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Point de presse de M. Marc Tanguay, chef de l’opposition officielle, et Mme Madwa-Nika Cadet, porte-parole de l’opposition officielle en matière d’emploi

Version finale

Le mardi 30 avril 2024, 11 h 20

Salle Bernard-Lalonde (1.131), hôtel du Parlement

(Onze heures trente et une minutes)

M. Tanguay : Alors, bon matin à tous et à toutes. Nous allons vous parler d'économie ce matin. Nous avons complété, la semaine dernière, l'exercice très, très important des crédits budgétaires, qui a duré pendant deux semaines. On a pu constater, encore une fois, là, que le gouvernement que dirige François Legault est tout sauf un parti de l'économie.

Les exemples sont multiples. Lorsque vous voyez Pierre Fitzgibbon, ministre de l'Économie, qui récidive et dit qu'il n'y a pas d'enjeu de main-d'œuvre dans notre Capitale-Nationale, alors qu'il avait déjà été contredit, notamment par son collègue responsable de la Capitale-Nationale, ça ne tient pas la route. C'est être déconnecté économiquement de la réalité de notre capitale. Également, filière batteries, toujours pas de vision de développement économique pour la filière batteries. L'agriculture, il n'y a rien de neuf à proposer à nos agricultrices et à nos agriculteurs. En habitation, ce que l'on a de besoin, c'est 150 000 nouvelles unités de logement par année. Il n'y a aucune... aucun objectif chiffré. Et on n'a toujours pas de plan de retour à l'équilibre budgétaire pour éponger ce déficit monstre de 11 milliards de dollars.

Alors, encore une fois, François Legault n'est pas... ne représente pas... ne dirige pas un gouvernement de l'économie. Et on peut voir, je vais terminer là-dessus, Centraide rendre public... et je salue Centraide, rendre public un sondage important où on peut voir qu'un Québécois sur deux fait face à une détresse caractérisée face à un stress financier et que 86 % des Québécois vivent une anxiété financière à différents degrés. Le gouvernement devrait s'y atteler et avoir une vision, ce qu'il est incapable de faire. Je vais maintenant céder la parole à ma collègue Madwa-Nika Cadet.

Mme Cadet : Merci, chef. Donc, vous avez entendu notre chef, donc, parler, donc, du manque de vision de la CAQ dans différents dossiers et de son manque de crédibilité économique à plusieurs égards. C'est aussi ce qu'on voit dans le dossier de l'emploi. Vous m'avez entendue questionner la ministre de l'Emploi lors de l'étude des crédits budgétaires, la semaine dernière, également à l'occasion de la période de questions, où est-ce qu'on a compris... C'est que, dans les programmes de requalification qui ont été lancés par la CAQ en 2021, l'opération main-d'oeuvre, non seulement on est loin du compte dans plusieurs des secteurs d'activité qui ont été ciblés par la CAQ, mais également lors, donc, des programmes qui ont été lancés par ce gouvernement dans les dernières années, ce qu'on constate, c'est que, pour bien de ceux-ci, là, nommément, donc, le PARAF, bien, on n'aura jamais les résultats de ces programmes-là. On ne saura jamais si ce programme-là, il a fonctionné. On ne saura jamais si les premières années d'un autre programme, donc, le PRACTIC, en technologies de l'information, a fonctionné. Puis, quand on a des chiffres... Parce qu'évidemment l'an dernier, je l'avais pressée là-dessus, donc elle s'est empressée, donc, de resserrer, donc, certains critères. Et, pour les chiffres qu'on a eus, donc, pour les derniers mois, ce qu'on voit, c'est qu'il y a un étudiant sur deux qui ne travaille pas, donc, dans le domaine dans lequel il a étudié. Donc, 300 millions de dollars, donc 300 millions juste pour ces deux programmes-là, c'est un autre exemple, donc, de mauvaise gestion caquiste des finances publiques, et qui nous démontre que c'est un gouvernement qui gouverne à courte vue.

Journaliste : Est-ce que… l'arrivée de Mme Biron à la tête de l'Agence de santé du Québec, est-ce que ça vous inquiète étant donné qu'elle vient du privé? Est-ce que vous pensez que c'est une... une porte ouverte au privé?

M. Tanguay : Fondamentalement, non, ça ne nous inquiète pas outre mesure. Elle semble avoir des qualités professionnelles qui ont été démontrées par le passé. Nous n'en sommes pas sur la personne qui va diriger Santé Québec. Nous en sommes sur : est-ce que le Québec... Aujourd'hui, les Québécoises et Québécois qui attendent 3 heures de plus dans les urgences, comparativement à 2018, est-ce qu'ils veulent avoir un autre débat, d'être lancés dans une structure? Les résultats, là, on va les voir quand? En anglais, il y a une expression : «Where is the beef». Quand est-ce qu'on va avoir les résultats en Santé? C'est leur sixième budget.

