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(Huit heures vingt-six minutes)
M. Derraji : Bonjour,
bonjour, bonjour. Très heureux de vous rencontrer aujourd'hui. Aujourd'hui, je
vais vous parler encore une fois de l'alcool au volant, mais avec pas mal de
nouvelles que j'ai à partager avec vous. Souvenez-vous de ce rapport caviardé
il y a quelques semaines, rapport d'investigation de la coroner Stéphanie Houle
en 2021. À l'époque, la conclusion était... La recommandation pour la SAAQ, c'est
de faire dans les plus brefs délais une analyse respective de la faisabilité d'abaisser
le seuil limite d'alcoolémie dans le sang à 0,05. Vous avez vu ce qui est... la
recommandation de la SAAQ par la suite, et qui ça pourrait sauver des vies. Et
la SAAQ disait à l'époque qu'elle était prête et qu'elle va continuer de faire
des représentations auprès des décideurs. Ça veut dire Mme Geneviève
Guilbault.
Nous avons continué à fouiller dans le
dossier, et j'ai le grand plaisir aujourd'hui de vous partager le fruit de
notre recherche. Ce n'est pas un rapport du coroner. Trois rapports de trois
coroners, trois coroners différents qui ont analysé trois décès : décès de
2022; décès de 2023; et le dernier décès en 2024. Les trois coroners confirment
que ce n'est plus le temps d'uniquement analyser la faisabilité, mais ils
demandent une modification au Code de la sécurité routière. C'est très clair
leurs recommandations. On n'est plus à l'époque d'étudier la faisabilité. Ils
recommandent d'une manière très directe qu'il faut modifier le Code de la
sécurité routière pour abaisser la limite à 0,05 et imposer des mesures
administratives que vous connaissez depuis le temps.
Donc qu'est ce que la SAAQ répond à chaque
fois? Parce qu'on a aussi les réponses de la SAAQ aux coroners. Ils sont prêts.
La SAAQ, ils sont prêts, mais c'est la prérogative du gouvernement. Donc
clairement, aujourd'hui, s'il y a quelqu'un qui bloque le changement de la
recommandation des trois coroners, il a un seul nom et il s'appelle Geneviève
Guilbault.
Donc, aujourd'hui... Demain, l'opération
Nez rouge va débuter son service pour une 41 ᵉ édition. Les policiers vont
intensifier les contrôles, et il va y avoir des parties de bureau, des parties
de Noël, et il va y avoir une campagne de sensibilisation. Mais comme vous le
savez, l'alcool... l'alcool au volant, ce n'est pas uniquement pendant le temps
des fêtes, c'est au niveau de toute l'année. C'est pour cela que j'ai déposé ce
projet de loi pour pouvoir sauver des vies et imposer des mesures
administratives.
Comme vous pouvez le constater, il n'y a
pas beaucoup de commissions, on a du temps libre aujourd'hui, demain et même la
semaine prochaine. Il ne reste presque aucun projet de loi en étude. Donc, j'offre
ma collaboration au leader du gouvernement d'appeler ce projet de loi, de l'étudier
et de commencer à donner suite aux conclusions des trois corollaires qui nous
demandent maintenant de modifier le Code de la sécurité routière. Voilà. Merci.
Et je suis prêt à prendre vos questions.
Journaliste : Selon vous, qu'est-ce
qui fait en sorte que Mme Guilbault refuse de baisser ça à 0,05?
M. Derraji : Écoute, Mme Guilbault...
Et, désolé, il ne suit ni la science, il ne suit ni les recommandations de l'INSPQ,
il ne suit ni les recommandations du coroner. Et vous savez quoi? Il ne suit
même pas les recommandations de la SAAQ. La SAAQ lui dit : Nous sommes
prêts. Nous sommes prêts à changer le Code de la sécurité routière.
Une voix : ...
M. Derraji : Bien, c'est
de l'entêtement.
