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Point de presse de M. Paul St-Pierre Plamondon, chef du troisième groupe d’opposition, et M. Alex Boissonneault, porte-parole du troisième groupe d’opposition en matière de relations canadiennes

Version finale

Cette transcription a été réalisée à l’aide d’un logiciel de reconnaissance vocale. Elle pourrait donc contenir des erreurs.

Tuesday, October 21, 2025, 10 h 30

Salle Bernard-Lalonde (1.131), hôtel du Parlement

(Dix heures trente-et-une minutes)

M. Boissonneault : Bonjour, tout le monde! Je vais commencer juste en me réjouissant du fait que le gouvernement, semble-t-il, finalement, a un plan pour les contrôleurs routiers. Cela dit, c'est là que ça s'arrête, la bonne nouvelle. On déplore quand même que ça a pris énormément de temps. Ça fait des mois que le jugement du tribunal administratif a été rendu, que les contrôleurs routiers sont coincés dans les pesées. C'est de la négligence qui a causé, à toutes fins pratiques, des morts sur la route. C'est le Far West sur la route à l'heure actuelle, parce que les contrôleurs ne peuvent pas faire leur travail. Et là ce qu'on dit, c'est go, go, go. Il faut que ça marche, il faut que ça marche plus vite, il y a une urgence de retourner sur les routes. Là, je comprends qu'il y a un plan pour armer les contrôles routiers, mais là on parle de plusieurs mois de délais pour qu'il y ait la formation, peut-être même jusqu'à deux ans, de ce qu'on lit. C'est inacceptable, il faut que ça se fasse beaucoup plus vite que ça. Il va y avoir, semble-t-il, une équipe mixte qui pourra faire une prise en charge, mais reste qu'on a déjà trop tardé. Le gouvernement s'est assis sur ses mains dans ce dossier-là, avec les conséquences qu'on a connues : plusieurs accidents mortels. C'est très grave. Donc, il faut aller plus vite. Voilà.

M. St-Pierre Plamondon : Bonjour, tout le monde! Un petit mot quand même sur ce 30e anniversaire du référendum qui donne lieu à plusieurs publications, dont celle du premier ministre qui nous a dit qu'il veut dire la vérité aux Québécois sur ce sujet et qui nous publie, le plus sérieusement du monde, comme s'il n'avait jamais fait lui-même l'exercice d'un budget d'un Québec indépendant, qu'on reçoit beaucoup plus d'argent du fédéral que ce qu'on envoie à Ottawa. Et c'est... Je ne sais pas quels mots mettre sur cette manœuvre-là, mais évidemment que si le surplus reçu par le fédéral correspond à de la dette, à de l'endettement, mais évidemment qu'un Québec indépendant pourrait faire le même choix d'aller vers des banques puis s'endetter. Mais regardez les chiffres correctement, et c'est essentiellement la carte de crédit du fédéral qui nous lie sur le plan de l'endettement qui est l'explication de ce surplus-là. Et ça, c'est sans compter qu'essentiellement on présume qu'un... un Québec indépendant dépenserait de la même manière, ferait les mêmes choix que le gouvernement fédéral, mais si vous regardez l'ampleur du gaspillage à Ottawa, mais évidemment que non seulement qu'on mettrait fin au dédoublement inutile que constitue le fédéral, mais on gérerait de manière beaucoup plus sévère, serrée, les dépenses. La taille de la fonction publique canadienne a doublé en l'espace d'une dizaine d'années. À chaque semaine, là, c'étaient les conjoints, je pense, en classe affaires des sénateurs, mais à chaque semaine, il y a un scandale de gaspillage au fédéral. Donc, évidemment que la CAQ et le Parti libéral du Québec comprennent ça, mais ils tentent de faire croire ou de faire peur, alors que s'il y a une personne qui a déjà fait cet exercice-là, c'est François Legault. Donc, c'est très triste de voir ça. Mais nous, on maintient tous les calculs qu'on a faits dans le budget d'un Québec indépendant qu'on a publié il y a quelques années.

Journaliste : Sur la Constitution québécoise, est-ce que vous acceptez la proposition de Simon Jolin-Barrette pour la consultation générale ou vous voulez faire comme Québec solidaire en faisant de l'obstruction parlementaire?

M. St-Pierre Plamondon : Non, on n'est pas dans de l'obstruction, là. J'avais déjà annoncé qu'on allait participer, mais dans le contexte de ce que c'est, c'est-à-dire un simple projet de loi qui va donner lieu à une simple loi, à ce qu'on pourrait appeler une constitution19289 décorative. C'est Simon Jolin-Barrette lui-même qui l'a dit, il l'a dit très clairement, là : Dans le régime dans lequel on évolue, la Constitution canadienne a priorité.

