Cette transcription a été réalisée à l’aide d’un logiciel de reconnaissance vocale. Elle pourrait donc contenir des erreurs.
(Dix heures trente-et-une minutes)
M. Boissonneault : Bonjour,
tout le monde! Je vais commencer juste en me réjouissant du fait que le
gouvernement, semble-t-il, finalement, a un plan pour les contrôleurs routiers.
Cela dit, c'est là que ça s'arrête, la bonne nouvelle. On déplore quand même
que ça a pris énormément de temps. Ça fait des mois que le jugement du tribunal
administratif a été rendu, que les contrôleurs routiers sont coincés dans les
pesées. C'est de la négligence qui a causé, à toutes fins pratiques, des morts
sur la route. C'est le Far West sur la route à l'heure actuelle, parce que les
contrôleurs ne peuvent pas faire leur travail. Et là ce qu'on dit, c'est go, go,
go. Il faut que ça marche, il faut que ça marche plus vite, il y a une urgence
de retourner sur les routes. Là, je comprends qu'il y a un plan pour armer les
contrôles routiers, mais là on parle de plusieurs mois de délais pour qu'il y
ait la formation, peut-être même jusqu'à deux ans, de ce qu'on lit. C'est
inacceptable, il faut que ça se fasse beaucoup plus vite que ça. Il va y avoir,
semble-t-il, une équipe mixte qui pourra faire une prise en charge, mais reste
qu'on a déjà trop tardé. Le gouvernement s'est assis sur ses mains dans ce
dossier-là, avec les conséquences qu'on a connues : plusieurs accidents
mortels. C'est très grave. Donc, il faut aller plus vite. Voilà.
M. St-Pierre Plamondon : Bonjour,
tout le monde! Un petit mot quand même sur ce 30e anniversaire du
référendum qui donne lieu à plusieurs publications, dont celle du premier
ministre qui nous a dit qu'il veut dire la vérité aux Québécois sur ce sujet et
qui nous publie, le plus sérieusement du monde, comme s'il n'avait jamais fait
lui-même l'exercice d'un budget d'un Québec indépendant, qu'on reçoit beaucoup
plus d'argent du fédéral que ce qu'on envoie à Ottawa. Et c'est... Je ne sais
pas quels mots mettre sur cette manœuvre-là, mais évidemment que si le surplus
reçu par le fédéral correspond à de la dette, à de l'endettement, mais
évidemment qu'un Québec indépendant pourrait faire le même choix d'aller vers
des banques puis s'endetter. Mais regardez les chiffres correctement, et c'est
essentiellement la carte de crédit du fédéral qui nous lie sur le plan de
l'endettement qui est l'explication de ce surplus-là. Et ça, c'est sans compter
qu'essentiellement on présume qu'un... un Québec indépendant dépenserait de la
même manière, ferait les mêmes choix que le gouvernement fédéral, mais si vous
regardez l'ampleur du gaspillage à Ottawa, mais évidemment que non seulement
qu'on mettrait fin au dédoublement inutile que constitue le fédéral, mais on
gérerait de manière beaucoup plus sévère, serrée, les dépenses. La taille de la
fonction publique canadienne a doublé en l'espace d'une dizaine d'années. À
chaque semaine, là, c'étaient les conjoints, je pense, en classe affaires des
sénateurs, mais à chaque semaine, il y a un scandale de gaspillage au fédéral.
Donc, évidemment que la CAQ et le Parti libéral du Québec comprennent ça, mais
ils tentent de faire croire ou de faire peur, alors que s'il y a une personne
qui a déjà fait cet exercice-là, c'est François Legault. Donc, c'est très
triste de voir ça. Mais nous, on maintient tous les calculs qu'on a faits dans
le budget d'un Québec indépendant qu'on a publié il y a quelques années.
Journaliste : Sur la
Constitution québécoise, est-ce que vous acceptez la proposition de Simon
Jolin-Barrette pour la consultation générale ou vous voulez faire comme Québec
solidaire en faisant de l'obstruction parlementaire?
M. St-Pierre Plamondon : Non,
on n'est pas dans de l'obstruction, là. J'avais déjà annoncé qu'on allait
participer, mais dans le contexte de ce que c'est, c'est-à-dire un simple projet
de loi qui va donner lieu à une simple loi, à ce qu'on pourrait appeler une
constitution19289 décorative. C'est
Simon Jolin-Barrette lui-même qui l'a dit, il l'a dit très clairement,
là : Dans le régime dans lequel on évolue, la Constitution canadienne a
priorité.
Donc, on est devant une simple loi. Dans
quel cas, nous, on va profiter de notre participation aux travaux pour
démontrer les limites évidentes et les contradictions évidentes. Parce que la
Constitution dit que c'est elle, la Constitution du Québec, qui a préséance sur
tout, et ce n'est pas vrai. Ce n'est juste pas la réalité. Donc, on se paie...