Journaliste : ...les
restaurants, les hôtels...
Des voix : ...
M. Derraji : Bien,
écoutez, moi, je n'ai pas vu... Vous savez, aujourd'hui, on va prendre le temps
de parler des régions. Moi, je pense qu'on vit au Canada, et il y a des régions
plus pires que le Québec. Je n'ai pas vu des faillites à Vancouver ou à Toronto
où il y a le 0,05, là. Donc, cet argument ne tient pas la route. D'ailleurs,
Mme la ministre a arrêté de parler des transports en région parce que s'il y a
quelqu'un qui est responsable du transport en région, c'est bien elle, parce qu'elle
trouve des solutions.
Et s'il y a des lobbies, je vous le dis,
je veux les voir sur la place publique. Qu'ils sortent. Qu'ils parlent. Je les
invite à parler aux caméras. Qu'ils vous appellent. Qu'ils disent que le député
de Nelligan ne doit pas continuer ce combat. Qu'ils parlent aux coroners. Les
coroners disent maintenant qu'il faut modifier le code. Ce n'est pas un
coroner, là. Nous sommes rendus à trois coroners. Mme la ministre sait très
bien c'est quoi, un coroner. Elle a travaillé à l'intérieur... auprès d'un
coroner. Donc, moi, je veux bien, mais c'est de l'entêtement. Et je ne trouve
aucune explication pour quoi Mme Geneviève Guilbeault ne veut pas sauver
des vies aujourd'hui.
Journaliste : Dans la
population, est-ce que vous pensez que ça passerait bien?
M. Derraji : Bien, je
veux vous dire, M. Lacroix, si on va continuer à raisonner comme ça, on ne
va jamais gouverner. Gouverner, c'est choisir. Est-ce que la décision qu'on va
prendre est bonne pour la population? Moi, je pense que oui. La science nous le
confirme. Les autres provinces l'ont fait et elles ont eu des résultats.
Et aujourd'hui j'ai la SAAQ, qui est la
société qui est responsable de la sécurité routière, j'ai trois coroners qui me
demandent tous de faire le changement du Code de la sécurité routière. Donc,
si, d'une manière populiste, Mme Geneviève Guilbault pense qu'elle est dans le
bon... je dirais la bonne partie qui pense que ce n'est pas bon, moi, je pense
qu'elle n'aide pas le bilan de la sécurité routière, malheureusement.
Journaliste : Donc, c'est du
populisme, pour vous, c'est ça? Pour vous, c'est du populisme?
M. Derraji : Bien, écoutez,
si vous me dites que les sondages ne sont pas de ce côté, je vous dis : Le
dernier sondage qui a été réalisé par les coops de l'information disait que
62 % de la population québécoise est pour. Maintenant, est-ce que pour 40 autres...
40 %, elle ne veut pas les froisser et elle pense que ça va nuire à la CAQ
dans les régions? C'est une lecture très populiste.
Journaliste : Pensez-vous...
y avoir des pressions de députés du caucus de la CAQ, justement, qui viennent
des régions, qui disent : Aïe! Non, non, non, moi, si on fait ça, ce n'est
pas bon, là?
M. Derraji : Bien, écoutez, à
l'intérieur de la CAQ, il y a plusieurs courants. Il y a même ceux qui ont dit
publiquement... bien, «publiquement», qui ont dit à des journalistes qu'ils
étaient comme un peu obligés de voter pour la ligne du parti. Donc, c'est clair
qu'à l'intérieur il y a des gens raisonnables, mais, s'il y avait un vote
libre, pas mal sûr qu'il n'y aura pas unanimité à l'intérieur du caucus de la
CAQ par rapport à l'alcool au volant.
Journaliste : Est-ce que ces
élus caquistes vous ont approché pour vous dire que ça avait du bon sens...