Donc, on est devant une simple loi. Dans quel cas, nous, on va profiter de notre participation aux travaux pour démontrer les limites évidentes et les contradictions évidentes. Parce que la Constitution dit que c'est elle, la Constitution du Québec, qui a préséance sur tout, et ce n'est pas vrai. Ce n'est juste pas la réalité. Donc, on se paie... à des fins électoralistes, là, on se paie une simulation de ce qu'on pourrait réellement avoir comme solution si on était un Québec indépendant. Donc, on ira en commission pour faire valoir ça, mais on va participer aux travaux.

Journaliste : C'est un peu ça que Québec solidaire dit faire, là, c'est-à-dire ils vont utiliser tout le temps requis pour contester chacun des articles, avec des arguments pour retarder le vote final.

M. St-Pierre Plamondon : Oui. Nous, on n'est pas dans une logique de boycotter ni de bloquer, mais simplement de faire valoir ce que c'est, c'est-à-dire une simple loi qui aura très peu d'impact et qui a probablement été rédigée en vase clos pour des fins électoralistes. C'est triste. Je comprends les arguments de Québec Solidaire de dire : Ce n'est pas de même qu'on fait une constitution, mais la vérité c'est qu'on n'est pas vraiment devant une constitution. Une constitution, ça doit être la loi fondamentale, donc ça veut dire que ça prend un pays, et on va le faire valoir.

Journaliste : La date... je m'excuse, je cherchais... la limite pour les mémoires, c'est le 24 novembre... je m'excuse, je lis le feuilleton le feuilleton en même temps que je parle, est-ce que le...

M. St-Pierre Plamondon : Oui. Vous me l'apprenez en même temps que vous lisez le feuilleton.

Journaliste : Bien, c'est ça, que moi. La date limite, c'est le 24 novembre. Est-ce que c'est assez long pour vous ou avez-vous demandé d'avoir plus de temps? Ça, c'est la date limite pour les mémoires des demandes d'intervention.

M. St-Pierre Plamondon : Pour un dépôt de mémoire, moi, on m'avait dit début décembre, il y a quelques jours...

Journaliste : Consultations...

M. St-Pierre Plamondon : Début mai. Donc, la date des mémoires précède...

Journaliste : ...décembre... aurait dû se préparer comme il faut. 4 décembre, début...

M. St-Pierre Plamondon : Non, mais c'est moi qui... c'est

moi qui vous remercie de m'aider sur ce calendrier-là.

Journaliste : ...fin novembre, est-ce que c'est assez...

M. St-Pierre Plamondon : Non. Non. Bien non. Convenons que ce n'est pas très sérieux, là. Normalement, une constitution, comme je l'ai expliqué... Regardez ce qu'on a fait pour le temps d'écran. On s'entend que le temps d'écran puis une constitution, ce n'est pas la même chose, mais même pour le temps d'écran, il y a eu une commission qui s'est promenée partout à travers le Québec pendant plusieurs mois. Une constitution, prenons la charte des droits québécoise, c'est des années et des années d'études, de consultations. Puis là on essaie de nous balancer...

On n'est pas dans une logique de boycott ou de blocage, mais ça demeure un peu gênant qu'on essaie de faire une constitution du Québec dans ces paramètres-là, où est-ce que, là, il va falloir que tout le monde lance du bout de ses bras un mémoire... De la même manière que c'est un peu gênant que le gouvernement ait osé prétendre qu'il a consulté le Parti québécois et les autres partis, alors que j'ai vérifié, puis c'est un appel d'une heure où est-ce que, essentiellement, on se faisait dire : Puis vous, vous pensez de quoi de ça, une constitution, tu sais. Ce n'est pas sérieux, là, ce n'est pas...

Journaliste : ...du projet de loi, vous indispose? Il y a quoi dedans? Est-ce qu'il y a des points dans le projet de loi, là, que... le projet de constitution, avec lesquels vous n'êtes pas d'accord?

M. St-Pierre Plamondon : Ah! il y en a plusieurs. Donc... Bien, c'est parce que c'est une constitution à proprement fédéraliste... à proprement dit, fédéraliste, avec des pouvoirs de ce qu'on peut contester puis ce qu'on ne peut pas contester, puis une obligation de promotion de l'autonomie du Québec dans le Canada, puis un principe suivant lequel le Québec, sa constitution, c'est la loi suprême qui a préséance sur tous les autres Parlements puis sur toutes les autres lois. Ce n'est juste pas vrai. Ce n'est pas vrai. C'est une fantaisie. C'est vraiment... On se paie une simulation fictive de ce que serait une constitution d'un Québec indépendant, mais c'est inexact et c'est vraiment dans le cadre fédéral. Donc, on met des contradictions en sachant que c'est complètement incompatible, mais on fait semblant que ça fonctionne.