à des fins électoralistes, là, on se paie une simulation de ce qu'on pourrait
réellement avoir comme solution si on était un Québec indépendant. Donc, on ira
en commission pour faire valoir ça, mais on va participer aux travaux.
Journaliste
: C'est un
peu ça que Québec solidaire dit faire, là, c'est-à-dire ils vont utiliser tout
le temps requis pour contester chacun des articles, avec des arguments pour
retarder le vote final.
M. St-Pierre Plamondon : Oui.
Nous, on n'est pas dans une logique de boycotter ni de bloquer, mais simplement
de faire valoir ce que c'est, c'est-à-dire une simple loi qui aura très peu
d'impact et qui a probablement été rédigée en vase clos pour des fins
électoralistes. C'est triste. Je comprends les arguments de Québec Solidaire de
dire : Ce n'est pas de même qu'on fait une constitution, mais la vérité
c'est qu'on n'est pas vraiment devant une constitution. Une constitution, ça
doit être la loi fondamentale, donc ça veut dire que ça prend un pays, et on va
le faire valoir.
Journaliste : La date... je
m'excuse, je cherchais... la limite pour les mémoires, c'est le 24 novembre...
je m'excuse, je lis le feuilleton le feuilleton en même temps que je parle,
est-ce que le...
M. St-Pierre Plamondon : Oui.
Vous me l'apprenez en même temps que vous lisez le feuilleton.
Journaliste
: Bien,
c'est ça, que moi. La date limite, c'est le 24 novembre. Est-ce que c'est assez
long pour vous ou avez-vous demandé d'avoir plus de temps? Ça, c'est la date
limite pour les mémoires des demandes d'intervention.
M. St-Pierre Plamondon : Pour
un dépôt de mémoire, moi, on m'avait dit début décembre, il y a quelques
jours...
Journaliste
:
Consultations...
M. St-Pierre Plamondon :
Début mai. Donc, la date des mémoires précède...
Journaliste
:
...décembre... aurait dû se préparer comme il faut. 4 décembre, début...
M. St-Pierre Plamondon : Non,
mais c'est moi qui... c'est
moi qui vous remercie de m'aider sur ce
calendrier-là.
Journaliste : ...fin
novembre, est-ce que c'est assez...
M. St-Pierre Plamondon : Non.
Non. Bien non. Convenons que ce n'est pas très sérieux, là. Normalement, une
constitution, comme je l'ai expliqué... Regardez ce qu'on a fait pour le temps
d'écran. On s'entend que le temps d'écran puis une constitution, ce n'est pas
la même chose, mais même pour le temps d'écran, il y a eu une commission qui
s'est promenée partout à travers le Québec pendant plusieurs mois. Une
constitution, prenons la charte des droits québécoise, c'est des années et des
années d'études, de consultations. Puis là on essaie de nous balancer...
On n'est pas dans une logique de boycott
ou de blocage, mais ça demeure un peu gênant qu'on essaie de faire une
constitution du Québec dans ces paramètres-là, où est-ce que, là, il va falloir
que tout le monde lance du bout de ses bras un mémoire... De la même manière
que c'est un peu gênant que le gouvernement ait osé prétendre qu'il a consulté
le Parti québécois et les autres partis, alors que j'ai vérifié, puis c'est un
appel d'une heure où est-ce que, essentiellement, on se faisait dire :
Puis vous, vous pensez de quoi de ça, une constitution, tu sais. Ce n'est pas
sérieux, là, ce n'est pas...
Journaliste : ...du projet de
loi, vous indispose? Il y a quoi dedans? Est-ce qu'il y a des points dans le
projet de loi, là, que... le projet de constitution, avec lesquels vous n'êtes
pas d'accord?
M. St-Pierre Plamondon : Ah!
il y en a plusieurs. Donc... Bien, c'est parce que c'est une constitution à
proprement fédéraliste... à proprement dit, fédéraliste, avec des pouvoirs de
ce qu'on peut contester puis ce qu'on ne peut pas contester, puis une
obligation de promotion de l'autonomie du Québec dans le Canada, puis un
principe suivant lequel le Québec, sa constitution, c'est la loi suprême qui a
préséance sur tous les autres Parlements puis sur toutes les autres lois. Ce
n'est juste pas vrai. Ce n'est pas vrai. C'est une fantaisie. C'est vraiment...
On se paie une simulation fictive de ce que serait une constitution d'un Québec
indépendant, mais c'est inexact et c'est vraiment dans le cadre fédéral. Donc,
on met des contradictions en sachant que c'est complètement incompatible, mais
on fait semblant que ça fonctionne.
Et j'ai trouvé la question du
journaliste... j'ignore qui a posé la question, mais la réponse de Simon
Jolin-Barrette, ça a été de dire : En effet, même si notre loi dit que ça
a préséance sur tout, dans les faits, le régime canadien nous dit que ce n'est
pas ça, puis il va falloir se conformer. Donc, ça ne peut pas être plus clair.
