est
mieux de le faire sur Internet en continu que dans un rapport annuel. Et les
journalistes, on dit : Les journalistes n'ont pas le temps... Je veux
dire, oui, ils ont le temps, là. Bien, ils ont tout le temps, tu sais. Ce n'est
pas une question d'est-ce qu'ils ont le temps ou non. D'après moi, c'est une question
d'ils doivent avoir accès à l'information s'ils veulent être capables de savoir
si un tel ou un tel a suivi ou non une recommandation. Et je pense qu'ils vont
être beaucoup mieux servis avec un site Internet alimenté en continu qu'avec un
rapport annuel chaque année.
Le Président (M.
Bachand) : Merci. Interventions? M. le député de Vimont, s'il
vous plaît.
M. Rousselle : On sait tous
que... Puis là c'est suite à l'intervention de mon collègue de Saint-Jean... On
sait tous que la municipalité, ou le ministère, ou peu importe, ils vont
élaborer dans leur réponse, hein, ils vont dire : Oui, on a pris acte,
oui, on va regarder ça de proche, oui, on va faire une analyse, oui, oui, oui.
Moi, je peux tout dire ça. On le sait tous, là. Avec l'expérience qu'il a, en
plus, il le sait, ça. On peut tous dire ça.
Moi, ce n'est pas ça que je veux savoir.
Moi, je veux vraiment avoir les actions. Parce qu'ils peuvent bien dire :
Oui, on va faire une étude, on va... on... j'ai mis en copie mon secteur
d'analyse, la sécurité routière, à m'analyser ça. Mais pendant ce temps-là, là,
une fois que c'est envoyé, c'est quoi, le suivi, après? C'est quoi, le suivi,
après? Tu sais, j'ai envoyé cette réponse-là. La coroner va dire : Bon,
bien, ils vont analyser ça, ils vont regarder ça, ils vont... ils portent une
attention particulière là-dessus. Mais c'est quoi, la finalité de ça? Bien, on
ne le saura pas, on ne le saura pas. Puis là on va se fier à un site Internet,
qui ne donne pas toutes les informations...
M. Rousselle : ...c'est quoi,
le suivi, après? Tu sais, j'ai envoyé cette réponse-là. La coroner va
dire : Bon, bien, ils vont analyser ça, ils vont regarder ça, ils vont...
ils portent une attention particulière là-dessus. Mais c'est quoi, la finalité
de ça? Bien, on ne le saura pas, on ne le saura pas. Puis là on va se fier à un
site Internet, qui ne donne pas toutes les informations, à moins qu'on me dise
par obligation, puis que, là, qu'on le mettrait dans le projet de loi, que le
coroner met toutes les suggestions qu'il a faites sur le site Internet, puis en
plus il suit aussi concernant les implantations demandées, et puis... et qu'en
même temps on puisse voir aussi le retour de la personne, le ministère, ou la
ville, ou peu importe qui est concerné. Mais il va falloir trouver une manière
pour qu'à un moment donné, pas juste le journaliste... mais moi, je veux juste
trouver une manière que la Protectrice du citoyen va pouvoir regarder ça
adéquatement. C'est ça, l'affaire.
Puis là, tu sais, encore une fois, le site
Internet, pour moi, là, ça... aïe, c'est beau, ça, un site Internet, là,
c'est... premièrement, il faut que tu penses à y aller, de un, là. Est-ce que
tout le monde y vont? J'aimerais ça savoir, moi, vraiment, le niveau
d'occupation de ce site Internet là pour aller le voir. Je vois mon collègue
rire. Bien, d'après moi, ils ont le même résultat. Ça ne doit pas être fort. Moi,
je pense que, vraiment, en mettant ça dans un rapport... Puis là, il y a quoi
de mal de mettre un... c'est une plateforme supplémentaire, là, un rapport
annuel. C'est quoi de mal là-dedans, là? Tu sais, c'est comme... C'est comme si
je demanderais la lune aujourd'hui, là. C'est comme... je ne sais pas, là. Moi,
je pense que c'est juste une addition qui pourrait au moins... en tout cas, qui
pourrait au moins... que la protectrice, elle puisse lire, justement, ces
recommandations-là ou en avoir une copie à chaque fois. Moi, c'est toujours...
je reviens toujours avec la protectrice, parce que, oui, c'est sa suggestion,
mais en plus moi, je m'attends qu'elle, elle puisse faire sa job, dans le sens,
dire : Bien, telle place, il y a eu une recommandation puis elle n'a pas
été suivie, ou elle n'a pas été suivie adéquatement, ou elle a été suivie dans
un délai trop long. Parce que, là, comme je vous dis depuis tout à l'heure, on
essaie de palier à sauver des vies, là, donc s'il y a un délai trop long, bien,
il y a d'autres vies qui... en tout cas, je vous dis ça, mais moi, je pense
que... bien beau me dire que c'est trop, mais je pense que ce ne sera jamais
assez pour s'assurer que les recommandations soient suivies. Moi, je pense que
ce n'est jamais de trop.
Le Président (M.
Bachand) : Interventions? Mme la députée de Vaudreuil.
• (12 heures) •
Mme Nichols : On est tous
d'accord, là, qu'il faut améliorer le suivi des recommandations, puis ce que je
comprends, c'est que le coroner va faire des recommandations, va l'envoyer à
l'organisation, l'organisation va répondre qu'il a pris connaissance des
recommandations, va l'informer des mesures qu'il entend prendre pour corriger
la situation. Parfait. À partir de ce moment-là, qui va assurer le suivi? Dans
le fond, l'organisme va dire : J'ai pris connaissance, je vais faire
telle, telle, telle mesure, promis, promis, promis, puis on retourne ça. Qui,
après ça, va faire le suivi si ces recommandations-là ont été appliquées? Je
vais mettre un stop au coin de la 8e puis de la 12e avenue, promis,
promis...
12 h (version non révisée)
Mme Nichols : ... à ce
moment-là, qui va assurer le suivi? Dans le fond, l'organisme va dire :
J'ai pris connaissance, je vais faire telle, telle, telle mesure, promis,
promis, promis, puis on retourne ça. Qui, après ça, va faire le suivi si ces
recommandations-là ont été appliquées? Je vais mettre un stop au coin de la 8e
puis de la 12e avenue, promis, promis. On renvoie ça. Est-ce que le
fardeau maintenant va être sur l'Association des coroners, qui va recevoir
cette lettre-là, puis qui va se dire : Bon, bien, parfait, là. Maintenant,
il va mettre le stop. Ça fait qu'on met le stop puis on le tasse?
Moi, c'est...Moi, c'est cette partie-là,
où je dis, puis, tu sais, là, on parle d'un panneau d'arrêt-stop, ce qui n'est probablement
pas très... Je veux dire, ce n'est pas un niveau de conséquence élevé. Ce n'est
pas une des recommandations peut-être les plus importantes qui va émises, mais il
y en a d'autres recommandations beaucoup, beaucoup plus importantes qui le
sont. Moi, c'est ça, ma question, c'est sur ce... C'est quoi, le suivi après? Parce
que c'est ça qu'on cherche, à avoir un suivi
Le Président (M.
Bachand) :Mme la ministre.
Mme Guilbault :
Oui, bien, je veux dire, une personne qui se commet publiquement ou ouvertement
à poser une action en suivi d'une recommandation, si elle ment ou qu'elle
exagère son action puis, dans les faits, elle ne le fait pas, bien elle
s'expose à ce que n'importe qui le découvre tôt ou tard, là.
Tu sais, il y a des recommandations qui se
font à la tonne par diverses instances dans la société, mais il n'y a pas,
comme je dis souvent dans mes conférences de presse ces temps-ci, on ne mettra
pas un policier à chaque porte, puis on ne pourra pas, à un moment donné,
surveiller tout le monde 24/7. Il faut faire confiance à la bonne foi des gens.
Si... Puis il y a beaucoup de recommandations qui s'adressent, d'ailleurs, au gouvernement.
Ça fait que si on demande au ministère des Transports de modifier une courbe
d'autoroute, puis qu'ils nous disent, je ne sais pas, moi : C'est en
planification au PQI, ça va se faire d'ici deux à trois ans, bon, bien, on
tient pour acquis que c'est vrai, là. Mais, non, ce n'est pas l'Association des
coroners qui va avoir la responsabilité de vérifier si la bretelle a été
changée, là. Je ne sais pas pourquoi on associe l'Association des coroners à
ça, il n'y a aucun fardeau qui repose sur les coroners.
Mme Nichols : Même un...
Mme Guilbault :
Mais, tu sais, quelqu'un dit : Je m'engage à faire telle chose, bien elle
s'expose au fait qu'on va découvrir si elle ne le fait pas.
Le Président (M.
Bachand) :Mme la députée de Vaudreuil.
Mme Nichols : Parce qu'on
vient quand même créer une obligation de façon discrète, implicite, mais
discrète, là, tu sais qu'il a pris connaissance des recommandations, on
l'informe des mesures qui'il entend prendre pour corriger la situation. Ça fait
qu'on... Ils vont venir indiquer que cochez, là, oui, j'ai pris connaissance
des recommandations, puis il y a une autre petite coche, avec : On va
faire ça, ça, ça, puis on le retourne, puis après, tout le monde est «clean»,
tout le monde est déchargé : le coroner a fait sa job, il a émis ses recommandations;
l'organisme, il a fait sa job, il a mis les deux coches, lui il a envoyé ça, je
vais faire ça, mais après, il y en a pas de suivi.
Je vais donner l'exemple de la CAP, on en
a une commission ici, la CAP, là, où entend la Protectrice du citoyen, la
Vérificatrice générale. Elle a déposé, d'ailleurs, là, son rapport ce matin,
là. Il y a des audits. Après, il y a des suivis qui sont faits. Mais, nous, là,
nous, en tant qu'élus, là, on les reçoit, les audits, on fait le suivi des...
Mme Nichols : ...l'exemple de
la CAP. On en a une, commission ici, là, la CAP, où entend la Protectrice du
citoyen, la Vérificatrice générale. Elle a déposé, d'ailleurs, là, son rapport
ce matin, là. Il y a des audits. Après, il y a des suivis qui sont faits. Bien,
nous, là, nous, en tant qu'élus, là, on les reçoit, les audits, on fait le
suivi des recommandations puis après... Il y a un suivi qui est fait. Il y a
des... On demande des réponses ici, dans le fond. C'est comme s'il n'y avait
pas de... Puis ça a été soulevé, là. La plupart des groupes qui sont venus en
commission, qui ont présenté des mémoires, c'est ce qu'ils nous disaient. Il y
en avait beaucoup qui soulevaient qu'il y a des recommandations qui sont
faites, puis les recommandations, bien, ne sont pas suivies, ne sont pas...
Ça fait que moi, je cherche une façon de
pouvoir inclure dans ce projet de loi là. On ne les rouvre pas souvent, là, les
projets de loi, là. Souvent, on fait des règlements, on... Ça fait que je
trouve... Je cherche une façon de mettre un indicateur, justement. Puis je le
comprends, là, je comprends que vous dites : Bien, ce n'était pas là, puis
on fait déjà un petit pas, en disant, bien, qu'on leur demande de nous
confirmer qu'ils ont pris connaissance puis de nous dire les mesures qu'ils
vont faire. Ça fait que je comprends qu'il y a un petit pas qui est déjà fait,
mais, après ça, le suivi, il est où? Il n'y en a pas. Il n'y en a pas, de
suivi. C'est là où je trouve que c'est la chaise vide, là. C'est la zone grise,
c'est le...
Mme Guilbault :
Il y en a un, suivi. Il est dans l'article 28. Il n'y avait pas de suivi
avant. Il n'y avait pas de suivi obligatoire avant. Ça, on est tous d'accord là-dessus.
La loi a toujours existé comme ça, puis ça semble n'avoir jamais dérangé
personne avant aujourd'hui, mais aujourd'hui on ajoute une pression sur le
destinataire de recommandations.
Puis, quand on me dit : Il a juste à
répondre une lettre dans laquelle il écrit ce qu'il va faire, puis après ça on
s'en lave les mains... Bien, moi, si j'écris une lettre puis je dis que je vais
faire telle chose puis que ça va sur un site Internet, bien, je vais vivre toujours
avec le risque que quelqu'un découvre si je ne l'ai pas fait. Tu sais, il y a
une question, à un moment donné, d'acte de foi dans la société, là. On ne peut
pas tout surveiller, en temps réel, si tout le monde fait ce qu'ils ont dit
qu'ils allaient faire dans tous les secteurs d'activité du monde.
Ça fait que, tu sais, les destinataires de
recommandations, c'est rarement des citoyens, là, tu sais, Geneviève Guilbault
ou un citoyen individuel. C'est plus souvent des organisations, souvent des ministères
et organismes. Alors, c'est des gens qui ont un minimum de structure, qui sont
organisés, qui ont des fois une notoriété, qui ont une... Tu sais, soit qu'ils
font des affaires, s'ils sont dans le secteur privé, ou des ministères et organismes
qui rendent des services au public. Tu sais, c'est des gens qui ont une
renommée, qui sont dans l'espace public, qui sont dans les affaires publiques,
qui ont l'habitude de devoir rendre des comptes.
Je m'imagine mal, moi, des organisations
comme ça... Je ne vous dis pas que c'est impossible, là. Ça se peut, quelqu'un
qui fait miroiter qu'il va faire quelque chose puis finalement ne le fait
peut-être pas ou le fait plus tard qu'il avait dit, mais je m'imagine mal que
des gens vont se commettre, dans des écrits éventuellement diffusés sur un site
Web, et faire l'inverse ou ne pas faire ce qu'ils ont dit qu'ils allaient
faire...
Mme Guilbault :
...Ça se peut, quelqu'un qui fait miroiter qu'il va faire quelque chose puis, finalement,
ne le fait peut-être pas ou le fait plus tard qu'il avait dit. Mais je
m'imagine mal que des gens vont se commettre dans des écrits éventuellement
diffusés sur un site Web et faire l'inverse ou ne pas faire ce qu'ils ont dit
qu'ils allaient faire.
Puis, si ça se produit, bien, il y aura
toujours... puis je parle beaucoup des journalistes, mais nos élus, les gens...
moi... tu sais, moi... Puis pensons aussi... mon collègue me le suggérait tout
à l'heure, il y a aussi les survivants, les personnes endeuillées, les
personnes qui survivent à ces décès-là. Il y a plusieurs de ces familles-là
qui, des fois, par exemple, un décès par suicide, vont être intéressées à
savoir ce qui se fait, quelles leçons constructives on va pouvoir tirer de ce
décès tragique là, ça fait qu'ils vont s'intéresser aussi, vont regarder un
petit peu ce qui... bien, premièrement, vont s'intéresser au rapport du coroner
sur le décès de leur proche, évidemment. Puis, s'il y a des recommandations,
elles aussi vont s'attendre à ce qu'il y ait un suivi, à ce qu'il y ait des
actions qui soient posées.
Donc, il y a un ensemble d'observateurs,
incluant les représentants des médias, qui sont là pour, chacun dans leur rôle,
exercer cette pression-là qui fait en sorte qu'un destinataire de
recommandations, plus que jamais avec l'article 28, va être malvenu de ne
rien faire.
Le Président (M.
Bachand) : Merci. Interventions? M. le député de Vimont.
M. Rousselle : Oui. Écoutez,
comme vous pouvez voir, nos interventions, c'est vraiment qu'on veut que ça...
la situation se corrige, la situation s'améliore. C'est toujours dans cette
optique-là. Là, on est rendu même qu'on parle... qu'on se dit : Oui, la personne
endeuillée va avoir le rapport Internet, puis va avoir le rapport du coroner,
puis... Bon.
Moi, je m'attends que, vraiment... que... Parce
que là, actuellement, le suivi, il n'y a pas de suivi. Comme ma collègue le
disait, justement, avec la CAP, bien, on reçoit la Protectrice du citoyen. On
reçoit... puis là on fait des suivis avec eux autres. Ils font les suivis
nécessaires. Encore une fois, là, on parle de coroners, on parle de morts. Je
pense, c'est encore plus important de faire des suivis, encore une fois.
Là... à moins que vous me dites... Mais,
sur le site Internet, là, est-ce que les réponses sont là des gens quand
qu'ils... Parce que, là, il va y avoir la suggestion, il va y avoir une recommandation.
Mais, suite à cette recommandation, est-ce qu'on a la réponse de l'organisme
sur le site Internet? Est-ce qu'on l'a, ça?
Mme Guilbault :
Oui. Bien, c'est ça... C'est de ça que je parle depuis tantôt, puis je suis en
train de vérifier puis que, finalement, n'est pas tout à fait clair, là.
J'attends qu'on voie si effectivement il y a une rubrique parce que, là, on
m'avait dit oui, mais moi, je ne la trouve pas dans la section Recommandations,
là.
(Consultation)
Mme Guilbault :
Oui. Bien, est-ce qu'il y en a une?
Mme Descary (Pascale) :
En fait...
Le Président (M.
Bachand) :S'il vous plaît... On ne peut
pas entendre, là.
Mme Guilbault :
Ah oui! C'est vrai.
Le Président (M.
Bachand) : Alors, si vous voulez intervenir, ça prend le consentement.
Mme Guilbault :
Bien, il y a une section Recommandations où on peut voir les recommandations,
mais il ne semble pas y avoir les lettres ou le résumé des lettres de suivi des
recommandations. C'est bien ça?
Mme Descary (Pascale) :
...
Le Président (M.
Bachand) : On ne peut pas... On ne peut pas fonctionner comme
ça, désolé. Si vous voulez intervenir, le consentement... Vous avez une place
qui est attitrée ici, puis ça va nous faire plaisir de vous entendre. Alors
donc, est-ce qu'il y a consentement? Alors, si vous voulez vous approcher, il y
a une place ici...
Mme Guilbault :
...il ne semble pas y avoir les lettres ou le résumé des lettres de suivi des recommandations.
C'est bien ça?
Mme Descary (Pascale) : ...
Le Président (M.
Bachand) : On ne peut pas fonctionner comme ça, désolé. Si vous
voulez intervenir, le consentement, vous avez une place qui est attitrée ici,
puis ça va nous faire plaisir de vous entendre. Alors donc, est-ce qu'il y a
consentement? Alors, si vous voulez vous approcher, il y a une place ici pour
vous. Alors, bienvenue. Alors, je vous inviterais à vous asseoir juste ici, et
puis à vous identifier, et après ça, à répondre aux questions. Merci beaucoup
d'être ici.
Mme Descary (Pascale) :
Bonjour. Je suis Pascale Descary, Coroner en chef.
Le Président (M.
Bachand) : Merci.
• (12 h 40) •
Mme Descary (Pascale) : Alors,
en réponse à la question, oui, il y a sur le site Web du Bureau du coroner une
section sur les recommandations qui existe depuis très longtemps. La Commission
d'accès à l'information, malheureusement, nous interdit de reproduire les
lettres de réponses parce qu'il y a des éléments confidentiels, des
destinataires des recommandations. Par contre, on fait un résumé de la recommandation,
mais effectivement, en vérifiant de plus près, il n'y a pas de résumé de la
réponse non plus parce qu'il y a des éléments de confidentialité. Alors, on
essaie de voir comment on peut effectivement avoir plus de mordant nous aussi.
On est en train d'embaucher actuellement un professionnel qui va s'assurer du
suivi de nos recommandations en faisant un calendrier avec des dates précises
pour faire des relances, pour des personnes qui nous disent : Oui, on a
l'intention de donner suite, mais qu'on n'a pas encore de réponse. Alors,
voilà.
Le Président (M.
Bachand) : Merci, Mme la coroner. Questions?
M. Rousselle
: Oui,
bien, j'aurais une question si on me le permet. On va en profiter pendant que
vous êtes là effectivement. Quand que vous faites ou votre équipe fait une recommandation,
puis là, donc, à ce moment-là, vous faites un suivi, dans le fond, vous recevez
un accusé de réception de la personne. Si j'ai bien compris, il n'y a pas
d'autre suivi qui se fait par la suite. On reçoit un accusé réception comme
quoi qu'ils vont corriger ou qu'ils vont améliorer, ou, peu importe la chose,
là, c'est juste ça que vous recevez, par la suite, il n'y a pas d'autre chose.
Mme Descary (Pascale) : En
effet. La ministre le mentionnait tout à l'heure, on a une équipe réduite alors
on n'a pas le loisir ou la possibilité pour le moment de faire ce suivi-là. On
reçoit les lettres, on les compile, on en fait mention dans nombre rapport
annuel, du nombre de recommandations. Pour l'exercice de l'étude de crédit, là,
on fait un exercice de résumé des réponses. C'est dans ce contexte-là qu'on
fait un résumé des réponses obtenues, et non pas dans le rapport annuel. Mais
là on est sur le point d'embaucher un professionnel qui va venir en appui à
notre équipe pour faire ce suivi-là de façon systématique. C'est ce qui est
prévu.
Le Président (M.
Bachand) : Ça va?
M. Rousselle
: ...autre
question.
Le Président (M.
Bachand) : Oui, allez-y.
M. Rousselle
: Donc,
vous êtes en train de me dire qu'actuellement, pour les suivis, il n'y a
personne dans la population qui peut savoir le suivi qui... réception que vous
avez eue, là, donc, vous ne pouvez pas le mettre sur le site Internet.
Mme Descary (Pascale) : Non.
M. Rousselle
: Et puis
donc, il n'y a aucun suivi dans la loi qui vous dit comme quoi que vous pouvez
faire un suivi parce qu'il vous manque de personnel ou donc, c'est à la... La
personne va vous écrire quelque chose, donc, puis il n'y a aucun suivi par la
suite. Donc, les recommandations que vous vous efforcez à faire le plus
professionnellement possible ne sont pas nécessairement suivies...
M. Rousselle
: …site
Internet, et puis donc il n'y a aucun suivi dans la loi qui vous dit comme quoi
que vous pouvez faire un suivi parce qu'il vous manque de personnel, ou donc
que c'est… La personne va vous écrire quelque chose, donc, puis il n'y a aucun
suivi par la suite. Donc, les recommandations que vous vous efforcez à faire le
plus professionnellement possible ne sont pas nécessairement suivies
actuellement?
Mme Descary (Pascale) : Pas
nécessairement. Dans un bon nombre de cas, oui, et on en est très satisfaits,
mais il y a de l'amélioration à y avoir, c'est certain.
M. Rousselle
: Moi, M.
le Président, je peux vous dire, encore une fois, je suis encore plus inquiet.
Comprenez-vous, là? C'est bien beau, l'ajout, ici, là, mais là, en plus, là on
parle toujours du site Internet, on parle toujours… Puis là, c'est bien beau
qu'on va embaucher quelqu'un qui va essayer de regarder ça, mais moi, je pense
qu'il faudrait ajouter quelque chose qui fait que la dame… la Coroner en chef,
mais la dame, vous êtes la dame ici, donc, Coroner en chef, puisse avoir un
lien avec la Protectrice du citoyen ou le Protecteur, tout dépendant le temps
qu'il aura, là, mais pour qu'il se fasse… pour qu'il y ait un suivi de leurs
recommandations puis qu'à la CAP, justement, là, on pourrait, justement, à ce
moment-là, aller voir qu'est-ce qu'il s'est passé dans tel, tel cas.
