L'utilisation du calendrier requiert que Javascript soit activé dans votre navigateur.
Pour plus de renseignements

Accueil > Actualités et salle de presse > Conférences et points de presse > Point de presse de M. Pascal Bérubé, porte-parole du troisième groupe d’opposition en matière de langue française

Recherche avancée dans la section Actualités et salle de presse

La date de début doit précéder la date de fin.

Point de presse de M. Pascal Bérubé, porte-parole du troisième groupe d’opposition en matière de langue française

Version finale

Le mardi 30 avril 2024, 11 h 40

Salle Bernard-Lalonde (1.131), hôtel du Parlement

(Onze heures quarante-neuf minutes)

M. Bérubé : Alors, bonjour, tout le monde. Je suis le député de Matane-Matapédia, Pascal Bérubé. Et je cède la parole à la porte-parole nationale du Parti québécois, Méganne Perry Mélançon.

Mme Perry Mélançon (Méganne) : Merci. Merci, collègue. En fait, je vais être concise. C'est important, pour nous, de parler aujourd'hui... bien, de faire un retour un peu sur l'attitude de la ministre de l'Habitation et de son cabinet à l'égard des questions des journalistes. On ne parle pas ici d'une question qui était complètement loufoque, là, on parle ici du droit à l'habitation, qui est, pour moi, une question fondamentale, et j'aurais aimé avoir la réponse de la ministre. Alors, je trouve ça déplorable, en fait. Et puis vous avez entendu mon collègue Joël Arseneau sur la question. Mais ce refus-là de se prononcer sur le droit au logement, bien, ça en dit long, en fait. Et puis, si ce n'est pas le droit au logement, sa source de motivation, quelles sont les valeurs qui l'animent dans ce rôle-là, qui est tellement important?

Et puis moi, en tournée sur l'habitation, je peux vous dire que le droit au logement est revenu dans toutes les discussions à chaque semaine, il n'y en a pas eu une qui a passé sans qu'on n'ait pas parlé de ce droit fondamental là, et ça nous a même amenés, en fait, au conseil national, à obtenir un mandat des délégués qui étaient sur place pour que l'aile parlementaire milite en faveur d'inscrire le droit au logement dans la Charte des droits et libertés. Alors, c'est allé jusque là, et puis on attend toujours cette réponse-là de la ministre. Et la question qui suit, évidemment, c'est ça : C'est quoi, sa source de motivation, dans son rôle de ministre de l'Habitation, si ce n'est pas la question de donner l'accès au logement à tous les Québécois en ce moment, qui ont bien de la difficulté à se trouver un logement adéquat?

M. Bérubé : Merci, Méganne. Je vais continuer brièvement sur la question de la langue. Le plan d'action sur la langue française, qui a été rendu public dimanche, ce n'était pas prématuré. Pour l'immigration, ils ont sorti cinq ministres, pour la langue, c'est six. Il y a un défi pour sept ministres ou sept ministres la prochaine fois. Alors, le tableau, qui dit tout, en rouge, l'argent que le gouvernement fédéral investit au Québec pour la vitalité de l'anglais, le gouvernement du Canada, sur cinq ans, 820 millions, le gouvernement du Québec, 603 millions pour cinq ans. Donc, le gouvernement du Canada investit davantage pour la promotion de l'anglais au Québec que le gouvernement du Québec pour la promotion du français, chiffres vérifiés. Ça parle pas mal.

Mais aussi, j'ai bien vu que les députés de la CAQ ont tous salué le 100e anniversaire de Guy Rocher. Guy Rocher a toujours une revendication qui est importante pour lui, il est venu en parler ici, c'est le cégep en français. Ils saluent Guy Rocher, mais ils ne veulent pas de cette idée qui est partagée par beaucoup de monde au Québec, une très grande coalition de syndicats d'enseignement, dans des collèges, et d'intervenants préoccupés par la langue. Ça, ce serait une démonstration que c'est sérieux. L'autre, l'immigration, diminuer de façon considérable l'immigration. Là, on va franciser des gens qui sont temporaires. Est-ce que... Parce que là, on se dit qu'ils vont revenir puis ils vont être ici de façon permanente. Besoin de précisions là-dessus. Puis, évidemment, le sondage Léger le démontrait il y a quelques jours à peine, l'avenir du français dans le Canada... une majorité de francophones trouvent qu'il n'y a pas d'avenir pour le français à l'intérieur du Canada.