Donc, il y a plusieurs aspects, là.
Évidemment, il y a une commission pour qu'on nomme tous ces aspects
problématiques. Et allez voir la constitution de 1995, la constitution
transitoire qui avait été préparée, elle a beaucoup de mérite par rapport à ce
travail-là. Je ne dis pas que tout est mauvais, il y a des choses que je trouve
bonnes, avec lesquelles on peut travailler, mais il y a aussi plusieurs oublis
ou incongruités dans ce que j'ai lu. Il y aura une commission parlementaire
pour faire valoir ça.
Journaliste : Il y a un
sondage, ce matin, dans LaPresse, qui montre qu'il y a
plusieurs enjeux mis de l'avant par François Legault qui sont populaires. Il y
a aussi, là, votre proposition sur les signes religieux chez les jeunes.
Qu'est-ce que vous voyez là-dedans?
M. St-Pierre Plamondon :
Bien, qu'il y a vraisemblablement un décalage entre le narratif comme quoi
soulever la laïcité, ce serait 19289 épouvantable
ou intolérant et ce qu'en pense la population. Je veux dire, ça veut dire
également que notre consultation au sein de nos membres, avant de prendre
certaines positions pour renforcer la laïcité, parce qu'on croit que ça génère
de la paix sociale davantage que l'exacerbation du religieux, cette
position-là, qu'on a validée auprès de nos membres, on pourrait faire le même
exercice auprès de la population puis on arriverait avec des fortes majorités.
Donc, moi, j'en prends acte.
Journaliste : Il y a une
autre portion au sondage qui montre que l'appétit, disons, pour la
souveraineté... pour une question de laïcité aussi, sont très basses chez les
électeurs par rapport à... le logement, la santé, l'éducation. Donc, vous,
comme chef du Parti québécois qui, vous, voulez faire un référendum, comment
vous allez convaincre les Québécois que c'est prioritaire, de faire un
référendum, c'est la priorité?
M. St-Pierre Plamondon : Écoutez,
il y a un sondage dans Le Soleil que j'ai vu passer, puis l'itinérance
est avant-dernière parmi les préoccupations, 9 % seulement de la
population trouve que c'est une priorité derrière les finances publiques,
l'état des infrastructures puis d'autres facteurs. Est-ce qu'on va laisser les
gens dehors dans la rue cet hiver? Est-ce qu'on va arrêter de s'occuper de
l'itinérance? 84 % des Québécois pensent que François Legault n'est pas la
personne qui devrait être premier ministre, n'en veulent pas de François
Legault. Mais je constate que François Legault veut se présenter aux prochaines
élections de la même manière que 74 % des Québécois ne veulent pas de
Pablo Rodriguez puis il compte se présenter aux prochaines élections. C'est que
la logique suivant laquelle quelque chose aurait de la valeur ou n'a pas de
valeur strictement en fonction du sondage du jour, non seulement ne m'a jamais
défini, là, je pense que les gens ont compris à ce stade-ci qu'on fait les
choses en fonction de ce qu'on pense est l'intérêt public, mais également, c'est
parce que, si on tombe dans cette logique-là, comment est-ce qu'on va faire
avancer les diverses choses de notre société? Les sondages expriment des
préoccupations, mais lesquelles sont souvent aussi imbriquées avec notre statut
de province, là.
Journaliste : Mais c'est ce
que j'allais dire. Ma question, c'était plus : Comment vous allez
convaincre les Québécois que faire un référendum, c'est la priorité?
M. St-Pierre Plamondon : Je
n'essaie pas de convaincre les Québécois que refaire un référendum, c'est la
priorité, j'essaie de convaincre les Québécois que si on ne réalise pas
l'indépendance, il n'y aura pas de solution à notre déclin dans les services
publics, dans le français, dans tout ce qu'il y a de culturel et également de
paix sociale parce que le modèle canadien est non seulement irrespectueux de
nos choix démocratiques, mais il est délétère sur le plan d'aspects qui sont
importants pour la population.
Journaliste : Ils sont
favorables à la partition des cotisations syndicales aussi, est-ce que ça vous
surprend?
M. St-Pierre Plamondon : Bien,
même logique, c'est... je ne suis pas surpris ou... je regarde toujours les
sondages pour voir comment la population perçoit les choses, mais je ne pense
pas que la réponse d'un parti politique doit être en fonction du sondage du
jour. Ça donne la gouvernance caquiste qu'on a vu, c'est-à-dire toutes sortes
d'affirmations qui, en fait, n'ont pas été réfléchies parce que le sondage du
jour...
Journaliste : ...la partition
des cotisations syndicales, compte tenu que les Québécois sont d'accord avec
ça. Vous, comme parti politique?
M. St-Pierre Plamondon : Je
ne prends pas ma décision en fonction des sondages. C'est ça ma réponse.
Journaliste
: Votre
décision, c'est quoi?