Si j'ai bien compris, la Coroner en chef
vient de me dire qu'il y a bon nombre qui sont suivis. Donc, quand on parlait
de 200 recommandations, donc, j'imagine puis j'aimerais savoir, dans les 200
recommandations, dans une année, en moyenne, parce qu'elle vous ne pouvait pas
me dire le chiffre, mais, en moyenne, il y en a combien qui sont suivis puis il
y en a d'autres qui sont d'autres, comme délinquants, je pourrais dire?
Mme Descary (Pascale) : …des
statistiques très formelles, ça va être cette personne qui va être embauchée
qui pourra faire un portrait très complet de la situation. Mais ce que j'ai
comme information, c'est à peu près 30 % de nos recommandations qui sont
dûment suivies. Dans certains cas, elles sont suivies de façon alternative, pas
seulement nécessairement ce que le coroner avait prévu, mais qui donne quand
même l'impact souhaité, ce qui est tout à fait satisfaisant pour nous. Dans
d'autres cas, elles ne sont pas suivies avec explication pourquoi on ne suit
pas, mais, dans d'autres cas, il n'y a aucune réponse.
Le Président (M.
Bachand) : Mme la ministre.
Mme Guilbault :
Oui. Donc, je vais prendre le relais à partir d'ici. Alors, c'est ça, là, c'est
exactement ce que je disais tout à l'heure : effectivement, en ce moment,
ils ne sont pas équipés du tout pour exiger le moindre suivi des
recommandations parce qu'il n'y a rien dans la loi. C'est pour ça qu'on fait
l'article 28. C'est exactement pour ça qu'on fait l'article 28. C'est simple.
Et pour ce qui est du site Internet, là,
c'est ça, on voit qu'il n'y a pas de… mais il reste que, de toute façon, que ce
soit sur le site Internet ou le rapport annuel, le même enjeu de Commission
d'accès à l'information va se poser, s'il y en a un. Alors, une fois qu'il sera
réglé, bien, moi, je continue de penser que le site Internet est un meilleur
outil, beaucoup plus en temps réel qu'un rapport annuel.
Mais, tu sais, je veux dire, rendu là, il
n'y a rien qui empêcherait le Bureau du coroner de copier-coller tout ce qui
est sur le site Web dans le rapport annuel au moment où il publie le rapport
annuel. Mais c'est tellement figé dans le temps, un rapport annuel. On commence
à préparer ça au début de l'année, on est supposés le déposer pour le
31 mars, mais ce n'est jamais prêt, ça fait qu'on finit toujours par le
déposer au premier jour de la rentrée d'automne au mois d'octobre, quasiment.
Ça fait que, tu sais, c'est juste pour montrer que ça rend compte de l'année
financière, mais souvent on l'a six…
Mme Guilbault :
...où il publie le rapport annuel. Mais c'est tellement figé dans le temps, un
rapport annuel. On commence à préparer ça au début de l'année, on est supposés
le déposer pour le 31 mars, mais ce n'est jamais prêt. Ça fait qu'on finit
toujours par le déposer au premier jour de la rentrée d'automne au mois
d'octobre, quasiment. Ça fait que, tu sais, c'est juste pour montrer que ça
rend compte de l'année financière, mais souvent on l'a six mois après. Ça fait
que, tu sais, c'est tellement décalé que moi, je suis convaincue que le site
Internet est un meilleur outil en 2020.
Le Président (M.
Bachand) : Merci. M. le député de Vimont.
M. Rousselle
: Bien,
écoutez, on peut aller les deux. Si la ministre, elle tient tellement au site
Internet, allons-y. Mais moi, je pense que le rapport annuel aussi, il est
important. Parce que c'est bien beau le site Internet, mais le rapport annuel,
justement, on pourrait aller à la CAP et, à ce moment-là, faire un suivi plus
adéquat par la Protectrice du citoyen et tout. Un site Internet, tu ne vas pas
à la CAP avec ça.
Donc, moi, je pense que c'est un ajout,
c'est une addition. Et puis je reviens encore comme quoi que je pense qu'on
prend tous les moyens... il faut prendre tous les moyens nécessaires que,
justement, la Coroner en chef et son équipe puissent être écoutées puis
puissent suivre vraiment les recommandations. Actuellement, moi, je pense que
l'article 28 proposé, c'est un bon pas. Je ne peux pas dire que ce n'est pas un
bon pas, c'est un bon pas. Mais ce n'est pas un pas complet. Et puis moi, c'est
pour ça que j'ajouterais justement mon amendement parce que je pense qu'on
vient «closer», excusez l'anglicisme, mais on vient vraiment fermer toutes les
possibilités. Puis, à ce moment-là, on vient de donner à la Coroner en chef
tous les outils nécessaires.
Puis elle, bien, justement, comme je le
disais tantôt... Ça va même revaloriser... C'est parce qu'ils font un travail
incroyable. Puis là, bien... puis là on a vu le pourcentage, il y a un
pourcentage qui ne font pas de suivi. Là, il va dire : Oui, mais ils n'ont
pas le choix de répondre. Ils vont répondre qu'est-ce qu'ils veulent, ils vont
répondre à la satisfaction, dire : Bien, on va répondre ça à la Coroner en
chef, là, puis on va avoir la paix, là. Tu sais, c'est que, s'ils sont
délinquants actuellement, ils vont l'être après. Moi, je pense que c'est pour
ça que ça prend plus de mordant pour justement donner la possibilité que la
Coroner en chef et son équipe, justement, de continuer à faire des bonnes
suggestions, de faire des belles recommandations et d'avoir... Écoutez.
Puis ça ne coûte rien d'ajouter ça. C'est
une plus-value dans le fond.
Le Président (M.
Bachand) : Merci. Intervention, Mme la ministre.
Mme Guilbault :
J'attends un document, là.
Le Président (M.
Bachand) : Vous voulez suspendre, Mme la ministre? Est-ce qu'on
suspend? On va suspendre quelques instants?
Mme Guilbault :
Oui. Oui, oui.
Le Président (M.
Bachand) : Alors, la commission... minutes. Merci.
(Suspension de la séance à 12 h 17)
(Reprise à 12 h 19)
Le Président (M.
Bachand) :À l'ordre, s'il vous plaît! La
commission reprend ses travaux. Intervention de la ministre, s'il vous plaît.
Mme Guilbault :
Oui, donc, c'est ça. Je regarde l'amendement que le collègue propose puis je me
demande, parce qu'il dit : Mettre ça sur le site Internet, ça ne donne
rien, les gens peuvent répondre n'importe quoi puis ne rien faire, puis il n'y
a rien qui se passe, mais en quoi le fait d'avoir cet amendement-là va changer quelque
chose à quelqu'un qui, de toute façon, veut être délinquant comme il dit? La
menace d'avoir ça sur un site Internet, pour moi, est égale à mettre ça dans un
rapport annuel. Puis les gens, les rapports annuels, ils vont les voir sur le
site Internet, ça fait que ça finit par revenir au même aussi, là, on est au
même carrefour d'information qui est le site Internet. Et une personne qui
refuse vraiment d'appliquer une recommandation, qu'on prenne l'article 28 tel
quel, qu'on ait l'amendement, qu'on le dise dans toutes les commissions du
monde, ici, partout, dans le site Web, bien, je veux dire, légalement, on n'ira
pas, comme on disait tout à l'heure, on n'ira pas vers un pouvoir de sanction
ou une arrestation ou je ne sais trop, là.
• (12 h 20) •
Ça fait qu'on reste dans une question de
volonté, dans une question d'acte de foi, sur la base de la bonne foi des gens
qui disent : Oui, je vais le faire. Mais comme je l'ai dit tout à l'heure,
la façon, dont l'article est rédigé, le Bureau du coroner a déjà la
possibilité, avec cet article-là, de faire des suivis auprès d'une personne qui
aurait soit pas répondu ou répondu quelque chose qui veut, plus ou moins, ne
rien dire, en disant : Je n'ai pas lu, dans ta lettre, moi, quoi que ce
soit qui m'informe des mesures que tu entends prendre pour corriger la
situation dénoncée.
Encore faut-il qu'il le fasse, mais on
entendait tout à l'heure, Me Descary qui disait qu'il y aura, sous peu, une
ressource qui va être affectée à ce travail-là, alors… et là il semble y avoir
un enjeu, avec la CAI, pour la diffusion…
Mme Guilbault :
…en disant : Je n'ai pas lu dans ta lettre, moi, quoi que ce soit qui
m'informe des mesures que tu entends prendre pour corriger la situation
dénoncée. Encore faut-il qu'il le fasse, mais on entendait tout à l'heure Me
Descary qui disait qu'il y aura sous peu une ressource qui va être affectée à
ce travail-là, alors… Et là il semble y avoir un enjeu avec CAI pour la
diffusion des suivis de recommandations, mais si cet enjeu-là existe, comme je
le disais, il va exister tout autant pour le site Web que pour le rapport
annuel. Donc, c'est un autre enjeu en parallèle qui, j'espère, va être dénoué
éventuellement pour… à la faveur d'une plus grande diffusion des suivis des
recommandations.
Mais, dans tous les cas, je continue de
privilégier le site Web au rapport annuel, l'un n'empêchant pas l'autre. Si…
tout à l'heure, on parlait qu'il y a un résumé qui est fourni pour l'étude des
crédits, encore un autre exemple de document qui… il peut être très utile entre
nous, mais je doute que le citoyen, chez eux, lise le livre des crédits, entre
nous, là. Puis c'est dommage, parce qu'on produit le résumé du suivi des
recommandations dans un document qui est par ailleurs peu consulté par la population
générale, mais qui aurait intérêt, quant à moi, à être sur un site Internet de
manière plus accessible pour les citoyens et pour les journalistes. Alors donc,
c'est ça, c'est une autre façon de redire ce que je dis depuis tout à l'heure.
Le Président (M.
Bachand) :Intervention?
M. Rousselle
: Avec le
peu de temps qui me reste, je sais qu'il ne me reste pas beaucoup de temps. Écoutez,
moi, je pense, un peut aller avec l'autre. Donc, le site Internet, le Web, il
n'y a pas de problème là-dessus. Mais, je pense, le rapport annuel vient mettre
un plus. Et moi, c'est surtout au niveau relier la Protectrice du citoyen avec
la Coroner en chef, je pense que c'est ça qui importance pour qu'elle, la
Coroner en chef, puisse justement soulever davantage le problème, dans le fond,
d'appuyer la Coroner en chef là-dedans, dans ses recommandations.
Écoutez, moi, je ne peux pas en dire plus.
Moi, je pense que ça devrait être... Si on veut mettre des dents, bien, on en
met des dents. Parce que là j'ai l'impression qu'on met un dentier, mais il
manque des dents là-dedans.
Le Président (M.
Bachand) : C'est un autre projet de loi, ça, M. le député, sur
les hygiénistes dentaires et les... Oui. Mme la députée de Vaudreuil, s'il vous
plaît.
Mme Nichols : Là, je n'ai rien
d'autre à ajouter sauf peut-être qu'un jour on se souviendra qu'on a eu la
possibilité de faire un suivi sur des recommandations, il y aura peut-être une
autre catastrophe, puis on se dira : Bien, on a eu la possibilité, on a
ouvert le projet de loi voilà pas si longtemps, puis on voulait faire des
suivis sur les recommandations de coroner, et on ne l'a pas fait. Donc, je
trouve dommage qu'on ne saute pas sur cette opportunité-là.
Le Président (M.
Bachand) : Merci. Est-ce qu'il y a d'autres interventions? S'il
n'y a pas d'autre intervention, nous allons procéder à la mise aux voix. Mme la
secrétaire, s'il vous plaît.
La Secrétaire
: Oui.
M. Rousselle (Vimont)?
M. Rousselle
: Pour.
La Secrétaire
:
Mme Nichols (Vaudreuil)?
Mme Nichols : Pour.
La Secrétaire
: Vote
par procuration, M. Rousselle (Vimont) pour M. Birnbaum
(D'Arcy-McGee)?
M. Rousselle
: Pour.
La Secrétaire
:
Mme Guilbault (Louis-Hébert)?
Mme Guilbault :
Contre.
La Secrétaire
:
M. Bussière (Gatineau)?
M. Bussière : Contre.
La Secrétaire
:
M. Lemieux (Saint-Jean)?
M. Lemieux : Contre.
La Secrétaire
:
M. Lafrenière (Vachon)?
M. Lafrenière : Contre.
La Secrétaire
:
M. Lévesque (Chapleau)?
M. Lévesque (Chapleau) :
Contre.
La Secrétaire
:
M. Provençal (Beauce-Nord)?
M.
Provençal : Contre.
La Secrétaire
: Vote
par procuration, M. Lévesque (Chapleau) pour M. Lamothe (Ungava)?
M. Lévesque (Chapleau) :
Contre.
La Secrétaire
:
M. Lévesque (Chapleau) pour Mme Lecours (Les Plaines)?
M. Lévesque (Chapleau) :
Contre.
La Secrétaire
:
M. Leduc (Hochelaga-Maisonneuve)?
M. Leduc : Pour.
La Secrétaire
:
M. Bachand (Richmond)?
Le Président (M.
Bachand) : Abstention. Donc, l'amendement est rejeté.
Interventions sur l'article 28? Est-ce qu'il y a d'autres interventions...
La Secrétaire
:
...Lévesque (Chapleau)?
M. Lévesque (Chapleau) :
Contre.
La Secrétaire
: M. Provençal
(Beauce-Nord)?
M.
Provençal : Contre.
La Secrétaire
: Vote
par procuration, M. Lévesque (Chapleau) pour M. Lamothe (Ungava)?
M. Lévesque (Chapleau) :
Contre.
La Secrétaire
: M. Lévesque
(Chapleau) pour Mme Lecours (Les Plaines)?
M. Lévesque (Chapleau) :
Contre.
La Secrétaire
: M. Leduc
(Hochelaga-Maisonneuve)?
M. Leduc : Pour.
La Secrétaire
: M. Bachand
(Richmond)?
Le Président (M.
Bachand) : Abstention. Donc, l'amendement est rejeté.
Interventions sur l'article 28? Est-ce qu'il y a d'autres interventions? S'il
n'y a pas d'autre intervention, nous allons procéder à sa mise aux voix. Mme la
secrétaire, s'il vous plaît.
La Secrétaire
: Oui. Mme Guilbault
(Louis-Hébert)?
Mme Guilbault :
Pour.
La Secrétaire
: M. Bussière
(Gatineau)?
M. Bussière : Pour.
La Secrétaire
: M. Lemieux
(Saint-Jean)?
M. Lemieux : Pour.
La Secrétaire
: M. Lafrenière
(Vachon)?
M. Lafrenière : Pour.
La Secrétaire
: M. Lévesque
(Chapleau)?
M. Lévesque (Chapleau) : Pour.
La Secrétaire
: M. Provençal
(Beauce-Nord)?
M.
Provençal : Pour.
La Secrétaire
: M. Lévesque
(Chapleau) pour M. Lamothe (Ungava)?
M. Lévesque (Chapleau) : Pour.
La Secrétaire
: M. Lévesque
(Chapleau) pour Mme Lecours (Les Plaines)?
M. Lévesque (Chapleau) : Pour.
La Secrétaire
: M. Rousselle
(Vimont)?
M. Rousselle : Pour.
La Secrétaire
: Mme Nichols
(Vaudreuil)?
Mme Nichols : Pour.
La Secrétaire
: M. Rousselle
(Vimont) pour M. Birnbaum (D'Arcy-McGee)?
M. Rousselle : Pour.
La Secrétaire
: M. Leduc
(Hochelaga-Maisonneuve)?
M. Leduc : Pour.
La Secrétaire
: M. Bachand
(Richmond)?
Le Président (M.
Bachand) : Abstention. Donc, l'article 28 est adopté. Mme la
ministre, pour l'article 29.
Mme Guilbault :Merci, M. le Président. J'aurais un amendement pour l'article
29, je vous l'annonce.
Le Président (M.
Bachand) : ...sur le Greffier. Mais bien sûr, on va lire l'article...
Mme Guilbault :
Ah! O.K. : L'article 100 de cette loi est modifié par la suppression du
deuxième alinéa.
Et donc mon amendement, oui. Donc, mon amendement :
Retirer l'article 29 du projet de loi.
Le Président (M.
Bachand) : Interventions?
Mme Guilbault :L'amendement... que le 26, hier, et que le 13 auparavant.
Le Président (M.
Bachand) :Est-ce qu'il y a interventions
sur l'amendement? S'il n'y a pas d'intervention, nous allons procéder à la mise
aux voix. Mme la secrétaire, s'il vous plaît.
La Secrétaire
: Oui.
Mme Guilbault (Louis-Hébert)?
Mme Guilbault :
Pour.
La Secrétaire
:
M. Bussière (Gatineau)?
M. Bussière : Pour.
La Secrétaire
:
M. Lemieux (Saint-Jean)?
M. Lemieux : Pour.
La Secrétaire
:
M. Lafrenière (Vachon)?
M. Lafrenière : Pour.
La Secrétaire
:
M. Lévesque (Chapleau)?
M. Lévesque (Chapleau) : Pour.
La Secrétaire
:
M. Provençal (Beauce-Nord)?
M.
Provençal : Pour.
La Secrétaire
:
M. Lévesque (Chapleau) pour M. Lamothe (Ungava)?
M. Lévesque (Chapleau) : Pour.
La Secrétaire
:
M. Lévesque (Chapleau) pour Mme Lecours (Les Plaines)?
M. Lévesque (Chapleau) : Pour.
La Secrétaire
:
M. Rousselle (Vimont)?
M. Rousselle : Pour.
La Secrétaire
:
Mme Nichols (Vaudreuil)?
Mme Nichols : Pour.
La Secrétaire
:
M. Rousselle (Vimont) pour M. Birnbaum (D'Arcy-McGee)?
M. Rousselle : Pour.
La Secrétaire
:
M. Leduc (Hochelaga-Maisonneuve)?
M. Leduc : Pour.
La Secrétaire
: Et
M. Bachand (Richmond)?
M.
Bachand
:
Abstention. Donc, l'article 29 est donc supprimé. Mme la ministre, s'il vous
plaît.
Mme Guilbault :
Oui, merci. Article 30, oui, et j'aurais un amendement aussi pour l'article
30 : L'article 101 de cette loi est modifié :
1° dans le premier alinéa :
a) par le remplacement, dans ce qui
précède le paragraphe 1°, de «permanent peut permettre la consultation du
rapport non modifié ou des documents y annexés» par «à temps plein peut
permettre la consultation du rapport non modifié ou des documents annexés»;
b) par l'insertion, dans le texte anglais
et à la fin de ce qui précède le paragraphe 1°, de «to»;
c) par le remplacement, dans le texte
anglais des paragraphes 1° et 2°, de «to a» par «a» et de «to his satisfaction»
par «to the Chief's or coroner's satisfaction»;
d) par l'ajout, à la fin, du paragraphe
suivant :
«3° à un médecin qui établit à sa
satisfaction que ces documents sont nécessaires à des fins de prévention ou de
dépistage de maladie auprès d'un membre de la famille de la personne décédée.»;
2° par la suppression du deuxième
alinéa.
Et mon amendement, mon amendement...
Mme Guilbault :
…la fin du paragraphe suivant :
«3° à un médecin qui établit à sa
satisfaction que ces documents sont nécessaires à des fins de prévention ou de
dépistage de maladie auprès d'un membre de la famille de la personne décédée.»;
2° par la suppression du deuxième alinéa.
Et mon amendement, mon amendement,
article 30 :
À l'article 30 du projet de
loi :
1° insérer, avant le paragraphe 3° proposé
par le sous-paragraphe d) du paragraphe 1°, le paragraphe suivant :
«2.1° à un ordre professionnel qui établit
à sa satisfaction que ces documents lui serviront dans la poursuite de la
protection du public;»;
2° supprimer le paragraphe 2°.
Le Président (M. Bachand) :
Merci. Alors, on va suspendre quelques instants. Merci.
(Suspension de la séance à 12 h 28)
(Reprise à 12 h 29)
Le Président (M.
Bachand) : À l'ordre! La commission reprend ses travaux. Mme la
ministre, s'il vous plaît.
Mme Guilbault :
Oui, merci beaucoup. Merci beaucoup. Alors, bien, c'est ça, l'amendement, en
fait, c'est pour ajouter la possibilité que les membres d'un ordre
professionnel puissent obtenir les documents pour la poursuite de la protection
du public. Donc, on en a déjà parlé hier, il me semble, dans le cadre d'un
autre article. Alors, on avait déjà ajouté le médecin, et là, on ajoute les
membres d'un ordre professionnel.
Le Président (M.
Bachand) : Merci. Interventions? S'il n'y a pas d'intervention,
nous allons procéder à la mise aux voix de l'amendement. Mme la secrétaire, s'il
vous plaît.
La Secrétaire
: Mme Guilbault
(Louis-Hébert)?
Mme Guilbault :
Pour.
La Secrétaire
: M. Bussière
(Gatineau)?
M. Bussière : Pour.
La Secrétaire
: M. Lemieux
(Saint-Jean)?
M. Lemieux : Pour.
La Secrétaire
: M. Lafrenière
(Vachon)?
M. Lafrenière : Pour.
La Secrétaire
: M. Lévesque
(Chapleau)?
M. Lévesque (Chapleau) : Pour.
La Secrétaire
: M. Provençal
(Beauce-Nord)?
M.
Provençal : Pour.
La Secrétaire
: M. Lévesque
(Chapleau) pour M. Lamothe (Ungava)?
M. Lévesque (Chapleau) : Pour.
La Secrétaire
: M. Lévesque
(Chapleau) pour Mme Lecours (Les Plaines)?
M. Lévesque (Chapleau) : Pour.
La Secrétaire
: M. Rousselle
(Vimont)?
M. Rousselle
: Pour.
La Secrétaire
: Mme Nichols
(Vaudreuil)?
Mme Nichols : Pour.
La Secrétaire
: M. Rousselle
(Vimont) pour M. Birnbaum (D'Arcy-McGee)?
M. Rousselle
: Pour.
La Secrétaire
: M. Leduc
(Hochelaga-Maisonneuve)?
M. Leduc : Abstention.
• (12 h 30) •
La Secrétaire
: M. Bachand
(Richmond)…
12 h 30 (version non révisée)
La Secrétaire
: …M. Lévesque
(Chapleau) pour M. Lamothe (Ungava)?
M. Lévesque (Chapleau) : Pour.
La Secrétaire
: M. Lévesque
(Chapleau) pour Mme Lecours (Les Plaines)?
M. Lévesque (Chapleau) : Pour.
La Secrétaire
: M. Rousselle
(Vimont)?
M. Rousselle
: Pour.
La Secrétaire
: Mme Nichols
(Vaudreuil)?
Mme Nichols : Pour.
La Secrétaire
: M. Rousselle
(Vimont) pour M. Birnbaum (D'Arcy-McGee)?
M. Rousselle
: Pour.
La Secrétaire
: M. Leduc
(Hochelaga-Maisonneuve)?
M. Leduc : Abstention.
La Secrétaire
: M. Bachand
(Richmond)?
Le Président (M.
Bachand) : Abstention. Donc, l'amendement est adopté.
Interventions maintenant sur l'article 30 tel qu'amendé? S'il n'y a pas
d'intervention, nous allons procéder à la mise aux voix. Mme la secrétaire,
s'il vous plaît.
