Conférence de presse de Mme Diane Leblanc, députée de Beauce-Sud
Présentation d'une pétition au sujet du prolongement de l'autoroute 73
Version finale
Tuesday, October 22, 2002, 13 h 30
Salle Evelyn-Dumas (1.30),
édifice Pamphile-Le May
(Treize heures trente minutes)
Mme Leblanc: Alors, bonjour et merci de vous être déplacés pour ce dépôt de pétition. Alors, aujourd'hui, comme vous le savez, je me fais porteuse d'une pétition de plus de 22 000 noms et de centaines de lettres d'appui d'entreprises et de municipalités de la Beauce, que j'ai moi-même signées, de même que le député de Beauce-Nord, M. Normand Poulin.
Cette pétition représente le fruit du travail de nombreux intervenants régionaux. D'ailleurs, laissez-moi vous présenter les principaux artisans de cette pétition. Nous avons ici M. Russell Gilbert, qui est le président du CRCD Chaudière-Appalaches; M. Hervé Pomerleau, qui est le président des Amis de l'autoroute; M. Roger Carette, maire de ville Saint-Georges; M. Michel Giroux, qui est président de la Commission de développement économique de la Communauté métropolitaine de Québec; j'ai, à ma gauche aussi, le préfet de la MRC Beauce-Sartigan, M. Luc Lemieux. C'est la MRC Beauce-Sartigan qui, rappelons-le, a initié cette pétition, cette énorme pétition que je dépose aujourd'hui à l'Assemblée nationale.
Alors, les gens de la grande Beauce veulent voir se réaliser les travaux de prolongement de l'autoroute 73 jusqu'à ville Saint-Georges le plus rapidement possible. Une mobilisation de la population le prouve largement. Même la Communauté métropolitaine de Québec appuie les leaders municipaux et du monde des affaires de la Beauce. Nous croyons que c'est par une mobilisation de la population que la région obtiendra plus rapidement une réponse positive des deux paliers de gouvernement.
Cette route, promise depuis 30 ans – M. Carette vous dirait même depuis 50 ans – avance à pas de tortue. Nous désirons prendre la voie rapide. Or, on sait pertinemment qu'avec une reconnaissance comme route d'intérêt national, le fédéral pourra contribuer à défrayer les coûts, ce qui permettra une diminution des échéanciers de réalisation. La région Chaudière-Appalaches est riche en petites et moyennes entreprises, on le sait. Le transport des marchandises par camion jusqu'à la frontière américaine rend incertaine la sécurité des usagers de la route. Il faut également augmenter la fluidité du transport routier. Pour ces raisons, nous demandons au ministre des Transports de prendre les mesures nécessaires auprès des autorités politiques du Canada afin d'obtenir cette reconnaissance comme route d'intérêt national. Le prolongement de l'autoroute 73 est d'une importance capitale, je dirais stratégique, pour le développement économique et touristique de toute la région Chaudière-Appalaches et également de notre Capitale Nationale.
Alors, moi, je vais céder la parole à M. le préfet Luc Lemieux. Je veux dire aux journalistes, si vous avez des questions après, toutes les personnes que je vous ai présentées en avant pourront répondre à vos questions. Merci. M. Lemieux.
M. Lemieux (Luc): Merci, Mme Leblanc. Mesdames, messieurs les représentants des médias, Mme Leblanc, députée de Beauce-Sud; M. Poulin, député de Beauce-Nord; M. le vice-président de la FQM et représentants de la Communauté métropolitaine de Québec, M. Giroux; M. le président des Amis de l'autoroute, M. Pomerleau; M. le président du CRCD, M. Gilbert; MM., Mmes les maires, donc, dans quelques minutes, nous ferons savoir aux parlementaires de notre Assemblée nationale, par l'intermédiaire de notre députée, Diane Leblanc, la détermination de la population et des entreprises de Chaudière-Appalaches à obtenir le prolongement de l'autoroute 73 jusqu'à ville Saint-Georges et l'amélioration de la route 173 jusqu'au poste frontalier d'Armstrong. La MRC de Beauce-Sartigan, qui a initié cette démarche collective de concert avec les autres MRC de la région Chaudière-Appalaches et Les Amis de l'autoroute 73, porte aujourd'hui une pétition de plus de 22 000 signatures. Celle-ci est accompagnée d'un nombre élevé de résolutions d'appui provenant de la Communauté métropolitaine de Québec, de la ville de Québec, des conseils des MRC, de municipalités et de plusieurs entreprises et organismes socioéconomiques de notre milieu.