Donc, si on est conséquents, si on veut que le français soit une langue forte, une langue qui est au cœur de notre action collective, dans nos cœurs, bien, il faut poser les gestes, et je vous ai nommé des éléments qui démontrent que c'est davantage des communications qu'une garantie que ça va s'améliorer. D'ailleurs, la loi n° 96, c'était ça. On disait que c'était costaud, que c'était la loi la plus importante depuis la loi 101. Il n'y a plus personne qui en parle. Puis là c'est le plan sur la langue, puis je viens de vous indiquer les éléments qui auraient dû, selon moi, s'y retrouver. Et nous sommes disponibles pour vos questions.

Journaliste : Mme Perry Melançon, vous avez sans doute, évidemment, vu ce qui s'est passé avec... à Québec solidaire, avec Mme Lessard-Therrien, vous la connaissez. Vous êtes un peu dans la même situation, en ce sens que vous êtes une porte-parole qui n'est pas dans le caucus, et vous vivez en région, et assez loin en région, là, vous êtes de Gaspé, c'est presque aussi loin que la Gaspésie, là. Est-ce que vous...

Mme Perry Mélançon (Méganne) : De l'Abitibi, oui...

Journaliste : Que l'Abitibi, excusez-moi.

Mme Perry Mélançon (Méganne) : ...Témiscamingue, oui.

Journaliste : Est-ce que vous comprenez les explications de Mme Lessard-Therrien?

Mme Perry Mélançon (Méganne) : Bien, c'est un travail qui est exigeant, un rôle national. En plus d'être de région, on traverse les régions du Québec. Je sors d'une tournée en habitation, j'ai fait une douzaine de régions en l'espace de six semaines. C'est exigeant, comme fonction, et c'est important d'avoir une bonne coordination d'équipe, en fait, pour être capable de bien mener ce travail-là. Alors, oui, le soutien de l'équipe est extrêmement important, et c'est ce que j'ai entendu du message que... ce que j'ai lu, en fait, de ce message-là. Moi, je fais mon travail, je n'ai pas la peur d'être invalidée ou ce mode de survie là.

Je trouve que c'est très triste, en fait, d'apprendre qu'Émilise traversait ces épreuves-là durant les derniers mois. Je l'avais, justement, rencontrée dans un événement des rencontres Action jeunesse, on faisait un panel ensemble, puis elle ne s'en est pas plaint. Tu sais, bon, évidemment, sa question était... sa réflexion n'était peut-être pas autant poussée au mois de février, mais elle était encore là, je pense, pour faire le travail. Elle a... Je pense qu'elle a essayé beaucoup, avec les dispositions qu'elle avait, de bien faire ce travail-là, mais c'est exigeant. Je suis obligée de l'admettre que, oui, il faut avoir, vraiment, une belle cohésion. Moi, j'ai la confiance de mon chef aussi, là, à 100 %. Je veux dire, c'est important. Mes collègues me font cette place-là aussi au sein de l'équipe, et c'est une place qu'on m'a créée, hein, il faut le dire. C'était après la défaite de 2022. Le chef est venu me chercher pour être sûr qu'on ait encore cet espace-là, qu'on puisse parler aux gens de régions, aux femmes, aux jeunes. On avait un profil très similaire, puis je trouve ça très triste de la voir...

Journaliste : ...si je comprends bien, sans l'appui du chef...

Mme Perry Mélançon (Méganne) : Bien, ce serait...

Journaliste : ...cette job-là est impossible?

Mme Perry Mélançon (Méganne) : C'est... Oui, moi, c'est un mandat qu'on m'a confié, en fait, d'être porte-parole. On n'a pas le même fonctionnement, hein? Tu sais, oui, on a un profil qui se ressemble, mais ce n'est pas du tout de la même façon qu'on travaille. Nous, on a un chef puis on a une équipe autour de lui. Moi, j'ai aussi une équipe à la permanence, là, qui me soutient dans ce travail-là, c'est important. Je le disais tout à l'heure, il faut prioriser, il faut avoir des objectifs, des cibles. C'est facile de s'étourdir au Québec. Le Québec, il est grand, c'est un grand territoire, puis, si on n'a pas ce travail-là qui se fait en équipe, bien, on peut s'épuiser facilement.

