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Point de presse de M. Marc Tanguay, chef de l’opposition officielle, et Mme Linda Caron, porte-parole de l’opposition officielle pour les aînés et les proches aidants, et en matière de soins à domicile

Version finale

Thursday, May 9, 2024, 8 h 20

Salle Bernard-Lalonde (1.131), hôtel du Parlement

(Huit heures vingt-cinq minutes)

M. Tanguay : Alors, bon matin à tous et à toutes. Ce matin, on va vous parler des finances publiques, des services publics que l'on n'a pas. Alors, non seulement on a un déficit historique et record de 11 milliards de dollars, mais les Québécoises, Québécois n'ont pas les services auxquels ils doivent... ils peuvent s'attendre et doivent s'attendre.

M. Charest le disait très clairement : Si vous ne gérez pas bien les finances publiques, plus rien n'est possible. Ce qu'on voit avec la CAQ, c'est qu'ils ont gaspillé, dans bien des cas, les fonds publics, n'ont pas les résultats attendus. À toutes les questions qu'on leur pose : Bien, on a mis des millions là, des milliards là. Mais les Québécoises, les Québécois ne voient pas du tout les résultats tangibles de cet argent-là.

On va parler, dans le cas d'application, aujourd'hui, des soins à domicile. Hier, il y avait un important rendez-vous. Les gens sont très inquiets. Et ma collègue Linda Caron a passé la journée là pour voir ce qui se passe sur le terrain, puis je lui cède la parole immédiatement.

Mme Caron : Merci. Alors, bonjour, tout le monde. Effectivement, j'ai passé la journée hier, j'étais la seule députée à passer la journée au colloque... en fait, au rendez-vous sur le maintien à domicile de la Coalition pour la dignité des aînés. Ça a été fort intéressant, et des discussions aussi aux tables, des échanges intéressants, et on sent, on sent... il y a un sentiment d'urgence pour avoir des services de soutien à domicile. Un des... un des panélistes nous a dit : Pendant qu'on jase, là, il y a des gens qui attendent, et on est dans l'urgence. Alors, il faut absolument travailler rapidement.

On a la Commissaire à la santé et au bien-être qui a sorti un rapport au mois de janvier, rapport que la ministre a eu, elle, à l'avance, en décembre. La vision se fait toujours attendre. Où est-ce qu'elle veut s'en aller? Qu'est-ce qu'on va... qu'est-ce qu'on va offrir? Comment on va faire pour avoir un meilleur taux de réponse, puisqu'on répond juste à 10,7 % des besoins en ce moment? La liste d'attente pour un premier soin a diminué, mais c'est quand même plus de 16 000 personnes qui attendent pour un premier soin, et savoir combien d'heures de services, combien de... combien ils ont eu de services et est-ce que ça répond vraiment à leurs besoins. Alors, il y a un chantier qui est majeur à faire et la vision se fait attendre.

Et, hier, on a discuté de la question des CLSC. Alors là, on veut... La ministre a annoncé, vendredi dernier, que ce serait la porte d'entrée. Les gens ont été clairs durant les débats : Il ne faut pas que ce soit uniquement un point d'information, là, il faut qu'il y ait un accompagnement aussi des personnes qui se rendent... qui se rendront aux CLSC pour que ce soit une porte d'entrée pour les services.

Et on annonce ça comme une porte d'entrée pour le soutien à domicile pour les aînés, mais il y a aussi les personnes en situation de handicap qui ont ce besoin-là, alors il ne faut pas les oublier.

Et il faut s'assurer que les CLSC seront agiles, parce que, s'il y a tant d'organismes communautaires qui se sont créés au fil des ans pour obtenir des services, en contournant les CLSC parce que les CLSC ne pouvaient pas offrir le service, bien, il faut s'assurer que si, aujourd'hui, je peux aller dans un organisme communautaire pour obtenir du répit rapidement, qu'il n'y a pas une obligation de passer par le CLSC pour obtenir le service du communautaire, parce que là, on sait que ça va prendre du temps. Donc, il y a beaucoup de travail à faire. Puis vivement une vision rapide pour qu'on ait... la population ait les services.

