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Point de presse de M. Paul St-Pierre Plamondon, chef du troisième groupe d’opposition, et M. Pascal Bérubé, porte-parole du troisième groupe d’opposition en matière d’éducation

Version préliminaire

Cette transcription a été réalisée à l’aide d’un logiciel de reconnaissance vocale. Elle pourrait donc contenir des erreurs.

Tuesday, November 25, 2025, 10 h 30

Salle Bernard-Lalonde (1.131), hôtel du Parlement


 

10 h 28 (version non révisée)

(Dix heures vingt-neuf minutes)

M. Bérubé : Bonjour, tout le monde! On a aujourd'hui confirmation de la participation de l'ancien premier ministre Jean Chrétien à l'opération Citoyenneté en 1995, qui visait à accélérer le processus de citoyenneté pour voter au référendum de 1995. Dans les quatre semaines précédant le référendum, le Canada naturalisé 11 500 personnes, ça représente le quart des naturalisations de l'année, 250 % de plus que le mois précédent et 440 % de plus que le mois d'octobre 1993. Cette confirmation, on s'en doutait, qui provient d'un ancien ministre de Jean Chrétien, s'ajoute au dossier d'Option Canada quant aux dépenses illégales faites par le camp du Non et tend à démontrer la tricherie organisée ce 15 novembre 1995. Quand on regarde la situation actuelle aujourd'hui au Québec, avec la situation des demandeurs d'asile, près de 200000 demandeurs, c'est à se demander si le gouvernement fédéral ne sait pas à la fois de refaire ce qu'il a fait en 1995 et, d'une certaine façon, d'instrumentaliser ces chiffres et ces personnes sur le territoire du Québec.

M. St-Pierre Plamondon :Merci, Pascal. Sur une note sérieuse sur un sujet quand même important et obligatoire, on commence le début, là... on commence aujourd'hui les 12 jours d'action contre la violence faite aux femmes. Je veux le mentionner parce que la situation ne s'améliore pas. Une femme sur deux voit sa demande de place en maison d'hébergement refusée en ce moment au Québec, ça ne marche pas. SOS violence conjugale a enregistré un nombre record de demandes pour l'année 2024‑2025, on parle de 60 000 demandes. Et au Parti québécois, on va continuer de parler de cet enjeu-là. Je sais que l'actualité est riche de rebondissements, là, mais sur les choses qui devraient nous préoccuper d'abord et avant tout la sécurité des femmes. Et ça passe par quoi? Essayer d'augmenter l'aide psychologique, augmenter la prévention, redonner confiance envers le système de justice, notamment une forme de laxisme par rapport aux conséquences pour ceux qui sont violents, accélérer la construction de maisons d'hébergement, puis mettre en place des équipes spécialisées et des personnes-ressources dans le domaine de la violence conjugale, particulièrement avec les corps de police. Donc, ne passons pas à côté de ce sujet-là qui est très, très grave. C'était mon message ce matin sur une note plus légère et plus constructive et positive.

J'annonce ce matin que 100 % du caucus du Parti québécois compte terminer son mandat au sein du Parti québécois et s'engage même à se représenter pour le Parti québécois. Donc, c'est important de le mentionner. Je comprends que la perception peut être que partout, il y a de l'instabilité à l'Assemblée nationale, mais je vous confirme qu'au sein du Parti québécois, les gens sont motivés et vont être tous sur les rangs pour la prochaine élection qui vient.

Journaliste : Voulez-vous nous parler de votre futur député?

M. St-Pierre Plamondon :J'attends votre question, monsieur Laforest.

Journaliste : Bien, je viens de vous demander : Voulez-vous nous parle de...

Journaliste : Quelle valeur il a... quelle valeur il a pour le parti?

Quelle valeur il aurait pour...

Journaliste : Oui, pour le Parti québécois?

M. St-Pierre Plamondon :Marie-Caroline Laflamme va, j'espère, est une excellente députée.

Journaliste : ...de Vincent Marissal, de quelle valeur il aurait. Vous lui avez parlé, vous ne le niez pas, vous l'avez publié.

M. St-Pierre Plamondon : Oui.

Journaliste : Pouvez-vous nous confirmer que vous lui avez parlé?

M. St-Pierre Plamondon :Oui.

Journaliste : Ça date de juin?

M. St-Pierre Plamondon :Ça date de cet été. Mais juste pour mettre en contexte, Vincent, Marcel et moi, on a dû parler 20 peut être 30 fois dans la dernière année, notamment parce qu'on a collaboré sur l'Hôpital Hochelaga-Maisonneuve. Les deux, on a... on a conjugué nos efforts pour obtenir le plus de résultats possibles. C'était une collaboration qui était naturelle. C'est mon voisin de bureau, je le connais depuis près de 20 ans.

Journaliste : ...

