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Point de presse de M. Alex Boissonneault, porte-parole du troisième groupe d’opposition en matière d’éthique, et M. Pascal Paradis, porte-parole du troisième groupe d’opposition en matière de cybersécurité et du numérique

Version préliminaire

Cette transcription a été réalisée à l’aide d’un logiciel de reconnaissance vocale. Elle pourrait donc contenir des erreurs.

Thursday, December 11, 2025, 8 h

Salle Bernard-Lalonde (1.131), hôtel du Parlement


 

8 h 01 (version non révisée)

(Huit heures trois minutes)

M. Paradis : Bonjour. L'année dernière, c'est le Parti québécois qui a pris l'initiative de parler de la question des écrans chez nos jeunes. C'est le Parti québécois qui a mis la balle au jeu et qui a dit : Nous avons un problème de santé publique, ça affecte notre jeunesse, il faut agir. Malgré les doutes, malgré même les quolibets, au départ, c'est devenu une thématique dont l'ensemble de l'Assemblée nationale s'est saisi, heureusement, ça a été le cas.     Et, il y a six mois, était publié, donc, le rapport de la Commission spéciale sur les écrans. Et, six mois plus tard, nous demandons au gouvernement d'agir et nous disons : Si le gouvernement ne le fait pas, un gouvernement du Parti québécois va s'occuper de la suite qu'on doit donner aux autres recommandations du rapport, parce qu'actuellement, ce sont les parents du Québec qui se trouvent démunis, qui prennent les choses en main. Il y a deux demandes de recours collectif qui ont été déposées dans les dernières semaines. Ce sont des parents de jeunes Québécois qui dénoncent les tactiques, les stratégies, les applications qui font en sorte que les jeunes sont captifs devant leur écran, qu'on les fait dépenser et qu'on siphonne leurs données personnelles.

La France a décidé d'agir. L'Australie, on apprenait cette semaine, a agi, et c'est ce que le Parti québécois se propose de faire, donc, dans le suivi des recommandations de la Commission spéciale sur les écrans. Le Parti québécois demande au gouvernement et annonce que lui le fera, sinon une politique, une législation pour préserver la vie privée de nos jeunes, pour assurer leur consentement éclairé à l'utilisation de leurs données personnelles et pour leur donner les moyens de se protéger face aux stratagèmes commerciaux prédateurs. Et ça commence, pour nous, par l'instauration d'une majorité numérique à l'âge de 14 ans. Donc, c'est d'avoir des mécanismes qui font en sorte que les entreprises doivent vérifier l'âge des utilisateurs des réseaux sociaux pour s'assurer que toutes les personnes de moins de 14 ans n'y ont pas accès. Et nous avons hâte d'en discuter avec nos collègues de l'Assemblée nationale.

Par ailleurs, on apprend, cette semaine, qu'à la suite de la démission de l'ambassadrice du Canada aux États-Unis, le nom de Mark Wiseman serait considéré pour lui succéder et devenir l'ambassadeur du Canada aux États-Unis. Nous tenons à dire formellement aujourd'hui que c'est inacceptable pour le Québec, inacceptable. Le Parti québécois n'acceptera jamais la nomination de Mark Wiseman comme ambassadeur du Canada aux États-Unis. Pourquoi? Parce que Marc Wiseman n'est pas un ami de la nation québécoise. Il a publié, en 2023, un gazouillis dans lequel il dit que 100 millions de Canadiens en 2100...  Ce n'est peut-être pas la politique du gouvernement fédéral encore officiellement... en fait, ça l'est, mais ça devrait l'être, et même si ça fait aboyer les Québécois. Ce gazouillis reprend presque mot à mot ceux de Johnny Macdonald au moment de la pendaison de Louis Riel, quand il disait : Il va mourir, même si tous les chiens du Québec allaient aboyer en sa faveur.      L'initiative du siècle...