Journaliste : M. Tanguay, on va lancer une nouvelle agence aujourd'hui, est-ce que vous croyez que les projets vont sortir de terre plus vite comme le REM de l'Est?

M. Tanguay : Ah, on dirait que la CAQ se cherche un autre bouc émissaire pour justifier leurs échecs. Je veux dire, le débat de structure, c'est la même affaire avec Santé Québec, c'est comme si on faisait un ministère de la Santé parallèlement au ministère de la... avec Santé Québec.

Même chose pour le transport, on va voir, semble-t-il qu'il y aura deux projets de loi... (Interruption) Pardon. Alors, je veux dire, la démonstration reste à faire. Les écueils seront les mêmes. Ce n'est pas en rebâtissant une structure parallèle qu'on va nécessairement être plus performant. Alors, nous, on questionne ça. Puis, pendant ce temps là, en transport collectif, par exemple, il n'y a rien qui se passe, il n'y a rien qui se passe.

Journaliste : M. Tanguay, SAAQclic, on voit qu'il y a encore des gens, un an et demi après, mais pas loin, qui ne peuvent pas conduire leur véhicule ou leur permis n'est pas valide. Qu'est-ce qu'on fait, on jette ça aux poubelles puis on recommence?

M. Tanguay : Écoutez, c'est au gouvernement à répondre. Le fiasco se poursuit, c'est la continuation de ce carambolage informatique là. Le fiasco se poursuit au ralenti puis il y a des Québécoises, Québécois qui en font les frais. Alors, ça n'a pas de bon sens. Puis rappelez-vous, il y a quelques semaines, ils parlaient qu'ils sont toujours là, en train de regarder pour la... la reconnaissance faciale. Voyons donc! Ce n'est pas sérieux, ce n'est pas sérieux. Honnêtement, là, ce n'est pas sérieux, là.

Plutôt que d'essayer de faire des ministères parallèles, Santé Québec pour le ministère de la Santé, Transports Québec ou je ne sais pas comment ils vont l'appeler, ils vont peut-être aller nous... nous faire rêver avec un top gun, les gens veulent avoir les services. Il devrait plutôt y avoir un vrai ministère puis un vrai ministre de l'informatique puis de la transition informatique.

Journaliste : Pour l'agence, vous dites : Ça ne fonctionne pas... ce n'est pas comme si nos routes étaient bien gérées, ce n'est pas comme si les projets de transport collectif, ça allait bien, ou ça avançait... Donc, il n'y a pas... Est-ce qu'il ne faut pas faire quelque chose, justement?

M. Tanguay : Bien, il faut changer le gouvernement, il faut changer le gouvernement.

Journaliste : Ça n'allait pas nécessairement mieux avant non plus. On a l'impression que le ministère des Transports, c'est compliqué.

M. Tanguay : Bien, ça allait mieux avant. Ça allait mieux avant, imaginez-vous donc. Alors, la CAQ, ce qu'ils vont dire : On va faire un ministère parallèle au ministère du Transport. Parce que ça va être ça, une agence, là. Et là on apprend qu'ils allaient être 50. Non, ils vont être 400. Sous la CAQ, ils avaient dit : On va diminuer le nombre de fonctionnaires. Il y en a 10 000 de plus depuis 2018. En ce sens là, François Legault est le frère jumeau de Justin Trudeau : les déficits puis le nombre de fonctionnaires. On dirait qu'il n'y a rien que ça qui marche au Québec, le nombre de fonctionnaires, la business du fonctionnariat. Alors, tout ça pour vous dire : les gens veulent avoir les résultats.