M. Derraji : Absolument. Et,
si Mme Geneviève Guilbault veut lancer un test, je suis prêt à déposer une
motion, mais qu'elle laisse le vote libre aux gens, qu'elle ne leur impose pas
un vote anonyme.
Journaliste : ...combien de
caquistes qui sont venus vous voir?
M. Derraji : Quelques-uns. Je
dois quand même respecter mes sources.
Journaliste : Moins de 10
ou...
Journaliste : Est-ce que...
admettons qu'il y avait une modification législative, là, sur cet enjeu-là, ça
prendrait quand même des consultations particulières, selon vous, là, il
faudrait quand même entendre tout le monde avant?
M. Derraji : Je suis...
Écoutez, les consultations, je suis prêt, je suis là pour travailler. Nous
sommes dans une session intensive. Vous savez quoi... c'est quoi, intensive?
Moi, j'arrive à 6 h 30, 6 heures le matin, je quitte à 22 heures.
On doit être là, au Parlement. Je suis prêt à travailler jour, après-midi et en
soirée pour faire avancer parce que je sais qu'il va y avoir un impact
positif... la société québécoise. Regardez, toutes les autres provinces l'ont
appliqué et elles voient des résultats. Pourquoi pas... uniquement nous... Et
je vous annonce, le Yukon est en train de voir le changement. Donc, on va être
l'exception canadienne de ne pas changer parce qu'on ne veut pas déplaire à
quelques personnes?
Parlant d'exception, vous pensez quoi de
la position du gouvernement Legault vis-à-vis le gouvernement Trudeau
concernant la frontière et les négociations avec Donald Trump? Avez-vous une
position au parti?
M. Derraji : Moi, je pense
qu'il faut faire attention au message qu'on va envoyer parce qu'on a en face de
nous quelqu'un qui est très habile. Il n'a même pas encore commencé qu'il a
déjà imposé son agenda. Moi, je pense que c'est le moment de faire front
commun, parce qu'au bout de la ligne, je ne veux pas qu'une décision ou... une
mauvaise décision va nuire à nos entrepreneurs québécois qui travaillent fort,
qui ont déjà des problèmes avec l'énergie, avec la main-d'oeuvre, avec
l'inflation. Ce n'est surtout pas le moment de faire de l'improvisation, c'est
le moment d'être solidaire, de laisser de côté les egos, que ce soit l'ego de
M. Trudeau ou de M. Legault.
Moi, ce que je leur demande, c'est d'être
adultes et d'être prêts. S'il y a des considérations ou des choses à changer,
c'est le moment de le faire et de démontrer à l'administration Trump qu'on
prend au sérieux... parce qu'aussi la frontière nous préoccupe. Ce n'est pas
uniquement les États-Unis qui doivent être préoccupés par les enjeux de
frontières. On doit, en tant que Canadiens, s'assurer que notre frontière est
très sécuritaire. Et j'espère que c'est aussi le cas pour M. Trudeau.
Journaliste : Mais M. Trump
est en train de gagner, là, parce qu'il y a trois semaines, 10 %
d'augmentation de taxes sur nos produits envoyés aux États-Unis, on trouvait ça
épouvantable, puis là, aujourd'hui, on a l'impression que 10 %, tout le
monde serait content.
M. Derraji : Oui, bien, c'est
pour cela, il faut faire très attention. C'est un négociateur et il est très
habile. On doit prendre au sérieux ce qu'il dit, et c'est à nous de démontrer
notre leadership. Et c'est pour cela que j'invite M. Legault à être l'adulte
dans la pièce, parce qu'il s'agit, au bout de la ligne, de l'avenir économique
du Québec. Nous sommes liés avec l'économie américaine. Nos économies sont très
liées. S'ils toussent, aux États-Unis, on tombe malade, au Québec, il faut
faire très attention.
Journaliste : ...n'a pas nui,
justement, au Canada dans sa négociation en reprochant d'emblée à M. Trudeau...
en disant : Oui, oui, c'est vrai que c'est des passoires, les frontières?
