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Point de presse de M. Sylvain Gaudreault, ministre des Affaires municipales, des Régions et de l'Occupation du territoire, et de M. Jean-François Lisée, ministre des Relations internationales, de la Francophonie et du Commerce extérieur et ministre responsable de la région de Montréal

Version finale

Tuesday, June 18, 2013, 16 h

Salle Bernard-Lalonde (1.131), hôtel du Parlement

(Quinze heures cinquante-neuf minutes)

M. Gaudreault : Alors, bonjour à tous et à toutes, bonne fin d'après-midi. Écoutez, nous vous rencontrons cet après-midi, évidemment, pour réagir à la nouvelle de la démission de M. Applebaum comme maire de Montréal. Nous saluons sa décision de démissionner cet après-midi. Dans les circonstances, nous pensons que c'est la meilleure décision qu'il pouvait prendre, le geste, également, le plus responsable qu'il pouvait poser, dans les circonstances.
Maintenant, ce qui nous intéresse, évidemment, c'est la suite des choses pour Montréal, pour les Montréalais et les Montréalaises. Comme vous le savez, il appartient maintenant au conseil municipal de nommer un maire intérimaire. Nous souhaitons deux choses : que cela se fasse dans le respect du principe de la coalition qui a été mise en place, depuis quelques mois, lors de la démission du maire Tremblay, avec le principe de la coalition, nous souhaitons que ça respecte ce principe; et deuxièmement nous souhaitons également que ça se fasse dans les plus brefs délais, la nomination d'un maire intérimaire.
Je veux rappeler que c'est une période, un moment très important pour la ville de Montréal, nous comprenons cela. Cependant, nous vous rappelons qu'il reste quelques semaines avant le déclenchement de la campagne électorale municipale - qui aura lieu le 18 septembre, pour le déclenchement de la campagne - pour les élections du 3 novembre. Alors, dans ce contexte, il y a quelques semaines devant nous, et nous souhaitons que le maire intérimaire soit nommé par le conseil municipal le plus tôt possible. M. Lisée.

M. Lisée : Ce qui est important, c'est de voir le sens des responsabilités qu'ont pris les membres de la coalition à travers cette difficile période pour la ville de Montréal. Mais l'institution fonctionne. L'institution a fonctionné en décembre dernier, l'institution fonctionne maintenant. Le fait que les partis politiques et les indépendants travaillent de concert pour la gestion de la ville est un élément de robustesse dans l'institution montréalaise, et le fait que nous soyons à la veille d'une élection importante dans la vie de Montréal, et de Laval, et d'autres municipalités fait qu'il est important que la personne qui soit désignée soit, évidemment, un choix de consensus de la part du conseil municipal et du comité exécutif, soit une personne qui, de toute évidence, ne soit pas candidate pour la fonction de maire de Montréal et ait la responsabilité, essentiellement, de gérer correctement la ville jusqu'à l'élection, puisque, comme le dit Sylvain Gaudreault, on est en campagne électorale en septembre. On est déjà en précampagne électorale, et il est temps que Montréal se tourne vers l'avenir, qu'on ait un débat sur les propositions, la gouvernance de Montréal, la relance de Montréal et qu'on puisse mettre ces épisodes derrière nous.

Le modérateur : Paul Journet, Paul Journet.

M. Journet (Paul) : Donc, le nouveau maire devra s'abstenir de prendre des décisions politiques, selon vous, et s'en tenir strictement à l'intendance de la ville de Montréal.

M. Gaudreault : Bien, écoutez, il reste quelques semaines avant le déclenchement de la campagne électorale. Nous croyons que la coalition fonctionne. C'est un conseil exécutif de coalition dont les travaux sont publics, également, et le maire qui sera désigné, je pense, a un rôle de coordination aussi et de se situer un peu au-dessus de la mêlée. Mais c'est la période estivale et, par définition, bon, c'est plus une période plus tranquille en termes d'affaires publiques. Alors, nous souhaitons que le conseil exécutif et le maire puissent fonctionner dans cet esprit de coalition.

M. Laforest (Alain) : M. Gaudreault, vous aviez évoqué hier la possibilité de nommer un observateur ou un accompagnateur. Qu'est-ce qui pourrait vous décider d'agir?

M. Gaudreault : Bien, écoutez, on va laisser les institutions fonctionner, comme le disait Jean-François. On va voir, dans les prochains jours... Vous savez, comme je le disais, la période légale, c'est 30 jours, mais on souhaite que le conseil municipal nomme le plus rapidement possible un maire intérimaire. Et l'offre demeure. Autrement dit, si le conseil municipal ou le nouveau maire, au nom du conseil exécutif de coalition, nous fait une demande de nommer un genre de conseiller spécial - moi, j'aime mieux parler de conseiller spécial - à ce moment-là, nous pourrons y répondre. Mais on laisse la ville manifester son intention à cet égard.