Alors, avec François Legault, on est doublement perdants, on a un budget déficitaire record, 11 milliards, puis on n'a pas les services. Alors, c'est comme, puis si je termine là dessus, on va faire un ministère parallèle puis là on va dire : Bien, donnez-nous le temps de le mettre en œuvre. Woups, ça va tomber juste avant les élections. Attendez, attendez, ça va venir. On est tannés, là.

Journaliste : Mais «ça allait mieux», il y a quand même une commission... une commission Charbonneau, là.

Journaliste : Vous dites que Justin Trudeau est le frère jumeau de François Legault.

M. Tanguay : Oui. Oui.

Journaliste : Vous, vous êtes qui, par rapport à Justin Trudeau?

M. Tanguay : On est le Parti libéral du Québec, nous, qui n'est pas le Parti libéral du Canada, puis ça fait des décennies que c'est le cas. On est le Parti libéral du Québec.

Mais hier, on m'a posé la question sur le pragmatisme. Le Parti libéral du Québec, l'opposition officielle, qui se lève matin, midi, soir, qui parle de soins à domicile. Ma collègue Linda Caron, là, elle n'est pas allée s'épivarder hier, elle a passé toute la journée avec celles et ceux qui sont sur le terrain pour nos aînés, soins à domicile, qui ont besoin d'aide à la maison. Le Parti libéral du Québec est sur le terrain, en santé, en éducation, en services de garde. On veut les services puis on veut une saine administration.

Journaliste : Mais là vous reprochez à M. Legault d'avoir mis 10 000 fonctionnaires de... de plus. Si vous êtes réélus à la prochaine élection, est-ce que ce sera le retour des coupures dans le... la fonction publique?

M. Tanguay : Chaque dollar que vous... D'abord et avant tout, c'était une promesse de François Legault, de limiter l'expansion de l'État.

Journaliste : Je ne parle pas de François Legault, je parle de vous.

M. Tanguay : Bien là, vous m'avez commencé par François Legault, ça fait que moi, je vous parle de François Legault.

Journaliste : ...qui avez commencé avec François Legault.

M. Tanguay : Bien, je vous parle de François Legault, si vous le permettez, puis après ça, je vais aller sur votre question. François Legault, il avait promis, il n'a pas livré. Alors, une fois qu'on a dit ça, nous, ce qu'on veut, c'est que l'État soit bien géré.

Si on avait les services, si on avait les services, on pourrait dire : Bien, au moins on a un déficit, mais au moins on a les services. Non, on a un déficit puis on n'a pas les services. Ce qu'on voit s'améliorer, c'est le nombre de fonctionnaires qui augmente. On ne voit pas augmenter l'efficacité de l'État dans tous les secteurs, c'est ça qu'on déplore.

Journaliste : Alors, bien, je repose ma question : Si vous revenez au pouvoir, les libéraux, allez-vous couper dans la fonction publique?

M. Tanguay : La rigueur, faire en sorte, ce n'est pas... La rigueur, c'est faire en sorte que chaque dollar que vous investissez puisse avoir des retombées tangibles sur le terrain. Ce n'est pas une question de dire : À matin, on va couper. La question, c'est de faire en sorte que chaque dollar que vous mettez dans l'État, il y ait des services publics. Ce qu'on voit, c'est que l'État grossit, la dette grossit, les déficits également, puis on n'a pas les services. Chaque dollar que vous mettez, il faut que ça soit... Alors, ça en prend, des infirmières, ça en prend, des préposés aux bénéficiaires, ça en prend des professeurs. Mais là c'est la fonction publique qui augmente puis ce n'est pas les services de première ligne, les services de première ligne.

Journaliste : Est-ce qu'on peut se le permettre, cette dépense-là? Justement, vous parlez de... de ministères parallèles, est-ce qu'on peut... est-ce qu'on peut se permettre ça au Québec?

M. Tanguay : Bien, si les services au moins étaient rendus. Écoutez, on est rendus dans le trou de 11 milliards, puis ils veulent faire une structure parallèle, puis c'est écrit dans le ciel qu'ils vont nous dire : Bien là, donnez-nous le temps, ça va nous prendre deux ans, trois ans. Santé Québec, ce ne sera pas avant 2025.