Notre démarche vise expressément à réclamer du gouvernement du Québec qu'il prenne les mesures appropriées dans le but que soient reconnus dans les meilleurs délais l'autoroute 73 et ses nécessaires prolongements à l'intérieur du réseau routier national et canadien dans le cadre du volet du Programme stratégique d'infrastructure routière, voire à l'amélioration des points de passage frontalier, au même titre qu'une reconnaissance d'intérêt national, il y a quelques mois, concernant l'autoroute 15. On considère vraiment qu'étant le troisième poste frontalier en importance au Québec, on a le droit à cette même reconnaissance d'intérêt national; de corriger dans les meilleurs délais, les conditions de la sécurité et fluidité de la route d'accès soit la route 173 au poste frontalier d'Armstrong; de réviser le calendriers de travaux de prolongements de l'autoroute 73 jusqu'à la ville de Saint-Georges afin que ceux-ci n'excèdent pas l'année 2006; que soient accélérer les travaux visant à rendre sécuritaire la route 173 dans la partie urbaine de la ville de Saint-Georges;
Enfin, à titre de préfet de la MRC de Beauce-Sartigan, je tiens particulièrement à remercier tous ceux et celles qui ont collaboré au bon déroulement de notre démarche régionale auprès des autorités politiques du Québec. Sur ce, je vous souhaite une bonne fin de journée. Merci.
Mme Leblanc: Alors, maintenant, on pourrait demander à M. Poulin, le député de Beauce-Nord, qui est ici un des comtés qui est largement touché par l'autoroute 73, à conclure cette conférence.
M. Poulin: Est-ce que tu veux y aller par la période des questions avant, dans un premier temps, Diane?
Mme Leblanc: Non. On ira avec la conclusion.
M. Poulin: Non. On y va pour la conclusion, c'est ça. Comme vous ont fait part M. Lemieux et ma collègue Diane, il y a plus de 22 000 personnes qui ont signé cette pétition. Cette pétition extrêmement importante qui démontre l'urgence de vouloir compléter le plus rapidement possible les travaux de l'autoroute 73.
Il y a des intervenants qui vous ont été présentés ici qui s'ajoutent à cet appui-là d'avoir les ressources financières nécessaires pour vraiment accélérer l'échéancier qui est prévu, dans un premier temps, pour un tronçon qui s'arrêterait entre Beauceville et Saint-Joseph. Et ce que l'on veut c'est que l'autoroute 73 se rende à St-Georges le plus tôt possible et que la route 173 partant de Saint-Georges à aller jusqu'au poste d'Armstrong soit améliorée de manière, on va dire, à permettre que la circulation se fasse le plus rapidement possible.
Naturellement, la grande... Pour moi, en tout cas, l'élément le plus important, c'est l'élément de sécurité. Actuellement, il y a un flot de circulation qui circule sur la 173 qui est énorme, qui est dangereux pour les gens qui circulent sur cette route-là. On se doit – on va dire que ça fait fort longtemps qu'elle est attendue l'autoroute 73 jusqu'à Saint-Georges – d'accélérer ces travaux-là de manière à, on va dire, de répondre aux besoins de notre milieu et de sécuriser les gens qui empruntent la route 173.
Naturellement, ça a de l'impact aussi sur notre développement économique. On vous a fait part, on a plusieurs entreprises... Nos entreprises, ils sont en expansion. Ça serait surprenant de voir exactement combien qu'il y a de véhicules qui s'ajoutent chaque année, des poids lourds, sur notre route. Et, si on veut, on va dire, améliorer ce flot de circulation là, si on veut aider le développement de nos entreprises, on se doit, on va dire, de procéder le plus rapidement possible.