M. St-Pierre Plamondon : Je veux juste répondre à la question. Donc, je lui ai parlé puis dans le cadre duquel il m'a annoncé, il y a très longtemps, son intention d'aller comme indépendance. Quand Québec solidaire dit, là, que c'est eux qui l'ont suspendu, là, depuis longtemps. Et je n'ai pas besoin d'un dessin, n'importe qui qui se met à sa place, notamment dans le cadre de l'affaire Bouazzi, mais plus récemment, le cas STM, la politique ultra acide et négative constamment de Québec solidaire...


 
 

10 h 33 (version non révisée)

M. St-Pierre Plamondon : ...je lui parle souvent à Vincent et ça ne m'a pas surpris qu'il me dise vouloir siéger... quitter Québec solidaire et siéger comme indépendant. Donc, deux constats. Le premier, c'est que c'est un député qui est compétent, à son affaire. Puis, je pense que les observateurs de l'Assemblée nationale vont concéder, là, sans nuance qu'il est excellent dans le travail qu'il fait, notamment en période de questions. C'est grâce à lui, en santé, qu'on a découvert plein de choses. Et deuxième constat, est-ce qu'on peut lui reprocher, en raison de... de désaccords fondamentaux, d'aller comme indépendant? Moi, je ne pense pas, là. Il va comme indépendant. Donc, ensuite... Après, le fait qu'on s'est parlé une vingtaine de fois puis qu'on se parle depuis 20 ans, Vincent Marissal et moi, ne change rien, si je peux terminer, au fait qu'il a choisi d'aller comme indépendant, ce qui, je pense, est parfaitement respectable comme décision.

Journaliste : Est-ce que vous saviez que c'était un indépendantiste convaincu?

M. St-Pierre Plamondon : Mais j'ai eu des discussions, oui, là-dessus avec lui sur... sans révéler la teneur des ces discussions, on a même parlé de sa famille par rapport à l'indépendance, puis ce qu'il a vécu, ce qu'il en a... ce qu'il en a pensé, mais c'est des discussions qui sont confidentielles. Simplement, juste pour être clair, là, ce n'est pas que je veux le défendre, là, mais il n'y a pas eu d'entente. Je veux dire, il m'a signifié qu'il quittait Québec solidaire puis que lui, de son point de vue, il y a encore des années devant lui, où est-ce qui... où est-ce qu'il peut potentiellement servir, mais, je veux dire, c'est tout. On s'est rendus là. Et je ne vois rien de répréhensible en quelqu'un qui va comme indépendant, vis-à-vis son électorat, c'est la bonne chose à faire.

Journaliste : ...se présenter à l'investiture dans... dans Rosemont?

M. St-Pierre Plamondon : Bien, on n'est pas rendus là. Donc là, on va laisser un peu la poussière retomber. Je pense qu'il a fait le bon choix d'aller comme indépendant. Ça ne pose pas problème sur le plan éthique. Et les raisons de son départ, dans sa tête, je peux vous témoigner que ça fait longtemps que c'est clair qu'il est très mal à l'aise et inconfortable avec la manière dont QS fait de la politique. Donc, je ne suis pas tombé en bas de ma chaise.

Journaliste : Mais depuis quand c'est clair pour vous qu'il va siéger comme indépendant?

M. St-Pierre Plamondon : Ah, ça fait plusieurs, plusieurs semaines.

Journaliste : ...au printemps?

M. St-Pierre Plamondon : C'est des conversations que je n'ai pas à révéler publiquement, mais ça fait... ça fait très longtemps, ça fait très longtemps.

Journaliste : M. Paradis a fermé la porte aux caquistes... M. Paradis, M. Bérubé a fermé la porte aux caquistes.

M. St-Pierre Plamondon : Ah, c'est moi, en fait.

Journaliste : Vous, vous avez fermé la porte aux caquistes.

Et Jacques Parizeau a dit : Que le dernier qui parte laisse la porte ouverte. Est-ce que la porte est ouverte pour Vincent Marissal?

M. St-Pierre Plamondon : Donc, premièrement, en effet, j'ai dit il y a un an et demi que je ne voyais pas aucun scénario où des caquistes transféreraient au Parti québécois. Et ce que je vous dis ce matin, c'est que Vincent Marissal n'a pas transféré au Parti québécois, il va comme indépendant. Maintenant, est ce qu'il peut... on peut envisager la possibilité où est-ce qu'il se présente aux prochaines élections sous la bannière du Parti québécois? Bien, la porte n'est pas fermée, mais il est un peu tôt, là, pour disposer de ça. Puis, pour lui, là, là-dedans, compte tenu du nombre d'attaques violentes à son égard qui sont à mon avis très gratuites de la part de la gauche radicale, on va lui laisser quelques jours.

Journaliste : ...juste pour être clair, de quelles attaques...