Journaliste : Mais en termes d'argent...

M. Tanguay : En termes d'argent?

Journaliste : ...est-ce qu'on peut se le permettre?

M. Tanguay : 11 milliards. On a un déficit de 11 milliards de dollars. Il y a une mauvaise gestion, il y a du gaspillage avec la CAQ. En tout temps, on ne peut pas se permettre de gaspiller l'argent de celles et ceux qui paient les taxes et les impôts. Alors, je veux dire, on ne peut pas... on... Je pense qu'on ne peut plus se payer réellement François Legault, là. On n'a plus les moyens de se payer François Legault.

Journaliste : Mais on croit comprendre, M. Tanguay, que, dans l'éventualité d'un... d'un futur gouvernement libéral, vous allez garder l'agence Santé Québec, vous allez garder l'agence des transports.

M. Tanguay : Écoutez, je ne vais pas commencer à vous faire de la plateforme électorale de 2026. Ils disent que ça va être la panacée. Moi, j'aimerais ça que Mme Biron, là, la top gun, là, puis allô la pression qu'ils lui ont mise. Ils ont dit : Aïe! On va avoir une top gun. Une top gun? Ça ne leur tenterait pas, eux autres, d'être des top guns, les ministres? Pourquoi il faut qu'il aille à l'extérieur de son cabinet, François Legault, pour aller chercher des top guns? Christian Dubé, lui, ce n'est pas un top gun? Il dit : Je vais aller vous chercher un top gun. Moi, je suis bon à une affaire, aller vous chercher un top gun. Alors, rendu là, là, je veux dire, il leur reste deux ans et demi, malheureusement...

Journaliste : ...pas à les démanteler, ces agences-là...

M. Tanguay : Nous, là, quand on va arriver au pouvoir, on verra l'ampleur des dégâts caquistes puis on aura une réflexion qui sera tangible et concrète. Il leur reste deux ans et demi.

Journaliste : ...ça me fait penser à quelqu'un qui avait déjà dit un jour : On verra.

M. Tanguay : Bien, justement, le «on verra», c'est... ça résume très bien sa politique. On verra. La Santé Québec, il va y avoir des résultats en 2025. Écoutez, on va juger l'arbre à ses fruits. Puis, rendu là, on verra l'ampleur du dégât caquiste, mais il est clair que ça va prendre un gouvernement qui soit responsable, qu'on n'a pas, qui soit rigoureux. Rigoureux. La rigueur, de grâce, pour qu'on puisse aussi offrir les services.

Je termine là-dessus, juste sur la santé, là, juste un dernier point. Moi, là, je ne pardonnerai jamais à François Legault qu'aujourd'hui, dans sa sixième année, on attend trois heures de plus dans les urgences, aujourd'hui par rapport à 2018.

Journaliste : Parlant de saine gestion des finances publiques, on apprend ce matin qu'il y a une entente avec le CN puis le fédéral, là, pour...

M. Tanguay : Bien, oui.

Journaliste : ...peinturer le pont de Québec. On évalue ça entre 700 millions et 1 milliard, est-ce que c'est une dépense légitime de dépenser presque 1 milliard pour peinturer le pont de Québec?

M. Tanguay : C'est important. C'est important, notre pont de Québec. D'ailleurs, ça faisait partie des éléments nombreux qu'on avait mis de l'avant. Moi, je suis porte-parole de la Capitale-Nationale. C'est important de s'assurer de la pérennité de nos deux ponts, le pont Laporte puis le pont de Québec. Et là, ça faisait longtemps. Il n'est pas trop tôt pour qu'il y ait une entente pour le maintien...

Journaliste : ...ou la peinture, c'est esthétique, là?