Et j'ai trouvé la question du journaliste... j'ignore qui a posé la question, mais la réponse de Simon Jolin-Barrette, ça a été de dire : En effet, même si notre loi dit que ça a préséance sur tout, dans les faits, le régime canadien nous dit que ce n'est pas ça, puis il va falloir se conformer. Donc, ça ne peut pas être plus clair.

Donc, il y a plusieurs aspects, là. Évidemment, il y a une commission pour qu'on nomme tous ces aspects problématiques. Et allez voir la constitution de 1995, la constitution transitoire qui avait été préparée, elle a beaucoup de mérite par rapport à ce travail-là. Je ne dis pas que tout est mauvais, il y a des choses que je trouve bonnes, avec lesquelles on peut travailler, mais il y a aussi plusieurs oublis ou incongruités dans ce que j'ai lu. Il y aura une commission parlementaire pour faire valoir ça.

Journaliste : Il y a un sondage, ce matin, dans LaPresse, qui montre qu'il y a plusieurs enjeux mis de l'avant par François Legault qui sont populaires. Il y a aussi, là, votre proposition sur les signes religieux chez les jeunes. Qu'est-ce que vous voyez là-dedans?

M. St-Pierre Plamondon : Bien, qu'il y a vraisemblablement un décalage entre le narratif comme quoi soulever la laïcité, ce serait 19289 épouvantable ou intolérant et ce qu'en pense la population. Je veux dire, ça veut dire également que notre consultation au sein de nos membres, avant de prendre certaines positions pour renforcer la laïcité, parce qu'on croit que ça génère de la paix sociale davantage que l'exacerbation du religieux, cette position-là, qu'on a validée auprès de nos membres, on pourrait faire le même exercice auprès de la population puis on arriverait avec des fortes majorités. Donc, moi, j'en prends acte.

Journaliste : Il y a une autre portion au sondage qui montre que l'appétit, disons, pour la souveraineté... pour une question de laïcité aussi, sont très basses chez les électeurs par rapport à... le logement, la santé, l'éducation. Donc, vous, comme chef du Parti québécois qui, vous, voulez faire un référendum, comment vous allez convaincre les Québécois que c'est prioritaire, de faire un référendum, c'est la priorité?

M. St-Pierre Plamondon : Écoutez, il y a un sondage dans Le Soleil que j'ai vu passer, puis l'itinérance est avant-dernière parmi les préoccupations, 9 % seulement de la population trouve que c'est une priorité derrière les finances publiques, l'état des infrastructures puis d'autres facteurs. Est-ce qu'on va laisser les gens dehors dans la rue cet hiver? Est-ce qu'on va arrêter de s'occuper de l'itinérance? 84 % des Québécois pensent que François Legault n'est pas la personne qui devrait être premier ministre, n'en veulent pas de François Legault. Mais je constate que François Legault veut se présenter aux prochaines élections de la même manière que 74 % des Québécois ne veulent pas de Pablo Rodriguez puis il compte se présenter aux prochaines élections. C'est que la logique suivant laquelle quelque chose aurait de la valeur ou n'a pas de valeur strictement en fonction du sondage du jour, non seulement ne m'a jamais défini, là, je pense que les gens ont compris à ce stade-ci qu'on fait les choses en fonction de ce qu'on pense est l'intérêt public, mais également, c'est parce que, si on tombe dans cette logique-là, comment est-ce qu'on va faire avancer les diverses choses de notre société? Les sondages expriment des préoccupations, mais lesquelles sont souvent aussi imbriquées avec notre statut de province, là.

Journaliste : Mais c'est ce que j'allais dire. Ma question, c'était plus : Comment vous allez convaincre les Québécois que faire un référendum, c'est la priorité?

M. St-Pierre Plamondon : Je n'essaie pas de convaincre les Québécois que refaire un référendum, c'est la priorité, j'essaie de convaincre les Québécois que si on ne réalise pas l'indépendance, il n'y aura pas de solution à notre déclin dans les services publics, dans le français, dans tout ce qu'il y a de culturel et également de paix sociale parce que le modèle canadien est non seulement irrespectueux de nos choix démocratiques, mais il est délétère sur le plan d'aspects qui sont importants pour la population.

Journaliste : Ils sont favorables à la partition des cotisations syndicales aussi, est-ce que ça vous surprend?

M. St-Pierre Plamondon : Bien, même logique, c'est... je ne suis pas surpris ou... je regarde toujours les sondages pour voir comment la population perçoit les choses, mais je ne pense pas que la réponse d'un parti politique doit être en fonction du sondage du jour. Ça donne la gouvernance caquiste qu'on a vu, c'est-à-dire toutes sortes d'affirmations qui, en fait, n'ont pas été réfléchies parce que le sondage du jour...

Journaliste : ...la partition des cotisations syndicales, compte tenu que les Québécois sont d'accord avec ça. Vous, comme parti politique?