La Secrétaire
: Oui. Mme Guilbault
(Louis-Hébert)?
Mme Guilbault :
Pour.
La Secrétaire
: M. Bussière
(Gatineau)?
M. Bussière : Pour.
La Secrétaire
: M. Lemieux
(Saint-Jean)?
M. Lemieux : Pour.
La Secrétaire
: M. Lafrenière
(Vachon)?
M. Lafrenière : Pour.
La Secrétaire
: M. Lévesque
(Chapleau)?
M. Lévesque (Chapleau) : Pour.
La Secrétaire
: M. Provençal
(Beauce-Nord)?
M.
Provençal : Pour.
La Secrétaire
: M. Lévesque
(Chapleau) pour M. Lamothe (Ungava)?
M. Lévesque (Chapleau) : Pour.
La Secrétaire
: M. Lévesque
(Chapleau) pour Mme Lecours (Les Plaines)?
M. Lévesque (Chapleau) : Pour.
La Secrétaire
: M. Rousselle
(Vimont)?
M. Rousselle
: Pour.
La Secrétaire
: Mme Nichols
(Vaudreuil)?
Mme Nichols : Pour.
La Secrétaire
: M. Rousselle
(Vimont) pour M. Birnbaum (D'Arcy-McGee)?
M. Rousselle
: Pour.
La Secrétaire
: M. Leduc
(Hochelaga-Maisonneuve)?
M. Leduc : Abstention.
La Secrétaire
: M. Bachand
(Richmond)?
Le Président (M.
Bachand) : Abstention. Donc, l'article 30, tel qu'amendé, est adopté.
Mme la ministre, s'il vous plaît.
Mme Guilbault :Merci beaucoup. Article 31. C'est ça, c'est le suivant.
Parfait. L'article 102 de cette loi est remplacé par le suivant :
«102. L'accès à un document ou sa réception,
conformément à l'article 101, ne constitue pas une autorisation de publier ou
de diffuser les renseignements qu'il contient et qui n'ont pas été rendus
publics, à moins que cela ne s'avère nécessaire aux fins prévues à l'un ou
l'autre des paragraphes 1° à 3° de cet article.»
Donc, c'est la concordance avec ce qu'on a
ajouté, «le médecin et les membres d'un ordre professionnel».
Le Président (M.
Bachand) : Interventions? Alors, s'il n'y a pas d'intervention,
nous allons procéder à la mise aux voix. Mme la secrétaire, s'il vous plaît.
La Secrétaire
: Oui. Mme Guilbault
(Louis-Hébert)?
Mme Guilbault :
Pour.
La Secrétaire
: M. Bussière
(Gatineau)?
M. Bussière : Pour.
La Secrétaire
: M. Lemieux
(Saint-Jean)?
M. Lemieux : Pour.
La Secrétaire
: M. Lafrenière
(Vachon)?
M. Lafrenière : Pour.
La Secrétaire
: M. Lévesque
(Chapleau)?
M. Lévesque (Chapleau) : Pour.
La Secrétaire
: M. Provençal
(Beauce-Nord)?
M.
Provençal : Pour.
La Secrétaire
: M. Lévesque
(Chapleau) pour M. Lamothe (Ungava)?
M. Lévesque (Chapleau) : Pour.
La Secrétaire
: M. Lévesque
(Chapleau) pour Mme Lecours (Les Plaines)?
M. Lévesque (Chapleau) : Pour.
La Secrétaire
: M. Rousselle
(Vimont)?
M. Rousselle
: Pour.
La Secrétaire
: Mme Nichols
(Vaudreuil)?
Mme Nichols : Pour.
La Secrétaire
: M. Rousselle
(Vimont) pour M. Birnbaum (D'Arcy-McGee)?
M. Rousselle
: Pour.
La Secrétaire
: M. Leduc
(Hochelaga-Maisonneuve)?
M. Leduc : Pour.
La Secrétaire
: M. Bachand
(Richmond)?
Le Président (M.
Bachand) : Abstention. Donc, l'article 31 est adopté. Merci
beaucoup. Mme la ministre, s'il vous plaît.
Mme Guilbault :
Merci. Article 32. L'article 110 de cette loi est modifié :
1° par le remplacement de «le
gouvernement, à la demande du coroner en chef, » par «le coroner en chef»;
2° par la suppression de la phrase
suivante : «Le gouvernement fixe également la rémunération et les conditions de
travail de l'assesseur.»;
3° par l'ajout, à la fin, de l'alinéa
suivant :
«Le gouvernement fixe la rémunération et
les conditions de travail applicables à tout assesseur.»
Donc, ça, c'est pour simplifie le
processus de désignation d'un assesseur parce qu'à l'occasion il y a des
assesseurs qui sont désignés dans le cadre d'enquête publique, il y en a d'ailleurs
qui a été désigné tout récemment pour l'enquête sur les décès en CHSLD. Et là
on prévoyait que c'est le gouvernement à la demande du Coroner en chef qui
désigne l'assesseur.
Donc, tout simplement, on attribue
officiellement le pouvoir au Coroner en chef de désigner l'assesseur, s'il le
souhaite, parce que, de toute façon, dans les faits, c'était le Coroner en chef
qui disait au gouvernement : J'aurais besoin d'un assesseur. On continue
le laisser au gouvernement la décision de la rémunération et des conditions de
travail de l'assesseur…
Mme Guilbault :
...à la demande du Coroner en chef qui désigne l'assesseur. Donc, simplement,
on attribue officiellement le pouvoir au Coroner en chef de désigner
l'assesseur, s'il le souhaite, puisque de toute façon, dans les faits, c'était
le Coroner en chef qui disait au gouvernement : J'aurais besoin d'un
assesseur. On continue de laisser au gouvernement la décision de la rémunération
et des conditions de travail de l'assesseur, mais on donne au Coroner en chef
la possibilité de décider qu'il y aura un assesseur dans une enquête publique.
Le Président (M.
Bachand) : Merci. Interventions? S'il n'y a pas d'intervention,
nous allons procéder à la mise aux voix. Mme la secrétaire, s'il vous plaît.
La Secrétaire
: Oui. Mme Guilbault
(Louis-Hébert)?
Mme Guilbault :
Pour.
La Secrétaire
: M. Bussière
(Gatineau)?
M. Bussière : Pour.
La Secrétaire
: M. Lemieux
(Saint-Jean)?
M. Lemieux : Pour.
La Secrétaire
: M. Lafrenière
(Vachon)?
M. Lafrenière : Pour.
La Secrétaire
: M. Lévesque
(Chapleau)?
M. Lévesque (Chapleau) : Pour.
La Secrétaire
: M. Provençal
(Beauce-Nord)?
M.
Provençal : Pour.
La Secrétaire
: M. Lévesque
(Chapleau) pour M. Lamothe (Ungava)?
M. Lévesque (Chapleau) : Pour.
La Secrétaire
: M. Lévesque
(Chapleau) pour Mme Lecours (Les Plaines)?
M. Lévesque (Chapleau) : Pour.
La Secrétaire
: M. Rousselle
(Vimont)?
M. Rousselle
: Pour.
La Secrétaire
: Mme Nichols
(Vaudreuil)?
Mme Nichols : Pour.
La Secrétaire
: M. Rousselle
(Vimont) pour M. Birnbaum (D'Arcy-McGee)?
M. Rousselle
: Pour.
La Secrétaire
: M. Leduc
(Hochelaga-Maisonneuve)?
M. Leduc : Pour.
La Secrétaire
: M. Bachand
(Richmond)?
Le Président (M.
Bachand) : Abstention. Donc, l'article 32 est adopté. Merci
beaucoup. Mme la ministre, s'il vous plaît.
Mme Guilbault :Merci, M. le Président. Article 33 :
L'article 111 de cette loi est modifié par l'insertion, après
«articles 47 à 85», de «ainsi que les articles 90.1 et 90.2».
C'est une modification de concordance pour
ajouter les articles 90.1 et 90.2 sur la consultation et la transmission
de documents en cours d'investigation, qu'on a introduite hier ou en tout cas
dans les précédentes séances, là, pour s'assurer que ça s'applique aussi à l'occasion
d'une enquête.
Le Président (M.
Bachand) : Merci. Interventions? S'il n'y a pas d'intervention,
nous procédons à sa mise aux voix. Mme la secrétaire, s'il vous plaît.
La Secrétaire
: Oui. Mme Guilbault
(Louis-Hébert)?
Mme Guilbault :
Pour.
La Secrétaire
: M. Bussière
(Gatineau)?
M. Bussière : Pour.
La Secrétaire
: M. Lemieux
(Saint-Jean)?
M. Lemieux : Pour.
La Secrétaire
: M. Lafrenière
(Vachon)?
M. Lafrenière : Pour.
La Secrétaire
: M. Lévesque
(Chapleau)?
M. Lévesque (Chapleau) : Pour.
La Secrétaire
: M. Provençal
(Beauce-Nord)?
M.
Provençal : Pour.
La Secrétaire
: M. Lévesque
(Chapleau) pour M. Lamothe (Ungava)?
M. Lévesque (Chapleau) : Pour.
La Secrétaire
: M. Lévesque
(Chapleau) pour Mme Lecours (Les Plaines)?
M. Lévesque (Chapleau) : Pour.
La Secrétaire
: M. Rousselle
(Vimont)?
M. Rousselle
: Pour.
La Secrétaire
: Mme Nichols
(Vaudreuil)?
Mme Nichols : Pour.
La Secrétaire
: M. Rousselle
(Vimont) pour M. Birnbaum (D'Arcy-McGee)?
M. Rousselle
: Pour.
La Secrétaire
: M. Leduc
(Hochelaga-Maisonneuve)?
M. Leduc : Pour.
La Secrétaire
: M. Bachand
(Richmond)?
Le Président (M.
Bachand) : Abstention. L'article 33 est maintenant adopté.
Merci. Mme la ministre, s'il vous plaît.
Mme Guilbault :
...Oh!
Le Président (M.
Bachand) :M. le député d'Hochelaga-Maisonneuve,
s'il vous plaît.
M. Leduc : Si vous me
permettez, si la ministre me le permet aussi, avant de sauter à 34, on aurait
eu juste des questions de compréhension, mais pas à un article du projet de loi
mais un article de la loi. Pour vous dire franchement, on songeait à peut-être
faire un nouvel amendement, mais on avait d'abord des questions. Donc, si vous
le permettez, on pourrait peut-être juste avoir un bref échange avant de passer
au 34.
Le Président (M.
Bachand) : Allez-y, oui.
M. Leduc : Ça vous convient?
Parfait. Dans l'article 104 de la loi, on parle que «le
coroner en chef peut ordonner la tenue d'une enquête sur les causes probables
ou les circonstances d'un décès s'il a des raisons de croire que l'utilité de
cette enquête... croire en l'utilité de cette enquête — pardon — et s'il estime que cette enquête ne nuira pas au déroulement d'une
enquête policière en cours».
D'abord, on voulait comprendre... Est-ce qu'une enquête... Parce que, dans les définitions qu'on a trouvées
sur le site Web, il semble y avoir juste deux choses différentes, une
investigation et, après, une enquête publique. Mais là le terme «enquête» n'est
pas accompagné de l'adjectif «publique». Mais est-ce qu'on parle bien à 104
d'une enquête publique?
Mme Guilbault :
Oui.
M. Leduc : C'est la même
chose. O.K., parfait. Première chose de réglée. Deuxième chose...
M. Leduc : ...est-ce
qu'une enquête... Parce que, dans les définitions qu'on a trouvées sur le site
Web, il semble y avoir juste deux choses différentes, une investigation et,
après, une enquête publique. Mais là le terme «enquête» n'est pas accompagné de
l'adjectif «publique». Mais est-ce qu'on parle bien à 104 d'une enquête
publique?
Mme Guilbault :
Oui.
M. Leduc : C'est la même
chose. O.K., parfait. Première chose de réglée.
Deuxième chose, quand on choisit le terme
«peut»... il y a des gens qui soulignent que ça pourrait être intéressant
d'inscrire «doit», qu'il devrait ordonner la tenue d'une enquête publique, notamment
sur la question des interventions policières.
Puis ça fait référence à une autre question
qu'on a eue hier, je crois — des fois ici, au parlement, les journées
sont longues, et on ne se rappelle plus si c'était hier ou la semaine dernière,
je pense que c'était hier — sur le fait qu'à chaque fois qu'il y a
une personne qui décède dans le cadre d'une intervention policière lorsqu'il y
a usage de la force... Je voulais juste réitérer encore. Vous m'avez dit hier,
si j'ai bien compris, qu'il y a nécessairement une enquête publique à chaque
fois qu'il y a intervention policière et qu'il y a eu usage de la force. Est-ce
que c'est bien le cas?
Mme Guilbault :
En fait, c'est qu'il y a systématiquement un avis au coroner et une
investigation. À certaines occasions, ça peut être une enquête publique, mais,
de base, il y a toujours une investigation. Parce que la grande majorité...
M. Leduc : O.K. Mais pas nécessairement
l'enquête publique.
Mme Guilbault :
Non, c'est ça. La grande, grande majorité des décès qui sont signalés au
coroner sont investigués. Ça fait que c'est une investigation. Puis, à
l'occasion, il y a une enquête publique qui est ordonnée sur le décès.
M. Leduc : Qu'est-ce qui
motive le choix de l'enquête publique plutôt que l'investigation?
Mme Guilbault :
Bien, c'est l'article 104 et 105 qui le détermine. C'est à la discrétion
du Coroner en chef d'ordonner ou non une enquête publique sur un décès, s'il le
juge utile, entre autres pour... si ça devient difficile d'obtenir des
informations, pour informer le public ou pour d'autres motifs qui seraient les
siens. Et le ministre de la Sécurité publique peut aussi demander au Coroner en
chef d'ordonner une enquête publique, comme je l'ai fait d'ailleurs samedi
dernier pour le décès de Mme Joyce Echaquan.
M. Leduc : Est-ce qu'il
n'y aurait pas lieu de se question sur l'idée, donc, qui est soumise notamment
par l'Association des juristes progressistes, je pense, et d'autres groupes, de
rendre systématique le recours à l'enquête publique lorsqu'il y a présence
policière et usage de la force?
Le Président (M.
Bachand) : Mme la ministre.
Mme Guilbault :
C'est une décision à chaque fois qui peut être prise soit par le Coroner en
chef, soit par le ministre de la Sécurité publique. C'est arrivé dans le passé
à certaines occasions qu'il y a eu des enquêtes publiques sur des décès dans le
cadre d'interventions policières. Ce n'est pas systématique, mais ça peut
arriver.
Et moi, je serais plutôt favorable à laisser
cette discrétion-là... à continuer de laisser cette discrétion-là à la fois au
Coroner en chef et au ministre de la Sécurité publique, d'autant plus qu'on
sait par expérience qu'ils — «ils» au pluriel étant les coroners en
chef et les ministres successifs de la Sécurité publique — s'en sont
prévalus quand ils ont jugé que c'était nécessaire.
Et, parallèlement, il y a eu aussi la
création du BEI, du Bureau des enquêtes indépendantes, qui, lui, a pour
vocation quasi exclusive de mener des enquêtes sur les décès dans le cadre
d'interventions policières, pas seulement les décès mais aussi des blessures
graves puis aussi d'autres missions, là, mais donc principalement c'est ça.
Alors, il y a quand même déjà beaucoup
de... pas beaucoup d'instances, mais il y a déjà au moins deux instances qui se
consacrent à faire des investigations ou allocation des enquêtes publiques sur
ce type de décès là. Alors...
Mme Guilbault :
...policières, pas seulement les décès, mais aussi des blessures graves puis
aussi d'autres missions, là, mais donc, principalement, c'est ça. Alors, il y a
quand même déjà beaucoup de... pas beaucoup d'instances, mais, je veux dire, il
y a déjà au moins deux instances qui se consacrent à faire des investigations,
à l'occasion des enquêtes publiques, sur ce type de décès là. Alors, c'est ça.
Et, que ce soit une investigation ou une enquête publique, ça, c'est très
important, le rapport est toujours public.
M. Leduc : Parfait. Merci, M.
le Président. Merci, Mme la ministre.
Le Président (M.
Bachand) : Merci à vous, M. le député. Merci à vous. Mme la
ministre, article 34.
• (12 h 40) •
Mme Guilbault :
Oui. Article 34 : L'article 140 de cette loi est modifié par
l'ajout, à la fin, de la phrase suivante : «Le coroner peut faire exception à
ce principe s'il considère que l'intérêt public ou que la protection de la vie
privée d'une personne, de sa réputation ou de son droit à un procès juste et
équitable exige que l'enquête se tienne à huis clos.»
Bien, ça, c'est une disposition qu'on
introduit pour permettre au coroner de tenir des audiences à huis clos dans le
cadre d'une enquête publique. Et je veux tout de suite peut-être rassurer les
collègues, là. L'idée, ce n'est pas de transformer les enquêtes publiques en
quelque chose de pas public, là, pas du tout, pas du tout. De toute façon, si
on ne voulait pas faire d'enquête publique, on n'en ferait pas. À partir du
moment où on en ordonne une, c'est parce qu'on veut le faire de manière
publique, mais des fois il peut y avoir des situations très délicates, des
malaises, des personnes qui voudraient... On pourrait penser à une personne...
peut-être une personne jeune ou... Tu sais, il peut y avoir des situations
particulières où le coroner aurait avantage à avoir une séance en huis clos,
une décision que j'imagine commune avec la personne en question, là. Donc...
Et, par expérience, les coroners, tu sais, interagissent beaucoup, là avec les
parties intéressées, avec les participants à l'enquête.
Donc, moi, je ne vois pas cette
disposition-là comme pouvant nuire à l'intérêt public ou à l'intérêt
médiatique, mais vraiment plus dans un esprit de protection et de... pour
rassurer des personnes qui seraient éventuellement des participants à
l'enquête, voire des témoins à l'enquête... bien, précisément des témoins à
l'enquête puisqu'on parle d'un huis clos. Donc, c'est forcément une personne
qui viendrait témoigner à l'enquête.
Le Président (M. Bachand) :
Merci. M. le député d'Hochelaga-Maisonneuve, s'il vous plaît.
M. Leduc : Oui. Bien, j'ai
quand même un certain malaise avec cette référence-là au huis clos. Ce que je
lis, ce n'est pas que ce serait une ou des séances, là, mais l'enquête qui
serait à huis clos. C'est comme plus général que juste peut-être une séance de
temps à autre.
Puis je ne comprends surtout pas l'utilité
de l'amendement en raison d'un article de la loi, qui est l'article 146,
qui se lit comme suit : «S'il l'estime nécessaire à l'intérêt public ou à
la protection de la vie privée d'une personne, de sa réputation ou de son droit
à un procès juste et équitable, le coroner interdit, d'office ou sur demande, la publication ou la diffusion d'informations relatées ou pouvant être
relatées au cours de l'enquête.
«L'ordonnance de
non-publication ou de non-diffusion est valable pour la période qu'il fixe ou
pour la durée de l'enquête, à moins que le coroner lève l'interdiction avant la
fin de celle-ci.»
Si le coroner a déjà le
pouvoir de faire une ordonnance de non-publication ou de non-diffusion,
toujours dans l'intérêt, là, de protection de la vie privée d'une personne,
pourquoi on arrive avec le huis clos? Parce que, si c'est un huis clos, ce
n'est plus public, là. C'est une contradiction assez forte entre un huis clos
d'une enquête...
M. Leduc : …si le coroner a
déjà le pouvoir de faire une ordonnance de non-publication et de non-diffusion,
toujours dans l'intérêt, là, de la protection de la vie privée d'une personne,
pourquoi on arrive avec le huis clos? Parce que si c'est un huis clos, ce n'est
plus public, là. C'est une contradiction assez forte entre un huis clos d'une
enquête, qu'on m'a confirmé tantôt qui est de nature publique, là, selon la
définition de cette loi-là, ce qui est bien correct, mais une enquête à huis
clos, ce n'est plus une enquête publique, par définition. Pourquoi on a besoin
de rajouter ça si on a déjà l'instrument de l'ordonnance de non-publication et
de non-diffusion?
Le Président (M.
Bachand) : Merci beaucoup. Mme la ministre.
Mme Guilbault :
…prendrais une très, très brève suspension pour prendre connaissance…
Le Président (M.
Bachand) : Parfait. Alors, nous suspendons quelques instants.
Merci.
(Suspension de la séance à 12 h 43)
(Reprise à 12 h 50)
Le Président (M.
Bachand) :À l'ordre, s'il vous plaît! La
commission reprend ses travaux. Merci beaucoup. Mme la ministre, s'il vous plaît.
Mme Guilbault :
Oui, merci, M. le Président. Bien, si tout le monde est d'accord, je
suspendrais très momentanément l'article 34 le temps qu'on termine la
rédaction de l'amendement, parce que le député d'Hochelaga-Maisonneuve a fait
une remarque très à propos, là, sur le fait que le libellé insinue que
l'enquête au complet se tiendrait à huis clos, alors que l'objectif demeure
d'avoir des audiences précises ou des moments précis à huis clos, qu'on va
maintenir toutefois parce que — puis on me donnait l'exemple de
l'enquête à venir sur le décès de la fillette de Granby — il peut y
avoir vraiment des fois des témoignages où ça peut être problématique d'avoir
même...
Mme Guilbault :
...sur le fait que le libellé insinue que l'enquête au complet se tiendrait à
huis clos, alors que l'objectif demeure d'avoir des audiences précises ou des
moments précis à huis clos, qu'on va maintenir toutefois parce que... puis on
me donnait l'exemple de l'enquête à venir sur le décès de la fillette de Granby,
il peut y avoir vraiment des fois des témoignages où ça peut être problématique
d'avoir même des gens dans la salle. Donc là, l'ordonnance de non-publication,
non-diffusion ne suffirait pas, là, pour assurer le confort puis un contexte
approprié pour certains témoignages. Donc, on va le maintenir, mais on va effectivement
préciser que ça ne sera pas l'enquête au complet.
Le Président (M.
Bachand) : Merci. Il y a consentement? Alors, il y a
consentement, on suspend l'article 34. Mme la ministre, article 35,
s'il vous plaît.
Mme Guilbault :
Oui. Article 35 : Cette loi est modifiée par l'insertion, après
l'article 140, du suivant :
«140.1. Un document déposé en preuve lors
d'une enquête est public et peut être consulté par toute personne, sauf s'il
fait l'objet d'une interdiction de publication ou de diffusion en vertu de la
présente loi.»
Alors, c'est ça. Honnêtement, c'est
quelque chose qui à ma connaissance allait déjà de soi, là. Peut-être que
justement, on voulait chercher à le préciser. Je vais reprendre ça. Bon, c'est
ça, alors l'enquête est publique et les documents qui sont produits à
l'enquête, déposés en preuve lors d'une enquête sont publics aussi, à moins
d'une ordonnance par le coroner.
Le Président (M.
Bachand) : Merci. Interventions sur l'article 35? S'il n'y
a pas d'intervention, nous allons procéder à sa mise aux voix. Mme la
secrétaire, s'il vous plaît.
La Secrétaire
:
Mme Guilbault (Louis-Hébert)?
Mme Guilbault :
Pour.