M. Derraji : Bien, écoutez,
je pense que, comme nous, on suit l'actualité américaine, les Américains
suivent ce qui se passe chez nous. Parfois, il y avait des enjeux, avec raison,
démontrés par pas mal de journalistes qui ont fait des enquêtes au niveau de la
frontière. Le moment est venu d'être solidaire, de travailler ensemble, un seul
bloc. Parce que si on démontre une faille à Trump avec des sorties qui
contredisent la vision du Canada, qui va négocier... qui doit négocier avec les
États-Unis, c'est sûr que, sur un échiquier, si je peux utiliser le jeu d'échecs,
c'est comme si je dis à tout le monde : Voilà, je ne protège plus... mon
roi vient de me faire un échec et mat en deux coups.
Journaliste : C'est qui, le
fou...
M. Derraji : Ah! écoutez, je
vous laisse choisir c'est qui le fou, là, dans la pièce, mais, vous le savez,
moi, j'appelle tout le monde à être très raisonnable dans ce débat. C'est très
dangereux, là.
Journaliste : Mais donc je
comprends que vous considérez que M. Legault a nui en sortant de la sorte.
M. Derraji : O.K., je ne vais
pas dire qu'il a nui, mais je l'invite à plus de prudence parce que le moment
est très sérieux. Il s'agit de l'avenir économique de plusieurs régions du
Québec. C'est le moment de démontrer son leadership. C'est le moment d'être en
bons termes avec même le Canada. Il doit travailler avec le Canada. Je sais que
travailler avec le Canada, ce n'est pas quelque chose où il est fort,
M. Legault. Depuis le début, il voyait l'ennemi, c'est le fédéral. C'est
là où on doit revenir à la raison, jouer notre rôle de leader au niveau de la
Confédération, utiliser tous les outils que nous avons pour faire face à Trump.
Ce n'est pas le moment de jouer cavalier seul parce qu'on risque de le payer cher.
Ce que je veux aujourd'hui, c'est un appel à la raison, un appel à la
solidarité et un appel de faire un front commun parce que c'est l'avenir
économique de nos régions qui est en jeu.
Journaliste : Le programme
d'aide financière pour adapter les maisons des personnes handicapées est à sec,
entre autres à cause de la rigueur budgétaire imposée par la CAQ. Est-ce que
c'est un inquiétant? Qu'est-ce que ces gens-là doivent faire?
M. Derraji : C'est très, très
inquiétant. Et permettez-moi de vous parler d'un cas que j'ai moi-même, où j'ai
eu la chance de visiter la maison. Vous savez, ce gouvernement dit : On
n'a pas de place en CHSLD, on a des listes d'attente, on leur demande de rester
chez eux et ils ne peuvent pas rester parce que s'ils n'adaptent pas leur
maison, ils ne peuvent pas rester tout simplement chez eux. Donc, on a un
problème au niveau des soins à domicile. Le programme est à sec. J'ai moi-même
essayé de résoudre la... trouver une solution pour ce couple qui a dépensé
plusieurs milliers de dollars, mais ils n'ont pas les moyens. Donc, clairement,
on va encore une fois augmenter la liste d'attente des personnes qui cherchent
un endroit convenable en fonction de leur situation. Donc, j'invite le ministre
de la Santé, la ministre responsable des Aînés, de tout faire, parce que si ces
gens ne restent pas chez eux, on va juste encore une fois créer un autre
problème ailleurs et on n'en a pas besoin.
Journaliste : L'idée
d'obliger l'école jusqu'à 18 ans, notamment comme nos voisins en Ontario,
qu'est-ce que vous en pensez?
M. Derraji : Je n'ai pas...
permettez-moi de vous revenir, je n'ai pas eu vraiment le temps de tout lire
ce... J'ai vu l'article, mais pour ne pas dire n'importe quoi, si ça ne vous
dérange pas, je vais vous revenir par rapport à ça.