Journaliste : Qu'est-ce que vous... Qu'est-ce que vous avez pensé de ce qu'elle a dit hier? Est-ce que ça vous rassure de voir, comment dire, l'expérience qu'elle apporte, l'expérience qu'elle a eue chez Groupe Santé Biron? Qu'est-ce que vous attendez, au fond, de son mandat?

M. Tanguay : Bien, écoutez, nous, ce qu'on attend... Encore une fois, je ne veux pas personnaliser, une femme hypercompétente, qu'elle vienne du privé, on n'a pas d'enjeu, nous, là-dessus, les libéraux. Cependant, elle va diriger une entité qui va prendre son envol, ça va prendre encore plusieurs mois, dont les résultats ne sortiront que, si on est chanceux, en 2025. Ça fait bientôt six ans qu'on se désâme à dire à ce gouvernement-là : Occupez-vous de notre monde. Je ne vois pas les résultats en santé. C'est promesse sur promesse, échec après échec. Le 90 minutes, il est rendu près de 3 heures. Alors, on peut bien... il peut bien vouloir nous lancer dans un débat de structure, on peut voir qu'aujourd'hui les résultats ne sont pas là.

Journaliste : ...Mme Biron demeure propriétaire d'un fonds d'investissement qui, notamment, investit en santé. Sa sœur aussi dirige le groupe Biron, son conjoint a des contrats avec le réseau public. Êtes-vous satisfait du mur de Chine, là, qui doit être mis en place pour éviter tout conflit d'intérêts?

M. Tanguay : Je pense que, dans ces cas-là, le fait qu'il y ait un mur de Chine, évidemment, c'est une nécessité. On fait... On fait confiance aux personnes à l'effet que le mur de Chine sera hermétique, va faire son travail, qu'il n'y aura pas de favoritisme, de conflit d'intérêts. Ça se fait. Quand on… quand on engage quelqu'un qui a oeuvré beaucoup dans un domaine, ça se fait, mettre des murs de Chine en place.

Maintenant, il va falloir qu'il soit respecté et il faudra qu'il y... qu'il y ait à l'interne un suivi rigoureux quant au respect de ce mur de Chine là. Ça veut, entre autres, dire, lorsqu'il y a des décisions qui pourraient la mettre en situation ou en apparence de conflit d'intérêts, elle doit se retirer.

Journaliste : Mais est-ce que le fait qu'elle vienne du privé... Parce que, quand on œuvre dans le privé, puis elle a quand même géré le plus important réseau de cliniques privées au Québec, souvent, le privé est axé sur le service à la clientèle beaucoup plus que le public. Est-ce que ça, ça ne peut pas, justement, être un aspect positif ou une vision qu'elle pourrait amener, là, justement, d'essayer de ramener le patient, là, comme... comme client avec une meilleure... une meilleure approche, en fait, envers le... envers le patient?

M. Tanguay : Au Parti libéral du Québec, on lui souhaite tout le succès du monde. Parce que, si Santé Québec, ça finit par fonctionner, bien, ça va être au bénéfice des patients, patients, clients, peu importe comment on le dit. Quand vous avez besoin d'avoir un soin de santé, bien, de grâce, ayez-le dans les délais qui soient de rigueur.

Ceci dit, nous, ce qu'on voit, c'est encore une fois la même chanson avec François Legault, c'est la Bolduc : Ça va venir, ça va venir, découragez-vous pas. Bien, il y a de quoi être découragé. Ça fait bientôt six ans, puis on voit que tous les indicateurs ont explosé dans le mauvais sens par rapport à 2018. C'est un mauvais gouvernement. Alors, qu'il nous lance dans un débat de structure avec Santé Québec, on veut que le service soit donné, ce quin'est pas le cas.

Journaliste : Vous avez vuque la FAE veut contester en cour suprême la Loi sur la laïcité. M. Roberge, hier, disait sur X qu'un syndicat ne devrait pas utiliser les cotisations pour contester en cour, comme ça, une loi du gouvernement du Québec. Qu'est-ce que vous en pensez?

M. Tanguay : Oui. Bien, je pense qu'il aurait juste à prendre sa carte de membre du syndicat, de se présenter à la présidence puis de dire : Nous autres, on ne fera pas ça. Ils ont toujours bien le droit de décider ce qu'ils veulent faire, la FAE, puis ils n'ont pas besoin du paternalisme à Québec, hein, de... de... je vais m'arrêter là-dessus. Ils ont le droit. Le droit le plus fondamental d'un citoyen, d'une citoyenne, d'une organisation, c'est de s'adresser aux tribunaux. C'est leur droit le plus fondamental. Maintenant, la loi 21, on a voté contre. Ça se décide à l'Assemblée nationale, mais, une fois que la loi est adoptée, on l'a toujours dit, il est possible qu'il y ait des recours juridiques. Puis nous, au Parti libéral du Québec, on trouve que c'est un équilibrage qui est sain puis qui participe d'un fondement de notre société de droit.

