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(Onze heures trente-neuf minutes)
La Modératrice
:
Bonjour. Donc, on va commencer ce point de presse sur la sauvegarde des
urgences de Pohénégamook. Donc, ce sera le député de LaFontaine, M. Marc
Tanguay, qui est également porte-parole de l'opposition officielle en matière
de santé, qui prendra la parole. Il sera suivi de Gilles Pelletier, donc,
conseiller municipal à Pohénégamook et porteur du dossier. Ensuite, on
prendra... on fera une période de questions.
M. Tanguay : Alors, bonjour à
chacune et à chacun. Très heureux aujourd'hui d'accompagner des femmes et des
hommes qui veulent défendre leur région, qui veulent défendre l'urgence du CLSC
de Pohénégamook.
Alors, je suis entouré d'une délégation de
la région qui représente les quatre territoires régionaux, nommément le
Kamouraska, Rivière-du-Loup, Témiscouata et les Basques. Nous avons, ici présents,
le préfet de Rivière-du-Loup, Michel Lagacé, le préfet du Témiscouata, Serge
Pelletier, le préfet de Kamouraska, Sylvain Roy, maire de Trois-Pistoles,
Philippe Guilbert, et le maire de Pohénégamook, Benoit Morin, et celui qui me
succédera au micro, il est conseiller municipal de Pohénégamook, c'est Gilles
Pelletier, et les porte-parole de la coalition, évidemment, accompagnés de d'autres
personnes qui sont venues envoyer... puis je ne pense pas avoir oublié personne,
vous me le direz, là, d'élus municipals sont venus envoyer un message très
clair au ministre de la Santé, Christian Dubé.
Et je dois dire, je dois dire que nous
venons tout juste d'avoir une rencontre avec M. le ministre Christian Dubé, qui
a dit qu'il va suivre le dossier de près. On comprend et on entend que c'est
Santé Québec, selon quatre critères, qui va décider de l'avenir de l'urgence du
CLSC de Pohénégamook. Nous, évidemment, les quatre critères, on les coche. Et
si d'aventure, si d'aventure Santé Québec venait évidemment fermer ou ne
serait-ce que réduire, alors qu'on devrait bonifier cette urgence du CLSC de
Pohénégamook, bien, on s'attend à ce que le ministre de la Santé, lui, le
ministre, qui est parfaitement au courant du dossier, qui nous a dit qu'il
allait avoir une réponse incessamment, parce que vivre dans l'incertitude,
quand on parle de santé, ce n'est pas souhaitable, évidemment, ça ne tient pas
la route... On va continuer, évidemment, suite à la décision de Santé Québec
avec le ministre. Et c'est lui, le ministre, c'est lui qui, le cas échéant,
pourrait prendre la décision finale.
C'est important. On parle de services de
proximité. Une population qui se prend en main, qui a fait une manifestation
devant l'urgence du CLSC de Pohénégamook au début de cette année. Il y avait
500 personnes de présentes, une pétition a été déposée, plus de 1200 noms
et, aujourd'hui, une délégation d'une bonne dizaine de femmes et d'hommes, des
élus municipaux, des maires, conseillers et préfets qui viennent envoyer un
message clair : l'urgence du CLSC de Pohénégamook, il faut qu'elle reste
ouverte. Et en ce sens-là, c'est un message qui est porté.
Et vous me permettrez de céder
immédiatement la parole à celui qui est conseiller municipal de Pohénégamook,
qui est le porte-parole de la coalition, M. Gilles Pelletier. M. Pelletier.
M. Pelletier (Gilles) : Bonjour,
tout le monde. Comme M. Tanguay vient de le dire, nous sommes une délégation de
la région du KRTB. On représente ici aujourd'hui, là, 40 % de la
population du Bas-Saint-Laurent. C'est quand même beaucoup, OK, et, ici, on a
pu rencontrer M. le ministre à la fin de la période des questions. Comme il
nous a dit, comme il a dit en Chambre, bon, bien, les critères pour maintenir
les urgences de proximité, il y en a quatre. On peut les répéter : santé
plus accessible, un parcours plus fluide, une organisation plus humaine ainsi
qu'une façon de faire plus performante.
Bien, à Pohénégamook, à l'urgence de
Pohénégamook, on peut vous dire qu'on coche ces quatre critères-là à
100 %. De plus, Santé Québec a le mandat de tenir compte des réalités
rurales. Chez nous, nous sommes dans une région rurale où on n'a pas
d'autoroute, on n'a pas de service de transport en commun, on n'a pas de
service de taxi, on est à 55 kilomètres minimum des autres centres de
santé. Nous sommes dans une région dont la géographie est très accidentée et en
montagne, donc, dans une élévation élevée où l'hiver commence plus de bonne
heure que partout ailleurs. Donc, le service d'urgence 24/7 à Pohénégamook
et pour l'ensemble de la population de la région et des zones
environnantes : vital. Le mot semble fort, mais il est vital pour la
population.
Ça fait que c'est pourquoi, aujourd'hui,
nous avions fait toutes les démarches auprès de l'administratif et nous avons
rencontré le PDG du CISSS du Bas-Saint-Laurent cette semaine, au début de la
semaine. On n'a pas été capable d'avoir d'assurance, OK, que l'urgence serait
maintenue 24 heures, sept jours sur sept, et c'est la raison pour laquelle,
aujourd'hui, on s'est présenté à l'Assemblée nationale avec la délégation que
j'ai avec moi, et puis pour demander au ministre de... et de faire comprendre
au ministre notre réalité. Ça fait que c'est ce que... avait à dire
aujourd'hui. Et soyez assuré qu'on va revenir advenant qu'on ait une
décision... ou une diminution de service. Merci.
La Modératrice : Alors, on va
maintenant passer à la période des questions. Vous pouvez vous approcher du
micro pour poser vos questions.
M. Pelletier (Gilles) : J'aimerais
aussi dire qu'il n'y a pas simplement que Pohénégamook, on a un représentant de
Trois-Pistoles, ici, qui est aussi dans la même circonstance avec l'urgence à
Trois-Pistoles. Ça fait que c'est la raison pour laquelle que les quatre
préfets sont ici avec nous.
La Modératrice : Donc, veuillez
vous avancer au micro pour poser vos questions.
M. Tanguay
: ...Parfait.
Alors, en terminant, bravo, bravo aux représentants de la région. On va
continuer à vous épauler là-dedans. Votre combat, c'est notre combat au Parti
libéral du Québec. On vous appuie et on va se tenir au courant. Là, il y a un
engagement du ministre, il va y voir. Il va y avoir une décision prochainement
pour qu'on cesse de vivre dans la précarité puis dans l'incertitude. Il faut
que l'urgence de Pohénégamook, du CLSC, reste ouverte. Puis on va travailler
puis on va continuer le combat par rapport à ça.
Alors, à très bientôt, à très bientôt,
chers amis. Merci beaucoup. Merci.
(Fin à 11 h 45)