La Secrétaire
:
M. Bussière (Gatineau)?
M. Bussière : Pour.
La Secrétaire
:
M. Lafrenière (Vachon)?
M. Lafrenière : Pour.
La Secrétaire
:
M. Lévesque (Chapleau)?
M. Lévesque (Chapleau) : Pour.
La Secrétaire
:
M. Provençal (Beauce-Nord)?
M.
Provençal : Pour.
La Secrétaire
:
M. Lévesque (Chapleau) pour M. Lamothe (Ungava)?
M. Lévesque (Chapleau) : Pour.
La Secrétaire
:
M. Lévesque (Chapleau) pour Mme Lecours (Les Plaines)?
M. Lévesque (Chapleau) : Pour.
La Secrétaire
:
M. Rousselle (Vimont)?
M. Rousselle
: Pour.
La Secrétaire
:
Mme Nichols (Vaudreuil)?
Mme Nichols : Pour.
La Secrétaire
:
M. Rousselle (Vimont) pour M. Birnbaum (D'Arcy-McGee)?
M. Rousselle
: Pour.
La Secrétaire
:
M. Leduc (Hochelaga-Maisonneuve)?
M. Leduc : Pour.
La Secrétaire
:
M. Bachand (Richmond)?
Le Président (M.
Bachand) : Abstention. Article 35 est donc adopté. Merci.
Mme la ministre, s'il vous plaît.
Mme Guilbault :
Merci, M. le Président.
Article 36 : L'article 148
de cette loi est modifié par le remplacement de «à l'article 100 ou à
l'article 102» par «aux articles 90.2, 100 ou 102».
Donc, c'est encore la même concordance,
là, qu'on traîne d'une fois à l'autre où on avait ajouté le médecin et le
membre d'ordre professionnel pour... comme pouvant avoir accès à des documents
désormais.
Le Président (M.
Bachand) : Interventions sur l'article 36?
M. Rousselle
: 37.
Le Président (M.
Bachand) : 36. S'il n'y a pas d'autre intervention, on procède
à sa mise aux voix. Mme la secrétaire, s'il vous plaît.
La Secrétaire
: Oui.
Mme Guilbault (Louis-Hébert)?
Mme Guilbault :
Pour.
La Secrétaire
:
M. Bussière (Gatineau)?
M. Bussière : Pour.
La Secrétaire
:
M. Lafrenière (Vachon)?
M. Lafrenière : Pour.
La Secrétaire
:
M. Lévesque (Chapleau)?
M. Lévesque (Chapleau) : Pour.
La Secrétaire
:
M. Provençal (Beauce-Nord)?
M.
Provençal : Pour.
La Secrétaire
:
M. Lévesque (Chapleau) pour M. Lamothe (Ungava)?
M. Lévesque (Chapleau) : Pour.
La Secrétaire
:
M. Lévesque (Chapleau) pour Mme Lecours (Les Plaines)?
M. Lévesque (Chapleau) : Pour.
La Secrétaire
:
M. Rousselle (Vimont)?
M. Rousselle
: Pour.
La Secrétaire
:
Mme Nichols (Vaudreuil)?
Mme Nichols : Pour.
La Secrétaire
:
M. Rousselle (Vimont) pour M. Birnbaum (D'Arcy-McGee)?
M. Rousselle
: Pour.
La Secrétaire
:
M. Leduc (Hochelaga-Maisonneuve)?
M. Leduc : Pour.
La Secrétaire
:
M. Bachand (Richmond)?
Le Président (M.
Bachand) : Abstention. Donc, l'article 36 est adopté.
Merci. Article 37, Mme la ministre, s'il vous plaît.
Mme Guilbault :
Oui...
La Secrétaire
: M. Rousselle
(Vimont)?
M. Rousselle
: Pour.
La Secrétaire
: Mme Nichols
(Vaudreuil)?
Mme Nichols : Pour.
La Secrétaire
: M. Rousselle
(Vimont) pour M. Birnbaum (D'Arcy-McGee)?
M. Rousselle
: Pour.
La Secrétaire
: M. Leduc
(Hochelaga-Maisonneuve)?
M. Leduc : Pour.
La Secrétaire
: M. Bachand
(Richmond)?
Le Président (M.
Bachand) : Abstention. Donc l'article 36 est adopté. Merci.
Article 37, Mme la ministre, s'il vous
plaît.
Mme Guilbault :
Oui, merci, M. le Président. Là, je suis juste en train de réfléchir, là, est-ce
que l'article 37 est encore approprié compte tenu des modifications qu'on a
faites...
Une voix
: ...
Mme Guilbault :
Il ne le serait plus, là. Bien, oui ou non? Je demanderais une courte
suspension.
Le Président (M.
Bachand) : Oui. Merci. On va suspendre quelques instants.
Merci.
(Suspension de la séance à 12 h 55)
(Reprise à 12 h 59)
Le Président (M.
Bachand) : Alors, à l'ordre, s'il vous plaît! La commission
reprend ses travaux, mais compte tenu de l'heure, elle suspend ses travaux
jusqu'à 15 heures. Alors, bon appétit et à tantôt. Merci.
(Suspension de la séance à 13 heures)
15 h (version non révisée)
(Reprise à 15 h 18)
Le Président (M.
Bachand) :À l'ordre, s'il vous plaît! Bon
après-midi. La Commission des institutions reprend ses travaux. Je vous
rappelle que la commission est réunie afin de poursuivre l'étude détaillée du
projet de loi n° 45, Loi concernant principalement la
nomination et le mandat des coroners et du coroner en chef. Lors de la suspension
à 13 heures, nous étions à l'étude de l'article 37. Cela dit, Mme la
ministre, s'il vous plaît, vous avez la parole.
Mme Guilbault :
Oui. Merci, M. le Président. Donc, juste pour ma gouverne, là, on en était où
dans l'article 37? Je l'avais lu?
Le Président (M.
Bachand) : Non. Non, parce que c'était suite à la...
Mme Guilbault :
Ah non! c'est vrai, oui. Je m'étais demandé en cours de lecture s'il était toujours
approprié. Donc, je vais le lire, et puis on pourra ensuite procéder. Donc, article
37 :
L'article 162 de cette loi est modifié par
la suppression, dans le premier alinéa, de «sauf que le rapport de l'agent de
la paix est public lorsqu'il a été déposé en preuve lors de l'enquête et que,
sur demande, le coroner ou le coroner en chef transmet une copie certifiée
conforme du rapport non modifié et des documents y annexés à l'avocat
représentant le procureur général lors de l'enquête».
Donc, c'est ça, je m'étais interrompue parce
que je me demandais s'il était toujours approprié par rapport à ce qu'on a fait
comme changements avant, là, pour redonner au rapport de l'agent de la paix son
statut d'annexe au rapport du coroner. Et, finalement, oui, il s'avère qu'on va
en profiter pour enlever ce bout-là de l'article 162, parce que dans le fond il
n'était pas... déjà, il était plus ou moins pertinent, et surtout on a
préalablement introduit le 140.1 qui, lui, tu sais, précise, là, hors de tout
doute : «Un document déposé en preuve lors d'une enquête est public et peut
être consulté par toute personne, sauf s'il fait l'objet d'une interdiction de
publication ou de diffusion en vertu de la présente loi.» Donc, les documents
produits sont publics, tout simplement, incluant les rapports d'agent de la
paix, donc il n'y a plus de nécessité d'avoir le passage qu'on se propose de
supprimer à l'article 37.
Le Président (M.
Bachand) : Interventions? M. le député de Vimont.
M. Rousselle : Non.
• (19 h 20) •
Le Président (M.
Bachand) : Ça va. Donc, s'il n'y a pas d'autre intervention sur
l'article 37, nous allons procéder à sa mise aux voix. Mme la secrétaire, s'il
vous plaît.
La Secrétaire
: Oui.
Mme Guilbault (Louis-Hébert)?
Mme Guilbault :
Pour.
La Secrétaire
:
M. Bussière (Gatineau)?
M. Bussière : Pour.
La Secrétaire
:
M. Lemieux (Saint-Jean)?
M. Lemieux : Pour.
La Secrétaire
:
M. Lafrenière (Vachon)?
M. Lafrenière : Pour.
La Secrétaire
:
M. Lévesque (Chapleau)?
M. Lévesque (Chapleau) : Pour.
La Secrétaire
:
M. Provençal (Beauce-Nord)?
M.
Provençal : Pour.
La Secrétaire
:
M. Lévesque (Chapleau) pour M. Lamothe (Ungava)?
M. Lévesque (Chapleau) : Pour.
La Secrétaire
:
M. Lévesque (Chapleau) pour Mme Lecours (Les Plaines)?
M. Lévesque (Chapleau) : Pour.
La Secrétaire
:
M. Rousselle (Vimont)?
M. Rousselle : Pour.
La Secrétaire
:
Mme Nichols (Vaudreuil)?
Mme Nichols : Pour.
La Secrétaire
:
M. Rousselle (Vimont) pour M. Birnbaum (D'Arcy-McGee)?
M. Rousselle : Pour.
La Secrétaire
:
M. Leduc (Hochelaga-Maisonneuve)?
M. Leduc : Pour.
La Secrétaire
:
M. Bachand (Richmond)?
Le Président (M.
Bachand) : Abstention. Donc, l'article 37 est adopté. Merci
beaucoup.
Mme la ministre, s'il vous plaît.
Mme Guilbault :
Merci, M. le Président. Je propose qu'on retourne à l'article 34, si tout le
monde est d'accord, parce qu'on l'avait suspendu, là, le temps de rédiger...
La Secrétaire
: ...M. Leduc
(Hochelaga-Maisonneuve)?
M. Leduc : Pour.
La Secrétaire
: M. Bachand
(Richmond)?
Le Président (M.
Bachand) : Abstention.
L'article 37 est adopté. Merci beaucoup. Mme
la ministre, s'il vous plaît.
Mme Guilbault :
Merci, M. le Président. Je propose qu'on retourne à l'article 34, si tout
le monde est d'accord, parce qu'on l'avait suspendu, là, le temps de rédiger l'amendement
qui, je présume, est prêt. Alors, je ne sais pas s'il est peut-être même dans
le greffe.
Le Président (M.
Bachand) : On va vérifier.
Mme Guilbault :
Non. Enfin, on pourrait...
Le Président (M.
Bachand) : Vous pourriez en faire la lecture cependant si vous
l'avez sous la main, l'amendement.
Mme Guilbault :
Ah! je ne l'ai pas. Bon, bien pour... c'est parce que, là, on arrive à
l'article 38, c'est pour ça, qui va probablement donner lieu à des
discussions. Donc, c'est pour ça...
Le Président (M.
Bachand) : On peut suspendre quelques instants pour la
transmission de l'amendement. Pas de problème.
Mme Guilbault :
Ah! je l'ai, je l'ai...
Le Président (M.
Bachand) :O.K., vous l'avez.
Mme Guilbault :
Donc, article 34. Je le relis puis ensuite je lis l'amendement ou je lis
directement l'amendement?
Le Président (M.
Bachand) : Vous pouvez lire directement l'amendement parce que
l'article a déjà été lu.
Mme Guilbault :
Parfait. Article 34 : Remplacer, dans l'article 34 du projet de
loi, «enquête» par «audience».
Le Président (M.
Bachand) : Parfait, merci. Alors, on va suspendre quelques
instants. Merci.
(Suspension de la séance à 15 h 22)
(Reprise à 15 h 26)
Le Président (M.
Bachand) : Alors donc, à l'ordre! La commission reprend ses
travaux. Alors, Mme la ministre, la parole est à vous.
Mme Guilbault :Merci, M. le Président. Alors, je maintiens mon amendement 34.
Je le dis au micro ou...
Le Président (M.
Bachand) : ...ce que j'ai compris, c'est une suspension pour
faire une vérification sur l'amendement...
Mme Guilbault :
Oui, tout à fait.
Le Président (M.
Bachand) : ...de suspendre et l'amendement et l'article 34.
Mme Guilbault :
De l'article 34.
Le Président (M.
Bachand) : Ça va, consentement? Merci beaucoup. Mme la ministre,
s'il vous plaît.
Mme Guilbault :
Oui. Et là l'article 38 avait déjà été suspendu, donc...
Le Président (M.
Bachand) : ...suspendu, il avait été discuté suite à une
discussion que vous aviez eue sur la question de la formation avec le...
Mme Guilbault :
Oui. Ah! Je pensais qu'on l'avait suspendu.
Le Président (M.
Bachand) : Il n'est pas suspendu, non.
Mme Guilbault :O.K. Donc là, j'en fais la lecture?
Le Président (M.
Bachand) :S'il vous plaît.
Mme Guilbault :O.K. Je suis désolée, M. le Président.
Le Président (M.
Bachand) : Il n'y a aucun souci.
Mme Guilbault :Il y a toutes sortes de choses, là, qui se passent en
simultané. Parfait.
Article 38 : L'article 163 de cette
loi est remplacé par les suivants :
«163. Le gouvernement établit, par
règlement, la procédure de recrutement et de sélection des personnes aptes à
être nommées coroner, coroner...
Mme Guilbault :
…donc, là, j'en fais la lecture?
Le Président (M. Bachand) :S'il vous plaît.
Mme Guilbault :
O.K. Je suis désolée, M. le Président…
Le Président (M.
Bachand) : Il n'y a aucun souci.
Mme Guilbault :
…il y a toutes sortes de choses, là, qui se passent en simultané. Parfait.
Article 38 : L'article 163
de cette loi est remplacé par les suivants :
«163. Le gouvernement établit, par
règlement, la procédure de recrutement et de sélection des personnes aptes à
être nommées coroner, Coroner en chef ou coroner en chef adjoint.
Ce règlement peut notamment :
1° déterminer la publicité qui doit être
faite pour procéder au recrutement ainsi que les éléments qu'elle doit
contenir;
2° déterminer les conditions
d'admissibilité et la procédure à suivre pour se porter candidat;
3° autoriser la formation de comités de
sélection chargés d'évaluer l'aptitude des candidats et de fournir un avis sur
eux, fixer leur composition et déterminer le mode de nomination de leurs
membres;
4° déterminer les critères de sélection
dont un comité tient compte;
5° déterminer les renseignements qu'un
comité peut requérir d'un candidat et les consultations qu'il peut effectuer;
6° déterminer la durée de validité de la
déclaration d'aptitude.
«163.1. Le gouvernement établit, par
règlement, la procédure de renouvellement du mandat d'un coroner.
Ce règlement peut notamment :
1° autoriser la formation de comités
d'examen, fixer leur composition et déterminer le mode de nomination de leurs
membres;
2° déterminer les critères dont un comité
tient compte;
3° déterminer les renseignements qu'un
comité peut requérir d'un coroner et les consultations qu'il peut effectuer.
Un comité d'examen ne peut faire une
recommandation défavorable au renouvellement du mandat d'un coroner sans, au
préalable, l'informer de son intention et des motifs sur lesquels la
recommandation se fonde et sans lui avoir donné l'occasion de présenter ses
observations.
«163.2. Les membres d'un comité de
sélection ou d'un comité d'examen ne sont pas rémunérés, sauf dans les cas et
aux conditions que peut déterminer le gouvernement.
Ils ont cependant droit au remboursement
des dépenses faites dans l'exercice de leurs fonctions, aux conditions que
détermine le gouvernement.
«163.3. Les membres d'un comité de
sélection ou d'un comité d'examen ne peuvent être poursuivis en justice en
raison d'actes accomplis de bonne foi dans l'exercice de leurs fonctions.»
Et c'est ça, ça complète.
Le Président (M.
Bachand) : Merci. M. le député de Vimont, s'il vous plaît.
M. Rousselle
: M. le Président,
je vous reviens… pas de problème avec ça, mais j'aurais un 163.4 à ajouter. Je
peux le faire tout de suite?
Le Président (M.
Bachand) : Oui, s'il vous plaît.
M. Rousselle
: Puis ils
ne seront pas… personne ne va être surpris d'où je m'en vais. Donc,
l'article 38 du projet de loi… en tout cas, c'est :
«163.4. Le gouvernement détermine par
règlement, après consultation des ordres professionnels concernés, les critères
d'une formation de base d'au moins trois mois ainsi que les obligations en
matière de formation continue applicable.»
Le Président (M.
Bachand) : Merci. Alors, nous allons suspendre quelques
instants pour la transmission. Merci beaucoup.
(Suspension de la séance à 15 h 30)
15 h 30 (version non révisée)
(Reprise à 15 h 55)
Le Président (M.
Bachand) :À l'ordre, s'il vous plaît! La commission
reprend ses travaux. M. le député de Vimont, s'il vous plaît.
M. Rousselle
: Merci,
M. le Président. Écoutez, après discussion, on va retirer l'amendement qu'on a
amené pour, par la suite, n'en mettre un autre.
Le Président (M.
Bachand) : Est-ce qu'il y a consentement pour retirer le
premier amendement?
Une voix
: Consentement.
Le Président (M.
Bachand) :M. le député de Vimont.
M. Rousselle
: Maintenant,
la nouvelle mouture de 163.4 serait :
«163.4 Le gouvernement détermine par
règlement les critères d'une formation de base d'au moins trois mois ainsi que
les obligations en matière de formation continue.»
Le Président (M.
Bachand) :Merci beaucoup. Mme la ministre,
je pense qu'il y a eu une discussion pour suspendre l'étude de l'amendement.
Mme Guilbault :
Oui. Oui, c'est ça, oui, parce qu'on fait juste vérifier, là, être certains que
tout foncitonne, alors oui, si on peut suspendre l'amendement temporairement.
Le Président (M.
Bachand) : Donc, s'il y a consentement, on suspendrait l'étude
de l'amendement ainsi que l'article 38. Consentement?
Une voix
: Consentement.
Le Président
: Mme la
ministre, s'il vous plaît.
Une voix
: ...
Mme Guilbault :
Moi, ça?
Le Président (M.
Bachand) : Donc, je pense que vous voulez revenir à l'article
34.
Mme Guilbault :
Oui, je proposerais qu'on revienne à 34, qui, lui, est finalisé.
Le Président (M.
Bachand) : Ça va? Tout le monde est d'accord? On revient à 34. Mme
la ministre.
Mme Guilbault :
Là, l'amendement, je... Bon, un instant, on va mettre la main sur l'amendement.
Ah! merci. Donc, article 34 :
Remplacer, dans l'article 34 du projet de
loi, «enquête» par «audition d'un témoin».
Donc, ça corrige ce qu'on disait depuis tout
à l'heure.
Le Président (M.
Bachand) : Ça va? M. le député d'Hochelaga-Maisonneuve.
M. Leduc : Je suis bien
content, M. le Président.
Le Président (M.
Bachand) : Bon, bien, si vous êtes content, M. le député, on
est tout le monde très content. Bravo.
Est-ce qu'il y a d'autres interventions? S'il
n'y a pas d'interventions sur l'amendement, on va la porter... l'amendement va
être mis aux voix,Mme la secrétaire.
La Secrétaire
: Oui. Mme Guilbault
(Louis-Hébert)?
Mme Guilbault :
Pour.
La Secrétaire
:
:
M. Bussière (Gatineau)?
M. Bussière : Pour.
La Secrétaire
: M. Lemieux
(Saint-Jean)?
M. Lemieux : Pour.
La Secrétaire
: M. Lafrenière
(Vachon)?
M. Lafrenière : Pour.
La Secrétaire
: M. Lévesque
(Chapleau)?
M. Lévesque (Chapleau) : Pour.
La Secrétaire
: M. Provençal
(Beauce-Nord)?
M.
Provençal : Pour.
La Secrétaire
: M. Lévesque
(Chapleau) pour M. Lamothe (Ungava)?
M. Lévesque (Chapleau) : Pour.
La Secrétaire
: M. Lévesque
(Chapleau) pour Mme...
La Secrétaire
: …Mme Guilbault
(Louis-Hébert)?
Mme Guilbault :
Pour.
La Secrétaire
: M. Bussière
(Gatineau)?
M. Bussière : Pour.
La Secrétaire
: M. Lemieux
(Saint-Jean)?
M. Lemieux : Pour.
La Secrétaire
: M. Lafrenière
(Vachon)?
M. Lafrenière : Pour.
La Secrétaire
: M. Lévesque
(Chapleau)?
M. Lévesque (Chapleau) : Pour.
La Secrétaire
: M. Provençal
(Beauce-Nord)?
M.
Provençal : Pour.
La Secrétaire
: M. Lévesque
(Chapleau) pour M. Lamothe (Ungava)?
M. Lévesque (Chapleau) : Pour.
La Secrétaire
: M. Lévesque
(Chapleau) pour Mme Lecours (Les Plaines)?
M. Lévesque (Chapleau) : Pour.
La Secrétaire
: M. Rousselle
(Vimont)?
M. Rousselle
: Pour.
La Secrétaire
: Mme Nichols
(Vaudreuil)?
Mme Nichols : Pour.
La Secrétaire
: M. Rousselle
(Vimont) pour M. Birnbaum (D'Arcy-McGee)?
M. Rousselle
: Pour.
La Secrétaire
: M. Leduc
(Hochelaga-Maisonneuve)?
M. Leduc : Pour.
La Secrétaire
: M. Bachand
(Richmond)?
Le Président (M.
Bachand) : Abstention. Donc, l'amendement est adopté.
Nous sommes maintenant… s'il y a des
interventions sur 34 tel qu'amendé? S'il n'y a pas d'intervention, nous allons
mettre 34 tel qu'amendé aux voix. Mme la secrétaire, s'il vous plaît.
La Secrétaire
: Oui. Mme Guilbault
(Louis-Hébert)?
Mme Guilbault :
Pour.
La Secrétaire
: M. Bussière
(Gatineau)?
M. Bussière : Pour.
La Secrétaire
: M. Lemieux
(Saint-Jean)?
M. Lemieux : Pour.
La Secrétaire
: M. Lafrenière
(Vachon)?
M. Lafrenière : Pour.
La Secrétaire
: M. Lévesque
(Chapleau)?
M. Lévesque (Chapleau) :
Pour.
La Secrétaire
: M. Provençal
(Beauce-Nord)?
M.
Provençal : Pour.
La Secrétaire
: M. Lévesque
(Chapleau) pour M. Lamothe (Ungava)?
M. Lévesque (Chapleau) : Pour.
La Secrétaire
: M. Lévesque
(Chapleau) pour Mme Lecours (Les Plaines)?
M. Lévesque (Chapleau) : Pour.
La Secrétaire
: M. Rousselle
(Vimont)?
M. Rousselle
: Pour.
La Secrétaire
: Mme Nichols
(Vaudreuil)?
Mme Nichols : Pour.
La Secrétaire
: M. Rousselle
(Vimont) pour M. Birnbaum (D'Arcy-McGee)?
M. Rousselle
: Pour.
La Secrétaire
: M. Leduc
(Hochelaga-Maisonneuve)?
M. Leduc : Pour.
La Secrétaire
: M. Bachand
(Richmond)?
Le Président (M.
Bachand) : Abstention. Donc, l'article 34, tel qu'amendé, est adopté.
Merci beaucoup. Mme la ministre, s'il vous plaît.
Mme Guilbault :Merci, M. le Président. Donc, je me rappelle bien qu'on a
suspendu 38?
Le Président (M.
Bachand) : 39. Exactement.
Mme Guilbault :
Parfait. 39. Article 39. L'article 164 de cette loi est modifié par
l'insertion, dans le premier alinéa et après «visé à l'article 163», de «ou à
l'article 161».
Donc, c'est une modification de concordance.