Journaliste : ...vous, en ce moment, vous habitez principalement en Gaspésie ou à Montréal?

Mme Perry Mélançon (Méganne) : Bien, j'ai fait le choix, en fait, de me rapprocher. Je suis, la majorité du temps, dans... entre Montréal et Québec. Je passe beaucoup de temps dans ma circonscription de ma région, parce que je suis encore attachée puis j'ai les deux pieds là, la famille, j'y vais très, très régulièrement. Donc, oui, je fais du kilométrage comme elle, mais...

Journaliste : Est-ce que c'est possible d'avoir un rôle comme le vôtre, national, ou comme le sien...

Mme Perry Mélançon (Méganne) : C'est une bonne question.

Journaliste : ...en étant vraiment... en ayant une famille, et localisée en région éloignée? Est-ce que c'est même viable, là, professionnellement, de vivre ça, là?

Mme Perry Mélançon (Méganne) : C'est une excellente question, puis pas seulement dans le rôle de porte-parole ou co-porte-parole. Je pense que la question, on se la pose encore, comme femmes, en politique, de manière générale, là. On a été, les deux, députées. Elle connaissait quand même le défi que ça représentait, parce qu'elle n'arrivait pas de nulle part, là, elle a occupé les fonctions de députée. On connaît des gens qui ont fait d'autres choix, aussi, pour concilier le travail avec la vie de famille, d'une jeune famille, comme le cas d'Émilise. Moi, je n'ai pas d'enfant, puis je peux vous dire que c'est quand même une conciliation qui est difficile, de trouver un équilibre dans tout ça, alors je ne veux pas imaginer ce que c'est d'avoir des enfants qui vous attendent à la maison quand vous partez.

Journaliste : ...vous avait-elle communiqué ses insatisfactions, ses déceptions?

Mme Perry Mélançon (Méganne) : Comme je le dis, non, puis je l'ai rencontrée il y a quelques semaines de ça. Donc, c'est pour ça que moi, je... il m'apparaît qu'elle a tenté de trouver sa place là-dedans. Puis, on le voit bien dans le message, je ne pense pas que c'est quelqu'un qui baisse les bras facilement, Émilise, elle n'a pas ce... cette attitude-là en politique. Alors, je me questionne, mais je n'ai aucune idée de ce qui se passait à l'interne, là, vraiment, je l'ai appris en même temps que tout le monde. On a une... des liens naturels entre nous, mais on n'est pas allées jusqu'à parler. On a parlé de logistique, là, parce que c'est vraiment difficile d'occuper les fonctions de cette façon-là, là, en étant loin, surtout pour elle, dans le Témiscamingue.

Journaliste : ...Mme Perry Mélançon, que ce parti qui se dit féministe, qui a des valeurs féministes, en pratique, il ne l'est pas nécessairement, parce que vous avez un salaire qui est plus élevé qu'elle. On lui... Ce qui ressort depuis hier, c'est qu'elle n'avait pas les ressources, comme co-porte-parole femme, pour évoluer, là, dans le milieu politique. Donc, est-ce que c'est une preuve qu'en pratique ce n'est pas un parti qui est féministe?

Mme Perry Mélançon (Méganne) : Bien, c'est difficile pour moi de répondre à cette question-là, parce que je n'ai pas le portrait, à l'interne, de comment ils ont fonctionné. Mais ce que je peux dire, si je le rapporte à moi, c'est que ça ne s'est pas fait du jour au lendemain d'organiser toute l'équipe autour aussi. Il y a un travail, il y a de la patience, il y a... Pour tout le monde, là, il faut être capables de travailler, puis de ramer dans le même sens, puis c'est pour ça que je dis que j'ai eu beaucoup de soutien de l'équipe, et leur confiance, à prime abord. Parce que, sinon, c'est... Mais sur la question du féminisme, là, je te laisse aller.