M. St-Pierre Plamondon : Ah, si on regarde sur les médias sociaux, le traitement réservé par Québec solidaire vis-à-vis Vincent Marissal est complètement hors de proportion pour un gars qui s'en va comme indépendant. Mais c'est parce qu'il a osé avoir des discussions avec Paul St-Pierre Plamondon, tu sais, à un moment donné, là, c'est complètement...

Journaliste : ...

M. St-Pierre Plamondon : Donc, juste... j'essaie juste de... j'essaie juste de finir ma phrase. J'essaie juste de finir ma... Est-ce que je peux...

Journaliste : ...ça ne vous fâcherait pas?

M. St-Pierre Plamondon : Est-ce que je peux finir ma phrase? Donc, je pense qu'on peut lui laisser quelques jours, quelques semaines, là. Puis que le rendez-vous dont il est question, c'est-à-dire le rendez-vous électoral de 2026, il est dans plusieurs mois, il y a du temps amplement devant nous.

Journaliste : Quels sont les avantages? Quels seraient les avantages d'avoir Vincent Marissal dans votre... dans votre équipe?

M. St-Pierre Plamondon : Mais c'est-à-dire que je ne veux pas étaler les avantages ou les désavantages. Simplement, je veux lui rendre en toute équité que, comme député, il a démontré qu'il fait de l'excellent travail. Puis je vais m'arrêter là dans le sens où...

Journaliste : ...la porte reste ouverte pour 2026. Vous devez avoir réfléchi à qu'est-ce qu'il peut amener à votre parti? Il vient quand même de Québec solidaire.

M. St-Pierre Plamondon : Il est trop tôt pour disposer de ça. Et c'est un rendez-vous électoral en 2026. Il a choisi comme... de siéger comme indépendant, et je pense qu'il fait les choses correctement et les aurait faites encore plus correctement si Québec solidaire n'avait pas cherché, là, à anticiper son annonce.

Journaliste : La laïcité, est-que le gouvernement va assez loin? Ce qu'il va proposer, là, cette semaine, est-ce que le gouvernement va assez loin, selon vous?

M. St-Pierre Plamondon : Mais je vais... Tu iras en complémentaire. Je veux juste aller sur le principe général du fait qu'on n'a toujours pas vu c'est quoi qu'il y a dans ce projet de loi là. Évidemment que... Attendez-vous à ce que le Parti québécois soit pour des mesures de laïcité. En même temps, on va toujours... dans la période qu'on vit avec la CAQ, là, où, clairement, la CAQ improvise des trucs sans les étudier dans le but de créer des clivages...


 
 

10 h 38 (version non révisée)

M. St-Pierre Plamondon : ...et potentiellement remonter dans les sondages. C'est sûr que ce qu'on va vérifier aussi, c'est : Est-ce que le travail est fait en amont pour que chacune de ces mesures-là soit applicable, qu'on ait réfléchi aux dimensions très concrètes de ce qu'on met de l'avant? Parce que récemment, là, que ce soient les médecins, la loi n° 2, ou la confrontation avec les syndicats, à peu près tout le monde dans la société, on voit que c'est un gouvernement qui n'a plus rien à perdre et qui est prêt à bâcler bien des choses. Donc, attendez-nous, du côté de la laïcité, et certainement pas contre la laïcité.

Et, en même temps, j'ajouterais aussi que, sur le plan de ce que le gouvernement fait en ce moment, il y a plusieurs des choses qui tendent à tenter d'éluder qu'on a perdu le contrôle sur les seuils d'immigration et que, donc, on a versé dans un modèle d'immigration de non-intégration à la société québécoise. J'ai déjà parlé ici de mixité dans les classes d'école. Ça avait fait un gros brouhaha, mais c'est le cas. S'il n'y a pas de mixité puis si le modèle qui nous est imposé par le fédéral implique des centaines de milliers de personnes qui viennent par année de plus sur le territoire puis qu'on n'est plus dans un modèle d'intégration, on peut... Tu sais, on peut se pencher sur la laïcité, là, mais ce sont des phénomènes qui trouvent leurs racines dans des changements démographiques soudains qui n'ont pas fait l'objet d'une planification. C'est en fait l'objet d'un gouvernement fédéral qui se contrefout de notre planification québécoise de l'immigration, qui, somme toute, fonctionnait bien.

Donc, je pense qu'on va être... étudier de bonne foi, là, les mesures en laïcité, mais on ne perdra pas de vue que plusieurs des dynamiques, en ce moment, des remises en question partout en Occident, je fais référence à l'Angleterre, là, qui vient de revoir ses politiques, le Danemark, plusieurs pays européens... il y a une réflexion plus profonde, là, sur qu'est-ce qui serait un modèle durable à la lumière de changements assez importants.

Journaliste : M. Marissal...

M. Bérubé : Juste... juste avant... M. Robitaille, juste... on va y arriver. Sur les mesures en laïcité, qui sont... qui filtrent, là, à travers ce que le cabinet a laissé filer, les lieux de prière dans les collèges. C'est notre proposition depuis un bon bout de temps déjà. Donc, si ça s'avère, évidemment on n'a pas vu le projet de loi, c'est un gain.