Je fais juste lire, voir si notre éventuel 163.4, là, pourrait être concerné.
Non, ça me semble… Juste pour être certains, là.
Le Président (M.
Bachand) :Est-ce que ça va?
Mme Guilbault :
En fait, attendez.
Le Président (M.
Bachand) : Oui, Mme la ministre.
Mme Guilbault :
Je veux juste être sûre de mon affaire.
(Consultation)
Le Président (M.
Bachand) : Aimeriez-vous un petit peu de temps, Mme la ministre?
Écoutez, on va suspendre quelques instants?
Mme Guilbault :
Oui, juste pour être sûre.
(Suspension de la séance à 16 heures)
16 h (version non révisée)
(Reprise à 16 heures)
Le Président (M.
Bachand) :À l'ordre, s'il vous plaît! On
reprend les travaux. Mme la ministre, s'il vous plaît.
Mme Guilbault :
Merci, M. le Président. Si mes collègues sont d'accord, je suspendrais aussi
l'étude de l'article 39 jusqu'à ce qu'on ait terminé 38, qui va influencer
probablement 39.
Le Président (M.
Bachand) :Merci beaucoup. Consentement? Merci
beaucoup. Mme la ministre. Article 40.
Mme Guilbault :
Merci. Article 40 : L'article 166 de cette loi est abrogé.
Le Président (M.
Bachand) :Est-ce qu'il y a des
commentaires? Interventions?
Mme Guilbault :
C'est pour les formulaires, c'est ça.
Le Président (M.
Bachand) : S'il n'y a pas d'autre... voyons, intervention, on
va passer à la mise aux voix. Mme la secrétaire.
La Secrétaire
: Oui. Mme Guilbault
(Louis-Hébert)?
Mme Guilbault :
Pour.
La Secrétaire
: M. Bussière
(Gatineau)?
M. Bussière : Pour.
La Secrétaire
: M. Lemieux
(Saint-Jean)?
M. Lemieux : Pour.
La Secrétaire
: M. Lafrenière
(Vachon)?
M. Lafrenière : Pour.
La Secrétaire
: M. Lévesque
(Chapleau)?
M. Lévesque (Chapleau) : Pour.
La Secrétaire
: M. Provençal
(Beauce-Nord)?
M.
Provençal : Pour.
La Secrétaire
: M. Lévesque
(Chapleau) pour M. Lamothe (Ungava)?
M. Lévesque (Chapleau) : Pour.
La Secrétaire
: M. Lévesque
(Chapleau) pour Mme Lecours (Les Plaines)?
M. Lévesque (Chapleau) : Pour.
La Secrétaire
: M. Rousselle
(Vimont)?
M. Rousselle : Pour.
La Secrétaire
: Mme Nichols
(Vaudreuil)?
Mme Nichols : Pour.
La Secrétaire
: M. Rousselle
(Vimont) pour M. Birnbaum (D'Arcy-McGee)?
M. Rousselle : Pour.
La Secrétaire
: M. Leduc
(Hochelaga-Maisonneuve)?
M. Leduc : Pour.
La Secrétaire
: M. Bachand
(Richmond)?
Le Président (M.
Bachand) : Abstention. Donc, l'article 40 est adopté. Mme
la ministre, s'il vous plaît.
Mme Guilbault :
Merci, M. le Président. 41, j'aurai un amendement aussi, mais donc article 41 :
L'article 168 de cette loi est modifié par le remplacement, dans le
paragraphe 7° du premier alinéa, de «des documents annexés à ces rapports»
par «d'un document visé à l'article 93».
Le Président (M.
Bachand) : Et l'amendement.
Mme Guilbault :
Oui, l'amendement. Article 41 : Remplacer, dans l'article 41 du
projet de loi, «d'un document visé à l'article 93» par «d'un document visé
à l'article 93 ou à l'article 161».
Le Président (M.
Bachand) : Merci.
Alors, on va suspendre quelques instants
pour transmission. Merci.
(Suspension de la séance à 16 h 2)
(Reprise à 16 h 05)
Le Président (M.
Bachand) : À l'ordre, s'il vous plaît! La commission reprend
ses travaux. Donc, nous sommes sur l'amendement présenté par la ministre.
Interventions sur l'amendement? S'il n'y a pas d'intervention sur l'amendement,
nous allons procéder à sa mise aux voix. Mme la secrétaire, s'il vous
plaît.
La Secrétaire
: Oui.
Mme Guilbault (Louis-Hébert)?
Mme Guilbault :
Pour.
La Secrétaire
:
M. Bussière (Gatineau)?
M. Bussière : …
La Secrétaire
: M. Lemieux
(Saint-Jean)?
M. Lemieux : Pour.
La Secrétaire
:
M. Lafrenière (Vachon)?
M. Lafrenière : Pour.
La Secrétaire
:
M. Lévesque (Chapleau)?
M. Lévesque (Chapleau) : Pour.
La Secrétaire
:
M. Provençal (Beauce-Nord)?
M. Provençal : Pour.
La Secrétaire
:
M. Lévesque (Chapleau) pour M. Lamothe (Ungava)?
M. Lévesque (Chapleau) : Pour.
La Secrétaire
:
M. Lévesque (Chapleau) pour Mme Lecours (Les Plaines)?
M. Lévesque (Chapleau) : Pour.
La Secrétaire
:
M. Rousselle (Vimont)?
M. Rousselle
: Pour.
La Secrétaire
:
Mme Nichols (Vaudreuil)?
Mme Nichols : Pour.
La Secrétaire
:
M. Rousselle (Vimont) pour M. Birnbaum (D'Arcy-McGee)?
M. Rousselle
: Pour.
La Secrétaire
:
M. Leduc (Hochelaga-Maisonneuve)?
M. Leduc : Pour.
La Secrétaire
:
M. Bachand (Richmond)?
Le Président (M.
Bachand) : Abstention. Donc l'amendement est adopté. Est-ce
qu'il y a des interventions maintenant sur 41, tel qu'amendé? S'il n'y a pas
d'autre intervention, nous allons procéder à sa mise aux voix.
Mme la secrétaire, s'il vous plaît.
La Secrétaire
: Oui.
Mme Guilbault (Louis-Hébert)?
Mme Guilbault :
Pour.
La Secrétaire
:
M. Bussière (Gatineau)?
M. Bussière : Pour.
La Secrétaire
: M. Lemieux
(Saint-Jean)?
M. Lemieux : Pour.
La Secrétaire
:
M. Lafrenière (Vachon)?
M. Lafrenière : Pour.
La Secrétaire
:
M. Lévesque (Chapleau)?
M. Lévesque (Chapleau) : Pour.
La Secrétaire
:
M. Provençal (Beauce-Nord)?
M. Provençal : Pour.
La Secrétaire
:
M. Lévesque (Chapleau) pour M. Lamothe (Ungava)?
M. Lévesque (Chapleau) : Pour.
La Secrétaire
:
M. Lévesque (Chapleau) pour Mme Lecours (Les Plaines)?
M. Lévesque (Chapleau) : Pour.
La Secrétaire
:
M. Rousselle (Vimont)?
M. Rousselle
: Pour.
La Secrétaire
:
Mme Nichols (Vaudreuil)?
Mme Nichols : Pour.
La Secrétaire
:
M. Rousselle (Vimont) pour M. Birnbaum (D'Arcy-McGee)?
M. Rousselle
: Pour.
La Secrétaire
:
M. Leduc (Hochelaga-Maisonneuve)?
M. Leduc : Pour.
La Secrétaire
:
M. Bachand (Richmond)…
La Secrétaire
: …M. Lévesque
(Chapleau)?
M. Lévesque (Chapleau) : Pour.
La Secrétaire
: M. Provençal
(Beauce-Nord)?
M.
Provençal : Pour.
La Secrétaire
: M. Lévesque
(Chapleau) pour M. Lamothe (Ungava)?
M. Lévesque (Chapleau) : Pour.
La Secrétaire
: M. Lévesque
(Chapleau) pour Mme Lecours (Les Plaines)?
M. Lévesque (Chapleau) : Pour.
La Secrétaire
: M. Rousselle
(Vimont)?
M. Rousselle
: Pour.
La Secrétaire
: Mme Nichols
(Vaudreuil)?
Mme Nichols : Pour.
La Secrétaire
: M. Rousselle
(Vimont) pour M. Birnbaum (D'Arcy-McGee)?
M. Rousselle
: Pour.
La Secrétaire
: M. Leduc
(Hochelaga-Maisonneuve)?
M. Leduc : Pour.
La Secrétaire
: M. Bachand
(Richmond)?
Le Président (M.
Bachand) : Abstention. Donc, l'article 41, tel qu'amendé, est adopté.
Merci. M. le député d'Hochelaga-Maisonneuve, s'il vous plaît.
M. Leduc : Merci, M. le
Président. On aimerait déposer un 41.1, il est peut-être déjà sur le Greffier,
la dernière version?
Le Président (M.
Bachand) : Le Greffier, oui.
M. Leduc : Merveilleux. Je
vais le lire donc immédiatement.
Le Président (M.
Bachand) : Vous me l'avez distribué tantôt.
M. Leduc : On a envoyé une
dernière version.
Le Président (M.
Bachand) : Faites la lecture, faites la lecture, oui, oui, pas
de problème.
M. Leduc : Je peux la lire, en
attendant, peut-être qu'elle se retrouve… elle n'est pas compliquée de toute
façon.
Insérer, après l'article 41 du projet de
loi, le suivant :
41.1 L'article 168.1 de la présente loi
est modifié par l'ajout du paragraphe suivant : «Ce règlement est édicté au
maximum le 1er janvier 2021.»
Voulez-vous que je l'explique, M. le
Président, ou on attend que ce soit sur le Greffier? Je peux l'expliquer en
attendant, si vous voulez.
Le Président (M.
Bachand) : Oui, bien, on va juste le distribuer, parce que ce
que j'avais devant moi, c'est différent légèrement.
M. Leduc : Alors, c'est ça, on
a envoyé une dernière version il y a quelques minutes.
Le Président (M.
Bachand) : C'est pour ça. Alors, on va suspendre quelques
instants, s'il vous plaît. Merci.
(Suspension de la séance à 16 h 7)
(Reprise à 16 h 10)
Le Président (M.
Bachand) : Merci. La commission reprend ses travaux. M. le
député d'Hochelaga-Maisonneuve, s'il vous plaît.
M. Leduc : Merci, M. le
Président. En 2013, il y a eu un changement à la loi qui a rajouté
l'article 168.1, qui prévoit qu'un règlement peut établir... Je vais le
lire, là, le 168.1 : «...peut établir les montants, les conditions
d'admissibilité et les modalités de versement de l'aide financière que le
Coroner en chef peut accorder en vertu de l'article 125.1 à des membres de
la famille d'une personne décédée pour le remboursement des frais qu'ils ont
engagés, pour des services d'assistance ou de représentation juridique lors
d'une enquête tenue par un coroner à la suite d'une enquête indépendante menée
par le Bureau des enquêtes indépendantes conformément à l'article 289.2 de
la Loi sur la police.»
Or, ce règlement auquel 168.1 fait
référence n'a jamais été édicté depuis 2013, M. le Président. Ça fait sept ans.
Lors des derniers crédits budgétaires qu'on a tenus, là, à la mi-août, si je me
rappelle bien, j'avais soulevé la question, j'avais posé la question à Mme la
ministre : Qu'en est-il de ce règlement? On l'attend. Elle m'avait répondu
qu'elle était ouverte à en discuter dans le cadre de l'étude du projet de loi.
Nous y sommes arrivés. Nous sommes à l'étude du projet de loi, à l'article
précis qui y fait référence. Donc, discutons-en.
C'est quelque chose qui est important. On
a eu à s'impliquer dans l'affaire... bien, l'affaire, dans la demande de la
famille Coriolan, entre autres. Et ce qu'on veut éviter, c'est justement ça,
c'est qu'on ait à chaque fois à refaire cette démarche-là, d'aller chercher
quelques sous auprès de... discrétionnaires, dans le fond, auprès de la
ministre. C'est une démarche qui n'est pas nécessaire, qui est pénible, qui ne
devrait pas avoir lieu, en fait. Ça devrait être plus facile d'avoir accès.
C'est déjà prévu, de toute façon, dans la loi. Aucun règlement n'a été édicté
depuis. C'est dommage.
Mais là on a la loi qui est ouverte, on en
discute. Et là on propose la date, 1er janvier 2021. Là, on... Avec un peu
d'espoir, la loi sera terminée aujourd'hui... l'étude détaillée sera terminée
un peu plus tard dans l'après-midi. On aura l'occasion de retourner dans deux
semaines au salon bleu, faire nos discours, «chop, chop», procéder à l'adoption
finale, un petit tour au lieutenant général... lieutenant-gouverneur général,
et puis, hop! la loi entre en fonction. Alors, janvier 2021 pour le règlement,
c'est tout à fait plausible. C'est même généreux, je pense, comme délai.
Encore faut-il qu'il soit prêt, ce
règlement, mais j'ose espérer que 2013... peut-être que le précédent
gouvernement avait commencé une ébauche du règlement. Si ce n'est pas le cas,
j'ose espérer que l'actuel gouvernement, depuis ses deux années en fonction, a
travaillé sur une ébauche de règlement, M. le ministre... M. le ministre... M.
le Président. Alors, voici ma question : Peut-on...
M. Leduc : ...pense, comme
délai. Encore faut-il qu'il soit prêt, ce règlement, mais j'ose espérer que
2013... Peut-être que le précédent gouvernement avait commencé une ébauche du règlement.
Si ce n'est pas le cas, j'ose espérer que l'actuel gouvernement, depuis ses
deux années en fonction, a travaillé sur une ébauche de règlement, M. le
ministre... M. le ministre... M. le Président.
Alors, voici ma question : Peut-on
s'attendre à ce que ça bouge d'ici le 1er janvier 2021?
Le Président (M.
Bachand) :Merci beaucoup, M. le député. Mme
la ministre, s'il vous plaît.
Mme Guilbault :Merci, M. le Président. Eh bien, je m'engage, chose certaine, à
faire en sorte que, dans le... Parce que là, on va introduire des nouvelles dispositions
réglementaires, fort probablement, là, sous réserve des discussions du 38. Il y
a déjà des choses aussi qui doivent être modifiées dans les règlements, entre
autres, pour les professions éligibles à la fonction de coroner, pour ce qui
touche éventuellement la formation, pour tout ce qui touche aussi la formation
de comités pour le renouvellement, la nomination. Donc, il y a déjà énormément
de travail réglementaire à faire.
Il y a une mouvance réglementaire qui
touche... chronique, une mouvance réglementaire chronique qui touche le Bureau
du coroner actuellement. Et je m'engage à ce que les travaux, dans le cadre de
ce règlement-là, fassent partie de cette mouvance. Mais je ne mettrai pas un
délai dans la loi comme telle. Par contre, je m'engage à ce que ça fasse partie
de la mouvance réglementaire.
Le Président (M.
Bachand) : M. le député.
M. Leduc : Juste pour un
rappel. La Protectrice du citoyen, qui est venue nous présenter son mémoire, en
a fait allusion, elle disait qu'il serait clairement souhaitable que ce
règlement-là soit édicté dans un délai raisonnable. Étant donné qu'on a fait
référence à ce règlement en 2013, je pense qu'on est bien au-delà de la
raisonnabilité.
J'apprécie l'engagement de Mme la
ministre. Je présuppose que la date limite, c'est la fin du mandat, la fin de
la législature. J'espère que ce sera bien plus tôt que ça. Je ne sais pas
comment ça prend de temps adapter un règlement suite au projet de loi actuel.
Est-ce qu'on parle... Est-ce que... En fait, je l'invite à me dire si elle peut
être plus précise. Est-ce qu'on parle de l'hiver prochain? Est-ce que ça va
être prêt d'ici l'été prochain? À défaut de mettre une date, est-ce qu'on a une
espèce d'horizon un peu plus clair qu'on peut discuter?
Le Président (M.
Bachand) : Mme la ministre.
Mme Guilbault :
Le plus tôt possible, M. le Président, dans le contexte de la mouvance
réglementaire généralisée. Générale. Générale et généralisée.
Le Président (M.
Bachand) : M. le député.
M. Leduc : Je me permettrais
peut-être donc une dernière petite question : Est-ce qu'il y avait déjà une
ébauche de prête?
Le Président (M.
Bachand) : Mme la ministre.
Mme Guilbault :
Il y a eu des réflexions, il y a du travail qui a été fait, oui, certainement.
Mais le fruit de tout ça sera évidemment prépublié un jour dans la Gazette
officielle, et puis mon collègue d'Hochelaga-Maisonneuve pourra faire ses
commentaires le moment venu.
Le Président (M.
Bachand) : Ça va? Merci. Est-ce qu'il y a d'autres
interventions? Sinon, nous allons procéder à la mise aux voix de l'amendement.
Mme la secrétaire, s'il vous plaît.
La Secrétaire
: Oui.
M. Leduc (Hochelaga-Maisonneuve)?
M. Leduc : Pour.
La Secrétaire
:
Mme Guilbault (Louis-Hébert)?
Mme Guilbault :
Contre.
La Secrétaire
:
M. Bussière (Gatineau)?
M. Bussière : Contre.
La Secrétaire
:
M. Lemieux (Saint-Jean)?
M. Lemieux : Contre.
La Secrétaire
:
M. Lafrenière (Vachon)?
M. Lafrenière : Contre.
La Secrétaire
:
M. Lévesque (Chapleau)?
M. Lévesque (Chapleau) :
Contre.
La Secrétaire
:
M. Provençal (Beauce-Nord)?
M.
Provençal : Contre.
La Secrétaire
:
M. Lévesque (Chapleau) pour M. Lamothe (Ungava)?
M. Lévesque (Chapleau) :
Contre.
La Secrétaire
:
M. Lévesque (Chapleau) pour Mme Lecours...
La Secrétaire
: …Mme Guilbault
(Louis-Hébert)?
Mme Guilbault :
Contre.
La Secrétaire
: M. Bussière
(Gatineau)?
M. Bussière : Contre.
La Secrétaire
: M. Lemieux
(Saint-Jean)?
M. Lemieux : Contre.
La Secrétaire
: M. Lafrenière
(Vachon)?
M. Lafrenière : Contre.
La Secrétaire
: M. Lévesque
(Chapleau)?
M. Lévesque (Chapleau) :
Contre.
La Secrétaire
: M. Provençal
(Beauce-Nord)?
M.
Provençal : Contre.
La Secrétaire
: M. Lévesque
(Chapleau) pour M. Lamothe (Ungava)?
M. Lévesque (Chapleau) :
Contre.
La Secrétaire
: M. Lévesque
(Chapleau) pour Mme Lecours (Les Plaines)?
M. Lévesque (Chapleau) :
Contre.
La Secrétaire
: M. Rousselle
(Vimont)?
M. Rousselle
: Pour.
La Secrétaire
: Mme Nichols
(Vaudreuil)?
Mme Nichols : Pour.
La Secrétaire
: M. Rousselle
(Vimont) pour M. Birnbaum (D'Arcy-McGee)?
M. Rousselle
: Pour.
La Secrétaire
: M. Bachand
(Richmond)?
Le Président (M.
Bachand) : Abstention. Donc, l'amendement est rejeté. Merci
beaucoup. Mme la ministre, s'il vous plaît.
Mme Guilbault :
Oui, 42… Merci, M. le Président.
42. L'article 180 de cette loi est
modifié par l'insertion, après «concernant», de «les documents qui sont
consultés ou transmis en cours d'investigation ou d'enquête ainsi que».
Alors, ça ajoute le fait que, maintenant,
on va pouvoir transmettre des documents en cours d'investigation plutôt que
seulement des annexes à la fin d'une investigation comme par le passé.
Le Président (M.
Bachand) : Merci. Interventions? S'il n'y a pas d'intervention,
est-ce que l'article 42 est adopté? Excusez-moi, je suis allé trop vite.
Mise aux voix, Mme la secrétaire, pardon.
La Secrétaire
: Oui. Mme Guilbault
(Louis-Hébert)?
Mme Guilbault :
Pour.
La Secrétaire
: M. Bussière
(Gatineau)?
M. Bussière : Pour.
La Secrétaire
: M. Lemieux
(Saint-Jean)?
M. Lemieux : Pour.
La Secrétaire
: M. Lafrenière
(Vachon)?
M. Lafrenière : Pour.
La Secrétaire
: M. Lévesque
(Chapleau)?
M. Lévesque (Chapleau) : Pour.
La Secrétaire
: M. Provençal
(Beauce-Nord)?
M.
Provençal : Pour.
La Secrétaire
: M. Lévesque
(Chapleau) pour M. Lamothe (Ungava)?
M. Lévesque (Chapleau) : Pour.
La Secrétaire
: M. Lévesque
(Chapleau) pour Mme Lecours (Les Plaines)?
M. Lévesque (Chapleau) : Pour.
La Secrétaire
: M. Rousselle
(Vimont)?
M. Rousselle
: Pour.
La Secrétaire
: Mme Nichols
(Vaudreuil)?
Mme Nichols : Pour.
La Secrétaire
: M. Rousselle
(Vimont) pour M. Birnbaum (D'Arcy-McGee)?
M. Rousselle
: Pour.
La Secrétaire
: M. Leduc
(Hochelaga-Maisonneuve)?
M. Leduc : Pour.
La Secrétaire
: M. Bachand
(Richmond)?
Le Président (M.
Bachand) : Abstention. Merci, l'article 42 est adopté. Mme
la ministre, s'il vous plaît.
Mme Guilbault :
Merci, M. le Président.
Article 43 : «L'article 116
de la Loi modifiant l'organisation et la gouvernance du réseau de la santé et
des services sociaux notamment par l'abolition des agences régionales est
abrogé.»
Donc, là, c'est ça… un instant, ce n'est
comme pas la même loi, là. C'est une modification de concordance avec
l'article 15 de notre projet de loi. Donc, sans doute une affaire
d'appellation… c'est ça. Ça a un lien avec les transformations de dénominations
dans le réseau.
Le Président (M.
Bachand) : Merci. Interventions? S'il n'y a pas d'autre
intervention, nous allons procéder à la mise aux voix. Mme la secrétaire, s'il
vous plaît.
La Secrétaire
: Oui. Mme Guilbault
(Louis-Hébert)?
Mme Guilbault :
Pour.
La Secrétaire
: M. Bussière
(Gatineau)?
M. Bussière : Pour.
La Secrétaire
: M. Lemieux
(Saint-Jean)?
M. Lemieux : Pour.
La Secrétaire
: M. Lafrenière
(Vachon)?
M. Lafrenière : Pour.
La Secrétaire
: M. Lévesque
(Chapleau)?
M. Lévesque (Chapleau) : Pour.
La Secrétaire
: M. Provençal
(Beauce-Nord)?
M.
Provençal : Pour.
La Secrétaire
: M. Lévesque
(Chapleau) pour M. Lamothe (Ungava)?
M. Lévesque (Chapleau) : Pour.
La Secrétaire
: M. Lévesque
(Chapleau) pour Mme Lecours (Les Plaines)?
M. Lévesque (Chapleau) : Pour.
La Secrétaire
: M. Rousselle
(Vimont)?
M. Rousselle
: Pour.
La Secrétaire
: Mme Nichols
(Vaudreuil)?
Mme Nichols : Pour.