M. Bérubé : Juste ajouter quelque chose sur le visage du Parti québécois, qui a changé. Paul St-Pierre Plamondon a une directrice de cabinet. La présidente du parti, c'est Jennifer Legrand... en fait, la directrice générale du parti, c'est Jennifer Legrand. Catherine Gentilcore en est la présidente. À l'organisation, c'est Geneviève... Dans tous les postes-cadres, c'est des femmes au Parti québécois. Alors, c'est le nouveau visage de notre parti. Alors, je pense que ça fait en sorte aussi qu'on se retrouve bien, et Paul coordonne toute cette équipe-là en inspirant puis en étant à l'affût de... que tout le monde se sente bien, je le dirais comme ça. Moi, c'est comme ça que je le perçois de mon côté.

Journaliste : ...Québec solidaire...

M. Bérubé : Bien, évidemment, on ne veut pas entrer dans les dynamiques des autres formations politiques. Vous voyez pourquoi je retourne ça vers nous, comment, nous, on fonctionne. On n'a jamais voulu entrer dans les régies des autres partis.

Journaliste : ...d'un mur de Chine qui va être placé entre Mme Biron et ses possibles conflits d'intérêts, donc, avec sa soeur, son entreprise et même son conjoint?

M. Bérubé : D'abord, sur cette annonce, c'est un peu toujours la même chose. Avec la CAQ, il faut célébrer les intentions, au lieu de célébrer les résultats, toujours. Il va se passer de quoi. Quoi? Je ne le sais pas. Célébrer, O.K., au lieu de célébrer les résultats. C'est énormément de pouvoirs pour une même personne. 300 000 employés, un poids presque aussi important que le ministre. C'est quelqu'un, moi, que je ne connaissais pas. Je vais lire sur elle. Je suis convaincue, là, que je vais en apprendre davantage sur son parcours. Ça suscite la curiosité, c'est sûr.

Mais, en même temps, pendant qu'on parle de ça, on ne revient pas à l'essentiel, puis je vais terminer là-dessus. La CAQ, en 2018, là, c'est deux choses en santé : un médecin pour tout le monde, puis 90 minutes d'accès à l'urgence. Ils ne sont jamais revenus là-dessus. Il n'y en a pas, de tableau de bord, qui dit : 90 minutes ou... je ne dirai pas «ou c'est gratuit», là. Ça n'existe pas. Donc là, maintenant, le ministre, il ne veut pas trop s'impliquer, là. Une urgence qui déborde, ça ne lui tente pas trop d'aller là, de régler ces affaires-là. Là, ça va être l'agence qui va avoir tout ça. Je vous rappelle qu'on a adopté ça dans un bâillon, cette patente-là, et, jusqu'à maintenant, tout ce que ça a démontré, c'est une volonté de se déresponsabiliser.

Journaliste : ...préoccupation pour les enjeux éthiques qui pourraient être soulevés par sa nomination?

M. Bérubé : Bien, elle va être sous surveillance, c'est sûr. Elle vient du privé, elle a... Ce n'est pas la première personne, hein, qui arrive du privé qui avait des actifs, donc j'imagine qu'elle est consciente de ça, puis je pense que ce serait très hasardeux, de quelqu'un de son entourage, d'essayer d'en tirer profit. Le nom est connu, puis je ne doute aucunement de sa volonté, mais je pense qu'ils ont dû échanger là-dessus lorsqu'elle a été choisie. On lui souhaite bonne chance, parce qu'on a intérêt à ce que ça fonctionne. Dans les Laurentides aujourd'hui, là, ça ne va pas très bien, les urgences, un peu partout au Québec, puis les gens ne sont pas là, à l'urgence, en regardant la télé, qui est en haut, dans le coin, là, en disant : Ah! bien, c'est intéressant, hein, la nouvelle structure, ça s'en vient, hein, puis ils ont engagé deux personnes, puis... Ah! 2025-2026, ayoye! Quand tu attends 15 heures, là, ce n'est pas ça qui va te rassurer. Alors, en attendant, il y a du travail à faire pour que les urgences arrêtent de déborder.

Journaliste : ...ce qui se passe à McGill?