 
 

8 h 06 (version non révisée)

M. Paradis : ...qui veut qu'il y ait 100 millions de Canadiens en 2100. Ça a été ça, la politique officielle du gouvernement fédéral qui avait... qui a eu comme impact de noyer le Québec, ou, en fait, qui pourrait avoir cet impact-là. C'est inacceptable. Donc, nous demandons au gouvernement fédéral de retirer le nom de Marc Wiseman des candidats potentiels comme ambassadeur du Canada aux États-Unis. Et, là-dessus, nous sommes prêts à prendre vos questions.

Journaliste : Entente de principe entre les médecins omnipraticiens du Québec puis le gouvernement, c'est une bonne nouvelle?

M. Boissonneault : Là, on comprend, parce que ça vient de sortir, là, on comprend que la loi n° 2 est suspendue, et je l'apprends avec vous ce matin. C'est une bonne chose qu'il y ait eu une entente, hein, parce que, je le disais hier, ça commençait à presser, là, puis il y a des patients qui seront affectés à partir du mois de janvier.

Cela dit, on n'a pas vu l'entente en question, sauf que ça nous démontre encore une fois à quel point tout ça est un fouillis. On a adopté une loi sous bâillon dans la nuit, avec des centaines d'articles. C'est combien, 200? 200 articles, pour la loi n° 2, des trucs qu'on n'avait pas eu le temps de voir. On nous a enfoncé ça au travers de la gorge. Après ça, il y a eu des négociations. Là, on suspend l'application de la loi. Écoutez, c'est... Au moins, s'il y a une entente, qu'on a réussi, avec les omnipraticiens et les spécialistes, à trouver une voie de passage, c'est une bonne chose, mais on va quand même attendre de voir ce qu'il y a là-dedans.

Journaliste : ...

M. Boissonneault : C'est les omnipraticiens? Je pensais qu'il y avait aussi... parce qu'il y a aussi des discussions avec les spécialistes. Une chose est certaine, il n'y a pas meilleure entente qu'une entente qui est conclue entre les parties et conclue à une table de négociation, mais on n'a pas le détail, donc c'est difficile pour nous de commenter exactement si... ce qui est bon ou mauvais là-dedans, c'est ce que je voulais vous dire là-dessus.

Journaliste : ...Pablo Rodriguez?

M. Boissonneault : Pablo Rodriguez, hein, une autre journée, calendrier de l'avent, il y a beaucoup de gens qui y font référence. Deux choses qu'on constate là-dedans. La première, c'est que tout ce qui se passe ne peut pas être le fait d'un seul homme. Il y a plein d'allégations, il y a des enquêtes qui sont en cours. On va suivre tout ça avec beaucoup d'intérêt, mais ce qui est en train de se passer dépasse la seule personne de Pablo Rodriguez. C'est ce qu'on a toujours dit, au Parti québécois, qu'on a un parti dont la culture organisationnelle est marquée par la corruption. Première chose.

Journaliste : ...selon nos informations, l'UPAC n'enquête pas sur le Parti libéral. L'UPAC enquête sur la campagne Rodriguez. Le parti n'est pas visé, c'est la campagne Rodriguez. Vous allez me dire : De fait, c'est concommettant?

M. Boissonneault : Merci pour la nuance, mais ce qui se passe, là, c'est au Parti libéral que ça se passe. Ce n'est pas le fait d'un seul homme. Il y a plusieurs personnes qui sont impliquées là-dedans. Comme on peut le voir avec le fait qu'il y ait plusieurs enquêtes.

L'autre aspect aussi, c'est qu'on ne peut pas faire autrement que de constater que les libéraux sont davantage préoccupés par l'impact sur les communications que de la corruption elle-même. Il y avait déjà des allégations, il y avait déjà des informations qui circulaient, le printemps dernier, où il y avait potentiellement des malversations. Il ne s'est rien passé. C'est quand c'est sorti dans les médias, quand on a commencé ce calendrier de l'avent là, qu'on s'est mis à s'occuper des problèmes, semble-t-il, alors qu'il y avait quelque chose qui se passait avant.