M. St-Pierre Plamondon : Je ne prends pas ma décision en fonction des sondages. C'est ça ma réponse.

Journaliste : Votre décision, c'est quoi?

M. St-Pierre Plamondon : Bien, on n'a pas de décision, mais notre position, c'est qu'à moins qu'on nous démontre que de gérer les cotisations syndicales à la place des syndicats puis de créer plus de fonction publique puis de contrôle bureaucratique, à moins qu'on nous démontre que ça a une quelconque utilité, a priori, c'est juste plus de bureaucratie pour aucun résultat. Mais le problème de ce projet de loi là, c'est que, tant qu'on ne sait pas où veut aller le gouvernement puis qu'on a des documents fuités puis des rumeurs, la vérité, c'est que je ne peux pas prendre position parce qu'on ne l'a pas étudié. Mais la position préliminaire, c'est : Je suis très curieux de voir comment une couche de bureaucratie puis de contrôle de plus va changer quoi que ce soit puis comment cette histoire-là, de contrôler les cotisations, va fonctionner. Je ne comprends rien.

Journaliste : M. St-Pierre Plamondon, on est rendu à un point irréversible des conséquences des moyens de pression des fédérations de médecins. Il y a plus, quand même, de 500 étudiants qui n'auront pas de diplomation l'année prochaine. Est-ce que ça va trop loin en ce moment? M. St-Pierre Plamondon, la FMSQ discute déjà de phase II en ce moment, de moyens de pression.

M. St-Pierre Plamondon : Moi, j'ai été particulièrement choqué par ce qui est arrivé au président de la Fédération des médecins...

Journaliste : ...

M. St-Pierre Plamondon : ...du collège, pardon, du Collège des médecins, pas de la fédération, mais du collège, parce que le collège, contrairement justement à la fédération, a la responsabilité de la protection du public, et je n'aime pas la direction que ça prend lorsque des rappels des devoirs des médecins vis-à-vis la population se voient complètement bafoués, là. Et je ne sais pas comment qu'on peut interpréter positivement ce genre de signaux là, mais j'invite tout le monde à prendre un pas de recul puis à penser d'abord à leur responsabilité vis-à-vis la population. Et, comme vous le savez, le Parti québécois est depuis des années 19289 est en faveur d'une réforme du mode de rémunération des médecins, veut abolir l'incorporation également. Donc, voyons ce que la CAQ fait. Parce que ça se peut... notamment, là, sur l'établissement d'objectifs qui ne sont pas réalistes, ça se peut que les médecins aient des bons points. Puis c'est difficile de suivre parce que ces processus-là sont opaques. Mais, dans tous les cas, l'escalade des moyens de pression de manière à prendre en otage la population sur leur santé, tout de suite, moi, je lève un drapeau rouge, là : Faites attention.

Journaliste : Donc, une loi spéciale à ce moment-ci, est-ce que c'est ce que le gouvernement devrait faire, à votre avis, sur les moyens de pression?

M. St-Pierre Plamondon : C'est parce qu'on n'est pas... Ça a été la même chose dans la négociation du secteur public. On n'est pas témoin de la négo, donc c'est difficile...

Des voix : ...

Journaliste : ...de pression, là. Là, c'est...

M. St-Pierre Plamondon : Oui. C'est ça. Mais ça dépend de ce qui se passe à la table des négociations. Le gouvernement, n'ayant pas toujours été exemplaire dans sa manière de négocier... rappelez-vous, là, de la fonction publique... des employés du secteur public. Donc, je ne peux pas donner d'issue si je ne suis pas témoin de la négo.

Journaliste : ...deux choses, M. St-Pierre Plamondon.

M. St-Pierre Plamondon : Bien, l'un est à la conséquence de l'autre.

Journaliste : Je comprends. Mais, en ce moment, c'est quand même deux choses séparées, là. Il y a des moyens de pression en ce moment. Puis les doyens le disent, là, on a 500 étudiants qui ne peuvent pas graduer le 1er juillet. Si vous êtes à la place du gouvernement qui n'a pas encore réglé la négo, ça va prendre du temps encore, qu'est-ce que vous faites avec les moyens de pression?

M. St-Pierre Plamondon : Ça dépend tu es rendu où dans les négos puis si tu es proche, s'il y a moyen de mettre de l'eau dans son vin, ou si tu es à des années-lumière parce que tu es devant de la mauvaise foi. Je ne le sais pas.

Journaliste : ...les 500 autres sont en danger maintenant, là.

M. St-Pierre Plamondon : C'est sûr que plus que tu vas avoir d'escalade des moyens de pression, plus la société est en danger.

Journaliste : ...milliards pour... pour 20 000 personnes, avec une augmentation pour la FMSQ de 17 % demandée, est-ce que c'est trop?

