Cette transcription a été réalisée à l’aide d’un logiciel de reconnaissance vocale. Elle pourrait donc contenir des erreurs.
(Onze heures vingt-et-une minutes)
M. Cliche-Rivard : Bonjour,
tout le monde! D'abord, je vais avoir quelques mots pour l'homme, le ministre
Carmant, le père de famille avant tout puis aussi mon collègue. La famille, c'est
toujours ce qu'on a de plus important dans la vie, puis je salue son courage,
et je remercie Lionel Carmant pour son service pour le Québec.
Maintenant, Lionel Carmant n'avait pas d'autres
choix que celui qu'il a pris ce matin. Depuis des mois, depuis des années même,
il se bat pour que son gouvernement s'intéresse à la crise de l'itinérance qui
explose, mais ça n'intéresse pas le premier ministre. La crise du logement,
elle explose, les banques alimentaires sont pleines, mais ça n'intéresse pas le
premier ministre. Ça fait longtemps que le ministre se démène aussi puis essaie
d'obtenir des moyens pour les jeunes de la DPJ, mais ça n'intéresse pas le
premier ministre. Lionel Carmant aurait pu quitter son poste de ministre mais
rester au caucus de la CAQ. Par contre, la décision qu'il a prise, c'est de
quitter ce caucus et de siéger comme indépendant. Ça en dit très long.
Oui, certes, il y a eu des tensions
familiales. On entend... on en a entendu parler sur le projet de loi n° 2,
sur la loi n° 2, puis ça a été certainement la goutte qui a fait déborder
le vase, mais ça faisait longtemps que Lionel Carmant s'était éloigné de sa
famille politique. Les priorités de la CAQ ces jours-ci, c'est couper l'aide
sociale aux plus vulnérables., c'est aussi de couper l'aide aux organismes
communautaires au plein moment où les inégalités explosent partout au Québec.
Je salue le courage de Lionel Carmant, son
courage de refuser de porter plus longtemps le bilan terrible et catastrophique
de la CAQ sur ces dossiers. J'espère que le premier ministre va enfin saisir le
message. Ses ministres perdent confiance les uns après les autres, ses députés
aussi, mais les Québécois et les Québécoises également ont perdu confiance dans
ce gouvernement. Il est temps que M. Legault le réalise. Merci.
(Fin à 11 h 24)