Des voix : ...
M. Derraji : On va fermer les
micros et on va commencer à dire n'importe quoi. Je ne pense pas que j'ai ce
droit de dire n'importe quoi, je dois être quand même responsable.
Journaliste : The 0.05, you have the new coroner's report, well reports because
there are many.
M. Derraji :
Yes, three reports, yes.
Journaliste :
But Geneviève Guilbault has reports
too. You had many proofs that you put forward in the last few months for her to
change her mind, so what would force her to change her mind now?
M. Derraji :
Yes, it's not the same thing. The first
one, it's like thinking about, you know, just thinking about... to reduce from
0.08 to 0.05. Now, they're asking, the Government, to change the code, the
safety road code. So, the first reports in 2021, they're just asking the SAAQ
to think about changing the code. Now, they're asking the Government to move on
and to change the safety road code.
Journaliste :
And so, for you, there's time,
l'Opération Nez rouge starts tomorrow, but there are arguments that the Legault
Government has and is pushing forward.
M. Derraji :
Which one?
Journaliste :
Do you understand what...
M. Derraji :
Yes, which one, which one?
Journaliste :
Well, tell me, like...
M. Derraji :
Which argument? I didn't see nothing.
They are just saying that : You know what, we have the best campaign, we
are working with the police officers, we are doing some stuff, we are doing
publicity, but nothing else. So, that's why the coroner
ask the Government to move on and to change the code.
Des voix : ...
M. Derraji :
We have too restaurants and bars
outside of Québec, in Ontario and B.C. So, why it's going to be a problem here,
and we don't have the same problem in B.C. and in Ontario?
Journaliste :
What makes you think, though, that
she's going to change her mind now, even... I understand that the reports are
stronger, but why are you so convinced that this could work?
M. Derraji :
Yes. Because now I have three new
reports coming from three different coroners, so it's something new, and they
are asking... It's the first time that we have three reports asking the same
thing. The Government should change the safety code road. So, the first one, in
2021, the conclusion was only to think about to change the code. Now, it's more
direct. So, they are asking the Government to change the code.
Journaliste :
Just on the negotiations on the
tariffs, what do you make of Mr. Legault is messaging that, essentially...
that Donald Trump is right, that the border is mismanaged? Do you agree with
that at this point?
M. Derraji :
I don't think that it's the right thing
to do. I think we should be, as a Canadian... work together and ask the...
Mr. Legault to work closely with Mr. Trudeau and to protect our
economy. So, it's not time to have two messages. It's time to have one message,
and the message should be the economy of our... for Québec.
Journaliste :
...relations with the rest of Canada to
be part of Team Canada?
M. Derraji :
Excuse me?
Journaliste :
Does Mr. Legault have good enough
relations with the rest of Canada to be part of Team Canada, to have a united
front that you're asking for?
M. Derraji :
I think you have your answer. During
the last six years, I'm looking for one good file that Mr. Legault... the
leadership. But now it's very urgent. I hope they will change. I hope that
Mr. Legault will... will change the strategy and... to work as a one team.
We should be one team, Team Canada, and to be ready. Because it's urgent and
it's the future of our economy. It's not about having problems with Mr. Trudeau.
Now, we have problems with Mr. Trump and we should be a one team, not two
teams.
Journaliste :
Just from what we're reading this
morning, it doesn't sound like every premier was sort of getting behind him.
But, you know, it seems to be a bit unclear. Is that concerning at all that,
you know, maybe not all ten of them were behind this border message that
Mr. Legault was bringing forward to the Prime Minister?
M. Derraji :
Again, I think it's not good to have
two messages. I believe that we should have someone, a «négociateur en chef».
Marc Tanguay said that this week : We should have someone with... at the
federal level. But I think again that it's good for the future of Québec to
have one team and to be ready for the next step. Merci.
(Fin à 8 h 45)