La Secrétaire
: M. Rousselle
(Vimont) pour M. Birnbaum (D'Arcy-McGee)?
M. Rousselle
: Pour.
La Secrétaire
: M. Leduc
(Hochelaga-Maisonneuve)?
M. Leduc : Pour.
La Secrétaire
: M. Bachand
(Richmond)?
Le Président (M.
Bachand) : Abstention. Merci, l'article 43 est adopté. Mme
la ministre, s'il vous plaît.
Mme Guilbault :
Merci, M. le Président. Article 44, j'aurai aussi un amendement.
Article 44 : L'article 93
de la Loi sur la santé publique est modifié par l'insertion, dans le premier
alinéa et après «médecin», de «ou un coroner».
Et mon amendement : Remplacer, dans
l'article 44 du projet de loi, «médecin» par «professionnel de la santé
habilité à poser un diagnostic ou à évaluer l'état de santé d'une personne»…
Mme Guilbault :
...est modifié par l'insertion, dans le premier alinéa et après «médecin», de
«ou un coroner».
Et mon amendement : Remplacer, dans
l'article 44 du projet de loi, «médecin» par «professionnel de la santé
habilité à poser un diagnostic ou à évaluer l'état de santé d'une personne».
Donc, c'est ça, là. Écoutez, c'est parce
que c'est des modifications de concordance dans d'autres lois, là. Alors, c'est
avec la Loi sur la santé publique et la loi modifiant la loi sur les infirmiers
et infirmières qui... Le terme «médecin» a été remplacé par «professionnel de
la santé habilité à poser un diagnostic ou à évaluer l'état de santé d'une
personne» dans ces lois-là. C'est de la pure concordance, finalement.
Le Président (M.
Bachand) : C'est bon. Interventions sur l'amendement? Sinon, on
va procéder à sa mise aux voix. Mme la secrétaire.
La Secrétaire
: Mme Guilbault
(Louis-Hébert)?
Mme Guilbault :
Pour.
La Secrétaire
: M. Bussière
(Gatineau)?
M. Bussière : Pour.
La Secrétaire
: M. Lemieux
(Saint-Jean)?
M. Lemieux : Pour.
La Secrétaire
: M. Lafrenière
(Vachon)?
M. Lafrenière : Pour.
La Secrétaire
: M. Lévesque
(Chapleau)?
M. Lévesque (Chapleau) : Pour.
La Secrétaire
: M. Provençal
(Beauce-Nord)?
M.
Provençal : Pour.
La Secrétaire
: M. Lévesque
(Chapleau) pour M. Lamothe (Ungava)?
M. Lévesque (Chapleau) : Pour.
La Secrétaire
: M. Lévesque
(Chapleau) pour Mme Lecours (Les Plaines)?
M. Lévesque (Chapleau) : Pour.
La Secrétaire
: M. Rousselle
(Vimont)?
M. Rousselle
: Pour.
La Secrétaire
: Mme Nichols
(Vaudreuil)?
Mme Nichols : Pour.
La Secrétaire
: M. Rousselle
(Vimont) pour M. Birnbaum (D'Arcy-McGee)?
M. Rousselle
: Pour.
La Secrétaire
: M. Leduc
(Hochelaga-Maisonneuve)?
M. Leduc : Pour.
La Secrétaire
: M. Bachand
(Richmond)?
Le Président (M.
Bachand) : Abstention. L'amendement est adopté. Nous sommes maintenant...
Est-ce qu'il y a des interventions sur 44 tel qu'amendé? On va procéder à sa
mise aux voix à ce moment-là. Mme la secrétaire, s'il vous plaît.
La Secrétaire
: Oui. Mme Guilbault
(Louis-Hébert)?
Mme Guilbault :
Pour.
La Secrétaire
: M. Bussière
(Gatineau)?
M. Bussière : Pour.
La Secrétaire
: M. Lemieux
(Saint-Jean)?
M. Lemieux : Pour.
La Secrétaire
: M. Lafrenière
(Vachon)?
M. Lafrenière : Pour.
La Secrétaire
: M. Lévesque
(Chapleau)?
M. Lévesque (Chapleau) : Pour.
La Secrétaire
: M. Provençal
(Beauce-Nord)?
M.
Provençal : Pour.
La Secrétaire
: M. Lévesque
(Chapleau) pour M. Lamothe (Ungava)?
M. Lévesque (Chapleau) : Pour.
La Secrétaire
: M. Lévesque
(Chapleau) pour Mme Lecours (Les Plaines)?
M. Lévesque (Chapleau) : Pour.
La Secrétaire
: M. Rousselle
(Vimont)?
M. Rousselle
: Pour.
La Secrétaire
: Mme Nichols
(Vaudreuil)?
Mme Nichols : Pour.
La Secrétaire
: M. Rousselle
(Vimont) pour M. Birnbaum (D'Arcy-McGee)?
M. Rousselle
: Pour.
La Secrétaire
: M. Leduc
(Hochelaga-Maisonneuve)?
M. Leduc : Oui. Pour.
La Secrétaire
: M. Bachand
(Richmond)?
Le Président (M.
Bachand) : Abstention. Donc, 44, tel qu'amendé, est adopté. Merci
beaucoup. Mme la ministre, s'il vous plaît.
Mme Guilbault :
...courte suspension de 30 secondes?
Le Président (M.
Bachand) : Oui. On va suspendre quelques instants. Merci
beaucoup.
(Suspension de la séance à 16 h 20)
(Reprise à 16 h 22)
Le Président (M.
Bachand) :À l'ordre, s'il vous plaît! La commission
reprend ses travaux. Mme la ministre, s'il vous plaît.
Mme Guilbault :
À quel numéro on était, excusez?
Le Président (M.
Bachand) : On était pour débuter 45.
Mme Guilbault :O.K. Article 45.
«À moins que le contexte ne s'y oppose et
avec les adaptations nécessaires :
«1° dans la Loi sur la recherche des
causes et des circonstances des décès (chapitre R-0.2) et dans ses règlements :
«a) l'expression «coroner
permanent» est remplacée par l'expression «coroner à temps plein»;
«b) les expressions «Laboratoire de
médecine légale du Québec» ou «Laboratoire de police scientifique du Québec»
sont remplacées par l'expression «Laboratoire de sciences judiciaires et de
médecine légale»;
«2° dans toute autre loi ou dans tout
règlement, l'expression «Loi sur la recherche des causes et des circonstances
des décès» est remplacée par l'expression «Loi sur les coroners».»
Une voix
: ...concordance...
Mme Guilbault :
Ah oui! C'est vrai, excusez. Pure concordance.
Le Président (M.
Bachand) :Est-ce qu'il y a des
interventions sur 45? S'il n'y a pas d'autre intervention, nous allons procéder
à la mise aux voix. Mme la secrétaire, s'il vous plaît.
La Secrétaire
: Oui.
Mme Guilbault (Louis-Hébert)?
Mme Guilbault :
Pour.
La Secrétaire
:
M. Bussière (Gatineau)?
M. Bussière : Pour.
La Secrétaire
:
M. Lemieux (Saint-Jean)?
M. Lemay : Pour.
La Secrétaire
:
M. Lafrenière (Vachon)?
M. Lafrenière : Pour.
La Secrétaire
:
M. Lévesque (Chapleau)?
M. Lévesque (Chapleau) : Pour.
La Secrétaire
:
M. Provençal (Beauce-Nord)?
M.
Provençal : Pour.
La Secrétaire
:
M. Lévesque (Chapleau) pour M. Lamothe (Ungava)?
M. Lévesque (Chapleau) : Pour.
La Secrétaire
:
M. Lévesque (Chapleau) pour Mme Lecours (Les Plaines)?
M. Lévesque (Chapleau) : Pour.
La Secrétaire
:
M. Rousselle (Vimont)?
M. Rousselle
: Pour.
La Secrétaire
:
M. Rousselle (Vimont) pour M. Birnbaum (D'Arcy-McGee)?
M. Rousselle
: Pour.
La Secrétaire
:
M. Leduc (Hochelaga-Maisonneuve)?
M. Leduc : Pour.
La Secrétaire
:
M. Bachand (Richmond)?
Le Président (M.
Bachand) : Abstention. Donc, l'article 45 est adopté. Merci
beaucoup. Mme la ministre, s'il vous plaît.
Mme Guilbault :
Oui, merci.
Le Président (M.
Bachand) : Vous pouvez enlever votre masque si vous voulez, là,
il n'y a pas de problème.
Mme Guilbault :
Oui, oui, oui.
«46.À moins que le contexte ne s'y oppose et
avec les adaptations nécessaires, dans tout autre document :
«1° une référence à «Loi sur la
recherche des causes et des circonstances des décès» est une référence à «Loi
sur les coroners»;
«2° une référence à «coroner
permanent» est une référence au «coroner à temps plein»;
«3° une référence à «Laboratoire de
médecine légale du Québec» ou à «Laboratoire de police scientifique du Québec»
est une référence à «Laboratoire de sciences judiciaires et de médecine
légale».»
Le Président (M.
Bachand) : Interventions? S'il n'y a pas d'intervention, nous
allons procéder à la mise aux voix. Mme la secrétaire, s'il vous plaît.
La Secrétaire
: Oui.
Mme Guilbault (Louis-Hébert)?
Mme Guilbault :
Pour.
La Secrétaire
:
M. Bussière...
Mme Guilbault :
...à «coroner permanent» est une référence au «coroner à temps plein»;
3° une référence à «Laboratoire de
médecine légale du Québec» ou à «Laboratoire de police scientifique du Québec»
est une référence à «Laboratoire de sciences judiciaires et de médecine
légale».
Le Président (M.
Bachand) :Interventions? S'il n'y a pas d'intervention,
nous allons procéder à la mise aux voix. Mme la secrétaire, s'il vous plaît.
La Secrétaire
: Oui.
Mme Guilbault (Louis-Hébert)?
Mme Guilbault :
Pour.
La Secrétaire
:
M. Bussière (Gatineau)?
M. Bussière : Pour.
La Secrétaire
:
M. Lemieux (Saint-Jean)?
M. Lemieux : Pour.
La Secrétaire
:
M. Lafrenière (Vachon)?
M. Lafrenière : Pour.
La Secrétaire
:
M. Lévesque (Chapleau)?
M. Lévesque (Chapleau) : Pour.
La Secrétaire
:
M. Provençal (Beauce-Nord)?
M. Provençal : Pour.
La Secrétaire
:
M. Lévesque (Chapleau) pour M. Lamothe (Ungava)?
M. Lévesque (Chapleau) : Pour.
La Secrétaire
:
M. Lévesque (Chapleau) pour Mme Lecours (Les Plaines)?
M. Lévesque (Chapleau) : Pour.
La Secrétaire
:
M. Rousselle (Vimont)?
M. Rousselle
: Pour.
La Secrétaire
:
Mme Nichols (Vaudreuil)?
Mme Nichols : Pour.
La Secrétaire
:
M. Rousselle (Vimont) pour M. Birnbaum (D'Arcy-McGee)?
M. Rousselle
: Pour.
La Secrétaire
:
M. Leduc (Hochelaga-Maisonneuve)?
M. Leduc : Pour.
La Secrétaire
: Et M. Bachand
(Richmond)?
Le Président (M.
Bachand) : Abstention. Donc, l'article 46 est adopté. Merci
beaucoup. Mme la ministre, s'il vous plaît.
Mme Guilbault :Merci, M. le Président. Article 47 : Un coroner
permanent en fonction à la date de l'entrée en vigueur de l'article 2 de
la présente loi devient, à compter de cette date, coroner à temps plein pour un
mandat d'une durée de 10 ans. Le traitement et les autres conditions de
travail prévus par son acte de nomination sont maintenus jusqu'à la fin du
mandat.
Un coroner à temps partiel en fonction à
la date de l'entrée en vigueur de l'article 2 de la présente loi le
demeure jusqu'au terme du mandat prévu par son acte de nomination ou, dans le
cas d'un coroner dont l'acte de nomination ne comporte aucun terme, pour un
mandat d'une durée de cinq ans à compter de cette date.
L'article 5.2 de la Loi sur la
recherche des causes et des circonstances des décès, édicté par l'article 2
de la présente loi, s'applique, au terme de son mandat, à un coroner visé au
premier alinéa.
L'article 5.3 de la loi, édicté par
l'article 2 de la présente loi, s'applique, au terme de son mandat, à un
coroner visé au deuxième alinéa.
Le Président (M.
Bachand) :Merci beaucoup. Interventions? S'il
n'y a pas d'intervention, nous allons procéder à la mise aux voix. Mme la
secrétaire, s'il vous plaît.
La Secrétaire
: Oui.
Mme Guilbault (Louis-Hébert)?
Mme Guilbault :
Pour.
La Secrétaire
:
M. Bussière (Gatineau)?
M. Bussière : Pour.
La Secrétaire
:
M. Lemieux (Saint-Jean)?
M. Lemieux : Pardon? Oui, pour.
Merci.
La Secrétaire
:
M. Lafrenière (Vachon)?
M. Lafrenière : Pour.
La Secrétaire
:
M. Lévesque (Chapleau)?
M. Lévesque (Chapleau) : Pour.
La Secrétaire
:
M. Provençal (Beauce-Nord)?
M. Provençal : Pour.
La Secrétaire
:
M. Lévesque (Chapleau) pour M. Lamothe (Ungava)?
M. Lévesque (Chapleau) : Pour.
La Secrétaire
:
M. Lévesque (Chapleau) pour Mme Lecours (Les Plaines)?
M. Lévesque (Chapleau) : Pour.
La Secrétaire
:
M. Rousselle (Vimont)?
M. Rousselle
: Pour.
La Secrétaire
:
Mme Nichols (Vaudreuil)?
Mme Nichols : Pour.
La Secrétaire
:
M. Rousselle (Vimont) pour M. Birnbaum (D'Arcy-McGee)?
M. Rousselle
: Pour.
La Secrétaire
:
M. Leduc (Hochelaga-Maisonneuve)?
M. Leduc : Pour.
La Secrétaire
:
M. Bachand (Richmond)?
Le Président (M.
Bachand) : Abstention. Donc, l'article 47 est adopté. Merci
beaucoup. Mme la ministre, s'il vous plaît.
Mme Guilbault :
Merci. Article 48 : Un coroner à temps plein visé à l'article 47
dont le mandat n'est pas renouvelé a droit, aux conditions prévues à la section
5 des Règles concernant la rémunération et les autres conditions de travail des
titulaires d'un emploi supérieur à temps plein, édictées par le décret n° 450-2007, à une allocation de transition qui correspond
à une fois le traitement mensuel pour chaque année de service continu à compter
de sa nomination à titre de coroner permanent, sans toutefois excéder
12 fois ce traitement mensuel.
Le Président (M.
Bachand) :Interventions? S'il n'y a pas d'intervention,
nous allons procéder à la mise aux voix. Mme la secrétaire, s'il vous plaît.
La Secrétaire
: Oui.
Mme Guilbault (Louis-Hébert)?
Mme Guilbault :
Pour.
La Secrétaire
:
M. Bussière (Gatineau)?
M. Bussière : Pour.
La Secrétaire
:
M. Lemieux (Saint-Jean)?
M. Lemieux : Bien sûr, pour.
La Secrétaire
:
M. Lafrenière (Vachon)?
M. Lafrenière : Pour.
La Secrétaire
:
M. Lévesque (Chapleau)?
M. Lévesque (Chapleau) : Pour.
La Secrétaire
:
M. Provençal (Beauce-Nord)?
M. Provençal : Pour.
La Secrétaire
:
M. Lévesque (Chapleau) pour M. Lamothe (Ungava)?
M. Lévesque (Chapleau) : Pour.
La Secrétaire
:
M. Lévesque (Chapleau) pour Mme Lecours (Les Plaines)?...
Le Président (M.
Bachand) : …s'il n'y a pas d'intervention, nous allons procéder
à la mise aux voix. Mme la secrétaire, s'il vous plaît.
La Secrétaire
: Oui.
Mme Guilbault (Louis-Hébert)?
Mme Guilbault :
Pour.
La Secrétaire
:
M. Bussière (Gatineau)?
M. Bussière : Pour.
La Secrétaire
:
M. Lemieux (Saint-Jean)?
M. Lemieux : Bien sûr, pour.
La Secrétaire
:
M. Lafrenière (Vachon)?
M. Lafrenière : Pour.
La Secrétaire
:
M. Lévesque (Chapleau)?
M. Lévesque (Chapleau) : Pour.
La Secrétaire
:
M. Provençal (Beauce-Nord)?
M. Provençal : Pour.
La Secrétaire
:
M. Lévesque (Chapleau) pour M. Lamothe (Ungava)?
M. Lévesque (Chapleau) : Pour.
La Secrétaire
:
M. Lévesque (Chapleau) pour Mme Lecours (Les Plaines)?
M. Lévesque (Chapleau) : Pour.
La Secrétaire
:
M. Rousselle (Vimont)?
M. Rousselle
: Pour.
La Secrétaire
:
Mme Nichols (Vaudreuil)?
Mme Nichols : Pour.
La Secrétaire
:
M. Rousselle (Vimont) pour M. Birnbaum (D'Arcy-McGee)?
M. Rousselle
: Pour.
La Secrétaire
:
M. Leduc (Hochelaga-Maisonneuve)?
M. Leduc : Pour.
La Secrétaire
: Et
M. Bachand (Richmond)?
Le Président (M.
Bachand) : Abstention. Merci. L'article 46… 48, pardon,
est adopté. Merci. Mme la ministre, s'il vous plaît.
Mme Guilbault :
Merci. Article 49 : Le coroner en chef et tout coroner en chef
adjoint en fonction à la date de l'entrée en vigueur de l'article 5 de la
présente loi poursuivent leur mandat pour la durée prévue à leur acte de
nomination et aux conditions de travail qui y sont mentionnées, sauf celles
relatives à la destitution, à la suspension, au retour et au renouvellement,
comme s'ils avaient été nommés conformément à l'article 8 de la Loi sur la
recherche des causes et des circonstances des décès, remplacé par l'article de
la présente loi.
Le Coroner en chef ou le coroner en chef
adjoint visé au premier alinéa occupe, à compter de la date où il cesse
d'exercer son mandat, les fonctions de coroner à temps plein pour une durée
n'excédant toutefois pas 10 ans à compter de la date de l'entrée en
vigueur de l'article 5 de la présente loi. Dans ce cas, il continue de
recevoir le traitement qu'il recevait à titre de Coroner en chef ou de coroner
en chef adjoint. L'article 48 de la présente loi s'applique à ce coroner à
temps plein dont le mandat n'est pas renouvelé.
Le Président (M.
Bachand) : Merci beaucoup. Interventions? Pas d'intervention.
Nous allons procéder à la mise aux voix. Mme la secrétaire, s'il vous
plaît.
La Secrétaire
: Oui.
Mme Guilbault (Louis-Hébert)?
Mme Guilbault :
Pour.
La Secrétaire
:
M. Bussière (Gatineau)?
M. Bussière : Pour.
La Secrétaire
:
M. Lemieux (Saint-Jean)?
M. Lemieux : Pour.
La Secrétaire
:
M. Lafrenière (Vachon)?
M. Lafrenière : Pour.
La Secrétaire
:
M. Lévesque (Chapleau)?
M. Lévesque (Chapleau) : Pour.
La Secrétaire
:
M. Provençal (Beauce-Nord)?
M. Provençal : Pour.
La Secrétaire
:
M. Lévesque (Chapleau) pour M. Lamothe (Ungava)?
M. Lévesque (Chapleau) : Pour.
La Secrétaire
:
M. Lévesque (Chapleau) pour Mme Lecours (Les Plaines)?
M. Lévesque (Chapleau) : Pour.
La Secrétaire
:
M. Rousselle (Vimont)?
M. Rousselle
: Pour.
La Secrétaire
:
Mme Nichols (Vaudreuil)?
Mme Nichols : Pour.
La Secrétaire
:
M. Rousselle (Vimont) pour M. Birnbaum (D'Arcy-McGee)?
M. Rousselle
: Pour.
La Secrétaire
:
M. Leduc (Hochelaga-Maisonneuve)?
M. Leduc : Pour.
La Secrétaire
: Et M. Bachand
(Richmond)?
Le Président (M.
Bachand) : Abstention. Merci. L'article 49 est adopté. Mme
la ministre, s'il vous plaît.
Mme Guilbault :
Merci. Article 50 : Les dispositions de la présente loi entrent en
vigueur à la date ou aux dates fixées par le gouvernement.
Le Président (M.
Bachand) : Interventions? S'il n'y a pas d'intervention, nous
allons procéder à la mise aux voix. Mme la secrétaire, s'il vous
plaît.
La Secrétaire
: Oui.
Mme Guilbault (Louis-Hébert)?
Mme Guilbault :
Pour.
La Secrétaire
:
M. Bussière (Gatineau)?
M. Bussière : Pour.
La Secrétaire
:
M. Lemieux (Saint-Jean)?
M. Lemieux : Pour.
La Secrétaire
:
M. Lafrenière (Vachon)?
M. Lafrenière : Pour.
La Secrétaire
:
M. Lévesque (Chapleau)?
M. Lévesque (Chapleau) : Pour.
La Secrétaire
:
M. Provençal (Beauce-Nord)?
M. Provençal : Pour.
La Secrétaire
:
M. Lévesque (Chapleau) pour M. Lamothe (Ungava)?
M. Lévesque (Chapleau) : Pour.
La Secrétaire
:
M. Lévesque (Chapleau) pour Mme Lecours (Les Plaines)?
M. Lévesque (Chapleau) : Pour,
également.
La Secrétaire
:
M. Rousselle (Vimont)?
M. Rousselle
: Pour.
La Secrétaire
:
Mme Nichols (Vaudreuil)?
Mme Nichols : Pour.
La Secrétaire
:
M. Rousselle (Vimont) pour M. Birnbaum (D'Arcy-McGee)?
M. Rousselle
: Pour.
La Secrétaire
:
M. Leduc (Hochelaga-Maisonneuve)?
M. Leduc : Pour.
La Secrétaire
: Et
M. Bachand (Richmond)?
Le Président (M. Bachand) :
Abstention. Donc, l'article 50 est adopté. Merci beaucoup.
Nous sommes maintenant à l'étude des
articles qui étaient suspendus. Nous avons juste un petit rappel, nous avons un
amendement à l'article 16 qui était suspendu, donc l'article 16 était
suspendu. Nous avions un amendement créant un nouvel article, soit 19.1, qui
est suspendu. Nous avions également, à l'article 25… qui était suspendu;
un amendement à l'article 38; et l'article 38 était suspendu. Donc,
nous allons y aller avec... Est-ce que vous avez un ordre de préférence, Mme la
ministre? On peut y aller avec 16? Donc...
Mme Guilbault :
O.K. bien, on va y aller en ordre. Notre ordinateur est gelé, imaginez-vous.
• (16 h 30) •
Le Président (M.
Bachand) : Parfait. Donc, nous sommes sur l'amendement du
député de Vimont à l'article 16.
M. Rousselle
: 16?
Le Président (M.
Bachand) : Oui…
16 h 30 (version non révisée)
Le Président (M.
Bachand) : ....38 était suspendu. Donc, nous allons y aller
avec... Est-ce que vous avez un ordre de préférence, Mme la ministre? On peut y
aller avec 16? Donc...