La question du financement des écoles religieuses. Donc, ils utilisent une formule qui permettrait de faire en sorte que tout geste ou activité dits religieux serait à l'extérieur des heures régulières, donc, d'une certaine façon, que ça s'applique au privé. Ça va dans le sens d'une de nos propositions.

Donc, à première vue, de ce que j'ai pu lire, de ce qui a filtré, ces deux mesures-là étaient proposées par le Parti québécois. Voilà.

Journaliste : M. St-Pierre-Plamondon, qu'est-ce que vous pensez du cheminement...

Journaliste : ...

M. St-Pierre Plamondon : Oui, c'est vrai qu'Antoine... Ça fait trois...

Journaliste : ...

Journaliste : Bien, moi aussi, c'est sur M. Marissal. J'en avais posé une avant...

M. St-Pierre Plamondon : Non, mais en... Ça fait trois... Je vais prendre...

Journaliste : ...Pensez-vous qu'il a évolué assez pour éventuellement être candidat pour votre formation politique?

M. St-Pierre Plamondon : On n'est pas rendus là dans les discussions. Puis je n'ai pas de réponse pour vous sur des... Donc, il y a eu des discussions dans le cadre de vingtaines de discussions entre Vincent Marissal et moi, parce qu'on collabore sur plein de projets. Puis on est voisins. On se fait des blagues pendant la période de questions des fois. Je veux dire, qu'il m'est confié qu'il n'est plus capable d'être dans un environnement acide et négatif ne me surprend pas. Et je pense que, si on prend le standard de la personne raisonnable, c'est-à-dire est-ce qu'une personne raisonnable placée dans le caucus de Québec solidaire, à la lumière de ce que vous avez vu depuis un an, aurait envie de quitter, moi, je vous réponds que la personne raisonnable, oui, aurait envie de quitter. Il n'y a rien de surprenant dans ce qui se produit en ce moment.

Journaliste : Qu'est-ce que vous pensez du cheminement de M. Marissal, dont on sait qu'il avait sollicité le Parti libéral du Canada, qu'ensuite il a été candidat puis élu de Québec solidaire, que là, visiblement, tente ou, en tout cas, se rapproche visiblement du Parti québécois? Quelle crédibilité ça a à vos yeux, une personne politique comme ça, qui a un cheminement évolutif?

M. St-Pierre Plamondon : On peut faire, comme vous le faites, là, le procès de Vincent Marissal puis...

Journaliste : ...

M. St-Pierre Plamondon : Bien, j'ai le droit à ma réponse. Vous avez le droit à votre question, j'ai le droit à ma réponse.

Journaliste : ...

M. St-Pierre Plamondon : Exact, dans le but de faire son procès, puis je vous répondrai...

Journaliste : ...Qu'est-ce que vous pensez de son cheminement?

M. St-Pierre Plamondon : Vous avez le droit à votre question, j'ai le droit à ma réponse.

Journaliste : Bien, je vous écoute.

M. St-Pierre Plamondon : Donc, on peut faire le procès de Vincent Marissal comme vous le faites, je crois, mais, au final, est-ce qu'on peut critiquer sa décision des derniers jours de siéger comme indépendant parce qu'il a des désaccords...

Journaliste : ...

M. St-Pierre Plamondon : J'aimerais finir ma réponse. Oui, c'est ça, la réponse. Est-ce qu'on peut critiquer sa décision des derniers jours de devenir indépendant sur la base d'un désaccord profond sur des choses comme la STM, comme l'affaire Bouazzi puis comme... un style de politique tellement négatif que Québec solidaire cible, sur une base assez personnelle et véhémente, plusieurs personnes? Il n'y a rien dans le geste qu'il pose en ce moment qui, à mon avis, est répréhensible. Donc, après, si vous voulez retourner sur des événements dont je n'ai pas de connaissance personnelle...

Journaliste : ...

M. St-Pierre Plamondon : Non, je n'ai pas de connaissance personnelle de la vie politique ou professionnelle de Vincent Marissal, c'est ça. Mais, si vous voulez retourner...


 
 

10 h 43 (version non révisée)

M. St-Pierre Plamondon : ...c'est ça, mais, si vous voulez retourner là-dessus, moi, je vous réponds : En date d'aujourd'hui, le geste qu'il pose, c'est de devenir indépendant, puis je ne pense pas que, sur le plan éthique, il y a de problème avec ce qu'il fait.

Journaliste : Mais en termes de convictions... Pour vous, c'est important, les convictions, depuis que vous êtes en politique, c'est important, ça. Ça, est-ce que le cheminement politique de M. Marissal, ça cadre dans votre conception de ce que c'est, une personne de convictions?