M. St-Pierre Plamondon :
Bien, on n'a pas de décision, mais notre position, c'est qu'à moins qu'on nous
démontre que de gérer les cotisations syndicales à la place des syndicats puis
de créer plus de fonction publique puis de contrôle bureaucratique, à moins
qu'on nous démontre que ça a une quelconque utilité, a priori, c'est juste plus
de bureaucratie pour aucun résultat. Mais le problème de ce projet de loi là,
c'est que, tant qu'on ne sait pas où veut aller le gouvernement puis qu'on a
des documents fuités puis des rumeurs, la vérité, c'est que je ne peux pas
prendre position parce qu'on ne l'a pas étudié. Mais la position préliminaire,
c'est : Je suis très curieux de voir comment une couche de bureaucratie
puis de contrôle de plus va changer quoi que ce soit puis comment cette
histoire-là, de contrôler les cotisations, va fonctionner. Je ne comprends
rien.
Journaliste : M. St-Pierre
Plamondon, on est rendu à un point irréversible des conséquences des moyens de
pression des fédérations de médecins. Il y a plus, quand même, de
500 étudiants qui n'auront pas de diplomation l'année prochaine. Est-ce
que ça va trop loin en ce moment? M. St-Pierre Plamondon, la FMSQ discute
déjà de phase II en ce moment, de moyens de pression.
M. St-Pierre Plamondon : Moi,
j'ai été particulièrement choqué par ce qui est arrivé au président de la
Fédération des médecins...
Journaliste
: ...
M. St-Pierre Plamondon :
...du collège, pardon, du Collège des médecins, pas de la fédération, mais du
collège, parce que le collège, contrairement justement à la fédération, a la
responsabilité de la protection du public, et je n'aime pas la direction que ça
prend lorsque des rappels des devoirs des médecins vis-à-vis la population se
voient complètement bafoués, là. Et je ne sais pas comment qu'on peut
interpréter positivement ce genre de signaux là, mais j'invite tout le monde à
prendre un pas de recul puis à penser d'abord à leur responsabilité vis-à-vis
la population. Et, comme vous le savez, le Parti québécois est depuis des
années 19289 est en faveur d'une
réforme du mode de rémunération des médecins, veut abolir l'incorporation
également. Donc, voyons ce que la CAQ fait. Parce que ça se peut... notamment,
là, sur l'établissement d'objectifs qui ne sont pas réalistes, ça se peut que
les médecins aient des bons points. Puis c'est difficile de suivre parce que
ces processus-là sont opaques. Mais, dans tous les cas, l'escalade des moyens
de pression de manière à prendre en otage la population sur leur santé, tout de
suite, moi, je lève un drapeau rouge, là : Faites attention.
Journaliste : Donc, une loi
spéciale à ce moment-ci, est-ce que c'est ce que le gouvernement devrait faire,
à votre avis, sur les moyens de pression?
M. St-Pierre Plamondon : C'est
parce qu'on n'est pas... Ça a été la même chose dans la négociation du secteur
public. On n'est pas témoin de la négo, donc c'est difficile...
Des voix : ...
Journaliste : ...de pression,
là. Là, c'est...
M. St-Pierre Plamondon : Oui.
C'est ça. Mais ça dépend de ce qui se passe à la table des négociations. Le
gouvernement, n'ayant pas toujours été exemplaire dans sa manière de
négocier... rappelez-vous, là, de la fonction publique... des employés du
secteur public. Donc, je ne peux pas donner d'issue si je ne suis pas témoin de
la négo.
Journaliste : ...deux choses,
M. St-Pierre Plamondon.
M. St-Pierre Plamondon : Bien,
l'un est à la conséquence de l'autre.
Journaliste : Je comprends.
Mais, en ce moment, c'est quand même deux choses séparées, là. Il y a des
moyens de pression en ce moment. Puis les doyens le disent, là, on a
500 étudiants qui ne peuvent pas graduer le 1er juillet. Si vous êtes
à la place du gouvernement qui n'a pas encore réglé la négo, ça va prendre du
temps encore, qu'est-ce que vous faites avec les moyens de pression?
M. St-Pierre Plamondon : Ça
dépend tu es rendu où dans les négos puis si tu es proche, s'il y a moyen de
mettre de l'eau dans son vin, ou si tu es à des années-lumière parce que tu es
devant de la mauvaise foi. Je ne le sais pas.
Journaliste : ...les
500 autres sont en danger maintenant, là.
M. St-Pierre Plamondon : C'est
sûr que plus que tu vas avoir d'escalade des moyens de pression, plus la société
est en danger.
Journaliste : ...milliards
pour... pour 20 000 personnes, avec une augmentation pour la FMSQ de
17 % demandée, est-ce que c'est trop?
M. St-Pierre Plamondon : Je
n'ai pas de commentaire spécifique à faire sur la négociation pour les raisons
que je viens de vous dire là.