Et là, on a la même gang, les mêmes personnes qui étaient là du temps de Jean Charest, qui sortent pour défendre le Parti libéral comme ils l'avaient fait à l'époque. Ça nous ramène vraiment dans le film de la commission Charbonneau, là, le film dans lequel on ne veut pas rejouer. Donc, on a la même... le même groupe d'anciens députés proches de Jean Charest qui défendent leur parti comme ils défendaient Jean Charest alors qu'il y avait une pétition de près 250 000 noms qui avait été présentée pour demander son départ.

Alors là, on va suivre ce qui se passe, on va attendre la conclusion des enquêtes, mais ces allégations là sont très graves. Puis il faut ramener aussi les Québécois au centre de ce qui se passe. Là, les Québécois constatent que c'est un parti qui n'a pas fait le ménage puis, surtout, c'est un parti qui n'est pas prêt à gouverner.

Journaliste : ...ce n'est pas plutôt du PLC que ça vient, finalement?

M. Boissonneault : PLC?

Journaliste : Tu sais, vous parlez de culture, de la culture du PLQ, mais si c'est la campagne de Rodriguez, qui est plutôt liée, finalement, au fédéral...

M. Boissonneault : Il y a eu... On a joué dans ce film-là, pour le Parti libéral du Québec. D'ailleurs, c'est la même garde qui défend le parti à l'heure actuelle. Le Parti libéral du Canada... C'est la même affaire, le fligne-flagne d'Ottawa ou le fligne-flagne de Québec. Il y a une culture libérale qui est marquée par cette corruption, parce que l'objectif, dans les dernières décennies, du Parti libéral a été essentiellement de prendre le pouvoir pour empêcher l'indépendance de toutes les façons possibles. On a vu les tricheries de l'opération citoyenneté, on a vu ce qu'était prêt à faire à Jean Chrétien. On a vu ce qu'était prêt à faire le camp du non, toujours pour s'assurer que le Québec reste dans le carcan fédéral, c'est... Puis, avec tout ce qu'on a vu, il y a énormément de questions qui se posent. Qui était au courant, d'où provenait l'argent des brownies? Ça prend beaucoup de brownies, là, pour pouvoir influencer une course à la chefferie. Il y a plusieurs personnes qui sont impliquées, c'est pour ça qu'à notre avis ça dépasse vraiment Pablo Rodriguez.

Journaliste : Puis, sinon, sur la pratique de payer le loyer de hauts fonctionnaires de l'État sur du long terme, je ne sais pas si vous avez vu ça...


 
 

8 h 11 (version non révisée)

Journaliste : ...dans Le Soleil, mais est-ce que c'est une pratique qui doit être revue?

M. Paradis : C'est une pratique qui doit être revue, s'il y a des abus, s'il y a des gens pour qui... Alors, une mesure transitoire, au départ, devient une mesure permanente et donc une rémunération additionnelle ou un avantage additionnel, ça ne fonctionne pas, il faut revoir ça. On est à une époque où l'État doit faire très attention à ses dépenses, cette dépense doit être revue, ce programme doit être revu.

Journaliste : Même pour ceux qui en bénéficient ou pour les nominations futures?

M. Paradis : Bien, si, actuellement, il y a des abus, si, actuellement, la règle a été interprétée de telle sorte que ça devait couvrir... Il y a des cas, certainement, il y a des exceptions où on a besoin de cette mesure transitoire. Donc, il faut faire attention. On n'est pas en train de dire : C'est zéro, et on annule tout. Mais, actuellement, on semble être ailleurs, on semble avoir... en avoir fait une pratique généralisée. Et, si ce n'est pas l'esprit de ce que c'était au départ, il faut revoir ça, y compris pour les personnes qui sont dans cette situation-là actuellement.

Journaliste : Merci.

M. Paradis : Merci.

(Fin à 8 h 12)


 
 

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