M. St-Pierre Plamondon : En termes de convictions, il n'y a rien dans le geste qu'il a posé dans les derniers jours, d'aller indépendant, qui pose problème, de mon point de vue. Ce n'est pas un geste... Ce n'est pas un geste qui manque d'éthique.

Journaliste : ...porte est fermée pour qu'il joigne le PQ avant 2026? Est-ce que la porte est fermée pour qu'il soit un transfuge pour le PQ avant 2026? Juste pour être clair.

M. St-Pierre Plamondon : Non, il n'y a pas de scénario où est-ce qu'il va transférer, donc arrêtez de l'appeler transfuge. Il siège comme indépendant. Puis il a simplement énoncé quelque chose qui, à mon avis, est légitime, à savoir qu'il a encore... il a de l'expertise puis il aimerait ça être utile dans la société pour la suite des choses, si ce n'est pas plus que ça, c'est là qu'on est rendu, puis voilà.

Journaliste : Mais, avant que ça éclate, cette situation-là, samedi, est-ce qu'il y avait des discussions pour le recruter avant 2026?

M. St-Pierre Plamondon : Bien, on a discuté d'un certain nombre de scénarios puis, de part et d'autre, on concluait que la chose juste à faire, c'est de siéger comme indépendant, peu importe. Et comprenez que du parti... du point de vue du Parti québécois, on a des statuts, on a des investitures, on a des règlements de parité hommes-femmes, tu sais, ce n'est pas simple comme ça. Donc, du point de vue de Vincent Marissal comme du mien, c'était clair qu'il s'en va comme indépendant, et il n'y a pas de faute là-dedans.

Journaliste : ...

M. St-Pierre Plamondon : Non, il n'y avait pas d'entente. Il n'y avait pas d'entente, non, non.

Journaliste : M. Bérubé, vous étiez là à l'époque où le Parti québécois voulait adopter une loi antitransfuge. Vous vous souvenez, c'est...

M. Bérubé : Non. Puis vous savez que j'ai une bonne mémoire, hein?

Journaliste : Absolument. Bien, moi aussi.

M. Bérubé : La vôtre est meilleure.

Journaliste : Et c'est Bernard Drainville qui travaillait là-dessus en 2013, quand vous étiez au pouvoir. Donc...

M. Bérubé : Ah! sur les primes?

Journaliste : Non, c'était antitransfuge, pour empêcher les transfuges. Est-ce que...

M. Bérubé : Je vais répondre à ça.

Journaliste : Tu sais, on se souvient, vous aviez perdu plein de députés à la CAQ et vous vouliez même... vous en aviez discuté dans vos conseils nationaux, tout ça. Vous vouliez bloquer le chemin aux transfuges.

M. Bérubé : Le gouvernement de Mme Marois a posé un geste, c'est que, si vous quittez, par exemple, la vie politique, vous n'avez pas votre prime de départ. Je ne me souviens pas d'une loi de cette nature-là. Si c'est le cas, j'aimerais bien l'avoir, mais je n'ai pas souvenir de ça.

Ceci étant dit, les trois députés auxquels on fait référence habituellement, Rebello, Ratthé et Charette, sont passés directement, du jour au lendemain, du Parti québécois vers la... le nouveau parti créé. Ici, on a quelqu'un qui est indépendant, et qui va le rester jusqu'au reste du mandat, point.

Journaliste : Ça prend combien de temps comme indépendant avant qu'on puisse retirer cette étiquette-là de transfuge? C'est immédiat ou ça va prendre quelques semaines dans...

M. St-Pierre Plamondon : Mais c'est ça, mais il ne l'est pas. Il est parti comme indépendant. Je veux dire, faites-vous ce même exercice pour chacun des indépendants au troisième étage? Ils sont rendus sept. Je veux dire, là, à un moment donné, là, il est indépendant puis il a des bonnes raisons de devenir indépendant de ce que j'ai entendu. C'est tout.

Journaliste : ...vous souhaitez qu'il le reste jusqu'aux élections?

M. St-Pierre Plamondon : Bien, c'est le scénario... le seul qui me semble avoir du sens, c'est la question de 2026, la question de 2026, à savoir est-ce qu'il peut continuer ou il veut continuer sa carrière politique. De ce que j'ai entendu aussi, parce que ce n'est pas une période facile de son côté, là, sa propre volonté de continuer... tu sais, on va voir là, mais...

Journaliste : ...scénario, c'est depuis dimanche ou avant? Supposons, là, que ça s'était fait dans l'ordre, parce que je pense qu'il vous a...

M. St-Pierre Plamondon : Il allait comme indépendant, et je le sais depuis plusieurs semaines.

Journaliste : Mais pour combien de semaines?

M. St-Pierre Plamondon : Il allait comme indépendant, point.

Journaliste : Un mois? Deux mois?

M. St-Pierre Plamondon : Non. Elle ne peut pas être plus claire, ma réponse.

Journaliste : Il n'y avait aucune question de main tendue?