Journaliste : ...milliards
pour payer des médecins sur le budget du Québec, est-ce que c'est trop?
M. St-Pierre Plamondon : Je
pense que les médecins sont plus que bien rémunérés, mais que la solution n'est
pas tant dans la discussion de combien parce que ça dépend de toutes sortes de
considérations. C'est le mode de rémunération qui est problématique,
l'incorporation qui est problématique. Et donc, nous, on a un programme. On
espère que la CAQ en fasse au moins une partie parce que c'est des engagements
de la CAQ de 2018. Mais, à nouveau, je suis obligé d'être prudent avant de
commenter la...
Journaliste : ...
M. St-Pierre Plamondon : Il
faut un mode de rémunération mixte. Il y en a déjà mais ça dépend de la
formule. Puis c'est ça, la difficulté de commenter. C'est que je ne sais pas où
est rendue cette négociation sur la formule qui est retenue et sur les
conséquences financières de ce qui est négocié. Donc...
Journaliste : ...
M. St-Pierre Plamondon : On
va commenter. Ce n'est pas qu'on veut s'abstenir de commenter, mais on va
commenter quand on aura des certitudes sur ce qui se passe.
Journaliste : Je veux juste
une... Je ne sais pas si vous l'avez... Je sais que vous avez accordé une
entrevue à Alain, mais j'ai... je n'ai pas entendu la réponse ou... advenant
la... que vous faites un référendum sur la souveraineté, il y a... la loi sur
la clarté référendaire s'applique au fédéral. Ils ont adopté une loi qui dicte
une majorité claire dont on ne sait pas à quelle hauteur. Et, dans la loi
également, il faut soumettre la question au fédéral pour approbation afin
qu'elle soit suffisamment claire. Est-ce, que dans une démarche que vous
proposez, vous allez respecter la loi sur la clarté référendaire ou si vous
allez faire comme si elle n'existait pas?
M. St-Pierre Plamondon : Bien,
le Québec a déjà répondu à cette loi sur la clarté. Donc, l'Assemblée nationale
a réitéré son droit de s'autodéterminer. Puis ça puise... ce droit-là, il vient
du droit international. C'est le droit des peuples de s'autodéterminer. C'est
quoi, le...
Journaliste : ...que le
fédéral l'emporte sur le provincial. Vous l'avez dit tout à l'heure, en parlant
de la constitution.
M. St-Pierre Plamondon : Non.
Ça, c'est Simon Jolin-Barrette qui dit ça. Ce n'est pas moi. Je vous assure
qu'il y a une différence. Le régime fédéral est un régime illégitime. Il est né
d'une loi britannique purement coloniale, en 1867, sans le consentement
démocratique des Québécois. Il a fait l'objet d'une réforme en 1982, un
rapatriement dans le cadre duquel, clairement, le Québec s'est fait avoir et
n'a pas signé, donc pas de consentement. Et ce régime-là veut assujettir la
volonté démocratique, veut assujettir la démocratie au pouvoir discrétionnaire
d'un parlement où est-ce qu'on a juste 20 % des sièges et qui nous méprise
depuis des décennies. Évidemment qu'on va simplement faire fi de toutes les
manoeuvres que le fédéral va faire pour ne pas reconnaître ce qui est un droit
fondamental et international réitéré par l'Assemblée nationale, à savoir qu'on
sera toujours libres...
Journaliste : ...référendum
que vous pourriez tenir dans un premier mandat du Parti québécois serait
illégal aux yeux du fédéral?
M. St-Pierre Plamondon : Non.
Il ne serait pas illégal. C'est que...
Journaliste : ...ne soumettez
pas la question, alors que la loi le dit, ça devient... c'est une... ça se fait
en contravention de la loi fédérale.
M. St-Pierre Plamondon : Oui,
de la même manière que je siège sans serment au roi, en contravention de la
Constitution de... fédérale...
Journaliste : ...Sur la
violence dans les écoles...
M. St-Pierre Plamondon : Ce
n'est juste pas légitime, et je n'embarquerai pas dans des manoeuvres qui,
essentiellement, sont là pour nier le droit démocratique des Québécois de
s'autodéterminer. Il ne faut pas embarquer là-dedans. Puis ça, c'est une
manœuvre parmi des dizaines de manoeuvres que le fédéral va inventer.
Journaliste : Est-ce que vous
ne croyez pas que le fédéral, à ce moment-là, prendrait tous les moyens
nécessaires, mais en fait à sa disposition pour empêcher votre consultation,
par exemple, des injonctions interlocutoires ou des démarches légales?
M. St-Pierre Plamondon : C'est
le scénario idéal pour le Parti québécois, parce que si le fédéral démontre...
Journaliste
: ...