Mme Biron (Martine) : Compte tenu du fait qu'il y a six, sept mois, quand M. Applebaum a été élu - ou nommé, en fait - tout le monde était assez content de cette nomination-là, évidemment, avec ce qui arrive aujourd'hui, ça entache toute la classe politique à Montréal. Est-ce qu'il n'y aurait pas lieu, justement, de nommer un conseiller ou un observateur?

M. Lisée : Ça reviendrait au même. Je veux dire, l'important, c'est que chacun fait son travail. Donc, le conseil municipal a désigné M. Applebaum à l'époque, l'UPAC nous l'a dit hier, ils ont commencé leur enquête sur M. Applebaum au mois de mars, et ça leur a pris plusieurs mois avant de déterminer que, selon eux, il y avait lieu de déposer des accusations.
Alors, nous, notre position, c'est de dire : L'UPAC, les procureurs, la justice, la commission Charbonneau doivent faire leur travail sans la moindre ingérence, sans la moindre intervention. Les pouvoirs publics et les élus travaillent dans le plus grand bien des électeurs et travaillent avec les éléments qu'ils ont à leur disposition. Alors, c'est pourquoi, pendant tout le processus, nous ne pouvons pas vous dire aujourd'hui si, dans trois mois, une nouvelle personne sera sous enquête et mise sous accusation. Mais l'important... En fait, ce qu'on a appris d'important cette semaine, c'est que, peu importe ce qui se passe au niveau politique, les policiers font leur travail, les procureurs font leur travail.

Mme Biron (Martine) : Mais ça crée un certain soupçon, là, chez les Montréalais.

M. Lisée : Ce n'est pas une situation optimale, on est d'accord avec vous.

Mme Nadeau (Jessica) : Est-ce que les enquêtes, les vérifications qui sont faites auprès des élus municipaux, enfin, avant qu'ils ne soient...

M. Gaudreault : Les enquêtes de sécurité?

Mme Nadeau (Jessica) : Pardon?

M. Gaudreault : Les enquêtes de sécurité?

Mme Nadeau (Jessica) : Oui, c'est ça. Est-ce qu'elles sont assez sévères? Est-ce qu'il faudrait les pousser un peu plus loin?

M. Gaudreault : Bien, écoutez, je pense qu'il faudrait poser la question à ceux qui mènent ces enquêtes pour savoir qu'est-ce qui est posé, qu'est-ce qui est vérifié dans ces cas-là. Mais ce n'est pas une garantie sur tout. Il peut arriver des événements postérieurs aux enquêtes. Mais moi, je vous invite plutôt à vous adresser à ceux qui font ces enquêtes-là.

Mme Nadeau (Jessica) : Bien, vous êtes le ministre. Est-ce que vous pourriez... Est-ce que vous pourriez, par exemple, demander à ces gens-là, justement, un rapport ou leur demander de resserrer les règles?

M. Gaudreault : Bien, vous savez qu'il y a des renseignements quand même confidentiels qui sont révélés dans ces enquêtes-là, qui ne me concernent pas comme ministre ni comme personne, d'ailleurs. Mais on peut évaluer cette situation-là, mais je pense qu'il faut être prudents puis il faut regarder quand même l'ensemble.
Et, vous savez, on a pris quand même plusieurs mesures. Vous parlez des enquêtes, mais il y a d'autres choses. Vous savez qu'on a agi promptement comme gouvernement. Je veux juste vous parler de la loi n° 10 - on en a parlé amplement depuis hier - permettant de relever un élu de ses fonctions quand il est accusé, par exemple, au criminel. On a adopté également la loi n° 26 pour resserrer les règles sur le financement des élections municipales. Et c'est un régime transitoire, considérant qu'on est en année électorale. Et, bientôt, nous souhaitons, dès le retour après l'été, déposer un projet de loi pour un régime permanent sur le financement des élections municipales, où on va aller encore plus loin, où on va mettre des règles encore plus serrées, on va baisser encore plus, par exemple, la limite de don.
Alors, il faut prendre un ensemble de mesures, peut-être les enquêtes de sécurité, mais ce n'est pas que ça. La loi n° 10 a donné un signal très clair - vous m'en avez tous parlé hier - le financement des élections municipales... Alors, c'est ainsi qu'on va assainir l'ensemble des pratiques électorales.

M. Lisée : Mais j'ajouterais que le rapport Léonard, par exemple, fait des recommandations supplémentaires sur les codes d'éthique à la fois des candidats, des élus et du personnel politique. Mais on est très favorables à ce qu'on voie à la mise en application de ce genre de recommandation. Mais aussi le signal qui a été envoyé hier, qui a été envoyé hier par l'UPAC et que la société québécoise envoie, c'est : S'il y a quelqu'un aujourd'hui qui pense pouvoir être maire de Montréal, en cachant une fraude qu'il a faite dans le passé, cette personne-là se trompe et devrait se retirer. C'est ça, le signal que la société québécoise est en train d'envoyer à ceux qui ont enfreint la loi.