M. Bérubé : Une université que je connais bien. J'ai été vice-président de la FEUQ. Alors, on avait... qui était l'association étudiante. Il y a des principes un peu sacrés dans le domaine universitaire. Une université est indépendante, donc elle prend les décisions en fonction de différents codes, notamment l'enjeu de la sécurité, le plein accès à l'université pour ses étudiants et une volonté, évidemment, de... que les choses se passent plutôt bien, je vais le dire comme ça.

Ce que j'ai vu, c'est qu'il y a un campement important, pas seulement à Montréal, un peu partout en Amérique, que ça se passe de façon pacifique, mais que, dans bien des cas, ce ne sont pas des étudiants de McGill, et que, dans certains cas, il y a des gens qui se promènent avec des symboles inquiétants, une imitation de ceinture de balles, par exemple, qu'il se dit quelques slogans à faire frémir la communauté juive. Là, il y a une volonté qu'on libère le campus. On va voir comment ça va se passer. On souhaite que ça se passe correctement, mais je prends acte de la volonté de l'université de faire en sorte de revenir à une certaine normalité.

Le Modérateur : On va passer en anglais.

Journaliste : So, McGill is a place, for those encampments, to express visions about the war?

M. Bérubé : With students. With students, mostly, and I have information that those people in camps are not only students. Some are major activists. They have the right to be activists, but they have the right in... they have to follow the rules too. So, if the university feels that people are feeling in danger or threat, they ask the police to make sure that the reality is coming back. So, I hope all is getting well. We do not... We're not going to solve this international problem in the yard of the McGill University.

Journaliste : Are you concerned about the climate at this moment?

M. Bérubé : Mostly.

Journaliste : Especially if the police arrive, then...

M. Bérubé : Sure. But we have the head of police, Mr. Dagher, which has a background, all around the world, of the best way to operate, so I have confidence in him. I'm sure he wants to talk to people and make sure that everybody is safe. They can express what they have in their minds, but protest is since Saturday, and some people feel intimidated when they come to the campus, mostly Jewish students, and I know a bunch of them. So, they feel that they're... people pointing them. I don't want to see that in Montréal, and Québec as well.

Journaliste : On Santé Québec, Mr. Bérubé, the announcement, yesterday, and now, we know who's heading the organization, Mr. Dubé said that it's an important step in the health care system. What do you make of yesterday's announcement?

M. Bérubé : It's always the same thing with CAQ, they want us to cheer about their expectations, instead of cheer when they have results. So, I'm going to wait for the results, back in 2018, the promise that everybody's going to have a family doctor, and you don't wait till... more than 90 minutes in the emergency. So, this is what CAQ is all about. For the rest, it's a way, for Mr. Dubé, to get rid of those tough, tough topics, like going to the Laurentians and tell to the people why we spend too much hours waiting for something... supposed to be minor. So, it doesn't impress me again, and I feel that people who's waiting for care right now do not care that much about this new thing.

Le Modérateur : Une dernière en anglais.

Journaliste : And, just quickly, Mme Perry Mélançon, on the incident... Mme Duranceau, the ghosting incident, what does it say to you, and what are you asking her to do at this point?

Mme Perry Mélançon (Méganne) : Well, about the incident, the ghosting situation, I think it's very unfortunate, the attitude, I would say, about the cabinet and her personally. We didn't have any response on the right of being...

Journaliste : Housed.

Mme Perry Mélançon (Méganne) : ...housing... housed, and so, I would want this answered first, and, if she doesn't want to answer, what does it mean? What are her values? What... her motivations to exercise her role as Minister of Housing? So, we're very disappointed about how she handled the situation with the journalist. I think it's an insult for the population, not just about the journalist itself, but, yes, I would say, about the population that is searching for a house or an apartment. And I was in a tournée, on a tour of Québec, and the right of be... of having a house, or an apartment, or... is on every lips. So, we have a mandate, l'aile parlementaire has a mandate to put...

M. Bérubé : Forward.

Mme Perry Mélançon (Méganne) : ...to put forward, yes, this right into the charte of droits des libertés, so we'll continue the work.

(Fin à 12 h 07)

Participants


Document(s) associé(s)