M. St-Pierre Plamondon :
...si le fédéral démontre sa vraie nature, là, c'est-à-dire qu'il ne veut pas
que les Québécois s'autodéterminent d'aucune manière, puis que c'est un régime
de domination coloniale, bien, c'est la meilleure chose qui peut arriver pour
l'indépendance. Un référendum, n'oubliez pas, là, ça... ça demeure consultatif,
hein, ce n'est pas parce que tu as fait un référendum que l'indépendance est
faite le lendemain. C'est simplement que sur le plan moral, on considère qu'il
faut consulter les gens avant de faire une déclaration d'indépendance. Et le
phénomène le plus important, dans la reconnaissance d'un pays après une
déclaration d'indépendance, c'est la reconnaissance internationale. C'est que
le fait que d'autres états disent : Écoutez, on regarde votre parcours
depuis les patriotes, puis on regarde le processus que vous avez fait, puis on
considère que c'est légitime, assez pour qu'on vous reconnaisse comme pays,
puis on va vous rendre... on va faciliter votre démarche pour obtenir justice.
C'est là que ça va se jouer et non pas dans des manœuvres qui sentent la
politique à plein nez, là, je veux dire. Jamais, jamais, je vais abdiquer.
Journaliste
: ...vous
rendrait service, le fédéral.
Journaliste : Sur la violence
dans les écoles. Est-ce qu'on peut aborder ce sujet-là aussi?
M. St-Pierre Plamondon : Oui,
je m'excuse. On en reparlera, mais sujet très intéressant.
Journaliste : Bien, parce
qu'on a eu beaucoup de questions là-dessus, là.
M. St-Pierre Plamondon : Non,
c'est ça, je m'excuse. Je suis parti... un peu trop long.
Journaliste
: Bon.
Avez-vous vu les résultats du sondage de la FEESP-CSN ce matin qui présentait
des données qu'ils considèrent quand même assez alarmantes sur la violence
subie par le personnel de soutien scolaire?
M. Boissonneault : On a vu
ça. Ce qu'on déplore, c'est que le gouvernement actuel n'a à peu près rien fait
dans ce dossier-là. Il y avait une vidéo qui avait été présentée dans les
écoles. Vous vous souvenez, c'était le jour de l'élection dans Jean-Talon, je
pense, que le ministère avait présenté une vidéo de sensibilisation. Pardon?
Journaliste : …
M. Boissonneault : DansTerrebonne.
Pardon. Et ensuite, Sonia Lebel se retrouve à peu près devant une page blanche
dans ce dossier-là. Donc, encore une fois, inaction du gouvernement de la CAQ
dans le dossier de la violence dans les écoles. Parce que c'est inquiétant,
évidemment, que de voir ce...
Journaliste : ...qu'on peut
faire de plus?
M. Boissonneault : Bien, il
va falloir qu'on intervienne mais qu'on voit avec les intervenants ce qu'il est
possible de faire. Il va falloir qu'on ait un plan clair qui va dépasser la
sensibilisation parce que... parce qu'il y a des conséquences, là, quand on
parle de, c'est quoi, on dit qu'il y a une employée, là, en termes de personnel
de soutien sur 10 qui serait même victime de harcèlement sexuel. C'est
inacceptable. Donc, il va falloir qu'on agisse puis que ça aille au-delà d'une
simple campagne de sensibilisation. Moi, ce que je déplore, c'est que le
gouvernement actuel n'a à peu près rien fait dans ce dossier-là.
Journaliste : Ça va plus loin
que ça, on parle même de la moitié, là, du personnel de soutien qui serait
victime de violence et de harcèlement sexuel.
M. Boissonneault : La
question qu'on doit se poser : Comment se fait-il? On... là, on en entend
parler, on voit ça aujourd'hui, on a des données aujourd'hui, des chiffres
là-dessus, mais ça fait longtemps qu'on en parle. Moi, je m'en... j'en ai parlé
quand j'étais à mon émission, par exemple, à l'époque, comme journaliste. La
violence dans les écoles, l'intimidation dont est victime le personnel, c'est
quelque chose qu'on connaît. Comment se fait-il qu'aujourd'hui, encore une
fois, on se réveille devant à peu près rien, qu'un gouvernement qui aurait pu
agir dans les dernières... dans les dernières années puis qui ne l'a pas fait?
Voilà.
M. St-Pierre Plamondon : Comme
pour les camionneurs.
M. Boissonneault : Comme pour
les camionneurs, exactement.
Journaliste : Sur un autre
sujet. Les soins de santé en anglais, vous voyez que le gouvernement fédéral,
donc, va dépenser 52 millions de dollars pour l'amélioration des
soins de santé en anglais à Montréal et à Québec, est ce que c'est de
l'ingérence, selon vous?
M. St-Pierre Plamondon : Oui,
mais c'est beaucoup plus large que ça. Le Bloc québécois, Mario Beaulieu plus
spécifiquement, tient le compte de nos fonds publics, donc nos impôts
québécois, qui sont utilisés contre le français comme langue commune par le
fédéral. Et je vous renverrai les sommes totales, parce que ça, c'est juste un
segment du fédéral qui travaille contre nous pour qu'on soit une société
francophone. Et c'est là qu'il y a un cul-de-sac dont je veux qu'on sorte
absolument. C'est que ce n'est pas normal que tes impôts servent à travailler
contre la volonté démocratique de ton Parlement. Ce n'est pas normal, et on
l'accepte avec une certaine passivité depuis des années, comme si on ne peut
rien faire avec ça puis...