M. Tanguay : Ah non, non, non. Bien, écoutez, là, c'est... Je ne pense pas que ce soit une question uniquement esthétique. Le pont de Québec, vous vous en rappelez d'un reportage où on voyait qu'il était en décomposition. Je pense qu'il y a un facteur de protection dans la peinture qu'ils vont mettre, là, pour faire en sorte de préserver cet ouvrage-là, là. Je ne pense pas qu'ils vont mettre des centaines de millions uniquement pour l'esthétique puis dire : Hein, on va essayer de choisir la couleur puis on va faire un référendum, là. Alors, c'est important de maintenir les ponts, il en va d'une question de sécurité. Je veux dire, s'il y a un des... Vous l'avez vu, là, je suis descendu à Québec, moi, la fin de semaine passée, puis ça attendait excessivement longtemps parce qu'on a fermé... on a fermé le pont pour de l'entretien. Alors, il y a une question de sécurité là-dedans, là, puis c'est important. Il n'est pas trop tôt. Alors, j'ai hâte que ça commence à... à peinturer.

Journaliste : Si vous me permettez, une petite dernière peut-être pour Mme Caron concernant le sommet d'hier. Je ne peux pas m'empêcher de remarquer que vous restez silencieuse sur le... ce que demandent les aînés, notamment, là, la reconnaissance du droit à des soins... en domicile et le droit à un logement abordable. Est-ce que votre parti a une position là-dessus? Est-ce que vous êtes en faveur ou contre?

Mme Caron : Ah! le droit à des soutiens à domicile et un logement abordable, oui, tout à fait. Est-ce qu'on veut... c'est... Je pense que ça vaut la peine, ça mérite d'être discuté. Est-ce qu'on l'enchâsse comme un droit dans une loi, au même titre que le droit à l'éducation, à l'instruction, le droit à... aux services de santé? Ça mérite d'être discuté.

Mais sur... sur le fait que quelqu'un a droit à avoir un logement abordable, même un logement adapté pour les personnes en situation de handicap, puis avoir des... des soins à domicile, c'est oui, on veut que les gens puissent avoir ça. Est-ce qu'on veut le mettre dans une loi, l'enchâsser dans une loi? Parce que c'est bien beau d'enchâsser quelque chose dans une loi, mais l'important c'est de le donner, le service. Tu sais, quand moi, je vois... Dans Loi sur l'instruction publique, là, tout le monde a droit à aller à l'école. Quand je vois des adultes dans les classes plutôt que des enseignants, ça me répugne, là. C'est... L'instruction publique, c'est des enseignants qui sont formés. Alors, pour le... que ce soit pour les soins, il faut que les soins soient bien donnés, mais de mettre nécessairement dans une loi, peut-être que... peut-être que, oui, ça mérite d'être discuté, d'être réfléchi, mais l'important c'est que le service, il suive au bout, là.

Journaliste : Juste rapidement, sur les CLSC, vous dites que vous êtes favorable à ce qu'il y ait une plus grande... qu'on ouvre la porte, là, que ça soit un point d'entrée unique plus pour les aînés, est-ce que vous admettez quand même que le gouvernement libéral précédent a fragilisé ces institutions-là en les fusionnant, les CISSS et les CIUSSS?

Mme Caron : Bien, écoutez, ça fait six ans que le gouvernement actuel est en place et puis il nous parle maintenant de faire ça, alors je prends... je mettrais un grain de sel sur... sur le passé. Et ça fait des années et des années qu'il y a des organismes communautaires qui se... qui se multiplient, et puis c'est excellent d'avoir un réseau communautaire fort, on en a besoin, et c'est parce que le CLSC n'était pas capable d'offrir les services que les organismes communautaires se sont développés à un point tel et où...

