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Point de presse de Mme Manon Massé, porte-parole du deuxième groupe d’opposition en matière de relations avec les Premières Nations et les Inuit, et M. Haroun Bouazzi, porte-parole du deuxième groupe d’opposition en matière de ressources naturelles et de forêts

Version finale

Cette transcription a été réalisée à l’aide d’un logiciel de reconnaissance vocale. Elle pourrait donc contenir des erreurs.

Tuesday, September 30, 2025, 12 h

Hall principal de l'hôtel du Parlement, hôtel du Parlement

(Douze heures vingt-six minutes)

La Modératrice : Alors, bonjour, tout le monde! Bienvenue à ce point de presse de Québec solidaire. Prendront la parole, dans l'ordre, Manon Massé, responsable solidaire en matière de relations avec les Premières Nations et Inuit, et Haroun Bouazzi, porte-parole solidaire en matière de ressources naturelles.

Mme Massé : Merci beaucoup. En fait, si vous permettez, avant de commencer ce point de presse là, on va faire ce que tout le Parlement aurait dû faire aujourd'hui, c'est-à-dire prendre le temps de respecter la journée du 30 septembre, la Journée nationale de vérité et réconciliation.

Alors, on va commencer par une minute de silence à la mémoire de nos frères et soeurs autochtones qui sont restés morts dans les pensionnats et ceux et celles qui en sont sortis brisés pour toujours.

(12 h 27 — 12 h 28)

Mme Massé : Merci d'avoir pris ce temps-là avec nous, parce que c'est par milliers qu'on les compte, c'est par milliers qu'on les compte. Alors, moi, je ne comprends pas pourquoi le gouvernement de la CAQ a décidé, après avoir décidé de proroger, d'attendre le 30 septembre pour ouvrir la Chambre à la démocratie. Ils auraient pu le faire la semaine dernière, à la limite, ils auraient pu le faire demain, mais, par respect pour les gens des Premières Nations, ils n'auraient donc dû pas faire ça aujourd'hui, d'autant plus que nous, les oppositions, on ne peut rien dire aujourd'hui, c'est le discours du premier ministre.

Alors, vous comprendrez comment on est choqués. Il y a des gens à l'extérieur qui viennent nous rappeler nos responsabilités comme allochtones. Il y a aussi des façons de faire qu'il faudrait réaligner. Dans ce sens-là, bien, notre gouvernement, en plus d'avoir refusé il y a quatre ans que la journée du 30 septembre soit une journée, pour le Québec, une journée fériée, d'ailleurs, à une motion de Québec solidaire, il a refusé. Bien, aujourd'hui, il nous fait l'odieux d'ouvrir le 30 alors que, pas plus tard qu'avant-hier, on se rappelait que Joyce Echaquan, ça fait cinq ans, pas plus tard qu'avant-hier, le rapport Viens, ça fait six ans qui a été déposé. Aujourd'hui, on se rappelle que, si on veut arriver à quelque chose au niveau de la réconciliation, il va falloir s'y mettre, et grandement.

Le gouvernement ne veut pas non plus adopter une loi de mise en application de la déclaration des Nations unies pour les droits des peuples autochtones, déclaration qui nous obligerait à enfin prendre compte des droits ancestraux des Premières Nations. Et le projet de loi n° 97, on dit-tu le défunt, on ne le sait pas parce qu'on ne sait jamais par où ça peut arriver, est un bel exemple. Et je vais laisser mon collègue Haroun vous en parler.

M. Bouazzi : Merci, Manon, pour ces mots importants. Effectivement, le projet de loi n° 97, dans sa première version, est un exemple de mépris, de mépris envers les droits des Premières Nations. On sait que la consultation n'a pas eu lieu, des mots mêmes du ministre des Affaires autochtones de l'époque, aujourd'hui aussi ministre de la Sécurité, M. Ian Lafernière.

Il faut absolument que la nouvelle mouture se fasse dans le respect, en coécriture avec les communautés autochtones. C'est vraiment important. Il faut aussi que ça se fasse en respect des limites de la nature, en respect de la parole des scientifiques et pour garantir une job pour l'industrie en tant que telle. Parce que, la vision à court terme...

L'industrie forestière est une industrie en souffrance. On essaie de faire porter l'odieux aux Premières Nations par rapport aux différents blocages. Premièrement, ces blocages-là sont dus au mépris du gouvernement des Premières Nations. Mais aussi, rappelons que c'est avant tout les tarifs à la frontière qui aujourd'hui font mal. Et c'est surtout toute la négligence qu'il y a eu envers la forêt pendant des décennies qui font aujourd'hui qu'on a déjà perdu 30 000 emplois, soit 25 % de l'industrie, en 20 ans. C'est aujourd'hui ce qui a été fait, il y a 10, 20, 30, 40, voire 60 ans, qui fait en sorte que les troncs d'arbre sont de plus en plus loin et de plus en plus petits.

Et donc, au nom des droits des Premières Nations, au nom de la science et de la lutte contre la crise climatique et au nom du droit des travailleuses et travailleurs de garantir un avenir pour leurs enfants, il faut absolument que la nouvelle version du projet de loi prenne en compte tous ces paramètres.

Et donc on est très heureux aujourd'hui de rappeler ça devant vous.

Mme Massé : Merci.

(Fin à 12 h 32)

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