M. St-Pierre Plamondon : Je n'ai pas de commentaire spécifique à faire sur la négociation pour les raisons que je viens de vous dire là.

Journaliste : ...milliards pour payer des médecins sur le budget du Québec, est-ce que c'est trop?

M. St-Pierre Plamondon : Je pense que les médecins sont plus que bien rémunérés, mais que la solution n'est pas tant dans la discussion de combien parce que ça dépend de toutes sortes de considérations. C'est le mode de rémunération qui est problématique, l'incorporation qui est problématique. Et donc, nous, on a un programme. On espère que la CAQ en fasse au moins une partie parce que c'est des engagements de la CAQ de 2018. Mais, à nouveau, je suis obligé d'être prudent avant de commenter la...

Journaliste : ...

M. St-Pierre Plamondon : Il faut un mode de rémunération mixte. Il y en a déjà mais ça dépend de la formule. Puis c'est ça, la difficulté de commenter. C'est que je ne sais pas où est rendue cette négociation sur la formule qui est retenue et sur les conséquences financières de ce qui est négocié. Donc...

Journaliste : ...

M. St-Pierre Plamondon : On va commenter. Ce n'est pas qu'on veut s'abstenir de commenter, mais on va commenter quand on aura des certitudes sur ce qui se passe.

Journaliste : Je veux juste une... Je ne sais pas si vous l'avez... Je sais que vous avez accordé une entrevue à Alain, mais j'ai... je n'ai pas entendu la réponse ou... advenant la... que vous faites un référendum sur la souveraineté, il y a... la loi sur la clarté référendaire s'applique au fédéral. Ils ont adopté une loi qui dicte une majorité claire dont on ne sait pas à quelle hauteur. Et, dans la loi également, il faut soumettre la question au fédéral pour approbation afin qu'elle soit suffisamment claire. Est-ce, que dans une démarche que vous proposez, vous allez respecter la loi sur la clarté référendaire ou si vous allez faire comme si elle n'existait pas?

M. St-Pierre Plamondon : Bien, le Québec a déjà répondu à cette loi sur la clarté. Donc, l'Assemblée nationale a réitéré son droit de s'autodéterminer. Puis ça puise... ce droit-là, il vient du droit international. C'est le droit des peuples de s'autodéterminer. C'est quoi, le...

Journaliste : ...que le fédéral l'emporte sur le provincial. Vous l'avez dit tout à l'heure, en parlant de la constitution.

M. St-Pierre Plamondon : Non. Ça, c'est Simon Jolin-Barrette qui dit ça. Ce n'est pas moi. Je vous assure qu'il y a une différence. Le régime fédéral est un régime illégitime. Il est né d'une loi britannique purement coloniale, en 1867, sans le consentement démocratique des Québécois. Il a fait l'objet d'une réforme en 1982, un rapatriement dans le cadre duquel, clairement, le Québec s'est fait avoir et n'a pas signé, donc pas de consentement. Et ce régime-là veut assujettir la volonté démocratique, veut assujettir la démocratie au pouvoir discrétionnaire d'un parlement où est-ce qu'on a juste 20 % des sièges et qui nous méprise depuis des décennies. Évidemment qu'on va simplement faire fi de toutes les manoeuvres que le fédéral va faire pour ne pas reconnaître ce qui est un droit fondamental et international réitéré par l'Assemblée nationale, à savoir qu'on sera toujours libres...

Journaliste : ...référendum que vous pourriez tenir dans un premier mandat du Parti québécois serait illégal aux yeux du fédéral?

M. St-Pierre Plamondon : Non. Il ne serait pas illégal. C'est que...

Journaliste : ...ne soumettez pas la question, alors que la loi le dit, ça devient... c'est une... ça se fait en contravention de la loi fédérale.

M. St-Pierre Plamondon : Oui, de la même manière que je siège sans serment au roi, en contravention de la Constitution de... fédérale...

Journaliste : ...Sur la violence dans les écoles...

M. St-Pierre Plamondon : Ce n'est juste pas légitime, et je n'embarquerai pas dans des manoeuvres qui, essentiellement, sont là pour nier le droit démocratique des Québécois de s'autodéterminer. Il ne faut pas embarquer là-dedans. Puis ça, c'est une manœuvre parmi des dizaines de manoeuvres que le fédéral va inventer.

Journaliste : Est-ce que vous ne croyez pas que le fédéral, à ce moment-là, prendrait tous les moyens nécessaires, mais en fait à sa disposition pour empêcher votre consultation, par exemple, des injonctions interlocutoires ou des démarches légales?

M. St-Pierre Plamondon : C'est le scénario idéal pour le Parti québécois, parce que si le fédéral démontre...

Journaliste : ...