M. Laforest (Alain) : Est-ce que vous avez parlé ou quelqu'un de votre entourage a parlé avec M. Applebaum ou quelqu'un de son entourage au cours des dernières heures?

M. Lisée : Des membres de l'entourage, bien sûr : des conseillers, des attachés de presse, des gens qui sont proches de M. Applebaum - c'est ainsi qu'on avait une bonne indication qu'il allait, effectivement, annoncer sa démission aujourd'hui - mais pas à lui directement.

M. Gaudreault : Moi, je n'ai pas parlé directement à M. Applebaum non plus. La seule personne avec qui j'ai parlé, c'est, hier, à M. Blanchard, président du conseil exécutif.

M. Journet (Paul) : Est-ce que ce serait acceptable que le nouveau maire de Montréal ait été, jusqu'à ce matin, membre d'un parti? Bref, est-ce qu'il faudrait que le nouveau maire de Montréal était, dans les derniers jours et les dernières semaines, un indépendant?

M. Gaudreault : Bien, écoutez, ce sera au comité... au conseil municipal de le décider. Moi, je pense que ça prend quelqu'un qui est au-dessus des partis, qui est dans cet esprit, qui incarne cet esprit de coalition dont nous vous parlions tout à l'heure pour les prochaines semaines. Alors, ce sera aux membres du conseil municipal de juger de cela, ça peut être un critère qu'ils vont évaluer.

M. Lisée : Ce sera la qualité des personnes, finalement, qui va primer. On sait qu'il y a déjà quelques candidats qui sont là, il va y avoir beaucoup de discussions entre eux. Ça va être une décision difficile, et on n'a pas l'intention de la rendre plus difficile pour eux. On les appelle à la prudence. Il y a quelqu'un qui sera un gardien, essentiellement, de la ville jusqu'à l'élection, mais on s'en remet à leur jugement et à leur prudence.

Le Modérateur : Une dernière en français.

M. Lecavalier (Charles) : Oui. Le message que vous envoyez au futur maire qui va remplacer pour quelques mois, d'ici les élections, c'est : Gardez le cap, mais ne bougez pas trop.

M. Gaudreault : Oui, bien, c'est-à-dire de s'assurer de travailler en équipe, d'être au-dessus de la partisannerie, surtout dans un contexte, quand même, où on s'en va en élection municipale, où là, la partisannerie aura à s'exercer, puis c'est correct. Mais donc d'être au-dessus de cela, de s'assurer que la ville va bien, que les projets poursuivent leur cours, là, suivent leur cours. Il y a beaucoup de projets à Montréal, puis c'est important, il faut que ça suive son cours. Et nous, comme gouvernement, comme ministre responsable de la Métropole et des Affaires municipales - je suis aussi responsable des Transports, il y a beaucoup projets de transport à Montréal - on garantit notre support, notre soutien à la métropole, à la ville de Montréal, et ça nous prend un interlocuteur avec qui on pourra échanger là-dessus, qui fera le lien, qui assurera que les choses se fassent du côté de Montréal. Alors, à cet égard, c'est de ça qu'on a besoin, puis c'est dans cet esprit-là qu'on va travailler.

M. Lisée : Une partie de notre sérénité vient aussi du fait que, ces derniers mois, l'Administration à la fois du ministère des Affaires municipales et de la Métropole a fonctionné de façon régulière, quasi quotidienne, avec l'Administration montréalaise de façon très collaborative et avec le personnel politique aussi. Donc, on n'est pas du tout en face d'une ville qui est dysfonctionnelle, qui a des problèmes. En ce moment, on est en face d'une ville qui a besoin de réformes, qui a besoin d'élan, qui a besoin de sang neuf, mais, au quotidien, on a plusieurs dossiers, on a très hâte d'aller les annoncer au cours des semaines et des mois qui viennent - et les interlocuteurs de la municipalité de Montréal ont toujours été très collaborateurs - et on a l'intention de le faire avec le nouveau maire par intérim et avec le nouveau maire ou la nouvelle mairesse en novembre.

Le Modérateur : Max Harrold.

M. Harrold (Max) : Yes, sir. Why don't you want to name a special auditor, an «accompagnateur» right now? Seems like a lot of people are saying the ball is in your court to act and to have more of a presence at Montréal City Hall.