Mme Guilbault :
O.K. bien, on va y aller en ordre. Notre ordinateur est gelé, imaginez-vous.
Le Président (M.
Bachand) : Parfait. Donc, nous sommes sur l'amendement du député
de Vimont à l'article 16.
M. Rousselle
: 16?
Le Président (M.
Bachand) : Oui.
M. Rousselle
: On va y
arriver. Oui, c'est ça, 16... c'est ça, l'article 16, c'est que j'amenais
un quatrième point, c'est que dans un centre d'hébergement de soins de longue
durée ou une ressource intermédiaire, une résidence de personne âgées, dans le
fond, comme je disais au moment qu'on l'a touché, à cet article-là, c'est assez
important. Puis ça, c'était la commission des droits de la personne puis de la
jeunesse qui avait amené ça point-là, qui disait : Bien, eux autres aussi
sont... ils ont le droit à la vie, ils ont droit à la sûreté. Donc, ils
faisaient mention des articles 1 et 10 de la charte, donc ils
mentionnaient comme quoi que c'était... ce n'est pas à cause que c'est des
personnes âgées qu'il ne doit pas avoir enquête ou ne pas avoir... Donc, eux
suggéraient, puis c'est pour ça d'ailleurs qu'on a fait cet amendement-là, dans
le sens qu'eux disent : Bien, ça serait peut-être intéressant qu'on
regarde, parce que ce n'est pas à cause qu'une personne est âgée, tu sais, que
c'est une mort naturelle. Ça peut être d'autre chose qui amène sa mort. Donc,
c'était dans ce sens-là que la commission des droits de la personne l'avait
amené, disant : Bien, peut-être que... Pas tous les cas, mais au moins,
ils disaient : Que tous les cas soient informés, donc, dès qu'il y a un
décès, systématiquement, dans un CHSLD ou RPA, RPI, donc peu importe... vous
pouvez les appeler, que le coroner soit avisé. Puis, elle, bien, la coroner ou
le coroner pourra décider à ce moment-là s'il y a investigation ou pas.
Le Président (M.
Bachand) : Merci. Interventions? S'il n'y a pas d'autre
intervention, nous allons mettre l'amendement du député de Vimont aux voix. Mme
la secrétaire, svp.
La Secrétaire
: Oui.
M. Rousselle (Vimont)?
M. Rousselle
: Pour.
La Secrétaire
: Mme...
pardon, M. Rousselle (Vimont) pour M. Birnbaum (D'Arcy-McGee)?
M. Rousselle
: Pour.
La Secrétaire
:
Mme Guilbault (Louis-Hébert)?
Mme Guilbault :
Contre.
La Secrétaire
:
M. Bussière (Gatineau)?
M. Bussière : Contre.
La Secrétaire
:
M. Lemieux (Saint-Jean)?
M. Lemieux : Contre.
La Secrétaire
:
M. Lafrenière (Vachon)?
M. Lafrenière : Contre.
La Secrétaire
:
M. Lévesque (Chapleau)?
M. Lévesque (Chapleau) :
Contre.
La Secrétaire
:
M. Provençal (Beauce-Nord)?
M.
Provençal : Contre.
La Secrétaire
:
M. Lévesque (Chapleau) pour M. Lamothe (Ungava)?
M. Lévesque (Chapleau) :
Contre.
La Secrétaire
:
M. Lévesque (Chapleau) pour Mme Lecours (Les Plaines)?
M. Lévesque (Chapleau) :
Contre.
La Secrétaire
:
M. Leduc (Hochelaga-Maisonneuve)?
M. Leduc : Pour.
La Secrétaire
: Et
M. Bachand (Richmond)?
Le Président (M.
Bachand) : Abstention. Donc, l'amendement est rejeté. Est-ce
qu'il y a d'autres interventions sur l'article 16? S'il n'y a pas d'autre
intervention, nous allons procéder à sa mise aux voix. Mme la secrétaire, s'il
vous plaît.
La Secrétaire
: Oui.
Mme Guilbault (Louis-Hébert)?
Mme Guilbault :
Pour.
La Secrétaire
:
M. Bussière (Gatineau)?
M. Bussière : Pour.
La Secrétaire
:
M. Lemieux (Saint-Jean)?
M. Lemieux : Oui. Pour.
La Secrétaire
:
M. Lafrenière (Vachon)?
M. Lafrenière : Pour.
La Secrétaire
:
M. Lévesque (Chapleau)?
M. Lévesque (Chapleau) : Pour.
La Secrétaire
:
M. Provençal (Beauce-Nord)?
M.
Provençal : Pour.
La Secrétaire
:
M. Lévesque (Chapleau) pour M. Lamothe (Ungava)?
M. Lévesque (Chapleau) : Pour.
La Secrétaire
:
M. Lévesque (Chapleau) pour Mme Lecours (Les Plaines)?
M. Lévesque (Chapleau) : Pour.
La Secrétaire
:
M. Rousselle (Vimont)?
M. Rousselle
: Pour.
La Secrétaire
: Mme...
pardon, M. Rousselle (Vimont) pour M. Birnbaum (D'Arcy-McGee)?
M. Rousselle
: Pour.
La Secrétaire
:
M. Leduc (Hochelaga-Maisonneuve)?
M. Leduc : Pour.
La Secrétaire
: Et...
La Secrétaire
:
…M. Lévesque (Chapleau)?
M. Lévesque (Chapleau) : Pour.
La Secrétaire
:
M. Provençal (Beauce-Nord)?
M.
Provençal : Pour.
La Secrétaire
: M. Lévesque
(Chapleau) pour M. Lamothe (Ungava)?
M. Lévesque (Chapleau) : Pour.
La Secrétaire
: M. Lévesque
(Chapleau) pour Mme Lecours (Les Plaines)?
M. Lévesque (Chapleau) : Pour.
La Secrétaire
: M. Rousselle
(Vimont)?
M. Rousselle
: Pour.
La Secrétaire
: M. Rousselle
(Vimont) pour M. Birnbaum (D'Arcy-McGee)?
M. Rousselle
: Pour.
La Secrétaire
: M. Leduc
(Hochelaga-Maisonneuve)?
M. Leduc : Pour.
La Secrétaire
: Et M. Bachand
(Richmond)?
Le Président (M.
Bachand) : Abstention.Donc, l'article 16 est adopté. Nous
sommes maintenant à l'amendement du député de Vimont, créant le nouvel article
19.1. M. le député, s'il vous plaît.
M. Rousselle : Oui, l'article,
c'est, encore une fois, comme je disais, c'est que, lorsqu'il procédait… quand il
y a une investigation qui se fait au niveau du coroner, c'est à la suite d'un
décès d'un enfant, le coroner doit divulguer des raisons ayant justifié
celle-ci, les personnes, établissements ou organismes étant mis en cause à la Commission
des droits de la personne.
Ça fait qu'à un moment donné, comme je
disais, ça se peut qu'à un moment donné qu'il y ait deux enquêtes qui se fait,
mais c'est la commission qui a la responsabilité de base à enquêter ou faire
attention… bien, un des organismes, c'est eux, donc la Commission des droits de
la personne. Donc, je pense que c'est vraiment… c'est un aspect normal, je
pense, qu'ils devraient être avisés lorsqu'il y a investigation… un enfant, là.
Parce que là, bien souvent, on expliquait qu'ils étaient informés après, donc
ils veulent être informés pendant qu'ils font l'investigation. Donc, c'est pour
ça que le 19.1 est là.
Le Président (M.
Bachand) :Merci beaucoup, M. le député.
Interventions? S'il n'y a pas d'intervention, nous allons procéder… Oui,
allez-y, Mme la ministre.
Mme Guilbault :
Je peux peut-être répondre, parce que le député a raison de dire que c'est important —
là, O.K. parfait — les décès. Puis je voudrais le rassurer, parce
qu'il existe un article 33 dans la loi, qui dit que «le Coroner en chef peut,
conformément à la loi, conclure, avec une personne, un organisme public ou un
ministère du gouvernement ou d'un autre gouvernement, des ententes pour
l'application de la présente loi». Puis ensuite il y a d'autres paragraphes sur
des ententes plus spécifiques avec le réseau de la santé. Mais la commission
des droits de la jeunesse… de la personne, de la jeunesse, ça pourrait entrer
dans ce paragraphe-là. Et puis il y a d'autres organisations, là, il me semble
l'Ordre des pharmaciens aussi qui ont dit : Ce serait intéressant de
pouvoir avoir de l'information, en cours d'investigation, si on a un de nos
membres en cause ou s'il y a des choses comme ça.
Et puis, donc, je trouvais intéressant de
dire au micro que ce premier paragraphe-là de l'article 33 aurait peut-être
avantage à être exploité, entre autres, avec… dans une collaboration avec la
commission des droits pour le bien des enfants, s'il y a des décès d'enfant qui
pourraient être signalés de manière précoce à la commission des droits pour
qu'elle aussi puisse faire le travail de son côté. Puis on peut même penser à
peut-être d'autres types de décès de d'autres groupes de personnes avec
d'autres organisations qui pourraient être intéressantes.
Ça fait que je pense que ce que suggère le
député de Vimont est très intéressant, et que ce serait déjà réalisable avec
l'article 33 de la loi.
Le Président (M.
Bachand) : Merci. Interventions? M. le député de Vimont.
M. Rousselle
: D'ailleurs,
Mme la ministre, elle vient de le dire, «peut», là, dans cet article-là, c'est
comme «doit», ce n'est pas pareil. Parce que là, actuellement, la commission,
elle détient aussi le mandat justement d'enquêter à la suite d'un décès. Le
coroner aussi a ce devoir-là. Donc, les deux, ils ont le même devoir. Donc,
moi, je pense que, quelque part, à un moment donné, pour…
M. Rousselle : ...là, dans cet
article-là, c'est comme «doit», ce n'est pas pareil. Parce que, là, actuellement,
la commission, elle détient aussi le mandat justement d'enquêter à la suite
d'un décès, le coroner aussi a ce devoir-là, donc les deux, ils ont le même
devoir. Donc, moi, je pense que, quelque part, un moment donné, il faut... il
faut les obliger à un moment donné à faire qu'on... Parce que, là, on laisse la
possibilité au coroner de faire appel... bien, peut-être, je vais les appeler,
mais eux autres aussi, ils ont cette responsabilité-là. Donc, en ayant cette responsabilité-là,
moi, je pense que... je pense qu'on devrait y aller avec cet article-là, je
pense. Parce que, là, ce n'est pas un «doit» que je voudrais, moi... je veux
dire... ce n'est pas un «peut», c'est comme «doit y aller».
Le Président (M.
Bachand) : Merci beaucoup. Interventions? Mme la ministre.
Mme Guilbault :
Oui, juste un petit instant de suspension, on va remettre l'amendement. Parce
qu'il faut...
Le Président (M.
Bachand) :O.K. On va suspendre quelques
instants.
Mme Guilbault :
...plusieurs documents à la file, et donc à chaque fois il faut le retrouver
dans l'ordinateur.
Le Président (M.
Bachand) : Parfait. Donc, on suspend quelques instants. Merci.
(Suspension de la séance à 16 h 37)
(Reprise à 16 h 55)
Le Président (M.
Bachand) :À l'ordre, s'il vous plaît! La
commission reprend ses travaux. Je vous rappelle qu'on est sur l'amendement du
député de Vimont... l'article 19.1. Mme la ministre, s'il vous plaît. Oui.
Mme Guilbault :
Oui. Merci. Donc là, je lis l'article ou on était à l'amendement? Excusez, là,
je ne le sais plus.
Le Président (M.
Bachand) : On est en discussion, là. Le député de Vimont en a
parlé.
Mme Guilbault :
Sur 19?
Le Président (M. Bachand) :
Oui. Alors, s'il n'y a pas d'autre intervention, je peux faire la mise aux voix.
Je ne sais pas si vous avez des commentaires à ajouter sur l'amendement proposé
par le député de Vimont. 19.1.
Mme Guilbault :
19, est-ce qu'il est adopté?
Le Président (M.
Bachand) : 19 est adopté. 19.1, c'est un nouvel article.
Mme Guilbault :O.K. c'est ça. Mais 19, il est adopté?
Le Président (M.
Bachand) : Oui.
Mme Guilbault :O.K. Parfait.
M. Rousselle : C'est ça, 19.1,
c'était concernant, justement, le... au niveau des droits de la personne qui
enquêtaient, justement, sur les droits... les décès des enfants. Parce que, là,
on parle tellement de choses, à un moment donné, hein, que là... oui, c'est ça,
que... Là, on est revenus à 19.1. Oui, c'est ça, qu'est-ce que je disais
tantôt, c'est que, là, actuellement, la coroner ou le coroner, peu importe,
celui qui fait l'enquête n'a pas d'obligation d'informer, pendant l'enquête,
pendant qu'il fait une enquête, la Commission des droits de la personne sur la
mort d'un enfant. Puis la commission aussi, son travail, c'est d'enquêter,
justement, sur le décès d'un enfant.
Donc, à un moment donné, il n'y a pas rien
qui relie, puis même je disais, dans un autre article, je disais, à un moment
donné, ça serait le fun de les obliger. Parce que vous disiez que «peut»... le
coroner peut demander à un organisme. Bien là, moi, ce n'est pas le «peut» que
je veux. Je voudrais quasiment qu'il doit travailler ensemble, qu'il doit, à un
moment donné, informer au moins... informer l'autre qu'il fait une enquête à ce
moment-là
Puis moi, c'est sûr que, là, dans un rêve,
je me dirais : Bien, «my God», ça serait donc le fun que tous les
organismes du Québec, qu'ils participent ensemble, mais, bien souvent, vous
savez comme moi, c'est des petites chasses gardées des fois, là, je veux dire.
Puis là je ne parle pas nécessairement du coroner ou quoi que ce soit, là, je
parle dans l'ensemble, là. J'ai connu ça dans mon autre vie, que j'appelle, là.
Donc, des fois, là, on va le garder pour soi. Donc, c'est pour ça que je vois
cet article-là, à ce moment-là, qui vient combler ce manque-là.
Le Président (M.
Bachand) : Merci. Interventions?
Mme Guilbault :
Oui, bien, je vais réitérer, là, l'intérêt...
M. Rousselle
: ...dans
l'ensemble, là, j'ai connu ça dans mon autre vie, que j'appelle, là. Donc, des
fois, là, on va le garder pour soi. Donc, c'est pour ça que je vois cet article-là,
à ce moment-là, qui vient combler ce manque-là.
Le Président (M.
Bachand) : Merci. Interventions?
Mme Guilbault :
Oui, bien, je vais réitérer, là, l'intérêt de l'article 33, du premier alinéa
de l'article 33, puis peut-être signifier le fait qu'on trouverait, le député
de Vimont et moi, que c'est une bonne idée que peut-être le Bureau du coroner
s'entende ou trouve une façon de travailler avec la Commission des droits de la
personne et des droits de la jeunesse pour signaler cette information-là,
transmettre cette information-là dans une optique de protection de nos jeunes.
Et puis, d'ailleurs, il existe déjà, au
Bureau du coroner, un comité d'examen des décès d'enfants, d'autres comités
aussi, entre autres sur la violence conjugale, réalités autochtones. Donc,
c'est une sensibilité qui est déjà là, à mon avis, et peut-être qui pourrait
prendre la forme d'une entente spécifique avec la commission des droits de la
personne et de la jeunesse.
Le Président (M.
Bachand) :Interventions?
M. Rousselle
: Surtout
que j'entendais tout à l'heure la Coroner en chef disant comme quoi que peut-être
qu'il y avait peut-être manque de staff ou, en tout cas, manque de personnel.
Bien, c'est peut-être une bonne occasion, justement, de s'associer avec des commissions
qui ont le même travail à faire. Donc, à ce moment-là, ils pourraient, eux,
faire un certain travail d'avance et puis qui pourrait faciliter, justement, le
travail des coroners.
Le Président (M.
Bachand) : Merci. S'il n'y a pas d'autre intervention, nous
allons procéder à la mise aux voix. Mme la secrétaire, s'il vous plaît.
La Secrétaire
: Oui. M. Rousselle
(Vimont)?
M. Rousselle
: Pour.
La Secrétaire
: M. Rousselle
(Vimont) pour M. Birnbaum (D'Arcy-McGee)?
M. Rousselle
: Pour.
La Secrétaire
: Mme Guilbault
(Louis-Hébert)?
Mme Guilbault :
Contre.
La Secrétaire
: M. Bussière
(Gatineau)?
M. Bussière : Contre.
La Secrétaire
: M. Lemieux
(Saint-Jean)?
M. Lemieux : Contre.
La Secrétaire
: M. Lévesque
(Chapleau)?
M. Lévesque (Chapleau) :
Contre.
La Secrétaire
: M. Provençal
(Beauce-Nord)?
M.
Provençal : Contre.
La Secrétaire
: M. Lévesque
(Chapleau) pour M. Lamothe (Ungava)?
M. Lévesque (Chapleau) :
Contre.
La Secrétaire
: M. Lévesque
(Chapleau) pour Mme Lecours (Les Plaines)?
M. Lévesque (Chapleau) :
Contre.
La Secrétaire
: M. Leduc
(Hochelaga-Maisonneuve)?
M. Leduc : Pour.
La Secrétaire
: Et M. Bachand
(Richmond)?
Le Président (M.
Bachand) : Abstention. Donc, l'amendement créant le nouvel article
est rejeté. Merci beaucoup. Nous sommes maintenant à l'article 25. Mme la
ministre, s'il vous plaît. Tel qu'amendé.
Mme Guilbault :Merci, M. le Président. Article 25, donc. Est-ce que j'ai l'amendement
ici, sous les yeux?
Le Président (M.
Bachand) : Oui, M. le député de Vimont.
M. Rousselle
: J'avais
transmis, justement, des modifications, en tout cas des suggestions, donc je ne
sais pas si... Parce que je voulais la chance, justement, au côté gouvernemental
d'y réfléchir puis de le regarder pour prendre de l'avance, là. Donc, je ne
sais pas s'ils ont un retour qui est là-dessus. En tout cas, j'avais fait ça
dans l'optique que ça aille plus vite.
Le Président (M. Bachand) :
Faire avancer le débat.
Mme Guilbault :
...M. le Président. Là, j'attends juste de voir, parce qu'il me semble que
j'avais vu une autre version puis j'avais vu qu'on pouvait mettre... Juste un
petit instant.
Le Président (M. Bachand) :
On va suspendre quelques instants, s'il vous plaît. Merci. Merci beaucoup.
(Suspension de la séance à 17 heures)
17 h (version non révisée)
Mme Guilbault :
...qu'on pouvait mettre... Juste un petit instant.
Le Président (M.
Bachand) : On va suspendre quelques instants, s'il vous plaît.
Merci. Merci beaucoup.
(Suspension de la séance à 17 heures)
(Reprise à 17 h 14)
Le Président (M.
Bachand) : À l'ordre, s'il vous plaît! Merci. La commission
reprend ses travaux. Mme la ministre, s'il vous plaît.
Mme Guilbault :
Merci, M. le Président. Alors, si tout le monde est d'accord, je suspendrais
25.1 tel qu'amendé... je ne sais pas, en tout cas, là. 25.
Le Président (M.
Bachand) : Tel qu'amendé, oui.
Mme Guilbault :
Et donc on retournerait à l'article 38.
Le Président (M.
Bachand) : Parfait. Consentement? Alors, nous sommes maintenant
à l'amendement déposé par le député de Vimont à l'article 38.
Interventions? M. le député de Vimont, s'il vous plaît.
M. Rousselle : Merci, M.
le Président. Bien, comme discuté, l'article se lit comme suit : «Le
gouvernement détermine par règlement les critères d'une formation de base ainsi
que les obligations en matière de formation continue.»
Je pense qu'on a assez jasé, je veux dire,
c'est... On en a jasé pas mal, hors micro, là, mais dans le sens que... pour
que les gens puissent suivre parce qu'il doit y avoir sûrement des
téléspectateurs qui écoutent, sûrement.
Donc, écoutez, juste pour vous dire que,
bien, je pense que c'est... C'est juste qu'on s'assure comme quoi qu'il y a une
formation qui est donnée. Puis, justement, par règlement, à ce moment-là, le
gouvernement aura... décidera, justement, les critères d'une formation de base.
Et puis, je pense, c'est juste bon parce que, d'une manière ou l'autre, que ce
soit... peu importe la profession que vous faites, il y a des formations. Puis
là, bien, on s'attend que nos coroners...
M. Rousselle
: …on
s'assure comme quoi qu'il y a une formation qui est donnée puis, bien,
justement, par règlement, à ce moment-là, le gouvernement décidera, justement,
les critères d'une formation de base, et puis, je pense, c'est juste bon parce
que d'une manière ou l'autre, que ça soit peu importe la formation que vous
faites, il y a des formations, puis là, bien, on s'attend que nos coroners
soient les plus… les mieux outillés au monde — je vais y aller au
monde — donc, l'objectif, c'est ça.
Le Président (M.
Bachand) : Ça va? S'il n'y a pas d'autre intervention, nous
allons passer à la mise aux voix. Juste pour être certain parce qu'il y a eu
des discussions hors caméra, c'est vraiment… ma compréhension, c'est… c'est
l'amendement original du député de Vimont qu'on prend? Parfait. Alors…
Mme Guilbault :
Original? Oui, est-ce qu'on peut le relire pour être sûr qu'on ait tous la…
M. Rousselle
: Non, la
nouvelle originale, là, pas…
Le Président (M.
Bachand) : Pouvez-vous relire l'amendement, M. le député?
M. Rousselle
: 163.4.
«Le gouvernement détermine par règlement les critères d'une formation de base
ainsi que les obligations en matière de formation continue.»
Le Président (M.
Bachand) : Voilà. C'est ça, merci. Donc, mise aux voix, Mme la
secrétaire, s'il vous plaît.
La Secrétaire
: Oui.
M. Rousselle (Vimont)?
M. Rousselle
: Pour.
La Secrétaire
:
M. Rousselle (Vimont) pour M. Birnbaum (D'Arcy-McGee)?
M. Rousselle
: Pour.
La Secrétaire
:
Mme Guilbault (Louis-Hébert)?
Mme Guilbault :
Pour.
La Secrétaire
:
M. Bussière (Gatineau)?
M. Bussière : Pour.
La Secrétaire
:
M. Lemieux (Saint-Jean)?
M. Lemieux : Pour.
La Secrétaire
:
M. Lévesque (Chapleau)?
M. Lévesque (Chapleau) : Pour.
La Secrétaire
:
M. Provençal (Beauce-Nord)?
M.
Provençal : Pour.
La Secrétaire
:
M. Lévesque (Chapleau) pour M. Lamothe (Ungava)?
M. Lévesque (Chapleau) : Pour.
La Secrétaire
:
M. Lévesque (Chapleau) pour Mme Lecours (Les Plaines)?
M. Lévesque (Chapleau) : Pour.
La Secrétaire
: Et
M. Bachand (Richmond)?
Le Président (M.
Bachand) : Abstention. Donc, l'amendement est adopté. Donc,
interventions sur 38 tel qu'amendé? S'il n'y a pas d'autre intervention, nous
allons procéder à la mise aux voix. Mme la secrétaire, s'il vous plaît.
La Secrétaire
: Oui.
Mme Guilbault (Louis-Hébert)?
Mme Guilbault :
Pour.