M. St-Pierre Plamondon : ...si le fédéral démontre sa vraie nature, là, c'est-à-dire qu'il ne veut pas que les Québécois s'autodéterminent d'aucune manière, puis que c'est un régime de domination coloniale, bien, c'est la meilleure chose qui peut arriver pour l'indépendance. Un référendum, n'oubliez pas, là, ça... ça demeure consultatif, hein, ce n'est pas parce que tu as fait un référendum que l'indépendance est faite le lendemain. C'est simplement que sur le plan moral, on considère qu'il faut consulter les gens avant de faire une déclaration d'indépendance. Et le phénomène le plus important, dans la reconnaissance d'un pays après une déclaration d'indépendance, c'est la reconnaissance internationale. C'est que le fait que d'autres états disent : Écoutez, on regarde votre parcours depuis les patriotes, puis on regarde le processus que vous avez fait, puis on considère que c'est légitime, assez pour qu'on vous reconnaisse comme pays, puis on va vous rendre... on va faciliter votre démarche pour obtenir justice. C'est là que ça va se jouer et non pas dans des manœuvres qui sentent la politique à plein nez, là, je veux dire. Jamais, jamais, je vais abdiquer.

Journaliste : ...vous rendrait service, le fédéral.

Journaliste : Sur la violence dans les écoles. Est-ce qu'on peut aborder ce sujet-là aussi?

M. St-Pierre Plamondon : Oui, je m'excuse. On en reparlera, mais sujet très intéressant.

Journaliste : Bien, parce qu'on a eu beaucoup de questions là-dessus, là.

M. St-Pierre Plamondon : Non, c'est ça, je m'excuse. Je suis parti... un peu trop long.

Journaliste : Bon. Avez-vous vu les résultats du sondage de la FEESP-CSN ce matin qui présentait des données qu'ils considèrent quand même assez alarmantes sur la violence subie par le personnel de soutien scolaire?

M. Boissonneault : On a vu ça. Ce qu'on déplore, c'est que le gouvernement actuel n'a à peu près rien fait dans ce dossier-là. Il y avait une vidéo qui avait été présentée dans les écoles. Vous vous souvenez, c'était le jour de l'élection dans Jean-Talon, je pense, que le ministère avait présenté une vidéo de sensibilisation. Pardon?

Journaliste :

M. Boissonneault : DansTerrebonne. Pardon. Et ensuite, Sonia Lebel se retrouve à peu près devant une page blanche dans ce dossier-là. Donc, encore une fois, inaction du gouvernement de la CAQ dans le dossier de la violence dans les écoles. Parce que c'est inquiétant, évidemment, que de voir ce...

Journaliste : ...qu'on peut faire de plus?

M. Boissonneault : Bien, il va falloir qu'on intervienne mais qu'on voit avec les intervenants ce qu'il est possible de faire. Il va falloir qu'on ait un plan clair qui va dépasser la sensibilisation parce que... parce qu'il y a des conséquences, là, quand on parle de, c'est quoi, on dit qu'il y a une employée, là, en termes de personnel de soutien sur 10 qui serait même victime de harcèlement sexuel. C'est inacceptable. Donc, il va falloir qu'on agisse puis que ça aille au-delà d'une simple campagne de sensibilisation. Moi, ce que je déplore, c'est que le gouvernement actuel n'a à peu près rien fait dans ce dossier-là.

Journaliste : Ça va plus loin que ça, on parle même de la moitié, là, du personnel de soutien qui serait victime de violence et de harcèlement sexuel.

M. Boissonneault : La question qu'on doit se poser : Comment se fait-il? On... là, on en entend parler, on voit ça aujourd'hui, on a des données aujourd'hui, des chiffres là-dessus, mais ça fait longtemps qu'on en parle. Moi, je m'en... j'en ai parlé quand j'étais à mon émission, par exemple, à l'époque, comme journaliste. La violence dans les écoles, l'intimidation dont est victime le personnel, c'est quelque chose qu'on connaît. Comment se fait-il qu'aujourd'hui, encore une fois, on se réveille devant à peu près rien, qu'un gouvernement qui aurait pu agir dans les dernières... dans les dernières années puis qui ne l'a pas fait? Voilà.

M. St-Pierre Plamondon : Comme pour les camionneurs.

M. Boissonneault : Comme pour les camionneurs, exactement.

Journaliste : Sur un autre sujet. Les soins de santé en anglais, vous voyez que le gouvernement fédéral, donc, va dépenser 52 millions de dollars pour l'amélioration des soins de santé en anglais à Montréal et à Québec, est ce que c'est de l'ingérence, selon vous?