Donc, c'est pour ça quand on... à travers
tous ces articles sur le 30e du référendum, quand on me demande «oui, mais
là le sondage est rendu là», la réalité, c'est que c'est un gouvernement qui
travaille contre nous, le fédéral. Et ça, c'est un exemple sur le plan linguistique,
il y en a plein d'autres. Et dans quel cas c'est une question de devoir et non
pas de probabilité que de réussir l'indépendance pour qu'on sorte de ce marasme-là
et que nos fonds publics soient mieux utilisés.
Journaliste : Vous... j'en
aurais peut-être une dernière. Vous accusez souvent le gouvernement Legault
d'être axé sur les sondages, être un gouvernement de sondage, mais vous, si
vous accédez au pouvoir en 2026 ou si vous formez le gouvernement,
allez-vous... vous allez... vous n'allez pas faire de sondages? Comment est-ce
que ça va...
M. St-Pierre Plamondon : Non,
non. Évidemment, je ne dis pas que je ne les regarde pas.
Journaliste
:
...allez-vous... Au gouvernement, allez-vous... allez-vous en faire?
M. St-Pierre Plamondon :
Bien, t'as besoin. Là, je veux dire, à un moment donné, il faut... il faut se
tenir au courant minimalement, à moins que je passe...
Journaliste
: ...
M. St-Pierre Plamondon : ...à
moins que, si je deviens premier ministre, je passe tout mon temps à interroger
les gens dans des restaurants puis que c'est ça, ma méthodologie. Je ne dis pas
qu'un gouvernement ne doit pas s'informer de comment la population perçoit les
enjeux, je dis qu'au moment du processus décisionnel, bien qu'on en tient compte,
c'est l'intérêt public puis la meilleure politique publique qui doivent
prévaloir et non pas donner aux sondages ce que la réponse du jour semble
vouloir obtenir, là. C'est une mauvaise façon de gouverner. Et c'est là la
différence entre le Parti québécois et la CAQ. On va se tenir au courant. Il va
y avoir des sondages dans un gouvernement du Parti québécois. Simplement, à la
fin, on va se poser la question non pas qu'est-ce qui fait plaisir, mais quel
est l'intérêt public sur le moyen long terme. Et on a confiance qu'au volume et
dans le temps les gens, si on prend des bonnes décisions qui sont réfléchies,
même si, une fois, ils n'étaient pas d'accord, ils vont respecter qu'on fait
notre travail avec le plus de sérieux possible.
Le Modérateur
: On va
passer en anglais.
Journaliste :
Why is investment in English health
care an attack on French?
M. St-Pierre
Plamondon : Because the idea here, in many,
many programs, is to fund a model that doesn't recognize that French is the
common language in Québec. And so, it's... There is a democratic will in
Québec. Half of our taxes are going to Ottawa, and they will fund policies that
are contrary to what has been democratically decided within that Parliament
here, at the National Assembly. So, I have nothing against obtaining services
in English when you're English-speaking, but I have a problem with wasting
public funds that are our money with policies that are not democratic, are not
representative of the democratic choices of the National Assembly.
Journaliste :
Do you think it's time for a back to
work legislation for the doctors, to get them... to force them to start teaching
again?
M. St-Pierre
Plamondon : Of course, I'm worried because an
escalation of the measures of the pressure by the doctors will translate into
serious health issues and safety issues for the population. And so, the
problem, however, is that we are not aware of how close those negotiations are
or how distant, and sometimes, in bad faith, one of the parties can be. So, not
knowing what's actually going on makes it difficult for us to comment on what
the Government should do or not. But we are telling doctors that ethics and
public service is a value in their Code of ethics, and it should be above all
other considerations.
Journaliste :
How are you going to remember the
career of Manon Massé as an MNA?
M. St-Pierre
Plamondon :
I
think she was hardworking and dedicated. That's how I would describe her time.
I think she spent a lot of time and energy working on her writing on issues
that were important for her. We disagree on many of those issues, but, in terms
of work ethics and commitment, I think it's an example.
Journaliste :
Are you still mad at mayor... the
former mayor of Québec City Régis Labeaume and his column that he wrote in La
Presse on October 13, saying that, no, we're not going to hate Muslims?
And, he pointed out your ideas and CAQ's policies on secularism and
immigration.
M. St-Pierre
Plamondon :
Yes.
