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Point de presse de M. André Fortin, porte-parole de l’opposition officielle en matière de forêts

Version préliminaire

Cette transcription a été réalisée à l’aide d’un logiciel de reconnaissance vocale. Elle pourrait donc contenir des erreurs.

Wednesday, November 12, 2025, 8 h 40

Salle Bernard-Lalonde (1.131), hôtel du Parlement


 

8 h 54 (version non révisée)

(Huit heures cinquante-quatre minutes)

M. Fortin : Bonjour. Merci d'être là ce matin. Je vous présente le chef du Parti libéral du Québec, M. Pablo Rodriguez.

M. Rodriguez (Pablo) : Merci beaucoup, André. Bon matin, tout le monde. Content... Content de vous voir. Vous savez, quand François Legault annonce que la moitié des emplois forestiers vont disparaître, il envoie un message vraiment terrible à nos régions, un message dur, un message qui est vraiment difficile à accepter par nos travailleurs, par notre industrie. Il annonce une catastrophe, sans aucun plan. Il dit : Ça va mal aller, mais je n'ai pas de plan et je n'ai pas de solution. Aucun respect pour les 200 communautés qui vivent jour après jour au rythme de la forêt et qui l'ont fait de génération en génération, parce que ça fait partie de qui on est, de notre patrimoine. Les femmes et les hommes qui travaillent dans le bois, dans les scieries, ce n'est pas des statistiques, ce n'est pas des chiffres, c'est des bâtisseurs, ce sont eux qui font vivre nos villages, qui font vivre nos régions et c'est eux qui ont contribué à bâtir la richesse collective du Québec. Et aujourd'hui on leur dit : Bien, allez vous trouver une autre job, allez travailler chez Hydro-Québec. Hein, c'est ça, le message, essentiellement, du premier ministre. C'est insultant, c'est méprisant, et ça doit faire extrêmement mal. Mettez vous à leur place, là, recevoir ce message-là, leur dire : Allez-vous-en ailleurs, là, tu sais. Oui, je sais, tu as ton milieu de vie, tu as ta communauté, tu as tes enfants, tu as ta famille, mais va ailleurs. Je dirais que c'est profondément déconnecté de la part du premier ministre, déconnecté de la réalité de nos régions.

Et, pendant que les familles s'inquiètent pour leur avenir, le premier ministre, qui est aussi, en passant, responsable de l'Abitibi, là où je m'en vais tout de suite après vous avoir parlé, bien, lui, il baisse les bras. Il ne cherche pas de solutions. Le premier ministre ne cherche pas de solutions, il cherche des excuses. Et nous, on va être là. On va être là. On l'a dit, dès la première année d'un gouvernement libéral, on va déposer un régime forestier en discutant, depuis le premier jour, avec les Premières Nations, avec les peuples autochtones, parce que c'est ça, la clé du succès. Le Québec, il a besoin d'un premier ministre qui croit en ses régions. On a besoin d'un premier ministre qui croit vraiment en ses régions, en leur potentiel, qui croit en nos travailleurs. On n'a pas besoin d'un premier ministre qui abandonne les régions, qui les regarde s'éteindre à distance, sans lever le doigt, sans rien faire. Notre forêt, là, c'est notre richesse collective, ça nous appartient à nous autres, les Québécois, et ça fait partie de qui on est. Elle mérite mieux, et on va faire beaucoup mieux. Merci.

M. Fortin :Merci. Moi, je viens d'une... Moi, je viens d'une région forestière, j'en représente, des communautés forestières, et j'aimerais ça qu'on qu'on saisisse l'ampleur de l'inquiétude qu'a suscitée François Legault au cours des derniers jours dans ces communautés-là.

Pour que des préfets, des élus, des gens qui doivent travailler avec le gouvernement fassent des sorties publiques en disant, comme... comme le président de la Fédération des municipalités, que c'est malade ce qu'a dit le premier ministre, pour que le préfet de la MRC Domaine-du-Roy dise que c'est complètement débile, pour que le préfet... nouvellement élu, là, ça fait quelques jours à peine qu'il est élu et il se permet de dire que c'est une claque sur la gueule, quand le préfet de la MRC du Témiscamingue dit ça à propos des propos de François Legault, ça reflète toute l'ampleur de la situation, mais ça reflète un abandon complet alors que ces gens-là, ils demandent des actions au gouvernement, ils demandent au gouvernement de s'investir.