M. St-Pierre Plamondon : Oui, mais c'est beaucoup plus large que ça. Le Bloc québécois, Mario Beaulieu plus spécifiquement, tient le compte de nos fonds publics, donc nos impôts québécois, qui sont utilisés contre le français comme langue commune par le fédéral. Et je vous renverrai les sommes totales, parce que ça, c'est juste un segment du fédéral qui travaille contre nous pour qu'on soit une société francophone. Et c'est là qu'il y a un cul-de-sac dont je veux qu'on sorte absolument. C'est que ce n'est pas normal que tes impôts servent à travailler contre la volonté démocratique de ton Parlement. Ce n'est pas normal, et on l'accepte avec une certaine passivité depuis des années, comme si on ne peut rien faire avec ça puis...

Donc, c'est pour ça quand on... à travers tous ces articles sur le 30e du référendum, quand on me demande «oui, mais là le sondage est rendu là», la réalité, c'est que c'est un gouvernement qui travaille contre nous, le fédéral. Et ça, c'est un exemple sur le plan linguistique, il y en a plein d'autres. Et dans quel cas c'est une question de devoir et non pas de probabilité que de réussir l'indépendance pour qu'on sorte de ce marasme-là et que nos fonds publics soient mieux utilisés.

Journaliste : Vous... j'en aurais peut-être une dernière. Vous accusez souvent le gouvernement Legault d'être axé sur les sondages, être un gouvernement de sondage, mais vous, si vous accédez au pouvoir en 2026 ou si vous formez le gouvernement, allez-vous... vous allez... vous n'allez pas faire de sondages? Comment est-ce que ça va...

M. St-Pierre Plamondon : Non, non. Évidemment, je ne dis pas que je ne les regarde pas.

Journaliste : ...allez-vous... Au gouvernement, allez-vous... allez-vous en faire?

M. St-Pierre Plamondon : Bien, t'as besoin. Là, je veux dire, à un moment donné, il faut... il faut se tenir au courant minimalement, à moins que je passe...

Journaliste : ...

M. St-Pierre Plamondon : ...à moins que, si je deviens premier ministre, je passe tout mon temps à interroger les gens dans des restaurants puis que c'est ça, ma méthodologie. Je ne dis pas qu'un gouvernement ne doit pas s'informer de comment la population perçoit les enjeux, je dis qu'au moment du processus décisionnel, bien qu'on en tient compte, c'est l'intérêt public puis la meilleure politique publique qui doivent prévaloir et non pas donner aux sondages ce que la réponse du jour semble vouloir obtenir, là. C'est une mauvaise façon de gouverner. Et c'est là la différence entre le Parti québécois et la CAQ. On va se tenir au courant. Il va y avoir des sondages dans un gouvernement du Parti québécois. Simplement, à la fin, on va se poser la question non pas qu'est-ce qui fait plaisir, mais quel est l'intérêt public sur le moyen long terme. Et on a confiance qu'au volume et dans le temps les gens, si on prend des bonnes décisions qui sont réfléchies, même si, une fois, ils n'étaient pas d'accord, ils vont respecter qu'on fait notre travail avec le plus de sérieux possible.

Le Modérateur : On va passer en anglais.

Journaliste : Why is investment in English health care an attack on French?

M. St-Pierre Plamondon : Because the idea here, in many, many programs, is to fund a model that doesn't recognize that French is the common language in Québec. And so, it's... There is a democratic will in Québec. Half of our taxes are going to Ottawa, and they will fund policies that are contrary to what has been democratically decided within that Parliament here, at the National Assembly. So, I have nothing against obtaining services in English when you're English-speaking, but I have a problem with wasting public funds that are our money with policies that are not democratic, are not representative of the democratic choices of the National Assembly.

Journaliste : Do you think it's time for a back to work legislation for the doctors, to get them... to force them to start teaching again?

M. St-Pierre Plamondon : Of course, I'm worried because an escalation of the measures of the pressure by the doctors will translate into serious health issues and safety issues for the population. And so, the problem, however, is that we are not aware of how close those negotiations are or how distant, and sometimes, in bad faith, one of the parties can be. So, not knowing what's actually going on makes it difficult for us to comment on what the Government should do or not. But we are telling doctors that ethics and public service is a value in their Code of ethics, and it should be above all other considerations.

Journaliste : How are you going to remember the career of Manon Massé as an MNA?

M. St-Pierre Plamondon : I think she was hardworking and dedicated. That's how I would describe her time. I think she spent a lot of time and energy working on her writing on issues that were important for her. We disagree on many of those issues, but, in terms of work ethics and commitment, I think it's an example.

Journaliste : Are you still mad at mayor... the former mayor of Québec City Régis Labeaume and his column that he wrote in La Presse on October 13, saying that, no, we're not going to hate Muslims? And, he pointed out your ideas and CAQ's policies on secularism and immigration.