Journaliste : ...les prises de position de vos collègues députés libéraux sur le campement à McGill, on constate que... qu'on demande, là, que les manifestants quittent les lieux parce que ça ne répond pas au règlement de l'université. Est-ce que ça ne rentre pas en contradiction avec vos valeurs de liberté d'expression au Parti libéral du Québec?

M. Tanguay : C'est un équilibrage à avoir. Vous avez raison. Toute personne a le droit de manifester son opinion. Le droit de manifester, le droit de s'unir, le... la liberté d'expression sont des libertés fondamentales. Maintenant, lorsque ça, ça vient en conflit avec l'accès à un campus universitaire, avec peut-être des fois des enjeux... je ne suis pas sur le terrain, mais de santé et sécurité, mais l'accès à une propriété, l'accès à un service public, bien, il s'agit d'avoir un équilibrage. Ce que je constate, ce que nous constatons, c'est que McGill suit les étapes d'un processus qui fait en sorte que... Dernière nouvelle, on suit ça, là, évidemment, on suit ça de façon rigoureuse, semble-t-il, ils ont demandé l'intervention de la police. On va espérer que ça se fasse dans le calme, dans l'ordre.

Journaliste : ...M. Tanguay, McGill? Est-ce qu'ils n'ont pas traîné? Est-ce qu'ils n'auraient pas dû agir dès le début de cette... de ce campement-là?

M. Tanguay : Je n'ai pas... je n'ai pas... je n'ai pas de commentaire à vous faire là-dessus. Je pense que McGill... soucieux, je crois, justement, d'assurer cet équilibre-là, de ne pas mettre de l'huile sur le feu, de bien gérer responsablement cette situation-là. Puis on espère tous, on touche du bois, un dénouement ordonné.

Journaliste : Mais, pour vous, est-ce qu'ils ont raison, McGill, de demander une injonction pour... pour empêcher ces camps-là? Est-ce que ces camps étudiants là, par exemple, qui... ils ne sont pas légitimes de demander de... ou, en fait, de faire valoir leur point?

M. Tanguay : Moi, je pense... Moi, je n'entrerai pas dans le jeu de dire qui est légitime ou pas légitime. Tout le monde est légitime d'exprimer son opinion. Et McGill a des droits, les manifestants ont des droits. Encore une fois, il s'agit d'avoir une position rationnelle et équilibrée entre, oui, vous avez le droit de manifester, McGill a le droit de permettre l'accès et la sécurité du site. Alors, encore une fois, je pense que le processus de McGill a été suivi. On va suivre ça puis on va espérer pour le mieux.

Journaliste : ...sur le terrain qui justifie une injonction? Est-ce qu'il y a des appels à la haine, par exemple, selon vos observations?

M. Tanguay : Ah! bien, écoutez, moi... L'injonction, c'est présenté devant un juge, alors il relève à la partie demanderesse le fardeau de la preuve de dire : Voici, nous demandons une injonction, il appartient au juge de l'accorder ou de ne pas l'accorder. Et, de ce que je comprends, c'est que ça fait partie d'un processus d'aller chercher une injonction pour, le cas échéant, demander à la police de faire respecter l'injonction.

Journaliste : …pour vous ils doivent partir.

M. Tanguay : Ce n'est pas la question...

Journaliste : Est-ce que c'est ce que je comprends, non?

M. Tanguay : Ce n'est pas... La question, c'est qu'ils ont droit de manifester et McGill a le droit de permettre l'accès du site et la sécurité. C'est un équilibrage qui est fait, demande d'injonction devant une cour de justice. Le juge va analyser ça, et professionnalisme, le cas échéant, des policiers. Alors, je pense que c'est important de préserver la liberté d'expression, mais préserver aussi le droit de McGill de permettre l'accès et la sécurité du site, tout simplement.

Journaliste : Est-ce que les universités ne sont pas justement des endroits tout désignés pour faire valoir des points, des points de vue sur des... sur des cas, par exemple, politiques, sociaux, etc. Les universités, ce sont des endroits de réflexion.

M. Tanguay : Oui.

Journaliste : Alors, est-ce que, justement, on ne devrait pas prendre ça en considération et dire : Bien, laissons les gens s'exprimer ou exprimer une opinion?