La Secrétaire
:
M. Bussière (Gatineau)?
M. Bussière : Pour.
La Secrétaire
:
M. Lemieux (Saint-Jean)?
M. Lemieux : Pour.
La Secrétaire
:
M. Lévesque (Chapleau)?
M. Lévesque (Chapleau) : Pour.
La Secrétaire
:
M. Provençal (Beauce-Nord)?
M. Provençal : Pour.
La Secrétaire
:
M. Lévesque (Chapleau) pour M. Lamothe (Ungava)?
M. Lévesque (Chapleau) : Pour.
La Secrétaire
:
M. Lévesque (Chapleau) pour Mme Lecours (Les Plaines)?
M. Lévesque (Chapleau) : Pour.
La Secrétaire
:
M. Rousselle (Vimont)?
M. Rousselle
: Pour.
La Secrétaire
:
M. Rousselle (Vimont) pour M. Birnbaum (D'Arcy-McGee)?
M. Rousselle
: Pour.
La Secrétaire
:
M. Bachand (Richmond)?
Le Président (M.
Bachand) : Abstention. Donc, l'article 38, tel qu'amendé,
est adopté. Article 39, Mme la ministre, s'il vous plaît.
Mme Guilbault :
Merci, M. le Président. Est-ce que j'ai mon amendement? J'aurai un amendement,
bien sûr. Je le lis d'abord dans sa version orginale?
Le Président (M.
Bachand) : S'il vous plaît, oui.
Mme Guilbault :
Merci. Donc :
Article 39 : L'article 164
de cette loi est modifié par l'insertion, dans le premier alinéa et après «visé
à l'article 163», de «ou à l'article 163.1».
Et mon amendement : Remplacer
l'article 39 du projet de loi par le suivant :
39. L'article 164 de cette loi est
modifié par l'insertion, dans le premier alinéa et après «visé à l'article 163»,
de «,163.1 ou 163.4».
Le Président (M.
Bachand) : Merci. Alors, on va suspendre quelques instants, s'il
vous plaît. Merci.
(Suspension de la séance à 17 h 18)
Mme Guilbault :
...163.1 ou 163.4.
Le Président (M.
Bachand) : Merci. Alors, on va suspendre quelques instants, s'il
vous plaît. Merci.
(Suspension de la séance à 17 h 18)
(Reprise à 17 h 21)
Le Président (M.
Bachand) :À l'ordre, s'il vous plaît! La commission
reprend ses travaux. Nous sommes sur l'amendement de la ministre.
Interventions?
M. Rousselle
: Oui. Je
voudrais juste comprendre, là, juste m'expliquer, là, parce que je sais qu'on a
rajouté l'article 163.4, ça fait quoi, comme cet article-là? C'est juste que je
comprends.
Mme Guilbault :
Oui, c'est parce que cet article-là, il vient dire qu'on doit publier à la Gazette
officielle les projets de règlement visés à l'article 163 et là, nous, on
ajoutait... c'était le... C'est à quel article qu'on les détaille? Ici. Ça fait
que, donc, il faut prévoir tous les éléments de l'article 163, qui vont
contenir des règlements.
Donc, il y a déjà 163 qui était prévu. On
avait déjà ajouté le 163.1, le règlement pour la procédure de renouvellement,
mais comme là, on a ajouté 163.4 sur la formation, il fallait l'inclure aussi
dans le 39, qui modifie le 164.
Le Président (M.
Bachand) : Ça va? S'il n'y a pas d'autres interventions, nous
allons procéder à la mise aux voix de l'amendement. Mme la... secrétaire, s'il
vous plaît, pardon.
La Secrétaire
: Oui. Mme Guilbault
(Louis-Hébert)?
Mme Guilbault :
Pour
La Secrétaire
: M. Bussière
(Gatineau)?
M. Bussière : Pour.
La Secrétaire
: M. Lemieux
(Saint-Jean)?
M. Lemieux : Pour.
La Secrétaire
: M. Lévesque
(Chapleau)?
M. Lévesque (Chapleau) : Pour.
La Secrétaire
: M. Provençal
(Beauce-Nord)?
M.
Provençal : Pour.
La Secrétaire
: M. Lévesque
(Chapleau) pour M. Lamothe (Ungava)?
M. Lévesque (Chapleau) : Pour.
La Secrétaire
: M. Lévesque
(Chapleau) pour Mme Lecours (Les Plaines)?
M. Lévesque (Chapleau) : Pour.
La Secrétaire
: M. Rousselle
(Vimont)?
M. Rousselle
: Pour.
La Secrétaire
: M. Rousselle
(Vimont) pour M. Birnbaum (D'Arcy-McGee)?
M. Rousselle
: Pour.
La Secrétaire
: Et M. Bachand
(Richmond)?
Le Président (M.
Bachand) : Abstention. Donc, l'amendement est adopté.
Nous sommes maintenant à 39 tel qu'amendé.
Interventions? S'il n'y a pas d'autres interventions, nous allons procéder à la
mise aux voix. Mme la secrétaire, s'il vous plaît.
La Secrétaire
:
La
Secrétaire
: Oui. Mme Guilbault (Louis-Hébert)?
Mme Guilbault :
Pour
La Secrétaire
: M. Bussière
(Gatineau)?
M. Bussière : Pour.
La Secrétaire
: M. Lemieux
(Saint-Jean)?
M. Lemieux : Pour.
La Secrétaire
: M. Lévesque
(Chapleau)?
M. Lévesque (Chapleau) : Pour.
La Secrétaire
: M. Provençal
(Beauce-Nord)?
M.
Provençal : Pour.
La Secrétaire
: M. Lévesque
(Chapleau) pour M. Lamothe (Ungava)?
M. Lévesque (Chapleau) : Pour.
La Secrétaire
: M. Lévesque
(Chapleau) pour Mme Lecours (Les Plaines)?
M. Lévesque (Chapleau) : Pour.
La Secrétaire
: M. Rousselle
(Vimont)?
M. Rousselle
: Pour.
La Secrétaire
: M. Rousselle
(Vimont) pour M. Birnbaum (D'Arcy-McGee)?
M. Rousselle
: Pour.
La Secrétaire
: Et M. Bachand
(Richmond)?
Le Président (M.
Bachand) : Abstention. Donc, l'article 39 tel qu'amendé est
adopté. Merci beaucoup. Sommes-nous prêts à retourner à l'article 25? Si oui,
Mme la ministre. Tel qu'amendé...
M. Lévesque (Chapleau) :
...Pour.
La Secrétaire
: M. Lévesque
(Chapleau) pour Mme Lecours (Les Plaines)?
M. Lévesque (Chapleau) : Pour.
La Secrétaire
: M. Rousselle
(Vimont)?
M. Rousselle : Pour.
La Secrétaire
: M. Rousselle
(Vimont) pour M. Birnbaum (D'Arcy-McGee)?
M. Rousselle : Pour.
La Secrétaire
: M. Bachand
(Richmond)?
Le Président (M.
Bachand) : Abstention. Donc, l'article 39, tel qu'amendé, est
adopté. Merci beaucoup. Sommes-nous prêts à retourner à l'article 25? Si oui, Mme
la ministre. Tel qu'amendé.
Mme Guilbault :
Oui, un instant. C'est que je pense qu'il faudra peut-être modifier l'amendement,
là. Une petite suspension.
Le Président (M.
Bachand) :O.K. Nous allons suspendre quelques
instants. Merci.
(Suspension de la séance à 17 h 24)
17 h 30 (version non révisée)
(Reprise à 17 h 32)
Le Président (M.
Bachand) :À l'ordre, s'il vous plaît! La commission
reprend ses travaux. Mme la ministre, s'il vous plaît.
Mme Guilbault :
Oui. Merci, M. le Président. Alors, est-ce que je relis l'article 25 tel quel?
Le Président (M.
Bachand) : Non, ça a été lu. Mais maintenant je pense que vous
aviez un amendement à proposer.
Mme Guilbault :
Oui, j'ai un amendement, oui. Alors, amendement à l'article 25 : À
l'article 25 du projet de loi :
1° insérer, dans le premier alinéa de
l'article 91.1 de la Loi sur les coroners et après «jusqu'à», de...
C'est juste que le «de»... je ne suis pas
sûre que le «de» fonctionne, là. Il faudrait mettre «insertion» pour mettre le
«de». En même temps, «insérer», je pense que ça ne prend pas «de», ça se
peut-u?
Le Président (M.
Bachand) : On va suspendre quelques instants, s'il vous plaît.
(Suspension de la séance à 17 h 33)
(Reprise à 17 h 38)
Le Président (M.
Bachand) :À l'ordre, s'il vous plaît!
Donc, Mme la ministre, s'il vous plaît.
Mme Guilbault :
Merci, M. le Président. Alors, l'amendement à l'article 25. À
l'article 25 du projet de loi :
1° insérer, dans le premier alinéa de
l'article 91.1 de la Loi sur les coroners et après «jusqu'à», ce qui suit:
«ce que le directeur l'avise de»;
2° ajouter, à la fin du deuxième alinéa,
la phrase suivante: «Le directeur informe le coroner des conclusions de son
examen.»
Le Président (M.
Bachand) : Interventions? M. le député de Vimont.
M. Rousselle : Bien, écoutez,
l'intervention va être courte. C'est suite à nos recommandations que c'est...
cet amendement-là. Donc, écoutez... Puis ce n'est pas nous autres qui l'a
inventé, là, c'est les groupes qui nous ont amené ça, donc c'est suite des recommandations
des groupes qu'on a amené ça, tout simplement. Donc, écoutez, je n'ai pas rien
d'autre à...
Le Président (M.
Bachand) : …M. le député de Vimont.
M. Rousselle : Bien, écoutez,
l'intervention va être courte. C'est suite à nos recommandations, cet
amendement-là, donc… écoutez, puis ce n'est pas nous autres qui l'a inventé,
là, c'est les groupes qui nous ont amené ça, donc c'est suite aux
recommandations des groupes qu'on a amené ça, tout simplement. Donc, écoutez,
je n'ai pas rien d'autre à dire, là.
Le Président (M.
Bachand) : Parfait. Donc, s'il n'y a pas d'autre intervention,
nous allons procéder à la mise aux voix. Mme la secrétaire, s'il vous
plaît.
La Secrétaire
: Oui.
Mme Guilbault (Louis-Hébert)?
Mme Guilbault :
Pour.
La Secrétaire
:
M. Bussière (Gatineau)?
M. Bussière : Pour.
La Secrétaire
:
M. Lemieux (Saint-Jean)?
M. Lemieux : Pour.
La Secrétaire
:
M. Lévesque (Chapleau)?
M. Lévesque (Chapleau) : Pour.
La Secrétaire
:
M. Provençal (Beauce-Nord)?
M. Provençal : Pour.
La Secrétaire
:
M. Lévesque (Chapleau) pour M. Lamothe (Ungava)?
M. Lévesque (Chapleau) : Pour.
La Secrétaire
:
M. Lévesque (Chapleau) pour Mme Lecours (Les Plaines)?
M. Lévesque (Chapleau) : Pour.
La Secrétaire
:
M. Rousselle (Vimont)?
M. Rousselle
: Pour.
La Secrétaire
:
M. Rousselle (Vimont) pour M. Birnbaum (D'Arcy-McGee)?
M. Rousselle
: Pour.
La Secrétaire
: Et
M. Bachand (Richmond)?
Le Président (M.
Bachand) : Abstention. Donc, l'amendement est adopté. Nous
sommes maintenant à adopter l'article 25, tel qu'amendé.
Mme la secrétaire, s'il vous plaît.
La Secrétaire
: Oui.
Mme Guilbault (Louis-Hébert)?
Mme Guilbault :
Pour.
La Secrétaire
:
M. Bussière (Gatineau)?
M. Bussière : Pour.
La Secrétaire
:
M. Lemieux (Saint-Jean)?
M. Lemieux : Pour.
La Secrétaire
:
M. Lévesque (Chapleau)?
M. Lévesque (Chapleau) : Pour.
La Secrétaire
:
M. Provençal (Beauce-Nord)?
M. Provençal : Pour.
La Secrétaire
:
M. Lévesque (Chapleau) pour M. Lamothe (Ungava)?
M. Lévesque (Chapleau) : Pour.
La Secrétaire
:
M. Lévesque (Chapleau) pour Mme Lecours (Les Plaines)?
M. Lévesque (Chapleau) : Pour.
La Secrétaire
:
M. Rousselle (Vimont)?
M. Rousselle
: Pour.
La Secrétaire
:
M. Rousselle (Vimont) pour M. Birnbaum (D'Arcy-McGee)?
M. Rousselle
: Pour.
La Secrétaire
:
M. Bachand (Richmond)?
• (17 h 40) •
Le Président (M.
Bachand) : Abstention. L'article 25, tel qu'amendé, est
adopté. Est-ce que le titre du projet de loi est adopté?
Des voix
: Adopté.
Le Président (M.
Bachand) : Mme la secrétaire… excusez-moi, je… alors.
La Secrétaire
: …
Mme Guilbault :
Pour.
La Secrétaire
:
M. Bussière (Gatineau)?
M. Bussière : Pour.
La Secrétaire
:
M. Lemieux (Saint-Jean)?
M. Lemieux : Pour.
La Secrétaire
:
M. Lévesque (Chapleau)?
M. Lévesque (Chapleau) : Pour.
La Secrétaire
:
M. Provençal (Beauce-Nord)?
M. Provençal : Pour.
La Secrétaire
:
M. Lévesque (Chapleau) pour M. Lamothe (Ungava)?
M. Lévesque (Chapleau) : Pour.
La Secrétaire
:
M. Lévesque (Chapleau) pour Mme Lecours (Les Plaines)?
M. Lévesque (Chapleau) : Pour.
La Secrétaire
:
M. Rousselle (Vimont)?
M. Rousselle
: Pour.
La Secrétaire
:
M. Rousselle (Vimont) pour M. Birnbaum (D'Arcy-McGee)?
M. Rousselle
: Pour.
La Secrétaire
:
M. Bachand (Richmond)?
Le Président (M.
Bachand) : Abstention. Le titre du projet de loi est… adopté.
Je propose que la commission recommande la renumérotation du projet de loi
amendé. Mme la secrétaire, s'il vous plaît.
La Secrétaire
: Oui.
Mme Guilbault (Louis-Hébert)?
Mme Guilbault :
Pour.
La Secrétaire
:
M. Bussière (Gatineau)?
M. Bussière : Pour.
La Secrétaire
:
M. Lemieux (Saint-Jean)?
M. Lemieux : Pour.
La Secrétaire
:
M. Lévesque (Chapleau)?
M. Lévesque (Chapleau) : Pour.
La Secrétaire
:
M. Provençal (Beauce-Nord)?
M. Provençal : Pour.
La Secrétaire
:
M. Lévesque (Chapleau) pour M. Lamothe (Ungava)?
M. Lévesque (Chapleau) : Pour.
La Secrétaire
:
M. Lévesque (Chapleau) pour Mme Lecours (Les Plaines)?
M. Lévesque (Chapleau) : Pour.
La Secrétaire
:
M. Rousselle (Vimont)?
M. Rousselle
: Pour.
La Secrétaire
:
M. Rousselle (Vimont) pour M. Birnbaum (D'Arcy-McGee)?
M. Rousselle
: Pour.
La Secrétaire
: Et
M. Bachand (Richmond)?
Le Président (M. Bachand) :
Abstention. La motion est donc adoptée. Je propose également que la commission
adopte une motion d'ajustement des références. Mme la secrétaire,
s'il vous plaît.
La Secrétaire
: Oui.
Mme Guilbault (Louis-Hébert)?
Mme Guilbault :
Pour.
La Secrétaire
:
M. Bussière (Gatineau)?
M. Bussière : Pour.
La Secrétaire
:
M. Lemieux (Saint-Jean)?
M. Lemieux : Pour.
La Secrétaire
:
M. Lévesque (Chapleau)?
M. Lévesque (Chapleau) : Pour.
La Secrétaire
:
M. Provençal (Beauce-Nord)?
M. Provençal : Pour.
La Secrétaire
:
M. Lévesque (Chapleau) pour M. Lamothe (Ungava)?
M. Lévesque (Chapleau) : Pour.
La Secrétaire
:
M. Lévesque (Chapleau) pour Mme Lecours (Les Plaines)?
M. Lévesque (Chapleau) : Pour.
La Secrétaire
:
M. Rousselle (Vimont)?
M. Rousselle
: Pour.
La Secrétaire
:
M. Rousselle (Vimont) pour M. Birnbaum (D'Arcy-McGee)?
M. Rousselle
: Pour.
La Secrétaire
:
M. Bachand (Richmond)?
Le Président (M.
Bachand) : Abstention. La motion est donc adoptée. Nous sommes
maintenant aux remarques finales. Je cède donc la parole au député de Vimont.
M. le député, s'il vous plaît.
M. Rousselle
: Merci.
Faitez-vous-en pas, on va finir avant 18 heures. Je regarde les collègues,
là. Écoutez, premièrement, je voudrais remercier la ministre. C'est une
première qu'on fait un premier projet de loi. J'ai connu d'autres ministres
dans d'autres projets de loi. Je pense, ça s'est bien passé. Donc, j'apprécie
la collaboration que j'ai eue de la ministre.
Je voudrais remercier aussi tous les
autres collègues, mais surtout ma…
M. Rousselle : ...Écoutez,
premièrement, je voudrais remercier la ministre. C'est une première qu'on
fait... un premier projet de loi. J'ai connu d'autres ministres dans d'autres projets
de loi. Je pense, ça s'est bien passé. Donc, j'apprécie la collaboration que
j'ai eue de la ministre.
Je voudrais remercier aussi tous les autres
collègues mais surtout ma collègue de Vaudreuil, qui m'a accompagné tout au
long. Je ne voudrais pas oublier vous, M. le Président, le secrétariat, les
pages, donc, c'est grâce à... surtout aux pages et au secrétariat. Des fois, ça
nous rend la vie plus facile, mais aussi tout le personnel. La Coroner en chef
qui était ici, sous-ministre et compagnie. Donc, je pense, c'est un travail
d'équipe qu'on a fait ici, puis j'apprécie beaucoup.
Je ne voudrais pas oublier non plus les
groupes qui nous ont amené les idées parce que les idées, bien souvent, elles
ne viennent pas de nous, viennent de ces mémoires-là, puis pas besoin de dire
qu'on s'en est servis beaucoup. C'est pour ça qu'il y a eu beaucoup d'amendements,
mais... d'autres ont passé, d'autres ont moins passé. Mais, dans le fond, au
moins, on a amené l'idée de ces mémoires-là ici pour qu'on puisse en discuter.
Donc, écoutez, moi, je suis content. On a
réglé le problème de durée de mandat d'un coroner. La formation, que je tenais beaucoup,
enfin, ça va être incorporé à l'intérieur de la loi, qui va aller dans un règlement.
Puis la communication aux familles, d'ailleurs, la Protectrice du citoyen en
avait parlé, d'un manque là-dessus, et je pense que c'était une lacune.
Mais il faut dire aussi que c'était une
loi qui avait besoin de rajeunissement. Donc, je pense, sa cure de
rajeunissement, elle l'a eue avec ce projet de loi là. Donc, je vais arrêter
ici puis je veux juste vous dire, bien, j'ai apprécié. Puis merci, M. le
Président, d'avoir... ça comme vous l'avez fait.
Le Président (M.
Bachand) :Merci beaucoup, M. le député. Mme
la ministre, s'il vous plaît.
Mme Guilbault :Merci, M. le Président. Je vais être redondante un petit peu,
mais moi aussi, je veux remercier tout le monde.
D'abord, bien sûr, moi aussi, mon collègue...
mon député de Vimont, mon député de Vimont, qui a été là tout au long. La
députée de Vaudreuil aussi. Mais c'était effectivement une première avec le
député de Vimont. J'ai trouvé ça très agréable. Je savais au départ, de toute
façon, que ce serait intéressant de par son expérience de policier, et tout ça,
donc, un intérêt naturel. Alors, très, très, très appréciée comme collaboration
depuis deux, trois jours.
Et bien sûr mes collègues députés ici, qui
ont varié un petit peu au fil des jours, mais... toujours très agréable. On
prend toujours... On a toujours du bon temps à travailler ensemble, dans les
suspensions, et tout ça, on rit. L'ambiance est légère et agréable.
Mon directeur adjoint de mon cabinet, qui n'est
pas mon sous-ministre, mais qui est quand même un allié incontournable et
qui...
Une voix
: ...
Mme Guilbault :
Oui, bien, c'est ça, ça revient presque au même. Les deux légistes, qui nous
accompagnés tout le long, du ministère de la Sécurité publique, grand merci. Il
y a eu beaucoup d'amendements et de propositions d'amendements, de modifications
d'amendements tout au long du projet de loi grâce au travail fructueux autour
de la table. Alors, gros merci à l'équipe de la Direction des affaires
juridiques.
Les recherchistes. Évidemment, la
présidence et Mme la secrétaire, toujours un plaisir, avec...
Mme Guilbault :
...grand merci. Il y a eu beaucoup d'amendements et de propositions d'amendements,
de modifications d'amendements tout au long du projet de loi grâce au travail
fructueux autour de la table. Alors, gros merci à l'équipe de la direction des
affaires juridiques, les recherchistes, évidemment, la présidence et Mme la
secrétaire, toujours un plaisir, avec une note d'humour aussi, je dirais, même,
que la présidence a été assurée, c'est très agréable, alors les pages aussi,
vraiment tout le monde, le personnel du whip et du leader aussi dont je tiens à
souligner, toujours, la contribution, et madame, madame, mais ceux qui l'ont
précédé aussi, donc vraiment tout le monde qui nous permet de faire ce
travail-là.
Moi, c'est un projet de loi auquel je
tenais, alors je pense qu'on quitte tous le coeur léger et la conscience
tranquille de savoir qu'on aura rajeuni cette loi qui datait de 1986, qui en
avait bien besoin. Il y a eu des belles avancées de ce projet de loi là, entre
autres grâce à l'opposition officielle, le député d'Hochelaga-Maisonneuve aussi
dont je veux souligner la contribution. Il y a des choses qui ont été
modifiées. Il y a des articles qui étaient prévus dans le projet de loi
auxquels finalement on a renoncé parce qu'à la suite des discussions, on a jugé
que c'était mieux pour les citoyens, toujours dans l'optique d'avoir des rapports
qui sont livrés le plus rapidement possible et de meilleure qualité possible,
d'avoir des recommandations qui sont suivies, d'avoir des coroners qui sont
formés et qui sont suffisamment nombreux aussi. Et ça, ce n'était pas dans le
projet de loi comme tel, mais je m'engage à nouveau à faire en sorte que
d'autres professions soient désormais éligibles à la fonction de coroner.
Donc, il y a une foule de choses
intéressantes dans ce projet de loi là et on fait ça pour nos citoyens, pour
nos familles endeuillées. Donc, un grand merci à tout le monde. Je suis très
heureuse de ce travail-là, alors merci tout le monde.
Le Président (M.
Bachand) : À mon tour de vous remercier. Je pense, ça termine
bien la semaine avant le long week-end de la fête de l'Action de grâces, on
peut dire merci.
Sur ce, la commission ajourne... ayant
accompli son mandat, ajoure sine die. Merci beaucoup. À très bientôt.
(Fin de la séance à 17 h 47)