M. St-Pierre Plamondon : Yes. So, the text in question said that we're doing politics that stinks, that is dirty, that is vicious, that is paranoid, delirium, without mentioning a single quote or fact in support of those words. And it's not an issue of being mad or not. It's an issue of being able to respond because we think it's... Bon, first and foremost, it's false. So, we will never have a discourse that encourages hate. Never. We've never done it; we will never do it. So, it's false. We need to answer because otherwise people will think things that are actually not in the reality. But, most importantly, we're worried that opinions that are not based on any facts or reality. We see it a lot on Twitter and on social media, but, if traditional media also take that route, we're worried of our capacity, as a society, to debate based on arguments, and we're also worried about security, because it's obvious, everywhere in the Western world right now, that the polarization is starting to translate into acts of violence, and we...

M. Boissonneault : ...responsability.

M. St-Pierre Plamondon : Yes, everyone has a responsibility. And we, at least, wanted the right to write down what we think about it, and be published. And we achieved that in an original way, but... we did achieve that, and we will do that every time we think the issue is serious enough or interesting enough, so that we start writing a letter, that we all wrote together, the six of us.

Journaliste : I just wanted to get your take on these various polls that show Quebeckers are not interested in another referendum, that health, and education, and other issues are more important. There's been various polls. What's your take on that? I believe sovereignty is still around 35%. So, how do you see that playing... What's your reaction on that?

M. St-Pierre Plamondon : My reaction is that 84% of Quebeckers don't want François Legault, and that doesn't prevent him from running in the next election. 74% don't want Pablo Rodriguez, and I think he will run in the next election. So, you can't... A party puts forward what he thinks... what they think is the best interest, and the best policy, and whether the poll is going upward or downwards, if the answer, in terms of public policy, is this one, well, then, it's up to the people to make their choices during the elections. But we cannot stop talking of certain issues because they're ranked fourth in the priority, in the same way that, if homelessness is last in a poll, behind economy, environment and health care, we still need to work on homelessness and take care of people. I mean, issues are not about where they stand in the poll, it's about public interest, and we think it's in the public interest of Québec to manage our own taxes and make our own laws.

Journaliste : And we know... we know that, before the last referendum, in 1995, it was about the same scenario, where the support kind of grew during the campaign. Is that how you analyze that or is it...

M. St-Pierre Plamondon : It's... it would be lying to say that I actually know what's going to happen, in the same way that was asked in... and 2023... 2022: How are you going to make the polls of the PQ go in the right direction, given your disappointing results? It's not as if I do have a crystal ball. I don't. I just put forward what I think is the truth and I hope that the truth will prevail on lies that are costly for Québec. And I'm not saying that I hold the supreme truth. It's just that politics should be about putting forward your best answers and live with the verdict and the decision of the population.

Journaliste : ...préciser quelque chose que... dans votre réponse à Cathy. Vous avez dit... le texte dit que... politics, that stinks. Mais le texte de M. Labeaume dit : La campagne sera sale, et ça pue déjà. Donc, il ne dit pas...

M. St-Pierre Plamondon : Bien, ça pue déjà. Le texte porte...

Journaliste : ...pourquoi...

M. St-Pierre Plamondon : Non, non...

Journaliste : ...est-ce que vous inférez que M. Labeaume parlait du Parti québécois, seulement du Parti québécois?

M. St-Pierre Plamondon : ...le texte... le texte... puis là il faut prendre tous les extraits, puis le texte dans son ensemble... le texte porte sur le Parti québécois, et la CAQ, et sa volonté de laïcité. Quand on parle de «ça pue déjà», après quatre paragraphes qui mentionnent une politique vicieuse, ça parle du Parti québécois, un délire paranoïde, ça parle du Parti québécois. Il n'y a pas d'autre interprétation générale... raisonnable que le «ça pue déjà» s'applique aux quatre autres paragraphes, parce qu'il y a un seul sujet dans ce texte-là.

Et mon problème ici, c'est... À nouveau, si quelqu'un a un problème avec une déclaration que j'ai faite, ou un geste, un fait, moi, je suis très ouvert à m'ajuster. Parce qu'en effet, le plus qu'on va avoir un espace de débat qui est respectueux puis basé sur des faits, le plus qu'on va avoir de bons résultats. Le problème, et la raison de répliquer, pour nous, c'était l'absence complète de faits se rattachant à des accusations ou des termes qui sont diffamatoires.

Journaliste : ...qui s'adressaient à la CAQ puis au PQ, compte tenu que vous dites qu'il n'y avait pas de faits là-dedans. Comment attribuer les accusations, précisément votre parti.

M. St-Pierre Plamondon : Bien, le texte est rédigé de manière à parler de la CAQ et du PQ simultanément. Ça appartient à l'auteur, ce n'est pas...

Journaliste : ...

M. St-Pierre Plamondon : Je ne sais pas, je ne sais pas.

Le Modérateur : Merci beaucoup.

(Fin à 11 h 05)