Aussi, à tout ça, s'ajoute, on va dire, la possibilité de faire de ce corridor-là une route touristique. On signe une entente Maine–Chaudière-Appalaches, c'est important pour notre développement l'utilisation parce qu'on sait la région Chaudière-Appalaches, et notre région principalement le corridor peut-être de la Chaudière, on a eu à un moment donné, on va dire, beaucoup de retard dans notre développement touristique. Et, je crois, avec tous les efforts qui sont fait que ce soit, on va dire, dans le comté de Beauce-Nord ou dans Beauce-Sud, avec une route semblable ça va augmenter le flux touristique de manière, on va dire, à ajouter dans notre développement de nos infrastructures touristiques.
Donc, pour toutes ces raisons, bien, nous souhaitons que le fédéral reconnaisse la priorité, nos permette d'avoir les argents nécessaires, que le provincial veuille bien, on va dire, exiger que cette route, la route 73, la route 173 puisse dorénavant faire partie du réseau d'intérêt national. Voilà en somme les raisons de cette conférence de presse.
Je tiens à remercier l'ensemble des personnes qui ont pris part. On a nommé tout à l'heure les principaux qui sont artisans, on va dire, de la tenue de ce qui vous est présenté aujourd'hui, c'est-à-dire du dépôt de la pétition mais il y a des gens on va dire qui ont à coeur, on va dire, qui ont bien voulu aider ces gens-là. 22 000 noms dans une région comme la nôtre, c'est extrêmement important. Merci.
Mme Leblanc: Alors, peut-être pour le bénéfice de M. Deltell qui vient de se joindre à nous, on dépose aujourd'hui une pétition de 22 000 noms de gens de Chaudière-Appalaches qui demandent au gouvernement provincial de faire des démarches auprès du gouvernement fédéral de façon à ce que le lien routier 73, 173 soit reconnu comme lien routier d'intérêt national et puisse bénéficier, à ce moment-là, des argents disponibles au programme d'infrastructures du réseau stratégique national. Alors, c'est un très bref résumé qu'on vient de vous faire, M. Deltell. Et on était déjà prêt à passer à la période de questions. Si vous voulez soulever des questions, on est prêt à y répondre.
Caroline, veux-tu diriger les questions?
M. Deltell (Gérard): Vous évaluez à combien ... le prolongement?
Mme Leblanc: Le prolongement jusqu'à... il est en deux phases. Il y a 38 millions, je crois, jusqu'à Beauceville et 51 millions qui va rendre jusqu'à Saint-Georges. Ensuite, ce qu'on demande, et c'est ce que l'argent du fédéral pourra nous aider à compléter les travaux, c'est de rendre, d'améliorer la route 173 qui mène jusqu'au poste frontalier d'Armstrong.
Une voix: ...n'a pas été chiffré ce volet-là, l'amélioration de la 173?
Mme Leblanc: Non, ça n'a pas encore été chiffré. Il n'y a pas eu d'étude d'impacts non plus qui a été faite là.
Une voix: Est-ce qu'il faut comprendre que l'argent fédéral servirait uniquement à cette portion-là, c'est-à-dire entre St-Georges et la frontière?
Mme Leblanc: À partir du moment où la route est reconnue d'intérêt national, elle est admissible sur tout le tronçon.
Une voix: Là, présentement le gouvernement provincial, est-ce qu'il refuse de faire la demande ou...
Mme Leblanc: On a déjà fait des démarches auprès du gouvernement, on n'a pas senti que le gouvernement avait avancé dans ce dossier-là. Alors, c'est une façon de les presser de le faire.
Une voix: Ils n'ont pas dit: On ne peut pas le faire mais ils ne bougent pas là.
Mme Leblanc: Il n'y a pas eu de... Non, c'est ça. Exact.
M. Deltell (Gérard): Est-ce que vous prévoyez un financement, quel type de financement vous prévoyez? Uniquement fédéral, provincial...
Mme Leblanc: Il y a déjà... le prolongement de l'autoroute jusqu'à Saint-Georges est déjà budgété dans le budget du ministère des Transports du Québec. Alors, ce qu'on veut, c'est qu'en demandant d'être reconnue comme route d'intérêt national, on va aller chercher de l'argent fédéral et on va accélérer la mise en chantier des travaux et on ne veut pas attendre jusqu'en 2010 pour avoir une autoroute à Saint-Georges. On croit que les Beaucerons font assez d'affaires, il y a assez de transport routier sur les routes, il y a assez de... je pourrais dire, de voiturage qui se fait entre les États-Unis et la capitale nationale. Alors, ce qu'on veut, c'est améliorer ce réseau routier là pour en faire un réseau routier qui est très potable.