So, the text in question said that we're doing politics that stinks, that is
dirty, that is vicious, that is paranoid, delirium, without mentioning a single
quote or fact in support of those words. And it's not an issue of being mad or
not. It's an issue of being able to respond because we think it's... Bon, first
and foremost, it's false. So, we will never have a discourse that encourages
hate. Never. We've never done it; we will never do it. So, it's false. We need
to answer because otherwise people will think things that are actually not in
the reality. But, most importantly, we're worried that opinions that are not
based on any facts or reality. We see it a lot on Twitter and on social media,
but, if traditional media also take that route, we're worried of our capacity,
as a society, to debate based on arguments, and we're also worried about
security, because it's obvious, everywhere in the Western world right now, that
the polarization is starting to translate into acts of violence, and we...
M.
Boissonneault : ...responsability.
M. St-Pierre
Plamondon : Yes, everyone has a
responsibility. And we, at least, wanted the right to write down what we think
about it, and be published. And we achieved that in an original way, but... we
did achieve that, and we will do that every time we think the issue is serious
enough or interesting enough, so that we start writing a letter, that we all
wrote together, the six of us.
Journaliste :
I just wanted to get your take on these
various polls that show Quebeckers are not interested in another referendum, that health, and
education, and other issues are more important. There's been various polls.
What's your take on that? I believe sovereignty is still around 35%. So, how do
you see that playing... What's your reaction on that?
M. St-Pierre
Plamondon :
My
reaction is that 84% of Quebeckers don't want François Legault, and that doesn't prevent him from running in the next election. 74%
don't want Pablo Rodriguez, and I think he will run in the next election. So,
you can't... A party puts forward what he thinks... what they think is the best
interest, and the best policy, and whether the poll is going upward or
downwards, if the answer, in terms of public policy, is this one, well, then,
it's up to the people to make their choices during the elections. But we cannot
stop talking of certain issues because they're ranked fourth in the priority,
in the same way that, if homelessness is last in a poll, behind economy,
environment and health care, we still need to work on homelessness and take
care of people. I mean, issues are not about where they stand in the poll, it's
about public interest, and we think it's in the public interest of Québec to
manage our own taxes and make our own laws.
Journaliste :
And we know... we know that, before the
last referendum, in 1995, it was about the same scenario, where the support
kind of grew during the campaign. Is that how you analyze that or is it...
M. St-Pierre
Plamondon :
It's...
it would be lying to say that I actually know what's going to happen, in the
same way that was asked in... and 2023... 2022: How are you going to make the
polls of the PQ go in the right direction, given your disappointing results?
It's not as if I do have a crystal ball. I don't. I just put forward what I
think is the truth and I hope that the truth will prevail on lies that are
costly for Québec. And I'm not saying that I hold the supreme truth. It's just
that politics should be about putting forward your best answers and live with
the verdict and the decision of the population.
Journaliste :
...préciser quelque chose que... dans votre réponse à Cathy. Vous avez
dit... le texte dit que... politics, that stinks. Mais le texte de M. Labeaume
dit : La campagne sera sale, et ça pue déjà. Donc, il ne dit pas...
M. St-Pierre Plamondon :
Bien, ça pue déjà. Le texte porte...
Journaliste
:
...pourquoi...
M. St-Pierre Plamondon : Non,
non...
Journaliste
: ...est-ce
que vous inférez que M. Labeaume parlait du Parti québécois, seulement du Parti
québécois?
M. St-Pierre Plamondon :
...le texte... le texte... puis là il faut prendre tous les extraits, puis le
texte dans son ensemble... le texte porte sur le Parti québécois, et la CAQ, et
sa volonté de laïcité. Quand on parle de «ça pue déjà», après quatre
paragraphes qui mentionnent une politique vicieuse, ça parle du Parti
québécois, un délire paranoïde, ça parle du Parti québécois. Il n'y a pas
d'autre interprétation générale... raisonnable que le «ça pue déjà» s'applique
aux quatre autres paragraphes, parce qu'il y a un seul sujet dans ce texte-là.
Et mon problème ici, c'est... À nouveau,
si quelqu'un a un problème avec une déclaration que j'ai faite, ou un geste, un
fait, moi, je suis très ouvert à m'ajuster. Parce qu'en effet, le plus qu'on va
avoir un espace de débat qui est respectueux puis basé sur des faits, le plus
qu'on va avoir de bons résultats. Le problème, et la raison de répliquer, pour
nous, c'était l'absence complète de faits se rattachant à des accusations ou
des termes qui sont diffamatoires.
Journaliste
: ...qui
s'adressaient à la CAQ puis au PQ, compte tenu que vous dites qu'il n'y avait
pas de faits là-dedans. Comment attribuer les accusations, précisément votre
parti.
M. St-Pierre Plamondon : Bien,
le texte est rédigé de manière à parler de la CAQ et du PQ simultanément. Ça
appartient à l'auteur, ce n'est pas...
Journaliste : ...
M. St-Pierre Plamondon : Je
ne sais pas, je ne sais pas.
Le Modérateur : Merci beaucoup.
(Fin à 11 h 05)