Jacques Demers a demandé un plan complet sur l'avenir de l'industrie forestière. Le préfet de la MRC Témiscamingue, il n'arrive pas juste en disant que c'est une claque sur la gueule, il arrive en disant : Est-ce qu'on peut travailler sur les différents débouchés, les nouveaux débouchés, les nouvelles technologies dans la forêt? Les gens à La Tuque, ils demandent au gouvernement de collaborer avec les Premières Nations pour faire en sorte que l'accès à la forêt soit... soit mis de l'avant. Ils ont travaillé sur des projets pilotes, qu'ils ont soumis au gouvernement et qui dorment sur les bureaux du ministre de la Forêt en ce moment.

Parce qu'il y a une chose que François Legault dit qui est vrai, c'est qu'il y a des tarifs, il y a des droits de douane de 45 % en ce moment imposés par M. Trump, mais ça, ça devrait nous forcer ici à rendre nos entreprises forestières plus compétitives, à leur donner un cadre réglementaire où ils sont compétitifs avec les entreprises de l'Ontario, pour que les compagnies forestières ne fassent pas systématiquement le choix de dire : Bien, je peux continuer à travailler... parce que la demande a diminué, je peux continuer à travailler dans mon usine québécoise ou dans mon usine ontarienne. Et aujourd'hui ils font systématiquement le choix de l'usine ontarienne. Et c'est là qu'il y a des possibilités pour protéger les travailleurs forestiers du Québec, et c'est là que François Legault échoue en ce moment.

Journaliste : Mais ça n'a pas déjà été essayé? Tu sais, je veux dire, à quelque part, le projet de loi qui a été mis de côté, il y a eu de la... de l'opposition, les problèmes avec les autochtones... Je veux dire, en quoi est-ce que votre plan de match permettrait de sauver l'industrie, là? Tu sais, il y a quand même toutes sortes de choses qui ont été faites, là, ces dernières années, notamment par les libéraux, non, si je ne m'abuse?

M. Rodriguez (Pablo) : Mais ce qui a fait cruellement défaut, ce sont ces négociations, ces discussions-là avec les peuples autochtones. Ça, ce n'était pas là, et ça, c'est un échec dès le départ. Il faut qu'ils soient partie prenante des discussions...


 
 

8 h 59 (version non révisée)

M. Rodriguez (Pablo) : ...dès le début. Et le régime forestier est nécessaire pour plusieurs raisons, mais une d'entre elles : la prévisibilité. C'est ce que le milieu demande. C'est ce que les investisseurs demandent, c'est ce que les travailleurs demandent. C'est ce que tout le monde demande. Et nous, on va fournir ça dès la première année.

Journaliste : ...malgré ce qu'a dit le premier ministre, là, concernant les emplois dans le secteur forestier, il y a le ministre de la Forêt, là, Jean-François Simard, je vous vois rire, qui lui, bien, est venu nous dire, essentiellement, en s'adressant aux travailleurs : On ne vous laissera pas tomber. Est-ce qu'il fait un excès de jovialisme, M. Simard, ou...

M. Rodriguez (Pablo) : Bien, on ne vous laissera pas tomber, ça veut dire quoi? Ça veut ne rien dire. On ne vous laissera pas tomber. Moi, je lance cette phrase-là, là, dans l'Assemblée nationale : On ne vous laissera pas tomber! OK. Vous allez faire quoi? C'est un bel énoncé de principe. Moi aussi, je peux dire ça, mais nous, on a du concret. On a une volonté réelle de déposer un régime forestier dès la première année, de discuter avec les peuples autochtones dès la première année, dès le premier jour, en fait, ça, c'est concret.

Journaliste : Sur les 30 000 emplois qui seraient menacés, est-ce que vous avez le même constat? Puis est-ce que c'est possible de tous les sauver, ces emplois-là? Ce 30 000 là sort d'où, selon vous...