M. Deltell (Gérard): Et par rapport au Québec, la contribution fédérale versus la contribution provinciale, quelle est la...
Mme Leblanc: Dans le cadre des ententes, normalement c'est à peu près 50-50, si je ne me trompe pas, M. le maire?
M. Carette (Roger): Bien, dans le cas de 1986... 1985, le fédéral a dit: J'embarque pour 50 %. C'est le résultat d'une négociation.
Mme Leblanc: C'est à peu près 50 %?
M. Carette (Roger): S'il décide d'accélérer le calendrier, comme vous le disiez tout à l'heure, du segment Saint-Joseph–Beauceville. Si le fédéral dit: J'en mets la moitié, probablement que le calendrier pourrait être réduit de moitié.
Mme Leblanc: À peu près. C'est ce qu'on pense.
M. Carette (Roger): Il faut s'entendre que... c'est autour de 50 %.
Mme Leblanc: Mme Bougie.
Mme Bougie: Je dois un peu resserrer... mais on va se contenter d'une autoroute comme ce qu'on a entre Sainte-Marie et Saint-Joseph, ce qu'on n'appelle pas nécessairement une autoroute ailleurs?
Mme Leblanc: C'est ce qu'on appelle «l'autre route». Les plans présentement, entre Saint-Joseph et Beauceville, sont du même type que le premier tronçon, les études d'impact sont faites comme ça. Si on veut avoir un quatre voies sur toute la ligne, on est obligé de recommencer les études d'impact, on est obligé de recommencer le tronçon. Alors, ce qu'on veut, c'est que ça aille plus vite. Si on veut avoir une route sécuritaire, on veut que ça aille plus vite. Et, à ce moment-là, il ne faut pas recommencer toutes les études qui ont déjà été commencées.
La Modératrice: M. Légaré.
M. Légaré: Présentement, qu'est-ce qui existe comme échéancier là?
Mme Leblanc: Oui. L'échéancier qu'on prévoit, c'est que, selon ce qu'on a vu, ça irait en 2010. Vous avez un document dans le... ce qui s'appelle Le réseau routier stratégique canadien en Chaudière-Appalaches et ça, c'est si tout va bien. On avait prévu que ça irait en 2010 avant qu'il y ait une construction de l'autoroute jusqu'à Saint-Georges, c'est en autant que les études d'impact et le Bureau d'audiences publiques ne nous mette pas trop de bâtons dans les roues. M. Pomerleau, vous avez une question?
M. Pomerleau (Hervé): Oui. Bien, c'est peut-être un commentaire. Nous, en tant que représentants des Amis de l'autoroute, c'est clair, net et précis, c'est peut-être... qu'on ne se contentera pas de ça là, comme route à long terme. Le groupe Les Amis de l'autoroute normalement devrait survivre pour réclamer une vraie autoroute un jour ou l'autre. On comprend très bien que, dans l'immédiat, les études d'impact sont faites en conséquence, on sait que l'assiette de la route est expropriée en fonction de faire une voie double, une voie divisée, mais, pour le moment, on comprend très bien.
Mais à long terme, avec le développement qu'il y a là, c'est définitivement qu'on est là pour... Administrer, c'est prévoir, donc on prévoit un peu l'avenir et il va falloir que cette voie-là se double.
D'ailleurs, on va avoir beaucoup d'appui, on va l'affirmer ici. D'ici à... malheureusement, ça prend un peu de temps, on n'a pas pu l'avoir aujourd'hui, de la part des municipalités du Maine qui, elles, nous disent... on a eu beaucoup de contacts qui nous disent: Si vous faites d'autres choses que ce qu'ils appellent, eux – parce que les Américains ne marchent pas sur d'autre chose que des routes nationales – si vous faites d'autres choses qu'une voie de pénétration, comme on considère que c'est un peu une voie de pénétration, la route actuelle, donc si vous faites une route acceptable, nous, on va suivre puis on va vous devancer même.