M. Lisée : Respect. Respect for Montrealers, respect for the institutions of Montréal, respect for all these elected officials who are not under investigation, who were not brought to Parthenais yesterday and who are working every day for Montréal. So, the institution is working, there's a coalition. I mean, for the first time in the history of Montréal, people went beyond party lines to say : This is a tough time for Montréal, we'll work together. And we know that the city is working, its Administration is working. If we can help, if the new mayor by interim is asking us for a special advisor or such other things, we will do that with pleasure. But we feel that what Montréal needs now is respect, not some kind of trusteeship.

M. Harrold (Max) : Do you really think that Montrealers will see that going through the exact same process that went before, selecting an interim mayor by a vote amongst the counselors right now, right before a very partisan time, is something that works?

M. Lisée : Well, time will tell. But I think that to tell Montrealers that they cannot fix the problem themselves with the elected officials that they have, with the coalition that they have would be a lack of respect for Montréal and its institutions. That's the largest city, in Montréal. It has problems, it has gone through a number of difficult times but it has the staying power and the ability to do it themselves. And we've seen the leaders of the parties, in the last few days, come up to the task, and I think we should respect that.

Mme Montgomery (Angelica) : Can I get your general reaction to Mr. Applebaum's resignation?

M. Lisée : Well, yes. I think Mr. Applebaum today did the honorable thing. Although he pleads his innocence and he's going to focus on his own defense, which is his right, he says : You cannot do that and be a mayor at the same time. And I think that was the right thing to do, and then he enables the process to go on in the city, to move on from here.

Mme Montgomery (Angelica) : Now, it's hard to... I mean, it's not impossible, but it's hard to believe that Mr. Tremblay and Mr. Applebaum would be the only ones with skeletons in their closet. How do you know that our next interim mayor won't - I hope so - face charges from the police?

M. Lisée : Well, I wish we knew in advance everything that the police will take months to uncover. Of course, we don't. Everybody has their job to do. Our job is to make sure that Montrealers have all the government help that they need, the support. And we are restating today that the Government of Québec wants to support Montréal, wants to support the metropolis. We have a number of files opened, new projects, things we want to do with them. And the police's job is to find these skeletons.
But what happened yesterday gives a clear signal to anyone in municipal affairs anywhere in Québec that, if they believe that they can have a career with skeletons in their closets, they are wrong, and that there are people working very hard to find these past problems and they will be found. So, in a sense, if it has some impact on cleansing the field, so that will be a silver lining around this affair.

M. Dougherty (Kevin) : Do you have any idea of... with... perhaps you... you know, advise the council on whom they might not choose, you know? Do you think that... Is that something that might happen?

M. Lisée : It won't happen because the dividing line, for better or worse, between police work and the attorneys' work on one side and politics on the other side is something that we feel is absolutely paramount. It has to stay.
People say : Well, the timing of this, was it a good thing, was it a bad thing? It shouldn't be a consideration. When the police add a file, the attorneys can charge, they should go ahead and have... They have their own track. Politics is another track. We're in the midst of a period in Québec where we're knocking down corruption and collusion.
There will be some collateral damage, but we want to go at the bottom of every possible issue so we can tell the world that Montréal is now, because of its mobilization against corruption, one of the places in the Western world that is most inhospitable for collusion and corruption. That's where we're going. Going there is tough, but once we'll be there, we'll be glad to have gone through this.

Le Modérateur : Une dernière question en anglais.

M. Dougherty (Kevin) : Mr. Gaudreault...

M. Gaudreault : J'ai donné en anglais, moi, aujourd'hui.

M. Dougherty (Kevin) : En tout cas. C'est ça. Il y a d'autres choses... Il y a des annonces qui vont être faites, il y a des ententes qui devraient se faire, d'ici les élections, avec la ville de Montréal. C'est quel genre d'ampleur est-ce que...

M. Gaudreault : Bien là, dans les différents projets...

M. Dougherty (Kevin) : Oui, c'est ça, oui. Quel genre de...

M. Gaudreault : Bien, écoutez, vous savez qu'il y a plusieurs projets en cours, que ce soit au niveau routier, on a annoncé l'échangeur l'Assomption, on a annoncé Turcot. Il y a des projets, évidemment, au niveau institutionnel aussi.

M. Lisée : On a annoncé les voies réservées.

M. Gaudreault : Les voies réservées.

M. Lisée : Mais pour le reste, ce n'est pas aujourd'hui.

M. Gaudreault : On a d'autres engagements, vous le savez. C'est ça, oui.

M. Lisée : Stop, stop, don't say anything, OK? We'll keep... for another day.

M. Gaudreault : Je ne veux pas tout vous dévoiler aujourd'hui, c'est ça. Mais il y a beaucoup de projets avec Montréal, oui.

M. Harrold (Max) : OK. Would you name an «accompagnateur» if you were asked, by the city?

M. Lisée : Sure.

(Fin à 16 h 16)