M. Rodriguez (Pablo) : Ça, c'est une bonne... il faut demander à M. Legault, parce que, des fois, il sort des chiffres comme ça, là, notamment en immigration, mais ailleurs aussi, c'est parce que c'est au-delà des emplois, c'est... c'est du monde. Et André le disait très bien hier, on ne peut pas dire à quelqu'un : OK, bien, toi, on va te délocaliser, tu es à La Tuque, OK, on t'envoie sur la Côte-Nord travailler comme monteur de ligne. Non, mais attend, le gars ou la mère... la femme qui travaille à La Tuque a son milieu de vie, a choisi de vivre là, elle est probablement là depuis des générations. Ils ont élevé des enfants, ils ont fait des choix souvent difficiles. On ne peut pas les prendre comme ça, les délocaliser. On va fermer des villages, c'est baisser les bras. C'est ça qui est le plus difficile à entendre du premier ministre, c'est de dire : C'est une fatalité, ça va arriver, too bad.

Journaliste : M. Rodriguez, sur le sondage, ce matin, est-ce que vous êtes encouragés quand même? Le Parti québécois recule de quatre points, vous montez de deux. Donc, 27, 32 vous vous rapprochez quand même dangereusement du Parti québécois. Est-ce que ça vous... est-ce que votre café était de bon ce matin?

M. Rodriguez (Pablo) : Mon café est généralement bon le matin. Merci de demander, mais je ne commente pas les... un sondage spécifique. Puis, si on regarde la tendance, ce qui se dessine, c'est définitivement une lutte à deux entre le Parti libéral du Québec et le Parti québécois, avec des positions très différentes à bien des égards.

Journaliste : ...

Journaliste : Oh! Excusez-moi, juste sur la STM, M. Rodriguez, là, sonc, le Syndicat des employés de soutien ont... en fait, les employés d'entretien, ont suspendu leurs moyens de pression. Est-ce que le ministre Boulet doit quand même aller de l'avant avec sa loi pour changer l'entrée en vigueur de...

M. Rodriguez (Pablo) : Ce que... ce que ça prend ici aussi, c'est de la prévisibilité. C'est-à-dire la personne qui ne sait pas si elle va pouvoir amener son enfant au rendez-vous chez le docteur le lendemain, ou quelqu'un s'il va pouvoir aller à la job ou va devoir encore payer un Uber. On ne peut pas aller au gré comme ça de l'évolution journalière. Je pense qu'il faut... il faut assurer cette stabilité. Les Montréalais le méritent, en particulier les Montréalais qui ont moins de moyens. C'est pourquoi je ne comprends pas comment Québec solidaire a décidé de les abandonner complètement.

Journaliste : ...en bâillon, même si Québec solidaire... parce que visiblement ils ne veulent pas accéder à la demande du ministre. Donc, est-ce que le bâillon, dans ce cas-ci, serait justifié?

M. Rodriguez (Pablo) : Si c'est ce qu'on a de besoin, puis il faudrait voir le texte de loi, pour assurer cette stabilité-là, nous, on va le gouvernement.

Journaliste : Mais pour assurer la stabilité, c'est un peu renier aussi le droit de grève, parce que les chauffeurs, le syndicat des chauffeurs a été une journée en grève, là, depuis 40 ans, là, 38 ans, je veux dire, ce n'est pas la même situation entre les deux. Est-ce que ce n'est pas un bazooka pour intervenir dans le cas des chauffeurs?

M. Rodriguez (Pablo) : Ça fait... ça fait très longtemps qu'il y a des discussions, je ne me souviens même plus ça fait combien de temps que ça a commencé. Je pense que c'était en mars de l'autre... de l'autre année, il y a eu de la médiation, il y a eu toutes sortes d'éléments à ce niveau-là et c'est... ça ne fonctionne pas. Il va falloir qu'on passe à autre chose. Moi, je... quand je regarde la situation des employés, surtout ceux qui travaillent à des salaires plus bas, qui doivent se rendre absolument à l'usine pour travailler et qui ne sont pas capables de le faire à moins de payer un taxi ou un Uber, et ça leur coûte une grande partie de leur salaire, c'est un gros problème.

Journaliste : ...le propre d'une grève que de créer de l'imprévisibilité. Je veux dire, si on veut absolument de la prévisibilité, bien là il n'y a plus jamais de grève puis de conflit de travail. Je veux dire...