La preuve, c'est qu'ils ont déjà commencé depuis que nos contacts sont, ils ont été établis depuis un an et demi, deux ans à peu près, ils ont déjà commencé certains travaux d'amélioration puis d'amélioration importante en faisant des triples voies, si on veut. Et puis, on va avoir l'appui du Maine puis, avec le temps, ça viendra d'avoir une vraie autoroute.
Mme Leblanc: Merci. D'autres questions? M. Légaré.
M. Légaré: Quand on parle que soit reconnue l'autoroute 73 et ses nécessaires prolongements à l'intérieur du réseau routier national canadien, est-ce que c'est la section Saint-Georges jusqu'à la frontière dont on parle en plus de ça?
Mme Leblanc: C'est toute la section à partir de Québec qui doit être reconnue, tout ce tronçon-là, parce qu'une route d'intérêt national, ça ne part pas à un point précis, c'est toute la route.
M. Poulin: C'est toute la 73 et la 173 en partance de Saint-Georges.
Mme Bougie: Autre précision, s'il vous plaît. Quand on dit que soient accélérés les travaux visant à rendre sécuritaire la route 173 dans la partie urbaine de la ville de Saint-Georges, entendre le boulevard Lacroix ou si on parle d'une voie d'évitement dans un...
Mme Leblanc: On parle de l'entonnoir sur le boulevard Lacroix.
Mme Bougie: On parle de l'entonnoir sur le boulevard Lacroix.
Mme Leblanc: C'est ca.
Une voix: ...un entonnoir sur le boulevard Lacroix, si on peut dire.
M. Carette (Roger): ...
Mme Leblanc: M. Carette aurait sûrement un commentaire à rajouter.
M. Carette (Roger): Comme, par exemple, en 2003, si jamais le fédéral en payant en moitié.
Mme Leblanc: Ça pourrait sûrement aider.
M. Carette (Roger): ...ce que Mme la journaliste...
Mme Bougie: Ça veut quand même dire que tout le trafic va demeurer, là, en zone urbaine, à la ville de Saint-Georges pour des lunes?
Mme Leblanc: Oui. Ce qui est prévu dans les plans présentement, c'est que l'autoroute va arrêter à la sortie nord de Saint-Georges.
Une voix: Pourquoi qu'ils ne l'arrêterait pas à la sortie sud?
Mme Leblanc: On aimerait bien ça mais on a... On n'a pas fini de travailler, là, mais on pourrait...
M. Poulin: ...travail additionnel.
M. Carette (Roger): À partir du moment où il y aura un décret du gouvernement du Québec requérant que ce soit reconnu un réseau routier stratégique national, ça, ça dit: Le fédéral peut désormais embarquer. Ça raccourcit les délais non seulement des projets qui sont à très court terme comme un entonnoir, ou bien des problèmes de ponceaux dans le coin de Saint-Théophile, ou des problèmes jusqu'à la sortie de Scott-Jonction, ça permet du très court terme avec des crédits fédéraux, de moyen terme, ça peut permettre autre chose. J'appelle moyen terme, deux à cinq ans comme, par exemple, l'entonnoir ou bien d'autres projets aussi que je connais, sortie de Saint-Côme, des choses du genre comme celles-là. Mais ça ouvre aussi la porte de projets de plus long terme dont le contournement de la ville qui, sans jeu de mots, est tout à fait incontournable. C'est impossible.
Mme Leblanc: Exact.
M. Carette (Roger): Il y a quelqu'un qui va devoir déclarer la ville fermée pour cause d'étranglement de circulation. On a des problèmes par-dessus la tête.
Mme Leblanc: On sait qu'à long terme, il va falloir s'occuper... C'est parce qu'il faut un pont sur la rivière Famine un autre pont pour y arriver.
M. Carette (Roger): ...c'est 60 vans de copeaux qui montent à Stratton pour aller faire de l'électricité aux États-Unis, 60 par jour. C'est impossible. Ils ne peuvent pas.
M. Poulin: Merci à vous tous de votre intérêt pour cette belle route.
Mme Leblanc: Et bienvenue à la période de questions. J'invite les gens, les maires ici présents qui se sont déplacés à une photo officielle, au pied de l'escalier qui mène au salon bleu. Alors, vous avez juste à nous suivre, et on va prendre la photo avec la pétition.
(Fin à 13 h 49)