M. St-Pierre Plamondon : Il m'a dit qu'il avait le goût de continuer mais qu'il ne pouvait plus continuer au sein de Québec solidaire, et c'est une discussion, laquelle n'est pas déraisonnable ou n'est pas problématique, de mon point de vue, là. Je veux dire, il me dit, lui, il est rendu où, puis c'est un...   Tu sais, il y a plusieurs caquistes qui ont demandé à me parler pour ce genre de discussion là, puis ils ne se sont jamais rendus à moi parce que j'ai déjà annoncé qu'il n'y aurait pas de transfuges de la CAQ. Mais, Vincent Marissal, si je lui ai parlé 20 fois, c'est peut-être 30 dans la dernière année, sur plein de sujets, puis, s'il m'aborde puis il dit : Je suis rendu là, évidemment je vais l'écouter. Puis j'ai une bonne opinion du travail qu'il fait ici, à l'Assemblée nationale. Qu'est-ce que vous voulez que je vous dise?

Le Modérateur : On va prendre une dernière question.

Journaliste : ...vous lui avez offert votre épaule, sans plus?

M. Bérubé : L'oreille.

M. St-Pierre Plamondon : L'oreille. Et il le mérite, à mon avis. Et ce qu'il a dit comme raisons de devenir indépendant... Il y a Antoine Robitaille qui a du fun.

Journaliste : ...

M. St-Pierre Plamondon : Oui. Mais, honnêtement, les raisons qu'il invoque pour siéger comme indépendant sont absolument légitimes, de mon point de vue. Puis, dans le dossier de la STM, il était d'accord avec l'approche du Parti québécois et non pas celle de Québec solidaire, qui était parfaitement indéfendable vis-à-vis ses propres citoyens. De la même manière que moi, je ne me serais jamais pointé dans Camille-Laurin pour dire à mes citoyens : Arrangez-vous si vous n'avez pas de transport, vous n'êtes pas capables d'aller travailler. Je n'aurais jamais fait ça. Donc...


 
 

10 h 48 (version non révisée)

M. St-Pierre Plamondon : ...tu sais, il n'y a rien de... à tomber en bas de sa chaise, là, dans ce qui se produit, à mon avis.

Journaliste : Mais juste une clarification. Parlant de tomber en bas de sa chaise, là, qu'est-ce que vous répondez aux gens qui disent que le PQ d'aujourd'hui est trop à droite pour quelqu'un de centre gauche comme M. Marissal?

M. St-Pierre Plamondon : Qui qui dit ça?

Journaliste : Bien, il y a beaucoup de commentaires.

M. Bérubé : ...

Journaliste : Non, sérieusement, tu sais...

M. Bérubé : ...

Journaliste : C'est... Alors, est-ce que vous estimez... Est-ce que vous... C'est parce que, par exemple, il avait fait des critiques contre M. Lisée pendant la campagne, la dernière campagne, en disant qu'il était... il était... en désaccord avec sa politique, là, sur la laïcité puis la question des... charte des valeurs, etc. Donc là, on... on note que vous êtes plus dans ce champ-là à... maintenant, alors on se dit, bien, logiquement M. Marissal, c'était trop à gauche, ou vous seriez trop à droite pour que ça... ça se rejoigne, là.

M. St-Pierre Plamondon : Bien, c'est ça. Dans plusieurs de ses déclarations récentes, Vincent Marissal recadre les dossiers de la laïcité et de l'immigration suivant ce que lui en pense. Mais honnêtement, c'est à lui de parler de l'évolution de sa pensée, s'il le veut. Mais on ne s'est pas rendus... Tu sais, je veux dire, posez-lui ces questions-là, tout simplement.

Journaliste : ...avec Patrice Roy, il veut un troisième référendum. Allez-vous l'appeler?

M. St-Pierre Plamondon : Oui, c'est ça, en fait, je vais lui... et là vous me scoopez, par contre, mais je vais le... je vais lui faire une vidéo juste pour lui. Donc, je vais lui répondre, c'est aujourd'hui à l'horaire. Ça fait que là vous m'enlevez tout mon... Mais oui, je vais... je vais...

Des voix : ...

M. St-Pierre Plamondon : Bien, c'est... Oui, c'est ça, finalement, vous... c'est vous qui avez les droits de propriété intellectuelle sur mon idée. Non, mais je vais lui répondre. Dans le sens où il y a des gens qui, depuis le début des années 70, donnent du temps pour cette cause-là et qui sont encore debout à se dire : Si le rendez-vous ultime a lieu, moi, je serai là, et je trouve ça admirable et beau, et dans quel cas je vais lui dire. Et c'est tout.

Le Modérateur : On va passer en anglais.

Journaliste : ...la question a été posée également à M. Drainville qui lui a dit tout le contraire de M. Chagnon... Charron, excusez-moi.