M. Rodriguez (Pablo) : Ce que ça prend, c'est une négociation autour de la table. Moi, c'est ce que je souhaite. Je pense que tout le monde le souhaite. Les Montréalais le souhaitent, je dirais même l'ensemble des Québécois le souhaitent. Alors, que tout le monde prenne acte de la situation actuelle, et qu'ils aillent s'asseoir autour de la table. Moi, j'ai... comme ministre, j'ai négocié souvent autour de la table.

Journaliste : ...même Québec solidaire plaide pour...


 
 

9 h 04 (version non révisée)

Journaliste ...les gens négocient, là. Québec solidaire, dans le fond, si je comprends bien votre propos, vous avez l'impression qu'ils ont pris fait et cause pour le syndicat, qu'ils ont laissé tomber les plus vulnérables...

M. Rodriguez (Pablo) : Ils ont laissé... à mes yeux, ils ont laissé tomber les plus vulnérables. Oui, absolument. Définitivement. Et je pense que c'est le constat global, aussi. Vous savez, ceux qui n'ont pas d'autres options, là, qui prennent le transport en commun régulièrement et que là, ils n'en ont plus, mais qui doivent quand même aller porter l'enfant au rendez-vous chez le médecin, qui doivent quand même aller travailler, l'aîné qui doit se rendre pour un traitement, ils n'ont pas d'options. La seule option qu'ils ont, c'est de dépenser de l'argent qu'ils n'ont pas pour un taxi ou un Uber.

Journaliste : Mais vous avez utilisé les mots : «Je pense à ceux qui ont des salaires plus bas.» Est-ce que vous considérez que les chauffeurs de la STM sont payés trop cher?

M. Rodriguez (Pablo) : Je ne dis pas qu'ils sont payés trop cher ou pas assez cher ou quoi que ce soit, ça là-dessus... Mais l'impact se fait sentir, surtout chez les plus défavorisés, ça, c'est clair. Puis, lorsque je marche à Montréal, lorsque je parle au monde, c'est une évidence.

Journaliste : Vous avez sûrement pris connaissance du sondage, il y a 45 % des Québécois qui ne sont pas d'accord avec... Quelle conclusion tirez-vous de ça?

M. Rodriguez (Pablo) : Bien, que c'est une erreur. C'est la même conclusion qu'on a tirée lorsque ça a été déposé et mis sous bâillon. Et le problème, actuellement, c'est que, si vous regardez les chiffres, aussi, les gens sont inquiets. Ils se posent la question : est-ce que... je vais-tu pouvoir voir mon médecin? L'opération qui était prévue dans un mois, est-ce qu'elle va avoir lieu? Conséquemment, alors que la première job, là, que le premier ministre doit rassurer sa population, ce qu'il vient de faire, là, c'est de l'inquiéter. Et au lieu de faciliter l'accès à des médecins, il vient de le compliquer. Il a échoué deux fois.

Journaliste : Et là, il y a une majorité de Québécois qui montre la porte, quand même, à François Legault. Est-ce que M. Legault doit y réfléchir comme Justin Trudeau a dû le faire à un certain moment donné?

M. Rodriguez (Pablo) : C'est une décision... vous savez, la décision de rentrer en politique, de quitter la politique, c'est une décision qui est très personnelle. Moi, je l'ai fait dans les deux cas et c'est une décision qui lui appartient. Il a été élu par les Québécois. Il prendra cette décision, cette décision-là.

Journaliste : Dans la manière de parler des 30 000 emplois en forêt, là, la manière, il y a la forme et le fond, est-ce qu'il a manqué d'empathie, M. Legault?

M. Rodriguez (Pablo) : Oui, il a manqué... il a manqué d'empathie, en fait, il a manqué de compréhension, et André l'explique très bien. On ne délocalise pas quelqu'un comme ça. C'est... c'est une personne qu'ondéracine, c'est une famille qu'on déracine. On quitte un milieu de vie, on quitte une situation qu'on a mûrement réfléchie, qu'on a vécu, que... des décisions qu'on a pris en famille. Et ce n'est pas aussi simple, encore une fois, de prendre quelqu'un à La Tuque, qui est là depuis des générations, avec sa famille, dans son milieu de vie, puis dire : Tu t'en vas travailler pour Hydro-Québec sur la Côte-Nord, ou en Gaspésie ou ailleurs.