Je suis d'accord pour que le CLSC soit une porte d'entrée, mais pas la seule porte d'entrée, à moins que ça devienne très efficace, que ce soit très agile. Parce que, comme je disais tout à l'heure, si moi, j'ai besoin d'un service de répit, je veux un organisme communautaire en répit, et qu'il me donne le service maintenant, c'est excellent. Si je dois passer par le CLSC pour obtenir ce service-là, à moins que s'ils deviennent très agiles, puis là ce serait idéal, mais sinon, s'il faut qu'il y ait une évaluation, s'il faut qu'il y ait... tu sais, que je sois sur une liste d'attente parce qu'il y en a d'autres, qui ont demandé avant moi puis qui vont passer avant moi, ça va devenir un goulot d'étranglement, alors que... Un CLSC qui fait ce travail-là bien, de manière agile, excellent, mais on n'est pas rendu là, puis il faut les moyens et les ressources pour se rendre là. Merci.

Journaliste : Can I ask you... Ms. Caron, do you know Beverly Spanier? She was a very strong activist for seniors, and she just passed away, I don't know if you remember her, like, in Montréal.

Mme Caron : I did not have an opportunity to meet her, but I am… I offer condolences to her family…

Journaliste : O.K. I was just wondering if you know… because... she passed away.

Mr. Tanguay, about the two bills that will be tabled today on infrastructure and… infrastructure projects and also public transit projects, with this new agency that will be created, Ministers Julien and Guilbault want… want to do big projects, well, they want to get big projects done, and in a more efficient way, and also less costly, isn't it a good idea?

M. Tanguay : When you put it, the objective, this way, everybody will be clapping. That being said, where is the beef again? Where are all the end results? Where are the results?

They are good in building structure, but very bad building infrastructure. So, structure, a parallel Ministry of Transportation, in order to, in a near future, in one year, two years, prior to the election, after the election, just wait, you'll have the results.

And what, Geneviève Guilbault want us to dream about big projects there, within their six years? Time is up. Time is up. There is two years left. Now, they're going to build a parallel structure, a new agency. They are good at building agencies, but where are the end results? Nothing will happen within the next two years, because they will be stuck in their structure and in their new agencies. So, the end results will be that.

And, in the meantime, don't… don't get me wrong, I'm not pleased about that, we are condemning that approach, where there is no results, tangible, concrete results at all.

Journaliste : Doesn't it make sense though, to some degree? When you see the lack of coordination in transit projects, infrastructure projects, doesn't it make sense to try and centralize... centralize the power in one area to… proper coordination?

M. Tanguay : But again, isn't it the objective and the mandate of the minister... Ministry of Transportation? There's no… With ten thousand plus new employees at the provincial Government, the QuébecGovernment, is there anyone else, any group of employees who can handle this?

So, where these employees will… will coming… will come from? From probably the Minister of Transportation. How it will be more efficient to have a parallel Ministry of Transportation?

Again, it's a debate of… of structure, and we have no results.

Journaliste : Why do you think they've taken this approach of agencies with transport, but also with healthcare? What do you make of...

M. Tanguay : I think that it helps them, on their political agenda, to gain time, to gain time, to say: Well, there's no result... But same thing for Santé Québec.

Today, people are waiting in the emergency rooms, and they're saying: Santé Québec, now that we have our top gun... Eh! they make us dream, we have a top gun. Mme Biron, she's most probably very, very capable, but she's not going to be the magician who will be solving all the problems. So, there, within their sixth year, no results, and they are gaining time. Ah! just wait, wait, wait just prior... a month prior the election, and now we will be able to say: See the new structure, and we will have results after the next election. So, again, we don't see the results, tangibles, not at all.

Journaliste : What type of projects could result... like, what type of project do you suggest that results could happen quickly and in order to improve the situation?

M. Tanguay : First of all, just a simple example, here, in... within our capital, in Québec, the tramway, they put a stop on this project. See, our capital, here, in Québec, we are the only major city within Canada, the top 15, we're the… the last one in terms of economical growth. And worst than that, we are the only one negative. So, we are going backwards, in terms of the economy here. And the analysts are saying that, for instance, stopping the project of the tramway here, in Québec, had a tangible negative impact on developing, for instance, new units for housing. So, no vision, no results, that government, and an $11 billion deficit. Merci. Thank you.

(Fin à 8 h 46)

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