M. St-Pierre Plamondon : Charron ou Charette? Le ministre... L'ancien ministre? Parce qu'il dit bien des choses contraires en environnement aussi, hein, Bernard Drainville. C'est...

Journaliste : Non mais c'est-ce que vous remarquez entre ces deux générations là, celle la plus vieille qui semble ne pas avoir abandonné puis celle qui est entre les deux, qui semble encore se dire : Non, non, on n'en a pas besoin de ça, d'un référendum? Qu'est-ce... Qu'est-ce que ça dénote, le fait qu'il y ait deux générations qui ne semblent toujours pas s'entendre sur cette question?

M. St-Pierre Plamondon : Par égard pour la génération des baby-boomers, je ne résumerai pas cette génération-là à l'oeuvre de Bernard Drainville. Donc, ne faisons pas de généralisations basées sur les déclarations de M. Drainville seulement.

Et ce qu'on constate de manière plus générale, c'est que plusieurs personnes qui avaient mis un trait sur le oui, alors qu'ils ont voté pour le oui, sont en train de... de reconsidérer complètement. Même des gens fédéralistes, ouvertement fédéralistes me disent : On écoute. On est rendu à se poser la question, si ce n'est justement pas le temps d'un vrai changement, compte tenu que le non, on l'a essayé puis on est toujours pris dans les mêmes choses, simplement que la situation s'aggrave. Donc, il reste encore du temps, et nous, notre détermination et notre transparence, elle ne fléchira pas.

Journaliste : ...la une du journal sur le référendum et l'immigration, M. Lacombe vient de dire : Quel mépris pour la démocratie, c'est absolument ahurissant! Est-ce que ça ferait un bon transfuge?

M. Bérubé : C'est un enjeu qui... qui transcende les partis politiques. Vous savez que toutes les formations politiques ont voulu mettre la main sur le rapport Grenier, rapport du Directeur général des élections, qui nous apprendrait qu'est-ce que c'est véritablement passé dans cette fraude organisée du référendum de... de 1995. Donc, là-dessus, on a le concours de tout le monde pour savoir la vérité.

M. St-Pierre Plamondon : Mais on va le sortir.

Le Modérateur : ...

Journaliste : ...Jean-François Roberge Secularism Bill 2.0, with all the details we know so far, does it go far enough for you at the Parti québécois?

M. St-Pierre Plamondon : We don't… We don't know yet, so…

Journaliste : …to ban prayers in schools, to restrict offering a religious-based… in public institutions among other things. Does it go far enough? Because I think that the prayers, the idea to ban places of worship, that was from the PQ. So, does it go far enough? Are we still in the… We've been talking about this new bill for a year, more than that.

M. St-Pierre Plamondon : So, I think we'll need to study those things, but expect the Parti québécois to be in favour of secularism.

Journaliste :

M. St-Pierre Plamondon : Because it's… it creates social peace. To have… tendency to have the religion taking more and more space and having our society adapting to all sorts of… religious behaviours will not lead to social peace. And, and the question however is : Why are we, right now…


 
 

10 h 53 (version non révisée)

M. St-Pierre Plamondon : …doing those things in terms of secularism. First of all, you have a government that really needs something to happen because they're hitting a wall in terms of support, but it's also that they're hitting a wall in terms of losing control over the immigration. So, we went from a model where we make a very interesting selection of the best candidates and integrate them within the Québec society. We went from that model to a model that is dictated by the federal government, bringing way more people than what we can host in terms of housing and integration, with the result that behaviors change. In terms of religion, it's a sign of non integration to the Québec society. So, until we have some planning and some control over immigration levels, those issues, if you look at what's happening in Europe, will not be easy to manage. We can make laws on secularism, will agree, but there are other dynamics that are fundamental behind all this, and that's the loss of control over immigration under the CAQ because of the federal Government.

Journaliste : The economic update, the reduction of the gas tax is a no go. The Green Fund surpluses will be transferred to the Generation Fund for fairness. How do you react about this? Do you think it's a good idea?

M. St-Pierre Plamondon : Let me get back to you. I'll study it.

Journaliste : Vincent Marissal.

M. St-Pierre Plamondon : Sure.

Journaliste :He took the time to write a very long message to people in  Rosemont, voters, yesterday. Is it tricky for you to talk with Marissal in front of voters? Do you have the impression it's too soon and you may get voters against you? Because people don't like people who... put it like this, who change... who change teams.

M. St-Pierre Plamondon : And the fact that he didn't do that. He went as independent for reasons that are perfectly founded. The stance of Québec solidaire on the STM, on the strike in the public transportation was undefendable. It would have been undefendable in Camille-Laurin, it was certainly undefendable in Rosemont. And the Bouazzi case and all this negative energy, negative politics from Québec solidaire are very founded reason to go as independent. and he's independent now just as six other elected members. So, I don't think he deserves that much. Of course, that hate comes from Québec solidaire itself and their social media presence, but I...