M. Tanguay : Bien, encore une fois, il y a une différence, puis je ne veux pas tout mélanger, là, la liberté de penser universitaire, de réfléchir et de pouvoir avoir des débats à l'intérieur des murs universitaires versus une manifestation, un campement, une limitation à l'accès puis peut-être, peut-être, je ne suis pas au courant, mais peut-être des enjeux de santé et sécurité. Alors, encore une fois, je ne veux pas tout mélanger. C'est un équilibre à y avoir. Ils ont le droit de manifester puis McGill a le droit de demander un minimum d'encadrement.

Journaliste : ...beaucoup de gens de confession juive. Savez-vous comment la communauté juive vit justement ce qui se passe actuellement, là, dans le centre-ville de Montréal?

M. Tanguay : Vous savez, nos élus représentent toute la population, toute la population, toute la population. Il est clair que... Dans le conflit que l'on voit, il est clair qu'il y a beaucoup de détresse, beaucoup de passion, également, dans ce débat-là, c'est éminemment humain. Et, en ce sens-là, nos élus, évidemment, sont au fait de tout ça et, comme bonnes personnes élues députées à l'Assemblée nationale, sont là pour travailler sur le vivre-ensemble.

Journaliste : This injunction that will be filed in Montréal, later this afternoon, is it too soon to this injunction? Is it too soon for McGill to ask police to intervene? They are there since Saturday and there are on campus encampments across Canada and also in the US.

M. Tanguay : The beauty of your question is that it's to the judge to decide, and it's part of the criteria that has to be analyzed, that he will base his analysis on. So, it's part of the criteria, if it's too soon or not. It's not for me to answer it. It's part of the judicial debate in order to get an injunction, so it's going to be part of the debate.

Journaliste : But are you at all concerned, Mr. Tanguay, about a potential escalation, at this point, on the campus? What do you make of the situation?

M. Tanguay : Well, I hope... as everyone, I hope for the best, I hope that it could be done in an orderly fashion. And again, it's a question of balance between the right, fundamental right to express yourself, to have an opinion and to voice it. But also, we have to have an «équilibre» with the fact that McGill can make sure to provide the right access to the students on the campus, and also, it could be a question of security. So, it's a question of balance, now that there's... we learned that they'll have a judicial debate, it's a question of evidence for McGill to show that it's in his right, and it's the proper time to proceed.

Journaliste : Is McGill acting too quickly or too soon, though?

M. Tanguay : It's the judge... It's for the judge to decide, it's for the judge to decide, and it's going to be one of his criteria.

Journaliste : But it's all about freedom of expression here, and students having this possibility of expressing what they think about this war, and what McGill should do with the companies, alliances, like, supporting Israel. There are videos where we see tensions between individuals, not necessarily students. So, where do you draw the line to make sure that you have these encampments, but then, it doesn't go too far?

M. Tanguay : Absolutely. So, it's part of the judicial process that will be under analysis. That being said, you're right saying that it's, fundamentally, the right to the freedom of expression. But, that being said, it's not because I have a freedom that I have every right, and there's nothing that will concur with my freedom of expression, my liberty of speech. So, that being said, it's a question of having the right equilibrium. And, on the other hand, we have McGill, who wants to make sure that everyone will be safe, and everyone will... can get access safely to the campus. So, it's part of the judicial debate. I will not be prejudging on that. But fundamental rights can be analyzed, the way you are expressing it. You can have certain restrictions, justified under the law and under our Charter of Human Rights.

Journaliste : And the nomination of Mrs. Biron, from the private sector, to be the head of Santé Québec, is it a good thing for you? Because there were lots of criticism, because she's from the private sector and she's running the health care system…

M. Tanguay : We don't have any issue… come from the fact that she's coming form the private sector, we don't have any issue. For us, it's not a question of who's going to be leading this new structure, which is Santé Québec. For us, it's the fact that, within their sixth year, the CAQ is unable at all to provide the right services, the health care services, for instance. So, with respect to Santé Québec, they're saying that, O.K., we will be hoping for the best, maybe, in 2025, we'll have the beginning of results. No, it's for the last six years that we are requesting good results, access of the health care system, and, unfortunately, we're not convinced of the efficiency of going that way, and we're still not convinced, we still don't have the proof that Santé Québec will make sure to... concretely, to improve the situation. But, again, we will have to wait, minimum, another... an extra year.

So, it's not a question of who's going to be leading that new structure or organization, it's the question of today : Today, who's going to take care of the patients in Québec? And the answer is... is a failure from that bad Government.

Journaliste : Where's the beef?

M. Tanguay : Where's the beef? We are asking every... for the last six years. It's their sixth budget. You are putting targets; you are not delivering. You are promising a lot. François Legault, where is the beef? Where is the beef?

(Fin à 11 h 48)

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