Journaliste : ...sur le fond, en terminant sur l'industrie forestière, il a dit ça, mais il a aussi dit que les entreprises doivent diversifier leurs marchés, là, parce qu'il y a quand même 70 % des exportations qui vont aux États-Unis. Est-ce que votre réforme de l'industrie forestière passe aussi par une diversification des marchés dans l'industrie forestière québécoise?

M. Rodriguez (Pablo) : Je vous dirais que la diversification de marché fait partie de notre... de notre plateforme à bien des égards, non seulement ici au Canada, mais ailleurs dans le monde. Mais ça passe aussi beaucoup par l'innovation, et on a aussi des propositions très concrètes au niveau de l'innovation, j'en ai fait part lors du Conseil général. J'étais, il n'y a pas si longtemps, peut-être trois semaines, à Chantiers Chibougamau. Chantiers Chibougamau, ils prennent l'arbre et ça passe dans un ordinateur en temps réel, comme ça. Et ça vous dit, mettons, il y a deux, trois... deux deux-par-quatre, puis un trois-parquatre. Ça dit ça, puis deux secondes après, les planches sortent coupées de là. Ensuite de ça, les copeaux sont recueillis pour aller faire du papier kraft juste à côté, ce qui nous donne le papier toilette et un paquet d'autres choses. Et troisièmement, le brin de scie, lui, il est utilisé comme biocarburant pour chauffer. C'est absolument extraordinaire. Donc, ils ont des produits, ils ont des sous-produits, mais en plus, ils se chauffent avec leurs propres produits et contribuent à baisser les gaz à effet de serre. Ça, c'est de l'innovation. On doit avoir plus de ça.

Journaliste : Don't you think that... with Labour Minister's bill, that he'll table in a few hours, don't you think that that will kill the negociations? Because it forced the end of the strike?

M. Rodriguez (Pablo) : I think that the negociations can go on, I think they can still sit at the table, but at the same time, Montrealers have to know what to expect. Can I bring my child to the hospital? Can I go to my meeting? Can I go to work without paying a fortune for a taxi or a Uber? We need that stability in Montréal, it's been going on for too long...


 
 

9 h 09 (version non révisée)

Journaliste : ...all going to support.

M. Rodriguez (Pablo) : We'll read the bill, but our intention is to support the government. Yes.

Journaliste : The drivers are still planning something for the weekend, the other weekend. So, the bill is still necessary in your view.

M. Rodriguez (Pablo) : For that… For that same stability. I think we'll see again what's in the bill if it's only, you know, bring it earlier. But my expectation is that they all sit at the table. We have to talk to each other. They have to talk to each other. They see the impact. They can see it on the street. They can see the impact on the families, on the workers, on our seniors, on our students. It has to stop.

Journaliste : On the polls, you're still seemingly profiting from the fall of the CAQ but still having trouble connecting with… with francophone voters. Why is that?

M. Rodriguez (Pablo) : Well, you could also say: Oh, my God! you're three times more popular among francophones than a year ago. There's two ways to see it. You know, the path going from 2022, which was the most difficult election in the history of the party to the victory in 2026 is long and it's full of steps, and we're going step by step and things are moving in the right place. So, we have to be patient. We have to do the job. I'm leaving right now for Abitibi. As you know, I was in Chicoutimi last week, Chibougamau, Mauricie. And, you know, this connection. That's direct connection with Quebecker is working. And André, as whip, is coordinating also the tour of… across Québec. So, we're everywhere. We're… We're very connected, more and more. And this will bring something very positive for the party.

Journaliste : ...café avec une chanson?

M. Rodriguez (Pablo) : Ça, c'est des choses qui demeurent personnelles, madame.

Journaliste : ...

M. Rodriguez (Pablo) : Aïe! Coudon, le café à matin, qu'est ce qui se passe? Il y a beaucoup de questions sur le café.

Journaliste : On est en manque de café.

M. Rodriguez (Pablo) : Vous êtes en manque de café? Merci, tout le monde. Bye!

(Fin à 9 h 11)


 
 

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