Journaliste : ...independent MNA so far, if you are putting one word, it's Marwah Rizqy.

M. St-Pierre Plamondon : It's Marwah Rizqy Man, but she's not yet...

Journaliste : But, she... yeah.

M. St-Pierre Plamondon : Let's stay tuned.

Journaliste : What do you think about that? OK. Maybe Jack Brown... Tu es correct, tu prends?

M. St-Pierre Plamondon : Jack, let's go. Come on, hit me.

Journaliste : I'm wondering about the new project slot special kind of... Do you have a point of view on that build within the pipeline?

M. St-Pierre Plamondon : Which one?

Journaliste : The one that was announced in the update this morning. It's going to basically Bill C-5 to accelerate special, but...

M. St-Pierre Plamondon : OK. Let us look at it. There was to be this morning a «huis clos» ago until 11.

Journaliste : No, 10.

Journaliste : ...a lockdown...

M. St-Pierre Plamondon : Two, at least.

Journaliste : Oui, c'est ça, c'est levé, le huis clos est levé.

M. St-Pierre Plamondon : Non, bien, it was scheduled for us until 11.

Journaliste : Bien, non, M. Girard est en ondes, là.

M. St-Pierre Plamondon : Bien, c'est ça. On en reparlera.

Journaliste :En tout cas, ce n'est pas grave. Ce n'est pas grave.  

M. St-Pierre Plamondon : In which case, we'll just give us time to study what's in it and we'll get back.

Journaliste : The... issue, are you do you agree to review the law as soon as possible?

M. St-Pierre Plamondon : Yes. There'll be a special law or amendment to the law for the for the... potential corruption at the Liberal Party. However, I'm surprised there was no more... not more questions about this this morning. I mean, we need to realize what's going on here. If those text messages happen to be confirmed, we need to realize that first of all, it means that there was fraud in the electoral process of the Parti libéral du Québec. It also means that an elected member of Parliament here has done the same type of fraud to become candidate and get elected, which is very serious. And you need to ask the question, how many votes do you need, how many brownies do you need to get the election on your side? At least a thousand. So, if you have a thousand votes, that's not a lot, at $100 each, you need $100,000. Where does that money come from? So, if and I think it's going to be the case because journalists are serious...


 
 

10 h 58 (version non révisée)

M. St-Pierre Plamondon : ...and I think their job, according... Based on those text messages, I think the job has been done correctly. I think that's what we're going to learn. There are at least three questions that will need an answer. What's up with fraud in electing your leader? What's up with fraud and becoming the candidate? And where does the money come from? Those are very, very serious questions. And they're not related to Pablo Rodriguez himself, they're related to the whole structure, the whole party. So, stay tuned, because that story is not over.

Journaliste : Pouvez-vous juste nous dire les trois en français, là, les trois questions que vous avez en français, s'il vous plaît?

M. St-Pierre Plamondon : Oui. Donc, essentiellement, j'espère que tout le monde, sur la situation au Parti libéral, réalise la chose suivante. Si et quand les textos qui ont été révélés par le Journal de Montréal s'avèrent être confirmés et s'avèrent être véridiques, ce que je crois sera le cas, parce que les journalistes, en général, font leur travail avant de publier, trois questions hypersérieuses se posent.

La première. Il y a... Il y aurait eu fraude dans l'élection du chef du Parti libéral. C'est très sérieux. Et, contrairement à ce que le DGE a dit, cela va impliquer des questions de légalité, puisque je doute que, dans le rapport électoral, ce soit marqué : Acheter des votes, tant de dollars, dans quels cas, il y aura un problème juridique.

Deuxième élément. Il y a une députée de l'Assemblée nationale qui, potentiellement, aurait elle-même fraudé son investiture. C'est très grave et ça commande une enquête.

Et, troisièmement, si on veut influencer une course à la chefferie, on n'aura pas trois votes à 100 $, ça prend minimalement 1 000 votes pour avoir un certain impact. Mais à 1 000 votes à 100 $, ça veut dire qu'il y a 100 000 $ qui est apparu de quelque part dans cette histoire-là. D'où vient le 100 000 $, si jamais c'est le cas?

Ce sont des questions hypersérieuses qui touchent non pas Pablo Rodriguez, mais l'ensemble du Parti libéral dans son fonctionnement et dans ses règles d'éthique interne. Donc, c'est «stay tuned», comme on va dire, là. Parce que la véracité de ces textos-là a beaucoup d'impact sur la suite des choses en politique québécoise.

Journaliste : ...

M. St-Pierre Plamondon : Sorry?

Journaliste : ...consider him a valid leader if...

M. St-Pierre Plamondon : That's up to the Parti libéral. But, first of all, we need to get through that question about those text messages.

Le Modérateur : Merci beaucoup.

(Fin à 11 h 01)